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L'illusion démocratique
Oligarchie
le 05 décembre, 2013 dans Démocratie par Alexandre - Cedric
N’ayons pas peur de le dire : nous sélectionnons lors d’élections une poignée d’oligarques qui nous volent le pouvoir. Sous le masque de la démocratie notre République prospère d’oligarchie en oligarchie (oligoi : petit nombre, arkhê : gouvernement), où « les hommes au pouvoir écrivent les règles de leur propre pouvoir. »
Et peu importe qu’augmentent la précarité, les inégalités et l’exclusion, du moment que perdure l’illusion démocratique par l’élection « citoyenne ». Le peuple est fier de voter et vote comme on lui dit, grâce à un travail permanent de l’opinion. Il se croit indirectement responsable de la liberté qu’est censée lui agencer ses représentants : il ne fait que reconduire un pouvoir qu’il ne contrôle pas et pour lequel il ne délibère pas. Il ne peut même pas déposer une proposition de loi à l’assemblée nationale en recueillant un certain seuil de signatures. En effet, la demande doit totaliser un dixième des citoyens français et… un cinquième des parlementaires. La Suisse bénéfice de ce système mais la France qui distribue des brevets de démocratie, est toujours en retard…
Ainsi, pour mieux nous manipuler les pouvoirs en place appellent « démocratie » un système opposé. En confisquant ou remplaçant les mots capables de désigner l’ennemi – car les oligarques n’auraient absolument aucun pouvoir si nous étions réellement en démocratie – ils se mettent à l’abri des coups, donc des révolutions au sens propre et figuré du terme. Et comme l’écrivait si bien le pamphlétaire anarchiste Zo D’Axa, dans ses feuillets aujourd’hui disparus :
les citoyens se contentent de ronger l’os sans moelle qu’on leur a jeté, l’os du suffrage universel. Et c’est pour des boniments, des discussions électorales qu’ils remuent encore la mâchoire – mâchoire qui ne sait plus mordre ».
C’était en 1900, et depuis rien n’a changé…
http://linkis.com/diktacratie.com/moUi
Politique :
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L’union économique et monétaire : ces français qui ont ouvert l’Europe aux financiers anglo-américains
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Maître et serviteur De plus en plus, les hommes semblent prendre conscience d’une réalité dont la vitrine ne les satisfait dorénavant plus.
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Face à la colère populaire, l’UE compte museler ses citoyens
Que n’a-t-on pas dit contre ceux qui « osaient » prétendre qu’un jour la crise financière allait dégénérer en un fascisme financier et des mesures autoritaires pour l’imposer ? L’oligarchie en place a une expérience millénaire dans ce domaine. Elle sait bien que l’austérité draconienne qu’elle exige et la confiscation des biens des peuples qu’elle impose, provoqueront fatalement, après le mécontentement, des révoltes et des émeutes.
Pour la neutraliser, les écoutes et les caméras accompagnent la stérilisation des esprits. Sachez que la Xbox One que vos enfants exigeront sans doute comme cadeau de Noël pour s’éclater avec leurs jeux vidéo, est équipée de « sensors Kinect », c’est-à-dire des cameras qui surveillent et transmettent au producteur de l’engin et demain pourquoi pas à la police, le moindre comportement du joueur cobaye, et ce de jour comme de nuit.
En France
Chez nous, l’étrange silence sur les programmes d’espionnage de la NSA américaine s’explique aisément par l’Article 13 (géolocalisation) du projet de loi de programmation militaire votée en octobre dernier au Sénat, dans une quasi-indifférence. « La France vire-t-elle à la société orwellienne ? » s’interroge même Le Figaro.
En pleine affaire Snowden, du nom de cette taupe qui a révélé comment l’Amérique espionne le monde au nom de l’antiterrorisme, le gouvernement s’apprête à faire voter un projet de loi de programmation militaire dont certaines dispositions étendent les possibilités de capter les données numériques de dizaines de milliers de personnes par an. Il s’agit de savoir qui ces potentiels "ennemis d’État" appellent et qui les joint, ou même de les localiser en temps réel à travers leurs téléphones, leurs ordinateurs. En dehors de toute action judiciaire.
Espagne
Dans les pays durement frappés par la Troïka, c’est la répression policière qui permet désormais de faire tenir l’euro. Dès avril 2012, le journal espagnol Publico dénonçait que sous prétexte de vouloir endiguer les débordements violents des mouvements sociaux, le gouvernement cherchait à durcir le Code pénal. « Conscient que les coupes budgétaires et la réforme du travail peuvent déclencher des mouvements de protestation semblables à ceux des Indignés (…) ou de la grève générale du 29 mars, le gouvernement de Mariano Rajoy a décidé d’anticiper », écrivait Publico.
Fidèle aux théories de Joseph De Maistre, l’un des fondateurs de la synarchie et admirateur de l’Inquisition, il s’agit avant tout, par une répression aveugle et autoritaire à l’encontre des victimes de la crise, de renforcer « l’autorité » d’un Etat au service de la finance folle.
Discutée lors du Conseil des ministres le vendredi 22 novembre 2013, la « loi citoyenne de sécurité » a provoqué un tollé en Espagne. D’après le site de la télévision belge RTBF, le nouveau dispositif législatif prévoit que
celui qui occupe un bâtiment tel qu’une agence bancaire peut être puni de 3 à 6 mois de prison ; si l’on interrompt les transports publics, l’on peut être condamné jusqu’à deux ans d’emprisonnement. La résistance à l’autorité (par exemple en s’enchaînant les uns aux autres pour éviter une expulsion) pourra être assimilée à un attentat et donc punie de 4 ans de prison. Quant au partage ou à la diffusion par des moyens publics d’actions qui troublent l’ordre public (en d’autres termes : l’appel à une manifestation via des réseaux sociaux), il peut être puni d’une peine de prison d’un an maximum.
La loi prévoit également des amendes allant jusqu’à 30 000 euros pour les « infractions graves » comme les menaces ou insultes envers un policier, ou encore pour empêcher « la libre circulation des véhicules et des personnes ».
Le texte sanctionne également ceux qui manifestent « sans préavis devant des institutions de l’Etat comme le Congrès, le Sénat ou les hauts tribunaux ». Porter une capuche pourrait également être considéré comme une infraction, tout comme la pratique des « escraches », lorsque des mouvements ou associations se rendent au lieu de travail ou au domicile des personnes qu’ils veulent dénoncer publiquement. Cette loi réconfortera sans doute l’oligarchie locale puisque ce mode d’action a été largement utilisé par les membres de la Plate-forme des victimes de crédits hypothécaires (PAH) pour contester les expulsions locatives et exhorter les politiques du Parti populaire à la révision de la loi sur les crédits immobiliers.
Mais le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernández Díaz, a déclaré que le durcissement ne visait qu’à mieux combattre la « spirale de violence » des « collectifs antisystème » qui utilisent des « techniques de guérilla urbaine ». Il faut que les « gens craignent davantage l’Etat », n’a pas hésité à dire pour sa part le ministre de l’Intérieur du gouvernement autonome catalan, Felip Puig.
Pour le juge espagnol Joachim Bosch, interrogé par Publico, pour qui cette nouvelle loi est la plus sévère d’Europe, l’Espagne bascule d’un « Etat social » vers un « Etat pénal ».
Face à cette loi controversée, l’ONG Reporters sans Frontières (RSF) tire la sonnette d’alarme et appelle les parlementaires à revoir d’urgence une « disposition inconstitutionnelle ». Pour RSF, « ce projet de loi risque de faire des manifestations de rue des zones interdites aux journalistes. Sous le coup de poursuites judiciaires et d’amendes exorbitantes, susceptibles d’être distribuées à l’envi tant la notion "d’atteinte à l’image ou à l’honneur d’un policier" est imprécise, comment les journalistes pourront-ils couvrir efficacement non seulement les manifestations, mais l’ensemble des événements impliquant la police ? ».
.http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/face-a-la-colere-populaire-l-ue-compte-museler.html#.UqIx1XgQZhs.twitter
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La famine touche l'Europe
Injustice
Après le sud du continent, c’est au tour du Royaume-Uni d’organiser des banques alimentaires et des soupes populaires pour les plus démunis.
A l’instar de ce qui se passe à Tenerife (Espagne), de nombreux Britanniques en sont réduits à fouiller les poubelles pour trouver de quoi manger.
Image: AFP
L’Europe a faim. C’est une enquête réalisée en Grande-Bretagne qui vient rappeler que la crise est toujours bien présente dans de nombreux pays. Une lettre envoyée la semaine dernière au «British Medical Journal» par une association de médecins fait état de l’accroissement alarmant du nombre de personnes hospitalisées pour malnutrition: elles étaient 5400 l’an dernier, soit presque deux fois plus qu’en 2008 quand la crise des subprimes a frappé le Royaume-Uni et ses 60 millions de sujets.
Pour ces médecins, ces chiffres ne sont qu’indicatifs. La véritable mesure de la pauvreté se fait par le recensement des personnes ayant besoin d’une aide alimentaire. Elles ont été plus de 347 000 en 2012, contre 26 000 en 2008 (les chiffres de l’année actuelle ne sont pas encore connus). La faute en incombe à la crise, certes. Mais la politique de rigueur budgétaire qui l’accompagne est tout autant responsable de la hausse du chômage et de la baisse des revenus.
Certains habitants n’ont simplement plus les moyens de s’alimenter convenablement, dénoncent les organisations caritatives. Signe inquiétant, de plus en plus d’enfants se retrouvent précarisés. Les statistiques disponibles ne précisent pas combien ils sont, mais la presse a rapporté des témoignages de parents reconnaissant qu’ils n’ont plus les moyens de garantir à leur progéniture trois repas complets par jour.
Ces familles sont facilement repérables, il suffit de se rendre dans certains quartiers des grandes villes, où en périphérie où elles s’entassent dans des roulottes, faute d’appartements à la portée de leur porte-monnaie. «C’est horrible de voir des enfants sous-alimentés, car cela risque d’affecter leur développement et d’affaiblir leurs organes, tel le cœur, pour le restant de leur vie», estime le Dr David Taylor-Robinson, à l’origine de la lettre publiée lundi.
D’autres pays européens paient un lourd tribut à la crise.
GRÈCE Le pays le plus touché
La Fédération internationale des Croix-Rouge rappelle dans une étude publiée en novembre que la Grèce a été le pays le plus touché par la crise dans l’Union européenne. L’insécurité alimentaire dans certaines régions dépasse 60% de la population, mais on n’a pas de chiffres pour l’ensemble du pays ayant le taux de chômage le plus élevé de l’UE, avec 27%.
ESPAGNE
Cantines scolaires ouvertes même pendant les vacances
En Espagne, près de 22% des 47 millions d’habitants vivent actuellement sous le seuil de pauvreté. Dans un rapport, l’association caritative catholique Caritas précise avoir nourri, l’année passée, près d’un million d’Espagnols affamés, soit deux fois plus qu’en 2008. Quant à la Croix-Rouge, elle révèle avoir distribué de l’aide alimentaire à 1,2 million d’habitants en 2012 contre 0,5 million en 2009.
Les gens qui fouillent les poubelles sont tellement nombreux que celles de certains supermarchés sont fermées à clé pour éviter que les déchets soient ensuite éparpillés. Le pays a aussi été choqué d’apprendre que des dizaines d’écoles sont restées ouvertes durant les vacances d’été afin que des milliers d’enfants puissent recevoir au moins un repas complet quotidiennement à la cantine scolaire.
ITALIE La Croix-Rouge sur les dents
Parmi les pays où la sécurité alimentaire est la plus menacée, on trouve aussi la Péninsule. Avant 2012, la Croix-Rouge italienne ne distribuait pas d’aide alimentaire, mais, cette année-là, elle a dû nourrir plus de 378 000 habitants, et les chiffres de 2013 risquent d’être pires encore, en raison du chômage qui ne cesse d’augmenter.
AUTRICHE Des migrants affamés
Certains pays riches ne sont pas non plus épargnés. Par exemple, l’Autriche, où la Croix-Rouge a alimenté 150 000 personnes l’an dernier, contre 7500 en 2009. Ce ne sont toutefois pas les Autrichiens qui forment la majorité des démunis du pays, mais les migrants qui y viennent dans l’espoir de trouver un emploi.
FRANCE Les Restos du Cœur
En France, plus de 9 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté dont 4 millions viennent chercher de l’aide auprès des associations d’aide alimentaire, parmi lesquelles les Restos du Cœur. (Le Matin)
http://www.lematin.ch/monde/La-famine-touche-l-Europe/story/20202354
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Union européenne: selon la Croix-Rouge, le niveau de pauvreté est proche de celui de la Seconde Guerre Mondiale
Pour être encore plus précis, selon Eurostat, en 2012, un quart de la population était menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale. Soit près de 125 millions de personnes.
Fini de rire. Les balivernes qu’on nous serine sur l’Union européenne depuis des lustres pour asseoir les mythes de la paix et de la prospérité en Europe se payent comptant. La paix était possible sans ce montage politique démentiel qui vire au fascisme et qui peine de plus en plus à dissimuler la guerre économique que se livrent ses Etats-membres. Quant à la prospérité, chacun peut apprécier chaque jour davantage l’échec de cette organisation livrée aux banksters et aux multinationales grâce à la politique économique ultra-libérale dérégulée, présentée comme la seule possible.
Le seul argument des constructeurs de cette Europe, « sans cela, cela aurait été pire », ne tient plus. Une autre Europe est pourtant possible mais les arguments des prix Nobel, économistes, intellectuels, et autres penseurs et praticiens proposant cette voie ne sont pas entendus. Les tenants d’une autre alternative sont qualifiés sans vergogne « d’euros-sceptiques » voire « d’europhobes » par les bien-pensants avec une arrogance et un mépris grotesques, tant les résultats de « leur Europe » sont catastrophiques. Que la Troïka ait reconnu ses erreurs ne change rien. Désormais c’est le Marché Transatlantique à venir qui devient l’emblème de cette stratégie du chaos savamment organisée.
En attendant des lendemains qui chantent et qui ne sont pas pour demain, bien au contraire, les populations s’enfoncent dans la pauvreté.
Dans un entretien accordé à Rusia Today, Anita Underlin, directrice de la Croix Rouge Europe, fait état de la situation de la pauvreté en Europe dont le niveau dans certains pays atteint celui de la seconde guerre mondiale.
Selon les dernières statistiques environ 43 millions de personnes souffrent de pauvreté dans l’Union européenne, soit près de 10% de la population. La distribution d’aliments depuis le dernier recensement intervenu en 2009 a augmenté de 75% pour l’ensemble des 52 pays européens où est présente la Croix-Rouge.
Au Royaume-Uni, pays où le nombre de banquiers ayant dépassé le million d’euros de rémunération atteint des sommets, (pas de hasard là-dedans, Michel Husson a démontré le lien entre pauvreté et inégalité de répartition des richesses) la situation vire au cauchemar. Le nombre de personnes ayant recours aux banques alimentaires a triplé depuis 2009 pour atteindre les 350 000 l’année dernière.
Pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, la Croix-Rouge a dû solliciter des dons de nourriture et Anitta Underlin, estime qu’il s’agit de »la plus grande campagne de distribution alimentaire depuis la Seconde Guerre mondiale. »
D’autres pays ne sont en reste. La crise est particulièrement dure en Italie, en Grèce et en Espagne où la Croix-Rouge espagnole soutient 1,2 millions de personnes en alimentation alors que selon Eurostat, l’organisme de statistiques aux ordres, ces pays ne seraient pas à risques.
La Roumanie, la Bulgarie et la Croatie dont il est certain que la récente entrée dans l’UE ne tirera pas d’affaire, sont au plus haut risque de pauvreté extrême. Non seulement la pauvreté s’accroît, mais qui plus est, les gouvernements sont incapables de porter assistance tant les budgets publics ont été réduits.
Dans les pays de l’est, la paupérisation de la classe moyenne est devenu inquiétante. La classe moyenne qui représentait 20% de la population en 2009 n’en représente plus que 10%.
L’Union européenne s’est fixé comme objectif de ramener à 20 millions le nombre de personnes vivant dans la pauvreté d’ici 2020.
La situation ne serait pas aussi dramatique, on en rirait d’avance.
http://www.blogapares.com/union-europeenne-selon-la-croix-rouge-le-niveau-de-pauvrete-est-proche-de-celui-de-la-seconde-guerre-mondiale/
http://reseauinternational.net/2013/12/07/union-europeenne-selon-la-croix-rouge-le-niveau-de-pauvrete-est-proche-de-celui-de-la-seconde-guerre-mondiale/