17 février 2012 | Posté par benji sous Argent et politique | |
Le pays dont il ne faut pas parler puisque c’est semble-t-il un mauvais exemple pour l’union européenne, sort petit à petit de la crise ! Pas de mesures d’austérités pour 2012, pas d’augmentations indécentes des taxes, l’Islande qui a préféré faire mourir les banques privées plutôt que de les sauver a non seulement sa situation financière qui s’améliore mais en plus, voit sa note augmentée par l’agence de notation Fitch. Nous aurions tous du être islandais…
L’agence de notation Fitch Ratings a relevé vendredi d’un cran la note de dette long terme de l’Islande, pour la porter à BBB-, ce qui permet au pays, au bord du chaos à l’automne 2008, d’être désormais considéré comme un emprunteur fiable.
Le retour de la note de long terme en devise étrangère de l’Islande dans la catégorie +investissement+ traduit les progrès accomplis par le pays pour restaurer sa stabilité macroéconomique en menant à bien des réformes structurelles et en reconstruisant sa crédibilité financière, a souligné l’agence dans un communiqué.
Fitch était la dernière des trois grandes agences de notation à considérer encore la dette de l’Islande comme un placement spéculatif.
L’agence rappelle que l’Islande a été le premier pays frappé par la crise financière mondiale en 2008 et qu’elle a mené à bien le programme de sauvetage sous l’égide du FMI, achevé en août dernier.
Malgré quelques revers en chemin, le programme a jeté les bases d’un accès renouvelé aux marchés de capitaux internationaux à la mi-2011 et d’un rebond encourageant de la croissance économique de 3% sur l’ensemble de l’année 2011, note l’agence.
Elle relève également que le déficit primaire du pays (avant les intérêts de la dette) a été considérablement réduit, passant de 6,5% du PIB en 2009 à 0,5% en 2011, et que l’Islande est en bonne voie pour être en excédent primaire en 2012 et en excédent budgétaire en 2014.
Selon Fitch, la dette brute du pays a atteint un sommet à 100% du PIB en 2011, tandis que la dette nette n’est que de 65% en raison des dépôts conséquents auprès de la Banque centrale d’Islande. Afp
Petit rappel sur la situation Islandaise
Source: realinfos