Au moment où les leaders occidentaux continuent avec la mauvaise foi qui leur est propre de soutenir les extrémistes putschistes à Kiev, que la Crimée est redevenue partie intégrante de la Russie après le référendum du 16 mars dernier qui a validé le retour de la péninsule au sein de la mère patrie, désormais c’est au tour des régions du Sud-Est de faire la une de l’actualité.
Lorsque des autorités n’ayant aucune légitimité proclament des lois ouvertement discriminatoires envers une très grande partie de la population d’un pays, le tout avec l’aval de forces extérieures, il ne faut pas s’étonner des conséquences. Aujourd’hui, quelqu’un est-il encore surpris par la tournure des événements en Ukraine ? Probablement pas tant que cela.
L’Ukraine, véritablement, n’existe plus. Même si sur le papier, il y a encore un Etat qui porte ce nom, dans la vie réelle, il n’en est pratiquement rien. Et ce n’est pas lié à l’actualité récente autour de la Crimée, dont l’écrasante majorité de la population ne s’est jamais considérée comme faisant partie d’un Etat ukrainien. Aucunement. Par contre, tout est lié au chaos organisé par l’élite politique étasunienne avec « l’assistance » de leurs acolytes de l’Union européenne et leurs amis extrémistes néo-nazis sur place. Qui faut-il donc remercier ? Eh bien c’est simple : « merci » aux USA, à l’UE et aux révisionnistes ukrainiens (que peu de gens voudraient voir en France ou dans tout autre pays européen)…
La réaction actuelle des régions du Sud-Est « ukrainien » est tout à fait légitime. Lorsqu’on vous menace pour votre appartenance ethnique, pour votre langue, pour vos pensées politiques et votre vision de l’histoire (dans laquelle Hitler n’est pas un « héros » mais bien la peste historique), il faut bien s’attendre à une réaction digne de ce nom. Lorsqu’on menace de se « débarrasser » de vous, de votre famille et de vos proches, voire « être fusillés avec des armes nucléaires » comme l’a proposé la chouchou et la favorite des élites et médias occidentaux Ioulia Timochenko (candidate aux élections présidentielles qu’elle espère vivement remporter), attendez-vous à une réponse adéquate.
Aujourd’hui, c’est chose faite. Les régions industrielles de l’Est et du Sud ont bien fait entendre leur voix. La République populaire de Donetsk est déclarée. L’Occident lui, parle de « dangereux séparatistes pro-russes ». Quelle mauvaise foi et hypocrisie, une fois de plus ! Les extrémistes ultra-nationalistes, néo-nazis et xénophobes ukrainiens haïssant aussi bien les Russes que les Juifs, Polonais, Africains et Arabes, ayant réalisé un putsch organisé et financé de l’extérieur, cela s’appelle selon le mainstream et les instigateurs de ce putsch « des révolutionnaires démocratiques ». Mais une réponse à ces racistes et xénophobes, et à la très grande différence du putsch à Kiev sans massacres et tueries, cela s’appelle de « l’extrémisme attisé par Moscou ». Le monde à l’envers tout simplement.
Comme quoi et selon les Occidentaux, il y a ceux qui ont droit à la parole, y compris s’ils sont des néo-nazis de la pire espèce, et d’autres qui doivent se soumettre car étant opposés au néonazisme et mettant ainsi en danger les plans franchement malsains de la mafia néocoloniale. Assez, c’est assez ! Et ceux qui ne l’ont pas encore « compris », il faudrait qu’ils se mettent à l’heure de la nouvelle donne : un monde multipolaire où l’Occident politique ne fait aucunement plus figure de « référence » et encore moins de « pôle principal ». Et ce aussi bien en Russie, dans les pays voisins, au sein des pays des BRICS, ou dans la grande majorité des pays d’Amérique latine. Pas plus en Syrie, en Iran ou ailleurs. Quant à l’Afrique, continent représentant l’avenir, bien qu’étant encore partiellement occupée et dominée, elle ne tardera pas à hausser la voix dans un avenir proche pour mettre fin aux injustices une bonne fois pour toute.
En ce qui concerne l’Ukraine, il est à rappeler une fois de plus que le chaos qu’elle subit et la fin de cet Etat n’est aucunement le résultat de la politique russe. La Russie, au contraire, a prévenu tellement de fois que « jouer » aux alliances avec des extrémistes racistes, cela finit toujours mal. Mais l’Occident avec son sourire hypocrite continuait à semer le chaos en espérant donner une grande gifle à la Russie et arriver à ses fins maléfiques. Au final ? C’est l’Occident politique qui est giflé une fois de plus. L’Ukraine, elle, n’existe plus.
Mikhaïl Gamandiy-Egorov

Nous avons souvent souligné que les sanctions prises par Washington contre la Russie, à propos de l’adhésion de la Crimée à la Fédération, ne coûtent rien aux États-Unis, mais sont lourdes de conséquences pour leurs alliés. Pour le géopoliticien grec Savvas Kalèdéridès, il n’y a aucune raison pour que la Grèce et Chypre sanctionnent la Russie, d’autant que la première demande de le faire provient de Londres qui n’appliquera pas à la City les sanctions qu’il réclame aux autres de mettre en œuvre.
« Saigner la Syrie » et empêcher son redressement constituent l’objectif des efforts déployées par les États-Unis, avec l’Otan, la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar, après que cette alliance ait compris que la chute du régime et le renversement du président Bachar al-Assad sont impossibles à réaliser.
Les moyens d’intensifier la guerre contre la Syrie étaient, en effet, au centre des entretiens du président Barak Obama en Arabie saoudite, samedi. Les déclarations des responsables US qui ont accompagné Obama ont montré que les deux parties se sont entendus sur l’augmentation des aides états-uniennes aux groupes armés en Syrie, qualifiés de « modérés » par Washington. Il s’agit en fait du Front islamique et du Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda, et dont le chef, Abou Mohammad al-Joulani, a vu son nom rayé des listes terroristes états-uniennes.
Certains des membres de la délégation US ont fait état d’un projet d’entrainement de 600 rebelles par mois dans des camps saoudiens, qataris, jordaniens et turcs (l’implication de la Turquie n’a plus besoin de déclarations publiques). Ces mêmes sources ont précisé qu’Obama a réitéré son refus de livrer des missiles anti-aériens aux groupes rebelles. Cependant, les services de renseignement saoudiens ont remis aux insurgés ces derniers mois, sans doute avec le consentement et le soutien US, des armes sophistiqués, qui ont été dernièrement utilisées dans les batailles du Qalamoun. D’importantes quantités en ont d’ailleurs été retrouvées dans des dépôts saisis dans la région.
Les indices montrent que les États-Unis, en coopération avec leurs alliés, veulent provoquer un longue guerre d’usure en Syrie, en formant de nouveaux groupes armés, semblables aux Contras du Nicaragua, qui ont été soutenus et reconstitués malgré leurs défaites successives contre les forces sandinistes. Les efforts sont donc déployés pour envoyer davantage d’hommes et d’armes en Syrie, afin de prolonger la guerre et les destructions. L’entrainement mensuel de rebelles prouve l’existence d’un projet sur le long terme, essentiellement basé sur les assassinats et les sabotages, dans le but d’entraver l’avancée de l’armée syrienne sur le terrain, ainsi que le redressement de l’État. Ce plan d’entrainement vise à pallier au retour dans le giron de l’État de milliers d’ex-rebelles, grâce aux réconciliations et aux amnisties présidentielles, et à l’inversement du flux migratoire des extrémistes étrangers.
C’est dans ce cadre qu’intervient l’implication directe de la Turquie dans la guerre en Syrie. Après la dernière visite de Recep Tayyip Erdoğan à Téhéran, les milieux du pouvoir turc ont indiqué qu’Ankara avait convenu, avec la partie iranienne, que la priorité en Syrie devrait aller à lutte contre le terrorisme. Mais il est apparu que les réalités sur le terrain étaient à l’opposé de ces déclarations. La Turquie a en effet planifié et organisé l’attaque des groupes terroristes contre la localité syrienne de Kassab (au Nord de Lattaquié), dont les habitants sont des rescapés du génocide arménien. Le but de cette agression est d’ouvrir un nouveau front pour perturber l’organisation des prochaines élections présidentielles en Syrie.
Mais malgré ces efforts des États-Unis et de leurs alliés, la Syrie est capable de résister encore longtemps, grâce à l’appui populaire, à l’armée et à l’État, ainsi qu’au soutien de ses alliés régionaux et internationaux.
http://www.voltairenet.org/article183051.html

La situation de l'Ukraine expliquée avec une seule carte, celle des gazoducs et vous comprendrez qui fait quoi et pourquoi... Si Brzezinsky veut couper l'alimentation en gaz et pétrole à l'Allemagne, trop pro-Putin à son goût, et afin d'avoir le monopole des ventes des surplus de gaz et pétrole de schistes en plus d'avoir le contrôle de Téhéran, Alger et Tripoli et des vannes à pétrole et gaz. La France, l'Allemagne et l'Angleterre sont tous dirigés par des membres du likoud de sheytanyahu qui lui voit très grand. Il se projette déjà comme le principal fournisseur de gaz et pétrole, pillé et volé aux Arabo-Musulmans, de l'Europe, l'Eurasie et l'Asie, s'il vous plait. Donc les réseaux israeliens à Washington, Londres, Paris et Berlin répondent que la purge anti-likoud peut mener à une guerre nucléaire démarrant à Kiev et à la fin des pactes sino-russo-américains signés par Brzezinsky depuis 2009. Les réseaux israeliens poussent ouvertement au chaos empêchant toute résolution pacifique du conflit, à l'image de ce qui est fait en Syrie, Iraq. L'émancipation de tel Aviv par une guerre mondiale. Ce à quoi repondent le CFR et ses alliés européens, si vous le voyez comme ça, et que vous nous dérangez au Mali, Algérie, Nigeria, Centrafrique, Tchad, Libye et maintenant en Tuquie et Ukraine, nous pouvons vous liquider en France, Angleterre et Allemagne...
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