Le (très sarkozyste) député des Français de l’étranger Frédéric Lefebvre n’a pas exclu de voter la confiance à Manuel Valls. On pourrait s’étonner de ce soutien pour le moins inattendu, mais ce serait oublier que les vrais clivages politiques n’épousent pas nécessairement les oppositions partisanes. Oublier aussi que Nicolas Sarkozy lui a proposé à plusieurs reprises d’être ministre du gouvernement Fillon, le jugeant ainsi « sarko-compatible ». Appartenant à deux formations politiques rivales, Manuel Valls et Frédéric Lefebvre ont en commun un atlantisme à toute épreuve et un attachement inconditionnel à Israël qu’ils revendiquent haut et fort. Quoi de plus banal ? Après des décennies de (relative) indépendance politique et géostratégique, la vie politique française s’organise désormais exclusivement sur le socle idéologique du sionisme.
« Véritable ami des juifs et d’Israël » selon le CRIF, qui le lui rend bien, Frédéric Lefebvre n’a pas hésité à apporter publiquement son soutien à l’État hébreu au moment de l’affaire dite de « la Flottille », à celui de l’opération « Plomb durci »… ou à tenter de récupérer a des fins politiciennes l’émotion suscitée par la « tuerie de Toulouse ». « Son amitié et son engagement pour Israël ne datent pas d’hier », commente William Abbou, membre du Bureau de l’Union des patrons et professionnels juifs de France (UPJF), qui précise que le Secrétaire d’État « n’a jamais varié dans son soutien ou ses prises de position ». Encore en juillet dernier, il demandait au ministère de l’Intérieur de saisir le Conseil national du numérique (CNNum) pour faire des propositions qui, « tout en respectant la neutralité du Net, permettent d’éradiquer la propagande antisémite, antisioniste qui se retrouve aujourd’hui (sur les réseaux sociaux) ». Sans surprise, son vœu a été exaucé par son ami de 20 ans, Manuel Valls, ce qui a notamment valu à la France d’être désormais au premier rang de la censure de tweets. On n’en attendait pas moins de celui qui a fait de la mise au ban d’un humoriste une priorité nationale et pour qui les juifs de France sont « à l’avant-garde de la République ».
On devine facilement les cibles du « gouvernement de combat » qu’il vient de former – Dieudonné et Alain Soral, dont la mise au ban est élevée au rang de priorité nationale... – et ses ambitions également : mettre la France aux normes du mondialisme, la soumettre aux exigences de la troïka qui l’a placée il y a un mois sous surveillance renforcée pour son manque de compétitivité et pour le niveau élevé de sa dette, et l’arrimer au bloc USA-Israël. Pour cela, il se dit prêt à user de l’arme pénale pour faire taire toute voix dissidente. Son discours au Trocadéro en dit long : pour lui, comme pour ceux qui lui ont succédé à la tribune, l’antisionisme (la critique à l’égard de l’expansionnisme d’Israël) relève de l’antisémitisme. Il ne fait d’ailleurs que copier les déclarations du président du CRIF lui-même :
« L’antisionisme est aujourd’hui la forme la plus commune de l’antisémitisme : il stigmatise de façon très injuste l’État d’Israël d’un opprobre auquel échappent tous les autres pays quel que soit leur comportement. Les médias ont malheureusement eux-mêmes diffusé malencontreusement à plusieurs reprises des documents de propagande attribuant faussement à Israël des assassinats d’enfants, qui alimentent cette éducation à la haine qui est l’un des obstacles majeurs, sinon l’obstacle majeur, à la paix. »
Cette interdiction formelle de toute critique contre la politique de l’État d’Israël ou contre l’emprise du sionisme en France justifie et officialise la domination d’une minorité prétendument élue sur une majorité déclarée subalterne. Dans un éclair de lucidité, le président de la LICRA l’a d’ailleurs avoué : être antisystème c’est en réalité être antisémite. Ce qui en dit long sur la nature du dit système…
Au-delà de ses déclarations martiales de mise au pas de la dissidence et de la brutalité affichée de sa politique – justement dénoncée – se cache une soumission étroite au mondialisme. Membre du Siècle et du groupe Bilderberg, Manuel Valls est l’homme de main de la finance internationale. Il est aussi pour l’hyperclasse mondialisée l’homme de la situation, qui exige de la France, par la voix de la troïka, une nouvelle économie de 50 milliards de dépense publique d’ici à la fin du quinquennat. Sans surprise, elle se réalisera quasi-exclusivement sur le dos des travailleurs sous couvert de baisse du « coût du travail » (voir ici les principales annonces de sa déclaration de politique générale) et signifiera concrètement l’accélération du démantèlement du modèle social (et des services publics, de la S.S., note d'eva) hérité du Conseil national de la Résistance, conséquence du désengagement annoncé de l’État. En cela, il ne fait que poursuivre, tout en l’aggravant, la politique suivie par ses prédécesseurs dictée par la finance mondialisée.
Le discours de politique générale de Manuel Valls le 8 avril 2014 à l’Assemblée nationale :
suite (vidéo) ici :
Gouvernement Valls : sionisme et mondialisme aux commandes de l’État français
Sur ce site,
Elections européennes (voir premier article ci-dessous)
- UPR : Les Français enfin vont avoir la possibilité de faire sortir la France de l’UE, de l’euro et de l’OTAN
- La fuite en avant meurtrière de l'Empire ruiné - Le cri de Castro: L'hiver nucléaire
- LIESI : l’effondrement de l’économie occidentale va aller de pair avec la perspective d’une nouvelle guerre mondiale.
- Elections Européennes (Jacques Sapir)
- L’homme est une pouffiasse comme les autres, et un mollusque en devenir
- Laurent LOUIS révèle QUI dirige la presse en Belgique ! (valable aussi pour la France)
- L'info vue de la Russie : Journal hebdomadaire – 7 avril 2014
- Rwanda : un génocide en questions + liens
- Glaziev : les sanctions contre la Russie transformeront le monde en « un vaste jeu géopolitique au seuil d’une guerre mondiale ».
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Pour les Européistes, la France sera
un petit département appartenant
au pays Europe.
Une France dirigée par un préfet nommé par l'UE
http://mai68.org/spip/spip.php?article6559 …
Ils veulent construire l'UE pour détruire la France,
c'est-à-dire les acquis sociaux .
http://mai68.org/spip/spip.php?article565 …
il y a une minorité agissante sur une majorité opprimée !
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http://www.alterinfo.net/Reuni-a-Paris-le-Congres-juif-mondial-fait-l-eloge-du-nouveau-Premier-ministre-Manuel-Valls_a101287.html
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La « farce tragique » va-t-elle se perpétuer ?
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Départements.
A qui s’adressent vraiment
François Hollande et Manuel Valls ?
http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article846
Le discours de politique générale de Manuel Valls à l’Assemblée nationale s’adressait-il vraiment aux députés, aux sénateurs, plus largement au peuple et à ses élus ? En particulier s’adressait-il à ces élus départementaux dont beaucoup assument dans des conditions difficiles une tache d’intérêt public ?
Certainement non puisqu’il les désigne comme responsables d’une gabegie financière, puisqu’il fait semblant d’oublier que, s’il y a trop de niveaux administratifs, c’est parce que les gouvernements successifs en ont eux-mêmes créés de plus en plus, d’ailleurs de moins en moins démocratiques.
Assez d’hypocrisie. Prétendre qu’il y a trop de régions, que les conseils généraux sont inutiles, revient à désigner à la vindicte populaire ceux qui ne font que subir les directives de Bruxelles et les choix de rigueur du gouvernement. Faisons d’ailleurs une proposition provocatrice qui montrera l’absurdité du discours Valls/Hollande : s’il y a trop de régions, décidons qu’il n’y en aura qu’une seule qu’on appellera France.
La constitution actuelle est celle du coup d’état permanent contre le peuple, ses élus, ses assemblées. Le discours de Manuel Valls porte en filigrane les menaces des ordonnances, de la dissolution de l’assemblée nationale et d’une transformation du Sénat.
Non seulement L’Etat s’assoie sur les presque 30 milliards de dettes envers les départements, mais il promet de retenir dix milliards supplémentaires, sans compter les réductions imposées aux municipalités, aux régions et à la protection sociale !
Claudy Lebreton, Président de l’assemblée des départements de France, a protesté, depuis plus d’un an, contre ces atteintes à la démocratie. Il avait réaffirmé ses sentiments républicains et démocratiques lors de la rencontre qu’il avait eu, le 27 août 2013, avec les représentants de l’Association pour une Constituante
http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article750 ). Il a, ce 9 avril, indiqué à nouveau les inquiétudes et les refus d’un élu républicain, défendant la démocratie locale et les principes mêmes de la République.
François Hollande n’a eu que mépris pour les efforts des associations d’élus pour trouver un compromis qui respecte les mandats donnés par les électeurs.
Il faut maintenant ouvrir la voie à l’expression directe et nationale des citoyens.
Il appartient aux assemblées d’élus d’affirmer leur refus de voir le gouvernement les priver des moyens financiers et réglementaires de remplir leurs mandats au bénéfice des électeurs.
Il appartient aux citoyens de défendre la démocratie de proximité qui est leur bien commun.
http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article846
Un dirigeant doit être au service de la France.
Pas au service des intérêts d'un autre pays !
Sinon, c'est un cas de haute trahison ! (eva)
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A Evry, chômage et impôts ont augmenté entre 2001, année de l'élection de Manuel Valls, et 2011. Mais c'est la dette qui a le plus explosé. Elle a triplé depuis 2001 (..)
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