Animaux emmurés vivants:
100 % cage au sol grillagé
En France plus de 40 millions de lapins vivent en cage sur un sol grillagé, source d’inconfort permanent et de blessures aux pattes.
Les élevages comptent en moyenne plus de 6000 animaux. Les lapins sont très craintifs : la plupart des éleveurs diffusent le son d’une radio dans leurs bâtiments pour couvrir les bruits soudains (bruits de cages, mise en route des ventilateurs, etc.).
Les animaux disposent de peu de place : la surface d’une feuille de papier A4 chacun durant leur vie entière.
Leurs cages sont dépourvues de tout aménagement. Il leur est impossible de se dresser, de se cacher, de bondir, de ronger, de fouiner…
En phase d’engraissement, le moindre déplacement dérange les autres lapins et les agressions sont fréquentes, occasionnant blessures et infections.
Reproduction
Les reproducteurs sont sélectionnés dès leur naissance.
Ils sont choisis puis conditionnés pour être envoyés dès leur premier jour de vie vers les élevages où ils seront parents ou grands-parents.
Les lapines vivent isolées les unes des autres et sont inséminées 10 jours après chaque mise bas. Elles donnent naissance à une dizaine de petits par portée ; plus d’une soixantaine par an. Elles souffrent en outre de lésions aux pattes et de déformations du squelette. Environ un tiers des mères meurent chaque année.
7 lapereaux sur 100 éliminés
Dès la naissance, les petits sont triés : ils sont répartis en fonction de leur taille et de leur poids. 8 à 9 sont placés avec chaque lapine. Les malades, les plus petits et ceux en surnombre sont assommés sur le rebord d’une caisse ; il arrive que certains agonisent ensuite au milieu des morts-nés.
Il arrive que certains lapereaux naissent en dehors des nids.
Les lapereaux sont sevrés et séparés des mères à un peu plus d’un mois, juste avant la mise bas suivante de la mère. Les mises bas s’enchainent tous les 42 jours ou 49 jours.
5 minutes par vie de lapin
L’éleveur consacre en moyenne 4,3 heures de travail par an à une lapine (et ses petits). En un an 50 petits par lapine sont envoyés à l’abattoir, donc les 4,3 heures sont réparties chaque année entre 51 lapins : cela représente moins de 5 min pour un lapin sur toute sa vie. Cette durée inclut le temps passé au nettoyage du bâtiment, à la distribution de nourriture, etc. (1)
Plus de 25 % de lapins morts
La nourriture des lapins est supplémentée en vitamines, minéraux, antibiotiques et autres médicaments. Pourtant, un quart des lapins meurent avant d’atteindre l’âge où ils sont abattus.
Ce taux de mortalité est un chiffre officiel de la filière issus des résultats technico-économiques de 2007. (2)
L’abattoir
Vers deux mois et demi, les lapins sont entassés dans des caisses et conduits à l’abattoir. Ils y sont étourdis, saignés, dépecés, éviscérés.
Les images d’abattoir sont des scènes pouvant apparaître comme choquantes. Ce sont pourtant les images ordinaires de la mort des lapins.
Voir une vidéo d’abattage de lapins.
Voilà un bref résumé de la courte « vie » d’un lapin
(1) Annick Azard (ITAVI Service Economie), La production cunicole française – Caractérisation des systèmes de production et perspectives d’évolution, juin 2006, p. 32.
(2) ITAVI, Gestion Technico-economique des éleveurs de lapins de chair – Programmes RENACEB et RENALAP – Résultats 2006, septembre 2007, p. 60.
http://michellechagnon36.wordpress.com/2010/10/15/vie-de-lapins-l214-ethique-et-animaux/
Et que penser des batteries mouroirs ?
Élevage de volailles en batterie
http://www.larousse.fr/encyclopedie/nom-commun-nom/%C3%A9levage/46365
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| L’élevage industriel Spéculation contre souffrance En France, une grande majorité des animaux sont élevés industriellement. Ainsi, 9 porcs sur 10 et autant de veaux sont élevés de manière industrielle, et 95 % des œufs consommés par les français proviennent de poules élevées en batterie. Ces façons de produire sont d’une part très grave car elles ne respectent pas les animaux, et d’autre part elles posent de gros problèmes pour l’environnement et notre santé. La nourriture est un poste de dépenses important. Les animaux reproducteurs sont rationnés. On castre les mâles (sans anesthésie) et on immobilise le maximum d’animaux dans un minimum d’espace (à peu près la surface de leur corps !) pour qu’ils dépensent peu de calories. L’obscurité réduit encore leurs mouvements, mais pas leurs besoins, ni leur ennui. Des jours et des jours à ne rien faire, sans pouvoir bouger. Exemples de mauvais traitement Les veaux Les veaux, arrachés à leur mère après seulement une semaine, vont vivre une courte « vie » dans la pénombre. Une alimentation liquide, riche en sel, leur donnera une plus grande soif, ainsi ils mangeront plus, mais l’alimentation sera aussi pauvre en fer pour assurer aux consommateurs une viande de couleur blanche, comme ils aiment la voire. Les veaux vont ainsi s’ennuyer à mourir pendant plusieurs semaines dans un box large de 80 à 100cm, rapidement trop petit pour pouvoir se retourner. Les porcs Les porcs sont sans aucun doute les plus mal traités par l’industrialisation. La plupart grossissent entassés dans le noir dans des stalles individuelles, pas beaucoup plus large qu’eux. La nourriture gorgée de médicaments les poussera à atteindre une centaine de kilo en seulement 20 semaines-moment de l’abattage. Les truies sont utilisées comme des machines à produire des porcelets, celles-ci vivent l’enfer derrière des barreaux ou même sanglées au sol en permanence pour permettre une économie de nourriture. En clair, elles passent la totalité de leur misérable existence, immobilisées… Les volailles de chair Les poulets/dindes… sont entassés par dizaine de milliers à l’intérieur d’ hangars. Les hangars ne sont jamais nettoyés pendant leur durée de vie, ainsi le sol se transforme en une litière géante. Les poulets atteignent leur poids d’abattage après 40 jours contre plus du double en élevage traditionnelle. Le poids gagné trop rapidement par les volailles, les rendent très fragile, et la route pour l’abattoir fait d’avance beaucoup de victimes. Les poules pondeuses Dans un sordide univers mécanisé, un tapis roulant apporte leur nourriture, un autre emmène leurs œufs. Vers un an, quand leur production baisse, elles sont ramassés à toute vitesse par les pattes et entassées pour leur dernier voyage. En arrivant à l’abattoir, une poule sur trois a les pattes brisées. L’impact sur l’homme L’entassement, l’ennui et le stress provoquent des maladies et donc une large consommation de médicaments, occasionnelle pour soigner, régulière pour favoriser la prise de poids. En Europe, 70% des antibiotiques mis sur le marché sont destinés aux animaux industriels. Les traces et résidus des tous ces produits, autorisés ou pas, ont des conséquences sur la santé (problèmes de résistance aux antibiotiques). Ces élevages ont provoqué la disparition de plus de 7 millions d’agriculteurs depuis 1946 et une crise de surproduction qui touche actuellement toute la filière agricole. Les ouvertures et extensions se multiplient, conduisant inévitablement la filière intensive vers une impasse. L’impact sur l’environnement L’élevage industriel ne respecte ni l’animal ni la nature. En 20 ans, les élevages avicoles et porcins implantés en Bretagne ont multipliés la pollution de cette région par deux. Les rejets s’accumulent dans les sols, s’infiltrent dans les eaux, ruissellent vers les eaux superficielles et causent l’acidification des forêts et des espaces naturels. http://planete-dechet.wifeo.com/lelevage-industriel.php |