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Article 50 – Sortir de l’UE c’est possible |
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La construction européenne est une invention française | L’Europe c’est la paix | L’euro nous protège | L’UE fait contrepoids aux Etats-Unis |
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Sortir de l’UE ce serait s’isoler | Sans l’UE ce serait pire | Une autre Europe est possible | La sortie de l’UE c’est extrémiste |
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L’union fait la force il faut donc plus d’Europe | Sortie de l’UE est impossible | Airbus, une réussite européenne | L’UE c’est la solidarité |
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Ceci n’est-pas une démocratie | Seule l’UPR propose vraiment de sortir de l’UE | Changer d’Europe est impossible ! | Non au traité transatlantique |
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Il est urgent de sortir de l’UE |
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Page dans son intégralité :
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Il parait que l’Europe c’est la paix !!!
Il convient de réaliser enfin que l’OTAN n’est pas une association de bienfaisance. L’union Européenne, autre créature de l’Empire atlantique n’est pas destinée à œuvrer pour le bien-être des peuples, loin de là !
L’Europe sociale est un leurre extrêmement dangereux, entretenir cette chimère enlève aux forces de progrès la capacité de réagir efficacement. Il faut ouvrir les yeux à l’heure des futures élections du parlement européen le 25 mai 2014.
Les maîtres du monde ont décidé de liquider les avancées sociales de la Libération. La Sécurité Sociale, véritable révolution sociale imposée par Ambroise Croizat dans une France pillée et ruinée, va disparaître sur injonction de Bruxelles. Le but est de satisfaire les appétits démesurés des monstres froids de la finance. Ces barbares sont en train d’asservir les peuples en utilisant le mécanisme de la dette publique.
Cautionner par un vote, quel que soit celui-ci, cette construction supranationale qui confisque les souverainetés nationales, c’est faire le jeu des ultra riches. Ils veulent imposer une dictature aux pays européens par cette construction antidémocratique (..)
Les néo-nazis ont fait un coup d’état en Ukraine le 21 février 2014. Manlio Dinucci explique dans l’article ci-dessous que ces sinistres personnages ont été formés et financés par les services secrets occidentaux et par l’OTAN. Il compare cela à l’opération Gladio qui a ensanglanté l’Europe occidentale durant la guerre froide. Pour mémoire, il est prouvé que l’attentat de la gare de Bologne est à inscrire à ce tableau inquiétant (voir le film Piazza Fontana si vous le pouvez, tout est dit dedans !).
Ces hordes barbares sont certainement financées et entrainées afin de repasser le plat du fascisme et du nazisme dans tous les pays d’Europe et d’ailleurs. Les troubles en Syrie et au Venezuela sont l’œuvre des mêmes visées politiques totalitaires.
Lucien PONS
L’art de la guerre
Le nouveau Gladio en Ukraine
Manlio Dinucci
Son nom de guerre est Delta. C’est un des chefs militaires de la « révolution ukrainienne » même si, comme il le déclare lui-même, il ne se considère pas comme Ukrainien. Sous le casque il porte la kippa. C’est lagence de presse juive Jta (dont le siège est à New York) qui en raconte l’histoire, après l’avoir interviewé de façon anonyme, en le photographiant en tenue de camouflage et gilet pare-balle, le visage couvert par des lunettes et une écharpe noires. Delta est un vétéran de l’armée israélienne, qui s’est spécialisé en combat urbain dans la brigade d’infanterie Givati, utilisée dans l’opération Plomb Durci et dans d’autres actions contre Gaza, notamment le massacre de civils dans le quartier Tel el-Hawa.
Rentré en Ukraine il y a quelques années en habits d’homme d’affaires, il a formé et entraîné avec d’autres ex militaires israéliens le peloton « Casques bleus de Maïdan », en appliquant à Kiev les techniques de combat urbain expérimentées à Gaza. Son peloton, déclare-t-il à la Jta, est aux ordres de Svoboda, autrement dit d’un parti qui derrière sa nouvelle façade conserve sa matrice néonazie. Pour tranquilliser justement les juifs ukrainiens qui se sentent menacés par les néonazis, Delta souligne que l’accusation d’antisémitisme à l’égard de Svoboda est une « connerie ».
La présence en Ukraine de spécialistes militaires israéliens est confirmée par l’information, diffusée par la Jta et d’autres agences juives, que plusieurs blessés dans les affrontements avec la police à Kiev ont immédiatement été transportés dans des hôpitaux israéliens, évidemment pour empêcher que quelqu’un ne révélât d’autres vérités incommodes. Comme celle sur les gens qui ont entraîné et armé les snipers qui, avec les mêmes fusils de précision, ont tiré, place Maïdan, à la fois sur les manifestants et sur les policiers (presque tous touchés à la tête). Ces faits apportent une nouvelle lumière sur la façon dont a été préparé et mis en œuvre le coup d’Etat de Kiev. Sous direction USA/OTAN, à travers la Cia et d’autres services secrets, ont été pendant des années recrutés, financés, entraînés et armés les militants néonazis qui à Kiev ont donné l’assaut aux palais gouvernementaux, et qui ont ensuite été institutionnalisés comme « garde nationale ». Une documentation photographique, qui circule ces jours-ci, montre de jeunes militants néonazis ukrainiens de Uno-Unso entraînés en 2006 en Estonie par des instructeurs OTAN, qui leur enseignent des techniques de combat urbain et d’utilisation d’explosifs pour des sabotages et des attentats.
L’OTAN fit la même chose pendant la guerre froide pour former la structure paramilitaire secrète de type « stay-behind », avec le nom de code « Gladio ». Active aussi en Italie où, à Camp Darby (base étasunienne à côté de Pise) et dans d’autres bases, furent entraînés des groupes néofascistes en les préparant à des attentats et à un éventuel coup d’Etat. Une structure paramilitaire analogue a été créée et employée aujourd’hui en Ukraine, en se servant aussi de spécialistes israéliens.
Le coup d’Etat n’aurait cependant pas pu réussir si l’OTAN ne s’était attachée une grande partie des sommets de la hiérarchie militaire ukrainienne, en les formant pendant des années au NATO Defense College et dans des « opérations pour la paix » sous conduite OTAN. Et il n’est pas difficile d’imaginer que, sous le réseau officiel, ait été construit un réseau secret. Les forces armées ukrainiennes ont ainsi obéi à l’ordre de l’OTAN de « rester neutres », pendant que le coup d’Etat était en cours. Ensuite, leur direction a été prise par Andriy Parubiy, co-fondateur du parti socialnationaliste renommé Svoboda, devenu secrétaire du Comité de défense nationale, et, en habits de ministre de la défense, par Igor Tenjukh, lié à Svoboda.
A coup sûr est déjà en œuvre l’épuration (ou élimination) des officiers jugés non fiables. Tandis que l’OTAN, qui a déjà de fait annexé l’Ukraine, déclare le référendum en Crimée « illégal et illégitime ».
Edition de mardi 18 mars 2014 de il manifesto
http://ilmanifesto.it/la-nuova-gladio-in-ucraina/
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
Le nouveau Gladio en Ukraine par Manlio Dinucci.
Voir aussi :
ALERTE! La SÉCURITÉ SOCIALE est menacée
Les déclarations de VALLS du 16 avril 2014: "AUCUN GOUVERNEMENT n’avait jamais osé le faire" (un communiqué du POI)
Ukraine. Ce que les médias disent, et ce qui s'y passe réellement
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Que reste t-il des Droits de l’homme
en Ukraine ?
En Ukraine, les atteintes aux droits de l’homme ont pris une ampleur inégalée depuis le coup d’État pro-occidental déclenché en février dernier avec la bénédiction de l’Otan. Alors que les grands organes de presse de l’Occident ferment délibérément les yeux sur cette réalité de tous les instants, la Revue Orientale documente pour ses lecteurs trente cas avérés d’abus caractérisés, montrant que les rues sont passées sous le contrôle de nervis nazis qui menacent, agressent, torturent et tuent en toute impunité.
La machine répressive tourne désormais à plein régime en Ukraine. Le pouvoir intérimaire aux commandes à Kiev n’a pas balancé longtemps avant de lancer ses forces répressives contre les populations qui, dans l’Est et le Sud du pays, se soulèvent et s’opposent de plus en plus ouvertement au régime néo-nazi. On est décidément bien loin de l’approche libérale adoptée par le président Ianoukovitch à l’égard des désordres et des violences de l’Euromaidan.
Aujourd’hui (le 8 avril), rien qu’à Kharkov, soixante-dix militants au moins ont été arrêtés durant la soi-disant « opération anti-terroriste » [1]. Les informations recueillies font état de la participation à cette opération de mercenaires étrangers, vraisemblablement stipendiés par la firme Greystone Ldt, spécialisée dans la sous-traitance des opérations militaires, aux côtés d’unités sûres du ministère de l’Intérieur, et de la Garde nationale, dont les combattants du parti nationaliste extrémiste Pravy Sector fournissent le contingent principal.
George Orwell eut sans conteste une inspiration prémonitoire quand il grava dans le marbre l’aphorisme « La guerre, c’est la paix » pour en faire la devise de la société totalitaire du futur dont il dresse le portrait dans sa fiction, 1984. Il aurait tout de suite trouvé un air familier à la propagande qui s’étalait en grostitres, lors du renversement du gouvernement ukrainien, pendant que les « manifestants pacifiques » se vautraient dans les pillages, les incendies et les assassinats ... comme ils n’ont cessé de le faire depuis.
Pour autant, les putschistes n’ont pas encore gagné. Prendre le pouvoir est une chose, c‘en est une autre de le conserver. C’est maintenant que déferle la cohorte inévitable des difficultés. Il y a à peine plus d’un mois, le gouvernement ukrainien a perdu la Crimée et s’est trouvé confronté à une résistance acharnée dans le Sud et dans l’Est de l’Ukraine.
C’est en claironnant des slogans comme « Manifestons pacifiquement ! », « Battons-nous pour la Démocratie ! », « Revendiquons la liberté d’expression ! » que le nouveau gouvernement s’est installé aux commandes. À peine était-il dans la place que déjà il pourchassait et écartait les opposants, instaurait une mainmise absolue sur la télévision, la radio et la presse écrite, et recourait à la répression politique pour étouffer les protestations populaires dans le Sud et dans l’Est du pays.
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- Des manifestants antigouvernementaux agressent Vitaly Grushevsky, député du Parti des régions, devant le parlement, à Kiev, le 22 février 2014.
Dès les premières heures du coup d’État du 20 février, une répression brutale, accompagnée de violences physiques délibérées, s’est abattue à travers le pays, s’appliquant à briser la moindre velléité d’opposition. Les élus de la majorité pro-Maidan de la Chambre suprême du Parlement (Verkhovnaya Rada) ont assailli sans ménagement les députés du Parti communiste tout comme ceux du Parti des régions. Nombre de députés agressés se sont vu confisquer la carte permettant d’exprimer leurs votes au Parlement, d’autres s’empressant de les utiliser pour faire enregistrer les votes « adéquats ».
Il y a eu ensuite l’attaque menée contre la chaîne de télévision « Inter » [2], regardée dans tout le pays, la deuxième en termes d’audience. Des hommes armés ont fait irruption dans un studio au beau milieu d’une diffusion en direct. Le journaliste Mustafa Nayyem (l’un des organisateurs de l’Euromaidan), avait déjà fait connaître l’intention du nouveau gouvernement de nationaliser la chaîne. Mentionnons au passage que cette chaîne appartient à l’oligarque Dmytro Firtash, récemment arrêté à Vienne à la demande du FBI [3].
Ce qui ne manque pas de piquant, c’est que Mustafa Nayyem et ses complices de la chaîne publique Hromadske TV (un projet de canal télévisuel en ligne, lancé avec des subsides US en concomitance presque parfaite avec le déclenchement des manifestations de l’Euromaidan ), avait procédé quelques semaines plus tôt à une manœuvre diamétralement opposée, en « s’appropriant » une partie du temps d’antenne de la Première chaîne nationale (publique) de télévision.
Après une série de demi-mesures infructueuses, le Conseil national de la Radio et de la Télévision a finalement décidé de bannir des ondes et des écrans toutes les chaînes de télévision russes diffusant des émissions dans le pays [4]. Tous les programmes TV produits par les compagnies détenues par Igor Kolomoïsky [5], Victor Pintchouk [6], Rinat Akhmetov [7], et Dmitro Fintash sont alors entrés en synergie parfaite pour diffuser à l‘unisson la propagande savamment orchestrée du régime.
Des dizaines d’attaques ont été menées, au cours, du dernier mois, contre les rédactions des organes de presse et de télévision contrôlés par l’opposition. Le 27 février, les soi-disant Forces populaires d’autodéfense se sont emparées des bureaux de l’agence de presse Golos.ua. La chaîne de télévision ukrainienne Gamma, qui collabore étroitement avec cette agence, a été l’objet de toutes sortes d’intimidations. Le siège du journal Communiste, l’organe officiel du Parti communiste ukrainien, a tout de suite été investi, et le site web du PCU est souvent mis dans l’impossibilité de fonctionner. Dans la ville de Vinnitsa, les studios de la chaîne de télévision locale, coupable de travailler avec les communistes ukrainiens, ont été pris d’assaut et investis avec une brutalité inqualifiable. Les journalistes pro-Maidan n’ont pas caché leur joie en annonçant triomphalement la nouvelle.
La page web Ukrainian Kryvda, qui confronte la réalité des faits aux canons de la doctrine officielle, et parodie les informations pro-Maidan, a vu, elle aussi, ses locaux attaqués et son site bloqué.
Des journalistes du site web que dirige le politologue bien connu Vladimir Kornilov, ont été sommés de choisir entre l’expulsion hors des frontières et l’arrêt de la publication de leurs articles. Ils ont été menacés de représailles barbares et d’assassinat.
Le seul organe d’information de l’opposition qui soit accessible dans tout le pays, l’hebdomadaire 2000 , une publication reconnue, appréciée des lecteurs, a sorti son dernier numéro le 14 mars. La publication a dû être abandonnée suite aux pressions exercées sur l’imprimeur, « La Presse d’Ukraine », qui en assurait la mise en page au format habituel. L’imprimerie, une société à financement public, a décidé sans préavis ni concertation, de modifier les conditions convenues pour l’impression du magazine, rendant ainsi sa publication impossible.
Il y a eu en outre l’extraordinaire irruption des nervis du parti nationaliste Svoboda dans les bureaux de la Première chaîne de télévision nationale. Les violences infligées à Aleksandr Panteleïmonov ont été enregistrées par les caméras. C’est sous une pluie de coups et de menaces qu’il a été contraint de rédiger une lettre de démission.
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Les organes de presse occidentaux affichent avec une compassion théâtrale leur consternation devant les allégations de « violations des Droits de l’homme en Crimée ». En revanche, les observateurs internationaux semblent beaucoup trop occupés pour s’intéresser à ce qui se passe ailleurs en Ukraine [8]. Ceux qui sont en quête de vérité trouveront ici la chronique d’une série d’évènements avérés, qui ne sont que « l’écume » de la vague de répression politique qui déferle sur le pays.
Le 22 février, à Lvov, Rostislav Vasilko, le Premier secrétaire du comité local du Parti communiste d’Ukraine, a été faussement accusé d’avoir fait usage d’armes à feu contre le Maidan. Il a ensuite été soumis à d’abominables tortures [9]. Selon des témoins oculaires, on lui a enfoncé des aiguilles sous les ongles, son poumon droit a été perforé, trois de ses côtes, son nez, et d’autres os de son visage ont été cassés. On l’a menacé d’éliminer tous les membres de sa famille. Il est désormais en Russie où il reçoit les soins que requiert son état.
Le 23 février, Alexander Pataman, le chef de la Milice populaire antifasciste de Zaporozhye a été kidnappé.
Le 24 février, sur décision de la Chambre suprême du Parlement, six membres de la Cour constitutionnelle de l’Ukraine ont été contraints à la démission pour « avoir violé leur serment » [10]. Plusieurs d’entre eux ont subi des violences et ont fait l’objet de menaces. Les juges évincés ont présenté, trois jours plus tard, un recours en annulation, auprès des organisations internationales de défense des Droits de l’homme, compétentes en la matière. [11]
Le 28 février, Boris Filatov, le Gouverneur délégué de la région de Dniepropetrovsk, a publié, sur sa page Facebook, des instructions sur l’attitude à adopter envers les militants pro-russes qui contestent les décisions du gouvernement central de Kiev : « Dites oui à toutes les revendications, à toutes les demandes de garanties et de promesses que présentent ces sacs de merde. Et… nous les pendrons tous plus tard ». [12]
Le 5 mars, Andrei Purgin, l’un des dirigeants de l’organisation pro-russe « La République du Donetsk » a été capturé dans la ville de Donetsk, et transporté vers une destination inconnue. [13] Ses amis assurent que, le jour précédant son enlèvement, il avait reçu une visite d’intimidation. On l’avait averti que « sa femme n’aurait pas à pleurer sa mort s’il choisissait de rester sagement chez lui ce jour-là ». Mais, parce que les autres comptaient sur lui, il s’était malgré tout rendu sur le parvis où ses amis l’attendaient. On est depuis sans nouvelle de lui.
Le 6 mars, Vladimir Rogov, premier responsable de la Garde slave, une organisation citoyenne ukrainienne, a été victime d’un enlèvement. Il est aujourd’hui en sécurité mais a été contraint de quitter la région de Zaporozhye et le territoire ukrainien.
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- Pavel Gubarev
Le 6 mars, Pavel Gubarev, le « Gouverneur du Peuple », tête de file d’un groupe de militants pro-russe, a été emprisonné à Donetsk. [14] Après son enlèvement, il a été passé à tabac pendant le trajet le menant de Donetsk à Kiev, puis au centre de détention du BSU (les services de sécurité ukrainiens). Pavel a souffert d’un coma à la mi-mars. Il est actuellement maintenu en détention dans un hôpital pénitentiaire. On lui dénie le droit de recevoir la visite d’un avocat, de peur d’ébruiter le sort qui lui est infligé. Après l’incarcération de son mari, sa femme Ekaterina et ses trois enfants ont été obligés de s’expatrier.
Alexander Karitonov, le « Gouverneur du Peuple » de la région de Luhansk , qui dirige la Garde de Luhansk, est détenu dans les locaux du BSU depuis le 14 mars.
Le 17 mars, Anton Davidchenko, le dirigeant du groupe « Alternative Populaire », a été arrêté par les services du BSU à Odessa. Il est actuellement incarcéré dans une de leurs prisons à Kiev.
Toujours le 17 mars, une bande de militants d’extrême droite, membres du soi-disant « Tribunal du Peuple » de Vinnitsa, a impudemment exigé la démission de Tatyana Antonets, le médecin-chef de l’hôpital pour enfants de la région, au prétexte qu’elle n’avait ni renié publiquement le Parti des régions, ni condamné « les crimes du gouvernement précédent ». [15] Les extrémistes ont averti le médecin que, faute d’obéir à leurs ordres, elle aurait à rendre des comptes « en application des lois inflexibles de la révolution en marche ».
Le 17 mars, après des menaces répétées, la voiture d’Artyom Timchenko, le chef du « Front du Sud-Est », a été incendiée. Alexander Shatsky, le tout nouveau procureur de la région de Zaporozhye, mandaté par Kiev, a décrit l’événement comme « un cas typique d’auto-immolation ».
Le 19 mars, à Vinnitsa, une troupe de trois cents hommes armés, emmenée par des militants du groupe extrémiste Pravy Sector, s’est emparée d’une distillerie régionale appartenant à la compagnie Nemiroff. [16]
Le 20 mars, des militants de Pravy Sector ont agressé des écoliers hongrois qui participaient à un voyage pédagogique en Transcarpatie, organisé à partir de leur ville de Miskolsc, en Hongrie [17]. Par ailleurs, des extrémistes armés ont fait irruption au beau milieu d’une réunion du conseil municipal de Berehove, près de la frontière hongroise, interrompant les travaux de l’assemblée, brutalisant et rouant de coups les participants. La majorité des membres du conseil étaient, à l’image de la population de la ville, d’origine hongroise. Deux années auparavant, dans ce même secteur, la population avait eu à déplorer la profanation d’un monument érigé dans le défilé de Verecke pour commémorer la traversée des Carpates par les troupes hongroises [18]. La base du monument avait été barbouillée de slogans proclamant : « Mort aux Hongrois ! » et « Ici, c’est l’Ukraine ! ».
Le 20 mars, quatre journalistes russes de la chaine de télévision Russie 1 ont été placés en détention à Donetsk [19]. Leurs papiers d’identité ont été confisqués. On les a ensuite conduits au poste de contrôle de Vasilievska, où ils sont restés plusieurs heures avant d’être expulsés du territoire ukrainien.
Le 20 mars, les services de sécurité ukrainiens ont tenté de dissoudre l’association formée par le Comité de Vigilance de Lugansk, qui préconise la fédéralisation de l’Ukraine et l’octroi du statut de langue officielle à la langue russe. Trois militants ont été arrêtés. Les bureaux de l’organisation ont été fouillés ainsi que les logements de tous les adhérents. L’une des dirigeantes du département « Jeunesse » du groupe, Anastasiya Pyaterikova, a lancé un message d’alerte sur les réseaux sociaux, dénonçant les fouilles opérées par les services du BSU, avec le concours d’un député de la Chambre suprême du Parlement, pour mettre la main sur les membres du Comité de vigilance de Lugansk . Elle dénonçait en même temps les violences infligées aux adhérents et à leurs familles. [20]
Enregistrement video : Olek Lyashko, un politicien ukrainien, chef de file du Parti radical, kidnappe l’un des adjoints du conseil municipal de la ville de Lugansk, Arsen Klinchaev.
suite ici :
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Voir mon analyse,
L'Occident est fasciste, c'est la réalité. Voici pourquoi (Chantal Dupille)
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