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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 01:13

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Malaisie-2014/p-27700-Malaisie-Boeing-nouvelle-disparition-mystere-.htm

 

Reçu ce mot d'un Lecteur aviateur :

 

Salut Chantal,
 

alors que l'investigation s'oriente sur la piste d'al qaïda côté FBI (étonnant) et que la France envoie 3 enquêteurs pour vérifier si l'avion a bien décollé, en trois jours sur internet, à partir du moment où l'on a su que le boeing avait continué à voler, l'enquête est bouclée. Peut être as tu lu ce post intéressant d'Ariane Walter...

 

Voici ce que je viens de trouver. Alors là, c’est chaud et freescale est au coeur de l’affaire.

 

Voila ce que vous devez tous savoir. Partagez cette information à tous vos proches.


Quatre jours après la disparition du vol MH370 un brevet est approuvé par le Bureau des Brevets.

 

4 des 5 individus titulaires du brevet sont des employés de Freescale Semiconductor à Austin au Texas.

Le brevet a été partagé en 5 parties de 20% pour chaque titulaires, dont la répartition est la suivante :

Peidong Wang, Suzhou, Chine (20%)
Zhijun Chen, Suzhou, Chine (20%)
Zhihong Chen, Suzhou, Chine (20%)
Li Ying, Suzhou, Chine (20%)
Freescale Semiconductor, Etats-Unis (20%)


Si un titulaire du brevet meurt, alors les titulaires qui restent se partagent équitablement les dividendes d’une augmentation.

Si 4 titulaires du brevet sur 5 meurent, alors le titulaire restant possède 100% des profits accumulés par le brevet.


Le dernier titulaire vivant du brevet est Freescale Semiconductor.

Qui possède Freescale Semiconductor ?

Jacob Rothschild via Blackstone (quel nom intéressant pour une compagnie, ‘pierre noire’) qui possède Freescale.


Voila votre motivation manquante pour le boeing disparu. Les 4 titulaires chinois du brevet étaient à bord.


On tient notre motif

 

 

Pour info : ce brevet s'appliquera selon Freescale à 212 milliards de semi conducteurs ( puces RFID, processeurs) d'une taille de 1,6mm, certains avancent sur un post plus de 7 milliards de dollars de dividendes, à vérifier.

 

Une lectrice a indiqué que pour que blackstone touche les 100%, il fallait que les corps des quatre ingénieurs chinois soient retrouvés et identifiés. Gageons que dans les jours qui viennent, une mise en scène macabre fasse surface.

 

Côtés médias, la chape de plomb s'installe façon 11/9 en mieux

Thierry Meyssan                         : silence radio

Jean Pierre Petit                         : silence radio

Réopen 911                                : silence radio

 

Toutes ces infos sont à vérifier mais je crois que l'on tient pas mal d'éléments sur le mobile et la situation de l'avion, sur les photos satellite de Diego Garcia (base militaire US) on aperçoit un hangar en construction pouvant abriter le boeing, les hangars existant étant seulement à la taille des B2.

 

La rentabilité et l'efficacité s'améliore,

11/9 : quatre avions, 3000 morts, trois tours désamiantées, 8 milliards de bénéfices pour Larry

Boeing malaisie : 1 avion, 270 morts, 7 milliards de bénéfices pour Jacob

 

Bien voilà suite et fin jusqu'au prochain, cela n'émeut toujours pas les journalistes, nous internautes avons notre distraction à chercher le pourquoi du comment, la banalité s'installe, la politique US s'appuie sur une psychologie qui fonctionne.


Des morts, oui, bof! On en voit tellement à la télévision dans les films et les séries américaines que finalement dans la réalité, y'en a très peu, tout du moins chez nous, et les autres pays on s'en fout c'est pas nous...

 

Atchao

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:58

 


 

L’ombre de l’Ukraine plane sur l'Asie Centrale, par M. K. Bhadrakumar
L’ombre de l’Ukraine plane sur l'Asie Centrale, par M. K. Bhadrakumar  
IRIB-La Russie a de moins en moins d’autre choix que de « déclassifier »
l’information privilégiée qui se trouve en sa possession concernant l’opération des services secrets occidentaux qui a poussé à la prise de pouvoir à Kiev. Il est extraordinaire que la Russie ait remis cette information au Conseil de Sécuritéde l’ONU, avec la requête de mener une enquête internationale impartiale.

Bien sûr, toute mesure de la sorte fera l’objet d’un veto de la part des Etats-Unis. La Russie le sait aussi, mais une guerre de l’information se déroule aujourd’hui vis-à-vis de la situation qui entoure l’Ukraine et, selon le point de vue de Moscou, à mesure que les tensions continuent de monter, il est devenu impératif de démontrer que la présentation faite par les Etats-Unis est du pur pipeau.


Manifestement, la Pologne et la Lituanie ne se seraient pas aventurées sans le feu vert de Washington dans cette opération où elles ont entraîné des extrémistes pour renverser Yanoukovitch. C’est-à-dire que la Russie a posé sur la table du Conseil de Sécurité les informations relative à une quête du Graal qui relève de la Maison Blanche.


C’est du très lourd parce que cela présente le Président Obama sous un jour entièrement nouveau en tant que « partisan de la Guerre Froide » lui-même, alors que la propagande officielle américaine voudrait nous faire croire que le président est un homme d’Etat impuissant agissant largement sous la contrainte politique nationale. En gros, ce qui ressort est qu’il n’y a aucun moyen de restaurer les liens désormais en miette entre les Etats-Unis et la Russie durant le temps restant du mandat d’Obama. De la même manière, il est hors de question que la Russie baisse la garde vis-à-vis des activités d’espionnage américaines dans son « proche voisinage ».


Par conséquent, la vie ne continue pas comme avant en Afghanistan et en Asie Centrale, qui représentaient un modèle important de ce que l’on a appelé la réinitialisation américano-russe. Au cas où on l’aurait oublié, le Président Vladimir Poutine a joué un rôle essentiel dans l’établissement des bases militaires américaines dans la région de l’Asie Centrale à la suite des attaques du 11 septembre 2001.


Une fois encore, la Russie a jusqu’à maintenant adopté une position ambivalente dans l’établissement de bases militaires en Afghanistan par les Etats-Unis et l’OTAN. Mais toute cette affaire poussera dorénavant à être très prudent quant aux implications d’une présence militaire occidentale de long terme et à durée indéterminée dans cette région.


En effet, le faux-semblant de l’administration Obama, selon lequel les Etats-Unis rendraient service au peuple afghan et à la stabilité régionale - et en particulier pour contenir le conflit territorial entre l’Inde et le Pakistan dans l’Hindou-kouch - en maintenant une présence militaire à long terme, sera désormais pris par Moscou autrement qu’à la légère.


Les intentions de mauvaise foi de Washington envers l’Ukraine devraient alerter Moscou sur le grand potentiel de la CIA d’utiliser le sol afghan pour amener à des « changements de régime » en Asie Centrale et fomenter des troubles dans le Nord du Caucase.


En fait, l’attaque récente contre les gardes frontières du Turkménistan de la part d’éléments afghans aux origines obscures est un signe avant-coureur de ce à quoi il faut s’attendre. Bien sûr, la responsabilité doit être rejetée sur les Talibans (bien que Achgabat garde ses réflexions pour elle-même sur l’incident dans lequel trois gardes turkmènes ont été tués).


Mais pourquoi les Talibans devraient-ils attaquer le Turkménistan et importuner Achgabat, qui a été la seule et unique capitale d’Asie Centrale véritablement amicale qui a particulièrement maintenu de bons rapports avec Kaboul, même sous le régime Taliban à la fin des années 1990 ?


Dit autrement, il semble que quelqu’un présente de bons arguments pour convaincre Achgabat (dont la politique étrangère est rivée sur le principe de la « neutralité positive ») que le Turkménistan a besoin d’un peu d’aide de la part des Etats-Unis et de l’OTAN en tant que fournisseurs de sécurité.


Par coïncidence, l’incident du 1er mars à la frontière turkméno-afghane arrive au beau milieu de rapports disant que les services secrets américains cherchent activement à établir des installations en Asie Centrale pour soutenir les opérations de surveillance par drones interposés.


Certes, les régimes d’Asie Centrale observeront attentivement les développements qui se déroulent en Ukraine. Ils devraient savoir, à la lumière des rapports de renseignements que Moscou a « déclassifiés » que le glas sonne également pour eux. Symptomatique des craintes latentes dans cette région, il y a cette décision prise par Douchanbe de bloquer la diffusion de Radio Free Europe/Radio Liberty, financée par le gouvernement américain.


Un tour curieux de l’actuelle « révolution de couleur » en Ukraine est que les services secrets américains ont organisé les ultra-nationalistes en fantassins pour monter ce coup d’Etat. Il se trouve que les régimes post-soviétiques en Asie Centrale, en particulier l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, ont également encouragé (pour diverses raisons) les sentiments nationalistes à prendre racine dans leurs sociétés, et cela pourrait venir les hanter si des puissances étrangères cooptent les ultra-nationalistes comme cela s’est produit en Ukraine.


Les événements en Ukraine soulignent la facilité avec laquelle des sentiments populaires refoulés peuvent être exploités par des puissances étrangères pour pousser à un « changement de régime ». A la surface, la région de l’Asie Centrale reste calme mais presque tous les éléments qui ont fait de l’Ukraine un volcan prêt à entrer en éruption y sont présents.


Par conséquent, le renforcement de la présence militaire russe en Asie Centrale se produit dans un énorme arrière-plan géopolitique. Jusqu’à présent, la pensée russe a été que la Russie d’un côté et les Etats-Unis et l’OTAN de l’autre auraient une convergence d’intérêt à minimiser, voire éliminer, les facteurs d’instabilité affectant la sécurité et la stabilité de l’Asie Centrale et de l’Afghanistan.


Cependant, à mesure que se déroulent les développements en Ukraine, un changement de paradigme est prévisible. Il suffit de dire qu’il serait trop risqué pour le Kremlin de continuer à considérer les Etats-Unis et l’OTAN comme des partenaires bienveillants. Il ne peut échapper à Moscou que l’auteur du célèbre livre Le Grand Echiquier, Zbigniew Brzezinski, parle aujourd’hui ouvertement de la mobilisation de l’OTAN, « déployer des forces en Europe Centrale afin d’être en position de riposter si la guerre devait éclater et s’étendre ».

 

http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/318008-l%E2%80%99ombre-de-l%E2%80%99ukraine-plane-sur-l-asie-centrale,-par-m-k-bhadrakumar?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:15

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Malaisya Airlines : Vingt ingénieurs de «Freescale» à bord

 

Il y avait donc vingt employés du groupe Freescale à bord du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Ils étaient en route pour une réunion d’affaire en Chine.

C’est le PDG du groupe, Greg Loewe, qui l’a annoncé dans un communiqué précisant que douze d’entre eux étaient de nationalité malaisienne, huit de nationalité chinoise

Freescale Semiconductor est une firme basée à Austin. Elle dispose d'une équipe de spécialistes dédiée à l'appui aux forces de défense.


Les produits commerciaux de Freescale couvrent divers secteurs :
 -Les Communications sur le champ de bataille
 -L'avionique
 -Les bandes radar HF par L et S
 -Le guidage des missiles
 -La guerre électronique
 -L'identification, ami ou ennemi (IFF )

OK…

Personne n’en parle dans les media mainstream. Est-on là au cœur des raisons de cette disparition ? il paraît évident que ce ne sont pas des laveurs de vitres qui faisaient ce voyage mais des ingénieurs de haut niveau.

Alors ?


Les chroniques de Rorschach approfondissent ainsi le sujet :

« Concernant le mystère du vol MH370, deux informations importantes n’ont pas été diffusées.

1)- A l’aide de l’armement électronique d’aujourd’hui, un avion peut sembler disparaître.

2) Les vingt passagers de Freesacle sont liés à des contractants US de la Défense dans le domaine de l’armement électronique high tech.

Les capacités de la guerre électronique comprennent des armes qui permettent de cacher des avions. Cet armement électronique est non seulement disponible, il est d’ores et déjà en cours de déploiement. A-t-il été utilisé pour masquer ou camoufler l’avion disparu ? »

Mais voyons ce que sont ces nouvelles techniques : « De nouvelles armes électroniques permettent le brouillage , l'aveuglement , l'assourdissement et plus encore, de sorte qu'un avion pourrait disparaître des radars de détection tandis que les systèmes de sécurité ne seraient pas activés . Au niveau du radar les stratégies de contre-mesures électroniques basiques utilisées dans la guerre électronique sont :
1 ) les interférences radar
2 ) la modification des cibles
3 ) la modification des propriétés électriques de l'air .



Par exemple, un rapport d'évaluation du renseignement américain a conclu qu'une attaque israélienne contre l'Iran irait bien au-delà des frappes aériennes avec des avions de combat et verrait probablement le déploiement d'armes électroniques contre le réseau électrique, l'Internet, les réseaux de téléphonie mobile ainsi que les fréquences d'urgence utilisées par les premiers secours en Iran.

Autre exemple, Israël a développé une arme capable d'imiter un signal de maintenance qui commande au réseau des portables de " se mettre en veille " stoppant ainsi efficacement les transmissions.
En 2007, l'armée syrienne a obtenu un avant-goût de cette guerre quand les radars de défense aérienne du pays ont étés leurrés par les forces Israéliennes. Dans un premier temps, elles ont fait en sorte qu'ils ne montrent aucun avion dans le ciel puis l'instant d'après, elles ont fait en sorte que les radars montrent des centaines d'avions.
L'année dernière, il a été annoncé que la nouvelle technologie de la furtivité des avions les rend invisible non seulement au radar mais également à l'œil humain à la manière d'une cape d'invisibilité.
 »


 A-t-on à faire à un détournement fait pour éliminer ou capturer ces cerveaux ?

Ce matin un nouvel élement, révélé par le Nouvel Obs, rend cette thèse possible :

 Deux sources proches de l'enquête ont indiqué à Reuters que des données radar suggèrent que le vol MH370, qui a disparu samedi sans laisser de traces, a été délibérément orienté vers les îles Andaman,.

Un avion non identifié qui pourrait être le Boeing 777 en question suivait un cap défini par des "waypoints", ce qui suppose que quelqu'un ayant des compétences en matière de pilotage se trouvait aux commandes lorsqu'il a été repéré pour la dernière fois par des radars militaires au large de la côte nord-ouest de la Malaisie, dit-on de mêmes sources.

Tout ceci n’est-il pas su depuis longtemps par les différents gouvernements. ? Pourquoi perdre du temps à chercher des débris qui n’existent pas ? Y a-t-il des négociations secrètes ? 

A-t-on sacrifié 219 passagers pour éliminer 20 savants ? Ou a-t-on enlevé 20 cerveaux pour utiliser leurs connaissances ?

Que sont devenus les autres passagers ?

Un simple épisode de la grande guerre technologique ?

Qui est à la manœuvre ?

Est-ce une manière, après l’attentat de la gare de Kunming qui avait fait 30 morts et 133 blessés, de dire à la Chine de se tenir à l’écart du conflit US-Russie ? Sous-entendu : « On a les possibilités de vous empoisonner la vie à peu de frais… »

 

Interrogeons-nous puisqu’on a demandé aux internautes de chercher des débris sur la mer.

Mais pas que sur la mer…Sur le grand flot d’internet, bien des indices aussi posent question.

http://www.electronique.biz/index.php/economie/vie-de-la-profession/item/50219-20-employes-de-freescale-parmi-les-passagers-du-boeing-de-malaysia-airlines-disparu-depuis-le-8-mars

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2014/03/lavion-disparu-de-malaisie-pourrait.html

 


Sur le même thème
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/malaisya-airlines-vingt-ingenieurs-149314

Auteur de l'article

 

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EXCLUE – Ce que l’on sait du vol MH370 Malaysia Airlines IBM Freescale [MAJ 15/03/14]
http://openews.eu/exclue-ce-que-lon-sait-du-vol-mh370-malaysia-airlines-ibm-freescale/

imagesUn Boeing 777 de Malaysia Airlines a disparu samedi 08/03/14 peu après son décollage de Kuala Lumpur. L’enquête avance à petits pas, au lendemain de la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines au-dessus de la mer de Chine. Les autorités vietnamiennes ont, dimanche après-midi, indiqué que de possibles débris de l’appareil ont été repérés au large du Vietnam. Passeports volés, présence de 20 employés d’un fabricant de semi-conducteurs Freescale Semiconductor et un employé d’IBM.

 

 

On apprend que 20 employés d’un fabricant de semi-conducteurs Freescale Semiconductor étaient sur le vol dont 12 sont de Malaisie et 8 de Chine:

(Reuters) – Twenty employees of U.S. chipmaker Freescale Semiconductor were passengers on a Malaysia Airlines flight presumed to have crashed off the Vietnamese coast, according to a company statement on Saturday.

(…)

Twelve of the Freescale employees on the plane were from Malaysia and eight from China, the company said in a statement.

Source : news.yahoo.com

 

Freescale Semiconductor Employees Confirmed Passengers on Malaysia Airlines Flight MH370
AUSTIN, Texas–(BUSINESS WIRE)–Mar. 8, 2014– Freescale Semiconductor (NYSE:FSL) has confirmed that 20 of its employees were confirmed passengers on Malaysia Airlines Flight MH370 en route from Kuala Lumpur to Beijing. Twelve are from Malaysia and eight are from China. The entire Freescale Semiconductor community is deeply saddened by this news. The company is continuing to monitor the situation and will provide more information as it becomes available.

Source : media.freescale.com

 

 

Quelques jours plus tôt,.. mauvais timing,..

AUSTIN, Texas–(BUSINESS WIRE)–Mar. 3, 2014– Freescale Semiconductor (NYSE: FSL), a global leader in radio frequency (RF) power transistors, today announced the availability of 11 new commercial RF power LDMOS products that can meet the requirements of U.S. defense electronics applications. This is the first set of products released as part of the company’s strategic defense initiatives for its RF power business, announced in June 2013.

Source : media.freescale.com

 

Ainsi qu’un employé d’IBM – Philip Wood:

Media reports suggest an IBM employee was also aboard the Boeing 777-222 plane, which disappeared at 1730 GMT on Friday while south of Vietnam over the South China Sea. ®

Source : www.theregister.co.uk

 

KELLER, Texas (AP) — The family of Philip Wood says the IBM employee was on board the Malaysian Airlines Boeing 777 that went missing over the sea while en route from Kuala Lumpur to Beijing, China.

Source : Associed Press / www.usnews.com / www.nbcnews.com

 

Philip Wood was working for IBM as a technical storage executive, a job he had just begun which was based in Kuala Lumpur. He previously worked for IBM in Beijing, according to his brother James Wood..

Source : online.wsj.com

 

 

IBMLInk

 

Des passeports volés :

 


Un navire militaire américain en route :

Un destroyer de la 7e Flotte américaine, le USS Pinckney, est en route vers la côte sud du Vietnam afin d’aider aux recherches d’un Boeing 777 de Malaysia Airlines, disparu samedi, a annoncé le Pentagone.

Source : AFP/ www.lexpress.fr

 

USSPinckneyDDG-91

 

Un téléphone qui sonne :

Le téléphone d’un des passagers de l’avion sonne dans le vide :
A Pékin, la famille d’un des passagers de l’avion a appelé sur son téléphone portable. Lors du journal télévisé de Beijing TV, on voit le frère du passager composer le numéro, obtenir la tonalité et écouter sonner le téléphone dans le vide. Personne ne décroche. Il dit avoir essayé à trois reprises d’appeler son frère, sans succès. Les membres des familles des disparus ont demandé à Malaysia Airlines de géolocaliser les téléphones portables des disparus avant que ceux-ci n’aient plus de batterie.

Source : www.20minutes.fr

 

avion_disparu_en_asie_ce_qu

DES MAJ SERONT FAITES SUR L’ARTICLE, AU FUR ET A MESURE DE L ACTU

 

MAJ 11/03/14

Est ce que le vol  MH370 de Malaysia Airlines s’est désintégré  tragiquement en plein ciel avec 239 personnes à bord, comme l’affirment les enquêteurs officiels ? Ou bien a t-il été occulté à l’aide de dispositifs électroniques alors qu’au moins vingt des passagers sont employés par une firme sous contrat avec le département de la Défense ?

Alors que quatre des passagers qui sont montés à bord de l’avion qui a disparu sont sous enquête spéciale pour des questions liées à des passeports, vingt autres passagers sont impliqués dans des technologies électroniques de pointe utilisées dans le domaine de la défense , y compris la guerre électronique , telles que les armes qui peuvent  » occulter  » ou rendre un avion invisible, le faisant apparaître et disparaître . Dans ce cas, la disparition de l’avion pourrait bien être un acte de terrorisme .

Des événements catastrophiques survenant au cours de la phase du vol de croisière sont extrêmement rares de nos jours . Compte tenu de l’altitude, il existe plusieurs possibilités pour parer aux aléas climatiques ou aux erreurs de pilotage. Il existe même des options pour parer à une panne de moteur.

Concernant le mystère du vol MH370,  2 infos importantes n’ont pas étés diffusées :

1 ) À l’aide de l’armement électronique d’aujourd’hui , un avion peut sembler « disparaître »

2 ) Au moins 20 des passagers sont liés à des contractants avec le département de la Défense dans le domaine de la défense et de l’armement électronique hight tech.

Les capacités actuelles de la Guerre électronique comprennent des armes qui permettent de cacher des avions . Cet armement électronique est non seulement disponible , il est d’ores et déjà en cours de déploiement .  A t-il été utilisé pour masquer ou  camoufler l’avion disparu  ?

Technologie de camouflage

De nouvelles armes électroniques permettent le brouillage , l’aveuglement , l’assourdissement et plus encore, de sorte qu’un avion pourrait disparaître des radars de détection tandis que lessystèmes de sécurité ne seraient pas activés . Au niveau du radar les stratégies de contre-mesures électroniques basiques utilisées dans la guerre électronique sont :
1 ) les interférences radar
2 ) la modification des cibles
3 ) la modification des propriétés électriques de l’air .

Par exemple , un rapport d’évaluation du renseignement américain a conclu qu’une attaque israélienne contre l’Iran irait bien au-delà des frappes aériennes avec des avions de combat et verrait probablement le déploiement d’armes électroniques contre le réseau électrique, l’Internet, les réseaux de téléphonie mobile ainsi que les fréquences d’urgence utilisées par les premiers secours en Iran.

Par exemple , Israël a développé une arme capable d’imiter un signal de maintenance qui commande au réseau des portables de  » se mettre en veille  » stoppant ainsi efficacement les transmissions.

En 2007, l’armée syrienne a obtenu un avant-goût de cette guerre quand  les radars de défense aérienne du pays ont étés leurrés par les forces Israéliennes. Dans un premier temps, elles ont fait en sorte qu’ils ne montrent aucun avion dans le ciel puis l’instant d’après, elles ont fait en sorte que les radars montrent des centaines d’avions.

Et l’année dernière , il a été annoncé que la nouvelle technologie de la furtivité des avions les rend invisible non seulement au radar mais également à l’œil humain à la manière d’une cape d’invisibilité.

Cependant, certains experts contestent ces nouvelles technologies peuvent réellement fonctionner.

« La cape d’invisibilité » est un terme mal choisi  » affirme Thomas Way , professeur agrégé de sciences de calcul à l’Université de Villanova. « Invisible à quoi ? Nous avons déjà les avions furtifs qui sont invisibles au radar (en général ) , mais il n’y a absolument aucun moyen compte tenu de notre compréhension actuelle de la physique que quelque chose pourrait être rendu invisible à l’œil nu … Si c’est vraiment ce qu’ils affirment , il s’agit là d’un canular « .

Par ailleurs, Freescale Semiconductor, une firme basée à Austin  au coeur d’un vaste programme visant à combler les besoins de puissance RF de l’aérospatiale et de la défense des États-Unis et disposant d’une équipe de spécialistes dédiée à l’appui aux forces de défense, a confirmé hier que sur les 239 passagers sur un vol Malaysia Airlines MH370, 20 sont ses employés. Douze sont originaires de la Malaisie et huit de la Chine .

Les produits commerciaux de Freescale couvrent divers secteurs :

-Les Communications sur le champ de bataille
-L’avionique
-Les bandes radar HF par L et  S
-Le guidage des missiles
-La guerre électronique
-L’identification, ami ou ennemi (IFF )

[OpeNews : Liste des produits sur le site ]

Les radars militaires ont indiqué que l’avion a éventuellement pu se détourner de son plan de vol avant de perdre le contact :

Le  » chef de l’armée de l’air malaisienne, le général Rodzali Daud a déclaré dimanche,  « Il existe une réelle possibilité que l’avion ai fait demi-tour » . mais pas il n’a pas révélé la nouvelle direction qu’ a pu prendre l’avion.

Le directeur de Malaysia Airlines, le général Ahmad Jauhari Yahya a déclaré que les systèmes du Boeing 777 auraient tiré la sonnette d’alarme si il avait changé de cap .
À supposer toutefois que l’armement électronique n’ai pas été utilisé .


http://www.examiner.com/article/malaysia-jet-hidden-by-electronic-weaponry-20-ew-defense-linked-passengers

Traduction :
http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/

 

INFORMATION CONFIDENTIELLE

Et je m’y avance parce que j’ai eu connaissance ce lundi d’une information très confidentielle m’indiquant que malgré sa disparition des radars au beau milieu de l’océan, l’avion aurait continué à donner sa position pendant au moins plusieurs heures !
Ainsi, selon cette information, l’avion n’aurait pas disparu ni explosé en plein vol pour une raison inconnue, mais aurait continué à émettre des données longtemps après des radars des autorités aériennes Malaisiennes.

STÉPHANE BERTHOMET

Source : blogues.journaldemontreal.com/stephaneberthomet

 

MAJ 13/03/14

OpeNews vous dévoilait il y a quelques jours une info quasi-exclusive, venue de notre ami canadien STÉPHANE BERTHOMET, l’info commence seulement à être reprise et validée :

Selon des enquêteurs américains cités jeudi par le Wall Street Journal le Boeing 777 pourrait avoir volé pendant quatre heures après son dernier contact.

Source : www.leparisien.fr

 

MAJ 15/03/14

Les mouvements du vol MH370, disparu il y a une semaine après avoir brusquement quitté sa trajectoire, ont été provoqués par « une action délibérée », a annoncé samedi le Premier ministre malaisien Najib Razak, qui n’a cependant pas confirmé un détournement.

Les systèmes de transmission de données du Boeing 777 « ont été désactivés », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, mais des contacts satellites ont été relevés pendant plus de six heures et demi après la disparition de l’avion des écrans radars civils.

(…)

Il a également annoncé l’arrêt des recherches en mer de Chine méridionale, en raison de ces informations indiquant que l’appareil avait dévié sa route vers l’ouest de la péninsule malaisienne. « Nous mettons fin à nos opérations en mer de Chine méridionale et nous réexaminons le déploiement de nos forces », a déclaré le chef du gouvernement lors d’une conférence de presse.

 

Article entier : www.courrierdelouest.fr

Verra-t-on une piste terroriste menant vers le Pakistan et/ou l’Iran,… ? Le prétexte sera-t-il la présence des employés de Freescale,..?

Let’s wait and see.

http://openews.eu/exclue-ce-que-lon-sait-du-vol-mh370-malaysia-airlines-ibm-freescale/

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Voir aussi :


L'insensé parcours du vol MH370 de Malaysia Airlines + liens divers =

 


Mes tweets :
.
. Quand un événement est complètement fou (avion Malaisie ou l'attentat du 11/9), c'est signé les scénaristes... d'Hollywood-Washington, non ?
.
L'affaire de l'avion avant le vote à l'ONU sur la Crimée. Chantage sur la Chine pour qu'elle s'abstienne à l'ONU.. et pouvoir ainsi "isoler" la Russie ?
.
 .

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 02:39

 

La Russie prête pour la guerre économique
Publié par le 10 mars 2014 dans Articles - 12 commentaires

La Russie prête pour la guerre économique

Xavier Moreau

Xavier Moreau

 

Les différents ministères et structures économiques russes, potentiellement concernés par de lourdes sanctions économiques, ont été mobilisés pour préparer une riposte massive le cas échéant. La décision russe d’intégrer la Crimée est désormais irrévocable. Avec la quasi-totalité de la population russe et des forces politiques derrière lui, Vladimir Poutine s’apprête à affronter un occident divisé, appauvri et contesté au sein même des nations qui le composent.

 

La riposte russe sera totale en effet :
- ventes des bons du trésor des pays sanctionnant ;
- non remboursement des prêts contractés par la Russie ou par les entreprises russes;
- confiscation des actifs occidentaux ;
- achat de devises asiatiques en remplacement des devises occidentales ;
- fin du commerce avec l’occident et virage asiatique vers la Chine et la Corée du Sud qui ont déjà été contactées dans ce sens et seront les premiers bénéficiaires de cette rupture ;
- fin de l’utilisation du dollar dans les échanges commerciaux.

 

Les conséquences de cette riposte représentent une véritable catastrophe potentielle pour les économies européennes, notamment pour l’Allemagne, la Pologne et la France. Il est évident que cette riposte aura également des conséquences dramatiques pour l’économie russe, le temps qu’elle se réoriente massivement vers l’Asie. La différence est, encore une fois, que Vladimir Poutine n’hésitera à en appeler à la solidarité nationale russe, contre le diktat occidental. Les gouvernements ouest-européens ne pourront pas, en revanche, compter sur la compréhension de leur population. En France, les médias “mainstream” ont essuyé leur première défaite face aux médias alternatifs. Décidés à passer sous silence la compromettante conversation de Catherine Ashton, ils ont été contraints au bout de cinq jours – et sous la pression des sites internet alternatifs – d’évoquer le sujet.

 

La force de Vladimir Poutine repose aujourd’hui sur la confiance qu’il inspire à la population russe, ainsi que sur son trésor de guerre. Ces deux atouts lui permettront d’amortir les conséquences d’une guerre économique, bien mieux que ses adversaires.


Les États-Unis ont une nouvelle fois sous-estimé la détermination de la Russie. Ils tentent de faire payer aux Européens leur nihilisme stratégique. Il y a tout lieu de croire que les Européens ne vont pas pousser la Russie dans une guerre que leurs économies exsangues, pour la plupart, ne leur permettront pas de mener. La France, plus que toutes les autres nations européennes, doit se libérer du joug malfaisant de Washington. Il est heureux de constater que l’incorruptible Jean-Pierre Chevènement se trouve en première ligne pour rappeler où se situe l’intérêt supérieur de la France, et palier les idioties de l’histrion BHL. Ce dernier s’efforce une nouvelle fois, d’entrainer le gouvernement français dans de nouvelles errances lybiennes, où il ne trouvera que le ridicule qui s’est déjà abattu sur lui en Syrie. À ses côtés, nous trouvons désormais François Fillon, appelé à devenir le candidat souverainiste de l’UMP. Le Front de Gauche a su, dès le début de la crise, définir les enjeux exacts, tout en étant lucide sur les forces en présence. Il en va de même pour le Front National qui se situe dans une ligne purement gaullienne, mettant au centre l’intérêt supérieur de la Nation, en dehors de toute idéologie.


Le choix de l’Europe, et par conséquent du partenariat russe, contre le choix de l’occident, et par conséquent de l’Union européenne, est désormais un thème qui dépasse les clivages politiques traditionnels. Les Français rejettent massivement l’ingérence nocive des États-Unis dans les affaires européennes, comme ils rejettent totalement son modèle civilisationnel.

Xavier Moreau

Crédit photo : kycheng via Flickr (cc)

 

http://www.realpolitik.tv/2014/03/la-russie-prete-pour-la-guerre-economique/

 

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Brochette de comploteurs,

http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/03/01/lavertissement-dobama-une-intervention-russe-en-ukraine-aurait-un-cout_n_4880338.html

bhl

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On peut visiter

(désinformation, liens guerres, infos d'actualité..) :

La Russie dans les meRdias - Qui étaient les snipers à Kiev ? - Médiamensonges

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 16:22

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La crise ukrainienne révèle l’impuissance de l’UE et son alignement absurde sur la vision américaine de l’Europe.

           
Ukraine UE 2

 

L’appréciation des évènements d’Ukraine par les occidentaux et leurs médias montre à l’évidence une inversion des valeurs du droit international qui atteint une dimension proche de l’absurde. Et l’ensemble des moyens de communication accompagne unilatéralement cette dangereuse perversion, seuls quelques rares organes semblant prendre un peu de recul face à une unique et  paradoxale présentation de la vérité.


La terminologie «Occident», désigne les Etats-Unis d’Amérique, grande puissance souveraine, fière et sûre de représenter les valeurs universelles de la liberté dont la statue illumine le monde à l’entrée de New York,  première force militaire du moment, qui définit ses intérêts planétaires et les défend avec âpreté, et ses alliés européens qu’elle a poussés à s’unir dans une organisation technocratique afin que cette Europe de l’Ouest ne constitue qu’un glacis apolitique protecteur, uniquement préoccupé d’organiser le commerce libre et sans frontières ouvert aux capitaux prédateurs de la finance internationale, initialement contre le monde soviétique et désormais contre la Russie dont elle ne cesse de saper les appuis pour l’empêcher de redevenir une grande puissance et qui est déjà sa rivale. Cette Union Européenne qui n’en finit pas de mourir d’impuissance politique, simultanément à des échecs économiques dramatiques, est désormais rejetée par la majorité des habitants du continent qui ont fini par voir en elle la source de leurs malheurs, d’autant plus que la bureaucratie bruxelloise s’arroge aussi la mission de réglementer le mode de vie journalier des individus ainsi que leurs valeurs morales et spirituelles. Les  nations qui la composent transmettent chaque jour davantage leurs droits régaliens à une technocratie bruxelloise qui, à peine consciente de sa vacuité, ne voit d’issue à ses échecs patents que dans une intégration encore plus forte. Il va sans dire que face à cette impuissance ressentie, les dirigeants européens ne voient pas d’avenir à leur survie nationale et délèguent leur défense au parrain d’outre-Atlantique en intégrant l’organisation militaire de l’OTAN, liant ipso facto leurs destins au succès de la grande Amérique.


Russophobie


L’Union Soviétique s’étant effondrée au début des années 90, on aurait pu croire qu’une grande Europe des nations allait pouvoir se construire sur des bases sérieuses mais il fut rapidement clair que l’UE n’avait pas de politique cohérente à cet égard et qu’après l’intermède Eltsine qui ouvrait la Russie aux prédateurs occidentaux,  Poutine affirmait la volonté de la Russie de se reconstruire en une puissance politique et militaire, enracinant cette action dans les traditions ancestrales de la Russie des tsars, luttant contre les oligarques qui avaient commencé à s’emparer des richesses nationales avec l’appui de l’étranger, et surtout encourageant les valeurs patriotiques, religieuses,  spirituelles et morales propres à l’âme russe.


C’est dire que le modèle construit par le nouveau tsar avec l’appui d’une forte majorité de la population, représente l’opposé de celui prôné par l’Union Européenne et les nations qui la composent, qui passent leur temps à vouloir ignorer leur histoire ou à s’en accuser, à réfuter leurs racines religieuses, culturelles et spirituelles et plaident en permanence pour l’abolition des barrières morales au nom du libéralisme total, allant même jusqu’à nier de façon aberrante les différences entre les sexes. Il est donc indispensable pour les tenants de cette Europe démoniaque de dénigrer systématiquement tout ce qui est russe, d’autant plus qu’ils participent ainsi au combat que mène leur parrain américain pour affaiblir la Russie.


Sans aucune logique stratégique, l’UE s’est élargie depuis l’effondrement de l’URSS aux pays de l’Europe de l’est, cet élargissement allant de pair avec leur intégration dans l’OTAN qui, d’une défense contre l’Union Soviétique qui n’existe plus est devenue une alliance contre la Russie, même si les Etats-Unis prétendent le contraire, allant même jusqu’à proposer à Moscou un partenariat en son sein. Mais la défense antimissile balistique (DAMB) est, malgré les arguties de langage, un système sous l’égide des Etats-Unis dirigé contre la Russie et non contre l’Iran.


Déni du droit international.


Pour ne pas alourdir ce propos, je ne retracerai pas l’histoire de l’Ukraine dont les frontières ont évolué au cours des siècles, passant tour à tour sous domination baltique, autrichienne, polonaise, ottomane et russe. Mais l’influence russe est incontestablement la plus ancienne, la plus pérenne et aussi la plus récente. On sait que Kiev fut le berceau et la capitale de la Russie. On sait aussi qu’après avoir été le fleuron et la côte d’azur de l’empire russe, elle n’est indépendante que depuis 1991, avec l’éclatement de l’éphémère  CEI, Communauté des Etats Indépendants.


Dès cette indépendance, l’UE et les EUA parlent de l’intégrer un jour dans l’UE simultanément à l’OTAN, c’est-à-dire de l’enlever à la sphère d’influence de son voisin russe. La « révolution  orange » de 2004  visait déjà à renverser son gouvernement prorusse pour installer des dirigeants tournés vers l’UE. On sait maintenant de façon précise le nombre de milliards de dollars que les organismes américains ont dépensés en Ukraine pour organiser les mouvements d’opposition. Après les échecs de cette politique, malgré tous leurs efforts, la volonté d’y parvenir n’a fait qu’attendre le moment propice pour y parvenir. Il s’est présenté avec la politique d’un président corrompu s’appuyant sur des oligarques liés aux intérêts occidentaux qui s’était proposé fin 2013 de signer avec l’UE un accord d’association, en rejetant la proposition russe d’une union douanière au sein d’un ensemble eurasiatique. Mais l’UE  se montrait alors incapable de faire face à ce souhait, n’ayant pas les moyens financiers pour y répondre. Face à une situation financière désastreuse, Yanoukovic renonçait alors en novembre 2013 à l’UE et acceptait les propositions avantageuses de la Russie.


Déçus par ce revirement, les Ukrainiens attirés par l’UE, principalement dans la partie occidentale du pays, dont ils pensaient adopter du jour au lendemain l’opulence économique, ont manifesté leur mécontentement sur la place Maïdan à Kiev, aussitôt soutenus dans leur révolte pacifique par des groupes préparés de longue date au combat de rues.  Sous les pressions de l’UE, Yanoukovic avait désarmé ses policiers pour éviter les morts mais  on sait maintenant, notamment par l’enregistrement d’une conversation entre Lady Ashton et le Ministre des AE d’Estonie, que ce sont des tireurs de ces groupes qui ont tué des membres des forces de l’ordre et des manifestants pour enclencher le mécanisme insurrectionnel violent.


L’UE n’a pas même pu jouer un rôle de médiateur. Aussi Victoria Nuland, la Sous-secrétaire d’Etat américaine, consciente de cette impotence ordonna-t-elle à son ambassadeur à Kiev de mettre le paquet pour soutenir les opposants et, devant les réticences au téléphone de son interlocuteur vis-à-vis des européens occupés à négocier, de dire vertement « que l’UE  aille se faire foutre » (Fuck with EU). Ce sont cependant trois ministres des AE européens, le français, le polonais et l’allemand qui parvinrent le 21 février dernier à conclure un accord entre le gouvernement et l’opposition qui entérinait des concessions importantes du Président et prévoyait des élections en mai prochain, proposant ainsi une sortie de crise. Tout le monde se félicitait de cet accord qui avait l’appui de tous les intéressés et de la communauté internationale. Sauf des Etats-Unis qui, à en croire l’enregistrement de la conversation de Victoria Nuland voulaient aller à l’épreuve de force.


Alors le lendemain, ceux mêmes qui avaient signé le document donnaient l’ordre à leurs milices, dont certaines sont connues pour leurs passés fasciste ou nazi, de s’emparer des bâtiments administratifs. Lâché par ses forces de l’ordre qu’il avait trahies, de même que par les oligarques du Parti des Régions, le Président devait fuir pour sauver sa vie. Les révoltés s’emparaient alors des postes du pouvoir et affichaient leur haine de la Russie, interdisant le lendemain de leur putsch la langue russe dans toute l’Ukraine, langue pourtant parlée par plus de la moitié des Ukrainiens.


Bien qu’incapables de faire face à la crise financière de l’Ukraine en cessation de paiement, l’UE et les Etats-Unis s’empressaient, contrevenant aux règles élémentaires du droit international et surtout aux termes de l’accord qu’ils avaient signé ou aider à réaliser le 21 février, de reconnaître les putschistes comme les nouveaux dirigeants légitimes de l’Ukraine.


Dans ces conditions, Poutine a beau jeu de dire que, même s’il ne lui porte pas grande estime, Yanoukovic est le président légitime et que les fascistes de Kiev font courir un risque énorme aux Russes de la partie est du pays et notamment de la Crimée où il s’est empressé de prendre facilement les mesures de sauvegarde que lui demandaient les habitants, les protégeant et protégeant la base navale de Sébastopol.

Il est clair qu’il ne reviendra pas en arrière et qu’il menace d’aller plus loin en Ukraine de l’est où l’attendent ses partisans.


L’UE n’a pas les moyens de répondre militairement, ni économiquement, d’autant plus qu’on devine déjà des approches différentes des Britanniques et des Allemands dont les liens économiques avec la Russie et l’Ukraine sont importants. Donner 35 milliards d’euros par an à l’Ukraine pendant une durée indéterminée n’est pas à la mesure d’une UE exsangue et l’Allemagne ne s’engagerait jamais dans un tel processus. Quant aux Etats-Unis qui se replient militairement des endroits où ils se sont inconsidérément enlisés, ils n’ont pas l’intention d’envoyer leurs soldats pour affirmer une politique qu’ils savent d’avance vouée à l’échec.


Il reste donc aux Etats-Unis et à l’UE à prendre un peu de recul, à comprendre les intérêts stratégiques de la Russie et à les accepter.


Cette crise aura montré à nouveau tragiquement comment le droit international est défini par le plus fort jusqu’à l’absurde, comme notre Jean de La Fontaine l’a si bien illustré dans sa fable du loup et l’agneau. Les putschistes reçus dans les palais nationaux européens parce qu’ils sont contre la Russie et pour l’UE- il faudrait d’ailleurs voir ce qu’il adviendrait si par malheur  les fascistes ou les incapables devaient continuer leur aventure au pouvoir- sont une illustration des aberrations de la diplomatie quand les équilibres sont rompus et que seule la loi du plus fort préside au destin du monde. Je laisse le soin aux observateurs attentifs de relever des analogies avec d’autres « révolutions » en Libye, en Syrie… et ailleurs.


L’Europe de l’Atlantique à l’Oural.


Oubli de l’Histoire ou inculture des dirigeants européens, tout devrait pourtant les pousser à construire avec la Russie « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » préconisée par de Gaulle dans une formule par laquelle il ne limitait évidemment pas territorialement la Russie à sa dimension européenne. Mais organiser le continent européen en une force politique et, par conséquent économique et stratégique, implique de construire entre les nations européennes enracinées dans leurs histoires particulières, des coopérations et des accords qui, au lieu de détruire leurs racines spécifiques pour constituer un magma informe et impuissant, les mettent en commun pour réaliser enfin une puissance qui ne pourra exister que si chacune garde ses richesses propres et les ajoute à celles des autres. La France, l’Allemagne, l’Italie, l’ancien Benelux qui ont commencé cette construction, et toutes les autres qui s’y sont agrégées ensuite ont leurs originalités essentielles, à commencer par leurs langues porteuses de leurs cultures, qui enrichiront le patrimoine commun quand elles auront défini ensemble leurs buts et intérêts partagés qui sont, à l’évidence nombreux.


« Il n’est de richesse que d’hommes » écrivait au XVIème siècle le juriste Jean Bodin. C’est à partir de cette conception que de Gaulle jugeait le monde et annonçait que «  la Russie boirait le communisme comme le buvard boit l’encre », car il savait que l’homme s’organise en familles, en clans et en nations enracinées dans la terre et dans l’Histoire. L’établissement de relations diplomatiques avec la Chine en 1964, à la surprise générale et au scandale des Etats-Unis qui ne comprirent que plus tard la pertinence de cette décision, résultait de sa culture générale qui lui faisait reconnaître ce « grand peuple, le plus nombreux de la terre » et « cet Etat plus ancien que l’Histoire », quel que soit le régime qui le dirigeait.


L’Ukraine est un pays européen lié par l’Histoire à la Russie. Ceux qui ne veulent pas reconnaître cette vérité n’aident pas à construire une Europe européenne mais poursuivent une guerre froide contre Moscou qui pourrait  se réchauffer dangereusement. Continuer à se réfugier derrière le parrain américain au sein même de l’Europe est un danger face auquel des états de l’UE pourraient finir par trouver que ce n’est plus leur intérêt. Tout pousse l’Allemagne à s’entendre avec la Russie  car les deux économies sont très imbriquées, notamment, mais pas seulement, dans le domaine énergétique, et Berlin pourrait prochainement privilégier ses intérêts à la solidarité européenne. La France, qui a un passé riche d’amitié avec la Russie devrait y réfléchir aussi.


Le problème de l’Union Européenne est que même quand elle est à l’évidence inutile ou inefficace, elle continue d’exister car personne n’ose dénoncer le tabou de cette idéologie utopique, productrice seulement d’un libéralisme destructeur des économies nationales. Mais reconnaître un pouvoir insurrectionnel comme légitime et porteur d’espoir pour l’Ukraine, surtout quand on sait son origine extrémiste, est une preuve de plus de son inconsistance et, finalement, de sa nuisance intrinsèque au destin des Européens. Et qu’elle n’est finalement que le jouet des Etats-Unis qui, après avoir empêché avec succès l’émergence d’une Europe politique forte sur le continent qui n’aurait pu être logiquement qu’une rivale, ou à la rigueur une partenaire indépendante, poursuivent leur objectif d’affaiblir la Russie dont ils redoutent la montée en puissance.

 

Alain Corvez

Conseiller en stratégie internationale

8 mars 2014

 

http://www.mondialisation.ca/la-crise-ukrainienne-revele-limpuissance-de-lue-et-son-alignement-absurde-sur-la-vision-americaine-de-leurope/5372944.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 16:03

 

http://www.alterinfo.net/Ces-banksters-qui-nous-gouvernent-600-millions--pilles-a-la-Grece-par-Goldman-Sachs-qui-dirige-le-monde-_a72904.html,

Ces banksters qui nous gouvernent : 600 millions $ pillés à la Grèce par Goldman Sachs – qui dirige le monde ! 
Banksters..

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Ingérence impérialiste en Ukraine: Les banksters à l’ouvrage pour le pillage de l’Ukraine…

L’Ukraine tombe sous le coup des banquiers fascistes

 

Dean Henderson

 

4 mars 2014

 

url de l’article:

http://deanhenderson.wordpress.com/2014/03/04/ukraine-falls-under-fascist-bankster-thumb/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Leurs terroristes d’Al Qaïda lourdement défaits par les forces du Hezbollah en Syrie, les banksters de la City de Londres ont tourné leurs vues sur une Ukraine riche en ressources. Ils savaient que le président russe Vladimir Poutine serait tenu par les JO de Sotchi, ainsi que par le barrage de menaces et de propagande mené à ses dépends par ces sionistes fascistes diaboliques et leurs larbins des médias occidentaux.

C’est le modus operandi des banksters qui ont un temps et des finances illimités à leur disposition. Ils attaquent là où ils voient une opportunité, se retirent lorsque mis en échec ou battus, puis attaquent un autre secteur de la planète quelques jours plus tard, le tout basé sur la vulnérabilité et les ressources.


L’Ukraine a déclaré son indépendance de l’ancienne URSS en 1990. En 2004-05, des ONG occidentales ont travaillé avec des membres de la CIA, du Mossad et du MI6 britannique pour déclencher une fausse révolution colorée, dite “révolution orange”. Victor Youchenko devint premier ministre, mais fut empoisonné durant la campagne. Les médias occidentaux blâmèrent la Russie, mais ceci fut vraisemblablement une opération du Mossad, puisque celle qui prît alors sa succession fut Youlia Tymochenko, qui était bien plus alliée des banksters en tant que milliardaire bien à droite.

Tymochenko avait co-mené la révolution orange et est une des personnes les plus riches d’Ukraine. En 2005, la magazine Forbes l’avait nommé la 3ème femme la plus puissante au monde. En 2007, elle vint aux Etats-Unis pour rencontrer le vice-président Dick Cheney et la conseillère d’alors à la sécurité Condolizza Rice , afin de parler énergie. Tymochenko devint riche en tant qu’exécutrice au sommet d’une grosse entreprise de gaz naturel. L’Ukraine se retrouvait branchée dans la force politique énergétique de Dick Cheney, celle-là même qui ouvrit le monde à l’exploration pétrolière et gazière dérégulée, incluant la fracturation hydraulique. Tymochenko a privatisé 300 entreprises d’état durant son règne au sommet de l’état ukrainien.


Mais le peuple ukrainien a senti l’enfumage.


En 2010, il vota pour le premier ministre Victor Ianoukovitch avec 48% des suffrages, Son parti des régions fit encore échec au parti Fatherland de Tymochenko aux élections législatives de 2012.

Tymochenko fut condamnée pour détournement de fonds publics et pour abus de pouvoir. Elle fut condamnée à 7 ans de prison et à une amende de 188 millions de dollars. Les crimes se produirent au sein du secteur du gaz naturel, Il y a deux semaines, Tymochenko fut libérée de prison suite à un accord secret entre Ianoukovitch, l’UE, l’OTAN et des officiels russes, affaire qui fut en premier lieu rapportée par William Engdhal dans un article publié sur Veterans Today. Peu de temps après sa libération, l’enfer se déchaîna en Ukraine.


Les amis fascistes du Mossad


Le 22 février, des tireurs d’élite ouvrirent le feu depuis les toits sur la place Maïdan de Kiev. Engdhal dit que ces tireurs étaient membres de la cellule fasciste d’extrême droite connue sous le nom d’Assemblée Nationale Ukrainienne, Self-Defense du peuple ukrainien (UNA-UNSO).

Mené par un certain Andreï Shkil, le groupe a des liens avec le parti néo-nazi allemand du Parti National Démocratique. D’après les sources de renseignement d’Engdhal l’UNA-UNSO fait partie d’une cellule secrète Gladio de l’OTAN et a été impliquée dans des conflits allant de la Georgie au Kosovo à la Tchétchénie, comme faisant partie d’une stratégie de la tension dirigée vers la Russie.

Shkil a aussi des liens directs avec Tymochenko, tout comme le fraîchement installé premier ministre Alexandre Tourchinov, un prêtre baptiste et ancien conseiller de Tymochenko qui pris la succession de Ianoukovitch après que celui-ci se soit enfuit en Russie suite à des menaces de mort.


En 2006, des procureurs d’état avaient ouvert une procédure criminelle contre Tourchinov, qui était accusé de détruire les dossiers qui montraient les liens de Tymochenko avec des patrons du crime organisé comme Semion Mogilevitch. Avec Tourchinov comme premier ministre de l’Ukraine, le pays est maintenant sous le joug de criminels fascistes organisés connus collectivement sous le nom de Secteur Droite.

Ce fut donc sans surprise que Press TV rapporta qu’à la fois les quotidiens Haaretz et le Times of Israel se sont ouvertement vantés du comment un groupe “d’anciens militaires” israéliens connus comme les casques bleus de Maïdan, ont mené les manifestants de la place de Kiev sous le commandement d’un homme répondant au nom de code de Delta. D’après Paul Craig Roberts, ces “manifestants” étaient aussi payés par l’UE et les Etats-Unis.

 

Un coup d’état du Mossad a amené Secteur Droite au pouvoir, poussant de côté des

voix plus modéréesb, financés et soutenus par les Etats-Unis, comme l’a révélé la désormais célèbre vidéo/audio de la vice-ministre des AE Victoria Nuland discutant au téléphone avec l’ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey Pyatt (tous deux des taupes isrraéliennes au ministère des AE), de qui ils voulaient installer comme premier ministre une fois qu’ils se seraient débarrassés de Ianoukovitch.

 

Une saisie de ressources

 

Comme d’habitude ce putsch des banksters emmenés par les Rothschild est à cause des ressources naturelles. L’Ukraine se situe dans une région hautement stratégique, avec accès à la fois à la Mer Noire et à la Mer d’Azov, l’Ukraine est aussi le grenier à blé de l’Europe orientale. En 2011, elle était le 3ème exportateur de grain au monde et se classe parmi les 10 premiers pays au monde pour les terres arables convoitées.

L’Ukraine possède la seconde plus grande armée en Europe après la Russie et l’OTAN, outil des Rotschild, n’aimerait rien de moins que de sortir la flotte russe  de la Mer Noire hors de son port d’attache de Sébastopol en Crimée, un symbole de la puisance navale russe depuis le XVIIIème siècle.


L’Ukraine possède de très grandes réserves gazières et une base industrielle développée et elle est un carrefour stratégique important pour la connexion des pipelines de gaz et de pétrole des quatre cavaliers de l’énergie de la Mer Caspienne avec les consommateurs européens. En 2009, une dispute entre Poutine et Tymochenko au sujet du fret du gaz russe trans-ukrainien avait causé une grosse hausse des prix du gaz en Europe.

En octobre 2013, le FMI a rencontré des officiels ukraniens pour discuter la soi-disante “crise budgétaire” du pays. Le bras coercitif des banksters (le FMI et la Banque Mondiale) avait demandé que l’Ukraine double le prix de consommation du gaz naturel et de l’électricité, dévalue sa monnaie, fasse des coupes drastiques dans les budgets éducatifs et pour le 3ème iage et lève une interdiction de vendre ses terres arables riches à des étrangers. En retour de tout cela, l’Ukraine avait eu la promesse d’un maigre package de 4 milliards de dollars.

Ianoukovitch a dit au FMI d’aller se faire voir ailleurs et la Russie s’en vint proposer de l’énergie à meilleur marché et faisant une promesse de 15 milliards de dollars sous la forme d’achats d’obligations ukrainiennes (donc de sa dette). Dès lors, Ianoukovitch se trouva sur la liste noire des banksters des personnes à éliminer, le reste nous le connaissons.

La Russie a répondu au coup en Ukraine en envoyant des troupes en Crimée afin de protéger à la fois sa flotte de la Mer Noire mais aussi la population parlant russe qui y vit. Ce fut ici, il y a 160 and que la grande Catherine de Russie lança une campagne majeure pour saisir la Crimée des mains des sultans ottomans. Durant la seconde guerre mondiale, les Tatars, ethnie de Crimée collaborèrent avec Hitler en brièvement saisissant la région avant que Staline ne les sorte et vire les séparatistes Tatars. Beaucoup sont retournés depuis.

Alors que ce drame se déroule, regardez bien les médias occidentaux des banksters qui vont créer une quelconque “crise humanitaire” impliquant les Tatars et il y aura plus de troubles en Crimée.

Mais les Russes ont répondu rapidement, tout comme l’ensemble des médias alternatifs. Ce n’est plus comme au bon vieux temps où les coups d’état des banksters n’étaient ni remarqués, ni questionnés. Le peuple ukrainien ne va pas non plus tolérer cette clique fasciste longtemps. Il a déjà bien vu les promesses creuses amenées par le dernier évènement en date des banksters: la révolution orange. Le peuple ukrainien a déjà une expérience en la matière.

Les banksters démoniaques de la City de Londres ont peut-être des ressources de temps et d’argent illimitées, mais les peuples se réveillent. L’esprit humain a un potentiel illimité. Nous sommes plus proche du début de cette histoire que de la fin.

 

http://resistance71.wordpress.com/2014/03/05/ingerence-imperialiste-en-ukraine-les-banksters-a-louvrage-pour-le-pillage-de-lukraine/

 

 

 

 

La destruction de l'Ukraine est commencée.

Le réveil sera dur !

 

(..) Le plan d'austérité va couper dans les services sociaux, les fonds pour l'éducation, la mise à pied des travailleurs du gouvernement, dévaluer la monnaie, augmentant ainsi les prix des importations qui comprennent le gaz russe, ainsi l'électricité, et les actifs ukrainiens ouverts à la reprise par les sociétés occidentales.

Les terres agricoles de l'Ukraine vont passer entre les mains de l'industrie agroalimentaire américaine.

Une partie du plan de Washington / UE pour l'Ukraine, ou la partie de l'Ukraine qui ne défection pas à la Russie, a réussi. Ce qui reste du pays est soigneusement pillé par l'Occident. (..)


Le Pillage De l'Ukraine a Commencé -50% sur les pensions de retraites!

 

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 14:38

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Mercredi 12 mars à 8:36
l Expression
Alors que la presse Américaine confirme la présence des marines au Sud de la Tunisie, Moscou alerte Alger

 

Serguei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères


Un vaste complot se dessine contre l’Algérie, avertit Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie.


En visite éclair en Tunisie, il y a quelques jours, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a soutenu lors de sa visite, il y a quelques jours à Tunis, que des «parties étrangères» veulent mettre l’Algérie à feu et à sang à travers la commercialisation d’un printemps algérien. Sans les nommer, le diplomate russe a ajouté que ces mêmes parties «ont ouvert plusieurs fronts près des frontières algériennes depuis la Libye, la Tunisie et le Mali». Etant des alliés traditionnels, M.Lavrov a notamment réitéré le soutien de son pays à l’Algérie. Le chef de la diplomatie russe a dévoilé, lors de son passage en Tunisie, que l’Algérie est devenue la cible des instigateurs et autres fomenteurs qui insistent pour y écrire le dernier épisode d’un supposé printemps arabe. Aussi, a-t-il mis en garde les autorités algériennes contre les instigateurs de ce qu’on appelle «printemps arabe».


Le ministre russe des AE incrimine directement ceux qui ont été à l’origine des bouleversements provoqués délibérément en Tunisie, en Libye et au Mali, d’où parvient la plus grande menace contre l’Algérie. Il estime que les conspirateurs du nouvel ordre mondial établissent leurs plans à base d’une politique d’influence en misant sur les minorités populaires et les réseaux terroristes.


Cependant, cette menace soulignée par Moscou n’est pas nouvelle pour les services de renseignements algériens, pas une menace qu’ignorent les services de renseignements algériens. Soumis à une très forte pression depuis le début de la guerre civile en Libye, les forces de sécurité algériennes ont misé sur leur expérience acquise sur le terrain de la lutte antiterroriste. En un temps relativement court, des milliers d’informations et de témoignages de première main ont été analysés et recoupés par les services du DRS engagés dans une course contre la montre contre tous genres de menaces, notamment des groupuscules criminels nés à l’ombre d’une crise libyenne qui aura servi de catalyseur au mouvement jihadiste. Un mouvement relativisé et parfois banalisé par l’ensemble des parties entrées en guerre contre le régime d’El Gueddafi, dont la France, la Grande-Bretagne et les USA.


Dans leur banque de renseignements les services de sécurité ont réussi à identifier des réseaux nouvellement constitués composés de Marocains et de Libyens.


L’arrestation de plusieurs agents du Mossad en Algérie en est la preuve tangible. Ne jugeant pas nécessaire de dévoiler le véritable scénario programmé contre l’Algérie, des sources très au fait du contexte confient que l’Algérie constitue «un terreau fertile» pour les grands appétits occidentaux. Le rapport du département d’Etat américain sur les droits de l’homme qui épingle paradoxalement l’Algérie et l’analyse du Combating Terrorism Center (CTC) de l’Académie militaire de West Point qui a mis sous la loupe tout ce qui se passe dans le sud de l’Algérie, prétextant que cette région névralgique de l’économie du pays, serait l’épicentre d’un éclatement populaire à cause de la marginalisation des minorités, ne peuvent être considérés que comme une introduction aux véritables visées des Occidentaux.


Une perception initiatrice de ce qui se prépare. «L’Algérie est-elle dans le collimateur des USA?» s’interrogeait L’Expression dans l’une de ses précédentes éditions! La réponse a été révélée dans les colonnes du Los Angeles Times. Le journal rapporte que «des troupes de forces spéciales américaines se sont installées en Tunisie». Cette présence dont nous avons fait foi, mais démentie par les autorités tunisiennes est justifiée, souligne le même organe de presse par le fait «d’entretenir les forces militaires tunisiennes en matière de lutte contre le terrorisme».

Les marines dont le nombre serait d’une cinquantaine ont pris position au sud de la Tunisie à un vol d’oiseau des frontières algériennes depuis le mois de janvier 2014. «Un avion de type hélicoptère s’y est installé aussi», précise encore le Los Angeles Times. Ce n’est que l’aspect visible de l’iceberg et de l’énorme stratégie de guerre annoncée contre l’Algérie.


En effet, depuis la fin de l’année précédente, des informations vérifiées font état d’une forte présence d’agents des services de renseignement américains et d’agents de l’Africom dans le Sud tunisien. Jalouse de sa souveraineté, l’Algérie avait agi en un temps record pour libérer plus de 600 otages tout en sécurisant le périmètre. L’Unité spéciale appelée à mener l’opération avait impressionné le monde entier par son professionnalisme! Même si les USA prétextent leur mobilisation en Afrique pour une coordination de lutte contre le terrorisme et pour préserver leurs intérêts, il est tout de même difficile de ne pas croire que les USA n’ont pas un intérêt pour une partie de l’Algérie dont les réserves de gaz de schiste, de gaz conventionnel et d’autres minéraux comme l’uranium.


Des clans complaisants sont déjà sur le terrain pour la mise en marche de la locomotive de déstabilisation.

 

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source

 

http://www.algerie360.com/algerie/alors-que-la-presse-americaine-confirme-la-presence-des-marines-au-sud-de-la-tunisie-moscou-alerte-alger/

 

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La présence d’instructeurs américains en Tunisie
confirmée par le ministère de la Défense tunisien

 

http://oumma.com/201904/presence-dinstructeurs-americains-tunisie-confirmee-m?utm_source=Oumma.com&utm_campaign=d8a058a3cf-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_91de0eee48-d8a058a3cf-80993561

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 13:46

 

 

mercredi 12 mars 2014

Nicolas Maduro : « Nous avons fait face à un coup d’État, il a été neutralisé »

Une tentative d'un coup d'Etat a été neutralisée quoique quelques "foyers" restent actifs dans le pays, a déclaré lundi soir le président vénézuélien Nicolas Maduro, cité par les médias locaux.


 

 

maduro

 

 

 

 

"Nous avons fait face à un coup d'Etat,  il a été neutralisé. Malgré la persistance de quelques foyers de tension, dans l'ensemble, l'attaque terroriste a été parée", a indiqué le chef de l'Etat vénézuélien.


Depuis la mi-février, des manifestations de plusieurs milliers de personnes protestant contre la politique des autorités, se déroulent dans le pays, et ont coûté la vie à 21 personnes et fait des centaines de blessés.


Selon le président Maduro, des actes de violence pendant les manifestations ont été soutenus par une campagne des médias internationaux et visaient à organiser un coup d'Etat.

Le chef de l'Etat vénézuélien a promis de riposter en présentant au grand public un film documentaire sur la participation de l'extrême droite aux événements récents dans le pays.

 

Source : Croah

Source : Rianovosti

 

http://www.chaos-controle.com/archives/2014/03/12/29417699.html

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 01:26

 

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DU NAZISME À L’UNION-EUROPÉENNE: UN SIÈCLE DE DOMINATION AMÉRICAINE.

9 mars 2014, 21:27 

DU NAZISME À L’UNION-EUROPÉENNE: UN SIÈCLE DE DOMINATION AMÉRICAINE.

 

 

Cela fait plus longtemps qu’on le croit communément que l’Oncle Sam convoite et intervient en toute illégalité dans les affaires des pays d’Europe avec les pires résultats.

Contrairement à l’image d’Épinal que l’on veut nous faire digérer par l’action systématique de medias prostitués et d’intellectuels pervertis, le « pays de la Liberté » n’est pas notre sauveur mais bien notre agresseur depuis près d’un siècle. On lui doit la pire idéologie de tous les temps; le nazisme dont la fille n’est autre que l’Union Européenne.

Je vais tenter d’en résumer le rôle, les acteurs clef et les héritiers de ce système qui nous condamne tous à moyen terme.

 

1800-1923_ les précurseurs américains du nazisme

L’idéologie nazie est née aux États-Unis suite à la reprise des théories de Darwin par des économistes qui inventèrent l’abject « Darwinisme social » dont le paroxysme fut la thèse d’Herbert Spencer (1820-1902) pour qui la classe dominante doit son sucées à une supériorité héréditaire et est dans l’obligation morale d’éliminer la faiblesse de la société par la destruction de tout service public destiné aux moins nantis.

Cette destinée de purification sociale eut un impact particulier aux USA qui fut le seul pays dont l’histoire esclavagiste avait déjà donné un statu juridique à la notion de race. En Amérique du Nord, Canada inclus, le terme race  est toujours utilisé et fait intégralement partie des statistiques officielle et des formulaires comprenant une case à remplir mentionnant « Race :____ . »

Dans les années 1910 et suite aux inégalités racialement déterminées de la société américaine la notion d’eugénisme prend une place particulière : celle de d’eugénisme racial. 

 

Plusieurs grands événements et magazines voient le jour dont le congrès international de l’eugénisme qui se tient alors à New-York et le journal Heredity dont les thèses recouvrent la création d’un homme supérieur par l’élimination des hommes dits inferieurs. Ça vous rappelle quelque chose?

Durant le second congrès pour l’eugénisme qui se tient à New-York du 22 au 28 septembre 1921, un français nommé George Vacher de Lapouge et féru des travaux de Gobineau introduit le concept de race aryenne.

La grande mode de part le monde est de déterminer la valeur des hommes par leur hérédité et on cherche tant le gène du criminel (atavisme de Lombroso) qu’une classification hiérarchisée des hommes. Plusieurs races apparaissent dont l’auvergnât (esclave stupide), le sémite (intelligent, voleur), le négre (chainon manquant séparant l’homme du singe), l’Homo Européus (supérieur à tous les autres), l’aryen (sous classe supérieure de l’homo europeus et désignant non pas l’allemand mais le français!). Des centaines de « races » se côtoient alors dans cet univers burlesque.

Le gros des travaux sur les « races » est financé par le 1% d’américains les plus riches et par la couronne britannique, qui y voient aussi une bonne justification de l’inégalité de leur société. En effet si leurs privilèges peuvent enfin provenir de leur sang, les membres du 1% peuvent enfin agir comme une noblesse de façon légitime.

 

La question raciale évolue rapidement aux États-Unis lorsque les théories raciales, dites universelles, fusionnent avec le darwinisme social, dirigé vers la classe supérieure, pour former l’hygiénisme racial.

L’hygiénisme racial considère que les hommes inferieurs sont une infection qui condamne l’humanité à la dégénération et doivent systématiquement être éliminés. Le choix des hommes inferieurs les plus toxiques est déterminé par le haut capital américain et inclus les juifs (catégorie concurrente) et les communistes (race dangereuse et dégénérée  extrêmement contagieuse).

En février 1923 la cible prioritaire est enfin désignée par les ultra-privilégiés et Henry Ford publie son best seller « the international Jew » dans lequel il regrette que les juifs refusent de fusionner leurs intérêts avec ceux de son club, puis appelle à leur élimination. Plus tard Hitler dira d’ailleurs que Ford était l’une de ses grandes inspirations mais nous y reviendrons. Les races françaises et leur République sont considérées comme dangereuses et devraient être maintenues sous tutelle (et oui comme aujourd’hui).

 

Aussi révoltantes que ces théories paraissent, elles sont généralement bien acceptées et chaque nation rêve d’occuper le haut du classement.

Il existe cependant une différence majeure entre Europe et États-Unis : l’Europe adopte la notion de volk, soit de peuple existant en un lieu depuis la nuit des temps et dont les valeurs ou le mode de vie serait supérieur. En même temps Germania, une copie de Marianne domine le nationalisme allemand qui n’a aucun rapport avec le nazisme.

Par contre, ce n’est pas le volk qui domine l’Amérique dont la population récente ne pourrait se revendiquer mais la race, avec une supériorité qui ne découle pas de la culture mais de meilleurs gènes.

Autre différence : le traitement d’autrui. Dans le volk, l’autre doit se soumettre au mode de vie et s’assimiler à la culture dominante alors que dans la théorie raciale l’autre doit être purgé du monde.

C’est après 1923 que les États-Unis passent à l’application sur sol Européen…

 

1923-1938_ comment Washington créé Hitler

Un marginal comme Hitler n’aurait jamais pu prendre le pouvoir en Allemagne sans l’aide américaine. Une mise en contexte s’impose et explique pourquoi l’Allemagne et non la France. Suite au Traité de Versailles qui impose de lourdes sanctions économiques à l’Allemagne, après sa défaite de la première guerre mondiale le 1% américain à beaucoup à perdre. Premièrement, Fritz Thyssen, le leader allemand de la sidérurgie voit dans la theorie raciale américaine une façon de se doter de travailleurs-esclaves et commence à offrir son soutient financiers à divers groupuscules prônant l’hygiénisme racial et le travail forcé des « hommes inferieurs ».

 

Néanmoins, la question pourquoi l’Allemagne et non la France trouve son origine dans une industrie particulière : la chimie.

Un secteur clef de l’industrie chimique, IG-Farben, est l’une des premières compagnies multinationales qui détient un quasi monopole sur la pétrochimie, le caoutchouc, les antibiotiques et le charbon. Son conseil d’administration regroupe des membres des plus grandes firmes allemandes dont BASF, Agfa (oui les appareils photo), Bayer (l’aspirine) et dont le capital était emprunté aux USA. Le 1% ne voulant pas perdre son investissement l’Amérique et l’Angleterre décident alors de redresser l’économie Allemande dont ils dépendaient en dépensant comme d’habitude l’argent du contribuable. Suivent les célèbres plan Dawes et Young qui permettent l’Allemagne de ne pas payer ses dettes tout comme on le fit en 2008 pour sauver les banques.

 

Parmi ces groupuscules, celui d’Hitler prend progressivement une place prépondérante. D’autres chefs d’entreprise en Allemagne, tout comme aux États-Unis, sont séduits par cette idée. L’Union Banking Corporation est crée en 1924 par des entrepreneurs américains désireux de gérer des investissements allemands en Amérique. Cette banque deviendra le plus grand groupe de financement du nazisme pour les années à venir. Les directeurs de cette banque ne furet autre que George Herbert Walker amis de longue date d’Henri Ford et grand financier américain et Prescott Bush, père et grand père des deux présidents Bush, et sénateur des du Connecticut en 1952 malgré son accusation d’avoir commercé avec l’ennemi, ce qui en dit long sur les vrais maitres de Washington.

Le plan de Thyssen et des financiers américains de soutenir ce groupuscule échoue rapidement et suite au « putsch de la brasserie » tout ce beau monde se retrouve devant les juges, Hitler en prison et une grande majorité des Allemands considèrent que les nazis sont des clowns. Cela va changer grâce à l’Oncle Sam en 1933.

 

Henri Ford et ses collègues du haut capital américain vont rapidement remarquer le jeune Adolphe et lui servir de mécènes, notamment la Chase Bank (qui fusionne avec la JP-Morgan membre actuel de la FED). Hitler se retrouve avec un avion privé, sort de prison grâce à l‘argent US et des entreprises nazies fleurissent grâce au financement américain. On peut citer Volkswagen crée pour transporter et armer les nazi, Hugo Boss le couturier qui inventa la chemise brune, le Dr Oetker (les pizzas) nourrira les nazi, Allianz, Deutsche Bank, Siemens, Krupp…bref la grande majorité du haut capital germanique vit alors des deniers américains et se font importer la théorie des races américaine au point où le parti nazi devient si autonome qu’il n’est plus dépendant des exportation Allemandes.

Plus grave encore, un deal économique entre le parti nazi et les entreprises américaines permettrait aux entreprises US de s’implanter dans toute zone conquise par les nazis en cas de victoire, ce qui sera fait quelques années plus tard.

Pourtant, malgré les immenses moyens mis à la disposition d’Hitler le succès politique ne fut pas au rendez vous. Mein Kampf est un flop que personne ne veut lire et le parti communiste devient le second, puis le premier parti du pays.

Pour Washington s’en est trop, la décision de prendre le contrôle des nazis fut prise.

 

Si depuis 1926  la violence de rue des SA avait commencé, leur chef Ernst Röhm était férocement anticapitaliste et une bonne partie de son groupe partageait ses idéaux. En 1930 le haut capital américain prend comme décision de s’occuper de ce problème. On commence par supprimer le pouvoir de police auxiliaire à la SA, ce qui provoque une vive colère à l’intérieur même du parti nazi. À partir de 1933 l’armement du parti nazi s’accélère et la General Electric investi à son tour dans le nazisme. En 1934, une armée secondaire toujours financée par l’Oncle Sam, la SS, purge le mouvement nazi de ses éléments anticapitalistes durant la fameuse nuit des longs couteaux. L’Église, qui s’oppose aussi au haut capital est frappée durement la même année et les membres influents du parti communiste sont assassinés.

 

Face à la violence organisée depuis des années pour déstabiliser le pouvoir, marque de commerce US qui utilisent aujourd’hui la même méthode partout de part le monde et ces temps ci en Ukraine et en Syrie, le parti nazi devient le seul parti autorisé. La prise de pouvoir par le haut capital américain en Allemagne devient inéluctable et Hitler en devint le champion.

 

1938-1945_ Washington retourne sa veste

Je n’entrerai pas dans une description détaillée de la seconde guerre mondiale, thème déjà amplement documenté, mais sur quelques faits marquants.

Tout comme cela se déroula plus récemment avec Ben Laden et les autocrates sud-américains issus de l’Opération Condor, Hitler la créature de Frankenstein crée par les USA se retourna contre eux et le « pays de la liberté du coaliser des forces internationales afin de défaire ce qu’il avait créé. Voici quelques événements marquants dans notre problématique.

 

1939 : le 28 avril1939 Hitler viole directement les arrangements passés avec ses maitres en dénonçant l’accord de non-agression passé avec le Grande Bretagne.  

Le 3 septembre empires britanniques et français entrent en guerre, Hitler armé et financé par Washington enchaine les victoires.

 Le 8 septembre Washington commence à saisir que sa création pourrait la détruire si elle conquière l’Europe, Franklin D. Roosevelt proclame un "état d'urgence nationale limitée".

Le 3 novembre Le Congrès américain vote la loi Cash and Carry, autorisant la vente de matériel de guerre aux deux camps et continue à se faire du fric sur notre sang.

Le 27 juin Le général de Gaulle prend le titre de Chef des Français libres et le contrôle de la France devient plus délicat.

19 juillet Washington : la Chambre des représentants des États-Unis vote un crédit de 4 milliards de dollars pour la création d'une « flotte des deux océans », une force destinée à protéger l’Amérique mais aucunement à intervenir contre Hitler. Durant ce temps les entreprises germano-américaines prennent le contrôle des industries des pays conquis et pratiquent l’esclavage.

1940 : Le 4 septembre 1940 les USA créent le Comité America First qui s’oppose à toute intervention militaire américaine en Europe. Ce qui va dans l’intérêt du 1%.

1941 : Le 5 janvier 1941 les États-Unis nomment un ambassadeur à Vichy, l’amiral Leahy qui est un proche de Roosevelt. Ce qui considérant le régime de Vichy est un refus de reconnaitre la France Libre du General De Gaulle

Le 7 décembre l’attaque de Pearl Harbor frappe directement les USA qui entrent en guerre contre le Japon mais évitent savamment toute intervention en Europe.

1942 : L’Union Banking Corporation continue encore à financer et à armer Hitler. Elle se retrouve accusée de commerce avec l’ennemi et doit cesser ces activités mais ne sera démantelée qu’en 1951 sans accusation de ses présidents.

1943 : le 27 mai la Conférence Trident se tient à Washington et envisage un débarquement en France. Churchill méfiant retarde cette décision.

Le 30 mai De Gaulle s’installe à Alger, une sage réaction face à l’intérêt militaire américain pour la France.

Le 17 aout la Conférence Quadrant se réunit à Québec entre Churchill et Roosevelt, le débarquement en France est décidé pour le premier mai suivant.

Le 28 novembre la conférence de Téhéran réunit enfin Churchill, Roosevelt et Staline. On y parle surtout partage de l’Europe après la victoire, mais bien peu de comment remporter la victoire.

1944 : les victoires alliées se succèdent et l’Allemagne qui n’est plus financée ni armée par l’Amérique depuis deux ans ne parvient plus à soutenir l’effort de guerre.

Du 15 au 25 Aout De Gaulle débarque en Provence et finit par défiler triomphalement à Paris.

Le 11 novembre la France est quasiment libérée et Churchill assiste au défilé de De Gaulle sur les Champs Élysées.

1945 : La Russie prend Berlin le 25 avril et met fin au régime nazi. L’Amérique continue sa guerre dans le Pacifique qui finira par la seule utilisation connue de la bombe atomique le 6 aout mais ce n’est aucunement la fin de cette histoire.

 

1945 Le partage de la France échoue

En février 1945 la Conférence de Yalta réunit les alliés à l’exclusion de la France, que les Américains considèrent comme un pays de l’Axe et qu’ils proposent de partager entre les vainqueurs une partie allant à l’Angleterre et l’autre aux États-Unis.

Rappelons qu’en 1940 l’Amérique fit le choix de reconnaitre la France de Vichy au détriment de la France Libre. C’est De Gaulle, jouissant d’une extraordinaire popularité en France qui fit reculer Washington allant jusqu’à envisager la guerre face à l’Amérique. L’aura de De Gaulle lui permettant de mobiliser une force non négligeable l’Amérique ne souhaitait pas s’engager dans un nouveau conflit et recula. Elle avait bien d’autres chats à fouetter : se défendre contre le communisme et .rapatrier les nazis en Amérique.

Cette trahison américaine de plus acheva de convaincre De Gaulle d’entamer le développement français de l’arme nucléaire afin de pouvoir se défendre contre les dents longues les américains le temps venu. La France enfin hors du joug américain connue une période de progrès dont certains politiciens se revendiquent encore.

 

1946-1990_ rapatriement nazi, pères de l’Europe, OTAN

Jamais poursuivis pour leurs crimes, les membres du 1% américain et leurs banques ont connu un sévère revers lors de la seconde guerre mondiale. Ils furent obligés d’anéantir plus de trente ans de planification de domination de l’Europe. Cependant, cela ne fit que retarder leurs projets qu’ils reprirent sous une nouvelle forme : L’Union Européenne ou un moyen de nous mettre tous sous tutelle. La leçon ne fut pas apprise, ni par eux, ni par nous autres.

 

En premier lieu,  il fallait sauver les meubles et récupérer autant d’investissement que possible. Suite à la capture de prisonniers notamment en 1942, Washington, tout comme les autres puissances, veux bénéficier des avancées militaires allemandes. L’Amérique organise alors l’opération paperclip qui consistait à rapatrier des scientifiques nazis aux États-Unis. Bien plus qu’un statu de prisonnier (comme les prisonnier du bloc 47 en URSS) ces « ex »-nazi se sont fait offrir de prestigieux postes en Amérique dont le plus célèbre membre n’est autre que Wherner van Braun, inventeur de la fusée qui devint l’un des principaux gestionnaires de la NASA et qui ne fut jamais jugé pour ses actes.

Cependant la protection américaine donnée aux nazis ne s’arrêta pas au domaine scientifique. Suite à la division de l’Allemagne, les compagnies nazies (Volkswagen. Boss, Krupp…) bénéficiaient à nouveau de fonds américains importants et furent à leurs tour épargnées par la justice.

Enfin, et probablement le pire acte américain post-conflit, fut la récupération de hauts cadres nazi par la politique extérieure américaine et leur plan de conquete européenne.

Le plus éminent de ces sinistres personnages est sans aucun doute Walter Hallstein, un intellectuel nazi notoire et membre du nationalsozialistischer Lehrerbund (l’éducation nazie) qui est recruté par Washington pour préparer une nouvelle invasion de l’Europe : l’Union Européenne.  De 1958 à 1957 il fut le premier président de la Commission Européenne. Ce qui suscita une vive colère du General De Gaulle et son remplacement. Il devint par la suite président du Mouvement Européen. Oui le père de l’Union Européenne est un nazi recruté par Washington et ce n’est pas le seul père de l’Europe téléguidé par Washington.

La récente déclassification des archives américaines de 2000 révélait que les « pères de l’Europe » Robert Schuman, Paul Henri Spaak, Jean Monet, Joseph Bech et Johan Willem Beyen auraient été au service de Washington et rémunérés pour leur services par deux fondation qui vous rappellerons ce qui ce déroulât dans les années 30. Ces deux fondations sont la fondation Rockfeller  et la fondation Ford, soit par les financiers directs du parti nazi.

Cette mise sous tutelle de l’Europe se fait cette fois progressivement, puisque l’URSS empêche l’Amérique de recourir à toute violence directe en Europe. Elle commence par la CECA, puis par la communauté économique Européenne (CEE), mais subi d’autres revers face à la démocratie. La CED et l’UEO sont des échecs retentissants. L’Amérique reste alors en embuscade jusqu’à ce que les conditions d’une intensification soient de nouveau réunies et devra attendre les années 90 pour revenir à la charge.

 

Autre fait marquant, la guerre froide pousse les pays d’Occidents, qui pourtant se détestent mutuellement, à créer un pacte de défense commune contre l’URSS : l’OTAN. Fait marquant, la charte de l’OTAN ne comprend pas uniquement le mandat de la défense commune mais bien la stabilisation de l’Europe, ce qui signifie aussi l’intervention directe de forces étrangères sur notre sol. Mais face à la menace soviétique et à la crainte d’une opération Bagration qui balayera l’Europe, les différents fondateurs n’ont d’autre choix que de réaliser cette alliance.

En 1990 la L’URSS implose et le « camp américain » devient le grand gagnant de la guerre froide. Déjà les intellectuels de Washington déclarent, avec une arrogance frisant la stupidité « la fin de l’Histoire ». Comme si l’Histoire pouvait s’arrêter et comme si les victoires étaient éternelles…

Au même moment  Alexandre Arbatov le dernier conseiller militaire d’URSS fit une prédiction à Washington qui équivaut à une forme moderne de la malédiction des Templier. Il dit alors « Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi ». Sachant très bien qu’un empire belliqueux ne peut survivre longtemps sans conflit, Arbatov savait que la fin de la guerre froide mènerait l’Amérique vers le déclin et que toute paix durable lui serait fatale. Prédiction exacte si l’on considère que de 1990 à 2014, soit sur 24 ans l’Amérique n’a connu que 12 ans de paix.

Une question demeure cependant, alors que le mandat de l’OTAN n’est plus d’actualité depuis 24 ans, puisque l’URSS n’existe plus, à quoi sert-il encore? Une réponse pourrait bien être de « stabiliser l’Europe » soit de constituer une force d’occupation.

 

1990-2008_ Union Européenne et guerres ethniques : le cycle recommence

Dès la chute de l’URSS les pères du nazisme de Washington y voient des conditions favorables à une néo-invasion de l’Europe.

Dès 1992, soit deux ans à peine après la chute de l’URSS, le traité de Maastricht est signé et fusionne en même temps le politique et l’industriel, tout comme cela s’était passé durant les années 30. Afin de verrouiller la démocratie, ce traité comprend une clause innocemment nommée coopération en matière policière et judicaire en matière pénale qui permet de contourner la souveraineté judiciaire des pays d’Europe. Les monnaies des pays Européens sont sous tutelle étrangère avec le passage à l’Euro, monnaie contrôlée par vous savez déjà qui.

En 1997 le Traité D’Amsterdam permet enfin à certains pays « d’aller plus vite que d’autre » et l’Allemagne se démarque rapidement des autres pays grâce à leurs généreux investisseurs américains. Tout comme durant les années 30.

En 2001 c’est au tour du Traité de Nice qui prévoit un élargissement de l’Europe afin qu’il englobe tous les pays sensés être peuplés d’Homo Europeanus, que suite aux travaux de Samuel Huntington se fait maintenant appeler « civilisation nord-atlantique ». La notion d’Euro-régions commence également à apparaitre et correspond avec exactitude à la carte administrative développée sous le nazisme dont notamment la reprise de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne. Tout comme dans les années 30.

Il est aussi question d’établir une constitution supra-étatique en Europe, ce qui est contraire à la Constitution Française, et ainsi d’établir une domination durable sur nos pays. Tout comme dans les années 30.

En 2005, ce projet de constitution n’est pas ratifié par la France et les Pays bas, ce qui va peut être nous sauver prochainement.

En 2007 on nous impose le traité de Lisbonne, qui est la même constitution qui fut rejetée avec quelques accommodements, et qui devaient impérativement être accepté par  un referendum. Cependant Nicolas Sarkozy alors président se « substitue » au peuple français et signe ce document en toute illégalité, signature qui n’engage donc aucunement le peuple français. Tout comme Pétain le fit dans les années 40.

La réalisation du projet hygiéniste américain qui nous condamne à moyen terme au statu d’esclave avance inexorablement…

 

Peu après 1990, une nouvelle forme de guerre revient à la mode, la purification ethnique. Elle commence avec le Kosovo et le déploiement de spin-doctor appliquant à la lettre les méthodes de Goebbels. S’en suit une interminable liste d’Hitlers locaux créés par l’Oncle Sam (on notera entre autre les Utu contre les Tutsi, les Georgiens contre les Ossètes, les Talibans contre les Afghans, les Sunites contre les Chiites, indiens zapatistes contre Mexicains…etc).

La purification ethnique va bon train tout comme dans les années 40 et la même idéologie est déployée de part le monde. Ceux que l’on ne peut diviser sont tout simplement écrasés militairement par des invasions sous de faux prétextes (Irak, Afghanistan…etc.)

 

2008- de nos jours : crise et déclin, chance historique de libération nationale

L’invasion et la destruction de notre culture, faite avec le soutien effectif de nos présidents de gauche comme de droite, largement arrosés par Washington, serait presque parachevé sans une conjoncture exceptionnelle.

En 2008 deux événements changent radicalement la donne : le réveil russe et l’effondrement du système économique.

Alors qu’elle n’avait pas réellement bougé durant 20 ans, la Russie fit en 2008 une chose que personne n’avait anticipé. Si les données du SIPRI confirment que la Géorgie préparait activement une purification ethnique sur les Ossètes depuis trois déjà ans et que des soldats de l’OTAN préparaient les troupes géorgiennes, que pour faire passer la pilule l’extermination devait se faire durant la cérémonie des JO de Pékin, ce massacre habituel ne fut pas un massacre d’Ossètes. Pris de courts par le déploiement massif de chars russes, les forces géorgiennes G.I. en tête se firent décimer en un temps record. La Russie venait de recouvrer ses forces et de dire « ça suffit! ». Ce coup porté à un empire en guerre sur tous les fronts (la faute initiale d’Hitler) le fit sévèrement chanceler.  L’histoire se répéta comme jamais et l’empire qui déchaina le nazisme se heurta encore une fois à la puissante Russie et à son allié chinois qui se prépare à en découdre avec Washington. Depuis, les heurts entre les deux puissances se multiplient et Moscou enchaines les victoires (Syrie, Ukraine…), Washington n’est désormais plus invincible.

 

Le deuxième événement majeur découle directement du premier. Alors que la fourmi russe stocke et exploite durement sa subsistance, la nuée de sauterelles de Washington ne dépendait que du pillage pour sa survie. Et incapable de piller de nouveaux pays, la crise économique secoua tout le système. La crise fit que l’énorme fraude du système bancaire américain finit par éclater et on  se rendit compte que les banques n’avaient en fait pas un rond, que seuls jeux d’écritures et billets de Monopoly fondaient cette économie. Tout comme avec le plan Dawes et le plan Young des années 30, l’État sauva le secteur menacé en pigeant dans nos poches. Mais cette fois-ci cela ne sauva pas le système. Comme il y a cinq fois plus de billets de Monopoly qu’il n’existe d’argent réel, peu importe combien on volera aux gens rien n’y fera, le système bancaire est en train d’imploser et avec lui l’Euro.

 

Enfin, l’Union Européenne n’a pas fait longtemps illusion, les peuples d’Europe n’en veulent plus et tant en Allemagne, qu’en Grèce, tant en France qu’en Norvège, un peu partout l’anti-européanisme gagne du terrain et les présidents-traitres qui ont défendu ce système n’ont  plus aucune chance de convaincre qui que ce soit. L’affaiblissement américain a considérablement renforcé la contestation de l’invasion Européiste de nos pays.

Cette année l’Amérique anticipant le désastre a entamé de rapatrier ses intérêts tout comme elle le fit de ses nazi durant les années 40…la suite de l’Histoire se déterminera dans les prochains mois.

 

Nous nous trouvons donc devant une chance historique de libération nationale, devant un momentum qui ne se renouvellera pas de sitot. Nous sommes au moment rêvé pour nous sortir de cette Union Européenne dirigée par les nazis de Washington. Une chance de retrouver notre souveraineté nationale, économique et militaire. Une chance de quitter l’OTAN et de récupérer notre sphère naturelle d’influence. Bref une chance de connaitre à nouveau une phase de progrès et de prospérité. Espérant que nous ne relâcherons jamais notre vigilance et n’oublierons pas qui sont nos vrais ennemis.

 

Daniel Guersan2014_ M.S. Politologue.

 

https://www.facebook.com/notes/daniel-guersan/du-nazisme-%C3%A0-lunion-europ%C3%A9enne-un-si%C3%A8cle-de-domination-am%C3%A9ricaine/706415092712141

 

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Voir aussi :

 

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 14:25

MICHEL COLLON : Mon ami Ahmed Bensaada éclaire ici de façon magistrale les dessous de la « révolution » ukrainienne : d'abord, cette odeur fondamentale dans le conflit, celle du pétrole et du gaz, notamment chez la première favorite de l'Occident, Ioulia Timochenko, avec assassinats à la clé. Ensuite, la technique des coups d'Etat « spontanés », en réalité soigneusement préparés par la CIA et les noms de ses paravents. Enfin, la corruption absolue des partis « pro-européens » et les responsabilités importantes confiées par l'Ouest à des fascistes avérés, dont la brutalité nie toutes les libertés démocratiques et qui ont reçu tous les armements. Ahmed Bensaada démontre parfaitement ce que je soulignais dans ma récente vidéo sur l'Ukraine : on ne peut comprendre ce type de conflits qu'en analysant les objectifs économiques stratégiques poursuivis depuis vingt ans par les USA et l'UE. Rien à voir avec la démocratie, tout à voir avec la domination du monde.

 
 
1991
L’Ukraine se sépare de l’URSS.
1991-1994
Leonid Kravtchouk (ancien dirigeant de l’ère soviétique) est le 1er président de l’Ukraine.
1991
Ioulia Timochenko crée la « Compagnie du pétrole ukrainien »
1992-1993
Leonid Koutchma (pro-russe) est Premier ministre sous la présidence Kravtchouk. Il démissionnera en 1993 pour se présenter aux élections présidentielles de l’année suivante.
1994-1999
Leonid Koutchma est le 2e président de l’Ukraine.
1995
Ioulia Timochenko réorganise sa société pour fonder, avec l’aide de Pavlo Lazarenko, la compagnie de distribution d'hydrocarbures « Systèmes énergétiques unis d'Ukraine » (SEUU).
1995
Pavlo Lazarenko est nommé vice-Premier ministre chargé de l’énergie.
1996
La SEUU fait 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires et rapporte 4 milliards de profits.
1996-1997
Pavlo Lazarenko est Premier ministre sous la présidence Koutchma.
1997
Pavlo Lazarenko est congédié par le président Koutchma.
1998
Lazarenko est arrêté par la police suisse à la frontière franco-helvétique et accusé par les autorités de Berne de blanchiment d’argent.
1999
Lazarenko est arrêté à l'aéroport JFK de New-York. Il est condamné en 2004 pour blanchiment d'argent (114 milliards de dollars), corruption et fraude.
1999-2005
Leonid Koutchma est président de l’Ukraine après sa réélection.
1999-2001

Viktor Iouchtchenko est Premier ministre sous la présidence Koutchma.
Ioulia Timochenko est vice-Premier ministre chargée de l’énergie (poste qui a été déjà occupé par Lazarenko).
2001

Ioulia Timochenko est congédiée par le président Koutchma en janvier 2001. Elle est accusée de « contrebande et de falsification de documents », pour avoir frauduleusement importé du gaz russe en 1996, lorsqu’elle était présidente de SEUU.
Timochenko est arrêtée et fera 41 jours de prison. La justice se penche sur son activité dans le secteur de l’énergie durant les années 1990 et sur ses liens avec Lazarenko.
2002-2005
Dauphin de Koutchma, Viktor Ianoukovytch (pro-russe) est Premier ministre sous sa présidence.
2004

L’élection présidentielle oppose le Premier ministre en poste Viktor Ianoukovytch et l'ancien Premier ministre et leader de l'opposition Viktor Iouchtchenko (pro-occident). Le 2e tour est remporté par Ianoukovytch (49,46 contre 46,61) %. Le résultat est contesté car, selon l’opposition, les élections sont entachées de fraude.
Révolution orange : Mouvement de protestation populaire pro-occidental largement soutenu par les organismes occidentaux d’ « exportation » de la démocratie, en particulier américains. Ioulia Timochenko est considérée comme l’égérie de ce mouvement. Principal résultat de cette « révolution » : annulation du second tour des présidentielles.
Un troisième tour des élections présidentielles est organisé : Iouchtchenko est élu (51,99 contre 44,19%)
2005-2010
Viktor Iouchtchenko est le 3e président de l’Ukraine.
2005 (7 mois)
Ioulia Timochenko est Premier ministre sous la présidence Iouchtchenko
2006-2007
Viktor Ianoukovytch est Premier ministre sous la présidence Iouchtchenko.
2007-2010
Ioulia Timochenko est une seconde fois Premier ministre sous la présidence Iouchtchenko.
2010
Élections présidentielles.
Résultats du premier tour : 1er - Ianoukovytch (35,32%) ;
2e - Timochenko (25,05%) et 5e -Iouchtchenko (5,45%).
Second tour : Ianoukovytch bat Timochenko (48,95% contre 45,47%).
2010-2014
Viktor Ianoukovytch est le 4e président de l’Ukraine.
2011
Ioulia Timochenko est condamnée à sept ans d'emprisonnement pour abus de pouvoir dans le cadre de contrats gaziers signés entre l'Ukraine et la Russie en 2009.


Le mouvement de contestation (baptisé « Euromaïdan ») qu’a récemment vécu l’Ukraine, est intéressant à plusieurs égards. Il montre comment un coup d’état civil contre un gouvernement démocratiquement élu peut être fomenté avec succès avec un appui étranger et sans intervention militaire. Il dévoile la flagrante partialité et le manque d’intégrité des médias mainstream occidentaux qui, avec une argumentation fallacieuse, appuient aveuglément l’interventionnisme occidental et, avec une vision dichotomique de la situation, qualifient les uns de bons et les autres de mauvais. Plus grave encore, il dessine les contours, jusqu’alors vaporeux, de la renaissance de la guerre froide qu’on croyait enterrée avec la chute du mur de Berlin. Finalement, il nous offre une projection probable de la situation des pays arabes « printanisés » dans la mesure où l’Ukraine a connu son « printemps » en 2004, printemps communément appelé « révolution orange ».


Mais pour comprendre la situation ukrainienne actuelle, il est primordial de passer en revue quelques dates importantes ainsi que les noms des acteurs majeurs de la politique ukrainienne de l’après ère soviétique.

Un coup d’État plébiscité par l’Occident

Ce qui vient de se passer en Ukraine ces derniers jours est un véritable coup d’État. En effet, le président Viktor Ianoukovytch a été démocratiquement élu le 7 février 2010 en battant Ioulia Timochenko au second tour des élections présidentielles (48,95 % des voix contre 45,47 %).

Évidemment, Timochenko n’avait pas immédiatement accepté le verdict des urnes [1]. Il y a sûrement eu fraude quelque part puisqu’elle était, lors des élections, Premier ministre en exercice et que Viktor Iouchtchenko était président du pays. Les deux figures emblématiques de la Révolution orange, très largement soutenus par les pays occidentaux, ceux-là même qui étaient supposés faire entrer l’Ukraine dans une ère nouvelle, celle de la démocratie et de la prospérité, ont été largement battus par un candidat pro-russe. Et quel candidat ! Ianoukovytch ! Celui qui avait été « conspué » par les activistes de la vague orange de 2004. En moins de six ans, les Ukrainiens avaient compris que cette « Révolution » colorée n’en était pas une.

Le 8 février 2010, Joao Soares, le président de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) déclara : « L'élection a offert une démonstration impressionnante de démocratie. C'est une victoire pour tout le monde en Ukraine. Il est temps maintenant pour les dirigeants politiques du pays d'écouter le verdict du peuple et de faire en sorte que la transition de pouvoir soit pacifique et constructive » [2].

Sans trop de conviction, mais placée devant l’évidence du verdict des observateurs internationaux, Timochenko finit par retirer son recours en justice visant à invalider le résultat de l'élection [3].

Les « révoltés » de la place Maïdan reprochent à Ianoukovytch d’avoir décidé de suspendre un accord entre son pays et l’Union Européenne (UE). Et une question fondamentale se pose : en démocratie, et dans le cadre des prérogatives de sa fonction, un président en exercice a-t-il le droit de signer les accords qu’il juge bénéfiques pour son pays ? La réponse est oui, d’autant plus que de nombreux spécialistes pensent que cet accord était néfaste pour l’économie de l’Ukraine.

Ainsi, selon David Teurtrie, chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO, Paris) : « La proposition faite à l’Ukraine a été, comme je l’appellerais, une stratégie perdant-perdant. Pourquoi ? L’accord correspondait à la mise en place d’une zone de libre-échange entre l’UE et l’Ukraine. Mais cette zone de libre-échange était très défavorable pour l’Ukraine parce qu’elle ouvrait le marché ukrainien aux produits européens et elle entrouvrait le marché européen aux produits ukrainiens qui ne sont en majeure partie pas concurrentiels sur le marché occidental. Nous voyons donc que l’avantage est assez peu évident pour l’Ukraine. Pour simplifier, l’Ukraine prenait sur elle tous les désavantages de cette libéralisation du commerce avec l’UE et ne recevait aucun avantage » [4].

L’économiste russe Sergueï Glaziev est lui aussi du même avis : « Toutes les estimations, incluant celles des analystes européens, font part d’un ralentissement inévitable dans la production de biens ukrainiens dans les premières années suivant la signature de l’Accord d’association, puisqu’ils sont condamnés à une perte de compétitivité par rapport aux produits européens » [5].

Nonobstant la sensibilité pro-russe de Ianoukovytch, il est clair que la proposition russe était beaucoup plus intéressante pour l’Ukraine que celle avancée par les Européens. « L’UE ne promet pas la lune aux manifestants... juste la Grèce » titrait ironiquement le journal l’Humanité [6].

Après les émeutes sanglantes de Kiev, de nombreux pays occidentaux se sont curieusement empressés de déclarer qu’ils étaient prêts à soutenir « un nouveau gouvernement » en Ukraine [7], c’est-à-dire de reconnaître implicitement un coup d’état. Au lieu d’attiser la violence et de financer les barricades, ces pays n’auraient pas dû offrir leurs services pour calmer les esprits et attendre les prochaines élections, comme le dicte les fondements de la démocratie qu’ils essaient d’exporter en Ukraine et ailleurs dans le monde ?

Petites précisions sur la « révolution » orange

La « révolution » orange fait partie d’une série de révoltes baptisées « révolutions colorées », qui se sont déroulées dans les pays de l’Est et surtout les ex-Républiques soviétiques durant les années 2000. Celles qui ont abouti à un changement du gouvernement en place ont touché la Serbie (2000), la Géorgie (2003), l’Ukraine (2004) et le Kirghizstan (2005).

Dans un article exhaustif et très détaillé sur le rôle des États-Unis dans les révolutions colorées, G. Sussman et S. Krader de la Portland State University mentionnent dans leur résumé : « Entre 2000 et 2005, les gouvernements alliés de la Russie en Serbie, en Géorgie, en Ukraine et au Kirghizistan ont été renversés par des révoltes sans effusion de sang. Bien que les médias occidentaux en général prétendent que ces soulèvements sont spontanés, indigènes et populaires (pouvoir du peuple), les « révolutions colorées » sont en fait le résultat d’une vaste planification. Les États-Unis, en particulier, et leurs alliés ont exercé sur les États postcommunistes un impressionnant assortiment de pressions et ont utilisé des financements et des technologies au service de l’aide à la démocratie » [8].

Une dissection des techniques utilisées lors de ces « révolutions » montre qu’elles ont toutes le même modus operandi. Plusieurs mouvements ont été mis en place pour conduire ces révoltes : Otpor (« Résistance ») en Serbie, Kmara (« C’est assez ! ») en Géorgie, Pora (« C’est l’heure ») en Ukraine et KelKel (« Renaissance ») au Kirghizistan. Le premier d’entre eux, Otpor, est celui qui a causé la chute du régime serbe de Slobodan Miloševic. Après ce succès, il a aidé, conseillé et formé tous les autres mouvements par l’intermédiaire d’une officine spécialement conçue pour cette tâche, le Center for Applied Non Violent Action and Strategies (CANVAS) qui est domiciliée dans la capitale serbe. CANVAS forme des dissidents en herbe à travers le monde à l’application de la résistance individuelle non violente, idéologie théorisée par le philosophe et politologue américain Gene Sharp dont l’ouvrage « From Dictatorship to Democracy » (De la dictature à la démocratie) a été à la base de toutes les révolutions colorées.

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Manifestants de la révolution orange
Aussi bien CANVAS que les différents mouvements dissidents ont bénéficié de l’aide de nombreuses organisations américaines d’ « exportation » de la démocratie (..) À titre d’exemple, la NED est financée par un budget voté par le Congrès et les fonds sont gérés par un conseil d’administration où sont représentés le Parti républicain, le Parti démocrate, la Chambre de commerce des États-Unis et le syndicat American Federation of Labor-Congress of Industrial Organization (AFL-CIO), alors que l’OSI fait partie de la Fondation Soros, du nom de son fondateur George Soros, le milliardaire américain, illustre spéculateur financier. Il est aussi intéressant de noter que le conseil d’administration de l’IRI est présidé par le sénateur John McCain, le candidat défait de la présidentielle américaine de 2008. L’implication de McCain dans les révolutions colorées est clairement établie dans l’excellent documentaire que la reporter française Manon Loizeau a consacré aux révolutions colorées [9]. On comprend alors aisément pourquoi le sénateur s’est récemment précipité à Kiev pour soutenir les émeutiers ukrainiens. On comprend aussi pourquoi la Russie a durci le ton concernant les ONG étrangères présentes sur son sol et la raison qui a motivé l’expulsion de l’USAID de son territoire [10].

La relation entre le mouvement ukrainien « Pora » et ces organisations américaines est explicitée par Ian Traynor dans un remarquable article publié par The Guardian en novembre 2004 [11].

« Officiellement, le gouvernement américain a dépensé, pendant une année, 41 millions de dollars pour l'organisation et le financement de l'opération qui a permis de se débarrasser de Miloševic […]. En Ukraine, le chiffre doit tourner autour de 14 millions de dollars », explique-t-il.

Ioulia Timochenko et Viktor Iouchtchenko sont considérés comme les figures de proue de la révolution orange. Soutenu par les Occidentaux, ce mouvement obtient l’annulation du second tour de l’élection présidentielle de 2004 initialement remporté par Viktor Ianoukovytch contre Viktor Iouchtchenko. Le « troisième » tour donne finalement la victoire à Iouchtchenko qui devient le 3e président de l’Ukraine à la grande joie des Américains et des Européens.
Fier de ses réussites « révolutionnaires » colorées, le belliqueux sénateur McCain a déclaré qu’il avait proposé au prix Nobel de la Paix les candidatures de Viktor Iouchtchenko et de son homologue géorgien pro-occidental Mikhail Saakashvili [12]. Il fit un voyage à Kiev en février 2005 [13] pour féliciter son « poulain » et peut-être aussi pour lui montrer qu’il avait quelque chose à voir avec son élection.

À peine nommé président, Iouchtchenko s’empressa de nommer Timochenko au poste de Premier ministre mais la « lune de miel » entre les compagnons de la révolution ne fit pas long feu. Bien qu’encensé par l’Occident, le couple Iouchtchenko-Timochenko s’avère boiteux et ses résultats sont très décevants.

Voici comment Justin Raimondo décrit le bilan de la magistrature Iouchtchenko (2005-2010) : « Aujourd’hui, l'éclat orange de sa révolution étant révolu depuis longtemps, son régime s'est avéré être tout aussi incompétent et truffé de copinage comme ses prédécesseurs corrompus et vénaux, si ce n'est plus. Une grande partie de " l'aide " monétaire occidentale a disparu […]. Pire encore, l'économie a été paralysée par l'imposition de contrôles des prix et corrompu par un trafic d’influence éhonté. Sous l'accord de partage de pouvoir entre M. Iouchtchenko et la volatile Ioulia Timochenko, la « princesse du gaz » et oligarque amazone, le pays s'est désintégré, non seulement économiquement mais aussi socialement […]. La baisse radicale de l'économie et les scandales en cours qui sont devenus des événements quotidiens pendant l'administration de M. Iouchtchenko ont conduit à la marginalisation complète du vénéré orange révolutionnaire : au premier tour de l'élection présidentielle [2010], il a obtenu un humiliant 5 pour cent des voix. Hors de la course, et sans avoir besoin de faire semblant plus longtemps, M. Iouchtchenko a lancé une véritable bombe dans l'arène politique en honorant Stepan Bandera, le nationaliste ukrainien et collaborateur des nazis, comme un " Héros de l'Ukraine " » [14].

Notons finalement que les organisations américaines d’ « exportation » de la démocratie ont été largement impliquées dans ce qui est communément appelé le « printemps » arabe. Les jeunes activistes arabes ont été formés à la résistance individuelle non violente par CANVAS et à la cyberdissidence par des organismes américains comme l’Alliance of Youth Movements (AYM) elle-même sponsorisée par le Département d’État ainsi que les géants américains des nouvelles technologies comme Google, Facebook ou Twitter [15].

Les « gentils » émeutiers de la place Maïdan

Malgré la grande diversité de la « faune » révolutionnaire qui a occupé la place Maïdan à Kiev, les observateurs s’accordent à reconnaître que la dissidence est composée de quatre différents groupes positionnés sur un spectre politique allant de la droite à l’extrême-droite.

Tout d’abord, il y a « Batkivshina » ou Union panukrainienne « Patrie » qui est un parti politique dont le leader est Ioulia Timochenko, secondée par Olexandre Tourtchinov, un ami de longue date, considéré comme son « fidèle écuyer » [16]. C’est ce dernier qui a été récemment nommé président intérimaire de l’Ukraine après le départ de Ianoukovytch.

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Olexandre Tourtchinov et Ioulia Timochenko

Fondé en 1999, Batkivshina est un parti libéral pro-européen. (..)

Arseni Iatseniouk, personnalité pro-occidentale de premier plan de la vie politique ukrainienne, est considéré comme un « leader phare de la contestation en Ukraine » [19]. Pur produit de la révolution orange (..)  Il a pour mission de diriger un gouvernement d'union nationale avant l'élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai 2014 [20].


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Arseni Iatseniouk

Le second parti impliqué dans la violente contestation ukrainienne est l’UDAR (Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme). Ce parti, libéral et pro-européen lui aussi, a été créé en 2010 par la fusion de deux partis dont l’un est le parti Pora, issu du mouvement de jeunes qui avait été à l’avant-garde de la révolution orange dont on a discuté auparavant. UDAR (qui veut dire « coup » en Ukrainien) est dirigé par le boxeur et ex-champion du monde des poids-lourds Vitali Klitschko. Né au Kirghizstan, Klitschko est ukrainien mais a vécu à Hambourg et Los Angeles pendant plusieurs années, de sorte que ses trois enfants sont de nationalité américaine car nés aux États-Unis [21].

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Vitali Klitschko

Une rapide navigation sur le site du parti permet de se rendre compte qu’UDAR compte parmi ses uniques partenaires étrangers : l’IRI (de McCain), le NDI (présidé par Madeleine K. Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine) et le CDU (de Merkel). Notons ici que l’IRI et le NDI sont deux des quatre organisations satellites de la NED

(..)

Les partenaires de l'UDAR (Photo de la page publiée sur le site officiel du parti)

Dans un rapport du German Foreign Policy intitulé « Notre homme à Kiev » datant de décembre 2013, on peut lire à propos de Klitschko et de son parti : « Selon les rapports de presse, le gouvernement allemand aimerait que le champion de boxe Vitali Klitschko brigue la présidence (..) le parti UDAR a été fondée en 2010 sur les ordres directs de la fondation de la CDU. Les rapports sur les activités de la Fondation pour le développement du parti de Klitschko donnent une indication de la façon avec laquelle les Allemands influencent les affaires intérieures de l'Ukraine via UDAR » [22]. Ainsi, UDAR serait une création du CDU, ce qui explique la forte implication de la diplomatie allemande dans le « bourbier » ukrainien. Cette information est confirmée par de nombreux autres articles [23].

Un troisième mouvement a participé à l’insurrection ukrainienne pro-occidentale. Il s’agit de « Svoboda » (liberté en ukrainien) qui est un parti d’extrême-droite ultranationaliste dirigé par Oleh Tyahnybok. Svoboda a fait couler beaucoup d’encre à cause de ses positions xénophobe, antisémite, homophobe, antirusse et anticommuniste [24]. Ce parti, qui n’est ouvert qu’aux Ukrainiens « pure laine », glorifie des personnages historiques ukrainiens ouvertement fascistes et pro-nazis comme le tristement célèbre Stepan Bandera. Pendant la seconde guerre mondiale, ce dernier a combattu les Soviétiques tout en ayant des liens avec l’Allemagne nazie [25]. Ajoutons à cela que Svoboda est étroitement lié à une organisation paramilitaire, les « Patriotes de l'Ukraine » [26]. Considérée comme néo-nazie, elle a été très active durant les récents évènements qui ont ensanglanté les rues de Kiev.

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Oleh Tyahnybok

Les trois partis cités précédemment ont formé une alliance appelée « Groupe d’action pour la résistance nationale » pour mener à bien la déstabilisation du gouvernement Ianoukovytch. En plus, on vient d’apprendre qu’une nouvelle coalition a été créée au parlement ukrainien post-Ianoukovytch. Nommée "Choix européen", elle réunit 250 députés de différents groupes parlementaires dont Batkivtchina, UDAR et Svoboda [27]

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Les leaders du « Groupe d’action pour la résistance nationale » : Klitschko, Tyahnybok et Iatseniouk

Et pour compléter la mainmise du nouveau pouvoir sur les institutions ukrainienne, Oleg Mahnitsky vient d’être nommé Procureur général de l'Ukraine, poste d’importance capitale en cette période de soubresauts « révolutionnaires » et d’évidents règlements de comptes « démocratiques ». Petite précision : Mahnitsky est membre du parti Svoboda [28]. La cerise sur le gâteau ? Dans le nouveau gouvernement post-Euromaïdan largement dominé par le parti Batkivshina de Timochenko, trois portefeuilles ont été octroyés à des membres de Svoboda : Oleksandr Sych, vice-Premier ministre ; Andriy Mokhnyk, Ministre de l’environnement et Oleksandr Myrnyi, Ministre de l’agriculture [29].

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Oleg Mahnitsky

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Oleksandr Sych, Andriy Mokhnyk, Oleksandr Myknyi

Une autre nomination n’est pas passée inaperçue dans ce gouvernement : celle de Pavel Sheremeta qui, de 1995 à 1997, était directeur de programme à l'Open Society Institute de Budapest, la fameuse fondation de George Soros [30].

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Pavlo Sheremeta
 
Le quatrième groupe factieux présent sur la place Maïdan est probablement le plus violent de tous. Connu sous l’appellation « Pravy Sektor » (Secteur de Droite), il représente la coalition d’une multitude de groupuscules de l’extrême-droite radicale et fasciste qui considère que Svoboda est « trop libéral » (sic) [31]. (..)
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Dmitro Yarosh

 

Dans une interview au magazine TIME publiée le 4 février 2014, Yarosh a déclaré que « ses cohortes antigouvernementales à Kiev sont prêtes à la lutte armée » [35]. « Nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des soldats de la révolution nationale », a-t-il ajouté. Il faut dire que le meneur du Pravy Sektor a passé quelques années dans l’armée soviétique et que, pour lui, la « "révolution nationale" est impossible sans violence et qu'elle devrait conduire à un état "purement ukrainien" avec, pour capitale, Kiev » [36]. Il a aussi révélé dans son interview que sa coalition avait amassé un arsenal d’armes létales. Et de préciser : « Juste assez pour défendre l’Ukraine des occupants internes [i.e. les membres du gouvernement] ».
 
(..)
 
Actions illégales des manifestants "pacifiques" à Kiev

En reportage à partir de Kiev, le journaliste britannique David Blair nous donne son point de vue sur l’organisation du Pravy Sektor : « Ce qui est clair, c'est qu'ils sont très organisés. Un approvisionnement régulier des masques à gaz, de la nourriture et des surplus de camouflage de l'armée arrivent aux bénévoles sur les barricades. (..) La question qui vient à l’esprit de beaucoup de gens est qu’est-ce qu’un groupe aussi puissant, en dehors du contrôle des politiciens traditionnels, ferait si la révolution réussit et le gouvernement tombe » [39].

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Milices d'autodéfense montées par le groupe d'extrême-droite Pravy Sektor (Source : Le Monde)

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Un manifestant arme au poing pendant un affrontement avec la police, place de l'Indépendance, à Kiev, le 22 janvier (Source:Libération)

  (..) Dmitro Yarosh a été nommé adjoint au président du Conseil de sécurité et de défense nationale d’Ukraine [40], organisme consultatif d’état chargé de la sécurité nationale dépendant du président du pays. Et qui est le président de ce conseil ? Nul autre qu’Andriy Parubiy, « le commandant du Maïdan » [41], « le chef d'état-major de la révolution ukrainienne » [42] qui, le temps d’une « révolution », a rangé ses vêtements de député du parti Batkivshchyna pour enfiler celui de « généralissime » de l’« armée » des émeutiers de l’Euromaïdan. Mais, le plus intéressant est de savoir que Parubiy est un transfuge du parti Svobodad. En effet, il est, avec Oleh Tyahnybok, cofondateur en 1991 du Parti Social-Nationaliste d'Ukraine (SNPU), rebaptisée Svoboda en 2004 [43]. Comme quoi, les barricades, les émeutes, la désobéissance civile, la violence et le fascisme peuvent mener très haut en Ukraine.

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Andriy Parubiy


Pour contredire (BHL)  la politique du Maïdan a été dictée par Pravy Sektor qui est une alliance de différents partis et mouvements néo-nazis. Ce sont des groupes paramilitaires, des terroristes très bien entrainés » [45].

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BHL posant à Kiev

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Caricature de "l'événement"
 


Timochenko : blonde ou brune ?

La figure politique ukrainienne la plus médiatisée par les organes de presse occidentaux mainstream est incontestablement Ioulia Timochenko. (..) En fait, sa pratique politique relève plus des romans à scandales politico-financiers (voire maffieux) que de l’abnégation pour la patrie et le peuple ukrainiens. Jugez-en. (..)

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Timochenko brune

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Timochenko et son look actuel

En 2004, la « révolution » orange éclate et Timochenko en devient l’égérie. Iouchtchenko accède à la magistrature suprême en 2005 et, elle, Premier ministre par deux fois. Toutes les accusations sont, comme par enchantement, oubliées.

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Le couple Iouchtchenko – Timochenko

(..) L’accès au pouvoir du couple Iouchtchenko – Timochenko (grâce à la vague orange), permet à Tourtchinov d’occuper le poste de chef des Services secrets ukrainiens (SBU) en février 2005. Toutefois, en 2006, une enquête le vise ainsi que son adjoint. Il leur est reproché d’avoir détruit le dossier d’un dangereux parrain du crime organisé ukrainien, Semyon Mogilevich [61]. Ce maffieux est soupçonné de diriger un vaste empire criminel et est décrit par le FBI, en 1998, comme « le gangster le plus dangereux du monde » [62]. Les accusations furent étonnamment abandonnées quelques mois plus tard. Il obtint même une excellente promotion. En effet, à son deuxième mandat de Premier ministre (2007), Timochenko lui octroie le poste de vice-Premier ministre, fonction qu’il occupera jusqu’en 2010, date à laquelle elle perd les élections présidentielles contre Ianoukovytch.
 
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Les relations conflictuelles du couple Iouchtchenko – Timochenko donna le coup de grâce aux mirages de la « révolution » orange. Timochenko est accusée d'avoir trahi l'intérêt national pour préserver ses ambitions personnelles [63].
L’arrivée de Ianoukovytch au pouvoir mit fin à l’impunité de la candidate battue par les urnes et son dossier judiciaire est ressorti du placard pour des anciennes et nouvelles « affaires ». Timochenko est poursuivie dans de nombreux dossiers : (..)

Le bureau du procureur général d'Ukraine a publié un document
explicatif du rôle de Timochenko dans le meurtre de M. Shcherban.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour le lire :

 

La complicité de Timochenko est aussi envisagée dans deux autres assassinats : l’homme d’affaires Alexander Momot (tué en 1996, quelques mois avant Shcherban) et l’ancien gouverneur de la Banque nationale d’Ukraine, Vadym Hetman (tué en 1998) [67].


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Alexander Momot et Vadym Hetman

Timochenko a été condamnée à sept ans de prison en octobre 2011 et placée en détention pour son implication dans l’affaire des contrats gaziers [68].

"The rise and fall of Yulia Timoshenko"

Les événements inespérés de l’Euromaïdan sont venus extirper « la princesse du gaz » de sa geôle. Et de quelle manière ! Le samedi 22 février 2014, à 12h08, Tourtchinov, le bras droit de Timochenko, est élu président du Parlement ukrainien. Trente minutes plus tard, comme s’il s’agissait de l’affaire la plus urgente à régler dans un pays en pleine insurrection, le parlement vote la libération « immédiate » de Timochenko. À titre de comparaison, ce n’est qu’à 16h19 que ce même parlement votera la destitution de Ianoukovytch [69].
Avec la nomination du militant d’extrême-droite Oleg Mahnitsky comme procureur général, ainsi que celle d’un très grand nombre de membres du parti Batkivshina à des postes-clés au sein de l’appareil de l’état, on peut aisément prédire que Timochenko n’aura plus, au moins pour un certain temps, à s’inquiéter de ses problèmes judiciaires.
Il faut reconnaître qu’à deux reprises Timochenko a été arraché des mains de la justice grâce à des émeutes populaires de grande ampleur : la « révolution » orange en 2004 et, maintenant, l’Euromaïdan.
En plus de ses talents de romancier, il paraît que le président Tourtchinov est aussi pasteur évangélique. Serait-ce à ce titre qu’il a « sauvé » son amie de toujours ?
Mais « Kiev vaut bien une messe », non ?

L’insolente ingérence occidentale

L’Euromaïdan peut être considéré comme une « révolution » colorée, revue et corrigée à la sauce « printemps » arabe, arôme syrien. En effet, bien que de nombreuses similitudes puissent être trouvées entre la « révolution » orange et l’Euromaïdan, deux différences fondamentales sont à noter. La première, déjà discutée précédemment, est relative à la violence des émeutes qui est essentiellement due à l’omniprésence de manifestants de l’extrême-droite fasciste et néo-nazie. Par comparaison, la « révolution » orange était basée sur les théories non-violentes de Gene Sharp. La seconde différence relève de l’insolente présence physique de personnalités occidentales, politiques et civiles, sur la place Maïdan, haranguant les foules et incitant à la désobéissance civile, en complète contradiction avec le principe fondamental de non-ingérence dans les affaires internes d’un pays souverain, dont les dirigeants ont été démocratiquement élus.
Commençons par John McCain, président du conseil d’administration de l’IRI qui, à Kiev, est en terrain connu. Effectivement, après (et non pendant) la « révolution » orange, il s’était déjà rendu en Ukraine (en février 2005) pour y rencontrer ses « poulains » qu’il avait largement financés.

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Iouchtchenko et McCain (février 2005)

Le sénateur américain s’est aussi rendu dans les pays arabes « printanisés » : Tunisie (21 février 2011), Égypte (27 février 2011), Libye (22 avril 2011) et Syrie (27 mai 2013). Lors des deux premiers voyages, les gouvernements étaient déjà tombés. Dans les deux derniers, la bataille faisait rage (elle le fait encore en Syrie).
À Kiev, McCain s’adressa aux révoltés du Maïdan le 14 décembre 2013. « Nous sommes ici pour soutenir votre juste cause, le droit souverain de l'Ukraine à choisir son propre destin librement et en toute indépendance. Et le destin que vous souhaitez se trouve en Europe », a-t-il claironné [70].
Il y rencontra le « triumvirat du Maïdan », c’est-à-dire Iatseniouk, Klitschko et Tyahnybok. Il n’a pas été embarrassé de poser avec Tyahnybok, alors que ce dernier aurait été interdit, l'année dernière, d'entrer aux États-Unis en raison de ses discours antisémites [71]. Non, rien ne l’a gêné de traiter avec le leader de Svoboda, un parti ouvertement ultranationaliste, xénophobe et prônant des valeurs néo-nazies, tout comme rien ne l’a dérangé de soutenir de sanguinaires terroristes en Libye ou en Syrie. La fin justifie les moyens : l’important est de soustraire l’Ukraine du giron russe.

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McCain rencontre Klitschko, Iatseniouk et Tyahnybok (décembre 2013)

L’ingérence américaine s’est aussi illustrée par « l’affaire Nuland » qui a montré que le vocabulaire diplomatique utilisé par certains hauts fonctionnaires américains n’avait rien à envier à celui des charretiers. « Fuck the UE ! », s’est-elle exclamée. Ce qui en dit long sur la lutte d’influence qui oppose l’oncle Sam au vieux continent.
Et comment Victoria Nuland, la sous-secrétaire d'État pour l'Europe et l'Eurasie, appelle-t-elle les leaders de l’Euromaïdan ? « Yats » et « Klitsch » [72] ? Comme « Jon » et « Ponch » dans la populaire série américaine « CHiPs » ? Utiliser un langage si familier suppose une évidente proximité et une indéniable connivence entre les membres du triumvirat et l’administration américaine, c’est le moins qu’on puisse dire.

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Tyahnybok, Victoria Nulan, Klitschko, et Iatseniouk

En plus de L’IRI, la NED est présente à Kiev. Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à suivre Nadia Diuk qui écrit à partir de Kiev et dont les articles sont publiés dans « le Kiyv Post » et d’autres fameux journaux. Les titres de ses articles sont idylliques : « La révolution auto-organisée d’Ukraine » [73], « Les visions du futur de l’Ukraine » [74], etc. Déjà, en 2004, en pleine « révolution » orange, elle écrivait « En Ukraine, une liberté indigène » [75] pour prouver que la « révolution » était spontanée, ce qui contredit toutes les études (occidentales) qui ont été publiées subséquemment. Il faut se rendre à l’évidence que la teneur de ses articles n’a guère changé avec le temps. Et pour cause, Mme Diuk est vice-présidente à la NED, chargée des programmes pour l’Europe, l’Eurasie, l’Afrique, l’Amérique latine et les Caraïbes [76].
Les rapports annuels de la NED montrent que, juste pour 2012, les montants octroyés à une soixantaine d’organismes ukrainiens s’élevaient à près de 3,4 millions de dollars [77]. Dans ce rapport, il est indiqué que l’IRI de McCain et le NDI d’Albright ont respectivement bénéficié de 380 000 et 345 000 $ pour leurs activités en Ukraine.
Cette évidente implication américaine en Ukraine a été signalée par Sergueï Glaziev qui a déclaré que « les Américains dépensent 20 millions de dollars par semaine pour financer l'opposition et les rebelles, y compris pour les armer » [78].

Le second pays occidental largement impliqué dans l’Euromaïdan est l’Allemagne. Une dizaine de jours avant McCain, Guido Westerwelle, le chef de la diplomatie allemande, a pris un bain de foule au milieu des manifestants de la place Maïdan en compagnie de ses « protégés » « Yats » et « Klitsch » ou, plus poliment, Iatseniouk et Klitschko. Après s’être entretenus avec eux à huis clos, il déclara « Nous ne sommes pas ici pour soutenir un parti, mais nous soutenons les valeurs européennes. Et quand nous nous engageons pour ces valeurs européennes, il est naturellement agréable de savoir qu'une grande majorité des Ukrainiens partagent ces valeurs, veulent les partager et souhaitent suivre la voie qui mène à l'Europe » [79]. En parlant de majorité, Westerwelle n’a certainement pas consulté les récents sondages qui montrent que seuls 37% de la population ukrainienne est favorable à une adhésion de leur pays à l’Union Européenne [80]. D’ailleurs, les citoyens européens le sont-ils ? Pas si sûr. Par exemple, un très récent sondage montre que 65% des Français sont opposés à l'idée d'une aide financière apportée par la France et l'Union européenne à l'Ukraine et 67% sont contre une entrée de ce pays dans l'UE [81].

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Klitschko, Guido Westerwelle et Iatseniouk

D’autre part, la chancelière allemande a, comme son ministre, reçu Iatseniouk et Klitschko le 17 février 2014 à Berlin. Le candidat sur lequel ont misé Merkel, le CDU et son think tank, la Fondation Konrad Adenauer, est Klitschko [82]. Néanmoins, le parti de Timochenko est aussi considéré comme un allié du PPE et du CDU ainsi que l’avait affirmé M. Martens lors d’un discours au Club de la Fondation Konrad Adenauer en 2011 : « Ioulia Timochenko est une amie de confiance et son parti est un membre important de notre famille politique ». Dans ce même discours, il avait déclaré que sa position était similaire à celle de McCain quant au soutien à Timochenko (pour sa libération lorsqu’elle était emprisonnée) [83].

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Klitschko, Merkel et Iatseniouk

Il faut souligner que cette convergence de vue entre l’IRI et la Fondation Konrad Adenauer n’est ni fortuite, ni récente. En réalité, elle remonte à la création de la NED comme nous l’explique Philip Agee, l’ancien agent de la CIA qui avait quitté l’agence pour vivre à Cuba [84]. Tout d’abord, il faut comprendre que la NED a été créée pour prendre en charge certaines tâches qui relevaient originalement de la CIA, en l’occurrence la gestion des programmes secrets de financement de la société civile étrangère. Après avoir consulté un vaste éventail d'organisations nationales et étrangères, les autorités américaines furent intéressées par les fondations des principaux partis de l’Allemagne de l’Ouest qui étaient financées par le gouvernement allemand : la Friedrich Ebert Stiftung des sociaux-démocrates et la Konrad Adenauer Stiftung des démocrates-chrétiens. Nous trouvons actuellement une structure analogue dans le paysage politique américain. L’IRI et le NDI, les deux satellites de la NED, sont respectivement reliés aux partis républicain et démocrate américains et, comme ses homologues allemands, sont financés par des fonds publics. Comme la CIA collaborait avec ces « Stiftungs » allemands pour financer des mouvements à travers le monde bien avant la création de la NED par le président Reagan en 1983, les relations sont restées solides jusqu’à nos jours.

Bien que plus discret que les deux précédents, le troisième pays impliqué dans les événements ukrainiens est le Canada. Cet intérêt est probablement dû au fait que le Canada abrite la plus grande diaspora ukrainienne dans le monde après celle de la Russie. Plus de 1,2 millions de canadiens sont d’origine ukrainienne [85].
John Baird, le ministre des affaires étrangères canadien a rencontré le triumvirat ukrainien le 4 décembre 2013 à Kiev et, comme les autres, a effectué un « pèlerinage » à la place Maïdan. Le chef de la diplomatie canadienne est revenu à Kiev le 28 février 2014 pour y rencontrer les nouvelles autorités : le président Tourtchinov, le Premier ministre Iatseniouk et la « Jeanne d'Arc ukrainienne ». Questionné sur son soutien « inconditionnel » de l’Ukraine et ses conséquences sur les relations avec la Russie, il répondit : « Nous n’allons certainement pas nous excuser pour avoir soutenu le peuple ukrainien dans sa lutte pour la liberté » [86]. À noter que Paul Grod, le président du Congrès des Ukrainiens-Canadiens (UCC) a accompagné Baird dans ses deux voyages. Ses positions sont calquées sur celles de la diplomatie canadienne.

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Tyahnybok, Iatseniouk, Baird, Klitschko et Grod

Les positions et les réactions de tous ces politiciens laissent cependant perplexes. Certes, les vies perdues lors de ce sanglant conflit sont à déplorer, mais qu’auraient-ils fait si des manifestants violents, appartenant à des groupes extrémistes, avaient occupé le centre-ville de leur capitale, tué des membres des forces de l'ordre, kidnappé des dizaines de policiers, occupé des locaux officiels et troublé l’ordre public pendant des mois ? Et n’ont-ils pas une part de responsabilité dans l’augmentation du nombre de victimes en venant jeter de l’huile sur le feu du Maïdan ?

En France, par exemple, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est insurgé contre une récente manifestation de « Black Bloc » qui a fait six blessés parmi les policiers, le 22 février 2014. Voici ses commentaires : « Cette violence venant de cette ultra-gauche, de ces Black Bloc, qui sont originaires de notre pays mais aussi de pays étrangers est inadmissible et elle continuera à trouver une réponse particulièrement déterminée de la part de l’État ». Après avoir rendu hommage « au préfet de la Loire Atlantique, aux forces de l’ordre, policiers et gendarmes, qui avec beaucoup de sang froid et de professionnalisme ont contenu cette manifestation », il ajouta : « Personne ne peut accepter de telles exactions » [87].
 
Et les Ukrainiens, doivent-ils les accepter ? Et comment aurait réagi la classe politique française et occidentale si ces « Black Bloc » avaient été financés, formés ou soutenus par des organismes et politiciens étrangers, Russes, Chinois ou Iraniens venus à Nantes pour les soutenir ?
 
Je vous laisse le soin d’y répondre.

En définitive, il faut se rendre à l’évidence que l’Euromaïdan, tout comme la « révolution » orange, est un mouvement largement soutenu par des officines occidentales. Cette conclusion ne doit pas éclipser la réelle corruption de toute la classe politique ukrainienne. Vouloir nous présenter, comme le font les médias occidentaux mainstream, les « bons » avec Timochenko et les « mauvais » avec Ianoukovytch est une vision biaisée de la réalité. Le gouvernement Ianoukovytch ayant été démocratiquement élu, les évènements récents sont, sans équivoque, un coup d’État.
 
Ce coup d’État a permis à des militants de l’extrême-droite ukrainienne, ultranationaliste fasciste et néo-nazie, de faire partie du nouveau gouvernement ukrainien. Cette présence, ouvertement appuyée par les gouvernements occidentaux est néfaste pour l’avenir et la stabilité du pays. La hâtive, expéditive, controversée et incompréhensible abrogation de la loi « sur les bases de la politique linguistique de l’État » est un exemple patent [88].
 
En outre, ce rapprochement « forcé » de l’Ukraine avec l’Union Européenne et son corollaire l’éloignement de ce pays de la Russie n’est pas bénéfique pour le peuple ukrainien. Selon des spécialistes occidentaux et non-occidentaux, la proposition russe était de loin plus intéressante que celle conjointe de l’Union Européenne et des États-Unis qui n’ont d’autre alternative que d’offrir la « médecine FMI » à ce Pays [89].

Contrairement aux vœux pieux de Timochenko clamés au Maïdan, il serait utopique de penser que l’Ukraine fasse partie de l’Union « dans un avenir proche » [90], au vu de la situation désastreuse de certains pays européens comme la Grèce, par exemple. La « Marianne aux tresses » n’a probablement pas entendu le ministre français des Affaires européennes, Thierry Repentin. « Dans toutes les négociations pour offrir à l'Ukraine un accord d'association, nous avons bataillé ferme pour retirer toute allusion à une adhésion à l'UE. Pas question de changer de position » a-t-il déclaré dans un article publié le 3 févri
er dernier [91].

Si l’Ukraine ne peut prétendre à une adhésion à l’Union Européenne et que les défenseurs occidentaux de sa « révolution » ne mettent pas la main à la poche, tout semble indiquer que ce pays n’est qu’un « cheval de Troie » pour gêner la Russie qui prend trop de place et beaucoup d’aisance dans les enjeux internationaux, à l’instar de son rôle dans le conflit syrien. Une façon comme une autre d’ouvrir une nouvelle ère de guerre froide. Les troubles en Crimée et les menaces de l’exclusion de la Russie du G8 [92] n’en sont que les prémices.
 
Les Ukrainiens doivent savoir qu’ils sont condamnés à vivre en bon voisinage avec la Russie avec laquelle ils ont une frontière commune et des liens historiques, commerciaux, culturels et linguistiques.
Une chose est sûre, cependant : le réveil « postrévolutionnaire » sera douloureux pour les Ukrainiens.

Références

 

 

 

suite ici

 

Par ex
AFP, « Ukraine : nouvelle inculpation de Timochenko pour des délits financiers », l’Express, 11 novembre 2011, http://www.lexpress.fr/actualites/1...
AFP, « Ukraine : le parquet va inculper Ioulia Timochenko dans une affaire de meurtre »,

 

 

Source : ahmedbensaada.com

Propagande médiatique, politique, idéologique

 

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http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/03/01/lavertissement-dobama-une-intervention-russe-en-ukraine-aurait-un-cout_n_4880338.html

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Le choc de la grande Russie et de la vile Amérique. L'horreur en Ukraine. Vers la WW3

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