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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:31

 

« Syrie : en route pour un nouvel ordre mondial »

 

Nous vivons actuellement un moment historique majeur, d’une importance sans doute comparable à la chute de l’Union Soviétique. Entraînant la dissolution du bloc communiste et ayant pour effet immédiat d’instaurer l’hégémonie sans partage de l’Amérique et de ses alliés occidentaux, la disparition de l’URSS allait amener plus de vingt ans de malheur et d’extrême injustice pour le reste de la planète.


L’évènement qui a dominé le récent Sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, fruit d’une gestation de deux ans dans le sillage de la crise syrienne, referme cette parenthèse dramatique. Confirmant la renaissance de la Russie et l’émergence du bloc des BRICS à direction russo-chinoise, il symbolise la recomposition de la vie internationale sur de nouvelles bases : le « moment unipolaire américain », qui consacrait le triomphe des « grandes démocraties » et de leur « économie de marché », est terminé. C’est le glas qui sonne pour la plus grande escroquerie politique de l’ère contemporaine : la « communauté internationale » franco-anglo-américaine est agonisante.


Le double accord conclu entre la Russie et l’Amérique au sujet de la Syrie est l’acte fondateur de cette mutation. Le Mur de Berlin apparaissait comme le symbole du triomphe du « monde libre » et de « la fin de l’Histoire ». En cet automne 2013, c’est le mur de l’arrogance qui a été brisé, le ci-devant « Axe du Bien » apparaissant dans toute sa splendeur, sur fond de soleil couchant. Loin d’être finie, l’Histoire continue.


C’est une belle leçon de diplomatie qu’a prodiguée la Russie (soutenue sans défaillance par la Chine, par ses autres partenaires « BRICS » comme le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, mais aussi par une bonne partie du monde) en réussissant à faire prévaloir la légalité internationale et les grands principes onusiens contre les partisans de l’ingérence à tout va. Ne nous y trompons pas : pendant quelques jours, le monde a bel et bien frôlé la catastrophe et la guerre mondiale. Que Russes et Américains se soient mis d’accord sur le principe d’une solution politique et diplomatique ne peut que réjouir les gens de bonne volonté qui prônent et espèrent depuis de longs mois l’amorce d’un processus de négociation en Syrie. En espérant que la dynamique de paix sera contagieuse…


Il convient bien entendu de saluer la « Syrie réelle », c’est-à-dire tous ceux qui ont misé une fois pour toutes sur le dialogue pour mettre un terme à la guerre universelle à laquelle est confronté leur pays. C’est en effet grâce à leur détermination et leur lucidité que la mère de notre civilisation a pu résister – résiste toujours - aux terribles épreuves infligées par ses « faux frères » d’Orient et ses « faux amis » d’Occident : plus de 100 000 morts, huit millions de réfugiés et déplacés, soit un Syrien sur trois, plus de la moitié du pays en ruines, y compris la ville martyre d’Alep, capitale économique livrée au pillage, les infrastructures dévastées, écoles et hôpitaux inclus, des zones entières à la merci de combattants d’un autre âge. Sans oublier des millions et des millions de vies brisées…La communauté internationale, l’universelle, celle qui représente la majeure partie de la planète, ne sera-t-elle pas fondée à demander des comptes à ceux qui entretiennent, en notre nom par-dessus le marché, cette entreprise de massacre et de destruction, comme jadis en Irak et naguère en Libye ?


Certes, voir la grise mine de quelques « amis » bien connus du peuple syrien devant une perspective de solution pacifique a de quoi nous réjouir, mais nous ne pouvons dissimuler notre tristesse et notre colère de voir la France brader ses intérêts nationaux, ruiner son crédit moral en affirmant une préférence marquée pour le mauvais côté de l’Histoire. A l’heure où les uns et les autres se félicitent de voir la raison l’emporter et redisent leur engagement en faveur d’une issue politique négociée en Syrie, la France ne manifeste pas un enthousiasme délirant – c’est un euphémisme – pour l’option de la paix et du droit, dont la diplomatie russe s’est faite le symbole.


On aurait plutôt, jusqu’ici, l’impression qu’elle choisit de se retrancher dans le camp de la guerre en compagnie des financeurs du djihad. Pourquoi a-t-elle tant tenu à court-circuiter le Conseil de Sécurité dont elle est l’un des membres permanents et pourquoi, se plaçant dans une logique d’ingérence, a-t-elle mis tant de constance à bafouer les principes du droit onusien dont elle se réclamait. Quel dommage et quel ravage !


Le gouvernement français fait grand cas des votes du Congrès américain et bon marché de l’opinion majoritaire des Français. Il a grand tort. Sa politique est aussi injuste qu’immorale et la part de culpabilité qui est la sienne dans l’atroce tragédie syrienne n’a d’égale que son écrasante responsabilité dans notre enfermement et notre terrible humiliation. Pesant mes mots (comme un ministre bien connu qui pourtant rate toutes les occasions de se taire), je souhaite plein succès à ce Genève II que les vrais amis de la Syrie appellent de leurs voeux : il est grand temps que la voix de la diplomatie se substitue au fracas des armes, que la stabilité et la paix reviennent en Syrie.


Et puis, faut-il rappeler l’évidence ? C’est aux Syriens et à eux seuls qu’il appartient de décider de leur destin en toute souveraineté et en toute indépendance. Les dirigeants étrangers, de Paris ou de Washington, de Riyad ou d’Ankara, n’ont aucune légitimité pour le faire à leur place, et il leur faut un fabuleux toupet pour établir des « feuilles de route » concernant l’avenir ou la reconstruction d’un pays qu’ils auront tout fait pour anéantir

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Michel Raimbaud, ex-Ambassadeur (à la retraite)
Membre de la Coordination pour la souveraineté de la

Publié par : http://www.comite-valmy.org

 

 

 

 

 

Sur ce site,

 

Réinformation : Journal hebdomadaire de Voix de la Russie – 7 octobre 2013

 

 

Une guerre froide
aux confins de Gaza
Une guerre froide aux confins de Gaza  
IRIB-Sur les frontières orientales de la bande de Gaza, une guerre froide d’un nouveau genre se déroule.

Elle se déroule entre les hommes de la résistance palestinienne et les forces sionistes d'occupation, en dépit de l’écart conséquent entre les capacités militaires et techniques des deux parties. Dans la bande de Gaza, c’est la volonté sans faille, l’endurance d’hommes qui ne reculent devant rien pour défendre leur patrie qui font la différence.

En ce moment, les frontières entre "Israël" et la bande de Gaza connaissent une accalmie sans précédent. Elles connaissent aussi des mouvements militaires sionistes sans précédent. Ils sont des plus discrets : des moyens de camouflage très récents, très professionnels.


Cependant, tout mouvement sioniste n’échappe pas aux résistants palestiniens. Ils sont là, ils ne ferment pas l’œil, jour et nuit, ils observent, ils contrôlent. Ils ne ferment pas les yeux ni leurs caméras.


Guerre froide


Tout au long des frontières, de Rafah au sud jusqu’à ville de Beit Hanoun au nord, sur quelque quarante kilomètres, une sorte de « guerre froide » s’installe de nouveau entre les forces sionistes d'occupation et la résistance palestinienne. Il y a aussi les frontières de l’ouest, quasiment de la même longueur. Il y a également le ciel où l’aviation ne chôme guère, surtout ces drones qui observent tout mouvement sur terre, aussi minuscule soit-il.


En effet, l’armée de l’occupation sioniste renouvelle constamment les moyens de défense de ses frontières, en particulier après son agression menée contre la bande de Gaza en novembre dernier, une agression de huit jours terminée par un accord d’accalmie sous l’égide de l’Egypte.


Durant cette agression, l’armée de l’occupation sioniste s’est rendue compte de la force de la résistance palestinienne, de sa capacité à frapper fort, à bien viser les véhicules et le personnel de l’armée de l’occupation sioniste sur toute la longueur de la bande de Gaza, défiant toutes les capacités de cette armée moderne.


Des méthodes nouvelles


Les deux parties se procurent des méthodes nouvelles pour défendre leurs frontières. Les deux parties tentent de les connaître et de les dépasser.

A titre d’exemple, des agents israéliens en civil s’infiltrent dans les territoires palestiniens de Gaza, sans aucune protection aérienne. Les habitants de la région ne sentent même pas leurs mouvements.


Personne ne devine encore le but de ces visites. Entrer et sortir sans rien faire restent un mystère à percer.


Les snipers


Une autre méthode des plus récentes utilisée par l’armée de l’occupation sioniste est de creuser des tunnels se terminant derrière des buissons. Derrière ces buissons se cachent les soldats sionistes, afin d’éviter le feu des snipers de la résistance palestinienne connus pour leur précision.


Les caméras résistantes


Face à cette armée se trouvent les résistants palestiniens qui contrôlent les frontières et les mouvements de l’armée de l’occupation sioniste, soit avec l’œil nu, soit avec les moyens de bord : de petites caméras implantées sur la clôture frontalière.


Ces caméras prennent le risque d’être découvertes par les forces sionistes d'occupation. Les résistants en mettront d’autres.


A noter que les brigades d’Al-Qassam, bras armé du mouvement de la résistance islamique Hamas, ont montré à plusieurs reprises qu’elles sont mille fois plus fortes qu’avant la guerre agressive sioniste menée contre Gaza, fin 2008/début 2009. La dernière a été témoin de cela.


Les brigades d’Al-Qassam mettent en garde les forces sionistes d'occupation d’une imprudence. Elles en ramasseront les résultats qui ne seront que fâcheux.

 

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/278186-une-guerre-froide-aux-confins-de-gaza

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 00:00
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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 21:33

 

 

Chemtrails et chimiothérapie: plus semblables qu’il n’y paraît

timthumb.phpPar Richard Sacks, le 3 octobre 2013

 

 

 

Il existe des explications différentes données aux chemtrails, pour lesquels des scientifiques qui voudront bien en parler utilisent le terme de "géo-ingénierie" pour rendre sensiblement le largage de métaux toxiques au-dessus de nos têtes et notre empoisonnement ainsi que celui de nos familles plus respectable et, disons, "scientifique". Certains des soi-disants "scientifiques" de la géo-ingénierie disent que la géo-ingénierie est nécessaire pour sauver la planète d’un changement climatique désastreux, mais bien sûr cela n’arrive pas en ce moment, c’est juste une proposition. D’autres affirment que rien de tel n’est même envisagé (ce n’est qu’une énorme théorie du complot). Aucun des porte-paroles officiels du gouvernement ne reconnaît ce qui se passe maintenant. Ils sont confiants que vous ne regardez jamais sérieusement vers le ciel, et que si pour une quelconque raison vous le faites, grâce à l’effet abrutissant de l’éducation publique et des médias, vous ne saurez pas ce que c’est que vous voyez.


 

Le phénomène lui-même est très simple à identifier à l’œil nu. Vous pouvez observer des chemtrails se faire répandre presque tous les jours depuis à peu près n’importe où aux USA , et désormais dans beaucoup d’autres pays (dont la France, ndt). Quand des avions volent à haute altitude, vous pouvez parfois voir une très courte traînée de gaz derrière eux qui disparaît très rapidement. C’est ce qui s’appelle un "contrail", abréviation de condensation trail (traînée de condensation, ndt), provenant de la condensation de la vapeur, et qui apparaît alors que les gouttelettes d’eau se dispersent. Ensuite il y a d’autres avions qui laissent de longues traînées derrière eux qui ne se dispersent pas. Celles-là sont les chemtrails. Elles ne se dispersent pas parce qu’elles sont constituées de particules solides, pas de gouttelettes d’eau.


Pendant longtemps, commençant quand les chemtrails ont commencé à apparaître dans tous les USA dans les années 90, ceux qui en parlaient étaient rejetés comme des théoriciens illuminés de la conspiration. Mais maintenant, il y a des preuves solides que les chemtrails sont réels. Des patentes décrivent certains des matériaux qui sont pulvérisés. Des lanceurs d’alerte militaires confirment que ces matériaux sont chargés à bord des avions à réaction pour être pulvérisés. Nous avons des preuves vidéo des embouts de pulvérisation sur les avions, et des nuages qui se gonflent des particules pulvérisées. Des échantillons d’air, d’eau et de sols relèvent les mêmes métaux toxiques, dont l’aluminium, le baryum et le strontium, et une liste d’autres matériaux toxiques dans le mélange, qui pleuvent sur nous presque tous les jours. Il n’y a plus de doute sur la question de savoir si cela se produit ou pas, ni subsiste-t-il de doute sur le fait que notre santé et la santé des animaux, des plantes et de la biosphère dans son ensemble sont gravement agressées. Les nano-particules telles que celles qui sont pulvérisées peuvent traverser la barrière sang-cerveau et affecter nos fonctions cérébrales, tout en empoisonnant d’autres parties de notre corps en même temps. L’aluminium et les autres métaux élèvent le pH des sols, réduisent radicalement la santé et les effectifs de toutes les formes de vie, depuis les micro-organismes du sol, en passant par les plantes et les arbres, les animaux, et l’humanité.


Certains des "scientifiques" qui admettent cette pratique, qu’ils nomment "géo-ingénierie" (c’est-à-dire ingénierie de la Terre), disent que la géo-ingénierie pourrait être requise pour nous sauver du réchauffement global et du changement climatique. Bien sûr, ils le font déjà, mais ils disent seulement que cela pourrait devenir nécessaire. Ils peuvent reconnaître qu’elle pourrait avoir "quelques effets nocifs" mais que nous pourrions en vouloir de toute façon tout comme nous pourrions avoir besoin de chimiothérapie contre le cancer.


Une grande partie de mon parcours comprend une longue expérience en santé holistique. Je peux vous affirmer que je ne voudrais JAMAIS de chimiothérapie contre le cancer ou contre quoique ce soit d’autre, tout comme n’importe quel médecin ayant une compréhension claire de ce que c’est, de ce que cela fait au corps humain, et qu’il existe des alternatives naturelles et sûres. La chimio"thérapie" tue les cellules avec des poisons très puissants, injectés directement dans votre système sanguin. L’idée est qu’ils tuent aussi les cellules cancéreuses, ce qui est vrai, et l’espoir est qu’ils les tuent avant qu’ils ne vous tuent. Souvent, cela ne se passe pas très bien, et vous mourez en premier, alors que les cellules cancéreuses prolifèrent. Même avec la faible dose de chimiothérapie pratiquée par certains médecins que je respecte et dont les motivations sont bonnes, je ne suis pas convaincu qu’elle soit jamais un bon choix, en comparaison à ce qu’il est possible de faire d’autre.


Avec les chemtrails (géo-ingénierie), l’idée est qu’en bloquant l’ensoleillement naturel et en l’empêchant d’atteindre la Terre, un refroidissement peut se produire, et à priori si on le fait perpétuellement, un réchauffement global dangereux peut être évité. La même technologie dévie des perturbations pluvieuses et des courants aériens dans les directions où des "scientifiques" pensent qu’ils devraient être, puisqu’ils sont tellement plus sages que la nature.

 

Bien sûr un problème avec cette théorie est que les matériaux utilisés (tout comme en chimiothérapie) sont mortels en eux-mêmes. Ils tuent la vie sur Terre, depuis les organismes du sol jusqu’à nous, et ils bloquent l’ensoleillement qui est indispensable à la vie (ce qui aboutit à couper dans nos ressources en oxygène). Il y a bien sûr un point d’intérêt à cette approche pour les entreprises fabriquant des OGM comme Monsanto, qui travaillent en ce moment-même avec des Universités comme Cornelle et d’autres, à développer des arbres et des plantes OGM toxiques qui vivront là où les formes de vie naturelles périraient d’empoisonnement à l’aluminium. L’idée est que les entreprises de biotechnologie seront propriétaires de toute la nature, pour notre propre bien bien sûr.


Naguère je pensais que ces choses étaient commises du fait de la stupidité de nos dirigeants. Maintenant je me rends compte que c’est en partie vrai et en partie faux. c’est vrai, parce que beaucoup de gens à beaucoup de niveaux du gouvernement et de l’industrie croient leurs supérieurs qui leur disent que rien de mal ne va leur arriver s’ils vont pulvériser ces poisons partout, c’est juste les affaires courantes, et les scientifiques ont déjà déterminé que c’est une bonne idée. C’est déjà très haut sur le stupidomètre, mais c’est plus confortable pour beaucoup de gens, plutôt que de devoir vraiment réfléchir à ce que tout cela veut dire et au futur que cela crée. Où cela ne vient pas de la stupidité, c’est quand vous regardez aux niveaux plus élevés de contrôle, et vous arrivez là où la conception, les programmes et les ordres proviennent d’eugénistes. Ce sont là les gens dont l’intention est de réduire la population de la Terre. La plupart d’entre eux se disent qu’ils resteront dans l’élite privilégiée, et seuls ceux qui sont "en-dessous d’eux" mourront, et aussi c’est nécessaire "pour la Terre". La plupart ou tous ces niveaux de contrôleurs ont tort, ils sont aussi programmés pour l’extermination, une fois leur fonction remplie.


Pareillement, dans ce qui se fait appeler de nos jours la "santé publique", les protocoles tels que la chimiothérapie sont administrés par ceux qui ne veulent pas s’admettre à eux-mêmes ce qu’ils sont en train de donner au patient, bien que beaucoup d’entre eux ne prendraient jamais ce genre de traitement pour eux-mêmes. Mais aux niveaux plus élevés de contrôle, le but de la plupart de la médecine moderne est aussi l’eugénisme, tout comme c’est le cas avec les chemtrails.


Pour davantage de détails et de documentation sur les chemtrails et la géo-ingénierie, vous pouvez commencer par étudier ce qui se trouve sur le site Internet www.geoengineeringwatch.org, ainsi que sur www.globalskywatch.com. Ils vous mèneront à d’autres sources à étudier. Pour une bonne explication de l’effet mortel de la médecine moderne, vous pouvez commencer en lisant le papier écrit par le Dr. Gary Null et le Dr. Carolyn Dean, intitulé "Death by Medecine" ("La mort par la Médecine", ndt). Mais ce qui est important, c’est que nous nous faisons graduellement et volontairement tuer, éliminer comme indésirables de la planète, par ceux qui sont actuellement au contrôle du gouvernement et des systèmes économiques. Et la purge s’accélère maintenant, devenant beaucoup moins graduelle. La vérité est que nous sommes face à un système qui est très sophistiqué, se servant d’opérations psychologiques, de tromperies et de programmation pour faire que la population ciblée fasse son travail, et concrètement se détruise (c’est-à-dire nous). Les détails sont très complexes, mais le plan n’est pas si compliqué. Se servir des moyens à la disposition du petit groupe aux manettes pour se débarrasser de la population indésirable de la Terre, leur laissant la planète, et peut-être un petit nombre d’esclaves si les robots ne peuvent pas gérer toutes les tâches pour eux. Voilà, en gros, où nous nous trouvons.


Alors pourquoi devrions-nous nous préoccuper de ces détails qui, si nous les regardons de près, pourraient être trop stressants et pénibles? Quand j’ai décidé d’aller aussi profondément dans l’étude de ces nombreux domaines reliés entre eux, afin de voir comment nous pourrions améliorer l’humanité, j’ai dû prendre la décision que je ne me laisserais pas aspirer par la sombre mentalité qui transpire de ces programmes malveillants, et l’équilibre a été difficile, mais nécessaire, à maintenir. En réalité, la seule raison de devenir complètement éveillé à cette situation est de voir comment nous pouvons y remédier.


L’un de nos droits inaliénables et essentiels, reconnu mais non issu de notre Constitution, est le droit de nous défendre ainsi que d’autres par la force si nous sommes attaqués. Je pense qu’il est crucial de préserver ce droit, mais je ne pense pas que cela soit la manière de régler définitivement ce problème du système gigantesque qui a été mis en branle pour notre destruction. En fait, je pense que les dirigeants espèrent que nous aurons recours à la force physique en premier, pour qu’ils puissent lâcher leurs sbires et leurs meilleures armes sur nous, et ne pas être vus comme les agresseurs. Ils ont mis beaucoup d’accent sur la préparation à nous massacrer en masse.


Mais tandis qu’ils espèrent que nous devenions les agresseurs violents qu’ils peuvent facilement étiqueter comme "les méchants", ce qu’ils redoutent réellement est quelque chose de beaucoup plus subtil, et infiniment plus puissant, au point qu’ils feront quasiment tout et n’importe quoi pour que nous n’en sachions rien.


Einstein a enseigné au monde que la quantité d’énergie cachée dans une seule particule de matière est en fait suffisante pour reconstruire l’univers entier. E=mc². La puissance de la conscience chez les êtres humains éclipse cette équation an comparaison. Si jamais nous nous éveillons et réalisons qui nous sommes réellement, ce de quoi nous sommes véritablement faits, et ce qu’est cette chose à laquelle nous nous référons avec le terme totalement inadéquat de "conscience", leur domination sur nous est terminée. Cette puissance appartient à chacun(e) d’entre nous, et attend d’être découverte. Elle nous permettra de faire directement tout ce que nous pouvions faire avec la technologie, et beaucoup plus. Là se terre la peur de ceux qui sont en haut du noir système, qui connaissent cette puissance, mais savent aussi qu’ils n’y auront jamais accès, comme il ne peut jamais être utilisé par ceux qui ont une intention malveillante.


Il est inévitable que nous allons le découvrir, comme nous avions cette conscience il y a longtemps. Quand cela sera dépend de nous. Cette pièce de théâtre se dévoile sur plusieurs niveaux, bien que nous ne soyons pas conscients de la plupart d’entre eux. Que la souffrance continue et devienne grandement pire, ou que nous initions un changement vers l’expérience de l’amour et de la guérison est en réalité entre nos mains. Nous regarderons en arrière vers cette époque un jour, que j’espère très prochain, saurons que c’est vrai, et nous aurons accompli les changements pour libérer cette puissance.


Source: http://blogs.naturalnews.com/chemtrails-and-chemotherapy-more-alike-than-you-think/

 

http://globalepresse.com/2013/10/04/chemtrails-et-chimiotherapie-plus-semblables-quil-ny-parait/

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 20:45
Pourquoi "cela revient cher d'être pauvre",
selon Martin Hirsch


 

Cela devient cher d'être pauvre, constate Martin Hirsch dans son dernier livre. Le promoteur du RSA (revenu de solidarité active) rappelle qu'aux plus démunis, "le mètre carré de loyer coûte plus cher. Le contrat d'assurance est moins favorable. Les dépenses restant à sortir de sa poche quand la Sécurité sociale a remboursé sa part sont plus élevées."  

 

Quatre exemples détaillés dans son livre :


Assurance auto


Premier exemple, auquel on n'aurait pas pensé spontanément : l'assurance auto. "Aux Etats-Unis, au Canada, en France, des journalistes ... ont fait une demande d'assurance pour un véhicule avec leurs vrais revenus, puis une autre en indiquant des revenus plus faibles, pour la même voiture, le même âge, les mêmes caractéristiques". Résultat ? "Le devis est revenu plus cher pour le dossier indiquant le revenu le plus faible".


En 2012,  AutoPlus avait renouvelé l'expérience dans l'hexagone en comparant le coût des assurances automobiles entre un chômeur et un salarié. Résultat ?  "Dix-sept compagnies d'assurance sur vingt-sept ont imposé un tarif plus élevé aux sans-emploi, l'écart pouvant aller jusqu'à 33% de surcoût, soit 180 euros", relevait le magazine qui titrait à la une Le scandale de la surtaxe chômeurs.

Pourquoi ? L'ancien haut commissaire aux solidarités actives le souligne, cela reste partiellement un mystère, mais "l'un des motifs évoqués était qu'un chômeur se déplace davantage ...pour les entretiens d'embauche et qu'il dispose de plus de temps libre !".


 

Téléphone


Martin Hirsch s'attarde aussi sur un autre surcoût méconnu. "En France, affirme-t-il, la minute des cartes prépayées est plus chère que le coût d"une minute extraite d'un forfait" tandis qu'elle est "particulièrement bon marché" dans d'autres pays.


Pourquoi ? Selon l'auteur, l'opérateur décide de faire payer davantage la minute de téléphone à ceux qui n'ont pas de forfait. "Pour les opérateurs, détaille l'essayiste, le coût marginal d'une minute de téléphone est quasiment nul (tant que le réseau n'est pas saturé). Les coûts sont essentiellement composés des coûts fixes mutualisés entre tous les clients" (coûts d'infrastructure technique, de production etc.).


Or cette mutualisation permet une "réelle souplesse dans le mode de tarification" : en clair, les vendeurs peuvent choisir "de faire subventionner les grands consommateurs par les petits ou les petits consommateurs par les grands, en adoptant des taux de profit différent selon le type de clients".


 Résultat ? "Le petit client, qui achète des cartes prépayées parce qu'il ne remplit pas les conditions plus strictes pour avoir un forfait, notamment celle de pouvoir supporter un prélèvement automatique, est un client 'à un coup'. Il n'est pas fidèle, il n'est pas captif. il est donc tentant d'en tirer le profit maximum à chaque achat".


Lessive


C'est une lapalissade : acheter en gros permet d'acheter moins cher. Mais les petits revenus ne peuvent guère investir pour l'avenir.


Exemple donné par le président de l'Agence du service civique : "Un paquet de lessive coûte 10 euros, qu'un ménage très modeste ne pourra pas dépenser d'un coup, ayant à arbitrer entre plusieurs types de dépenses ... Il sera donc tenté par le paquet plus petit. Mais qu'il achètera plus souvent."


Pourquoi ? Prenant acte de ce mode de consommation contraint, "les fabricants et les distributeurs ont développé des minidoses dont le coût par gramme ou par millilitre est bien plus élevé... Les plus modestes payeront donc leur dose de shampoing ou de lessive plus chère que ceux qui peuvent s'acheter des quantités standard."


Crédit


"On ne prête qu'aux riches", adage faux ou incomplet. On prête aussi aux pauvres, mais c'est plus cher. Parce qu'ils négocient moins bien, ne menacent pas de transférer ailleurs leur épargne, mais aussi parce qu'ils empruntent des petites sommes.


Martin Hirsch décortique la procédure de prêt bancaire. "Un dossier pour un prêt coûte des frais fixes (il faut du temps pour constituer un dossier) et ce coût est le même pour un prêt de 1000 euros ou pour un prêt de 10 000 euros. Admettons que ce coût soit de 50 euros. Il ne représentera que que 0,5% des 10.000 euros... Pour le prêt de 1000 euros, les mêmes 50 euros représenteront cette fois 5%, ce qui peut être supérieur au taux de base".


Pourquoi ?  Les moindres revenus sont toujours pénalisés par des frais fixes, proportionnellement plus importants pour leurs bourses.


Conclusion : "si toutes choses  égales par ailleurs, les plus modestes payaient le même tarif pour leurs besoins essentiels que le reste de la population, ils économiseraient 6 à 8% de leurs revenus". D'autant qu'en vingt ans, la part des dépenses contraintes pèse de plus en plus lourd puisqu'elle "est passée d'un quart à la moitié du revenu".


Que faire face à cette inflation des coûts contraints ? Pour Martin Hirsch,  trois leviers traditionnels -  "l'augmentation du Smic, l'augmentation des salaires, l'augmentation des dépenses sociales -n'ont plus d'effets significatifs sur la pauvreté comme des râteaux sans dents".  Il prône donc ce qu'il appelle le "social business"  : fournir à la population la plus déshéritée de quoi pourvoir à ses besoins essentiels grâce au mécénat d'entreprise (Renault, Danone ou Schneider Electric sont d'ailleurs partenaires de la chaire qu'il co-préside à HEC).


Et de citer entre autres 'l'association Optique solidaire, qui regroupe industriels, opticiens et mutuelles solidaires et dont il préside le comité d'éthique. L'objectif est de "favoriser l'accès des populations financièrement fragilisées à une optique de qualité", à moindre coût. Il balaie en revanche d'un revers de plume les interrogations suscitées (les entreprises doivent-elles se substituer à l'Etat ?)

 

 

> Cela devient cher d'être pauvre, Martin Hirsch (Stock, parti pris, 12,50 euros).

 

Anne Brigaudeau journaliste à FranceTV info

 

http://blog.francetvinfo.fr/livres-actualite/

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 19:45

 

Eyal Sivan, cinéaste israélien : « La France est gagnée par le sionisme »

Frank Barat

 

 

Eyal Sivan - 42.3 ko
Eyal Sivan - http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/article.php3?id_article=2351

 


« Etat commun, Conversation potentielle », sort le 9 octobre en France. Son auteur, Eyal Sivan, documentariste israélien, est une voix dérangeante qui mérite d’être entendue, en particulier sur ce qu’il dit de la France.


Sivan a coréalisé avec Rony Brauman « Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne », film sur Adolf Eichmann sorti en 1999. Il s’est intéressé au Rwanda avec « Itsembatsemba, Rwanda un génocide plus tard », à l’Allemagne de l’Est (« Pour l’amour du peuple »). Mais il devient connu en France lorsqu’il coréalise avec Michel Khleifi « Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël », qui lui vaut d’être accusé d’« antisémitisme juif » par Alain Finkielkraut.


L’entretien que nous publions a été réalisé par Frank Barat, militant pro-palestinien, et conduit pour l’émission « Le Mur a des oreilles ». Frank Barat est auteur, avec Noam Chomsky, Ilan Pappe et Stephane Hessel, de « Palestine l’Etat de siège » (Ed. Galaade, 2013). Rue89


Frank Barat. Pourquoi ce titre ? Pourquoi « commun » et pas « Etat unique » ?


Eyal Sivan. On parle d’une solution à deux Etats, d’une solution à un Etat, d’une solution binationale. On a essayé de poser un principe : parlons d’un Etat qui sera commun. Sa forme étatique est a revoir : Etat binationaliste, Etat démocratique, Etat laïque, Etat unique… nous verrons.


D’abord, essayons de réfléchir à cette notion de « commun », qui est liée à l’opposition, très intéressante en français, entre deux mots qu’on confond qui sont « partition » et « partage ».


Aujourd’hui, la majorité des solutions, ou la solution consensuelle, c’est une solution de partition. Le mot commun nous appelle à réfléchir à un partage qui est le contraire d’une partition. Le partage c’est la façon dont on partage un repas, un espace, le commun insinue une égalité.


Donc, l’Etat commun n’est pas là pour poser une solution mais pour poser un cadre. Les communs, qui sont aussi issus de communautés, nous rappellent, pour ceux aussi que ça n’effraie pas, le communisme – non pas au sens étatique mais le communisme comme un moyen vers une égalité des communs. Le commun nous a paru beaucoup plus juste que le « one State solution », l’Etat unique.


Pourquoi « Conversation potentielle » ?


Parce que le film met en scène une conversation qui n’est pas une vraie conversation. Ce sont des interviews individuelles que j’ai effectuées à la fois avec des Palestiniens et des Israéliens autour de mêmes thèmes, et le montage a créé une conversation entre eux.


Avez-vous eu l’occasion de montrer ce film en Israël-Palestine ?


Non, pas vraiment. Le film a été montré lors d’une première projection en Israël, où les participants du film étaient invités. Il a été montré dans les territoires occupés une fois, mais je me suis heurté très vite à l’impossibilité de distribuer ce film en Israël, puisque il prend complètement à l’envers la proposition qui est aujourd’hui sur la table : le mode consensuel de réflexion. Il pose les problèmes autrement et considère comme un problème ce que certains voient comme une solution : l’idée même de partition.


Comment se passent en France les débats organisés autour du film et du livre « Un Etat commun entre le Jourdain et la mer » (Ed. La Fabrique, 2013), cosigné avec Eric Hazan ?


La surprise, d’abord, la surprise de beaucoup de gens, comme à Oslo récemment par exemple, où je participais à la conférence « 20 ans d’Oslo ». La grande surprise pour les spectateurs est la différence totale de mode d’expression entre les Israéliens et les Palestiniens. C’est-à-dire arriver à raisonner autrement, pas dans la plainte, dans la victimisation, ni dans l’accusation mais dans un effort commun de réflexion. C’est l’intelligence du film.


Un élément qui a beaucoup surpris est le fait de considérer que la question d’un Etat unique n’est pas hypothétique, c’est la réalité. Il y a déjà un Etat unique, non démocratique, un Etat d’apartheid, un Etat unique de ségrégation. La vraie question à se poser n’est pas comment transformer l’Etat unique en deux Etats. La question est comment rendre cet Etat unique injuste un Etat égalitaire.


Vous habitez en France où votre position d’Israélien antisioniste vous a occasionné plus de problèmes qu’en Israël. Est-ce que la situation, depuis l’affaire Finkielkraut (qui vous avait traité « d’antisémite juif ») s’est calmée ?


Non, ça ne s’est pas calmé. Le combat a été gagné par les portes-voix du sionisme en France car ils ont réussi à imposer une auto-censure. Pas une censure sur les autres. Aujourd’hui des journalistes et intellectuels français ont peur de prendre position sur la question israélo-palestinienne à cause des campagnes de terreur intellectuelle qui ont été menées pendant des années.


Moi, sur le plan personnel, je suis revenu en France après un exil en Angleterre, j’ai fait un peu comme la résistance française. Je suis revenu pour des raisons familiales mais je n’ai plus aucune activité professionnelle en France. C’est peut-être le seul pays européen dans lequel je n’enseigne pas.


J’enseigne partout en Europe, je suis invité partout, sauf en France. Je n’ai plus aucune existence publique en France et, d’une certaine manière, la sortie du film en France est un certain retour. Je ne sais pas ce qui va se passer mais je pense qu’ils ont compris, les représentants du sionisme en France – qui, il faut insister là-dessus, sont bien plus nombreux que la toute petite communauté juive de France – qu’il ne faut pas réagir comme ils ont fait dans les années 2000 où ils attaquaient tout le monde en permanence.


Maintenant c’est l’ignorance qui domine. Je vois, à une semaine de la sortie du film en salle, aucune demande d’interview en France, très peu de journalistes aux projections de presse. Je pense que la France est un pays gagné par le sionisme, non pas pour des raisons israélo-palestiniennes, mais pour des raisons franco-françaises, qui sont le gros problème qu’a la France avec son propre passé colonial.


A quel moment cette conversation entre Israéliens et Palestiniens devient de la normalisation, contraire au mouvement BDS (Boycott, désinvestissement, sanction) et à quel moment peut-elle participer à un futur commun ?


La question de la normalisation et la question de BDS ne m’effraient pas. Je suis un adepte farouche du mouvement. Je crois que notre mode d’action aujourd’hui doit être à travers la perspective BDS.


D’abord, parce que les Palestiniens nous ont appelés à ce mode de solidarité. Et puis, parce que c’est un mouvement menée par la voix palestinienne. Il est temps que nous, Israéliens qui nous voyons comme progressistes, suivions et acceptions un mouvement dirigé par des Palestiniens. C’est déjà un bon exercice.


Pour ce qui est de la normalisation : la normalisation est le moment où on instaure une égalité dans une situation où il n’y en a pas. Elle est aussi la tentative de mettre sur un pied d’égalité une voix Palestinienne et une voix Israélienne.


Ça n’est pas le cas du film. La conversation potentielle est ici une conversation autour d’un accord qui existe déjà entre les différents participants, qui est la réflexion commune sur un futur commun. Ce n’est pas un débat entre des idées opposées. Bien sûr, il y a des oppositions à l’intérieur du film, mais les oppositions ne sont pas des oppositions Israéliennes-Palestiniennes.


Parfois, c’est une opposition entre Palestiniens. Il n’y a pas de normalisation, au contraire il y a une tentative de dénormaliser quelque chose. C’est créer un mode, un combat, une lutte. Il ne faut pas avoir peur du mot lutte, une lutte commune, comme une lutte commune pour l’émancipation palestinienne, une lutte commune sur le BDS.


La lutte commune contre la colonisation n’est jamais une normalisation parce que c’est une lutte pour créer les conditions d’égalité. C’est pour ça que je suis parmi ceux qui considèrent que la fin de l’occupation, une lutte qu’il faut mener, n’est pas du tout la fin du conflit. C’est la condition pour pouvoir commencer à parler d’une fin du conflit.

 

http://www.rue89.com/2012/05/23/non-hollande-et-trierweiler-nont-pas-triche-pour-eviter-lisf-232371

 

 

 

 

Pour comprendre la situation en France,

devenue plus sioniste que les sionistes en Israël !

 

 

 

Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16
16:05

 

 

 

 

 

Par Mazin Qumsiyeh

Israël a volé
une grande partie de la Palestine
.
9 octobre 2013

Les Palestiniens ont les moyens du changement et de la résistance



Le 28 novembre 1947, la CIA a correctement prévu les conséquences de lʼappui de Truman à la partition de la Palestine : « Des hostilités armées éclateront entre les Juifs et les Arabes si lʼAssemblée Générale de lʼONU accepte le plan de partition de la Palestine... Le conflit qui en résultera perturbera gravement la stabilité sociale, économique et politique du monde arabe, et les intérêts commerciaux et stratégiques des USA seront dangereusement menacés… La pauvreté, lʼagitation et le désespoir, qui constituent le terreau de la propagande communiste, augmenteront partout dans le monde arabe. »


20 ans ont passé depuis le début du processus dʼOslo et nous pouvons dégager une analyse posthume de lʼéchec des douzaines dʼinitiatives et de plans pour « la paix » ou la pacification. Certains nous diront que nous nʼavons ou nʼavions guère le choix.


Il y a dix ans, notre ami disparu, le professeur Edward Said, a écrit : « Qui, maintenant, pose les questions existentielles relatives à notre futur en tant que peuple ? La tâche ne peut être laissée à un mélange de religieux fanatiques et de moutons soumis et fatalistes… Nous sommes à deux doigts dʼune espèce de soulèvement qui ne laissera presque rien dʼintact, peut-être même presquʼaucune déclaration exceptée lʼinjonction finale implorant lʼextinction. Le temps nʼest-il pas venu pour nous, collectivement, dʼexiger et formuler une alternative purement arabe au cataclysme qui est sur le point dʼengloutir notre monde ? »


Aujourdʼhui, sept des douze millions de Palestiniens du globe sont des réfugiés ou des personnes déplacées. Il y a quelques 5,8 millions dʼisraéliens et presque 6 millions de Palestiniens qui vivent sous lʼapartheid de lʼétat israélien. La moitié des juifs qui vivent en Palestine sont des immigrants. Israel a volé la plus grande partie du pays et contrôle maintenant quelques 93% de la terre de Palestine (avant lʼinvasion britannique et la déclaration Balfour, les juifs indigènes ou sionistes ne possédaient, collectivement, que 2% de la Palestine).


Il est tentant, pour certains, de perdre la foi dans la possibilité de libération et de justice, 132 ans après la première colonie sioniste et 65 ans après la Nakba de 1948.


Voici une phrase célèbre du mouvement pour les droits civiques dans les années soixante, aux Etats unis, « libère ton esprit et ton cul suivra ». En effet, si nous libérons notre esprit, nous voyons quʼil y a encore de nombreuses possibilités, malgré la tentative de nos oppresseurs de nous convaincre que tout espoir est perdu, quʼil nʼy a plus rien à faire, excepté se rendre ou inventer des slogans vides de sens.


En effet, en tant que peuple, nous pouvons et devons continuer à avancer. Quelles sont nos possibilités, en dehors de la rhétorique et du défaitisme ? Cʼest-à-dire en dehors des politiques actuelles de discuter sans fin, de négocier sans fin, à partir dʼune position faible. Les autres options ne sont ni magiques ni nouvelles ; nombreux sont ceux qui les ont articulées en visions claires dans des études innombrables.


Pourquoi ne pas raviver la charte originale de lʼOLP pour libérer toute la Palestine ? Pourquoi ne pas démocratiser lʼOLP pour représenter réellement les 12 millions de Palestiniens de la planète ? Pourquoi ne pas refuser dʼéliminer la résistance et au contraire sʼengager dans une résistance populaire massive dans toute la Palestine historique ? Pourquoi ne pas entrer en résistance dans des zones extérieures à la Palestine ? Pourquoi ne pas cibler les compagnies et intérêts sionistes de par le monde par du boycott économique et même du sabotage ? Pourquoi ne pas dénoncer et sʼopposer au réseau de lobbyistes sionistes qui soutiennent les crimes de guerre et défendent le contrôle sioniste ? Pourquoi ne pas sʼengager dans des campagnes éducatives, des campagnes médiatiques, ainsi que du lobbying dans le monde entier ? Pourquoi ne pas construire des alliances avec des états puissants qui pourraient offrir protection et soutien, comme la Chine, la Russie ou le Brésil ? Pourquoi ne pas promouvoir le boycott, le désinvestissement et les sanctions ? Pourquoi ne pas travailler à travers les agences internationales, y compris la Cour Internationale de Justice, pour traduire en justice les criminels de guerre israéliens et contester le droit de cet état à être membre de lʼONU et de toutes ses agences ? Pourquoi ne pas faire tout ce qui vient dʼêtre énuméré et même plus encore ?


Les politiciens ne tiennent pas à envisager le changement parce quʼils se croient importants. Pour justifier leur inaction et leur manque de principe, ils vont jusquʼà mentir. Mais le peuple peut et doit forcer les politiciens à changer. Quelles que soient la façon dont ils sont arrivés au pouvoir ou la nature de leur gouvernement, les dirigeants ne peuvent pas se permettre dʼignorer les fortes exigences du peuple. Mais si le peuple est complaisant et ignorant, cʼest alors le meilleur scénario pour les politiciens du statu quo. Nous avons vu la politique de lʼEmpire Ottoman changer et passer du soutien au sionisme à son rejet. Nous avons vu des changements dans la politique britannique suite à la révolution palestinienne de 1936 et aux pressions continues, y compris récemment, quand le parlement britannique a voté contre lʼattaque de la Syrie pour le compte dʼIsrael. Et nous avons vu la force de la résistance dans les années 1987- 1991, qui défiait la complaisance des leaders aussi bien de Tel aviv que de Tunis.


Nous pouvons sans doute aussi tirer les leçons de la limitation de la supériorité militaire, que ce soit au Vietnam dans les années 60 ou en Irak en 2003, au Liban en 2006 ou Gaza en 2008. Plus récemment, nous voyons des changements et des reculs dramatiques dans lʼaffrontement à propos de la Syrie et de lʼIran. Lʼ Histoire est dynamique, elle nʼest pas statique. Elle nʼest donc pas au goût des politiciens du statu quo.


Le projet sioniste original était le contrôle de toute la zone entre lʼEuphrate et le Nil. Nous voici 130 ans plus tard et même la zone entre le Jourdain et la Méditerranée est à parts grossièrement égales entre les juifs israéliens et les Palestiniens. Quand la déclaration Balfour est sortie en 1917, il y avait 650 000 Palestiniens en Palestine ;


Aujourdʼhui ils sont presque 6 millions. Ceci nʼest certainement pas un scénario désespérant. Après que notre existence ait été niée si longtemps, le drapeau palestinien flotte maintenant partout en Palestine, même à lʼintérieur de la ligne verte. Ceci ne devrait certainement pas être au prix de lʼaffichage de ce même drapeau sur les uniformes de services de sécurité qui empêchent les Palestiniens dʼentrer en résistance ou comme toile de fond, avec drapeaux israéliens et étazuniens, dans dʼinterminables négociations.


Un jour Martin Luther King Jr. a dit : « le lâche pose la question – est-ce sûr ? Lʼopportuniste pose la question – est-ce politique ? Le vaniteux pose la question – est-ce populaire ? Mais le conscient pose la question – est-ce juste ? Et voici venir une époque où lʼon doit prendre une position qui nʼest ni sûre, ni politique, ni populaire ; mais on doit prendre cette position parce quʼelle est juste. »


Mazin Qumsiyeh - 6 octobre 2013



Lʼauteur est professeur à lʼUniversité de Bethléhem. Il a déjà travaillé pour les facultés de lʼUniversité du Tennessee, Duke et Yale.

Traduit de l’anglais par Chris (09.10.2013) :
http://www.ism-france.org/analyses/Les-Palestiniens-ont-les-moyens-du-changement-et-de-la-resistance-article-18468

Texte original en anglais (06.10.2013) :
http://popular-resistance.blogspot.com/2013/10/options.html
http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx ?ID=636397

Post scriptum : des agents payés par Israël ont déjà mis sur MaanNews des commentaires pour discréditer l’article de Qumsiyeh. Voir :
http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx ?ID=636397

 

http://www.silviacattori.net/article4943.html

 

 

 

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Parmi mes tweets =

 

https://twitter.com/rsistons


Israël = On est loin des kibboutz,de la Gauche de Rabin, ce sont les ultra religieux, les colons qui avec Netanyahu sont aux commandes. Bigre!

 

 

TOUT FINIT PAR SE SAVOIR ! Le Mossad à la tête de faux groupes "djihadistes" en Lybie et en Syrie =
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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 10:41

 

 

Mystères et concubines........le mariage pour tous !!! 
Malgré le silence des médias, l'affaire commence à être connue,
mais là elle est présentée sous une forme particulièrement agréable
et espérons le, efficace !

 

 

hollande-BD.jpg

 

Je confirme que le raisonnement est juridiquement et fiscalement
exact 
 
François TRIPET
Cabinet François TRIPE
Avocats à la Cour d'Appel de PARIS
88 Avenue Kléber - 75116 PARIS

Résumé de Médiapart


- soit on considère que Mme Trierweiler n'est ni pacsée ni mariée et,
à ce moment-là, il y a détournement de fonds publics pour son usage
personnel (logement, nourriture, entretien, déplacements,
six experts à l'Elysée chargés de sa communication..)
 

- soit on considère qu'il y a concubinage notoire et, à ce moment-là,il y a
fausse déclaration de patrimoine (largement au-dessus des sommes
déclarées et assujetti à l'ISF), ce qui annule l'élection et rend M. Hollande
inéligible. 

Plainte a été déposée, elle suit son cours. 

Et Médiapart conclut:

"On peut compter sur la presse et, plus largement, sur l'
establishment pour étouffer tout ceci et n’en faire qu’un petit
vaudeville. C’est pourquoi relayer cette information et ses implications
est indispensable :
Après tout, c’est notre président lui-même qui réclame avec son petit air
embêté des mesures fortes pour moraliser la vie politique, que diable !"



François Hollande et Valérie Trierweiler le 18 mai 2012 (Joshua Roberts/Reuters)

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 22:28

 

06 octobre 2013

Nucléaire: l'Iran évite un sabotage
Nucléaire: l'Iran évite un sabotage

 

 

 

L'Iran a failli voir un de ses sites nucléaires saboté. Quatre personnes ont été arrêtées sur place. Par ailleurs, le pays perse a annoncé avoir rompu l'accord fait avec les puissances occidentales sur son programme nucléaire.


 

Quatre personnes ont été arrêtées pour tentative de sabotage sur un site nucléaire iranien, a annoncé le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) dimanche. Le site et les actions faites par les saboteurs n’ont pas été précisés. Le chef de l'OIEA a cependant déclaré que les actes de sabotage avaient été découverts sans être immédiatement stoppés : «Nous les avons laissé continuer leurs activités pour avoir plus de renseignements. Nous les avons arrêtées au moment opportun et l'interrogatoire continue».

 

 

Par ailleurs, La dernière offre présentée à l'Iran, sur son système nucléaire, par les grandes puissances n'est plus valable. Lors des deux réunions au Kazakhstan en février et avril 2013, les grandes puissances avaient présenté une offre dans laquelle l'Iran devait accepter notamment de suspendre son enrichissement d'uranium à 20 % et de restreindre ses activités d'enrichissement au site de Fordo, enfoui sous une montagne à 100 kilomètres au sud de Téhéran et difficile à détruire par une action militaire. En contrepartie, elles acceptaient d'atténuer certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique.

 

 

http://www.newsring.fr/monde/4181-election-dhassan-rohani-vrai-ou-faux-changement-en-iran/70091-rlc-nucleaire-liran-evite-un-sabotage

 

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Vingt ans après Oslo : Disparition de l’Etat de Palestine et menace sur l’Ira - See more at: http://www.mondialisation.ca/vingt-ans-apres-oslo-disparition-de-letat-de-palestine-et-menace-sur-liran/5352775#sthash.RXBcN7zB.dpuf

 

L’Iran fabrique un avion sous-marin

lundi 7 octobre 2013, par visiteur (Date de rédaction antérieure : 7 octobre 2013).

http://www.almanar.com.lb/french/ad…

 

07-10-2013 - 10:58 Dernière mise à jour 07-10-2013 - 11:00

 

Les ingénieurs iraniens ont réussi à concevoir et à fabriquer un avion sous-marin. Cet engin est un modèle hybride entre l’avion et le sous-marin, a rapporté lundi le site iranien Irib.

 

« Cet avion sous-marin est contrôlé à distance et il est capable de devenir un avion avant d’émerger de manière oblique à l’endroit prévu à une vitesse déterminé et de survoler à une altitude de 500 mètres de la surface de la mer, à une vitesse de 20 km/h avant d’amerrir », a-t-on expliqué de même source.

 

Entre-temps, le commandement de l’armée iranienne a fait part de l’exploitation totale du système d’écoute DDF destiné à détecter l’ennemi.

 

"Avec ce système, la détection devient possible avec une haute précision, et l’ennemi ne pourra plus échapper à notre surveillance", a déclaré samedi, le général de brigade Farzad Ismaïli.

 

Le système de détection DDF a fait ses preuves lors des cyber-attaques.

 

Avec Irib

 

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article6082

 

 

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accords paix oslo 1993

 

 

 

Lire aussi =

 

 

Vingt ans après Oslo : Disparition de l’Etat de Palestine et menace sur l’Ira - See more at: http://www.mondialisation.ca/vingt-ans-apres-oslo-disparition-de-letat-de-palestine-et-menace-sur-liran/5352775#sthash.RXBcN7zB.dpuf

 

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  (Menace sur l'Iran)

Vingt ans après Oslo : Disparition de l’Etat de Palestine et menace sur l’Iran - See more at: http://www.mondialisation.ca/vingt-ans-apres-oslo-disparition-de-letat-de-palestine-et-menace-sur-liran/5352775#sthash.RXBcN7zB.dpuf

 

 

Vingt ans après Oslo : Disparition de l’Etat de Palestine et menace sur l’Iran - See more at: http://www.mondialisation.ca/vingt-ans-apres-oslo-disparition-de-letat-de-palestine-et-menace-sur-liran/5352775#sthash.RXBcN7zB.dpuf

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 22:13
La Corée du Nord menace les États-Unis d'une «catastrophe atroce» avant des manoeuvres au large du pays

La Corée du Nord menace les États-Unis d'une «catastrophe atroce» avant des manoeuvres au large du pays

 

La Corée du Nord évoque la possibilité d'une guerre nucléaire

 

«Étant donné que les États-Unis sont sur le point de déclencher une guerre nucléaire, nous exercerons notre droit à une attaque préventive contre le quartier général de l'agresseur, afin de protéger nos intérêts suprêmes». Le 7 mars 2013, la déclaration du porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a relancé la guerre des nerfs entre Pyongyang et la communauté internationale. Un mois auparavant, la Corée du Nord effectuait un nouvel essai nucléaire, le troisième depuis 2006, malgré les protestations des Nations Unies et une série de sanctions décidée contre le régime de Kim Jong-un.

 


Soixante-dix ans après sa création, huit pays dans le monde disposent -officiellement- de l'arme nucléaire (USA, Royaume-Uni, France, Russie, Pakistan, Inde, Chine, Corée du Nord) et deux autres sont soupçonnés d'avoir un programme nucléaire militaire clandestin (Israël et Iran). En outre, l'Afrique du Sud - qui a officiellement détruit ses six bombes atomiques au début des années 1990 avec l'arrivée au pouvoir de l'ANC - aurait la capacité de se réarmer en quelques semaines. Constat identique pour le Japon qui disposerait, selon les spécialistes, de la capacité technologique de produire plusieurs dizaines de bombes atomiques en l'espace de quelques jours en cas de menace imminente. 

 


Ratifié par 188 pays sur 191 à l'ONU, le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP ) est, lui, en vigueur depuis le 5 mars 1970. Pour autant et ce, depuis le 10 janvier 2003, la Corée du Nord, invoquant l'article 10 du Traité, s'est retiré du TNP, rejoignant ainsi l'Inde, le Pakistan et Israël.

Corée du Nord : faut-il avoir peur des bombes atomiques des autres ?


 

 

http://www.newsring.fr/monde/3565-coree-du-nord-faut-il-avoir-peur-des-bombes-atomiques-des-autres/reperes

 

 

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06 octobre 2013 Egypte: partisans et opposants à Morsi manifestent place Tahrir

06 octobre 2013 Syrie: l'arsenal chimique en passe d'être détruit

06 octobre 2013 Tunisie: Ennahda va céder la place à un nouveau gouvernement

06 octobre 2013 Al Qaida : les Etats-Unis arrêtent un responsable en Libye

 

 

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Mardi 8 octobre 2013

Enfants coréensTu as été en Corée du Nord, c’est ça ? Ce n’est pas une destination très prisée !

 

C’est vrai, ce n’est pas une destination très courante. Mais, le dénigrement systématique dont ce pays est la cible permanente par « la communauté internationale » incite à aller y faire un tour !

 

Et j’ai eu l’opportunité de faire ce voyage grâce à l’Association d’amitié franco-coréenne. C’était du 4 au 18 septembre dernier. Le voyage est un peu long (et un peu cher !) parce qu’il faut faire une escale à Pékin, à l’aller et au retour. Il n’y a pas de liaison directe entre Paris et Pyongyang, la capitale, sans doute parce que la France n’a toujours pas de relation diplomatique avec la République Populaire Démocratique de Corée : nous sommes le seul pays d’Europe dans ce cas (avec l’Estonie !)

 

Alors, tu l’as dit, ce n’est pas une destination très prisée, mais qui dénigre ? Et faut-il croire tout ce qu’on nous dit sur la Corée du Nord, ou sur l’Iran, la Syrie, ou même sur la Chine ? Ceux qui disent du mal de la Corée sont ceux qui ont prétendus que l’Irak de Saddam Hussein avait des armes de destruction massive, et qui l’ont tué après avoir détruit le pays. Ce sont les mêmes qui ont raconté que Mouammar Kadhafi avait bombardé Benghazi, et qui l’ont tué après avoir détruit le pays. C’est le pays du mensonge qui dit du mal de la Corée. Alors, croire ou ne pas croire, c’est aller voir ou ne pas aller voir, c’est être curieux ou être sous contrôle !


Et pourquoi tant de haine ? Parce que la RPDC, socialiste, indépendante, serait un très mauvais exemple pour les peuples du monde si l’affaire venait à se savoir !

 

Mais tu avais un a priori favorable pour ce pays, n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr, parce qu’une barricade n’a que deux cotés. Et donc, l’occasion se présentant, j’ai été voir !

Et il y avait au moins deux choses que je voulais voir de plus près. D’une part, la relation que les Coréens entretiennent avec leurs dirigeants, et d’autre part la soi-disant agressivité de la RPDC. Sur ce deuxième point, l’affaire est finalement assez simple. La Corée du Sud est en fait une gigantesque base militaire étasunienne, dirigée contre la Corée du Nord, et accessoirement contre la Chine. Les États-Unis ont déjà agressé la Corée en 1950. Et ses forces sont toujours présentes. Chaque année, des manœuvres militaires étasuniennes ont lieu conjointement avec le Japon et les forces du Sud. Il y a quelques mois, ce sont 140.000 soldats, des porte-avions et des bombardiers stratégiques (c'est-à-dire transportant la bombe atomique) qui se sont agités au large des côtes coréennes.

 

Imagine que tu aies des ennemis qui t’ont déjà agressée. S’ils viennent manifester sous tes fenêtres, tu en penses quoi ? Que tout ceci n’est pas si grave et qu’ils ne sont finalement pas si méchants ? Ou bien, tu penses qu’ils s’entraînent pour remettre le couvert ? C’est ce qui s’est passé en mars dernier. Les Coréens ont dit : « peut-être que vous aller déclencher la guerre et nous engloutir, mais sachez que dans ce cas, nous chercherons à vous faire autant de mal que possible ». C’est histoire de dissuader, histoire de maintenir la paix, en fait ! Alors la presse occidentale a répandu la rumeur : « vous avez vu ces Coréens, qu’est-ce qu’ils sont agressifs ! ». Mais qui est agressif, les Coréens qui n’ont jamais eu un soldat hors de leurs frontières, ou les Étasuniens qui en ont partout dans le monde et agressent pour de bon les peuples ?

 

Les Coréens ont une claire conscience que ce risque d'agression est un risque permanent. D’ailleurs, ils ont une politique (la politique du Songun) qui met la priorité sur les affaires militaires. Non seulement l’armée est bien entraînée et bien équipée (mais sans trop peser sur les finances de l’État parce qu’elle est autosuffisante, avec ses propres champs et entreprises), mais elle est massivement soutenue par la population. De plus, dans les villes et les villages, des sortes de milices d’autodéfense sont prêtes à faire face à une invasion.

          

Tu vas me dire que ce n’est pas très pacifique tout ça. Mais être pacifiste lorsque l’ennemi cogne à la porte, c’est accepter de se faire écraser, et ainsi de renoncer au socialisme et à l’indépendance. Les Coréens ont clairement conscience que se tenir prêts à une éventuelle agression est le principal facteur de paix dans la région. 

Et pour ce qui est des dirigeants, alors ?

 

Alors, c'est plus compliqué à comprendre. Il y a entre la Corée et nous une vraie différence culturelle. Dans la Corée ancienne et rurale, le père s’associait à son fils aîné (c'est-à-dire le premier enfant qui devient adulte) pour développer la ferme familiale. Puis, à la mort du père, c’est lui qui héritait. C’est un système familial dit « souche ».En 1947, à la création de la RPDC, les lois socialistes abolissent ces choses-là, mais la culture, le bruit de « fond anthropologique » dirait E. Todd, perdure. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les Coréens disent très clairement avoir une relation filiale avec leurs dirigeants, particulièrement le fondateur de la RPDC, Kim Il-sung. Cela veut dire qu’ils l’aiment comme ont aime son père ! À sa mort, on le pleure comme on pleure son père. On est fier que sa descendance continue à figurer sa présence !
  

Chez nous, ce n'est pas pareil. Même quand nous nous dotons d’un dirigeant respecté (et c’est de plus en plus rare ces temps-ci !), nous ne nous sentons pas dans une relation filiale avec lui, mais plutôt dans un rapport d’égalité, avec des responsabilités particulières pour le leader. Et s’il veut donner des responsabilités à sa descendance, on se méfie !

Il nous faut donc accepter que, si tous les peuples du monde sont équivalents, ils peuvent aussi avoir des références culturelles différentes. C’est pour ça « qu’il n’y a pas de modèle » : chaque peuple a à choisir sa propre voie.

Il nous faut aussi accepter qu’on ne puisse pas porter un jugement sur un peuple étranger en se fondant sur nos propres valeurs ! On doit juste faire l’effort d’essayer de comprendre.

Et la relation forte entre la population coréenne et ses dirigeants n’est pas feinte : j’ai assisté à un immense défilé pour célébrer le 65è anniversaire de la RPDC. Justement, ce n’était un défilé militaire, mais un défilé de dizaine de milliers de civils, membres de ces milices d’autodéfense dont je t’ai parlé. Sans armes, mais avec des drapeaux, des fleurs (en papier), des portraits, des banderoles. À la fin, Kim Jung-un, l’actuel dirigeant, est apparu à la tribune pour saluer le public. L’enthousiasme de la foule, applaudissant et criant, est clair et net.

 

Monument de la réunificationEt qu’est-ce que tu as fait comme visites ?

 

On a surtout visité Pyongyang, la capitale, et on a fait un saut à Kaesong (à deux heures de route), sur la ligne de démarcation, tu sais, les petites baraques bleues.

Ce qui frappe à Pyongyang, c'est la largeur des avenues, l’immensité des places (c’est commode pour les défilés) et les gigantesques immeubles d’habitation.

À chaque carrefour, il y a une fliquette (des hommes aussi, mais surtout des filles). Jeunes (la circulation doit être un début de carrière), elles ont une tunique blanche, avec un ceinturon et un baudrier (mais pas d’arme), une jupe droite bleue, des socquettes blanches, et des chaussures noires à talons ! Elles ont une casquette blanche, un petit bâton rouge et blanc et un sifflet. Imaginez cette situation à Lille ! Les filles seraient certainement un peu bousculées. Mais pas là-bas : quand elles agitent leur petit bâton en sifflant, les plus gros camions s’arrêtent !

 

À Pyongyang, le métro est plutôt majestueux, mais il n’y a que deux lignes pour l’instant (et il y a trois millions d’habitants). Il y a aussi des bus et des trolleys, plutôt surchargés et anciens. Alors on voit des milliers de gens qui marchent. Ce qui frappe, c’est que la population est plutôt jeune et mince, et élancée ! Il n’y a pas d’obèses, même pas de grassouillets ! Il faut dire qu’il n’y a ni fastfood, ni barre chocolatée.

Et puis, il y a les monuments et les musées. Je ne vais pas tout te raconter, mais juste en évoquer deux. D’abord, le cimetière des martyrs de la guerre de Corée (de 1950 à 1953). On voit la statue de ce héros qui, dès le premier jour de la guerre s’est jeté sur une mitrailleuse ennemie pour que sa section puisse continuer à avancer. Et cet autre qui, blessé aux deux bras, prend une grenade dans sa bouche et se précipite sur un groupe d’ennemis. Et d’autres encore dont le souvenir est bien présent, jamais oubliés !

 

Un autre monument important est « l’Arche des trois Chartes ». C’est une sorte d’arc de triomphe qui représente deux femmes coréennes qui se tiennent la main au-dessus de l’autoroute qui sort de Pyongyang pour aller vers le sud. C’est un appel à la réunification.

 

Kim Il-sung dès l’armistice de 53, a cherché la réunification. Il a fait plusieurs propositions, qui se rassemblent en trois chartres. Le principe général de cette réunification est simple : « un État, deux systèmes ». Cela pour montrer que la réunification n’est pas un coup tordu pour imposer le socialisme au sud, mais une demande de la population, artificiellement divisée en deux par les Étasuniens, alors qu’il n’y a qu’un seul peuple, qui parle la même langue, sont de même famille, de même culture. C’est ce qu’a fait la Chine lors de la réunification avec Hong-Kong et Macao, que les Chinois maintiennent pour « le retour de Taïwan à la patrie ».

 

En Corée, la réunification est donc une préoccupation très présente dans les esprits.

 

Mais, dans l’ensemble, ça donne une société plutôt joyeuse ou plutôt austère ?

 

Eh bien, il y a une chose qui m’a étonné. Dans les années 70, Kim Il-sung a expliqué qu’il faut construire une société socialiste « de haute civilisation ». La traduction ne permet pas de comprendre immédiatement. Mais cela veut dire que le socialisme se construit par le travail, pour créer une société prospère, sportive et cultivée, etc., mais pas seulement ! Il y a aussi le loisir. Alors, on assiste à un spectacle de dauphins savants, on visite un « skatepark », une patinoire, une salle de fitness ; le soir, sur le fleuve on voit un spectacle avec des jets d’eau lumineux, etc. À deux reprises, on a dîné dans des restaurants haut de gamme, plutôt pas mal !


C’est que que le socialisme, ce n’est pas juste un truc pour pauvres qui passent leur vie à gratter, mais une société prospère, où non seulement on a accès aux sports et à la culture, mais aussi à des loisirs dont le seul but est d’être distrayants. Joli programme, non ?

 

Donc, tu vois, on est donc loin d’une « société austère », mais au contraire, plutôt joyeuse ! Cependant, il est clair que la Corée est un pays « en voie de développement » : les transports en commun laissent à désirer, les rues de Pyongyang ne sont pas très bien éclairées, etc. Tout n’est pas réglé, loin de là. Mais les Coréens ont une ferme confiance dans leur avenir, et ils travaillent !

 

D.R.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 03:47

 

 

pas fmi

 

 

Peut-être est-ce la caractéristique de toutes les organisations et entités humaines qui sont constamment prises au collet par l’urgence et les stratégies de survie. Mais le fait est que notre Afrique parle beaucoup des diverses péripéties de son actualité tourmentée mais ne se donne que très rarement le temps de la réflexion sur des questions de fond qui sont pourtant essentielles.

 

Par exemple, il nous semble évident que, plus de vingt-cinq ans après leur généralisation, il est temps de faire le bilan des programmes d’ajustement structurel (PAS), imposés par les institutions de Bretton Woods aux Etats africains durant les années 1980. Ont-ils réussi ? A qui ont-ils profité ? Quelles leçons peut-on tirer de leur mise en œuvre ?


Il est important de se demander, d’emblée, si l’Afrique aurait pu les éviter. D’une certaine manière, ils sont les fruits des deux chocs pétroliers de 1973 et de 1978. Par exemple, c’est après 1973 que la France a décidé d’interdire l’octroi aux Etats, par les banques centrales, de prêts à taux zéro en vue de financer l’économie. Une mesure immédiatement imposée aux pays de la zone franc – et qui les a jetés dans les bras des banques commerciales qui n’ont rien trouvé d’autre que de leur proposer des produits financiers au coût exorbitant pour mieux faire fructifier l’épargne des pays arabes s’étant largement enrichis grâce à la spéculation sur les hydrocarbures. Si, à cette période, l’Afrique disposait d’experts en finance compétents, patriotes et écoutés avec intérêt et respect par les pouvoirs publics, peut-être auraient-ils évité les pièges et autres chausse-trappes des «développeurs» internationaux intéressés. Aujourd’hui, alors que nombre de nos pays ont de nouveau la capacité de s’endetter, ont-ils tiré les leçons du passé ? Négocient-ils leurs prêts avec la légèreté et la naïveté qui les a caractérisés il y a quelques décennies ou ont-ils tiré les leçons du passé ? Les données sur leurs opérations financières et leurs choix stratégiques sont-elles mises à la disposition des chercheurs, analystes et autres observateurs afin qu’elles puissent être discutées dans le cadre d’un sain débat public ? Rien n’est moins sûr, et il y a de quoi se faire du sang d’encre.


La pauvreté et le chômage ont augmenté un peu partout


Présentés comme des médicaments amers mais efficaces, les programmes d’ajustement structurel (PAS) ont-ils permis aux économies africaines de remonter la pente ? Bien entendu, on peut toujours brandir les taux de croissance du PIB des pays du continent, qui se sont améliorés ces dix dernières années. Mais cette embellie doit plus au réveil de l’appétit de la Chine et des autres pays émergents pour les matières premières dont l’Afrique regorge qu’à tout autre facteur. En revanche, il est facile de démontrer que les politiques d’austérité préconisées par les institutions de Bretton Woods, notamment le démantèlement des entreprises publiques – y compris celles qui jouaient un rôle de service public, au-delà des aspects marchands – ont contribué à faire progresser inexorablement la pauvreté et le chômage un peu partout. Les privatisations, censées améliorer l’efficacité d’un certain nombre de services publics, ont souvent été une calamité. La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), «offerte» au groupe français Bouygues, qui l’a lui-même transmis à un fonds d’investissement – qui, par définition, s’intéresse d’abord et avant tout à de froids ratios financiers – n’est pas plus à même d’empêcher les coupures d’approvisionnement que la défunte EECI gérée par l’Etat. Et pour cause : la CIE «tient la caisse» mais n’a aucune mission en matière d’installation ou de rénovation des infrastructures. Alors que l’année 2012 a été une annus horribilis faite de délestages tous azimuts (et donc d’effets destructeurs sur l’économie nationale), la CIE a publié fièrement des informations sur son bénéfice après impôts, en hausse de 32%.


Déshabiller les Etats pour habiller les firmes transnationales


L’hypothèse la plus crédible est tout simplement que les Programmes d’ajustement structurel (PAS), qui portaient la marque de l’ultralibéralisme le plus débridé et d’une forme très sophistiquée de néocolonialisme ont permis de déshabiller des Etats certes défaillants – mais qu’il n’était pas impossible de réformer dans un cadre démocratique renouvelé – pour habiller des firmes transnationales aux insatiables appétits. Plus grave : les PAS ont délégitimé l’Etat, qui s’est délité au profit des rébellions armées, des pirates de divers ordres, voire des pires sectes islamistes qui font du social tout en conditionnant les jeunes à devenir des sacrifiés de la guerre sainte. Par ailleurs, en dépit des PAS, nos économies demeurent fondées sur une agriculture extensive et peu compétitive accordant une faible part à la transformation, sur l’extraction des matières premières… et sur la mendicité internationale !


L’ironie de l’Histoire, c’est que pendant que l’Afrique masochiste jouait au rat de laboratoire pour les Dr Frankenstein de l’économie contemporaine, la Chine émergeait grâce à une économie de marché modérée par la puissance d’un Etat fort imposant aux divers acteurs une stratégie de développement à long terme fondée sur une industrialisation soutenue par les pouvoirs publics.

 

Théophile Kouamouo

 

 

http://nouveaucourrier.net/afrique-a-qui-ont-profite-les-programmes-dajustement-structurel-par-theophile-kouamouo/

 

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 03:33

 

Plafond de la dette: Oubliez le "shutdown", la grande crise est pour le 17 octobre

Le HuffPost  |  Par Grégory Raymond Publication: 02/10/2013 12h36 CEST  |  Mis à jour: 02/10/2013 22h50 CEST

INTERNATIONAL - Si l'on devait comparer le "shutdown", qui paralyse l'Etat américain, à l'impasse du plafond de la dette, on parlerait d'une bonne grippe et d'une rupture d'anévrisme. Le débat qui agite les Etats-Unis depuis le 1er octobre à minuit est bien peu en comparaison d'un risque de défaut du pays. Si républicains et démocrates ne s'entendent pas d'ici le 17 octobre, les Etats-Unis ne pourront plus assumer leurs obligations financières.


Barack Obama et les chefs de file du Congrès ont eu l'occasion d'en parler mercredi, lors d'une réunion de crise organisée à la Maison Blanche. Le président a reconnu sur CNBC qu'il était "exaspéré", ce que n'a pas manqué de tweeter son équipe de communication. Il a également souligné que Wall Street ferait mieux de "plus d'inquiéter"...


On s'explique. Le "shutdown", terme américain qui désigne la fermeture partielle des services fédéraux, marque le pic de 33 mois d'affrontements sur le budget entre démocrates et républicains. Ces derniers ont repris le contrôle de la Chambre en janvier 2011, avec des dizaines d'élus de la mouvance populiste Tea Party. Ceux-ci insistent pour voter un budget qui reviendrait, d'une manière ou d'une autre, sur la réforme de l'assurance-maladie, pièce maîtresse du bilan social du président et qui bénéficie du soutien indéfectible des démocrates.


Malgré le chômage technique décrété pour environ 800.000 fonctionnaires, le pays continue tout de même de tourner: le coût du shutdown est évalué à 300 millions de dollars par jour. Pas énorme pour un Etat comme les États-Unis, contrairement à une impasse persistante sur le relèvement du plafond de la dette. Les circonstances font que les parlementaires doivent dans le même temps trouver un accord là-dessus.


Il reste 30 milliards au Trésor américain


Car le débat du plafond est complètement indépendant. Aux Etats-Unis, il existe un seuil limite de la dette, qui ne peut être franchi sans accord du Congrès. Fixé à 16.700 milliards de dollards, il sera dépassé le 17 octobre. Une fois atteint, le pays ne pourra plus honorer ses créanciers en utilisant les marchés financiers. Pour faire simple, l'Etat sera obligé de lever en urgence la plupart des impôts, tout en réduisant drastiquement les dépenses publiques. S'il ne parvient à récolter l'argent nécessaire, les impayés s'accumuleront et l'Etat fera faillite.


Le secrétaire au Trésor Jacob Lew s'est saisi du débat mardi soir. Il craint qu'avec le "shutdown", les membres du Congrès n'aient plus le temps de s'entendre sur le relèvement du plafond. "Il nous restera 30 milliards de dollars de trésorerie pour honorer les engagements de notre pays", a-t-il écrit dans une lettre adressée aux parlementaires. Ce montant est "bien en-dessous" de ce que peut parfois dépenser le Trésor en une seule journée, c’est-à-dire "jusqu’à 60 milliards de dollars", poursuit-il.


Le problème, c'est que le Chambre des représentants (partie basse du Congrès) est à majorité républicaine et se montre toujours inflexible: pas de mouvement tant que les démocrates n'auront pas fait de concessions sur l'Obamacare et la réduction des dépenses publiques, qu'ils jugent trop élevées. On est donc exactement dans les mêmes conditions qui ont conduit au "shutdown". Des parlementaires, tels Tom Coburn et Richard Durbin, prédisent d'ailleurs une fusion des deux dossiers dans les deux prochaines semaines.


Pour le représentant républicain Paul Ryan, lier les deux questions permettra de mettre en place "un mécanisme pour forcer" la conclusion d'un accord. "La plupart des accords budgétaires par le passé contenaient un relèvement du plafond de la dette, a expliqué l'ancien colistier de Mitt Romney. Ces propos laissent penser que la fermeture des services fédéraux devrait se prolonger pendant les deux semaines qui viennent jusqu'à la date butoir du 17 octobre


Déjà 5 défauts pour l'Etat américain


Si les politiques jouent à se faire peur sur le sujet, il y a de fortes chances pour que l'un des camp craque avant l'ultime seconde. Régulièrement, démocrates et républicains se lancent dans un grand bluff, accusant tour à tour l'adversaire de mettre en balance le financement de l'Etat. En 2011, le plafond avait été relevé à la dernière seconde. La situation est donc réccurrente dans la vie politique et économique américaine. La preuve: des défauts ont toutefois déjà été enregistrés, à cinq reprises, dont la dernière fois en 1979.


Au terme de négociations creuses, Washington avait retardé de plusieurs jours le remboursement de certains créanciers, avant un accord a posteriori. C'est une des solutions qui sera certainement retenue si l'Etat fait défaut le 17 octobre. Avec un risque évident: entacher la crédibilité américaine sur les marchés. La puissance des organismes financiers est beaucoup plus décisive qu'à la fin des années 1970.


Imaginons un instant que les Etats-Unis annoncent un retard sur leurs créances... Les agences de notation financière dégraderaient immédiatement la note souveraine de l'Etat. De AAA chez Moody's et Fitch (AA+ chez Standard & Poor's), meilleure note possible, elle passerait à des niveaux spéculatifs similaires à la Grèce. Les taux d'emprunt américains exploseraient instantanément. Les Etats-Unis se transformeraient alors en "mauvais payeurs": une situation inédite pour la première économie du monde.

 

Le shutdown, à côté, c'est de la petite bière...

 


 

LIRE AUSSI
» Pourquoi Obama a tout intérêt à laisser traîner le "shutdown"

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Paralysie du budget fédéral étasunien. Quelles conséquences pour l’Occident ?
конгресс сша бюджет обама
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« Arrêtez cette farce et votez » ! Ce mot d’ordre d’Obama qui est en réalité un défi explicitement lancé à l’intransigeance du parti républicain a été fidèlement repris par Le Nouvel Observateur samedi.

Si la genèse de cette mauvaise intrigue sociale est d’une clarté cristalline – une bonne partie de la population américaine n’a ni l’envie, ni les moyens de se pourvoir de l’assurance maladie version Obamacare obligatoire à partir du 1 janvier 2014 – les véritables tenants et aboutissants de l’histoire mettent en relief les impasses grandissantes de l’économie américaine.


Dans le compte-rendu qu’il dresse, le Nouvel Observateur formule deux constats clés qui expliquent tant l’enlisement des Républicains et d’Obama dans un conflit-chantage dont les fonctionnaires fédéraux sont les premières victimes que les inquiétudes de tous les médias occidentaux face à une situation qui déborde sur le sort de la zone euro.


- Primo, il se fait que « les USA doivent atteindre le plafond de leur dette, actuellement située à 16.700 milliards de dollars le 17 octobre et le Congrès doit approuver un relèvement de ce plafond pour éviter un défaut de paiement aux conséquences potentiellement catastrophiques ». L’endettement des USA est tel que, vulgairement parlant, le pays ne peut plus payer l’ensemble de ses fonctionnaires, entre autres « quelques 400.000 employés de la Défense ».


- Secundo, de deux maux, il convient de choisir le moindre. Selon Obama, « pour aussi dangereuse que soit la paralysie budgétaire, une paralysie économique à la suite d’un défaut de paiement serait bien pire ». L’économie américaine est donc tombée dans le piège qu’elle s’était tendue elle-même il y a bien des décennies de là et qui a progressivement mis à mal tous ses moyens de régénérescence. Réduire massivement le nombre de fonctionnaires n’est pas une solution. Les payer en bonne et due forme est à ce stade mission impossible. Leur imposer un régime d’austérité des plus sévères ne rime à rien puisque celui-ci conduirait à terme à des émeutes sociales de taille. L’impasse est là, tout un univers budgétaire jusque là invincible est en passe de sombrer. Que faire ou plutôt quels nouveaux palliatifs inventer ?

 

La turbulence budgétaire des USA est contagieuse. C’est pour cette raison qu’elle préoccupe tant les économistes occidentaux, surtout que le piège des endettements « boule-de-neige » est aussi une réalité L’intervention de M. Jacques Sapir sur nos ondes confirme cette réalité embarrassante. En voici un extrait représentatif.


La VdlR. M. Sapir, j’aimerais bien savoir votre opinion sur les effets immédiats pour la Communauté internationale et surtout pour l’économie mondiale d’un scénario selon lequel les Républicains, les Démocrates et M. Obama ne se mettront pas d’accord ? Encourra-t-on alors le risque d’un default généralisé ? Et qu’en sera-t-il des engagements financiers américains à l’échelle internationale ?


Jacques Sapir. « Evidemment, la perspective d’un default des USA est une perspective cauchemardesque pour le reste du monde. C’est pour cette raison que je suis persuadé que l’on trouvera, à la dernière minute, un compromis et que l’on va augmenter le plafond de la dette. Maintenant, il faut comprendre que tout ce problème budgétaire qui devient de plus en plus grave, de plus en plus pressant depuis ces derniers mois, aura des conséquences économiques sur l’ensemble du monde. Pourquoi ? Parce que l’administration américaine ne sera pas capable de passer à temps toute une série de contrats aux petites et moyennes entreprises. Il y a quelque chose de très important aux USA, ce que l’on appelle le Small Business Act, qui fait qu’entre 20 et 40 % des contrats vont nécessairement aux petites et moyennes entreprises en question. Or, comme il y a une paralysie de l’administration, ces contrats ne sont actuellement pas passés, ils ne seront pas passés durant le mois d’octobre et probablement pas durant le mois de novembre. On a déjà calculé que le choc sur l’économie des USA sera extrêmement important. On s’attend à ce qu’au troisième et au quatrième trimestre, les USA fassent une croissance de 1,2 % au lieu de faire la croissance de 2,2-2,4 % qui était prévue jusqu’ici. Or, ce ralentissement brutal de la croissance lié à ce problème budgétaire et fiscal aura un impact important tout d’abord sur l’Europe qui est à l’évidence une zone très fragile ayant le plus besoin de la croissance américaine et qui donc est une zone où tout ralentissement de l’économie américaine aura des conséquences extrêmement importantes, mais aussi sur les pays émergents parce que ces derniers vendent leur production, que ce soit des biens manufacturés ou des matières premières à l’Europe et aux USA. A ce moment-là, on verra que le niveau général de la demande mondiale va relativement se contracter au cours du dernier trimestre. Les conséquences à prévoir pour l’économie mondiale seront d’autant plus importantes qu’un pays émergent sera plus exportateur qu’un autre, fait crucial pour la Chine, pour la Russie, pour le Brésil, etc.


La VdlR. Quelle est la réaction des marchés européens à la crise américaine ? Qu’en est-il du cours de l’euro ?


Jacques Sapir. Aujourd’hui, les marchés financiers sont inquiets mais ils considèrent qu’un compromis est pour l’instant probable. Je crois que la très grande nervosité des marchés financiers n’apparaîtra que si on ne voit pas d’issue se profiler d’ici le 12-13 octobre, parce qu’à partir de ce moment-là on va se rapprocher de plus en plus de la date limite à laquelle il faudrait augmenter le plafond de la dette. Maintenant, il faut comprendre que, mettons, la valeur de l’euro n’est pas essentiellement liée aux oscillations du dollar. C’est aussi le problème d’une demande pour l’euro qui est en jeu. Comme l’UE a très fortement réduit ses importations mais a maintenu ses exportations, il se fait qu’elle sera en manque car les autres pays qui achètent sa production ont besoin d’euros pour la payer et c’est là que, bien entendu, l’euro est poussé à la hausse. Donc, il y aura pour quelques semaines, voire quelques mois une tendance haussière de l’euro, mais qui ne renvoie absolument pas à la stabilité financière intrinsèque de la zone euro ou au problème du dollar qui est purement un phénomène technique et au-delà va se reposer tout le problème de la crise de la zone euro qui n’est toujours pas résolu et celui de la crise américaine. En conséquence, nous allons connaitre au début de l’année 2014 une très grande instabilité dans le domaine monétaire et c’est quelque chose qui a de quoi effrayer tous les pays émergents.


La VdlR. Peut-on supposer que 2014 va de ce fait, par enchaînement d’effets secondaires, hâter la fin de l’euro ?


Jacques Sapir. Je pense que l’euro est condamné. La question qui se pose à l’heure actuelle est une question éminemment politique. Est-ce que les Etats qui constituent la zone euro, leurs gouvernements, sont prêts à dire : « il vaut mieux dissoudre dans le calme l’euro, revenir à nos monnaies nationales mais le faire de manière coordonnée en maintenant une coopération importante » (ce qui serait la meilleure des solutions) ou vont-ils laisser la crise aller jusqu’à son terme et, à ce moment-là, on aurait non pas une dissolution de l’euro mais une véritable explosion de l’euro. C’est cette dernière voie qui est pour l’heure suivie puisque dans différents pays on se refuse à aborder la question possible de la dissolution de l’euro et en même temps on voit de plus en plus de gens extrêmement sérieux, avec une très grande réputation, qui disent que ça ne peut plus durer de la sorte, il faut faire quelque chose. Il y a donc toujours la possibilité d’un retournement politique de dernière minute sur cette question. Pour vous dire le fond de ma pensée, les gouvernements européens ont un attachement irrationnel à la problématique de l’euro et qu’ils ne sont plus capables de faire un simple calcul du type coût-avantage qui au demeurant les conduirait à dissoudre la zone euro. Or, comme ils s’obstinent à ne pas vouloir le faire, il faut s’attendre à ce que la crise prenne des formes particulièrement violentes et qu’elle arrive à son terme vers la fin de 2014 ou le début de 2015 ».


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Etats-Unis : Les banques se préparent à une panique bancaire selon le Financial Times

Etats-Unis : Les banques se préparent à une panique bancaire, selon le Financial Times

 

 

Selon les informations du Financial Times du 4 Octobre 2013, les banques américaines procèdent actuellement au remplissage de l’ensemble des distributeurs automatiques afin de prévenir des risques de panique bancaire.


Par précaution, certaines banques ajoutent jusqu’à 30% de plus d’argent.


Ces mesures sont prises dans le cas où l’arrêt du gouvernement fédéral se poursuivrait, mais également, dans le cas où aucune solution n’est trouvée pour un relèvement du plafond de la dette au 17 Octobre 2013. Scénario qui provoquerait certainement une ruée vers les distributeurs, bien que la Société Fédérale d’assurance des dépôts garantisse les dépôts bancaires jusqu’à 250.000 $.


Les grandes institutions financières tiennent également des réunions quotidiennes d’urgence au sujet des mesures à prendre si les Etats-Unis ne trouvent pas d’accord sur le relèvement du plafond de la dette.


A l’étude, des découverts temporaires gratuits pour les employés du gouvernement et pour les prestataires de la sécurité sociale.


Sources : Financial Times / Le Journal du Siècle

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/10/07/etats-unis-les-banques-se-preparent-a-une-panique-bancaire-selon-le-financial-times/

 

 

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Alerte chemtrails ! Traînées blanches dans le ciel, une réalité dangereuse !

Qu'est-ce que le Nouvel Ordre Mondial qu'on prépare ? Par eva R-sistons

Strauss-Kahn, une catastrophe pour la France et pour la Gauche (eva R-sistons)

Révolutions de couleurs (entre autres) fomentées par la CIA (vidéo)

Comment on vous manipule (via les Médias aux ordres du pouvoir)

Monnaie,finance,FED n'auront plus de secrets pour vous (vidéo dessin animé)

Manipulation des Médias, désinformation, propagande. Médias et CIA

Pour vos vacances, 5 ouvrages à lire, conseillés par eva R-sistons

Les Indignés: Carte de la mobilisation - Comment s'indigner ? (eva R-sistons)

Abus sexuels, notamment sur les enfants (Vidéo, film de Karl Zéro)

Tragédie... grecque. Faillite via les Banques. TB vidéo: La stratégie du choc

Que signifie la "mondialisation" imposée aux peuples ? Par eva R-sistons

Lettre (superbe) à ceux qui se résignent au pire

Ex Gouverneur J. Ventura: "Vous contrôlez notre monde.. pour le détruire"

Qu'est-ce que le Club Bilderberg qui conçoit le Nouvel Ordre Mondial ? (vidéos)

La vérité sur la "démocratie" (Pr Chouard, vidéo) - Tirage au sort ?

Libye: Ce n'est pas une guerre humanitaire pour protéger les civils (vidéo)

Attentat, crise, choc de civilisations en préparation: Monde fou ! (eva R-sistons)

Citations célèbres, notamment d'Einstein - La science devient criminelle

Non seulement ils bombardent l'état souverain Libyen, mais ils le volent !

Copé qui veut être Président de la République a de "jolies" relations !

Patrimoine : La France veut-elle privatiser ses forêts ?

Le « massacre » de Tienanmen était un mythe !

Alertes sous-traitance nucléaire - et gaz de schiste contre santé, air, eau..

Norvège et ailleurs: La lutte contre la Droite raciste haineuse doit être engagée

Libye, Côte d'Ivoire.. puis Algérie, Syrie.. La logique des évenements (eva)

Qui est à l'origine de la dette qui empoisonne nos vies ? Tout savoir

Les atteintes répétées du gouvernement aux droits des malades

Alerte ! La dictature européenne se met en marche ! Explication.

A l'origine de la dette, de la crise en France : Pompidou, Giscard !.

Fausses Révolutions pour la démocratie. "Droit" d'ingérence, guerres "humanitaires"

Les Observateurs de France24: Au service de l'Empire US et des guerres (eva)

(médias et situation internationale)

La dictature du Nouvel Ordre Mondial sur la Grèce et.. sur toute l'UE (eva)

Syrie: Tout ce qu'on ne vous dit pas dans les médias menteurs. Effrayant !

Les Islandais se sont débarrassés avec succès de la mondialisation financière

L'Histoire de France et les Empires, vidéo : 2 formidables heures avec F. Asselineau

Un Lecteur dit ce qu'il pense de Nicolas Sarkozy (eva R-sistons aussi)

On vous ment ! Le terrorisme islamique n'existe pas en France

Le vrai Kadhafi, à partir de documents anciens. Un grand dirigeant !

Diminuer votre consommation de carburant : Tous les conseils

Les expériences secrètes de la CIA : Vidéo passionnante !

Les clefs pour comprendre les évenements majeurs de l'Actualité (eva R-sistons)

Guerre contre la Syrie: Tous les mensonges (massacres, images, analyses..)

Comment l'Occident déstabilise les pays hostiles et sème le chaos

Propagande de guerre (les règles) et manipulation des masses

Gbagbo n'est pas un criminel mais un démocrate. Vrais criminels pas jugés à La Haye

26 vérités sur le groupe État islamique EI qu’Obama veut vous cacher


 

 

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(Conditionnement par les Médias)

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