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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 01:06

 

 

 

Palestine : Cinq caméras brisées

 

 

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 Désintox : Spécial Charlie Hebdo

 

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 23:38

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Voir aussi mon article :

Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

 

Le projet secret d’un « deuxième Israël »
en Ukraine

 

Le rôle joué par les personnalités juives et l’État d’Israël dans la crise ukrainienne n’est pas passé inaperçu, sachant que cette communauté représente moins d’un pour cent de l’ensemble de la population. Cependant, l’administration Netanyahou a en sa possession un rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un possible second Israël.

| Washington D. C. (États-Unis) | 28 décembre 2014
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Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk (Thetan opérant de niveau 6 au sein de l’Église de scientologie) en pleine discussion avec le mafieux Ihor Kolomoïsky, qu’il a nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Ce dernier est impliqué dans le massacre d’Odessa du 2 mai 2014 à la tête de sa propre armée, le bataillon Dnipro-1. Il s’est attaché les services de R. Hunter Biden (fils du vice-président états-unien Joe Biden) et de Devon Archer (président du Comité de soutien à la campagne présidentielle de l’actuel secrétaire d’État, John Kerry) en tant que membres du conseil d’administration de sa holding d’infrastructures gazières.

Le Times of Israel, journal israélien indépendant dont le comité de rédaction compte des anciens journalistes du quotidien Ha’aretz, a publié un papier passionnant qui n’a pourtant pas fait grand bruit. L’article en provenance de Jerusalem et Zhitomir, daté du 16 mars 2014 et écris par Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass, correspondants russes et ukrainiens du journal, fait mention d’un rapport confidentiel remis au gouvernement israélien [1]. Ce rapport, établi par un comité d’experts en histoire juive et reposant sur des sources universitaires, parvient à la conclusion que les juifs européens descendent en réalité des Khazars, peuple guerrier d’origine mongole et tatare ayant dominé l’Ukraine et la Russie méridionale et s’étant converti en masse au judaïsme au VIIIè siècle.

Les sionistes prétendent depuis longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif, que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme étant la patrie millénaire du peuple juif.

Les journalistes israéliens ont souligné que toute discussion entre Khazars et l’État d’Israël avait toujours été méprisée par les responsables israéliens. Ils citent ainsi le Premier ministre Golda Meir, qui aurait déclaré : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-les moi, ces Khazars dont vous parlez. » Les preuves génétiques d’une population khazare migrante venue d’Europe et qui revendique aujourd’hui des origines ancestrales en Palestine disqualifient sérieusement les prétentions sionistes sur cette terre.

L’établissement du fait que les juifs d’Europe centrale et d’Europe de l’est n’ont pas de légitimité historique en ce qui concerne leurs revendications sur la Palestine a créé bien des remous en Israël et ailleurs. La Knesset se prépare à voter une loi présentée par le gouvernement faisant d’Israël une « nation » juive. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, après avoir lu le rapport confidentiel au sujet des Khazars, a déclaré qu’Israël était « l’État nation du peuple juif. » Les prétentions ashkénazes en Israël étant diminuées, pour ne pas dire plus, Netanyahou, ses amis du Likoud, ses alliés du parti orthodoxe juif comme les colons de Cisjordanie n’ont pas d’autre choix que de jouer la carte de la revendication nationaliste, non seulement pour Israël, mais aussi pour la Cisjordanie (ou « Judée-Samarie », comme l’appelle les nationalistes juifs).

Toutefois, certains juifs, en Israël comme ailleurs, ne souhaitent pas prendre de risques. Une des raisons principales pour qu’Ihor Kolomoïsky —le richissime magnat juif ukrainien et gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, qui est aussi citoyen israélien et chypriote— dépense des dizaines de millions de dollars pour recruter des nationalistes ukrainiens de droite et des néo-nazis venus d’ailleurs en Europe pour combattre la majorité russophone de la région du Donbass en Ukraine orientale, c’est la peur de voir capoter le projet de transformation de l’Ukraine en « Israël-bis ». Les mesures de protection prises par la Russie vis-à-vis de la région du Donbass, tout comme son intégration à la Crimée par voie référendaire (cette région étant convoitée par les nationalistes khazars juifs renaissants) menacent la transformation de l’Ukraine en deuxième patrie pour les juifs ashkénazes qui, déjà, s’inquiètent au sujet de leur emprise sur la terre d’Israël.

Le papier retentissant du Times of Israel à propos des origines khazares des juifs ashkénazes a aussi mis en lumière qu’Israël, ayant conscience qu’un État palestinien est inévitable compte tenu des pressions européennes en ce sens, se prépare à déplacer ses colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. La recherche de pointe dans le domaine de la génétique en Israël a permis d’établir un lien direct entre les ashkénazes d’Israël et les Khazars qui se sont jadis dispersés en Europe de l’est et en Europe centrale après la conquête de l’empire khazar par la Russie au XIè siècle.

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Les Israéliens et leurs alliés sionistes du monde entier ont toujours accusés les tenants du lien génétique entre ashkénazes et Khazars d’antisémitisme primaire. Cependant, les éléments de recherche génétique contenus dans le rapport confidentiel israélien ne font que confirmer ce qu’avait révélé l’historien juif Shlomo Sand dans son livre Comment le peuple juif fut inventé. Le concept de descendance khazare, lui, avait été pour la première fois évoquée en 1976 par l’historien hongrois Arthur Koestler dans son livre La Treizième tribu.

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Les journalistes du Times of Israel relayent les révélations d’un assistant anonyme de Netanyahou au sujet des projets d’émigration israélienne vers l’Ukraine. « Nous avons d’abord pensé que reconnaître être des Khazars serait une façon pour nous de contrer l’inflexibilité d’Abbas (le président de l’autorité palestinienne) sur l’impossibilité d’une présence juive dans un État palestinien. Nous tentions sans doute ce faisant de nous raccrocher à ce que nous pouvions. Mais son incapacité à accepter la chose nous a poussés à chercher des solutions plus ingénieuses. L’invitation au retour des juifs en Ukraine fut une véritable aubaine. Mais le déplacement rapide de tous les colons d’Israël n’irait pas sans poser problème au niveau logistique et économique, et Il va de soi que nous ne souhaitons pas revivre une expulsions des colons semblable au plan de désengagement de Gaza. »

Ostropoler et Grosser-Spass rapportent aussi les propos d’une source israélienne anonyme selon laquelle « Il ne s’agit pas de renvoyer tous les ashkénazes en Ukraine. Cela n’est, de toute évidence, pas faisable. Comme souvent, les médias exagèrent et font dans le sensationnel… C’est bien pourquoi il faudrait une censure militaire. »

Le Projet conjoint d’Israël et de l’Ukraine consiste à déplacer les colons de Cisjordanie en République Autonome de Crimée (Russe), et ce après une éventuelle rétrocession de la péninsule à l’Ukraine, comme ils l’espèrent. Pour les sionistes ukrainiens comme Kolomoïsky, ou leurs alliés états-uniens tels que Victoria Nuland (secrétaire d’État adjointe, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes) et Geoffrey Pyatt (ambassadeur US en Ukraine), l’objectif ultime consiste à établir une région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar d’origine, Chazerai. Comme les Tatars qui vivent aujourd’hui en Crimée, et ailleurs, sont en majorité musulmans, le projet de création d’une nation khazare en Ukraine reposerait aussi probablement sur un fort prosélytisme de la part des Israéliens et des Ukrainiens déterminés à réinstaurer la Khazarie comme alternative à l’État d’Israël. Le prosélytisme juif (qui se concentre actuellement sur les « crypto-juifs » métis catholiques au Mexique, les chrétiens, hindous et bouddhistes en Inde, les orthodoxes russes et les bouddhistes de Birobidjan en Sibérie, les musulmans du Pakistan et d’Afghanistan, les chrétiens, musulmans et animistes d’Ouganda, du Ghana, du Mali du Nigeria du Zimbabwe, du Mozambique et du Malawi et sur quelque groupes de descendants juifs supposés en Chine, à Sao Tomé-et-Principe, à Tahiti, au Suriname, au Vietnam, au Brésil et au Pérou) traduisent la volonté d’Israël de renforcer la présence juive dans un but de colonisation en dehors des territoires illégalement occupés que sont le Cisjordanie et le plateau du Golan. Outre l’Ukraine, le nord de l’Irak, l’est de la Libye, la ville d’Alexandrie en Égypte, certaines parties de la Turquie, la Patagonie en Argentine ainsi que l’Ouganda sont tous des territoires qui ont été envisagés comme colonies juives en remplacement ou en complément de la Cisjordanie. Les Bnei Menashe des États de Manipour et de Mizoram au nord-est de l’Inde, ces soi-disant « tribus perdues d’Israël », sont considérées par la majorité des Indiens, non comme des juifs, mais comme des migrants économiques à la recherche d’une vie meilleure en Israël. Les expansionnistes israéliens veulent tellement gonfler leurs rangs et développer leurs prétentions territoriales qu’ils ont fait réaliser des études génétiques douteuses en vue de classer comme « tribus perdue » d’Israël les Sorbes d’Allemagne de l’est, l’ethnie Bantou Lemba (au Zimbabwe, Malawi et Mozambique) et aussi certains Italiens du sud, certains Arméniens, et certains Grecs.

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Carte de l’empire khazar au Xè siècle tirée du livre de Koestler.

En Ukraine, ce prétendu « deuxième Israël », Kolomoïsky et le pouvoir de Kiev ont enrôlé des ex-membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, notamment le bataillon Azov. Une des unités israéliennes, commandée par un certain « Delta » est connue sous le nom des « Casques bleus de Maidan » [2]. Si Israël n’avait pas un intérêt direct à développer son influence en Ukraine, le pays pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre sur place.

On trouve aussi en Cisjordanie des colons juifs sépharades qui sont les descendants des juifs Marranos d’Espagne sous domination musulmane, qui furent chassés de la péninsule ibérique au cours de l’inquisition espagnole et portugaise du XVè siècle et qui n’ont aucun lien avec les ashkénazes ou les khazars. Récemment, dans une démarche similaire à l’invitation des ashkénazes de Cisjordanie à venir s’installer en Ukraine, l’Espagne et le Portugal ont promulgué des lois permettant aux juifs sépharades du monde entier en mesure d’attester de leurs origines Marranos d’acquérir la nationalité dans les deux pays.

Certains russophones du Donbass en ont assez des intentions des pro-Israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoïsky a fait appel à un certain nombre de néo-nazis d’Ukraine occidentale et d’Europe pour rejoindre les rangs de ses bataillons et il faut savoir que les organisations droitistes auxquelles ils appartiennent ont toujours défendu l’idée d’une « mêlée générale » opposant la Russie aux descendants des Khazars d’Israël, d’Ukraine, de Pologne et de Géorgie pour venger la victoire de l’Empire Russe sur l’empire khazar au XIè siècle.

Israël a mis à disposition du gouvernement géorgien de Mikheil Saakachvili (dont un certain nombre de représentants ont la double nationalité israélo-géorgienne et sont d’origine khazare) une aide au niveau militaire comme au niveau du renseignement dans la guerre de 2008 contre l’Ossétie du sud et L’Abkhazie. Les Israéliens ont également tissé des liens étroits avec l’Azerbaïdjan, pays qui, à l’instar de la Géorgie et de l’Ukraine, est historiquement lié à la Khazarie par le biais des Subbotniks, un groupe indigène de juifs azéris.

Les journalistes du Times of Israel racontent aussi pourquoi, selon l’assistant anonyme de Netanyahou, le gouvernement israélien s’efforce de mettre en place une implantation israélienne massive en Ukraine : « Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne saurait dire aux juifs où ils doivent vivre en tant que peuple souverain. Il est prêt à faire d’importants sacrifices au nom de la paix, même si cela implique de renoncer à notre terre biblique de Judée-Samarie. Par contre, il faut s’attendre à ce que nous fassions valoir nos droits historiques ailleurs. Nous avons décidé que cela se ferait sur les rives de la mer Noire, là où nous fûmes un peuple autochtone pendant plus de 2 000 ans. L’historien non-sioniste Simon Dubnow lui-même a déclaré que nous étions en droit de coloniser la Crimée. Tous les livres d’histoire en parlent. Vous pouvez vérifier par vous-même. »

Cet anonyme a aussi révélé aux deux journalistes que Netanyahou avait beaucoup d’estime pour la vigueur des anciens Khazars et rapporte ces propos, qu’il aurait tenu : « Nous sommes un peuple ancien et fier dont l’histoire remonte à 4 000 ans. » Mais l’assistant ajoute : « On peut dire la même chose des Khazars… en Europe, mais pas sur une période aussi étendue. Mais jetez un œil à la carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières d’Auschwitz »....

Pour les personnes mal renseignées, dont font apparemment partie le président Barack Obama et son secrétaire d’État John Kerry, l’actuelle volonté de créer une nouvelle identité nationale israélienne est directement liée aux activités des dirigeants ukrainiens (Petro Porochenko, Arseni Iatseniouk, Ihor Kolomoïsky) et à celles de leurs soutiens états-uniens (Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt), occupés à préparer une terre d’accueil, temporaire ou pas, pour les ashkénazes de Cisjordanie. Grâce aux révélations du Times of Israel au sujet du rapport confidentiel sur les Khazars et l’Israël contemporain, les manœuvres des États-uniens et de l’Union Européenne visant à déstabiliser l’Ukraine sont à présent on ne peut plus évidentes.

Traduction
Erwann

Source
Strategic Culture Foundation

[1] “Leaked report : Israel acknowledges Jews in fact Khazars ; Secret plan for reverse migration to Ukraine”, Jim Wald, The Times of Israel, March 16, 2014.

[2] « Des soldats israéliens étaient camouflés place Maidan », Réseau Voltaire, 3 mars 2014. Et « Le nouveau Gladio en Ukraine », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 18 mars 2014.

 

http://www.voltairenet.org/article186319.html

 


Le projet secret d’un « deuxième Israël » en Ukraine

 

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De Thierry Meyssan aussi :

 

 

L’incroyable plan de « paix » US pour la Syrie

Le peuple syrien a gagné deux guerres successives en quatre ans. Pourtant, il ne parvient pas à connaître la paix. Non seulement à Washington, les « faucons libéraux » font tout ce qui est en leur pouvoir pour faire durer la crise, mais ils ont imaginé un plan pour préparer une troisième guerre. Thierry Meyssan révèle ici la manière dont ils entendent utiliser à leur profit la conférence de paix, prévue à Moscou fin janvier 2015.

| Damas (Syrie) | 29 décembre 2014
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Ancien commandant des Forces de l’Otan en Afghanistan, le général John R. Allen complota avec le général David Petraeus pour saboter le plan de paix en Syrie lors de la conférence de Genève 1. Le président Barack Obama le fit placer sous surveillance et parvint à empêcher sa nomination à la tête de l’Otan. Cependant, il réussit à se maintenir en fonctions malgré les charges retenues contre lui (tandis que Petraeus fut contraint de démissionner de la direction de la CIA). Devenu commandant de la Coalition militaire anti-Daesh, il soutient les manigances que le général Petraeus dirige depuis le Kohlberg Kravis Roberts Global Institute. Il est administrateur du Center for a New American Security (CNAS), le think tank des « faucons libéraux ».

Lorsqu’en, en 2001, le président George W. Bush décida de placer la Syrie dans sa liste de cibles à détruire, il poursuivait trois objectifs :
- briser « l’Axe de la Résistance » et favoriser l’expansion israélienne ;
- faire main basse sur les gigantesques réserves de gaz ;
- remodeler le « Moyen-Orient élargi ».

Les projets de guerre échouèrent en 2005 et en 2006, pour finalement prendre la forme du « printemps arabe », en 2011 : une guerre de 4ème génération devait porter les Frères musulmans au pouvoir. Cependant, à l’issue d’une année de manipulations médiatiques, le peuple syrien sortit de sa torpeur et soutint son armée. La France se retira du jeu après la libération de Baba Amr, tandis que les États-Unis et la Russie se partageaient la région à la conférence de Genève 1 (juin 2012). Mais, à la surprise générale, Israël parvint à renverser la table de négociations en s’appuyant sur le nouveau président français, François Hollande, la secrétaire d’État US Hillary Clinton et le directeur de la CIA David Petraeus. Une seconde guerre, de type nicaraguayen cette fois (c’est-à-dire alimentée par la venue continuelle de nouveaux mercenaires) ensanglanta à nouveau la région. Quoi qu’il en soit, cette seconde guerre a également échoué sans pour autant déboucher sur une paix durable. Au contraire, John Kerry modifia deux jours avant le format de la conférence de Genève 2 et tenta de la transformer en une tribune pro-Saoudienne. Dans ce désordre survint la troisième guerre, celle de Daesh : soudain un groupuscule de quelques centaines de jihadistes se transforma en une vaste armée de plus de 200 000 hommes, bien équipés, et sa lança à l’assaut de la partie sunnite de l’Irak et du désert syrien.

Il y a plusieurs mois, j’expliquais que le projet de Daesh correspond à la nouvelle carte US du partage du Moyen-Orient, publiée par Robin Wright dans le New York Times, en 2013 [1]. Dans le prolongement des accords Sykes-Picot, l’état-major états-unien envisageait de réduire encore drastiquement la Syrie. Aussi, lorsque les USA —après avoir attendu que Daesh termine en Irak le nettoyage ethnique pour lequel ils l’avaient créée— commencèrent à bombarder les jihadistes, la question se posait de savoir si les zones libérées de Daesh seraient ou non restituées à Bagdad et à Damas.

Alors que les États-Unis ont refusé de coordonner leur action militaire contre Daesh avec la Syrie, et que la Russie prépare une conférence de paix, les « faucons libéraux » de Washington ont fixé de nouveaux objectifs.

Puisque le peuple syrien n’a pas cru à la « révolution » mise en scène par al-Jazeera et consorts, puis qu’il a refusé de soutenir les Contras contre la République, il n’est pas possible de « changer le régime » à court terme. Force est de constater que la nouvelle constitution, bien qu’imparfaite, est à la fois républicaine et démocratique ; et que le président Bachar el-Assad a été réélu par 63 % du corps électoral (88 % des suffrages exprimés !). Aussi, les États-Unis doivent-ils adapter leur discours à la réalité.

Le plan de « paix » des « faucons libéraux » consiste donc à parvenir aux objectifs initiaux en divisant la Syrie en deux : une zone gouvernée par Damas et une autre par les « rebelles modérés » (comprendre : par le Pentagone). À la République : la capitale et la côte méditerranéenne ; au Pentagone : le désert syrien et ses réserves de gaz (c’est-à-dire la zone libérée des incursions de Daesh par les bombardiers du général John Allen). Selon leurs propres documents, les « faucons libéraux » ne laisseraient que 30 % de leur territoire au Peuple syrien !

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La carte du remodelage selon Robin Wright

Le principe est simple : actuellement, la République contrôle toutes les grandes villes, sauf Rakka et une petite partie d’Alep, mais personne ne peut prétendre contrôler un vaste désert, ni le gouvernement, ni les jihadistes. Donc le Pentagone pose que ce qui n’est pas clairement gouverné par Damas revient de droit à ses mercenaires !

Ce n’est pas tout. Puisque les Syriens ont élu Bachar el-Assad, il sera autorisé à rester au pouvoir, mais pas ses conseillers privés. En effet, chacun sait que l’État syrien a réussi à résister à l’agression étrangère parce qu’il comprend une partie secrète, difficile à identifier et donc à éliminer. Cette opacité avait été voulue par le fondateur de la Syrie moderne, le président Hafez el-Assad, pour résister face à Israël. La réforme constitutionnelle de 2012 ne l’a pas fait disparaître, mais en a rendu le président élu responsable devant la Nation. Même si l’on peut déplorer que, par le passé, certaines personnes aient abusé à leur profit de l’opacité de ce système, s’en séparer aujourd’hui reviendrait à renoncer à terme à l’indépendance du pays.

Bien sûr, dira-t-on, les « faucons libéraux » ne peuvent espérer réaliser ce plan dans son ensemble. Mais n’en réaliser que le centième serait rendre inévitable une nouvelle guerre.

C’est pourquoi, la Syrie doit poser comme condition préalable à toute nouvelle conférence de paix qu’il ne sera pas discuté de l’intégrité territoriale du pays.

Source
Al-Watan (Syrie)
http://www.voltairenet.org/article186317.htm
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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 00:38

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6 décembre 2014

La valse des mensonges sur le vol MH-17 abattu en Ukraine devient chaque jour davantage la métaphore de la fin des illusions démocratiques du monde occidental. Mais il s’agit aussi et surtout de la manifestation tragique du désastre intellectuel et moral dans lequel sont tombées les hordes de « semeurs de peste » qui continuent à les défendre.


Pour rester cohérents, ces gens ont dû mentir effrontément. Et aujourd’hui, face à l’émergence de la vérité, ils sont obligés de les répéter, tout désorientés, voire de les amplifier en inventant des variantes plus ou moins fantaisistes et de moins en moins crédibles, se contredisant à loisir, sans s’apercevoir du ridicule dans lequel ils sont tombés. Ou alors, et c’est l’attitude simple et peu compromettante, ils se taisent et évitent d’évoquer les bribes de vérité qui passent pourtant à leur portée.


Voilà le visage du journalisme servile de notre époque. Mais il y aura bien pire, et dans un futur proche, car ces semeurs de peste qui se font passer pour des journalistes sont prêts pour les prochaines délations répugnantes auxquelles ils seront contraints par les patrons qui les paient, même s’il est vrai que le journalisme occidental n’était pratiquement jamais, de toute son histoire, tombé aussi bas.


J’ai eu l’occasion récemment d’écouter, dans les somptueuses salles du Parlement européen, un politologue anglo-saxon – c’était début décembre, soit 4 mois et demi après l’assassinat collectif de 298 personnes innocentes – exiger de la Russie d’une voix tonitruante, non seulement des excuses pour avoir abattu le Boeing malaisien, mais aussi une indemnisation pour les familles de victimes. Le type – qui n’avait pas de qualificatif assez dur pour Poutine, ne savait rien – le pauvre – de ce qui s’était passé pendant ces 4 mois. Il ne savait pas ce que, par respect et par décence – devrait savoir une personne dont le métier est de s’occuper de politique, de journalisme, qui mène des analyses lues par des gouvernants (ceux qui prennent des décisions), et qui devrait donc avoir le sens de la responsabilité de celui qui, par profession, contribue à la vie de la société et au bien commun.


Je ne dirai pas son nom ici, non pas que je veuille protéger sa personne, mais simplement parce qu’il fait partie de ces innombrables pauvres bougres habitués à répéter automatiquement ce qui leur est servi par les médias dominants. C’est simplement l’un des multiples anneaux de la grande chaine de la stupidité – de second niveau celle-là – qui maintient en place le chapiteau entourant la Grande Fabrique des Rêves et des Mensonges.[…]


Voilà : cette longue introduction pour commenter maintenant la dernière information sur les enquêtes officielles totalement inexistantes de ces derniers mois censées rechercher les responsabilités dans le crash du Boeing malaisien le 17 juillet dernier. La nouvelle provient du quotidien malaisien en lignehttp://www.thestar.com.my/News/Nation/2014/12/01/mh17-malaysia-to-be-part-of-investigating-team/, et nous apprend que la Malaysie a finalement été « acceptée comme membre à part entière du groupe en charge de mener l’enquête criminelle. » Autrement dit, le pays propriétaire de l’avion abattu, et qui a vu la mort de 44 de ses concitoyens, a dû attendre quatre mois avant de pouvoir participer et contrôler le déroulement des investigations.


Nous savons (depuis le 8 août, et nous avons été les premiers et les seuls d’ailleurs à le publier avec Megachip etPandoraTV.it) que le groupe est constitué de quatre pays : Hollande, Belgique, Australie et Ukraine. Impossible de savoir qui a décidé de la composition de ce groupe, ni quels critères ont amené à cette « étrange » sélection, qui ne cadre avec aucune considération logique ou juridique. Par exemple, elle ne correspond pas au principe des « pays les plus touchés en termes du nombre de victimes ». En effet, si l’Australie et la Hollande ont eu de nombreuses victimes, l’Ukraine n’en a déploré aucune, et la Belgique en a seulement eu quatre, autant que l’Allemagne qui ne fait pourtant pas partie du groupe.


Nous savons (et nous l’avons répété maintes fois, dans le silence absolu des médias occidentaux) que le gouvernement de Kuala Lumpur a demandé à plusieurs reprises à être incluse dans l’enquête, mais n’a pas obtenu de réponse, jusqu’à hier. Nous constatons que la présence de l’Ukraine dans ce groupe a des pour (l’avion a été abattu dans l’espace aérien ukrainien, et donc ce pays a beaucoup d’informations à donner), et des contre, car les circonstances de cette tragédie font de l‘Ukraine (et plus précisément des responsables de certains services et ministères) l’un des principaux suspects, et qu’elle est elle-même objet de l’enquête. De plus, il est avéré qu’au cours de ces derniers mois l’Ukraine n’a pas fourni à la commission d’enquête les enregistrements des conversations entre les contrôleurs aériens ukrainiens et l’équipage du Boeing. Un fait extrêmement grave, qui peut légitimement être défini comme une volonté délibérée d’entraver l’enquête.


Mais nous avons également rapporté l’information (de source ukrainienne officielle) que les « quatre pays de l’Apocalypse » ont établi un droit de véto (denial) sur la base duquel n’importe lequel des quatre membres peut interdire la publication de documents de l’enquête. Une disposition qui surpasse toutes les précédentes en matière de bizarrerie, mais qui étale sous nos yeux le véritable aveu, à savoir qu’en faisant ainsi, il est permis à l’Ukraine de cacher ses éventuelles responsabilités dans l’incident. Et que l’Australie, la Belgique et la Hollande se sont attribuées le rôle de chien de garde pour empêcher l’émergence d’une quelconque responsabilité occidentale, par exemple celle de l’OTAN.


Nous avons – tout comme des dizaines de sites Internet – enregistré le fait (et là il ne s’agit pas d’une bizarrerie) que les États-Unis disposent d’une grande quantité d’informations sur ce qui s’est passé, mais que pendant ces quatre mois ils se sont bien gardés de les fournir. Un de leurs satellites de surveillance survolait la zone à ce moment précis, et photographiait chaque centimètre carré, mais ils n’ont pas divulgué ces images. Deux avions-AWACS interceptaient toutes les communications radio et radar pendant ces minutes critiques et dans cette zone précise (comme révélé par le gouvernement allemand), mais les seules informations qui ont filtré sont de toute évidence fausses (l’avion aurait été abattu par un missile Buk de fabrication soviétique), et ont été diffusées par les services secrets allemands, avec trois mois de retard.

Il ressort de tout cela que les seuls à fournir des informations précieuses (peut-être en gardent-ils sous le coude, mais celles-ci sont importantes) sont les services secrets russes, qui ont communiqué trois jours après la tragédie, révélant plusieurs faits dont un décisif : au moins un autre avion, certainement ukrainien, volait à proximité du Boeing. Un fait confirmé par de nombreux témoins au sol, qui ont tous affirmé avoir vu le 2e avion (certains en ont même vu deux) près du Boeing et juste après qu’il eut été abattu.

 

Les grands médias occidentaux ont totalement ignoré cette conférence de presse des militaires russes. Et la BBC, qui avait diffusé un reportage sur la zone du crash avec des témoins qui confirmaient la version russe, a promptement retiré le documentaire et, semble-t-il, l’a effacé de ses archives Web. Autant d’éléments qui montrent l’étendue et les ramifications des systèmes de contrôle [médiatiques] et de diversion mis en oeuvre par les services secrets occidentaux pour empêcher l’apparition d’informations gênantes sur cet événement.


Entre temps, les boites noires qui avaient été retrouvées en parfait état de fonctionnement par les rebelles filo-Russes du Donbass (même si tous les journaux avaient annoncé par avance que les « Russes » les auraient cachées, ou détruites, pour ne pas révéler au monde leur responsabilité) les ont consignées aux observateurs de l’OSCE sous les yeux des caméras ; les boites noires ont ensuite été confiées à l’ICAO à Londres, mais on ne sait toujours pas avec précision qui les a analysées et quel est leur véritable contenu.


Les seules informations fournies à ce jour par le fameux « groupe des quatre pays enquêteurs », à travers une déclaration de son porte-parole hollandais – nous disent deux choses : la première est que le Boeing a été abattu. Extraordinaire conclusion, après 3 mois d’enquête ! La seconde est que l’on ne saura rien de plus précis pendant au moins un an. Les Hollandais ont cependant commencé à montrer quelques signes de faiblesse, en reconnaissant avoir des choses à dire, mais ne pas pouvoir les rendre publiques de peur de « saper la confiance réciproque » des gouvernements. Une affirmation particulièrement étrange, et d’une certaine façon, révélatrice de l’existence de pressions aussi puissantes qu’inavouables, subies par les enquêteurs pour leur interdire l’établissement de la vérité.


Dans l’intervalle, et dès les premiers instants qui ont suivi le crash du Boeing, a commencé l’infatigable oeuvre de désinformation et de mensonge de la part de tous les principaux médias occidentaux. Une opération sous faux drapeau (False Flag) aux contours désormais classiques depuis le 11 septembre 2001, et qui a consisté à pointer du doigt un coupable fictif, et à répéter de manière obsessionnelle l’accusation sans jamais apporter la moindre preuve ou le moindre fait crédible, et en ignorant royalement tous les éléments contraires. Cette opération a atteint son but : pour la plupart des gens, le responsable de la tragédie du Boeing abattu reste la Russie, c’est-à-dire Poutine en personne. Le « missile » était de fabrication russe ; ce sont donc les Russes, c’est-à-dire Poutine, qui l’ont donné aux rebelles du Donbass. Tout est clair : les Russes sont les méchants et les assassins dans cette affaire. Est-ce d’ailleurs une coïncidence si les sanctions contre la Russie ont été imposées dans les jours qui ont  immédiatement suivi celui du crash du Boeing ?


Tout cela alors que les photographies du cockpit montrent de toute évidence que l’avion a été mitraillé par un canon comme celui équipant les Sukhoi 25 de l’aviation militaire ukrainienne. Et alors que les télévisions russes (évidemment informées par les services secrets russes) ont publié le nom du pilote ukrainien qui a appuyé sur la gâchette, et le numéro de matricule du Sukhoi 25 qui a mené cette mission, et nous ont appris que ce pilote avait été envoyé à l’abri aux Émirats arabes unis après le massacre.


Les télés russes publient également le nom de l’aiguilleur du ciel, une femme, qui suivait les évolutions des appareils depuis Kiev, et qui est partie en vacances le 18 juillet, on ne sait pas où, et qui n’est pas revenue travailler depuis. De bien longues vacances, n’est-ce pas. Pourtant il ne semble pas que les enquêteurs des « quatre pays de l’Apocalypse » aient cherché à rappeler ces deux personnes de leurs  « vacances » pour les interroger.


Une fable extraordinaire, mais qui n’a pas de fin joyeuse. Mises à part quelques petites brèches ici ou là. L’information sur l’entrée de la Malaysie dans le groupe des pays enquêteurs fait partie de ces brèches. Le bureau du procureur hollandais, par une lettre datée du 28 novembre 2014, a informé le ministère de la Justice de Kuala Lumpur, Tan Sri Abdul Gani Patail, que la Malaysie pouvait donc entrer dans le Saint des Saints de l’enquête. Jusqu’à quel point elle en sera membre à part entière et de plein droit, dans ce contexte, nous le verrons bien. On peut facilement imaginer les pressions et les chantages qui ne manqueront pas de s’exercer sur le gouvernement malaisien pour qu’il se conforme à la position choisie par l’Occident. Et on peut facilement deviner quelle partie du dossier sera soustraite à la curiosité des enquêteurs malaisiens. Mais on peut gager également que les seuls accusés à ce jour devant l’ensemble de l’opinion publique occidentale, à savoir les Russes, ne laisseront pas tomber et continueront à se défendre.

 

Ils ont les moyens de le faire. Et il faudra bien observer comment ils réagiront.


Giulietto Chiesa
4 décembre 2014


ilfattoquotidiano.fr


http://arretsurinfo.ch


Megach| Traduction ilfattoquotidiano.fr

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 03:20

 

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4 décembre 2014

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Alors que les Africains ont besoin de médecins pour lutter contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, Washington a, contre toute attente et à la surprise générale, décidé d’installer un centre de commandement militaire au Liberia (l’un des pays les plus touchés par Ebola). Ce centre est placé sous les ordres du général Darryl Williams et sera composé de 3 000 militaires étasuniens. Les USA sont prêts à tout pour s’accaparer des ressources africaines !


 

Face à l’« épidémie sans précédent d’Ebola, qui se répand de façon exponentielle en Afrique occidentale », le président Obama a annoncé que « à la demande du gouvernement libérien », les Etats-Unis établiront « un centre de commandement militaire au Liberia ». Il s’agit d’un « quartier général de commandement de la force conjointe » spécifie le Commandement Africa des Etats-Unis (dont l’ « aire de responsabilité » couvre tout le continent, sauf l’Egypte). Le quartier général, aux ordres du général Darryl Williams (déjà sur le terrain au Libéria) disposera d’au moins 3000 militaires étasuniens, d’un pont aérien et d’un centre de tri au Sénégal. C’est ce quartier général qui exercera la fonction de « commandement et contrôle » de l’opération internationale anti-Ebola, qui prévoit l’envoi de personnel médical et d’hôpitaux de campagne. Selon Obama, c’est « un exemple de ce qui se passe quand l’Amérique prend le leadership pour affronter les plus grands défis mondiaux ». Qu’il a listés dans son récent discours urbi et orbi, affirmant que seule l’Amérique a « la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes de l’Isis », de « battre le rappel mondial contre l’agression russe », et de « contenir et anéantir l’épidémie d’Ebola ».


Même si la possibilité qu’Ebola se diffuse aux Etats-Unis est extrêmement basse, a souligné Obama dans le discours qu’il a prononcé au Centre de contrôle et de prévention des maladies[1] à Atlanta (Georgie), en Afrique occidentale il a provoqué la mort de « plus de 2400 hommes, femmes et enfants ». Evénement certes tragique, mais limité si on le rapporte au fait que l’Afrique occidentale a une population d’environ 350 millions d’habitants et toute la région sub-saharienne presque 950 millions. Si l’on pense que chaque année meurent dans la région à cause du sida plus d’un million d’adultes et d’enfants ; que la malaria provoque chaque année plus de 600 mille morts, en majorité chez les enfants africains ; que dans l’Afrique sub-saharienne et dans l’Asie méridionale la diarrhée tue chaque année environ 600 mille enfants (plus de 1600 par jour) de moins de cinq ans. Ces maladies et quelques autres, toutes « maladies de la pauvreté », qui provoquent chaque année en Afrique sub-saharienne des millions de morts prématurées et de cas d’invalidité, sont dues à la sous-alimentation et à la malnutrition, au manque d’eau potable, aux mauvaises conditions hygiéniques-sanitaires dans lesquelles vit la population pauvre, qui (selon les données de la Banque mondiale elle-même) constitue 70% de la population totale, dont 49% se trouve en conditions de pauvreté extrême. La campagne d’Obama contre l’Ebola semble donc instrumentale.


L’Afrique occidentale, où le Pentagone installe son propre quartier général avec la motivation officielle de lutter contre l’Ebola, est très riche en matières premières : pétrole au Nigéria et Bénin, diamants en Sierra Leone et Côte d’Ivoire, phosphates au Sénégal et Togo, caoutchouc, or et diamants au Libéria, or et diamants en Guinée et Ghana, bauxite en Guinée. Les terres les plus fertiles sont réservées aux monocultures de cacao, ananas, arachides et coton, destinées à l’exportation. La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur mondial de cacao. De l’exploitation de ces grandes ressources quasiment rien n’arrive à la population, car les revenus sont partagés entre multinationales et élites locales, qui s’enrichissent aussi grâce à l’exportation des bois précieux avec de graves conséquences environnementales dues à la déforestation.


Les intérêts des multinationales étasuniennes et européennes sont cependant mis en danger par les rebellions populaires (comme celle du delta du Niger, provoquée par les conséquences environnementales et sociales de l’exploitation pétrolifère) et par la concurrence de la Chine, dont les investissements sont pour les pays africains beaucoup plus utiles et avantageux. Pour conserver sa propre influence dans le continent les Usa ont constitué en 2007 le Commandement Africa qui, derrière le paravent des opérations humanitaires, recrute et forme dans les pays africains des officiers et des forces spéciales locales par l’intermédiaire de centaines d’activités militaires. Une base importante pour ces opérations est celle de Sigonella (Sicile), où a été déployée la Task force du Corps des marine qui, dotée d’avions hybrides Ospreys, envoie en rotation des escadrons en Afrique, notamment occidentale.


Là où commence la campagne d’Obama « contre le virus Ebola ».


Source : Mondialisation.ca


Titre originel : Ebola, le Pentagone s’installe en Afrique : Washington annonce la naissance d’un centre de commandement militaire au Libéria


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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 03:03

 

Obama

 

Au même titre que les États-Unis avaient admis (peu de temps après que le chaos du printemps arabe avait commencé à se propager au Moyen-Orient) qu'ils avaient, plusieurs années à l'avance, entièrement financé, entraîné et équipé les deux meneurs du mouvement [1], ainsi que lourdement armé les terroristes, il est maintenant admis que le Département d'État américain est derrière les manifestations de Hong Kong Occupy Central [2], à travers une myriade d'organisations et d'ONG.


Ainsi le Washington Post révèle, dans un article intitulé Hong Kong en feu, même si la Chine resserre les vis sur la société civile [3], que :

« Échaudées par plusieurs autres manifestations pendant l'année, les autorités chinoises avaient progressivement durci les contrôles sur les organisations civiques agissant sur le continent et qui étaient soupçonnées d'être le bras de puissances étrangères.

Selon les experts, ces contrôles visent à protéger la Chine d'idées Occidentales subversives telles que la démocratie et la liberté d'expression, ainsi que plus précisément de l'influence de groupuscules américains qui tentent peut-être de promouvoir ces valeurs en Chine. De tels contrôles existaient depuis longtemps, mais ils ont été renforcés sous le président Xi Jinping, en particulier après le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch après les manifestations qui avaient duré des mois à Kiev et qui avaient été perçues en Chine comme explicitement soutenues par l'Occident. »

Le Washington Post rapporte également que :

« Sous couvert d'anonymat, un expert en politique étrangère a déclaré que M. Poutine avait appelé Xi pour partager son inquiétude au sujet du rôle joué par l'Occident en Ukraine. Selon des membres de la société civile, ces préoccupations semblent avoir filtré, et faire désormais partie des conversations tenues autour d'une tasse de thé dans toute la Chine :

« Ils sont très préoccupés par ces 'Révolutions de Couleur', ils sont très préoccupés par ce qui se passe en Ukraine », déclarait le directeur d'une ONG internationale, dont l'organisation est en partie financé par la

logos
Même si le Washington Post aimerait que ses lecteurs pensent que le business de la Fondation nationale pour la démocratie est la promotion de la liberté d'expression et de la démocratie, il reste que les intérêts financiers représentés au conseil d'administration de la NED sont loin d'être les champions de ces principes, et sont même plutôt connus pour des principes précisément opposés.

Le simple concept que les États-Unis sont en train d'œuvrer à la promotion de la démocratie peut sembler scandaleux, si l'on considère que les États-Unis sont impliqués dans un scandale mondial de surveillance, d'invasion dans la vie privée ; coupables de persécutions sur la planète entière (guerre après guerre et chacune plus impopulaire que l'autre) contre la volonté même de leur propre peuple, et en utilisant des mensonges avérés ; coupables de brutalités et de violences sur leurs propres citoyens, jusque dans leur propre foyer, par exemple à Ferguson dans le Missouri. En comparaison, les actions de la police chinoise contre les manifestants font pâle figure. Promouvoir la démocratie, c'est une façon de tout simplement cacher un programme d'expansion hégémonique, bien au-delà de ses propres frontières, au détriment des nations souveraines qui sont les cibles de ce programme, y compris au détriment des Américains eux-mêmes.

En 2011, dans un article intitulé Des groupuscules américains ont contribué à faire grandir les soulèvements arabes[6], le New York Times avait porté à l'attention du public des révélations similaires, quand il avait couvert l'ingérence des États-Unis dans ce qui a été appelé le printemps arabe. Le New York Times avait alors révélé que :

« Un certain nombre de groupes et d'individus directement impliqués dans les révoltes et les réformes qui balaient la région, y compris le « 

mcCain

Traduit par Alex pour vineyardsaker.fr

Source : US Now Admits it is Funding « Occupy Central » in Hong Kong (landdestroyer.blogspot.ca, anglais, 01-10-2014)

Notes

[1] 2011 - Year of the Dupe. A timeline & history : One year into the engineered « Arab Spring, » one step closer to global hegemony (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 24-12-2011)

[2] Hong Kong's « Occupy Central » is US-backed Sedition (journal-neo.org, anglais, 01-10-2014)

[3] Hong Kong erupts even as China tightens screws on civil society (washingtonpost.com, anglais, 30-09-2014)

[4] NED & Freedom House are run by Warmongering Imperialists (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 15-05-2013)

[5] mpire's Double Edged Sword : Global Military + NGOs (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 18-02-2012)

[6] U.S. Groups Helped Nurture Arab Uprisings (nytimes.com, anglais, 14-04-2011)

[7] The Arab Spring : 'A Virus That Will Attack Moscow and Beijing' (theatlantic.com, anglais, 19-11-2011)

[8] Naming Names : Your Real Government - When dark deeds unfold, point the finger in this direction (landdestroyer.blogspot.fr, anglais)

[9] US Openly Approves Hong Kong Chaos it Created (landdestroyer.blogspot.fr, anglais, 30-09-2014)

Via : Vineyardsaker

Source

 

Publié par : http://fr.sott.net

 

http://www.resistance-politique.fr

 

Voir aussi :

 

Renverser des gouvernements, une pratique amplement rodée des États-Unis
 

Le serpent à sonnettes découpé en huit sections fut le premier cartoon publié par un journal américain, le Pennsylvania Gazette de Benjamin Franklin, le 9 mai 1754, pendant la guerre de la Conquête entre, d'un côté, les Français, leurs milices de la Nouvelle-France et leurs alliés amérindiens, et, de l'autre côté, les Britanniques, leurs milices américaines et leur allié iroquois. L'enjeu était la domination coloniale de l'Amérique du Nord. le message "Rejoignez-nous ou mourrez" fait référence à la politique vis-à-vis des huit colonies, dont à leur tête la Nouvelle Angleterre et en queue la Caroline du Sud.Le serpent à sonnettes découpé en huit sections fut le premier cartoon publié par un journal américain, le Pennsylvania Gazette de Benjamin Franklin, le 9 mai 1754, pendant la guerre de la Conquête entre, d’un côté, les Français, leurs milices de la Nouvelle-France et leurs alliés amérindiens, et, de l’autre côté, les Britanniques, leurs milices américaines et leur allié iroquois. L’enjeu était la domination coloniale de l’Amérique du Nord. le message « Rejoignez-nous ou mourez » fait référence à la politique vis-à-vis des huit colonies, dont à leur tête la Nouvelle Angleterre et en queue la Caroline du Sud.

Les USA ont déjà renversé les gouvernements de Syrie (1949), d’Iran (1953), d’Irak (par deux fois), d’Afghanistan (par deux fois), de Turquie (1980), de Libye et de bien d’autres pays riches en pétrole

 

Syrie

Chacun sait que les États-Unis et leurs alliés ont fortement soutenu les terroristes islamiques de Syrie, dans leur tentative de renverser le régime en place dans le pays.

Mais saviez-vous que les USA ont déjà exécuté un changement de régime en Syrie par le passé ?

La CIA a soutenu un coup d’État d’extrême-droite en Syrie en 1949 . Douglas Little, professeur au Département d’Histoire de la Clark University a écrit :

« Déjà, en 1949, cette nouvelle république arabe indépendante fut un important champ d’expérimentation pour les premières tentatives d’actions clandestines de la CIA. La CIA y a encouragé en secret un coup d’État d’extrême-droite en 1949. »

La raison pour laquelle les USA ont initié ce coup d’État ? Little explique :

« Fin 1945, la Arabian American Oil Company (ARAMCO) a présenté ses plans pour la construction du Trans-Arabian Pipe Line (TAPLINE) qui devait relier l’Arabie Saoudite à la Méditerranée. Grâce à l’aide US, ARAMCO put obtenir des permis de passage de la part du Liban, de la Jordanie, et de l’Arabie Saoudite. Mais le permis pour faire passer le pipeline par la Syrie fut refusé par le parlement [syrien]. »

En d’autres termes, la Syrie était le seul obstacle à la construction d’un pipeline lucratif.

(En fait, la CIA a conduit des actions de ce type depuis sa création)

En 1957, le président américain et le premier ministre britannique se mirent d’accord pour déclencher à nouveau un changement de régime en Syrie. Little, en bon historien, indique que le complot en vue de la réalisation du coup d’État fut découvert et stoppé :

« Le 12 aout 1957, l’armée syrienne encercla l’ambassade des USA à Damas. Après avoir annoncé qu’il avait découvert un complot de la CIA pour renverser le président Shukri Quwatly, de tendance neutre, et installer un régime pro-occidental, le chef des services de contre-espionnage syriens, Abdul Hamid Sarraj, expulsa trois diplomates US du pays…

C’est ainsi que le chef des services de contre-espionnage syriens, Sarraj, réagit avec rapidité, le 12 août, en expulsant Stone et d’autres agents de la CIA, en arrêtant leurs complices, et en plaçant l’ambassade des USA sous surveillance. »

Les néoconservateurs établirent à nouveau des plans en vue d’un changement de régime en Syrie en 1991.

Et, comme le note Nafeez Ahmed :

« D’après l’ancien ministre des Affaires étrangères français, Roland Dumas, la Grande-Bretagne avait préparé des actions clandestines en Syrie dès 2009 : « J’étais en Angleterre pour tout autre chose, deux ans avant que les hostilités ne commencent en Syrie », a-t-il confié à la télévision française, « j’ai rencontré des responsables anglais de premier plan […] qui m’ont avoué qu’ils préparaient quelque chose en Syrie. C’était en Angleterre, et pas en Amérique. L’Angleterre préparait une invasion de rebelles en Syrie. »

Des courriels de la société privée d’investigation Stratfor, qui avaient fuité et qui comprenaient des notes d’un meeting avec des représentants du Pentagone, ont confirmé que, dès 2011, l’entrainement des forces de l’opposition syrienne par des éléments des forces spéciales américaines et britanniques était en cours. Le but était de provoquer « l’effondrement » du régime d’Assad « de l’intérieur ».

Irak

Chacun sait que les USA ont renversé Saddam Hussein lors de la guerre d’Irak.

Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Irak par le passé ?

Plus spécifiquement, la CIA a tenté d’empoisonner le dirigeant irakien en 1960. En 1963, les USA ont soutenu le coup d’État, qui est parvenu à assassiner le chef du gouvernement irakien, le Premier Abdulkarim Qasim.

Récemment, l’Irak a commencé à se fracturer en tant que nation. USA Today note que « l’Irak est déjà séparé en trois États ». De nombreuses personnes affirment que les événements ont été forcés…, qu’en tout cas, c’est une forme de changement de régime.

Iran

Chacun sait qu’un changement de régime en Iran est l’un des objectifs à long terme des faucons de Washington.

Mais saviez-vous que les USA avaient déjà réalisé un changement de régime en Iran en 1953…, qui est directement responsable de la radicalisation du pays ?

Pour être précis, la CIA a admis que les USA ont renversé le Premier ministre iranien Mossadegh en 1953, un homme modéré, portant costume et cravate, et démocratiquement élu (il a été renversé, car il avait nationalisé les compagnies pétrolières iraniennes, qui étaient auparavant contrôlées par BP et d’autres compagnies pétrolières occidentales. La CIA a admis que, pour parvenir à ses fins, elle avait engagé des Iraniens, pour qu’ils jouent le rôle de communistes et préparent des attentats en Iran, dans le but de retourner le pays contre son Premier ministre.

Si les USA n’avaient pas renversé le gouvernement iranien modéré, les mollahs fondamentalistes n’auraient jamais pris le pouvoir dans le pays. L’Iran était connu depuis des milliers d’années comme un pays tolérant envers ses chrétiens et ses autres minorités religieuses.

Les faucons du gouvernement des USA cherchent à entrainer un nouveau changement de régime en Iran depuis des dizaines d’années.

Turquie

La CIA a reconnu avoir organisé le coup d’État de 1980 en Turquie.

Afghanistan

Il est évident que les USA ont, par leurs bombardements, contraint les Talibans à se soumettre, durant la guerre d’Afghanistan.

Mais le conseiller à la sécurité nationale d’Hillary Clinton, et celui du président d’alors, Jimmy Carter, ont admis en public que les USA avaient auparavant conduit un changement de régime en Afghanistan durant les années 1970, en soutenant Ben Laden et les moudjahidines…, les précurseurs d’Al Qaïda.

Libye

Non seulement les USA ont engagé une intervention militaire directe contre Kadhafi, mais, d’après un groupe d’officiers de la CIA, les USA ont également armé des combattants d’Al Qaïda, afin qu’ils aident à renverser Kadhafi.

En réalité, les USA ont organisé des coups d’État et des campagnes de déstabilisation dans le monde entier…, ne créant partout que le chaos.

Et pour finir, jetez un œil à cet article en anglais : Les racines des guerre d’Irak et de Syrie remontent à 60 ans (The Roots of the Iraq and Syria Wars Go Back More than 60 Years).


Washington’s Blog
Traduit par Étienne et révisé par Goklayeh pour vineyardsaker.fr

Source : The U.S. Has Already Completed Regime Change In Syria (1949), Iran (1953), Iraq (Twice), Afghanistan (Twice), Turkey, Libya and Other Oil-Rich Countries (globalresearch.ca, anglais, 18-09-2014)

 

.http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/12/renverser-gouvernements-pratique-amplement-rodee-etats-unis/

 

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 13:58

Mon opinion : Les USA n'accepteront pas une défaite de leur pion. Si Mme Rousseff l'emporte de peu, ils contesteront le résultat et ils provoqueront le chaos jusqu'à ce que le Gouvernement élu saute ; C'est le scénario habituel. Grâce au soutien populaire très organisé, le Vénézuela y a échappé. Attendons-nous à des turbulences au Brésil ! L'enjeu est la sortie du Brésil des BRICS pour affaiblir cette organisation (non alignée) et la Russie ! Eva R-sistons

Les USA veulent à tout prix imposer un changement de régime au Brésil

logo_tlaxcalaBis1Pour les USA, il est devenu vital  d’empêcher que ne se développe au Brésil, ainsi que dans les pays d’Amérique Latine se considérant comme ses alliés, des forces politiques suffisantes pour provoquer une réorganisation stratégique globale, dont Washington serait exclu.  On fera rapidement le lien avec le rapprochement entre la Chine et la Russie, exposé en détail dans l’article Le cauchemar de Washington se précise : le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine s’étend [1], que nous venons de publier aujourd’hui-même.


Marina-Silva

Marina Silva


Dans un précédent article [2], nous avions indiqué  que, derrière la candidature de Marina Silva à la présidence du Brésil lors des élections d’octobre 2014, les USA engageaient toutes leurs forces pour provoquer la chute de l’actuelle présidente Dilma Rousseff et pour ainsi replacer le Brésil sous leur influence directe.


Dans l’immédiat, il s’agirait d’empêcher que ne se renforce, sous l’influence du Brésil et sans doute aussi de l’Argentine, une zone de libre échange et de coopération dite Unasur (Unión de Naciones Suramericanas) rassemblant les deux unions douanières existantes, la Communauté des Nations andines et le Mercosur (Mercado Común del Sur, comprenant l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela avec 5 membres associés, le Chili, la Bolivie, la Colombie, l’Equateur et le Pérou). L’Unasur s’opposerait de fait à l’OAS (Organization of American States), que Washington promeut en vue de rassembler les gouvernements sous son influence.


A moyen terme, il s’agit d’affaiblir la constitution dES BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), en les privant du soutien d’un Brésil redevenu hostile. Nous avons plusieurs fois exposé le rôle essentiel que joueront les BRICS pour contester le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et à terme le dollar. Les BRICS pourront fonctionner sans le Brésil, mais ce dernier, sous l’action énergique de Dilma Rousseff, serait un acteur majeur, représentatif de tous les pays latino-américains désirant s’émanciper de Washington, de ses interventions politiques et économiques permanentes, ainsi que de l’espionnage électronique permanent, dont Dilma Rousseff se déclare une adversaire résolue.


Or, dans cette guerre aujourd’hui déclarée contre Dilma Rousseff, Washington met toute ses forces, officielles comme occultes, dans la balance. Il s’agit d’abord de faire élire une Marina Silva soutenue par les milieux brésiliens les plus rétrogrades, notamment les églises évangéliques. Mais il s’agit surtout de provoquer un véritable regime change, dont Washington s’est toujours faite le champion à travers le monde, que ce soit en Amérique latine, en Afrique et maintenant en Eurasie. Pour cela, tous les moyens sont bons, notamment le recours à la CIA et à des organisations ad hoc promues par elle avec force dollars à l’appui.


Un article de Nil Nikandrov, dans Strategic Culture, donne de ces interventions US une description détaillée / Marina Silva – élément d’un plan pour déstabiliser le Brésil [3]. Le site comme l’auteur s’efforcent de résister à la propagande incessante des grands médias dits « Occidentaux », mais cela ne retire rien, au contraire à la pertinence de leurs analyses.


Les optimistes pensent que le nouveau plan US échouera, comme d’autres dernièrement à travers le monde. Mais ceci n’est pas sûr, compte tenu de l’enjeu que représentera pour l’US-Amérique un Brésil redevenu docile.


Notes 

[1] Le cauchemar de Washington se précise : le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine s’étend (vineyardsaker, français, 23-09-2014)

[1] De Dilma Rousseff à Marina Silva, le Brésil en voie de ré-américanisation ? (vineyardsaker, français, 14-09-2014)

[2] Marina Silva, part of plan to destabilize Brazil (strategic-culture.org, anglais, 23-09-2014)

Jean-Paul Baquiast


Traductions disponibles : Português  English 


Source : Tlaxcala, le 1 septembre 2014


 A lire sur La Pluma:

Brésil : Lettre ouverte à Marina Silva

Les femmes au Brésil, une majorité non représentée  

Brésil : la candidate Marina Silva ne laisse aucun doute sur son projet

Un silence assourdissant : l'avortement, un thème tabou dans la campagne électorale brésilienne

13 raisons de réélire Dilma

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Brésil : la candidate Marina Silva ne laisse aucun doute sur son projet

http://nblo.gs/10lr9k

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 Emir Sader Marina Silva, issue d'une famille de seringueiros - collecteurs de latex - de l'État occidental d'Acre,  est la première femme noire candidate à la présidence de la République de l'histoire du Brésil. Membre du Parti des travailleurs (PT) de 1985 à 2009, elle a été sénatrice puis ministre de l'Environnement du gouvernement Lula de 2003 à 2008.

 

Candidate à l'élection présidentielle de 2010 pour le Parti Vert du Brésil, elle arrive en troisième position avec près de 20% des voix. Après avoir échoué à créer son propre parti, elle rejoint en 2013 le Parti socialiste brésilien (PSB). Elle aurait occupé le poste de vice-présidente en cas de victoire du candidat Eduardo Campos pour l'élection présidentielle de 2014. Après la mort de ce dernier dans un accident d'avion le 13 août 2014, elle est désignée comme candidate du PSB. Elle est la principale concurrente de Dilma Rousseff dans l'élection présidentielle du 5 octobre prochain, avec un programme nettement néolibéral/néoconservateur, habillé aux couleurs de la défense de l'environnement.  Fidèle de l'Assemblée de Dieu, l'Église pentecôtiste la plus puissante du Brésil, elle a des positions conservatrices sur les questions de société, étant notamment hostile à une dépénalisation de l'avortement, au mariage pour tous et à l'utilisation des cellules souches. Emir Sader revient sur le noyau dur de son programme, la politique économique qu'elle entend mener.


Après quelques semaines, Marina Silva a lancé sa candidature à la présidence du Brésil. Trois points se distinguent par leur importance: l’indépendance de la Banque centrale, une importance moindre donnée au Pré-sal* et au Mercosur, ce dernier étant remplacé par des accords bilatéraux. Ces trois points ne sauraient être plus plus significatifs, car ils entrent directement en conflit avec les orientations des gouvernements de Lula et de Dilma. Les trois, ensemble, pointent sur un projet d'orientation nettement néolibérale.


 

http://tlaxcala-int.org/upload/gal_9004.jpg

 

L'autonomie de la Banque centrale est l'une des thèses les plus préconisées par les recettes néolibérales. Elle provoque l'affaiblissement de l'État et le renforcement du centralisme du marché, alors que cette indépendance de la politique monétaire est normalement l’oeuvre du gouvernement, qu’il applique à un modèle de développement économique inextricablement lié à la répartition du revenu. Retirer au gouvernement son contrôle de la politique monétaire et la laisser soumise à l'influence directe des acteurs du marché – en particulier du système bancaire privé –  revient à déplacer la capacité de ce modèle à soumettre l'équilibre budgétaire à des politiques distributives, en se soumettant, au contraire, à la centralité de l'ajustement fiscal, recherché par le néolibéralisme.


Diminuer l’exploration du Pré-sal revient à jeter par-dessus bord la capacité du Brésil à s’affranchir en termes de politique énergétique, de disposer d'une grande quantité de ressources provenant de l'exportation, ainsi que de consacrer 7,5 % de ces ressources à l'éducation et 2,5% à la santé, conformément à une décision déjà adoptée par le Congrès.


Ce serait aussi une politique suicidaire en termes de développement technologique du Brésil, et diminuerait l’impulsion économique obtenue par les immenses demandes exigées par l'exploration du Pré-sal.


Ces positions se complètent – et gagnent leur plein sens – lorsqu'on examine ce que peut vouloir dire diminuer l’importance du Mercosur et développer des accords bilatéraux. Le MERCOSUR a signifié jusqu’ici la politique de priorité des accords régionaux face au Traité de libre-échange avec les USA, prêché par le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso et bloqué par la victoire de Lula en 2002.


Minimiser l'importance du Mercosur, en réalité, signifierait nier l'importance de toute la gamme des instances d'intégration développées et créées ces dernières années: la Banque du Sud, le Conseil sud-américain de la défense, l’Unasur, la Celac, ainsi que les Brics et leurs accords nouvellement établis, qui comprennent la Banque de développement et le Fonds de réserves de soutien aux pays ayant des problèmes de devises.


Le programme ne dit pas clairement de quel type d'accord bilatéral il s’agit, mais il est à craindre que ce soient, surtout, des accords avec les USA et les pays centraux du capitalisme. Il sera alors impossible au Brésil de continuer dans le Mercosur, et cela aboutira, peut-être, à une rupture totale du Brésil avec tous ces organismes et une réinsertion radicale et subordonnée à la sphère des USA, avec toutes les conséquences régionales et mondiales que cela suppose.


Il ne fait aucun doute que la forme de l'affrontement électoral a changé, avec la polarisation autour de Marina Silva et de Dilma Rousseff, mais le contenu reste le même: continuité du gouvernement postnéoliberal du PT ou retour à un projet néolibéral, maintenant déguisé de quelques – assez rares– oripeaux et déclarations écolos (Marina a déjà déclaré qu’elle n'a jamais été contre les cultures transgéniques) ou un prétendu renouvellement de la politique, au-dessus des partis et de la polarisation gauche-droite, tout en regroupant à droite toute derrière elle.


C’est un vrai cadeau pour la droite brésilienne et pour les USA, qui étaient près de voir leurs candidats et leurs thèses éliminées une fois de plus. Le monopole privé des moyens de communication – le véritable parti de la droite – sans doute obtiendrait une grande victoire, dans le cas où sa nouvelle candidate parviendrait à vaincre le gouvernement du PT – objectif unique, par n’importe quel moyen, de la droite brésilienne et de Washington. C'est ce qui est en jeu maintenant au Brésil


Marina indique clairement la nature de son projet par ses positions, mais également en regroupant dans la coordination de sa campagne électorale des noms connus du néolibéralisme: Andre Lara Resenda, ancien ministre des gouvernements Collor de Melo et Cardoso; Giannetti da Fonseca,  idéologue néolibéral notoire, et Neca Setubal, héritière de la Banque Itaú, l'une des plus grandes banques privées brésiliennes. Avec ces positions et cette équipe, l'ex-leader écologiste Marina Silva se convertit pleinement au néolibéralisme.


Note du traducteur


* Il y a quelques années furent découvertes d’énormes réserves de pétrole et de gaz profondément enfouies (à environ 6.000 mètres, sous une couche de sel, d’où son nom) au large des côtes des États de São Paulo, Espírito Santo et Rio de Janeiro. Ces réserves sont difficiles et coûteuses à exploiter, mais elles placent le Brésil au 6ème rang des pays détenteurs potentiels de pétrole.

 


Emir Sader

Marina deja en claro a qué vino  

Traduit par Lucien

Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي

 

 

Source : Tlaxcala, le 22 septembre 2014

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Un débat intéressant, d'actualité

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Alain Minc-Eric Zemmour: «La société française est en voie d'implosion»

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FIGAROVOX/EXTRAITS-Dans Le Figaro les deux essayistes débattent avec talent et franchise de l'avenir de la société française. Morceaux choisis.

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Alain Minc publie «Le mal français n'est plus ce qu'il était» (Grasset) (en librairie le 8 octobre)

Eric Zemmour publie «Le suicide français» (Albin Michel)


 

LE FIGARO. - Vos deux livres montrent un point d'accord entre vous:la disparition du politique tel que nous l'avons connu jusqu'aux années 1970.Qui gouverne aujourd'hui?


Alain MINC. - La réponse est paradoxale: les États gouvernent encore sur l'essentiel. Et l'exemple le plus éloquent est la construction de l'euro. Il n'y a pas de création plus politique que la monnaie unique. Mais si l'on revient au sentiment d'impuissance que peuvent parfois donner ceux qui nous gouvernent, il faut reconnaître une constante de notre pays: en France, réformer, c'est donner un coup de bistouri brutal et laisser ensuite la société s'adapter. Ça commence avec le traité de libre-échange de Napoléon III, qu'il fait clandestinement, ça continue avec le traité de Rome, que de Gaulle confirme, et ça s'achève avec la monnaie unique. À chaque fois, vous imposez au pays une contrainte internationale pour l'obliger à se moderniser.

 

 

Éric ZEMMOUR. - À mon sens, il y a un fil rouge de l'histoire de la France et de l'Europe depuis la Révolution de 1789: les élites n'ont jamais digéré la souveraineté populaire. L'Europe a été le moyen de s'en débarrasser. Quand Philippe Séguin en 1992 explique que Maastricht sera l'anti-1789, il a raison. Qui gouverne aujourd'hui? Une oligarchie européenne façonnée par l'oligarchie française. Il y a derrière toute une élite. Il faut lire à ce sujet l'analyse de Rawi Abdelal de la Harvard Business School, qui explique que ce sont des Français, MM. Lamy, Delors, Camdessus, qui ont inventé cette libéralisation du mouvement des capitaux. Lawrence Summers, conseiller de Bill Clinton, décrit ce mouvement en des termes très clairs: «Ces élites sans patrie qui ont fait allégeance à la mondialisation économique et à leur propre prospérité plutôt qu'aux intérêts de la Nation.» À partir de là, les gouvernements ne peuvent plus gouverner. Ils n'ont plus la souveraineté monétaire et n'ont plus le moyen de contrôler le capitalisme libéralisé. Ils sont donc devenus des pantins. Donc quand on leur dit qu'il faut réformer, ils ne réforment que dans les intérêts de cette oligarchie.

De Gaulle le disait : « On ne fait pas d'omelette avec des œufs durs. » Les œufs durs, ce sont les nations ; l'omelette, c'est l'Europe. L'Europe est une négation de l'histoire, qui sera balayée par l'histoire.

A. M. - Éric Zemmour oublie, comme disait Raymond Aron, que l'histoire est tragique. La construction européenne est avant tout une réponse à cette dimension tragique. Un exemple: avec la chute du Mur, Mitterrand a eu l'extrême intelligence avec Kohl d'imposer aux Allemands la ceinture monétaire pour les lier à l'Europe de l'Ouest. Quant à la libéralisation des mouvements de capitaux, ce n'est pas une oligarchie qui l'a imposée, c'est un état de fait que la technologie aurait de toute façon entraîné. Le monde a changé parce que nous avons vécu à la fois la chute du communisme, la libéralisation des mouvements des capitaux, le tout chevauché par la révolution technologique du Net. Une révolution de cette ampleur réduit effectivement les marges de manœuvre.

 

E. Z. - Ce n'est pas l'Europe qui a fait la paix, mais la paix qui a fait l'Europe! Autrement dit, l'épuisement des impérialismes français, anglais et allemand a permis aux États-Unis avec l'aide de Jean Monnet (que de Gaulle tenait quasiment pour un agent de la CIA!) de faire la construction européenne. De Gaulle le disait: «On ne fait pas d'omelette avec des œufs durs.» Les œufs durs, ce sont les nations ; l'omelette, c'est l'Europe. L'Europe est une négation de l'histoire, qui sera balayée par l'histoire.

 

 

A. M. - De Gaulle dit aussi: «L'Europe est le levier d'Archimède de la France.» Un exemple concret pour rappeler la vertu pacificatrice de l'Europe: après la chute du Mur, sans l'Europe, les Allemands seraient partis dans une politique procroate, et les Français dans une politique proserbe. Ce qui les arrête, c'est qu'à l'intérieur de l'Union européenne, ces nations doivent se mettre d'accord.

 

Lisez l'integralité de l'entretien ici ou dans Le Figaro du 4 octobre

 

 

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/10/03/31003-20141003ARTFIG00331-alain-minc-eric-zemmour-la-societe-francaise-est-en-voie-d-implosion.php

 

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 02:03

 

Ce que vous devez savoir sur l'Ukraine ! (2 vidéos)

 

 

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Édifiant ! Crise en Ukraine:
Ce que l'on vous cache !

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Giulietto Chiesa sur l'Ukraine:
la désinformation est totale
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Merci à :

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Sur ce site,

 

 

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 La sale guerre de Kiev au Donbass.. Atroce !



 

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 00:34

 

Le sionisme est l'ennemi de tous, même des Juifs !


http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/1653960-2228506.jpg

 

(..) "il faut rappeler que même quand les médias n’en parlent pas, la puissance occupante tue en moyenne deux civils palestiniens chaque jour (..)  Les victimes civiles, au mépris de toutes les règles du droit international, des codes militaires et des usages de la guerre, sont redevenues le véritable objectif des guerres. On est revenu à la destruction "structurelle" de la Seconde guerre mondiale, avec ses tapis de bombes, et du Vietnam avec le napalm" (..)

http://mcpalestine.canalblog.com/archives/2014/07/18/30272255.html

 

 

 

La vraie menace,

c'est le sionisme !

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

 

Jamais on n'entend prononcer le mot "sionisme" dans les médias, pas plus d'ailleurs que les mots "sayan, sayanim" ou "goy, goyim" (1). Pourtant ils recouvrent des réalités incontournables.


 

La principale menace n'est pas l'Islam, qui n'a ni les moyens financiers ni les moyens militaires des sionistes. Dans le Coran, le "djihad" est la guerre contre ses mauvais penchants, et les guerres de conquête sont exclues (seules sont tolérées, évidemment, les défensives). Tandis que dans la doctrine juive, la guerre est d'agression, de conquête. Le djihad aujourd'hui, mis en avant par nos médias tous sionistes, est une guerre orchestrée par les Services Secrets de l'Occident comme le Mossad et la CIA, pour diviser les peuples et ensuite, régner en contrôlant les gens comme les ressources. Les Musulmans radicaux sont utilisés après avoir été fanatisés, armés, formés, et même drogués pour être plus sanguinaires, comme en Syrie, Libye, Afghanistan, Irak, au Caucase etc. L'Occident est un pompier pyromane, puisqu'il suscite lui-même le terrorisme qu'ensuite il prétend combattre.


 

La vraie menace pour le monde, c'est le sionisme, qui est une perversion du judaïsme. Ainsi, une femme rabbin anti sioniste écrit : "Le Sionistan, c'est un État qui s'est construit sur le mensonge, la falsification, la violence, la colonisation et le chantage à la Shoah".


croah.fr
  zionismisnazism1
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Pourquoi le sionisme, très discret, est-il si dangereux ? J'avais récemment écrit un tweet très éloquent : "Gaza, pardon, c'est le "hors-d'oeuvre" ; le plat de subsistance, c'est le Nouvel Ordre Mondial à venir, inspiré par les sionistes". Je vais résumer en quelques mots tout ce qu'il y a derrière le sionisme, aujourd'hui.

D'abord, il y a des individus tous puissants comme Rothschild, qui peu à peu accapare les terres du monde entier (pour ensuite tout y contrôler), ou Bill Gates (eugéniste notoire), ou Goldman Sachs, le banquier le plus influent de la planète, "maître du monde", dit-on. Ensuite, il y a à la tête d'Israël des dirigeants fascistes, fanatiques, liés aux colons extrémistes, comme Netanyahu annonçant avec cynisme que les Etats-Unis lui sont soumis (ne serait-ce qu'à l'ONU, Israël votant par procuration et bloquant toute résolution à son encontre), ou Liberman qui rêve de détruire l'Iran avec une bombe Hiroshima. Et c'est l'Iran (n'ayant jamais attaqué personne) qui veut rayer Israël de la carte ? Bah voyons ! Notons d'ailleurs que le nouveau Président d'Israël est un radical, partisan du "Grand Israël", et opposé à la création d'un Etat palestinien ; le ton est donné ! Un ton qui présage le pire...

Ensuite, il y a aussi derrière le sionisme le plus fanatique, messianique, biblique, une certaine doctrine,"talmudo-sioniste", avec en gros cinq idées haineuses et racistes, "un peuple élu, une race supérieure, tout dominer, et éliminer ou assujettir les Goyim". Comparons avec la charité chrétienne, ou avec les cinq grands préceptes de l'islam comme "se prosterner cinq fois par jour devant Dieu, faire l'aumône aux pauvres"...

Et il y a les faits. Gaza est la partie visible de l'iceberg. Israël veut récupérer la terre et voler le gaz offshore, en éliminant les habitants par tous les moyens : Bombardements, massacres, morts, blessés, handicapés, enterrés vivants, malades (cancer, malformations à la naissance, etc), et puis il y a les traumatisés, la destruction des infrastructures, du commerce, des vergers, des oliveraies, de la Centrale électrique, des routes, des maisons, des écoles, des hôpitaux, des radios, etc. Au nom des tunnels, qui avaient fait zéro mort en Israël, mais qui assuraient la survie des Gazaouis. Il s'agit d'un cas unique, du crime le plus monstrueux de l'Histoire, d'une punition collective de tout un peuple innocent (de la Shoah), via une prison à ciel ouvert, un ghetto, un cimetière gigantesque... bref d'une Shoah qui ne dit pas son nom, le plus cruel génocide de l'humanité, mais pas perçu comme tel car lent et sournois.

Mais il ne faudrait pas se limiter à Gaza. Car par exemple, les pires conflits, chaos, attaques, guerres civiles, assassinat ciblés, attentats, guerres... sont orchestrés par les sionistes. Ainsi, c'est pour Israël que Bush a entrepris la destruction de l'Irak, que BHL a mandaté la France détruire la Libye, que des adversaires du laïc et progressiste Assad ont attaqué la Syrie sous de faux prétextes, et c'est aussi pour l'entité sioniste que le Liban a été hier désintégré, que des néo-nazis orchestrent un génocide en Ukraine Est, que l'Afrique est désormais en plein chaos, que des groupes terroristes ont été suscités comme Boko Haram, Al Nosra, EIIL... Le monde souffre mille maux à cause des sionistes et de ses alliés américains, anglais et français, désormais. C'est tout simplement effrayant ! Et les meRdias français tous sionisés osent répandre l'idée qu'Israël "démocrate" est l'antidote au terrorisme ! Une sorte de pompier-pyromane, donc... Or celui qui aujourd'hui résiste réellement au terrorisme, c'est Assad, eh oui !

Quoi d'autre ? Les sionistes sont les plus grands menteurs, depuis la création d'Israël "une terre SANS peuple pour un peuple sans terre". Et si on les écoute, ils n'ont pas d'armes de destruction massive, alors qu'ils les utilisent sans cesse et qu'ils possèdent la bombe atomique. Un historien sioniste a d'ailleurs dit que si Israël n'est plus en état de se défendre, il enverrait ses armes atomiques au quatre coins du globe pour se venger ! La vengeance, une idée très sioniste, qu'un Meyer-Habib tente d'introduire à l'UDI et même au Parlement. Et puis, ce sont aussi de grands voleurs, décidés à conquérir par tous les moyens ce qu'ils convoitent. Quant à l'hypocrisie et à la cruauté mentale, n'en parlons pas ! Illustration ici :

Des israéliens chantent: "Il n'y aura pas d'école demain, on a tué tous les enfants"
Mais encore ? L'usure, vous connaissez ? C'est un précepte du Judaïsme. Sauf qu'au bout de cinquante ans, les dettes devraient être remises... Nos sionistes rackettent la planète entière avec leurs Banques centrales, réduisant l'humanité à la misère, comme en Grèce où pour satisfaire la voracité insatiable des banksters, le pays est condamné à vendre son patrimoine, à  priver les habitants de leurs droits humains... Tiens, ce 31 juillet 2014, j'ai vu un reportage sur les prisons grecques où l'on enferme ceux qui n'ont pu payer leurs "dettes", et lorsqu'ils tombent malades, s'ils deviennent par ex diabétiques, on les ampute des deux jambes. Les malades du sida meurent au milieu des détenus, et j'en passe, de pires. Mais les usuriers sont satisfaits !  
..
Est-ce tout ? Pas du tout, le pire est à venir. Qui conçoit les plans monstrueux du Nouvel Ordre Mondial, avec à la clef dictature, uniformisation du monde, genre neutre, asservissement, etc ? Les sionistes, encore eux. Petits par le nombre, mais gigantesques par le pouvoir, l'influence, et la nocivité.
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Il est temps de se débarrasser de cette vermine, en lui octroyant la seule place qu'elle mérite : La prison. C'est ELLE, ou nous TOUS ! 
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Et en attendant, la meilleure arme, celle qui a vaincu l'Afrique du Sud coloniale, c'est le boycott. L'arme économique est très efficace, et elle ne fait pas de morts, elle...
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Chantal Dupille (eva R-sistons)

(1) Sayan, agent d'Israël en France, il y en a partout. Pluriel sayanim - Goy, non Juif, pluriel goyim
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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 04:32

 

Elle est belle, la démocratie européenne ! Ils ont voulu l'Ukraine Est, elle devient comme la Libye ! (eva)

 

Ukraine - Donbass, le nouveau safari occidental!

Le safari sanglant : les étrangers abattent les Ukrainiens comme des animaux

12.07.2014
Auteur : Dmitry Melnikov
Les combattants de la République populaire de Donetsk ont signalé le démantèlement de deux avant-postes de l'armée de Kiev près de Donetsk. Selon le ministre de la Défense de RPD Igor Strelkov, l'un des blocs-poste était tenu par des hommes en camouflage de l'OTAN et avec des passeports étrangers, probablement, des mercenaires. Mais ces derniers mois parmi les bourreaux il y en a qui ne reçoivent pas d'argent de Kiev au contraire, sont prêts à payer pour la possibilité de tirer sur des gens en toute impunité. Les Autorités ukrainiennes transforment la zone de combat en parc de divertissement, parc extrême pour les touristes étrangers.
Une journée d’entraînement du bataillon "Azov" sur l'une des bases à Berdyansk. L’homme aux cheveux bruns, plus très jeune, affublé d’un gilet pare-balles, avec un fusil d'assaut Kalachnikov, dans le bataillon il a été surnommé « Don ». Francesco Fontana est un parmi plusieurs centaines d'aventuriers occidentaux, qui est arrivé dans l’Ukraine en guerre, comme un vautour attiré par l'odeur du sang. Un italien de 53 ans franc-tireur de la "Légion étrangère" - parle avec enthousiasme comment il a pulvérisé les barricades des combattants lors de son baptême du feu près de Marioupol.
« Je suis volontaire, je ne reçois pas d'argent ici. J’ai payé moi-même le billet d’avion pour venir en Ukraine. J’ai rêvé d’une telle expérience toute ma vie, dans mes rêves et en réalité. Ici, il n’y a pas de place pour les sentiments. C'est la guerre, je suis ici pour tuer » - reconnait Fontana.
Un tatouage sur son avant-bras -un requin noir. L’écorcheur italien dans sa jeunesse était membre des milieux radicaux. Sur ses vieux jours, Fontana a abandonné sa carrière comme manager d’un établissement de vente de voiture et est allé à Kiev, sur le Maïdan. Là, il a rejoint le Pravy Sektor, et est devenu ensuite membre de la "Légion étrangère" du bataillon "Azov", que les autorités de Kiev ont formé selon l’idée soumise par des conseillers de Washington.
« Ces gens ne dissimulent même pas le fait qu’ils tuent des innocents et qu’ils considèrent des Ukrainiens comme des Papous, comme une espèce d’animaux, dont vous pouvez acheter une licence pour les abattre, » - a déclaré Vladimir Rogov, le chef de la Garde des Slaves, coprésident du « Front populaire » de Novorossia.
Le fait est que des étrangers vont vraiment en Ukraine pour tuer pour le plaisir de tuer et sont prêts eux-mêmes à payer pour cela, raconte un ancien employé de Blackwater, le citoyen américain Stan Patton. Sur son compte Twitter, il partage un barème de prix : un tir d'obusier - 100 $, un tir de char - 200 $, la frappe d’un village est estimée au prix de 350 $ US.
  
Un autre membre éclatant de la clique de brigands internationaux au service de Kiev le Suédois Mikael Skiltt (lien) âgé de 37 ans. Il a été décoré par le commandement du bataillon "Azov", qui relève du ministre de l'Intérieur Avakov en personne, pour assassinats de combattants. Le tireur d’élite suédois ne cache pas son visage
« C'est un sentiment particulier quand ton cœur s'emballe et que tu entends les balles siffler près de toi, de voir comment elles frappent le sol. J'ai entendu dire qu'ils sont prêts à payer 80 000 pour ma tête, allez, attrapez-moi ! » - se réjouit Skiltt.

Derrière lui, une expérience de service dans l'armée suédoise et dans la Garde nationale. En Ukraine depuis Maïdan. Il a également rejoint le « Pravy Sektor » et avec ses membres il était allé pour mener des opérations à Kharkov. Maintenant il est tireur d’élite dans le même bataillon "Azov".
La racaille internationale vient en Ukraine grâce à un habile recruteur français - Gaston Besson, âgé de 46 ans. Il publie des annonces sur Internet avec une proposition de participer aux "safaris" sanglants en Ukraine. « Nous vous invitons à rejoindre le bataillon "Azov". Pas de payement. Nous sommes prêts à vous accueillir à Kiev. J'ai besoin de votre part des informations sur votre situation familiale et sociale. Indiquez, si vous êtes prêt à prendre part aux batailles personnellement, ou bien, vous allez entraîner de jeunes soldats. Dès votre arrivée à Kiev vous obtiendrez un numéro de contact de notre employé anglophone. L’hébergement et la nourriture - dans notre base dans le Sud-Est, » - informe l'annonce.
Originaire du Mexique, il a servi dans les commandos français et les forces spéciales en Asie du Sud-Est. Acteur de trois coups d'État et de deux guerres. Le Laos, la Birmanie, le Suriname... En 1991, toujours comme mercenaire il tuait des Serbes en Croatie, puis - en Bosnie.

« Dans l'ex-Yougoslavie, son unité se distinguait par la cruauté et la brutalité la plus féroce à l’égard des Serbes, y compris la population civile » - a souligné Vladimir Rogov.
« Ces gens viennent de différents pays. Finlande, Norvège, Suède, Angleterre, France, Italie... Nous n’engageons pas des fanatiques ni des extrémistes. Nous avons besoin des personnes ayant une expérience militaire, des professionnels. Nous ne sommes pas pour l'OTAN ni pour l'Union européenne, la politique ne nous intéresse pas. Tous les jours je reçois environ 15 lettres de ceux qui veulent se battre en Ukraine, nous comprenons tous que c’est la guerre ici et que chaque jour vous pouvez être blessé ou tué » - a dit Gaston Besson.
C’est à ces maîtres du sale boulot que fait appel l’administration des États-Unis pour tous les points chauds – l’Afghanistan, l'Irak, la Syrie. On sait que pour les 9 premiers mois de la présidence d'Obama le nombre de mercenaires dans les opérations étrangères des États-Unis a augmenté de deux fois et demie. La stratégie des conseillers américains, que mettent en œuvre les autorités ukrainiennes, implique l’augmentation du nombre de mercenaires étrangers et la direction du Sud-Est de l'Ukraine également.
Source : www.vesti.ru : Кровавое сафари: иностранцы отстреливают украинцев, как животных
Traduction : GalCha

A lire aussi :

 

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 03:51

 

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"Tuez, mais loin d’ici !"
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Par R. Mahmoudi 

La foudroyante découverte du parcours terroriste du tueur du Musée juif de Bruxelles est venue à point nommé pour faire avancer le débat sur les périls que constitue – non seulement pour l’Europe, mais pour tous les pays de la région, dont l’Algérie – le retour des djihadistes partis combattre en Syrie. Des rapports en cascade foisonnent, depuis quelques semaines, de mises en garde et d’alertes contre le phénomène d’autoradicalisation des jeunes issus des banlieues. Tous les gouvernements ont, de concert, réagi en annonçant de nouvelles mesures de lutte contre les réseaux de recrutement et de soutien aux groupes terroristes étrangers. Ils reconnaissent tous indirectement le laxisme des autorités dans la chasse aux djihadistes potentiels et, plus directement, la défaillance de leur système d’insertion sociale. Mais nous n’avons entendu aucun mea culpa, aucune déclaration avouant une complicité indirecte de ces mêmes gouvernements qui n’ont pas cessé, depuis plus de trois ans, d’appeler ouvertement à armer la «rébellion» en Syrie et de l’assurer de son soutien moral et diplomatique.


Comment expliquer, aujourd’hui, les jérémiades d’un Fabius ou d’un Brown, alors que, il y a seulement une semaine, ils ont été à l’origine d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, demandant à présenter la Syrie devant la Cour pénale internationale pour «crimes contre l’humanité» ? Comment ces meneurs de la diplomatie occidentale encouragent-il des djihadistes, partis d’Europe ou d’ailleurs, à tuer, à commettre des massacres les plus atroces dans un pays comme la Syrie, et trouvent effroyable et hautement préoccupant que ces mêmes criminels commettent des attentats ou sèment la terreur dans leur pays ? Il est aussi curieux de constater que, dans le débat actuel, les éditorialistes et autres commentateurs des médias dominants, en France et dans d’autres pays d’Europe, ne posent jamais ces questions. De deux choses l’une : soit Paris, Londres et Washington arment les islamistes pour ternir l’image de l’islam en tuant sans foi ni loi – mais le plus loin possible de l’Europe et des Etats-Unis –, et qu’ils subissent un retour de flamme ; soit ils ont intégré ces crimes contre la communauté juive en Occident pour accentuer la haine anti-musulmane.

Dans le premier cas comme dans le second, les dirigeants occidentaux sont autant coupables que les auteurs de ces crimes eux-mêmes. Seront-ils jugés un jour ? Dans un autre siècle peut-être.

Source : (Algérie patriotique)

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La France de Sarkozy capitule devant l'Allemagne de Merckel - UE contre les peuples

 

 


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A mes Lecteurs et à mes Lectrices Seniors. Lisez l'Info sur Internet !

Comment nous traitons les seniors - Quel avenir pour eux ? (eva R-sistons) 

Danièle, retraitée, handicapée, fait une manif à elle seule ! Un modèle !
La délinquance, c'est quoi ? Et cela sert qui ? Remettre les pendules à l'heure
Le système actuel d'argent-dette, super vidéo pour tout comprendre
"Diaporama" pour comprendre les enjeux de la géopolitique. Super vidéo !
Géopolitique: La question russe, vidéo de 19 mn (Aymeric Chauprade)
Senior Information: Non au détricotage du programme gaullien du CNR
Austérité pour tous, mais scandaleux train de vie de Sarkozy à nos frais
Dépendance:Assurance privée obligatoire? Juteuse pour Guillaume Sarkozy?
Comment à l'étranger on voit Sarkozy (télé suisse), vidéo décapante !

Qu'est-ce que le Nouvel Ordre Mondial qui se substitue aux Nations ?

L'atlantisme, source des problèmes du monde. C'est un totalitarisme (+ vidéo)

Haarp, "l'arme climatique". Russie victime ? 2 posts (Français, Espagnol

Tout savoir sur la puce RFID qu'on devrait nous implanter. Contrôle,fichage

A savoir: C'est la CIA qui finance la construction européenne (Historia)

Les traînées blanches dans le ciel, alerte ! "Chemtrails" toxiques pour tous

La politique de Sarkozy: Profits CAC40 accrus, au détriment des Français

Constitution européenne: Dispositions inquiétantes qu'on a cachées

L'Union Européenne: C'est le 4e Reich ! Dominé par l'Allemagnre

Opération 7 décembre : Initiative internationale contre les banksters

De la Shoah à la "Shoah" planétaire (guerre mondiale, de religion..) ?

Les réseaux de l'horreur: Pédophilie (Dutroux..), satanisme, scandales..

Les animaux malades du capitalisme, torturés - Elevage industriel

Alerte chemtrails ! Traînées blanches dans le ciel, une réalité dangereuse !

Qu'est-ce que le Nouvel Ordre Mondial qu'on prépare ? Par eva R-sistons

Strauss-Kahn, une catastrophe pour la France et pour la Gauche (eva R-sistons)

Révolutions de couleurs (entre autres) fomentées par la CIA (vidéo)

Comment on vous manipule (via les Médias aux ordres du pouvoir)

Monnaie,finance,FED n'auront plus de secrets pour vous (vidéo dessin animé)

Manipulation des Médias, désinformation, propagande. Médias et CIA

Pour vos vacances, 5 ouvrages à lire, conseillés par eva R-sistons

Les Indignés: Carte de la mobilisation - Comment s'indigner ? (eva R-sistons)

Abus sexuels, notamment sur les enfants (Vidéo, film de Karl Zéro)

Tragédie... grecque. Faillite via les Banques. TB vidéo: La stratégie du choc

Que signifie la "mondialisation" imposée aux peuples ? Par eva R-sistons

Lettre (superbe) à ceux qui se résignent au pire

Ex Gouverneur J. Ventura: "Vous contrôlez notre monde.. pour le détruire"

Qu'est-ce que le Club Bilderberg qui conçoit le Nouvel Ordre Mondial ? (vidéos)

La vérité sur la "démocratie" (Pr Chouard, vidéo) - Tirage au sort ?

Libye: Ce n'est pas une guerre humanitaire pour protéger les civils (vidéo)

Attentat, crise, choc de civilisations en préparation: Monde fou ! (eva R-sistons)

Citations célèbres, notamment d'Einstein - La science devient criminelle

Non seulement ils bombardent l'état souverain Libyen, mais ils le volent !

Copé qui veut être Président de la République a de "jolies" relations !

Patrimoine : La France veut-elle privatiser ses forêts ?

Le « massacre » de Tienanmen était un mythe !

Alertes sous-traitance nucléaire - et gaz de schiste contre santé, air, eau..

Norvège et ailleurs: La lutte contre la Droite raciste haineuse doit être engagée

Libye, Côte d'Ivoire.. puis Algérie, Syrie.. La logique des évenements (eva)

Qui est à l'origine de la dette qui empoisonne nos vies ? Tout savoir

Les atteintes répétées du gouvernement aux droits des malades

Alerte ! La dictature européenne se met en marche ! Explication.

A l'origine de la dette, de la crise en France : Pompidou, Giscard !.

Fausses Révolutions pour la démocratie. "Droit" d'ingérence, guerres "humanitaires"

Les Observateurs de France24: Au service de l'Empire US et des guerres (eva)

(médias et situation internationale)

La dictature du Nouvel Ordre Mondial sur la Grèce et.. sur toute l'UE (eva)

Syrie: Tout ce qu'on ne vous dit pas dans les médias menteurs. Effrayant !

Les Islandais se sont débarrassés avec succès de la mondialisation financière

L'Histoire de France et les Empires, vidéo : 2 formidables heures avec F. Asselineau

Un Lecteur dit ce qu'il pense de Nicolas Sarkozy (eva R-sistons aussi)

On vous ment ! Le terrorisme islamique n'existe pas en France

Le vrai Kadhafi, à partir de documents anciens. Un grand dirigeant !

Diminuer votre consommation de carburant : Tous les conseils

Les expériences secrètes de la CIA : Vidéo passionnante !

Les clefs pour comprendre les évenements majeurs de l'Actualité (eva R-sistons)

Guerre contre la Syrie: Tous les mensonges (massacres, images, analyses..)

Comment l'Occident déstabilise les pays hostiles et sème le chaos

Propagande de guerre (les règles) et manipulation des masses

Gbagbo n'est pas un criminel mais un démocrate. Vrais criminels pas jugés à La Haye

26 vérités sur le groupe État islamique EI qu’Obama veut vous cacher


 

 

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