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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 03:29

 

RETOUR. Nicolas Sarkozy : Stratégie du pire, mauvaise foi, dégoût et falsification

Publié le 5 juillet 2013

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Nicolas Sarkozy (caricature)

Nicolas Sarkozy (caricature)

 

 

C’est de la folie, c’est indigne. C’est ridicule, c’est triste. C’est honteux, c’est insultant. Mentir avec un tel aplomb, il faut vraiment s’interroger sur la moralité de ces gens de l’UMP. Ils nous font un violent caca nerveux, triturant le trait et affabulant comme des arracheurs de dents. Il ne reste plus qu’ils nous disent que le Conseil constitutionnel est constitué d’affreux militants "Rouge" venus tout droit de Sibérie. Comment la collégialité de cette institution peut-elle être réduite à un homme, en l’occurrence Jean-Louis Debré ? A leurs yeux, il est le coupable idéal. C’est extrêmement grave d’en arriver là.


Sur sa page Facebook, dans la matinée, l’ex président Nicolas Sarkozy, toute honte bue et perdant complètement le nord a enfourché ses grands sabots, laissant au placard ses chaussures compensées et ses talonnettes. Il a posté ce message indécent en dessous, sorte de salmigondis plus insipide que jamais. En lisant cette daube, l’homme veut faire passer sa faute aux autres mais, surtout, à une institution surtout composée de ses amis en majorité.


La suite de la décision du Conseil Constitutionnel, le premier parti d’opposition de France qui a contribué à rassembler il y un an près d’un Français sur deux ne bénéficiera d’aucun remboursement public.


Un principe nouveau a donc été mis en œuvre : pour un dépassement, que nous avons contesté, de 400 000 euros soit 2.1 % du compte de campagne s’applique une sanction de 100% soit 11 millions d’euros.


Toutes les formations politiques ont été remboursées par l’Etat à l’exception de l’UMP.Cette situation inédite sous la Vème République met en péril la formation qui doit préparer l’alternance tellement nécessaire au socialisme.


Au-delà de la seule UMP, cet état de fait doit concerner tous ceux qui sont attachés au pluralisme.


Je dois assumer mes responsabilités en m’engageant pour la garantie d’une expression démocratique libre dans notre pays. Je vous demande de m’aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin.


L’ex roitelet élyséen juge la décision «injuste», «sévère», «grave pour la démocratie». Un foutage de gueule insupportable. Mais, c’est sa violation de la loi qui est grave pour la démocratie et non l’inverse. Il veut donc nous dire qu’il ne doit pas être un justiciable comme les autres ? A l’allure où les membres de l’UMP crient au loup à chaque fois que Nicolas Sarkozy est incriminé, l’outrage à magistrat n’est pas loin.

 


>>>>>Retrouvez-nous sur Facebook



Alors que Jean-François Copé, le président mal élu de l’UMP a lancé une souscription, et sachant que cette dernière conduit à un abattement de 66%, pour les donneurs, l’UMP se moque du monde. Parce que, finalement, l’Etat sera obligé de payer de cette manière dans la mesure où, il ne pourra récupérer la titalité de cet argent in fine… Alors, continuer d’affirmer que certains souhaitent asphyxier l’UMP est un mensonge abyssal, une tromperie abominable. Mais, il y a pire, c’est toute cette jacasserie initiée par tous ces falsificateurs des médias, qui invitent toujours les mêmes imposteurs aux discours mensongers, et qui enfument les Français au lieu de les informer sur la réalité des faits.


Combien de Français savent que Nicolas Sarkozy peut même être poursuivi devant la justice pour cet acte ? Pas beaucoup. Alors, de voir ses amis pérorer avec cette pseudo maladresse, subterfuge pour tenter de duper les moins avertis, notamment ceux qui vont se faire détrousser, parce que, malgré les avertissements des instances qui avertissaient l’UMP en cas de dépassement, Nicolas Sarkozy s’est entêté. L’argument selon lequel on ne peut donc que « gouverner durant 4 ans et demi » est un faux grossier, un artifice pour truander la vérité.


Revenir sur le devant de la scène avec autant de bruit, la fureur et le fracas qui va avec, est la stratégie du pire, au moment même où certains n’arrivent pas à nourrir leur famille, à envoyer leurs enfants à l’école etc. La mauvaise foi qui habite ces hommes et ces femmes de l’UMP fait simplement gerber. La dette de 11 millions d’euros doit être payée dans un mois, délai maximal. Et, en une journée, il y a déjà en don, près d’un million. Franchement, avec l’UMP, on a atteint le fond dans le dégoût. A côté de cette indécence, le pédocriminel Marc Dutroux serait même un saint. Comment peuvent-ils se regarder dans une glace après autant de non-sens et d’adultération ?

 

http://allainjules.com/2013/07/05/retour-nicolas-sarkozy-strategie-du-pire-mauvaise-foi-degout-et-falsification/

 

 

 

 

 


UMP : la campagne de souscription est en ligne

 

 

Souscription UMP

 


238 rue de Vaugirard 75015 Paris :

Chèque de 1 centime avec demande justificatif fiscal

Vous pouvez aussi ne rien mettre dans l'enveloppe

et ne pas mettre de timbre sur l'enveloppe !

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Au secours ! - FN bilan des Municipales - Attali - Boycott, mode emploi

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UMP.jpg-large.jpg

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UMP-PS.jpg


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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 01:59

 

 

Des manifestants brûlent un drapeau tricolore devant l'ambassade de France à La Paz.

 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/03/une-rumeur-sur-snowden-provoque-une-crise-diplomatique-entre-paris-et-la-paz_3440849_3222.html

 

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Evo Morales et Edward Snowden : Indignation des dirigeants d’Amérique latine

 

 

[Sauf mention contraire, les liens de ce billet renvoient vers des pages web en espagnol.]


La ville de Vienne fut hier le théâtre de l’une des scènes diplomatiques les plus compliquées des dernières années, lorsque l’avion du président bolivien, Evo Morales, a dû atterrir d’urgence après que l’Espagne, la France, le Portugal et l’Italie ont prétendument interdit l’entrée dans leur espace aérien, soupçonnant le président d’aider Edward Snowden à sortir de Russie.


Evo Morales revenait de Moscou où il avait participé au sommet du Forum des pays exportateurs de gaz.


Nous ne savons toujours pas de manière certaine la raison pour laquelle l’avion, qui se dirigeait vers l’Atlantique, a fait demi-tour pour atterrir à l’aéroport de Vienne. Les autorités boliviennes assurent que la France, le Portugal, l’Espagne et l’Italie ont annulé le permis autorisant l’avion a traversé leur espace aérien et leur ont empêché de faire le plein de combustible, car ils pensaient qu’Edward Snowden pouvait se trouver à bord.


Entre temps, les autorités françaises et espagnoles [EN] ont expliqué que l’avion était libre de passer par leur espace aérien. La controverse a enflé avec un enregistrement audio [EN] qui semblerait être une communication entre l’appareil et le personnel de contrôle aérien où nous pouvons entendre le pilote demander l’autorisation d’atterrir car il croit ne pas avoir assez de combustible.

 


Evo Morales. Foto de usuario de Flickr Alain Bachellier (CC BY-NC-ND 2.0)

 

Evo Morales. Photo de l’utilisateur de Flickr Alain Bachellier (CC BY-NC-ND 2.0)

 

 

Les chefs d’État de plusieurs nations latinoaméricaines ont immédiatement réagi. Plusieurs ont exprimé leur opinion via Twitter. La présidente argentine, Cristina Fernández (@CFKArgentina), a partagé ses conversations avec plusieurs homologues, y compris Evo Morales, sur son compte. Voici quelques-uns de ses tweets :

@CFKArgentina : Quoi ? Evo ? Evo Morales détenu ? Immédiatement, sa dernière photo en Russie me vient à l’esprit…

@CFKArgentina : Ils sont vraiment tous fous. Un chef d’État et son avion bénéficient d’une immunité totale. Ce degré d’impunité est impensable.

Dans le tweet suivant, elle fait référence à la réaction du président équatorien, Rafael Correa :

@CFKArgentina : Rafael me dit qu’il va appeler d’urgence Ollanta Humala pour réunir de manière extraordinaire l’UNASUR. [Union des nations sud-américaines].

À son tour, Rafael Correa s’est exprimé sur Twitter :

@MashiRafael : Incroyable ! Ils refusent l’entrée de l’avion d’Evo Morales dans leur espace aérien ! Ensuite, ils viennent nous parler de sommets Union européenne – Amérique latine ? Réagissons, grande patrie !

Puis, Cristina Fernández a commenté l’opinion du président uruguayen :

@CFKArgentina : Je suis en discussion avec Pepe (Mujica). Il est indigné. Il a raison. Tout ça est très humillant. Rafa [Rafael Correa] reprend contact avec moi.

Pour terminer, la présidente argentine a assuré que son homologue péruvien, Ollanta Humala, allait convoquer une réunion extraordinaire de l’UNASUR :

@CFKArgentina : Ollanta m’indique qu’il va convoquer une réunion de l’UNASUR. Il est 00 h 25. Demain va être une journée longue et difficile. Calme. Ils n’y arriveront pas.

Puis, le président Correa a indiqué :

@MashiRafael : L’UNASUR vit des heures décisives : soit nous gardons notre place de colonies, soit nous revendiquons notre indépendance, notre souveraineté et notre dignité. Tous avec la Bolivie !

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a également commenté qu’il était en contact avec Evo Morales :

@NicolasMaduro : Je suis en contact avec Evo Morales. Toutes les immunités internationales protégeant les chefs d’État ont été violées au nom de l’obsession impérialiste.

Avant d’ajouter :

@NicolasMaduro : Je soutiens Evo Morales et depuis le Venezuela, avec dignité, nous répondrons à cette dangereuse agression, disproportionnée et innaceptable.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur autrichien qui a qualifié l’incident d’« inspection de routine », une fois l’avion au sol, les autorités autrichiennes sont entrées dans l’aéronef [EN] à la recherche d’Edward Snowden et ont vérifié les passeports de tous les passagers, bien qu’Evo Morales avait commenté à son homologue argentine :

@CFKArgentina : « Je ne vais pas les laisser fouiller mon avion. Je ne suis pas un voleur. » Parfait. Tiens bon, Evo.

Après 13 heures d’arrêt en Autriche et un communiqué du gouvernement autrichien informant qu’Edward Snowden n’avait pas été localisé dans l’avion du président bolivien, les autorités locales ont autorisé Evo Morales à partir. Peu après, l’Espagne lui a ouvert son espace aérien afin que le président puisse faire escale aux Canaries avec de continuer sa route en direction de la Bolivie.

Toutefois, les autorités boliviennes nient la fouille complète de l’avion, comme l’a précisé le vice-président, Álvaro García Linera :

Nous n’avons pas accepté que l’avion présidentiel 001 soit fouillé, car cela ne se fait pas. Cet appareil bénéficie d’une immunité et conformément au droit international il ne peut être fouillé.

Concernant les fait, Evo Morales a conclu :

J’ai l’obligation de défendre la dignité et la souveraineté de ma fonction. Il ne s’agit pas d’une offense au président, mais à tout un peuble, à toute une région comme l’Amérique latine.

Enfin, le gouvernement bolivien a fait savoir qu’il allait convoquer de toute urgence les ambassadeurs de France et d’Italie ainsi que le consul du Portugal à La Paz, afin de recevoir des explications concernant les raisons pour lesquelles ces pays ont interdit le survol de leur territoire et l’aterrisage du président Evo Morales.

Creative Commons License

Ecrit par Elizabeth · Traduit par Pauline Ratzé

 

http://fr.globalvoicesonline.org/2013/07/04/149426/

 

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Des banderoles brandies par des manifestants boliviens devant l'ambassade de France.

 

Colère des Boliviens,

fin de ce post

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/03/une-rumeur-sur-snowden-provoque-une-crise-diplomatique-entre-paris-et-la-paz_3440849_3222.html

 

 

(..) "France, fasciste, hors de Bolivie !", "France, l'Indien [M. Morales] est le sauveur du monde !", scandaient des manifestants, tandis que d'autres brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit : "France hypocrite, France colonialiste". En représailles, le Parlement bolivien va en outre demander l'expulsion du pays des ambassadeurs de France, du Portugal et d'Italie.

 

Lire : "Bolivie : des manifestants s'en prennent à l'ambassade de France"

 


 

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 20:04
Lapsus, bourdes, gaffes et couacs... Les symptômes de gouvernants qui ne dirigent plus rien

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a commis lundi 17 juin, au Bourget, une nouvelle bourde, et des meilleures. Elle a été révélée quelques jours après (sans doute non sans arrière-pensée) par le magazine L'Express et elle fait un "buzz" sur Internet.

 


ayrault-bourget


17 juin 2013 : au Salon du Bourget, le Premier ministre fait part, devant les caméras du monde entier, de l'impressionnante démonstration de l'avion Rafale qu'il vient de voir alors que celle-ci a été annulée.

À l'occasion de l'inauguration du 50ème salon International de l'Aéronautique et de l'Espace, l'occupant de Matignon a en effet salué, devant des centaines de personnalités venues du monde entier, « l’avion de combat Rafale [du fabricant français Dassault] que nous venons, dans une impressionnante démonstration ce matin, de voir. »

Le petit problème, c'est que la démonstration du Rafale en question avait été annulée avant le discours du Premier ministre car le plafond nuageux était trop bas.

Comme le relève L'Express de ce mercredi 26 juin, le Premier ministre - et ses collaborateurs - ont oublié de mettre à jour son discours, préparé à l'avance. Pire encore, le discours écrit a été transmis le lundi 17 au soir par les services de Matignon sans aucune correction à toutes les rédactions des médias.

MANQUE DE CONFIANCE, BÊTISE ET J'MEN FOUTISME

Certains esprits indulgents pourront bien entendu trouver qu'il s'agit d'un détail qui ne mérite pas que l'on s'y attarde.

Ce n'est pas mon cas. Car, lorsque l'on est le chef du gouvernement français, il n'y a pas de "détail" et l'on n'a pas le droit à l'erreur. Il n'est pas permis de débiter devant un parterre de journalistes et d'invités venus du monde entier des erreurs flagrantes que tout le monde peut relever. Un Premier ministre doit avoir une conscience aiguë de l'éminence et de la dignité des fonctions qu'il exerce et qui doivent l'obliger à être pleinement conscient, à tout instant, de ce que l'on dit et de ce que l'on fait. Ou alors, il faut qu'il change de métier !

Cette bourde monumentale commise par M. Ayrault résulte de l'accumulation de plusieurs négligences :

  • le rédacteur du discours n'a pas été sur le qui-vive (peut-être n'était-il d'ailleurs pas à côté du Premier ministre ?),
  • les responsables accompagnant le chef du gouvernement n'ont pas relu son discours dans les minutes le précédant,
  • plus grave que tout, le Premier ministre lui-même est dans le "toc", la fausseté, la bêtise, le manque de confiance en lui. Il n'est pas à ce qu'il fait. Il se sent incapable de prononcer spontanément un discours, il lui faut des béquilles intellectuelles qui le guident pour savoir ce qu'il "doit dire".

Du coup, le chef du gouvernement se repose aveuglément et étourdiment sur un discours prémâché sans comprendre qu'on lui fait dire une ânerie, sans même se rendre compte qu'il n'a pas vu ce qu'il assure avoir vu devant des centaines d'officiels.

Au fond, tout cela résulte d'un "j'm'en-foutisme" généralisé tout au long de la chaîne de décision dans les allées du pouvoir.


LES SYMPTÔMES DE DIRIGEANTS QUI ONT LA TÊTE AILLEURS

Du reste, la bourde de Jean-Marc Ayrault s'inscrit dans un contexte plus global où le public s'est habitué à voir ou à entendre des membres du gouvernement commettre des lapsus ou des erreurs énormes.

Ainsi :


30 juillet 2012 : aux Jeux Olympiques de Londres, la ministre des Sports affirme que notre escrimeuse Laura Flessel est judokate.

On se rappelle ainsi la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, déclarant le 30 juillet 2012 en direct sur France 2  : « On a envie, avec le Président, de pouvoir aller voir plusieurs disciplines, qu'il s'agisse de la boxe, qu'il s'agisse d'aller au judo pour voir notre porte-drapeau Laura Flessel (...) ».

Cette déclaration, qui fit elle aussi un "buzz" sur Internet, a ruiné durablement l'image de la ministre dans les milieux sportifs, où personne n'ignore que Laura Flessel est n'est pas du tout une judokate mais une des meilleurs escrimeuses mondiales.

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12 octobre 2012 : au cours de la visite d'un hôpital à Lorient, la porte-parole du gouvernement demande à un médecin légiste si ses "patients" nouent des liens d'amitié avec lui après son intervention...

Lors d'un déplacement en Bretagne à Lorient, le 12 octobre 2012, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, a visité l'unité médico-judiciaire du "Pôle femme-mère-enfant" du Centre hospitalier de Bretagne-Sud.

Au cours de la visite, la ministre, oubliant complètement les fonctions de son guide, le Docteur Suply, médecin légiste (qui fait les autopsies des cadavres) a cru bon de lui poser cette question : « Est-ce qu'il arrive que les enfants qui sont reçus ici, arrivent à créer un tel lien de confiance qu'ils souhaitent vous revoir par la suite ? ».

Le spécialiste des autopsies lui a répondu poliment devant les caméras : « Alors moi non, puisque je suis médecin légiste... »

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21 février 2013 : à l'Assemblée nationale, le ministre des Anciens combattants annonce la libération d'otages français qui sont encore prisonniers.

Le 21 février 2013, lors d'une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, a demandé à prendre la parole pour annoncer dans l'hémicycle la libération des 7 otages français enlevés au Cameroun, et cela sous les applaudissements de ses collègues.

Une demi-heure plus tard, du même endroit, il affirmait n’avoir que « relayé des informations de presse » avant que le Quai d’Orsay ne démente carrément l’information, au grand scandale des députés et des familles des otages, outrées d'une telle faute.

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7 juin 2013 : en visite officielle au Japon, le président de la République confond le peuple chinois et le peuple japonais dans sa conférence de presse devant le Premier ministre nippon.

Dans une conférence de presse avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, vendredi 7 juin, le président de la République a évoqué la prise d'otages à In Amenas en Algérie au cours de laquelle dix Japonais ont été tués. François Hollande a alors exprimé « les condoléances du peuple français au peuple chinois ».

Il a fallu que ce soit l'interprète du président français qui corrige le tir lors de la traduction simultanée, en substituant le bon adjectif.

Mais la presse française et internationale n'a pas raté la bourde : comme l'a titré le journal britannique Guardian « La première règle en visite officielle à l'étranger est généralement de savoir dans quel pays on se trouve... ».

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DES DIRIGEANTS TRANSFORMÉS EN PRÉSENTATEURS DE TÉLÉ ET EN INSPECTEURS DES TRAVAUX FINIS

Les bourdes que je viens de rappeler eussent sans doute, dans plusieurs cas, entraîner la démission de leurs auteurs voici encore quelques dizaines d'années, à une époque où l'on ne plaisantait pas avec le devoir d'exemplarité d'un membre du gouvernement.

Mais il est vrai que ce type de bourdes était rarissime, tant les titulaires de postes ministériels faisaient attention à ce qu'ils disaient, étaient à ce qu'ils faisaient, et avaient également moins d'occasion de les commettre.

Car l'objet de cet article n'est pas de dire que le gouvernement Ayrault serait spécialiste des bourdes et des lapsus calamiteux. Ce serait inexact et injuste. Il y en aurait à peu près tout autant à dire sur les précédents gouvernements. Parmi d'autres, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Nadine Morano ou Roselyne Bachelot commirent aussi des impairs magistraux.

En réalité, le problème n'a rien à voir avec une question de clivage droite-gauche. Il a en revanche tout à voir avec le fait que nos dirigeants ne dirigent plus grand-chose, sinon rien. Pire encore, comme j'ai pu le constater moi-même lors de mes expériences en cabinets ministériels, c'est le concept même de diriger qui a désertés nos responsables gouvernementaux. Cette évolution funeste résulte de deux phénomènes structurels :

  • d'une part, le vrai pouvoir a déserté la France et ses palais nationaux. Les grandes décisions stratégiques, dans tous les domaines, sont désormais prises à la Commission européenne à Bruxelles, à la Banque Centrale Européenne à Francfort, à l'OTAN à Washington et Bruxelles. Mes lecteurs connaissent trop mes analyses pour que j'insiste sur ces points essentiels.
  • d'autre part, un nouveau ministre, lorsqu'il prend ses fonctions, a tôt fait de constater qu'il n'a pas d'autre pouvoir que de se plier à un agenda frénétique de rendez-vous : réunions de tel ou tel Conseil européen, entretiens bilatéraux avec tel ou tel ministre homologue de passage en France, déplacement en France, en Europe ou dans le monde, correspondant à des engagements périodiques ou obéissant à des pressions politiques de tel ou tel élu local, telle ou telle collectivité, tel ou tel syndicat professionnel, etc.

Le nouveau ministre est d'autant plus enclin à se plier à cet agenda que l'équipe de "communicants" qui l'entoure lui fait valoir les mérites d'avoir un "passage média" à l'occasion de ces rendez-vous. L'obsession qui hante de nombreux cabinets ministériels est en effet de tout faire pour faire mousser son ministre dans les médias, dans l'espoir que cela lui permettra d'obtenir un surcroît de notoriété afin de poursuivre plus avant sa carrière politique. On ne compte plus, dans les antichambres ministérielles, les conflits misérables qui opposent l'écurie de tel ministre à l'équipe de tel autre pour savoir qui aura le premier le scoop du 20 heures sur TF1.

De la sorte, le service de l'État, la réflexion sur la politique à mener, l'énergie à défendre les intérêts du peuple français, et même la simple dignité comportementale, se dissipent et s'effacent au profit d'une pathétique et parfois sordide course au scoop, ou même à la désobéissance gouvernementale - ce que les médias appellent un "couac" - dans le seul espoir de faire parler de soi. Et c'est dans ce climat frénétique et irréfléchi qu'apparaissent les lapsus et les bourdes.

Ainsi nos ministres sont-ils devenus des sortes de présentateurs de télévision, qui inspectent les travaux finis, commentent l'actualité ou s'apitoient publiquement des catastrophes. Le tout pour mieux oublier qu'ils ne dirigent plus rien d'essentiel en France.

Un exemple de la pathétique "course au scoop"

La déclaration intempestive de Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, rappelée ci-dessus a été qualifiée de "gaffe" par les médias mais elle s'apparentait plutôt à la course au scoop. Car la motivation du ministre - dont le portefeuille est peu porteur médiatiquement, c'est le moins que l'on puisse dire - était au fond de faire enfin parler de lui.

Cette course au scoop constitue l'une des principales plaies de l'action gouvernementale contemporaine et l'exemple suivant en donnera la meilleure illustration.

Certains policiers affectés à la protection des hautes personnalités se rappellent encore avec colère et indignation la "course au scoop" particulièrement scabreuse qui opposa le président de la République Nicolas Sarkozy à son Premier ministre François Fillon et au ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo lorsqu'un autocar de pèlerins polonais tomba dans un ravin près de Vizille (Isère) le 22 juillet 2007.

Les coups bas entre les équipes de communicants et les services de protection se multiplièrent entre les équipes de l'Élysée et de Matignon pour savoir qui parviendrait à capter le meilleur audimat en capitalisant de façon cynique sur terrible accident routier qui fit 26 morts.

François Fillon et Jean-Louis Borloo brûlèrent la politesse au président de la République en se rendant sur les lieux du drame avec force caméras dès la fin de matinée. Nicolas Sarkozy se vengea en allant accueillir le président polonais Lech Kaczynski à l’aéroport de Grenoble l'après-midi et en se rendant avec lui au chevet des rescapés avec les caméras de TF1.


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La reprise par les médias de cette photo de François Fillon faisant savoir qu'il avait « demandé que tout soit mis en œuvre pour l'accueil des blessés » et « qu'ils soient traités dans les meilleures conditions possibles » - demander le contraire eût été étonnant - fut vécue comme un triomphe digne d'Austerlitz par les équipes de communicants de Matignon.


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Les équipes de communicants de Jean-Louis Borloo ne furent pas peu fières de ce cliché, diffusé par le Nouvel Observateur, où le ministre de l'Écologie annonçait - comme s'il s'agissait d'une idée géniale et nouvelle -qu'il voulait « un recensement de tous les points noirs » où se sont produits des accidents graves. Il est vrai qu'il aurait eu les rieurs contre lui s'il avait lancé une campagne contre l'alcool au volant...

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Les équipes de communicants de l'Élysée estimèrent avoir remporté la course au scoop en obtenant de TF1 le reportage de Nicolas Sarkozy avec le président polonais Kaczynski au chevet des rescapés avec les caméras de TF1. Elles firent savoir que le président de la République française s'était déclaré « bouleversé par l’ampleur de la catastrophe » et avait annoncé qu’il allait « suivre de très près l’évolution de l’enquête ».


Des exemples de « couacs »

Au cours des derniers mois, outre les bourdes, gaffes et lapsus, le gouvernement français a été confronté à une série de « couacs », c'est-à-dire à des déclarations faites par des membres du gouvernement qui piétinent délibérément la hiérarchie et la solidarité gouvernementales, ou la répartition des tâches entre les ministres, dans le seul but de faire parler de soi dans les médias.

Par exemple :

  • le 3 février 2013, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en déplacement au Cambodge, a été contraint de désavouer publiquement, par médias interposés, la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, qui avait assuré à tort que la Procréation Médicalement Assistée (PMA) ferait partie de la loi sur la famille.
  • le 19 février 2013, le président François Hollande, en visite officielle en Grèce,a été contraint de désavouer publiquement son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui avait cru bon d'évoquer à Paris une croissance française de l'ordre de 0,2 à 0,3% en 2013. Furieux, le chef de l'État a indiqué que la nouvelle prévision ne serait pas établie avant "fin mars avec le Haut conseil aux Finances publiques".
  • 2 juin 2013 : La ministre de l'Artisanat, Sylvia Pinel, a affirmé à l'AFP son intention d'étendre la limitation dans le temps du statut d'auto-entrepreneur au-delà du seul secteur du bâtiment, prenant ainsi de façon délibérée le contrepied du Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui avait tenu deux jours plus tôt des propos inverses.


CONCLUSION : LE REDRESSEMENT DE LA FRANCE PASSERA PAR LA RÉAPPROPRIATION DE CE QU'EST L'ART DE GOUVERNER

Il y a quelque chose de terriblement triste et parodique dans cette foire aux vanités qui s'est emparée de la classe politique française depuis au moins deux décennies, disons depuis la ratification du traité de Maastricht.

Car si l'on a un peu le sens de la psychologie, a fortiori si l'on a côtoyé ce milieu comme je l'ai fait pendant quelques années, on sent bien que l'activité vibrionnaire de tous nos chefs d'État et ministres "post-maastrichtiens" recèle quelque chose d'angoissant.

C'est de l'angoisse du vide qu'il s'agit. Si nos pseudo-gouvernants se précipitent pour se saisir du moindre événement afin d'aller parader sur les médias - quitte à y multiplier lapsus, bourdes et couacs -, c'est fondamentalement pour tenter de se rassurer sur l'importance de leur rôle.

Mais cette frénésie ne sert à rien et c'est la raison pour laquelle, si on les observe finement, il flotte quelque chose de très désabusé et de mélancolique dans les regards de tout ce personnel politique. Car ils ont beau s'étourdir de voyages en jets, de rencontres au sommet et de passages sur les grandes télévisions du pays, les plus malins d'entre eux savent bien, dans leur for intérieur, que leur rôle n'est plus que celui d'une grandiose figuration, tant il a été vidé de substance par la prétendue "construction européenne". Dans le fond, nos dirigeants ne dirigent plus rien et ils le savent.

Diriger un État, comprendre les manœuvres concurrentes ou adverses des autres États du monde, déceler les risques encourus par la France et nos intérêts nationaux, décider d'un changement majeur d'orientation, conduire une politique conforme à l'intérêt des Français, savoir s'opposer aux lobbies de toute nature, tout cela ne s'improvise pas entre deux portes et sous les caméras.

  • D'une part, il y faut du temps, du calme, de la sérénité pour mener à bien une réflexion personnelle.
  • D'autre part, il y faut une âme bien trempée, qui sache distinguer l'essentiel de l'accessoire, qui dédaigne le strass et le "bling-bling" et se concentre sur la vie réelle de nos concitoyens.
  • Enfin, et surtout, il y faut la lucidité et le courage : on ne peut plus diriger la France pour de bon tant que notre pays restera sous la tutelle étrangère et dictatoriale de l'UE, de la BCE et de l'OTAN. Point.

C'est la raison pour laquelle le redressement de la France ne pourra pas faire l'économie d'un changement complet dans l'art de gouverner, c'est-à-dire qu'il passera forcément par une réappropriation complète du pouvoir de décision.

Cela passera d'abord - je l'ai dit - par la sortie de l'UE, de la BCE et de l'OTAN.

Mais cela passera aussi :

  • a) par la réappropriation par les gouvernants de la maîtrise de leur agenda. Les vrais dirigeants du monde occidental contemporain ( les présidents des grands établissements financiers ou des grands groupes industriels ou des lobbies les plus puissants ) ne passent pas leur temps à courir d'un sommet à un autre, d'une télévision à une autre, d'un pays à un autre. Ils prennent le temps de la réflexion et de la stratégie. Les principaux dirigeants français devront faire de même, et l'on notera que c'était exactement la façon dont gouvernait Charles de Gaulle.
  • b) par une saine prise de distance d'avec les grands médias. Les dirigeants d'une France retrouvée refuseront la course au scoop et la tactique des couacs, de même que la « peopleisation ». Ils favoriseront l'élévation du débat public, en revenant notamment à des conférences de presse espacées dans le temps mais denses dans les explications abordées.
  • c) par une parole libérée et rendue au peuple français. Les médias devront favoriser les grands débats publics et les institutions devront faciliter l'expression et la prise de décision du peuple souverain. Je renvoie ici à notre programme, présenté le 3 décembre 2011, qui prévoit de nombreuses réformes en la matière, et notamment la multiplication des référendums d'initiative populaire, la refonte du Conseil Constitutionnel et du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, ou bien encore la réforme du statut de l'élu et la lutte contre la corruption.

Ce dont la France a besoin, c'est d'hommes ou de femmes d'État. Car l'on peut appliquer hélas mot pour mot à François Hollande ce mot fameux de Charles de Gaulle dans les Mémoires de Guerre au sujet d'Albert Lebrun, le dernier Président de la IIIe République : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».


François ASSELINEAU


Site Internet : http://www.u-p-r.fr/
Facebook : http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau
Twitter : https://twitter.com/# !/UPR_Asselineau
Blog : http://www.francoisasselineau.fr
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.http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/lapsus-bourdes-gaffes-et-couacs-137971

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 17:49

 

Nicolas en prison, la révolte d’un magistrat : « Magistrats de France, réveillez-vous ! »

 

C’est ici un magistrat qui mérite du soutien, des applaudissements et qui montre un très grand courage face à un ensemble de pourritiques qui nous imposent, quoi qu’on en dise, une dictature pure et simple! A croire que donner son opinion devient un crime plus grave encore que de braquer autrui quitte à traumatiser à vie les victimes ou à saccager des bâtiments!

La France comptait au 1er mai 2013 le nombre record de 65 699 prisonniers. En France, 75 % des peines de prison inférieures à un an ne sont pas effectuées. Mais Nicolas, 23 ans, condamné pour rébellion après une arrestation illégale, est en prison depuis le 19 juin pour deux mois fermes. DR

OPINION

Voici une lettre ouverte transmise par un magistrat du siège à plusieurs médias parisiens, dénonçant l’incarcération de Nicolas, 23 ans, mercredi soir, après une comparution expresse et une condamnation inédite à deux mois de prison ferme.

 

« Alors que Nicolas, jeune manifestant de la Manif pour tous, est en prison depuis mercredi soir pour rébellion. Le devoir de réserve qui s’impose à moi comme magistrat ne peut me bâillonner, il m’interdit seulement de m’exprimer à visage découvert. C’est pourquoi j’ai choisi d’écrire sous le parrainage de ce grand magistrat, MALESHERBES, qui défendit le roy Louis XVI devant la Convention au cours du procès qui conduisit à sa condamnation a mort. L’histoire a justement glorifié son nom, tandis qu’elle a rejeté dans l’oubli celui qui fut accusateur. A l’époque pourtant, c’était le contraire et personne n’aurait parié un kopeck sur la réputation de l’avocat.

Aujourd’hui, Magistrats de France, ne soyez pas impressionnés par la force que déploie un pouvoir aux abois. Aujourd’hui, le 19 juin précisément, le combat des anti mariage gay a changé de nature. Ce n’est plus un échange d’ idées, c ’est devenu un combat contre une dictature.

Le 19 juin 2013, un tribunal (celui de Paris) a condamné un manifestant de La Manif Pour Tous à une peine d’emprisonnement ferme en comparution immédiate. Quel était le crime commis par celui-ci justifiant cette sévérité inhabituelle alors que les agresseurs d’un train (le RER D) étaient condamnés il y a quinze jours à de simples peines assorties du sursis, alors que les casseurs du Trocadéro du mois de mai ne sont toujours ni jugés, ni a fortiori condamnés ?

Les chefs de préventions étaient rébellion et refus de se soumettre à prélèvement génétique. Les faucheurs d’OGM, qui font du refus de prélèvement ADN un de leurs combats, sont régulièrement condamnés à des peines d’amendes. Mais cela ne vaut pas pour Nicolas, manifestant pacifique au pied d’un studio de télévision condamné à de l’emprisonnement ferme

pour partie. C’est aussi pour la rébellion qu’il a été décerné mandat de dépôt par les juges.

Emprisonné immédiatement pour avoir refusé de se soumettre à la dictature ! Rébellion : mais c’est la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen elle-même en son article 2 qui élève au rang de droit naturel et imprescriptible la résistance à l’oppression. Et lorsque des policiers agissent en dehors de toute légalité, (ils n’avaient pas sommé l’ attroupement de se disperser à deux reprises comme la loi les y oblige – article 431-4 du Code pénal), alors oui, la résistance devient un devoir. Et elle s’appelle rébellion dans notre droit positif. Mais ce n’est pas une infraction, c’est un devoir de l’homme libre.

Magistrats de France, ne vous faites pas les complices de l’oppression. Vous n’avez que le mot indépendance à la bouche, eh bien usez en aujourd’hui. C’est dans ce moment particulier de l’histoire de France que nous vivons que nous devons agir en magistrats indépendants, le peuple de France nous en saura gré même si le pouvoir va nous vilipender.

Lorsque la police procède à des arrestations arbitraires, notre grandeur est de dire non, de libérer ceux qui ont été injustement placés en garde-à-vue, de classer sans suite les infractions qui n’existent nulle part ailleurs que dans l’esprit des dictateurs.

N’ayons pas peur des moyens immenses déployés par un pouvoir qui n‘en peut mais. Quelle crédibilité accorder à la Préfecture de Police de Paris qui traque les opposants ct laisse courir les délinquants ‘? Quelle crédibilité accorder à des services de police et de gendarmerie qui ont toujours des forces disponibles lorsqu’il s’agit de maintien de l’ordre (ou de circulation routière) mais plus personne quand il faut mener des enquêtes et procéder à des arrestations de délinquants chevronnés ?

Et vous, policiers de France, qu’attendez-vous pour poser les armes lorsque vous recevez des ordres illégaux ?

Certains d‘entre vous auraient dit leur dégoût lorsqu’ils sont forcés d’arrêter des veilleurs pacifiques. Honte à vous : si vous êtes dégoûtés, refusez i Mais en agissant, vous vous faites les complices actifs et conscients de la dictature. L’expression de votre gêne est pitoyable, c’est la même qui étreignait Ponce Pilate lorsqu’il envoyait le Christ au Calvaire.

Magistrats de France, ne voyez-vous donc pas que le combat n’est plus celui de la légalité mais celui de la légitimité. Les manifestations contre le mariage de personnes de même sexe ont montré qu’une loi ne peut pas simplement être « légale » pour être appliquée, mais elle doit surtout être légitime. Ce n’est pas parce qu’un texte a été voté par les représentants du peuple en usant de ruses diverses qu’il est légitime. Tous les totalitarismes de l’histoire, toutes les dictatures du monde se sont toujours appuyés sur la légalité pour agir. Aujourd’hui, une loi a été votée et promulguée sur le mariage gay. Mais le peuple de France continue à manifester pour dire qu’ elle n’est pas légitime. Et nous devrions participer à cette entreprise de négation du peuple ? Il n’en est pas question.

Nous ne serons pas comme le Procureur de Bordeaux qui a écrit aux maires de son ressort pour qu’ils fassent taire la voix de leur conscience sous peine des pires sanctions. Nous ne serons pas comme le Procureur de Paris qui, après avoir été le zélé serviteur d’un gouvernement de droite lorsqu’il était le directeur de cabinet du ministre de la justice, se fait aujourd’hui le chantre de la répression la plus sévère contre ces horribles manifestants pacifiques.

Nous ne serons pas comme ces Procureurs Généraux, quasiment tous nommés par le gouvernement d’avant 2012, qui sont aujourd’hui les courtisans les plus pressés auprès du pouvoir en place et donnant de multiples gages de leur soumission.

Non, nous serons le rempart ultime de la liberté d’opinion, les avocats inlassables d’un peuple à qui on refuse le droit de s’exprimer. MALESHERBES est un modèle, il s’est levé pour dire non quand tout le monde disait oui.

Le 20 juin 2013

Chrétien Guillaume de MALESHERBES »

Source: economiematin.fr

Une mise à jour indispensable car pour faire le sale boulot et obéir aussi bêtement à de tels ordres, il y a la police, cette même police qui devrait au contraire désobéir et se mettre du côté de la population dans de tels cas. Peuvent-ils refuser un ordre? Petit explicatif:

Législation : Le cas des ordres illégaux

Lorsqu’un ordre donné à un agent public a pour effet de commettre une infraction, l’agent se retrouve in fine seul juge de ses actes dont il doit personnellement rendre compte. Il ne peut pas se dégager de sa responsabilité devant les conséquences des actes exécutés en objectant qu’il avait « seulement » obéi aux ordres.

Puis-je refuser de commettre un ordre illégal ?

Oui, l’article 28 de la loi du 13 juillet 1983 institue à titre dérogatoire un véritable droit pour un agent public. Mais cette exception au principe est toutefois soumise à la réunion de deux conditions suivantes :

  • l’ordre doit être « manifestement » illégal,
  • cet ordre, s’il était exécuté, serait de nature à compromettre gravement un intérêt public.
Les deux conditions sont cumulatives, est-ce un avantage pour moi ?

Oui, non seulement je dois considérer que l’ordre est irrégulier pour refuser de l’exécuter, mais je dois aussi considérer que cette irrégularité aura un impact effectif. En fait, cette double condition doit me conduire à m’interroger réellement sur l’acte que l’on m’ordonne de faire.

Comment puis-je savoir si un ordre est illégal ?

Dans la mesure où il apparaît que :

  • cet ordre est manifestement insusceptible de se rattacher à un pouvoir de l’administration, c’est-à-dire qu’il est impossible de le considérer comme un ordre émanant de la dite administration.

ou encore

  • il m’a été donné par une autorité n’ayant aucun pouvoir sur moi.
En présence d’un ordre incertain, suis-je légitime de m’interroger sur les risques encourus ?

Oui, je dois réellement « peser » le risque que je prends en réalisant une instruction dont la légalité me semble douteuse.

Si je refuse d’exécuter un ordre et que j’ai tort (en fait l’ordre est légal), suis-je en faute ?

Oui, et c’est pour cela qu’il est reconnu par la jurisprudence et la doctrine la difficulté d’identifier au moment même où l’ordre est donné son illégalité « manifeste ».

Si l’ordre donné me conduit à commettre une infraction pénale ou m’en rendre complice, puis-je le refuser sans me poser la question les conditions cumulatives citées ?

Oui, parce qu’une infraction pénale est par essence illégale. S’il m’est demandé, par exemple, de reverser des sommes d’argent en méconnaissance des règles de la comptabilité publique, il est clair que je n’exécuterai pas cet ordre, parce qu’il est par définition illégal.

Puis-je être exonéré de ma responsabilité si j’exécute un ordre manifestement illégal émanant de ma hiérarchie ?
Oui, sur la base de l’article 122-4 alinéa 2 du Code pénal cité plus haut ; cependant il faut que cet ordre ait toute l’apparence d’un ordre légal. Il faut bien avoir à l’esprit que les magistrats sont extrêmement stricts dans l’appréciation de cette condition.
Dans un jugement récent, un secrétaire de mairie (dont il était acquis qu’il avait agi sur ordre et que son statut de subordonné du maire rendait délicat de s’opposer à l’opération), n’en a pas moins été condamné parce qu’il a résulté de ses propres déclarations qu’il avait conscience de participer à une action illégale.
Puis-je éviter de me mettre dans une situation gênante lorsque ma hiérarchie me conduit à participer directement ou indirectement à la commission d’un délit pénal ?

Oui, en étant d’une vigilance extrême en présence de d’ordres qui me semblent « hasardeux ». Il est à noter que les magistrats seront plus cléments à l’égard de ceux qui auront semblé s’interroger sur le caractère légal ou non de l’ordre qui aura été donné que de ceux qui ne seront pas posés de questions.

Si je m’oppose à un ordre illégal, est-ce que de multiples sanctions indirectes et informelles peuvent m’être appliquées ?

Oui, le coût d’un refus peut finalement s’avérer particulièrement lourd… malgré la non-application de la loi par mon supérieur. Les situations sont par conséquent toujours délicates.

Si je refuse d’exécuter une tâche non prévue dans mon statut que peut-il m’arriver ?

Le fait d’obliger un fonctionnaire à exécuter une tâche qui n’est pas prévue dans son statut est certes illégal, mais ne compromet pas gravement un intérêt public. Dans le principe, je ne peux, agent, me dispenser d’exécuter cet ordre. En outre, le non-respect d’un ordre hiérarchique peut avoir deux conséquences : la retenue sur traitement et la sanction disciplinaire. Si le non-respect de l’obligation de contenu, et de qualité, du service est rarement sanctionné par la voie de la retenue sur traitement, il aboutit généralement à une sanction disciplinaire.

JURISPRUDENCE :

Cour de cassation, Crim, 13 octobre 2004

 

[...] Cour de cassation, chambre criminelle octobre 2004 L’affaire des paillotes corse a fait un véritable scandale en 1999 : dans le soucis de rétablir l’Etat de droit en corse, le préfet a cru bon d’ordonner la destruction de paillotes illégalement installées sur la plage. Malheureusement les instructions données étaient plus que critiquables car délictueuses et honteuses de la part d’un préfet. Dans la nuit du 19 au 20 avril 1999, la paillote restaurant Chez Francis a été détruite par un incendie. [...]

 

[...] La Cour de Cassation rejette le pourvoi aux motifs que pour écarter le fait justificatif du commandement de l’autorité légitime [ ] l’arrêt attaqué [ ]

relève que Henri Y [ ] n’a pu se méprendre sur le caractère manifestement illégal de l’ordre donné Il faut tout d’abord opérer une distinction entre la légalité de la décision judiciaire, autorisant la destruction des paillotes, et les instructions fournies par le préfet, exigeant l’incendie des paillotes ( I Les cours d’appel et de cassation, en harmonie, justifient parfaitement leur solution par le caractère manifestement illégal de l’ordre

( II reprenant ainsi les termes de l’article 122-4, alinéa 2 : acte manifestement illégal Le commandement de l’autorité légitime : entre décision de justice et instructions A. Une décision de justice légitime de l’autorité préfectorale B. Des instructions illégales de démolition clandestine et dangereuse d’un bien d’autrui II- Une solution justifiée par le caractère manifestement illégal de l’ordre A. Le caractère manifestement illégal de l’ordre : absence d’un fait justificatif B. [...]

Afin de fixer les idées ou d’ouvrir le débat l’on pourra retenir trois cas de désobéissances célèbres, légitimées par l’Histoire :

· le général de GAULLE a incontestablement refusé de déposer les armes, alors même que l’autorité légitime ( ?), avait signé un armistice.

 

· des officiers français ont sciemment désobéi à des instructions leur prescrivant de désarmer et de laisser les harkis en ALGERIE, en 1962.

 

· Aucun officier français n’a participé aux mutineries de 1917, causées essentiellement par l’état d’épuisement des troupes au bout de 3 ans de tranchées, mais beaucoup n’ont pas dénoncé leurs hommes.

 Source+vidéo: fortune.fdesouche.com

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 23:34

 

 

De Mitterrand à Sarkozy, le révélateur Tapie
Jeudi 13 Juin 2013 à 12:13 | Lu 1353 fois I 7 commentaire(s)


Laurent Mauduit*

 

On oublie trop souvent que Bernard Tapie n'a jamais engagé le moindre argent personnel - pas un seul centime - lors de sa prise de contrôle, en juillet 1990, du groupe Adidas.


KARINE VILLALONGA/SIPA
KARINE VILLALONGA/SIPA
Mis en difficulté avec l'affaire Cahuzac, les socialistes ont trouvé avec le scandale Tapie une opportunité de contre-attaque pour dénoncer l'affairisme qui avait cours sous le précédent quinquennat. En chœur, tous les hiérarques de la Rue de Solferino dénoncent donc à qui mieux mieux cette « affaire d'Etat ».

Ils se font un malin plaisir de souligner qu'elle va nécessairement éclabousser Nicolas Sarkozy, à l'origine des instructions qui ont conduit au désormais célèbre arbitrage et aux 403 millions d'euros perçus sans doute indûment par Bernard Tapie.

Au risque de jouer les rabat-joie, il faut pourtant dire les choses telles qu'elles sont : les dignitaires socialistes n'ont aucune raison de tirer la couverture à eux et de s'attirer les mérites de ce spectaculaire épilogue judiciaire qui est en train de se jouer, avec la mise en examen de l'un des arbitres pour «escroquerie en bande organisée».

D'abord parce qu'ils n'ont pas joué les premiers rôles dans la bataille pour que la vérité finisse par émerger - le président du MoDem, François Bayrou, a manifesté une pugnacité autrement plus remarquable. Et puis, surtout, les socialistes ont une part de responsabilité dans cette histoire stupéfiante, qu'il est opportun de ne pas oublier.


En quelque sorte, Bernard Tapie fait le pont entre les aspects les plus sombres du mitterrandisme et les traits les plus saillants du sarkozysme. Ou, si l'on préfère, c'est un formidable révélateur de l'affairisme qui avait cours sous le premier, et qui s'est encore accentué sous le second. L'histoire de Bernard Tapie peut en effet se résumer à ce sidérant raccourci : le scandale, c'est sous François Mitterrand qu'il a commencé, et c'est sous Nicolas Sarkozy qu'il s'est achevé.

Sa bonne fortune, c'est, de fait, sous le second septennat de François Mitterrand que Bernard Tapie a commencé à la connaître. D'abord parce que les socialistes ont pris à l'époque la responsabilité de le présenter sous les traits d'un entrepreneur modèle, au point de faire de lui un ministre, alors qu'il n'était qu'un aventurier sans trop de scrupule de la vie financière, jouant en permanence sur le registre du populisme.

Mais il y a encore beaucoup plus grave que cela. C'est que Bernard Tapie a tiré financièrement avantage de cette courte échelle que lui ont faite les socialistes. L'homme d'affaires se présente en effet souvent en victime et fait valoir qu'il aurait été floué par le Crédit lyonnais lors de la revente du groupe Adidas, mais la vérité est tout autre. S'il n'avait pas été protégé par François Mitterrand, il n'aurait jamais profité des bonnes grâces du Crédit lyonnais, qui était à l'époque une banque nationalisée.


On oublie trop souvent que Bernard Tapie n'a jamais engagé le moindre argent personnel - pas un seul centime - lors de sa prise de contrôle, en juillet 1990, du groupe Adidas : c'est la banque publique qui a financé l'opération, en lui faisant un prêt de 1,6 milliard de francs sur deux ans ; prêt que Bernard Tapie n'a jamais été capable de rembourser. Or, deux ans plus tard, après déjà bien des péripéties, si la banque, à l'époque dirigée par Jean-Yves Haberer, avait été un établissement normal ; si l'Elysée n'avait pas fait comprendre que Bernard Tapie était sous sa protection et allait bientôt redevenir ministre, l'histoire se serait arrêtée là.

Le Crédit lyonnais aurait fait jouer les nantissements dont il disposait sur les titres Adidas de Bernard Tapie, et il n'y aurait pas eu de litige commercial les années suivantes. Et il n'y aurait pas eu non plus d'arbitrage seize ans plus tard.

En somme, Bernard Tapie a profité d'un traitement de faveur indigne d'une démocratie, en 1992, parce qu'il était l'un des protégés de François Mitterrand. Et c'est grâce à cela, sans jamais avoir investi le moindre sou dans Adidas, qu'il a pu, longtemps après, intriguer dans les coulisses du pouvoir sarkozyste.


A bon droit, on peut donc juger sévèrement cette histoire d'arbitrage, dont Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde ont pris l'initiative en 2007. Très sévèrement, surtout si la justice arrive à étayer ce qui est aujourd'hui sa suspicion, à savoir que toute la procédure n'a été, en réalité, qu'une invraisemblable «escroquerie», conduite par une «bande organisée» qui pourrait avoir des ramifications jusqu'à l'intérieur même de l'Etat.

Mais il ne faut donc pas perdre de vue que ce scandale trouve sa source dans d'autres dérives, celles qu'ont connues les socialistes au début des années 90. Epoque passablement glauque ! C'étaient les «années-fric», les années de «l'argent fou», éclaboussées par une cascade de scandales, du délit d'initiés de Pechiney-Triangle jusqu'aux détournements d'Elf.

De cette époque lointaine, où Bernard Tapie était le protégé de l'Elysée, il reste d'ailleurs des traces. Car, aujourd'hui encore, quelques socialistes lui sont restés fidèles et défendent sa cause. A commencer par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui intrigue en permanence en sa faveur.

En quelque sorte, Bernard Tapie est un trait d'union entre deux époques détestables, où la démocratie était anémiée et l'affairisme, prospère. En sommes-nous vraiment sortis ?

* laurent.mauduit@mediapart.fr
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http://www.marianne.net/De-Mitterrand-a-Sarkozyle-revelateur-Tapie_a229461.html
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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 21:18

 

 

Lettre à François Hollande, Président Normal de la République

 

(Lettre attribuée à Philippe Bouvard, mais sans garantie)

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Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.

Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.
Elle vous a surtout donné des devoir : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.
En aucun cas, elle fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.

Alors, de quel droit ?

De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous nos couleurs !

 

 

De quel droit faites-vous disparaître les archives de l’Elysée ?
La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
Rendez-nous notre Histoire !
 

 

De quel droit détournez-vousnotre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut,
c’est-à-dire « RIEN DU TOUT , et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous notre argent !
 

 

De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable »
(engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice). La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
Rendez-nous notre Justice
 

 

De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ? (engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’Etat afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’Etat).
Rendez-nous notre indépendance, MENTEUR !
 

 

De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.
Honorez nos fêtes chrétiennes !
 

 

De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?
Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
Notre article ici et un autre là et encore un autre.
 

 

De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
 

 

De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ? Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille. L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande. Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre pays.
Rendez-nous nos Papas et nos Mamans. Rendez-nous notre famille !
« Cela fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le chapitre 8 »avait répliqué la ministre de la Justice Christiane Taubira. «Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.
 

 

De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ? Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent. Respectez nos parlementaires !
 

 

De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ? Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?
Rendez-nous la valeur du travail !
 

 

De quel droit mettez-vous en danger l’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ? (rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe). Quand tous, unanimement, réclament d’urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité.
Rendez-nous notre économie !
 

 

De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse?
 

 

De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
 

 

De quel droit Faites-vous le paon lorsque le vice-président des US honore nos soldats ?

 

C’est un scandale, Monsieur Hollande ! Honte à vous !
Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne. Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.
Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
Rendez-nous notre armée !
 

 

De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ? Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas. Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ? Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ?
Rendez-nous notre identité nationale !
 

 

De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
 

 

De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
 

 

De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?
Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.

Rendez-nous nos voix !
Rendez-nous notre démocratie !

 
Monsieur Hollande, vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre économie, notre Justice, nos valeurs, notre démocratie, notre armée, notre identité.
 
GARE A LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS.

IL N’A PLUS RIEN A PERDRE.
VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.

 

http://www.secoursdefrance.com/content/view/1202/172/

 

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On peut aussi lire ce texte à partir du tweet de JF Kahn =

 

http://www.huffingtonpost.fr/2013/05/30/kahn-hollande-centre-droit_n_3358048.html?utm_hp_ref=tw

 

 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 13:11

zy: les vrais et terribles chiffres

 

Sarkozy: les vrais et terribles chiffres

voir aussi =
http://blogs.mediapart.fr/blog/renelle/010413/les-chiffres-de-la-debacle-sarkozienne-sont-arrives

 

Vous avons désormais tous les chiffres!

ET ILS PARLENT D’EUX-MÊMES…

Non pas qu’ils soient incontestables, ils dépendent des paramètres choisis…

Mais, cependant, ils valent mieux qu'un long discours.

sarkozy-leve-le-doigt

 

ANALYSONS CES CHIFFRES…

Dette de l'État stricto sensu (source AFT (Agence France Trésor) ou "encours de la dette négociable" :

En 2007 = 921 milliards.

En 2012 = 1 386 milliards.

Soit une augmentation  de 465 milliards sous le règne de Sarkozy - (hors organismes sociaux et collectivités territoriales.

Dette de la France au sens de Maastricht (source INSEE, chiffres au 3ème trimestre 2012) comprenant toutes les dettes : État + organismes sociaux et collectivités territoriales.

En 2007 = 1 221,1 milliards.

En 2012 = 1 818,1 milliards.

Augmentation : 597 milliards sous le règne de Sarkozy - (au 30 septembre 2012).

Croissance économique (source Eurostat) :

En 2007 = + 2,3%.

En 2012 = 0,0%.

Récession sous le règne de Sarkozy !

Comparaison : taux de l'Allemagne en 2007 = + 3,3% ; en 2012 = + 0,7%. (mais avec le soutien des affairistes britanniques, américains, etc…)

Balance commerciale (source Eurostat) :

En 2007 = − 51,988 milliards

En 2012 = − 81,447 milliards.

Détérioration : 55% sous le règne de Sarkozy -.

Comparaison, balance de l'Allemagne

En 2007 = + 194,259.

En 2012 = + 185,004.

(mais avec le soutien des affairistes britanniques, américains, etc…)

Taux de chômage (source Eurostat) :

En 2007 = 8,4%.

En 2012 = 10,2%.

Détérioration : 1,8% sous le règne de Sarkozy -

Allemagne. En 2007 = 8,7%  En 2012 = 5,5%.

Taux d'emploi (source Eurostat) :

En 2007 = 69,8%.

En 2011 (2012 pas disponible) = 69,2%.

Détérioration : 0,6% sous le règne de Sarkozy.

Allemagne. En 2007 = 72.9%  En 2011= 76.3%

Emploi, nombre de postes de travail disparus (source INSEE, "ensemble des secteurs marchands (hors agriculture)") :

En 2007 = 16, 3972 millions.

En 2012 = 15,9605 millions.

Perte de 436 700 postes de travail sous le règne de Sarkozy.

2009 04 01 Sarkozy G20

Entre 2007 et 2012 les recettes fiscales ont baissé de 196 milliards  donc 5 années de pertes de recettes non compensées.

Comment ?

Trois principales niches fiscales concernant l’impôt sur les sociétés et avantageant les grands groupes :

1 - Le Régimes des sociétés mères et filiales qui nous a coûté 34,9 milliards d’euros pour l’année 2009.

2 - Le Régime d’intégration fiscale qui nous a coûté de 19,5 milliards d’euros pour l’année 2009. 

3 - La ni-Niche Copé (taxation à taux réduit des plus-values à long terme provenant de cession de titres de participation) qui nous a coûté8 milliards d’euros en 2009.

Pour ces trois niches fiscales : un manque à gagner de 62,4 milliards d’euros sous le règne de Sarkozy. Une paille !

S’y ajoute le coût des trois niches fiscales ajoutées par Sarkozy (selon la cour des comptes)   

1 - Heures supplémentaires  qui nous a coûté 4,5 milliards d’euros.

2 - TVA réduite sur la restauration qui nous a coûté 3,5 milliards d’euros.

3 - Passage du bouclier fiscal à 50 % des revenus déclarés qui nous a coûté 0,7 milliards d’euros.

Soit un coût total de 8,7 milliards d’euros pour ces trois niches fiscales sous le règne de Sarkozy. Une paille !

Au total pour les 6 niches fiscales : 71 milliards d’euros.

A comparer avec le plan de rigueur de 8 milliards d’euros !

MAIS…

Il faudrait ajouter à cela :

1 - La baisse de l’impôt sur le revenu due à la diminution du nombre de tranches (de 13 avant 1986 à 5 aujourd’hui),

2 – Le passage de la tranche supérieure de 65 % (avant 1986) à 41% aujourd’hui.

Soit un coût total de 15 milliards d’euros en 2009 sous le règne de Sarkozy..

Il ne faudrait pas oublier :

La baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (avant même les niches fiscales) de 50 % à 34,6 % aujourd’hui.

Soit un coût total de 20 milliards d’euros en 2010 (Rapport de la Courdes comptes 2010).

Soit : 71 + 35 = 106 milliards d’euros en une année sous le règne de Sarkozy !

Mais n’oublions pas aussi les niches sociales : 42 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales en 2009(Rapport du Sénateur de droite Jean-Jacques Jégou au nom de la commission des finances du Sénat – 2010)

Et les intérêts payés aux détenteurs de la dette publique : 48 milliards d’euros en 2009.

Au total : 106 + 42 + 48 = 196 milliards d’euros en 2009

Alors que le déficit public (État, Sécurité sociale, Collectivités territoriales, organismes centraux) s’élevait à 145 milliards d’euros.

Nicolas-Sarkozy-World-Economic-Forum-Flickr

LA DETTE DONC, C'EST SAKOZY QUI L’A FAIT et il n’y a pas de raison que ce soit le citoyen lambda qui paye les cadeaux fiscaux du petit frisé à ses amis les riches-plein-de-morgue !

MAIS…

Il n’a pas fait que cela, le nabot prétentieux.

Il a aussi revendu tout l’or de la France, quand l’or était à son cours le plus bas…

Juste avant la catastrophe financière d’octobre 2008....
Et il l’a vendu pour soutenir le cours du dollar à l’époque…

Si bien qu’un retour à l’étalon or serait pour la France, et du fait ce petit crétin prétentieux, CATASTROPHIQUE!!!

nicolas sarkozy en janvier 2011 a davos moritz hager-world 

Sans la politique merdeuse et servile face au MEDEF, aux riches, aux financiers et aux banquiers, sans cette politique menée par Sarkozy, nous aurions encaissé aux environs de 1000 milliards de plus en cinq ans !

Alors, prendre un pays en faillite en août de 2007 et le conduire à la ruine en seulement 5 ans, il fallait quand même le faire ! Et cela a été fait avec une véritable énergie, mêlée d'une constante satisfaction de soi.

Malgré ces chiffres calamiteux, personne n'ose aujourd'hui prononcer le terme de ruine, ni celui d'effondrement, comme pour conjurer le sort !

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Il faudrait assainir la situation avant que la ruine ne se transforme en défaut sur le marché des capitaux….

Avant que les CDS (credit défault swap) mettent en route leur rouleau compresseur comme ils l'ont tenté pour l'Irlande, le Portugal, la Grèce et maintenant pour Chypre qui n’est nullement sauvé ?

 Pour éviter la ruine il faut que la banque européenne prête au même taux qu’elle le fait aux banques privées…

Et surtout....

Il faut taxer les transactions financières…

Il faut écraser et récupérer l’argent des paradis fiscaux…

 

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Et pour que l’image de notre pays soit restaurée au sein de la communauté internationale, il faut user de la justice pour ceux qui ont délibérément mis l’économie de notre pays à mal…

IL FAUT OBLIGER SARKOZY ET SES COMPLICES A RENDRE DES COMPTES DEVANT LA JUSTICE…

On nous fait croire que le narcissique pervers Sarkozy pourrait être jugé pour abus de faiblesse de la vieille Betancourt.

Mais ce sont l’ensemble des Français qui ont été victime de ce nabot au service de la grande finance.

L’empire du fric a mis en place Sarko pour mettre la France à genou (c’est un besogneux au service de la finance internationnale).

Et Hollande vient terminer la besogne en se parant de l’image du bon gars qui a battu Sarko (qui était devenu trop gênant pour l’élite financière).

 

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MAIS… Hollande/Sarko ne sont que des marionnettes !

Les vrais responsables de ce pillage viennent de Wall Street et de la City.


 

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QUE FAIRE ALORS ???

D’abord prendre quelques décisions simples !

Rétablir une grille d’imposition progressive, supprimer les niches fiscales…

Préempter ceux qui placent leur fric dans les paradis fiscaux…

Réattribuer à la Banque de France son rôle de financement de l’Etat et des Collectivités locales.

Réorganiser la banque privée de façon qu’elle soit obligée de financer les petites entreprises… Donner la priorité à la capitularisation active à la passive (taxer cette dernière)

Chasser les fonds d’investissement de toutes les sociétés liées au service public et aux grandes sociétés privées (banques par exemple qui manient plus d’argent que les revenus de la France).

Bouter hors de France Goldman Sachs et JP Morgan…Nationaliser le marché du gaz. Chasser Vinci et nationaliser les Sociétés d’autoroutes.

Transformer, diversifier et réorganiser les pôles de production d’énergie et de bien nécessaires à tous : nationalisation d’ EDF, GDF, France Télécoms, des eaux, des autoroutes, de TF1, de TDF, et de tous les établissements financiers secourus par les fonds publics.

Annulation de la privatisation rampante de la Poste.

Interdire la privatisation des services publics stratégiques, comme la santé et l’ Education.

Systématiser les rencontres citoyennes et user du referendumpour les questions financières et les modifications de grande ampleur…

Réformer en profondeur la Constitution….

Et si nos élites ne sont pas capables de proposer ces REFORMES VITALES au peuple…

ALORS…

Foutons les dehors !

Et usons de la seule solution :

QUE LA REVOLUTION CITOYENNE JAILLISSE DES CŒURS ET DES ESPRITS !

JUSTICE ET PAIX AUX HOMMES DE BONNE VOLONTE !

  espoir-copie-1

PS : Sites consultés :

http://www.insee.fr/fr/

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/statistics/search_database

http://www.aft.gouv.fr/


Sarkozy: les vrais et terribles chiffres

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 02:14

 

François Hollande, toujours plus loin dans l’eurolibéralisme

 

Le Président de la République vient de s’exprimer dans une conférence de presse qui marque l’entrée dans l’an deux de sa présidence. Par-delà un ton positif contrastant avec les résultats économiques très mauvais, il a démontré qu’il était bien le fils politique de Jacques Delors.


Le Hollandisme néolibéral
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Baisse des dépenses publiques, baisse du coût du travail, choc de simplification, réforme des retraites : il fallait avoir le cœur bien accroché si on était de gauche pendant cette conférence de presse. Emmanuel Todd espérait un virage inverse à celui de 1983, un « hollandisme révolutionnaire ». Heureusement qu’il avait confié à Marianne sa déception et reconnu ne plus y croire. Cette conférence marque au contraire une accélération du virage libéral de la majorité en place, comme l’a bien montré l’allocation préliminaire du président, à la tonalité très libérale et bien peu sociale.
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Tout d’abord, il a souligné que sa gestion était plus rigoureuse que celle de son prédécesseur puisque les dépenses publiques seront stables pour la première fois cette année et baisseront légèrement en 2014. Puis, il a osé affirmer que l’équipe précédente n’avait pas fait de choix courageux sur la compétitivité. Il est quand même assez étonnant d’entendre un président « socialiste » reprocher à un gouvernement de droite de ne pas avoir osé baisser le coût du travail. Mieux, il a eu la transparence et l’audace d’utiliser ce terme ! Laurence Parisot devait être aux anges… Mais, à quoi bon réduire le coût du travail de quelques pourcents quand les monnaies flottent et que le Japon fait baisser le yen de 30% pour relancer son économie, alors que l’euro reste encore et toujours trop cher ?
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Il a ensuite pris exemple sur l’Allemagne, vantant ses 160 milliards d’excédents commerciaux, par opposition aux 60 milliards de déficit de la France. Comment a-t-il pu oublier la baisse de 15% du salaire d’un tiers des salariés allemands depuis dix ans ? En outre, ce modèle n’est pas réplicable. Ensuite, il a continué à développer son « choc de simplification » et annoncé une réforme des retraites (et des régimes spéciaux), égratignant au passage Nicolas Sarkozy en soulignant que sa réforme n’avait pas suffi, et de loin, ce qu’il a aussi fait d’autres fois, sur la croissance ou les déficits.
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Le mirage européen
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En clair, François Hollande fait le choix de l’adaptation de notre pays à la mondialisation pour s’en sortir, ce qui s’illustre par le fait de vanter les succès commerciaux de l’Allemagne, malgré leurs limites. Evoquant le délai de deux ans donné par la Commission pour atteindre 3% de déficit, il l’a présenté comme une victoire diplomatique, affirmant qu’il avait fait bouger les lignes. On pourrait aussi dire que l’UE s’est juste ralliée à un principe de réalité, puisque la plupart des pays ne tenaient pas leurs objectifs. En outre, il y avait une contradiction forte entre son discours de rigueur sur la dépense publique et les impôts, et l’admission que l’austérité était responsable de la récession.

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Et il y a une autre contradiction entre le plaidoyer pour la croissance et la faiblesse des mesures annoncées. On ne sait pas s’il faut pleurer ou rire à l’annonce d’un plan dérisoire de 6 milliards d’euros pour l’emploi des jeunes à l’échelle d’une zone euro dont le PIB est d’environ 10 000 milliards ! Certes, il a annoncé que le Premier Ministre doit lui proposer un plan d’investissement à dix ans dans le numérique, la santé, la transition énergétique et les transports, mais aucun chiffre n’a été avancé. Bref, on sort de cette conférence de presse sans savoir comment la croissance pourrait reprendre.
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L’illusion européenne, c’est aussi une vision sidérante de la situation du continent. Il est choquant qu’il ait affirmé que la Grèce soit sauvée alors que le nombre de suicides s’envole, que la population ne peut plus se soigner et que le taux de chômage ne cesse de monter, à 27% aujourd’hui. Il est osé également d’affirmer que « la zone euro est stabilisée », à peine deux mois après une crise chypriote bien mal anticipée et alors que de nombreux foyers couvent. Et que dire du fait qu’il a annoncé que les causes de la crise financière étaient jugulées, alors que sa réforme bancaire est dérisoire.
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Malgré tout, outre le plan d’investissement, la deuxième grande annonce du président lors de cette conférence de presse était une grande « initiative européenne » : un gouvernement économique de la zone euro (déjà promis par Sarkozy), un plan pour l’insertion des jeunes, une communauté européenne de l’énergie et une union politique à négocier dans les deux prochaines années. On peut se demander s’il ne s’agit d’un moyen pour sous-entendre implicitement que seule l’Europe nous permettra de s’en sortir, alors que plus l’intégration européenne avance, plus nous allons mal.
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Cette conférence de presse est un moment important du quinquennat. Plus encore qu’il y a 6 mois, François Hollande a clairement confirmé une ligne euro-libérale fidèle à son père politique, Jacques Delors. Devant les difficultés, il persiste plus que jamais dans les politiques qui ont échouées depuis des années.
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http://www.gaullistelibre.com/2013/05/francois-hollande-toujours-plus-loin.html
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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 03:22

 

Les ferments de la fin de l’euro

Posted: 07 May 2013 10:55 PM PDT

 

 

Des marchés au plus haut depuis longtemps, l’Italie qui parvient à former un gouvernement après une élection très serrée, des taux longs italiens au plus bas depuis 30 mois : la petite bulle de l’UE semble bien se porter. Mais, dans la réalité, l’édifice se craquelle de plus de plus…
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Le divorce d’avec les peuples
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On sous-estime le fossé qui existe aujourd’hui entre les peuples de bon nombre de nations européennes et l’Union Européenne. Alors que la confiance dans l’UE naviguait entre 45 et 50% jusqu’en 2009, elle est tombée à 33% à l’automne dernier et seulement 30% des citoyens des pays membres en ont une opinion positive. Mieux, quand on creuse les données européennes, on constate que seulement 18% des Grecs, 20% des Espagnols et des Britanniques, 30% des Allemands, 31% des Italiens et 34% des Français lui font confiance (et de 53 à 81% ne lui font pas confiance)
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Ce divorce est particulièrement sensible pour les pays du Sud de l’Europe, où l’Europe avait, il y a encore quelques années, une image très positive. Le fait que 72% des Espagnols ou 59% des Allemands n’aient pas confiance dans l’UE est un fait politique majeur qui aura de grandes conséquences lors des prochaines élections, comme le montre le grand succès de UKIP, ou les élections italiennes. Les peuples en ont assez de cette Europe bureaucratique qui mine la démocratie, à la solde des lobbys, des multinationales et des banques et prête à les torturer pour essayer de sauver l’euro.
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La crise économique majeure dont nous ne parvenons pas à sortir depuis 2008 démontre l’échec total des politiques économiques impulsées par Bruxelles, et acceptées par tous nos gouvernements. Déjà, avant la crise, seul le Japon avait une croissance plus faible que la zone euro (1,9% contre 2,1% de 2003 à 2007). Mais depuis 2008, la zone euro est la lanterne rouge du monde (-0,3% de 2008 à 2012 contre –0,1% pour le Japon et 0,6% pour les Etats-Unis*). Pire, la situation ne cesse de se détériorer sur le front du chômage, qui bat record sur record et provoque une vague de misère inédite.
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Des nations de plus en plus hostiles
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Et le désamour des peuples fait écho à un certain désamour des politiques et des gouvernements. En Italie, la critique de l’UE a permis à Silvio Berlusconi de rebondir et c’était également un message fort de Beppe Grillo. En Grande-Bretagne, le débat a changé de dimension avec un parti conservateur plus eurosceptique que jamais, qui a promis un référendum sur la sortie de l’UE en 2017, pour imposer une vraie révision des traités européens conforme à sa vision de la souveraineté nationale, pour essayer de ne pas être débordé par UKIP, ce qui ne fonctionne pas vraiment pour l’instant.

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En Italie, le nouveau premier ministre, Enrico Letta, a appelé à ce que l’UE ne soit pas « seulement coûts, impôts et austérité ». Il s’est engagé à ne pas augmenter la TVA et à ne pas procéder à de nouvelles coupes budgétaires. Mais c’est surtout en Allemagne que le débat se tend. De nombreux parlementaires ont exprimé leur colère à l’égard du délai de deux ans supplémentaires donné à la France pour revenir à un déficit budgétaire de 3%. Le secrétaire général de la CSU évoque un « bonus spécial pour la politique d’échec » et le FDP a des mots encores plus durs.
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La classe politique allemande s’en prend aussi de plus en plus à l’UE. Le ministre allemand de l’économie, Philipp Rösler, du FDP a ainsi affirmé que « c’est irresponsable quand un président de la Commission européenne remet en cause la politique de consolidation budgétaire dans les pays de l’UE ». La Bundebank a communiqué à la cour constitutionnelle de Karlsruhe un document très critique sur la politique menée par la BCE. Enfin, comme l’a rapporté Jacques Sapir, Oskar Lafontaine, ancien président du SPD, a qualifié la monnaie unique d’erreur et appelé à l’abandonner.
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L’accalmie des marchés est trompeuse. Non seulement les peuples se révoltent contre l’UE, mais poussés par eux, les gouvernements sont de plus en plus durs. Et parce qu’il suffit d’un seul pays pour commencer à déconstruire cet édifice, la question n’est plus de savoir si mais quand et comment cela commercera
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 * Nota bene : le Royaume-Uni affiche un score comparable, à –0,4% qui s’explique notamment par l’impact de la crise financière. Il faut noter que l’UE en général affiche -0,1%, et s’en sort donc un peu moins mal. 

 

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Que penser du délai de 2 ans donné à la France pour réduire les déficits ?

 

 

 

 

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 00:58

 

 

 

Un député belge, Laurent Louis,

dit la vérité sur l' Europe

 

 

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Europe : le sursaut, c’est urgent
mercredi 1er mai 2013
 
Le « texte interdit » complet qui ne pourra pas être présenté au vote des militants du PS

Parce que nous aimons l’Europe, parce que nous l’avons rêvée, voulue et construite nous n’acceptons pas son orientation actuelle. Comme nous, nos concitoyens sont inquiets. Le chômage et la précarité explosent et le pouvoir d’achat baisse. Les politiques d’austérité, que des institutions non démocratiques imposent aux Etats, créent un climat de défiance à l’endroit de l’Europe.

L’Europe s’est construite sur un rêve de prospérité partagée. Elle est aujourd’hui l’otage de politiques néo-libérales et de dérives technocratiques qui l’ont affaibli. On en connaît les conséquences : accroissement des inégalités, remise en cause en cause du modèle social acquis de haute lutte par les mouvements ouvrier et progressistes, démantèlement des capacités d’intervention de la puissance publique, réduction du périmètre des services publics.

Les peuples eux aussi sont mis en concurrence. Ils subissent l’austérité, inacceptable et dangereuse. Aucune solidarité effective, aucun projet commun ne donne sens à ce qui doit être la grande ambition progressiste du 21eme siècle. L’intégration politique fait du surplace.

Les principes démocratiques de base sur lesquels l’Europe s’est fondée sont également remis en cause : la troïka, qui impose ses choix à une grande partie de l’Europe, sans aucune légitimité, sans rendre de comptes à quiconque, en est l’illustration la plus criante.

La faiblesse persistante de la croissance, la désindustrialisation globale, la domination de la finance sur l’économie réelle ne tombent pas du ciel. Elles sont la conséquence de choix économiques et politiques impulsés par les conservateurs et les libéraux. Ils ont accéléré l’accumulation de la dette publique. Les sociaux-démocrates ont eux-mêmes parfois accompagné cette spirale.

On nous avait promis l’Europe prospère, elle est austère. On attendait l’Europe démocratique, elle continue à être oligarchique. Quant à l’Europe sociale, elle est sortie des priorités.

Une alternative est possible. Pour réussir, le combat européen que nous menons doit être assumé politiquement par notre Président, par notre Parti. François Hollande a raison lorsqu’il se dit prêt à une “tension amicale” avec la droite allemande. La confrontation avec les droites européennes est nécessaire. C’est aujourd’hui qu’il faut construire un rapport de force avec les conservateurs, à commencer par leurs chefs de file Madame Merkel et Monsieur Cameron.

Les critiques convergent contre les politiques d’austérité. Les peuples en premier lieu, mais aussi désormais, le FMI, l’OCDE, le BIT, des économistes de toutes origines et plus récemment le commissaire général à l’investissement, ont tous pointé la nécessité d’une relance coordonnée en Europe. Ailleurs, certains pays ont osé franchir le pas comme les Etats-Unis ou le Japon qui font le choix de la relance. Plus récemment encore c’est le Gouvernement de coalition des Pays-Bas qui a mis un coup d’arrêt à l’austérité sous l’utile pression des partenaires sociaux.

Si la gauche ne propose pas au plus vite une réorientation profonde et radicale de la construction européenne, c’est l’Union qui sera bientôt en danger. Le sursaut en Europe, c’est urgent.

1. La question sociale avant tout : vers un Traité Social Européen.

L’emploi et le pouvoir d’achat sont la préoccupation première de nos concitoyens. Malheureusement, la question sociale est restée à la remorque de la construction européenne. La lutte contre le chômage et les inégalités doit être la priorité de la prochaine étape de la construction européenne. Le “traité social européen”, notamment porté par la confédération européenne des syndicats (CES) doit donner pour buts aux politiques communautaires l’amélioration des conditions de vie et de travail, la qualité des emplois, la lutte contre les discriminations à l’embauche et dans les rémunérations, le dialogue social, le développement durable. Il doit garantir à tous les salariés dans l’Union européenne les droits fondamentaux que sont les droits du travail et le niveau de protection sociale, et instaurer le principe de la clause la plus favorable

Mais surtout, et là est l’urgence, il doit fixer un cadre de convergences progressives vers le haut des standards sociaux les plus importants comme la durée légale du travail, le salaire minimum. La création d’un SMIC dans chaque pays est importante mais ne saurait suffire pour combattre le dumping social. L’écart entre les SMIC doit être réduit pour se rapprocher du taux le plus élevé.

Dans le cadre des traités existants, il faut interdire les pratiques de rémunération selon le « principe du pays d’origine » que la défunte directive Bolkestein voulait consacrer. Il faut exiger l’application de la directive « travailleurs détachés » et fixer un principe clair : l’obligation de respecter les lois et conventions collectives du pays où s’effectue le travail

2. Suspendre le pacte de stabilité : la croissance et l’emploi d’abord.

La priorité à la question sociale va de pair avec l’impératif de relance de l’économie. Malheureusement, le pacte de stabilité et le TSCG sont deux verrous qui interdisent désormais aux gouvernements de disposer des moyens d’action nécessaires pour faire face à la crise. Le pacte de stabilité doit être immédiatement suspendu. Le rythme de réduction des déficits imposé par la Commission européenne finira par provoquer des coupes sombres dans des dépenses publiques et sociales essentielles. L’austérité a démontré son inefficacité : elle contribue à augmenter la dette, pas à la réduire. Les peuples, les Etats et l’Union ne survivraient pas à la poursuite de cette politique suicidaire.

Le pacte de stabilité doit ensuite être réformé. Les dépenses d’investissements doivent être exclues du calcul des déficits, son fonctionnement doit rejeter la logique de sanction et introduire celle de coopération. Le dogme du 3%, chiffre sans aucune valeur économique, doit être aboli. Le calendrier de réduction des déficits doit être réaliste et tenir compte du cycle économique et de la nécessité de lutter contre le chômage.

3. Liquider la dette indigne : la BCE doit prêter directement aux Etats

Dans tous les pays européens, la montée de la dette publique est en premier lieu liée au déploiement des politiques de l’offre, centrées sur la baisse conjointe des dépenses publiques et des impôts. Les mesures fiscales favorables aux plus aisés ont essentiellement favorisé l’épargne des riches et n’ont pas provoqué l’effet annoncé sur la croissance. Il en a résulté une baisse des recettes fiscales et une montée des déficits. La crise a en second lieu fait exploser la dette à partir de 2008. Renonçant à prêter directement aux Etats, les banques centrales ont prêté aux banques qui elles même ont prêté aux pays avec des taux d’intérêt exorbitants, s’enrichissant au passage sur le dos des contribuables et des citoyens. Ces taux d’intérêt particulièrement élevés ont été des éléments déterminants de l’explosion de l’endettement. Une large part des dettes souveraines peuvent être ainsi considérées comme « illégitimes ».

Le ralentissement de l’activité a encore amenuisé les recettes fiscales tandis que la socialisation des pertes des banques, responsable de la crise financière, a mis à contribution les finances publiques et les contribuables. Les rentiers, détenteurs de la dette publique et privée, ont doublement profité de cette situation. Ils ont tout d’abord bénéficié des baisses d’impôts qui ont creusé les déficits. Ils ont ensuite touché les intérêts de la dette qu’ils détiennent… et qui a financé les cadeaux fiscaux dont ils ont profité pour spéculer. Nos concitoyens ont bien de quoi s’indigner ! Une grande partie de la dette est une dette indigne, causée par des politiques qui sont à l’origine de la crise et qui continuent à être vantées par des promoteurs n’ayant de cesse de mettre cette crise sur le dos d’un modèle social européen trop coûteux !

C’est cette dette indigne, à laquelle il faut s’attaquer.

Au-delà, Il faut distinguer la bonne dette, celle qui finance le modèle de développement durable, de cette mauvaise dette. Cela justifie que, dans de nombreux pays, il faille restructurer la dette pour libérer des ressources nécessaires au financement de l’économie réelle. Et en tout cas, le temps est venu d’imposer aux banques centrales et à la BCE de prêter à nouveau directement aux Etats.

Le sort réservé aux peuples grecs, irlandais, portugais et espagnols est inacceptable. Les « plans de sauvetage » de ces pays ne sont que des plans de sauvetage des grandes banques européennes détentrices des titres de leurs dettes publiques. Ce sont les peuples qui paient la facture avec les véritables plans de destruction sociale que leur impose la Troïka (Banque centrale européenne, Union européenne et FMI) : le chômage frappe 27 % de la population en Grèce et en Espagne, 17 % au Portugal, le niveau de vie moyen de la population a baissé de 35 % depuis 2009 en Grèce.

4. Un véritable plan de relance européen

Les « réformes structurelles » prônées par les conservateurs et les libéraux sont impuissantes face à la récession. Elles ont même entretenu une logique de déflation salariale qui a tué la demande intérieure européenne. Un New deal européen est désormais à l’ordre du jour. Il doit s’articuler de politiques de soutien à la reprise adaptées à chaque Etat et d’un plan de relance à l’échelle européenne. Le retour de l’intervention de la puissance publique à tous les niveaux est d’autant plus nécessaire pour financer et planifier la transition écologique.

Il faut permettre à tous les pays de la zone euro de s’orienter vers la relance en faisant sauter les verrous budgétaires qui enferment leurs moyens d’action. En étant coordonnées, les mesures de soutien dans chaque Etat seraient nettement plus efficaces.

La relance doit également opérer à l’échelle Européenne, pour financer la convergence vers le haut de tous les pays et relancer la croissance dans toute l’union. Le pacte de croissance doit se concrétiser. Pour cela, des euro-obligations pour financer les investissements d’avenir doivent être mise en œuvre. Le capital de la Banque Européenne d’Investissement doit être augmenté, pour lui permettre de développer ses activités de financement de la croissance. Alors que l’épargne est abondante dans certains pays, l’UE doit pouvoir recourir à l’emprunt pour financer ses grands investissements, en particulier pour la transition énergétique, et lutter contre les inégalités territoriales et sociales. L’emprunt, comme instrument majeur du développement et de la croissance en Europe, s’impose comme la contrepartie logique à la mise en œuvre de l’harmonisation fiscale et sociale.

5. Refuser la baisse du budget européen

En cohérence avec la volonté affirmée du Président de la République d’une relance macro-économique européenne au service de la croissance et de l’emploi, nous appelons les socialistes européens et notamment nos eurodéputés à refuser par leur vote le budget en baisse pour la première fois, imposé par les gouvernements conservateurs. Ce veto rouvrira la discussion sur la base du budget 2013, moins restrictif que celui actuellement proposé par le Conseil et imposera l’ouverture, dès 2014, année du renouvellement du Parlement européen, du débat sur la levée de ressources propres nouvelles et pérennes, financées par des impôts européens, voire, ultérieurement par des emprunts fédéraux.

Le budget européen représente seulement un pourcent du PIB de l’UE. A termes, la construction d’une Europe de la croissance et de l’emploi implique la mise en place d’un vrai budget d’intégration solidaire, représentant au minimum 5% du PIB européen.

La taxe sur les transactions financières doit être le premier de ces impôts européens. Celle-ci doit être élargie à tous les pays. D’autres ressources propres doivent être créées. Ces dernières pourraient provenir de la lutte contre la fraude fiscale, de la taxation des kilomètres parcourus par les poids lourds, ou encore de la taxation carbone aux frontières de l’UE.

6. Fiscalité : Une seule solution, l’harmonisation

Les Socialistes doivent initier un projet européen fiscal, fondé sur la détermination de règles d’harmonisation et sur le transfert d’impôts nationaux vers des impôts européens, au service d’un budget européen.

Pour stopper la concurrence fiscale, il faut harmoniser les fiscalités européennes. Comme nous l’avons fait pour les monnaies, il faut mettre en œuvre un serpent fiscal européen qui rapproche progressivement les niveaux d’imposition. Il serait fondé sur :

- un taux plafond de TVA (impôt consommation) pour éviter une dérive à la hausse de cet impôt injuste ;

- une harmonisation de l’assiette consolidée de l’impôt sur les sociétés et la définition d’un taux minimal d’imposition des sociétés, pour stopper la course à la baisse et au dumping ;

- l’affectation d’une partie du produit de cet impôt au budget européen

- une obligation de déclarer revenus et bénéfices réalisés dans les paradis fiscaux pour toutes les entreprises et une harmonisation des règles et procédures dans la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale ;

- un FACTA européen

- une harmonisation des bases d’imposition, pour définir des règles communes et permettre la revalorisation du budget européen par la création d’un ou plusieurs impôt(s) européen(s) renforçant l’intégration européenne et ses marges de manœuvre.

7. Mettre la BCE au service de l’économie réelle

Par la force des choses, la BCE est intervenue au cours de la crise, dans les limites autorisées par ses statuts, pour éviter une panne générale de liquidité et enrayer la spéculation sur les dettes souveraines. Pour autant, une réforme de la politique monétaire européenne et des statuts de la BCE doivent doit faire de la croissance et de l’emploi les objectifs prioritaires de la BCE, dans le respect de la recherche d’une inflation contrôlée. L’indépendance absolue de la BCE est sans aucun équivalent dans le monde. Les socialistes doivent promouvoir l’idée d’une BCE responsable devant des institutions communautaires démocratiques.

La BCE doit pouvoir acheter directement lors de leur émission les titres des dettes publiques des Etats-membres de l’Union européenne, sans que ces Etats aient à subir les « conditionnalités » prévues par le Mécanisme européen de stabilité, c’est-à-dire les plans de destruction sociale qui frappent la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et demain Chypre. C’est ce que font d’ailleurs toutes les banques centrales dans le monde, la Réserve fédérale des Etats-Unis, la Banque du Japon comme la Banque d’Angleterre.

8. Mettre fin à l’euro surévalué

L’action de la BCE peut aussi influencer le taux de change de l’euro face au dollar. Pour autant, la politique de change ne relève pas du champ de compétence de la BCE. C’est aux Etats, au sein du Conseil, que revient la mission de fixer le taux de change de l’euro. Le débat sur la politique de change de l’Union est malheureusement resté interdit. Or la surévaluation de l’euro nuit à l’économie et à l’emploi dans la plupart des pays de la zone euro. L’euro ne saurait être une monnaie au service des seuls pays qui réalisent des excédents commerciaux et qui entendent préserver le patrimoine de leurs épargnants grâce à une monnaie trop forte.

La France doit en premier lieu proposer une politique de change à ses partenaires, pour rééquilibrer la parité avec le dollar mais aussi le yen et le yuan au service de nos exportations. Elle doit non seulement demander que ce point soit mis à l’ordre du jour d’un sommet européen exceptionnel et d’ici fin 2013 mais également présenter un mémorandum visant à stopper la politique de de l’Euro fort, de l’Euro surévalué.

A ceux qui défendent la déflation salariale, une baisse de 10% de la valeur de l’Euro serait plus efficace qu’une baisse équivalente des salaires.

9. Encadrer le libre-échange, refuser le traité transatlantique.

La politique de change est un instrument de politique commerciale, au même titre que les barrières au libre-échange incontrôlé.

Le libre-échange sans précaution a accru le phénomène des délocalisations. Il entretient une pression à la baisse sur les salaires et mis en cause la protection sociale des pays où le modèle social est le plus avancé. Nous devons tirer les conséquences de cette concurrence déloyale. Il faut réaffirmer la nécessité d’un tarif extérieur commun aux frontières de l’Europe en définissant les critères sociaux et environnementaux nécessaires pour préserver notre modèle social, la qualité de la vie et des emplois rémunérés à leur juste valeur.

Il est temps de proposer un accord européen sur la régulation des échanges de l’UE avec ses partenaires qui permettent l’instauration d’écluses sociales et fiscales.

Il est nécessaire d’avancer vers la taxation du bilan carbone, favorisant de fait les productions les plus écologiques et les plus proches. La création d’une Organisation européenne du commerce, soumettant au Parlement européen des propositions de mise en place de principes de protection (normes, taxes, quotas…) secteur par secteur, permettrait d’harmoniser les normes environnementales.

Il faut enfin suspendre les négociations pour un accord transatlantique. L’industrie européenne n’a rien à y gagner et beaucoup à y perdre. Les Etats-Unis viennent d’injecter des fonds publics considérables pour soutenir certains de leurs secteurs industriels qui, une fois modernisés, seront prêts à conquérir le marché européen. Pendant ce temps-là, L’Europe interdit les aides directes aux entreprises.

La mise en œuvre de l’accord transatlantique va à l’encontre du projet d’une Europe forte et indépendante dans un monde multipolaire. Elle ne saurait tomber dans le piège d’une alliance dite occidentale en face des pays émergents.

D’autres voies de coopération avec les Etats–Unis peuvent être promues mais l’accroissement du tout-concurrence n’est pas acceptable. Entrer dans la négociation nous amènerait à terme à renoncer à une destinée commune aux Européens. Instruits par l’expérience, nous savons que poser les conditions ne permet pas d’aboutir à un accord équitable.

Le droit du travail doit être considéré comme un élément constitutif du droit de la concurrence. La construction d’une véritable organisation européenne, sur le modèle de l’OIT, est indispensable.

10. Renouer avec l’ambition industrielle pour un développement durable

L’Union doit investir puissamment dans les secteurs d’avenir, en particulier dans les activités à haute valeur ajoutée de la nouvelle économie de la connaissance, développer des infrastructures transeuropéennes d’énergie propre, de transport et de communication. Elle doit favoriser le déploiement d’une politique industrielle, entravée par la logique d’une « concurrence libre et non faussée » dogmatiquement imposée.

Cet Etat stratège européen doit permettre la transmission dans les territoires, notamment à travers la politique régionale, des orientations décidées en commun, avec pour règle de n’abandonner aucun territoire, aucune région.

Par ailleurs, une véritable politique industrielle doit également assurer une bonne gestion des secteurs plus traditionnels afin d’anticiper les restructurations et mettre en place à temps des programmes de reconversion des bassins industriels, en associant les partenaires sociaux et tous les acteurs concernés.

Il est donc indispensable de repenser complètement la politique industrielle. Tout d’abord en révisant complètement le régime des aides d’Etat et des règles de concurrence, pour permettre l’émergence de grands groupe européens capables d’affronter leurs homologues dans la concurrence mondiale et maintenir des emplois dans l’UE, d’autre part au sein des Etats membres en particulier pour les PMI afin d’assurer l’émergence de secteurs innovants, où l’investissement long terme est indispensable. Cela doit aussi être permis pour assurer la mutation industrielle dans des domaines où se manifeste un déséquilibre des échanges et une sur-importation.

11. En Europe aussi, « notre adversaire, c’est la finance » !

Une directive bancaire est actuellement à l’étude. Il est indispensable qu’elle ne soit pas en retrait par rapport au rapport Liikanen.

Les socialistes doivent œuvrer en ce sens et exiger un dépôt rapide par la commission de ces textes.

Seules pourront bénéficier de la garantie publique, les activités bancaires directement utiles à l’économie. En France, par exemple, ces activités représentent 22% des activités des « banques universelles » dont le désastre chypriote vient de démontrer une nouvelle fois l’extrême dangerosité : 12% pour le financement des ménages et 10% pour le financement des entreprises.

On ne saurait par ailleurs accepter que soit différée la mise en œuvre de l’Union bancaire. La plus grande vigilance s’impose pour l’ensemble des marchés financiers en particulier ceux du « secteur bancaire parallèle » comme les fonds monétaires, les assureurs ou les fonds alternatifs qui prospèrent sans être réellement régulés et taxés. Ils constituent un risque de déflagration qui menacera nos économies avec autant de force, si ce n’est plus encore, que la crise bancaire récente.

12. Une Union démocratique, par et pour les citoyens

Aujourd’hui, la crise en Europe s’est muée en crise de l’Europe. Il faut d’urgence organiser le saut démocratique qui restaure une capacité réelle des peuples à peser sur les décisions. Il est donc essentiel de renforcer les pouvoirs du Parlement européen et de mieux associer les parlements nationaux. Afin d’assurer l’effectivité de la légitimité démocratique du Parlement européen, ce dernier doit nommer la Commission selon les résultats issus des urnes des élections européennes. De même, il faut en finir avec la désastreuse cogestion parlementaire qui brouille le clivage droite-gauche et faire en sorte que la Gauche sociale-démocrate européenne présente son propre candidat à la Présidence de la Commission.

Le parlement européen doit être représentatif de la réalité démographique des différents pays. On ne peut continuer.

Le rôle de co-législateur du Parlement européen doit être étendu à tous les domaines, la règle de l’unanimité au Conseil des ministres abolie. Les Parlements nationaux doivent être pleinement associés aux décisions budgétaires majeures, telles que les programmes de stabilité et les programmes de réforme.

Aujourd’hui, la crise en Europe s’est muée en crise de l’Europe. Il faut d’urgence organiser le saut démocratique vers une Europe fédérale et progressiste. Il est donc essentiel de renforcer les pouvoirs du Parlement européen. Afin d’assurer l’effectivité de la légitimité démocratique du Parlement, ce dernier doit nommer la Commission selon les résultats issus des urnes des élections européennes. De même, il faut en finir avec la désastreuse cogestion parlementaire qui brouille le clivage droite-gauche et faire en sorte que la Gauche sociale-démocrate européenne présente son propre candidat à la Présidence de la Commission.

L’Europe ne peut fonctionner comme un espace diplomatique, dans lequel les intérêts des Etats prévalent sur celui du peuple. La représentation populaire, tant au niveau national qu’au niveau européen, doit être renforcée.

Le rôle de co-législateur du Parlement européen doit être étendu à tous les domaines, la règle de l’unanimité au Conseil des ministres abolie. Les Parlements nationaux doivent être pleinement associés aux décisions budgétaires majeures, telles que les programmes de stabilité et les programmes de réforme.

Les changements de traités doivent faire l’objet d’une Convention, dans laquelle les citoyens sont représentés par leurs élus directs au Parlement Européen. Les peuples doivent pourvoir les ratifier par référendum.

Des paroles aux actes

Longtemps, on a déploré que l’Union se fasse « en dépit des peuples » ou « à côté des peuples ». Aujourd’hui, c’est pire : elle se construit contre eux.

Pour les docteurs de la loi libérale, ce sont aux citoyens européens de payer la crise. Grèce, Portugal, Espagne : tous les pays sommés d’appliquer les « recettes » de la Troïka voient leur taux de chômage exploser. La logique folle des partisans de l’austérité se résume en une formule paradoxale : l’Europe redeviendra riche une fois que tous les européens seront devenus pauvres.

Socialistes, nous n’avons pas renoncé à « notre Europe ». Celle qui privilégie la coopération à la compétition. Celle de la construction de « solidarités de fait ». Celle qui investit et prépare l’avenir.

Oui, nous l’assumons : nous portons, avec nos partis frères, un projet alternatif à celui de la droite européenne que nous pouvons faire partager au-delà de nos frontières aux forces progressistes, de gauche et écologistes.

Oui, nous le savons, l’histoire de l’Europe est faite de compromis et de concessions réciproques. Mais on ne passe pas des compromis sans construire un rapport de forces. Accepter une politique néfaste « pour éviter d’ajouter la crise à la crise » non seulement n’évite pas la crise mais l’aggrave. C’est çà cela que nous devons nous atteler aujourd’hui : la confrontation démocratique avec la droite européenne qui veut condamner l’Union à l’austérité sans fin.

Notre base, sociale, nos électeurs, ne se paient plus mots. Ils veulent des actes. C’est pourquoi nous pensons que le rôle des socialistes Français, à moins d’un an des élections européennes, c’est d’élaborer une feuille de route et de la proposer à nos partis frères.

Nos électeurs, notre base sociale ne se satisferont pas de belles paroles et de grandes promesses. Ils veulent des actes, ils veulent du concret. Ils ont raison.

Nous n’avons pas le temps de laisser « du temps au temps ».

C’est maintenant qu’il faut exiger la suspension du pacte de stabilité budgétaire qui condamne les Etats membres à l’austérité sans fin.

C’est maintenant qu’il faut un véritable plan de relance, écologique et social en Europe.

C’est maintenant qu’il faut refuser le vote d’un budget communautaire en baisse pour la première fois de l’histoire de l’Union.

C’est maintenant qu’il faut placer le social d’abord et obtenir un traité social, aller vers un SMIC européen.

C’est maintenant qu’il faut mettre à l’ordre du jour la fin de « l’euro cher » pour protéger nos emplois, nos industries et nos savoir faire.

C’est maintenant qu’il faut refuser le libre-échange généralisé (mettre en place un juste échange et refuser le traité transatlantique qui risque d’affaiblir un peu plus notre continent sur la scène internationale.

Ensemble, avec toute la gauche européenne, le sursaut, c’est urgent.

 

http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2852#.UYJb_A6wNRc.twitter

 

Nicolas Maduro : l'Europe risque l'explosion  

03/05/2013

венесуэла выборы венесуэла мадуро
 
Photо: EPA

 

Les pays européens doivent tenir compte des risques d'une explosion politique sous l'effet de la situation économique, a déclaré le président du Venezuela Nicolas Maduro dans un entretien au Monde.


« Ce qui se passe en Europe en ce moment rappelle ce qu'a traversé notre région dans les années 1990 : tous les indicateurs sociaux reculaient et cela a amené des explosions politiques, des révolutions », a déclaré Nicolas Maduro. « L'Europe devrait prendre garde », a-t-il ajouté.

 

http://www.alterinfo.net/notes/Nicolas-Maduro-l-Europe-risque-l-explosion_b5473359.html

 


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