http://unraleurdeplus.blogspot.fr/2013/06/obama-criminel-de-guerre.html
La Trahison de Barack Obama (Syrie),
vidéo 5 mn à voir absolument
tout est dit sur cette sale guerre sous faux prétexte
La course à la guerre contre la Syrie
Par Alex Lantier
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Dix ans après le lancement de la guerre américaine contre l'Irak, fondée sur des mensonges concernant des armes de destruction massives inexistantes, une provocation tout aussi grotesques est concoctée par Paris, Londres, et Washington pour justifier une nouvelle guerre d'agression, cette fois contre la Syrie.
Les allégations selon lesquelles le régime du président syrien Bashar el-Assad aurait mené des attaques massives à l'arme chimique mercredi dernier à Ghouta, près de Damas, n'ont aucune crédibilité.
Le régime d'Assad n'a aucune raison de mener une telle attaque. Jusque mercredi, ses forces battaient sans grande difficulté les milices de l'opposition soutenues par les États-Unis sans avoir recours aux armes chimiques. En raison de leur manque de soutien dans la population et des défaites répétées qu'elles ont subies, les forces de l'opposition sont en train de se désintégrer en des bandes de pillards et de meurtriers. C'est ce que confirme la déclaration des forces de l'opposition liées à Al-Qaïda après l'attaque contre Ghouta, qui disent qu'ils tueront tous les fidèles de la religion alaouite (dont fait partie Assad) qu'ils captureront.
Les allégations sur l'usage d'armes chimiques par Assad ne servent qu'un seul objectif , celui de donner à Washington et à ses alliés un prétexte pour attaquer la Syrie, ce qu'ils ont menacé à plusieurs reprises de faire si une attaque chimique de la part du régime avait lieu. Si une attaque chimique a bien eu lieu à Ghouta, François Hollande, David Cameron, et Barack Obama en savent bien plus sur son exécution que Bashar el-Assad.
Avant qu'une quelconque preuve d'attaque chimique ait émergé, et avant que toute enquête ait même commencé, en fait, en moins de temps qu'il n'en faut à la police pour dresser un acte d'accusation dans un crime de droit commun banal, les responsables français et anglais appelaient à une guerre contre Assad. Le lendemain de cette attaque présumée, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius insistait sur l'idée que la « force » était la seule réponse appropriée.
Les responsables du gouvernement Obama ont même déclaré qu'ils ne voulaient pas d'une enquête de l'ONU ni d'un rassemblement des preuves avant de lancer leurs plans de guerre. Ils ont déclaré au New York Times hier que, avec des listes de cibles pour les frappes aériennes des États-Unis en Syrie déjà en circulation à la Maison Blanche, ils étaient, « déterminés à ne pas être attirés dans un long débat pour obtenir l'accès sur les lieux pour les enquêteurs de l'ONU, en raison des doutes sur leur capacité à produire des preuves crédibles. »
Les affirmations du gouvernement Obama selon lesquelles il part en guerre parce qu'il s'inquiète du fait que la « ligne rouge » concernant l'usage d'armes chimiques a été franchie, sont totalement mensongères. Ils ne désirent pas enquêter sur ce qui s'est passé à Ghouta. Ils veulent juste obtenir un prétexte suffisamment « crédible » devant les médias pour partir en guerre, afin de justifier les actions militaires qu'ils comptent mener, que le régime d'Assad ait effectivement utilisé des armes chimiques ou non.
Paris, Londres, et Washington se précipitent dans une guerre aux implications très profondes. Des navires américains lanceurs de missiles guidés se dirigent vers la Méditerranée orientale pour se mettre en position pour frapper la Syrie, et les planificateurs militaires se préparent à une campagne de bombardements massifs et à des envois d'armes accrus aux milices de l'opposition en Syrie. Ils n'accordent aucun crédit aux avertissements très clairs des alliés de la Syrie, l'Iran et la Russie, selon lesquels une attaque américaine contre la Syrie aurait des conséquences désastreuses dans toute la région.
Les intérêts géostratégiques et économiques qui déterminent les préparatifs de guerre contre la Syrie ont été détaillés dans une longue déclaration de l'un des principaux stratèges de l'impérialisme américain, Anthony Cordesman du Centre des études stratégiques et internationales, publiée deux jours après cette prétendue attaque chimique.
Il écrit, « Si Bashar el-Assad gagne ou survit d'une manière qui lui laisse le contrôle de la plus grande partie de la Syrie, l'Iran disposera d'une influence très renforcée sur l'Irak, la Syrie et le Liban dans un Moyen-Orient polarisé, divisé entre sunnites et chiites, qui pousserait de façon constante les minorités à l'exil. Cela présentera de nouveaux risques sérieux pour un Israël qui ne pourrait plus jamais compter sur la passivité d'Assad. Cela affaiblira la Jordanie et la Turquie et, ce qui est plus important, donnera à l'Iran bien plus d'influence dans le Golfe. BP estime que l'Irak et l'Iran à eux deux ont près de 20 pour cent des réserves prouvées de pétrole mondial, et le Moyen-Orient en a plus de 48 pour cent. »
Pour atteindre l'objectif consistant à supprimer tous les obstacles à leur contrôle sur les vastes réserves du Moyen-Orient, les puissances impérialistes, emmenées par les États-Unis, organiseraient sans hésiter la mort de centaines de milliers de Syriens, comme elles l'ont fait en Irak.
Il y a une opposition profonde, dans la classe ouvrière américaine et européenne, à la course à une nouvelle guerre pour le pétrole et les avantages géopolitiques. Un sondage publié par Reuters/Ipsos samedi montre que seulement 9 pour cent de la population américaine soutiennent une intervention américaine en Syrie, et seulement 25 pour cent la soutiendraient même s'il était prouvé qu'Assad avait utilisé des armes chimiques.
Bien conscients de ce sentiment parmi la population, les médias américains et européens gardent le silence sur les intérêts qui sous-tendent les plans de guerre et ne soumettent aucune des accusations lancées par l'opposition islamiste à un examen critique, alors même qu'il est bien connu que ces forces sont liées à Al Qaïda et qu'elles mentent régulièrement à la presse. La puanteur du mensonge entoure cette dernière opération des médias contrôlés par l'Etat et qui tentent de ressortir une fois de plus le paquet de mensonges sur les armes de destruction massives pour justifier une nouvelle agression.
Quant à l'affirmation des puissances impérialistes qui disent attaquer la Syrie au nom de la protection humanitaire des civils, ces déclarations ne méritent que le mépris. Ils s'apprêtent à engager une nouvelle guerre sanglante (..)
Les travailleurs et les jeunes doivent s'opposer à la guerre que Washington et ses alliés menacent de lancer contre la Syrie. Jusqu'à ce qu'elles soient arrêtées par un mouvement de la classe ouvrière, les puissances impérialistes iront bien au-delà d'une guerre en Syrie dans la poursuite du programme défini par Cordesman. En plus des pays déjà dévastés par les combats qui se propagés depuis la Syrie, tels le Liban et l'Irak, les puissances impérialistes ont l'Iran, et finalement la Russie et la Chine, en ligne de mire.
(Article original paru le 26 août 2013)
http://www.wsws.org/fr/articles/2013/aou2013/pers-a27.shtml
Tragiques répétitions avant la 3ème Guerre Mondiale
La Syrie est depuis de longs mois et sans conteste possible le point chaud de l'actualité internationale. Même les agitations en Turquie ou les soulèvements en Égypte n'ont durablement volé la vedette à Bachar el Assad qui truste les manchettes de journaux et fait le buzz sur les réseaux sociaux. Et pour cause, chacun se rend compte que les enjeux de la Syrie ont dépassé depuis longtemps le pays et la région en elle-même. Ce qui a peut-être commencé par un mécontentement d'une partie de la population syrienne, a très rapidement été noyauté et récupéré par les takfiri islamistes financés par l'Arabie Saoudite et le Qatar. Ce qu'on nous présente encore comme une guerre civile avec ses prétendus "rebelles" ré-estampillés tout récemment et honteusement en "résistants" (sic) n'est que cet ennemi d'hier en Irak, en Afghanistan ou au Mali, et aujourd'hui allié de circonstance quoiqu'on en dise. Sans même évoquer le principe fondamental de la souveraineté auquel a le droit chaque peuple, nous sommes loin, très loin de la cohérence diplomatique que nous avions avec le Général De Gaulle, au point désormais d'être digne du roman 1984 de George Orwell. Ces dernières heures, les nouvelles se bousculent et la pression s'accentue sur Damas. Des armes chimiques nous dit-on ! La ligne rouge des gaz de combat aux allusions mémorielles à peine voilée. Le cassus belli tant attendu. La meute de loups est aux abois. Washington, Paris, Londres suivis par leurs obligés, comme Ankara, veulent la peau de Bachar, c'est entendu. Il faut dire qu'après avoir usé sans vraiment de succès des arguments droits-de-l'hommistes en accusant le régime de Damas de tous les maux de la planète, d'être une dictature tyrannique, répressive et sanguinaire, au point que "Bachar el Assad ne mériterait pas d'être sur Terre", l'opinion, en dépit de la collaboration active des médias aux ordres, commence soit à se lasser ou bien, peut-être, à comprendre la supercherie derrière cette morale qui dissimule un néo-colonialisme virulent. Voilà que "l'Axe du Bien", la "Communauté Internationale", ceux qui ont toujours raison et prompts à secourir la veuve et l'orphelin, Goldman Sachs et Exxon, veulent dans un angélisme touchant venger le massacre de civils victimes d'une agression au gaz de combat. Pour l'occasion et pour que cette comédie produise son effet auprès d'une population en voie de lobotomisation avancée, il nous faudra oublier les centaines de milliers d'enfants morts suite à l'embargo irakien, la scandaleuse prison de Guantanamo indigne d'une nation qui prétend à la civilisation, ou le plus grand camp de concentration à ciel ouvert qu'est la bande de Gaza. Malheureusement, la version officielle, propagée sans relâche par les médias occidentaux, ne repose que sur peu de choses pour ne pas dire rien. Des vidéos prescientes d'un massacre qui aurait eu lieu le lendemain, sont brandies comme preuves irréfutées et irréfutables. Des témoignages impartiaux de l'opposition syrienne sont considérés comme la parole de l'Evangile, ou plutôt de la Thora devrait-on dire ici. Et tous ces arguments indignes même de la fiole de Colin Powell à l'ONU sont assénés sans retenue sur les radios ou les chaines de télévision. Il ne sera pas fait mention de l'incongruité pour Damas de réaliser des attaques à l'arme chimique ayant l'avantage sur le terrain et sachant les inspecteurs de l'ONU sur place. Il ne sera pas fait mention non plus dans nos médias que photos satellites à l'appui, non démenties par les États-Unis, les Russes ont montré que les tirs avaient été réalisés depuis une position rebelle. Mais néanmoins, cela suffira-t-il pour empêcher les puissances de l'OTAN d'intervenir d'une manière ou d'une autre en Syrie ? Rien n'est moins sûr. Car il apparaît clair qu'une faction influente de l'administration Obama souhaite ardemment avoir quelque chose à négocier à l'occasion de la conférence pour la Paix en Syrie, Genève II, qui devrait se tenir dans les prochaines semaines. Or, il est acté que les djihadistes perdent chaque jour du terrain au profit de l'armée régulière de Bachar el Assad. A ce rythme, sans intervention occidentale, le conflit pourrait être pratiquement remporté par l'armée régulière au moment de la conférence. Il est donc urgent d'intervenir pour l'Occident, non seulement pour ne pas perdre la face, si tant est qu'il y ait encore une quelconque crédibilité à assurer tant les mensonges et les trahisons de nos élites envers son propre peuple sont chaque jour plus criant, mais également pour atteindre leurs objectifs géostratégiques dans la région. Le gaz syrien est plus que jamais convoité, sa position entre les états du Golfe et l'Europe en font un parfait lieu de transit pour quelques pipelines bien placés. Un dépeçage en bonne et due forme de la Syrie ne serait pas non plus pour déplaire à une Turquie qui enverrait ainsi un signal fort à sa remuante communauté kurde, actuellement en étroite relation avec son homologue syrienne, de se tenir tranquille. Et le voisin israélien, relativement discret sur le cas de Bachar el Assad, n'en pense certainement pas moins. L'état Hébreu pouvant tout à fait se satisfaire d'une destruction d'un encombrant voisin arabe pour affaiblir par effet de dominos à la fois le Hezbollah libanais et les Palestiniens sans oublier d'affirmer plus que jamais son occupation et son annexion illégale du fertile plateau du Golan. Enfin, la mise au pas de la Syrie serait un coup dur porté à l'ennemi iranien, pays qui ose encore contester l'ingérence étasunienne et l'arrogance israélienne dans la région, et priverait opportunément la Russie d'une précieuse base maritime dans la méditerranée. Avec tous ces intérêts occidentaux convergents, il est presque surprenant que la Syrie de Bachar tienne encore à l'heure actuelle. Puisque intervention il y aura, avec ou sans la bénédiction du pantin Ban Ki Moon, il faudrait en effet être naïf pour croire que l'intense travail de désinformation médiatique pour se rallier l'opinion publique n'ait pas quelques finalités guerrières. D'aucun imagine que nous nous dirigeons vers une intervention à la libyenne : un blocus aérien suivi par un intense bombardement de l'OTAN pour soutenir les troupes djihadistes. Dans cette hypothèse, la question est de savoir si comme en Libye, la Chine et surtout la Russie resteront les bras croisés à observer les violations du droit international faites au nom des Droits de l'Homme par les puissances occidentales. Et l'Iran mettra-t-elle ses mises en garde à exécution en cas d'intervention militaire de Washington ? Ce qui est sûr, c'est que nous sommes actuellement dans un degré de tension nettement supérieur à celui du conflit libyen à son époque. De là à évoquer un conflit mondial, il y a un pas qu'il faudrait ne pas franchir. A l'heure actuelle, que ce soit les États-Unis, la Russie, la Chine, et encore moins la France ou la Grande-Bretagne, aucune puissance, mis à part Israël, n'est réellement prête pour diverses raisons, à s'engager dans un conflit dur et frontal dans la région. Politiquement, Obama n'a absolument aucun intérêt à se lancer dans un nouveau conflit, lui qui peine à se défaire du bourbier afghan et qui pense à achever sereinement son second et dernier mandat. Quant à la Russie et à la Chine, actuellement en pleine rénovation et même reconstruction de leur puissance militaire, il serait surprenant qu'ils s'engagent ouvertement dans une éventuelle opération en Syrie, malgré leurs mises en garde à peine voilées. La Russie souhaite en tout état de cause gagner du temps et retarder le plus possible le jour où elle devra, car elle se doit de l'envisager, engager ses troupes dans un conflit majeur, tant les divergences politiques, diplomatiques et idéologiques avec l'Occident ne font que se creuser chaque jour davantage comme le montre les ridicules accusations d'homophobies et d'appel au boycott des Jeux Olympiques de Sotchi. L'actuel conflit syrien, tragique, peut finalement être considéré, après la Libye, comme une nouvelle répétition grandeur nature du scénario guerrier qui devrait avoir lieu lors de l'agression programmée de la République Iranienne. Car il n'est pas impossible qu'en Syrie, la Russie et la Chine reculent une nouvelle fois face à l'impérialisme occidental, ce qui ne manquera pas d'ajouter du ressentiment au ressentiment déjà existant et préparer ainsi les germes d'un réel embrasement de la région et du monde lorsque Téhéran sera la cible de Washington et de Tel-Aviv. Car entendons-nous bien, même si la Russie et la Chine sont aujourd'hui craints par l'Occident, il est assez improbable que ces deux nations se risqueraient à des pertes humaines pour le moment. Parce qu'au-delà même d'une force militaire en reconstruction, les opinions dans ces deux pays n'ont pas été véritablement préparées à une telle éventualité. Quant à la soi-disant "Communauté Internationale" à travers ce conflit syrien, il est possible qu'elle en profite pour tester et évaluer les capacités et la détermination de ses rivaux. Et ce qui est à craindre paradoxalement est justement une absence de réaction russe et chinoise face à l'intervention militaire de l'OTAN qui donnera à cette organisation un sentiment conforté d'impunité, et pourrait alimenter à tort dans les esprits des néo-conservateurs et autres va-t-en-guerre l'idée d'une certaine impuissance russe et chinoise à s'opposer aux interventions occidentales. Il n'y aurait ainsi plus aucun obstacle psychologique à poursuivre ouvertement le remodelage du Proche-Orient en s'en prenant ensuite à un Iran encerclé de toute part. Comme on peut le voir, en cas d'intervention armée de Washington et de ses caniches, aucun scénario idyllique n'existe. La mer de sang qui ne se sera pas déversée aujourd'hui, le sera sans doute demain. La renonciation à l'escalade par les Russes et les Chinois en Syrie permettant temporairement d'échapper à l'embrasement de la région pourrait au contraire contribuer ultérieurement à un conflit mondial et généralisé lorsque l'Iran sera dans le viseur de la Maison Blanche, de Westminster, de l'Elysée et de la Knesset. En attendant, puisqu'aucun média mainstream sous perfusion étatique ne se risquerait à aller contre la doxa, nous ne pouvons qu'avoir une pensée de solidarité et de compassion pour le peuple syrien, victime du grand échiquier des puissants, et dont les morts vont continuer de s'entasser par dizaine de milliers au nom de leur propre libération...
Publié par Kairos Logos
http://kairoslogos.blogspot.fr/2013/08/tragiques-repetitions-avant-la-3eme.html
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Voir aussi sur CE blog =
En route vers la 3ème Guerre Mondiale
Voir sur MON blog, aussi =
Vers la guerre mondiale via la Syrie? Rôle de la France. Désinfo.. DOSSIER
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Micro trottoir : Pour ou contre l'intervention de la France en Syrie ?
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François Hollande
devant la Cour Pénale Internationale
pour son rôle
dans le crime d'agression contre un Etat ? =
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Pourquoi Israël
pousse à la guerre mondiale,
expliqué par Rav Ron Chaya
"Voici la petite allégorie du combat de coqs narrée ici par Rav Ron Chaya qui résume bien la stratégie d'Isrraël à pousser coûte que coûte les 2 géants USA et Russie à s'affronter dans une guerre mondiale qui conduirait le monde entier à un anéantissement sans précédent..."
http://bestofactus.blogspot.fr/2013/08/pourquoi-israbhl-pousse-la-guerre.html?spref=tw
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Le Pentagone prépare
une opération d'envergure
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WASHINGTON (District of Columbia), 08 sept 2013 (AFP) -
http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/5935-syrie-le-pentagone-prepare-une-operation-denvergure-presse
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Le Pentagone prépare des frappes militaires sur la Syrie plus intenses que prévu, a rapporté dimanche le Los Angeles Times, tandis qu'un responsable de la Défense a affirmé que l'armée américaine saurait s'adapter en cas de besoin.
L'étendue et l'objectif des frappes contre la Syrie n'a pas changé ces dernières semaines, mais les forces américaines pourront s'adapter en cas de besoin, a affirmé à l'AFP dimanche un responsable de la Défense.
"Nous continuerons à adapter nos objectifs au fur et à mesure que le gouvernement syrien adaptera les siens au fil du temps", a déclaré ce responsable, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.
Dans le Los Angeles Times, deux officiers du Pentagone affirment que les stratèges américains optent désormais pour un barrage massif de tirs de missiles, suivi rapidement par d'autres attaques sur des cibles manquées ou non détruites après l'attaque initiale.
Selon les deux officiers, la Maison Blanche a demandé une liste d'objectifs élargie pour inclure "beaucoup plus" que la liste initiale d'environ 50 objectifs.
Le responsable de la Défense a rappelé que les forces américaines travaillaient "sur le même objectif qui a été défini par le président Obama".
Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées, avait indiqué la semaine dernière aux élus que les forces américaines seraient capables de modifier leurs projets de frappes, y compris si le régime syrien essaie de disperser son armement.
M. Dempsey avait affirmé qu'il y aurait un ensemble "initial" d'objectifs puis une deuxième liste d'objectifs.
Les planificateurs du Pentagone envisagent désormais la participation de bombardiers de l'armée de l'Air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale, pour lancer des missiles de croisière et des missiles air-sol, en restant hors de portée de la défense aérienne syrienne, selon le rapport.
Le porte-avions Nimitz avec son escorte -- un croiseur et trois destroyers positionnés en mer Rouge -- peut également tirer des missiles de croisière sur la Syrie.
"Il y aura plusieurs salves et une évaluation après chaque raid, mais le tout limité à 72 heures et une indication claire lorsque nous aurons terminé", a déclaré au journal un officier au courant des plans militaires.
La frappe "n'aura pas d'impact stratégique sur la situation actuelle dans la guerre, que les Syriens ont bien en mains, mais les combats pourraient durer encore deux ans de plus", a déclaré un autre officier américain au Los Angeles Times.
Ce changement de plans intervient au moment où le président Barack Obama continue de plaider en faveur d'une intervention en Syrie, après les attaques à l'arme chimique du 21 août, qui ont fait plusieurs centaines de morts.
Tentant de rassurer les élus et ses compatriotes, Barack Obama a promis dans son allocution hebdomadaire de samedi qu'"il ne s'agirait pas d'un autre Irak ou d'un autre Afghanistan", répétant que les Etats-Unis n'enverraient pas de soldats au sol.
suite ici =
http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/5935-syrie-le-pentagone-prepare-une-operation-denvergure-presse
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Pourquoi les américains n’ont-ils pas utilisé de drones en Syrie?
http://avicennesy.wordpress.com/2013/09/08/pourquoi-les-americains-nont-ils-pas-utilise-de-drones-en-syrie/
Dans la dernière décennie, les Américains ont mis l’accent sur la conception et la construction à grande échelle d’avions de reconnaissance sans pilote (UAV), appelés drones. Ces appareils utilisent des technologies moins chères que les avions de combat, avec un risque zéro pour ceux qui les exploitent.
Les drones se sont avérés extrêmement efficaces pour fournir des données d’identification aux troupes américaines sur le terrain en Irak et en Afghanistan, en donnant un réel avantage dans la bataille. En parallèle, les Etats-Unis ont commencé à appliquer des frappes aériennes à distance, menées par des drones légèrement armés. Ces drones sont devenus un moyen de prévenir les attaques contre les Etats-Unis et leurs alliés de la part d’Al-Qaida, des Taliban et les autres ennemis classés par la Maison Blanche comme terroristes. La plupart des missions, découlant de la doctrine américaine de l’utilisation de drones armés concernent des attaques préventives et le maintien de l’occupation des territoires déjà conquis par l’armée américaine.
Les avions de reconnaissance (UAV) armés des Etats-Unis dépendent de la 24ème division ISR dont le siège se trouve à la base aérienne de Lackland, au Texas. 360 d’entre eux sont des MQ-1B Predator, propulsés par un moteur à piston de 1300 cc, développant 115 ch, une vitesse de pointe de 217 km / h, vitesse de croisière de 150 km / h, rayon d’action maximale de 1100 kilomètres, plafond 7.620 m et une autonomie pratique de 24 heures. Le Predator est équipé de deux éléments dans les ailes où peuvent se fixer deux missiles dirigés par faisceau laser AGM-114 Hellfire (poids 45 kg, dont 9 kg représente la charge). A la place des AGM-114, il peut être monté six missiles AGM-176 Griffin (poids 20 kg, dont 5 kg de charge). L’US Air Force a également 77 drones MQ-9 Reaper, propulsés par un turbopropulseur, développant 800 ch, une vitesse de pointe de 482 kilomètres par heure, une vitesse de croisière de 313 km / h, un rayon d’action maximale de 1850 kilomètres, plafond opérationnel 7.500 m et une autonomie de 14 heures. Le Reaper a 7 points d’accrochage pour 4 missiles dirigés par faisceau laser AGM-114 Hellfire et deux bombes laser GBU-12 Paveway II (230 kg) ou 2 bombes guidées par GPS de type GBU-38 (227 kg).
Jusqu’à présent, les drones armé ont été utilisés soit dans des pays qui n’ont pas de défense AA et une aviation pour protéger leur espace aérien (Somalie, Mali, Afghanistan), soit dans des cas comme le Yémen et le Pakistan, où les gouvernements concernés ont donné la permission aux américains de les utiliser. Toutefois, les drones étaient pratiquement inexistants dans les deux derniers conflits, d’abord en Libye et maintenant en Syrie. Dans la mesure où l’armée de l’état attaqué dispose d’une défense AA cohérente qui est capable de réagir, l’utilisation de drones armés est extrêmement risquée et équivaut à une déclaration de guerre.
Les Etats-Unis pourraient-ils intervenir avec leur flotte de drones armés pour punir le régime syrien, selon la déclaration du président Barack Obama ? La réponse est: dans la première phase, non. Les drones sont lents et bruyants, volant à basse altitude, et ont besoin de survoler longtemps les cibles potentielles avant une attaque, devenant eux-mêmes des cibles pour la défense AA syrienne. Donc les drones armés ont aussi des limites, ne sont utiles que si la suprématie aérienne américaine a déjà été acquise avec un accès illimité à l’espace aérien syrien. L’armée syrienne n’est pas équipée de drones, bien qu’elle en aurait grand besoin.
http://avicennesy.wordpress.com/2013/06/21/le-talon-dachille-de-larmee-de-bachar-al-assad/
Bien qu’il ait été dit à plusieurs reprises que l’intervention militaire en Syrie serait limitée, au cours des audiences à la Commission des affaires étrangères du Sénat, les responsables de la Maison Blanche et du Pentagone se comportent comme si l’objet des frappes aériennes viserait tout à fait autre chose que de punir le régime de Damas d’avoir utilisé des armes chimiques, à savoir déposer Assad en aidant les insurgés islamistes. C’est la raison pour laquelle la durée des raids aériens américains autorisés par le Sénat a été prolongée de 10 à 60-90 jours. Dans ces conditions, sur les ordres d’Obama, l’armée américaine a ajouté de nombreux autres objectifs à ceux prévus initialement.
http://romanian.ruvr.ru/2013_09_04/Care-sunt-tintele-americanilor-in-Siria-6491/
Par conséquent, dans les 10 premiers jours de l’intervention américaine en Syrie, il est prévu que les principales cibles des missiles de croisière, des avions de bombardement stratégiques et des missiles à bord du porte-avions américain seraient le réseau de défense AA, qui comprend des batteries de l’artillerie ainsi que les missiles AA et l’aviation militaire, comme en Libye. Le 19 Mars 2011, un total de 124 Tomahawk ont été lancés à partir de navires américains (122) et britanniques (2) contre 20 cibles libyennes près de Tripoli et Misrata. Trois jours plus tard, le 22 Mars 2011, les Américains ont lancé 159 Tomahawk, ciblant des batteries de missiles AA et les bases aériennes. L’armée américaine compte actuellement près de 3.000 missiles de croisière Tomahawk, dont elle ne peut utiliser que 800 en Syrie. Ce n’est qu’après que l’aviation militaire, l’artillerie et les missiles AA syriens aient été neutralisés, que les drones auront le feu vert dans l’espace aérien syrien pour 50-70 jours, dans des missions extrêmement minutieuses de chasse de cibles, à savoir repérer et attaquer les blindés, les colonnes motorisées, les missiles sol-sol et l’artillerie de l’armée syrienne.
Mais cette équation inventée par les Américains dépend de deux variables terribles, contrôlées par la Russie qui pourraient chambouler complètement les plans d’Obama en quelques heures, et générer et amplifier instantanément un conflit dont l’issue sera différente de ce qu’avaient prévu les Etats-Unis. Mais cela c’est un autre article.
Traduction : Avic
Par Valentin Vasilescu, pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992.
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US plans for '3 days of attack' on Syria
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A picture taken on August 22, 2013 shows a devastated street in the Salaheddine district of the northern city of Aleppo, Syria. The Pentagon is readying more intense and longer attacks on Syria than originally planned, set to last three days, the Los Angeles Times has reported.
AFP - The Pentagon is readying more intense and longer attacks on Syria than originally planned, set to last three days, the Los Angeles Times reported on Sunday.
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Comment les Services de Renseignements français auraient tenté de sauver Hollande empêtré =
Sur mon compte twitter,
j'affiche mon NON à la sale guerre contre la Syrie
https://twitter.com/rsistons
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