Ce blog, administré par une journaliste-écrivain, Eva, s'adresse aux seniors. Les Médias mentent, ça suffit ! Voici ce qu'on vous cache. Actualité en France, actualité internationale, questions pratiques... Pour contrer la désinformation ! (Abonnement blog, gratuit: Pas plus d'un envoi par jour, regroupant les parutions nouvelles)
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Pardonnez-moi pour mon absence sur ce blog. Plusieurs événements sont intervenus, d'abord l'abominable saccage d'un de mes blogs (contre la désinformation) par Over-Blog (sans doute dérangeait-il trop), ou encore la décision de quitter une France qui devient hideuse, méconnaissable depuis qu'elle est colonisée :
La plateforme over-blog doit être imposée, ou les blogs seront en quelque sorte "morts", c'est intolérable et je prépare une sortie d'OB comme de la France dénaturée, votre eva
NB : Voici un excellent article, très argumenté
Communiqué de presse
L’UPR NE PARTICIPE PAS AUX MANIFESTATIONS DE RÉCUPÉRATION ORGANISÉES DIMANCHE 11 JANVIER PAR LES DIRIGEANTS EURO-ATLANTISTES, SOUS PRÉTEXTE DE « DÉMOCRATIE » ET DE « LIBERTÉ D’EXPRESSION ».
Intervenant dans le climat d’émotion considérable suscité par les attentats qui viennent d’endeuiller notre pays, les manifestations qui seront organisées dimanche à travers toute la France sont présentées à l’opinion publique avec un objectif apparemment des plus nobles : rien moins que la défense de la « démocratie », de la « liberté d’expression » et même de la civilisation contre la barbarie.
Qui oserait être contre ? Face à une présentation aussi intimidante, l’UPR comprend que de nombreux Français, peu regardants sur les organisateurs et indifférents aux manœuvres de récupération dont ils vont faire l’objet, puissent avoir envie d’y participer. Certains de nos adhérents et sympathisants peuvent aussi avoir envie de s’y joindre et notre mouvement les laisse libres de le faire ou pas, à titre individuel.
Cependant, l’UPR est une organisation politique responsable, qui sait mettre de côté les réactions émotionnelles, impulsives et grégaires suscitées à dessein par les grands médias, pour analyser sereinement et clairement les tenants et aboutissants de cette opération.
Après examen, l’UPR a décidé de ne participer, en tant que telle, à aucune de ces manifestations. Aucun des membres de notre Bureau National n’y participera non plus.
Notre position découle du fait que ces manifestations visent à récupérer sans vergogne l’émotion légitime suscitée par les tueries dont la région parisienne a été le théâtre.
Il s’agit d’une opération politicienne indécente, menée conjointement par François Hollande, pour tenter de remonter un peu dans les sondages, et par les forces euro-atlantistes, des deux côtés de l’Atlantique, pour tenter de redorer un peu le blason de la prétendue « construction européenne » en affichant un semblant d’unité.
Il s’agit aussi de faire croire aux Français que les États-Unis et la France auraient une communauté de destins et partageraient un même combat suprême.
Mais ils ont pris le soin de préciser qu’ils interdisaient au Front National d’y participer, après que M. Hollande eut néanmoins aimablement reçu Mme Le Pen à l’Élysée.
L’UPR, quant à elle, n’a reçu aucune invitation de la part du locataire de l’Élysée : nos 6 790 adhérents et nos 77 000 électeurs aux élections européennes sont considérés comme n’existant pas.
L’objectif politicien et retors est parfaitement clair : faire croire aux Français que seul le FN serait un opposant au gouvernement. Ce qui sert à la fois les intérêts de la famille Le Pen, qui caresse le rêve d’être présente au second tour de l’élection présidentielle de 2017, et celui de François Hollande, qui caresse celui d’être réélu à coup sûr dans ce cas.
Mais ils sont les premiers à piétiner constamment ces valeurs, en imposant un « 2 poids – 2 mesures » permanent, notamment dans l’accès aux grands médias qui forment l’opinion publique.
Ils sont aussi les premiers à prendre des mesures liberticides, en plaçant les Français sous une surveillance de plus en plus générale, inquisitoriale et oppressante, dont les événements ont d’ailleurs montré qu’elles n’empêchent en rien des assassinats épouvantables.
L’UPR ne commencera à croire à la volonté du gouvernement et des européistes de faire respecter les principes démocratiques que lorsqu’ils auront décidé d’organiser un référendum sur le maintien de la France dans le traité de Lisbonne, traité qui fut ratifié par les parlementaires de l’UMP, du MODEM, de EELV et du PS, en violation des 55% de « Non » au référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne dont il est le copié-collé.
L’UPR ne commencera à croire à la volonté du gouvernement et des européistes de faire respecter les principes démocratiques que lorsqu’ils auront décidé de soumettre au référendum le futur traité transatlantique TAFTA, actuellement imposé par Washington à ses vassaux européens dans le dos des peuples et contre leur volonté profonde.
L’UPR ne commencera à croire à la volonté du gouvernement et des européistes de faire respecter les principes démocratiques que lorsque des débats, contradictoires, sérieux et approfondis, auront lieu aux heures de grande écoute sur les grands médias de notre pays, et avec l’UPR, sur toute une série de questions essentielles, de facto interdites actuellement d’antenne. Par exemple :
L’UPR ne commencera à croire à la volonté du gouvernement et des européistes de faire respecter les principes démocratiques que lorsque l’UPR et ses 6 790 adhérents cesseront d’être sciemment occultés et auront un accès aux médias audiovisuels de grande diffusion – notamment publics –, proportionnel à l’ampleur prise par notre mouvement, et en particulier un accès supérieur à celui réservé à des formations politiques ayant beaucoup moins d’adhérents et recueillant des scores plus faibles dans les urnes.
Par ailleurs, on a appris que la manifestation parisienne sera dirigée par François Hollande en personne, accompagné de plusieurs dirigeants européistes.
Le président du Conseil européen (le Polonais Donald Tusk), le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, la Chancelière allemande Mme Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron, le Président du Conseil italien Matteo Renzi, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils seraient en tête de cortège, de même que l’oligarque et homme d’affaires Petro Prochenko, devenu président de l’Ukraine suite au coup d’État organisé par Washington dans ce pays à l’automne 2013, et dont les soutiens politiques sont rien moins que des mouvements néo-nazis.
L’UPR se refuse à manifester « pour la liberté d’expression » et « contre l’islamisme radical » en se rangeant derrière François Hollande, les dirigeants du PS et de l’UMP et les représentants de l’oligarchie euro-atlantiste, parce qu’ils portent tous une responsabilité écrasante, précisément dans la montée de l’islamisme radical dans l’ensemble du Moyen Orient, et par contrecoup en Europe.
- Laurent Fabius n’avait-il pas déclaré, en décembre 2012, que l’organisation djihadiste Al Nosra, affiliée à Al Qaïda, faisait « sur le terrain » « un bon boulot », et cela alors que même les États-Unis répugnaient à traiter avec elle, du moins officiellement ?
- François Hollande n’a-t-il pas reconnu que la France a, effectivement, livré des armes à la très floue « opposition » syrienne, ce qui non seulement constitue une ingérence dans les affaires intérieures d’un État étranger, illégale au regard du droit international, mais qui a aussi pour effet de créer un appel d’air en direction des « djihadistes » du monde entier, notamment en direction de ceux venus de France ?
L’UPR se refuse également à manifester « pour la démocratie » en se rangeant derrière François Hollande, Jean-Claude Juncker, Angela Merkel et les dirigeants européistes, qui ne sont que les vassaux de la Maison Blanche, qui piétinent les référendums dont les résultats ne leur conviennent pas, qui entraînent l’Europe dans une conflagration avec la Russie et l’ensemble du monde musulman, et qui imposent à leurs peuples des politiques de régression sociale et de paupérisation jamais vues depuis un siècle.
En conclusion, l’UPR exprime son étonnement devant l’appel lancé par l’Élysée et le Parti socialiste à manifester, dès ce dimanche 11 janvier, avec le soutien massif et unanime de tous les médias.
Le président de la République a en effet annoncé solennellement ce vendredi soir que « la France n’en a pas terminé avec les menaces dont elle est la cible ». Il a même placé notre pays sous le plus haut degré de surveillance Vigipirate, dont l’une des conséquences normales attendues est au contraire d’interdire ou de décourager fortement les très grands rassemblements humains.
Cet appel des plus hautes autorités de l’État à manifester dans toutes les villes de France alors que Vigipirate est en état d’alerte maximale ne peut avoir que deux explications :
Le Bureau National de l’UPR.
Publié par : http://www.upr.fr
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