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Ce blog, administré par une journaliste-écrivain, Eva, s'adresse aux seniors. Les Médias mentent, ça suffit ! Voici ce qu'on vous cache. Actualité en France, actualité internationale, questions pratiques... Pour contrer la désinformation ! (Abonnement blog, gratuit: Pas plus d'un envoi par jour, regroupant les parutions nouvelles)

Qui a peur de l'Iran ? - L’Iran prêt à rejoindre les BRICS

 

 

 

 

Iran_versus_USA_attaques_d_autres_pays-99b0d.jpg

 

 

Score des attaques :

Iran : 0 - USA : 51.


http://www.europalestine.com/spip.php?article7533

 

Qui a peur de l’Iran ?

Forum


Les intentions nucléaires iraniennes font les manchettes de journaux depuis quelques mois. On soupçonne la république islamique de vouloir produire des armes de destruction massive. Le président Bush a menacé l’Iran de mesures militaires. Le Conseil de sécurité est saisi de la question nucléaire iranienne comme il était, il y a trois ans, la scène des débats sur les armes de destruction massive qu’aurait possédées l’Irak.


Rappelons que c’est sous le régime du Shah et avec le concours des États-Unis, plus précisément de Henry Kissinger, que commence le programme nucléaire iranien en 1975. La révolution islamique suspend le programme mais le renouvelle quelques années plus tard car l’idéologie ne change guère les impératifs géostratégiques. Plusieurs de ses voisins possèdent des armes nucléaires : la Russie, la Chine, l’Inde et le Pakistan. Il faudrait y ajouter Israël, seul État du Moyen-Orient stockant des armes nucléaires. À la différence de l’Iran, Israël ne s’est jamais joint au Traité de non-prolifération et n’est assujetti à aucun contrôle international. C’est également Israël qui a connu une expansion territoriale et se trouve au centre d’un conflit chronique. L’Iran, malgré sa rhétorique révolutionnaire et incendiaire, n’a attaqué aucun pays mais a subi une agression massive de l’Irak de Saddam Hussein qui jouissait alors du concours des États-Unis.


L’on peut comprendre ceux qui croient que l’Iran fait face à des menaces plutôt réelles. Le danger le plus redoutable vient de l’Est, notamment des troupes des États-Unis, installées en Irak suite à une invasion perpétrée à partir de faux prétextes semblables à ceux invoqués actuellement contre l’Iran. L’armement des États-Unis leur permet de mettre à exécution leurs menaces. Peu de pays ont les moyens conventionnels de résister. Les responsables iraniens ont observé que l’Irak et l’Afghanistan, pays non nucléaires, ont été l’objet d’attaques américaines. En revanche, les États-Unis sont entrées en pourparlers avec la Corée du Nord, qui possède un certain armement nucléaire. La leçon est claire : pour se mettre à l’abri d’une attaque américaine, il vaut mieux avoir les moyens de dissuasion. Il ne serait guère surprenant si l’Iran voulait fabriquer des armes nucléaires.


Deux poids, deux mesures


Grâce aux menaces que lui adresse Washington, Téhéran symbolise l’abîme qui s’ouvre de plus en plus entre les pays non-alignés, d’un côté, et les pays occidentaux, de l’autre. Les pays du tiers-monde tendent à admirer l’Iran qui tient tête aux pressions américaines qu’ils jugent injustes. Ils notent que l’Iran- que l’on soupçonne de vouloir se doter d’armes nucléaires d’ici quelques années- attire des foudres tandis qu’Israël- qui possède déjà un arsenal nucléaire- reste à l’abri de toute critique occidentale.


L’Iran n’est pas moins démocratique que le Pakistan ou la Chine qui possèdent des armes nucléaires. L’Union soviétique, difficilement un exemple de démocratie, a manié ses armes nucléaires avec prudence et responsabilité pendant des décennies. L’attaque des États-Unis contre l’Irak, les abus commis durant l’occupation de ce pays ainsi que la manière cavalière dont son gouvernement actuel traite le droit international suggèrent que le lien entre la démocratie et la retenue dans les affaires internationales reste à prouver.


Les États-Unis ont plusieurs objectifs dans la région, comme le rappelle une récente publication qui déplore l’influence du lobby israélien sur la politique américaine au Moyen-Orient et présente Israël comme le bénéficiaire principal des actions des États-Unis. Cette publication, qui provoque un débat intense, demande de recentrer la politique de Washington, en prenant compte de tous ces intérêts, parfois contradictoires. On comprend alors mieux l’adoucissement des déclarations que font les responsables américains à l’égard de l’Iran. Ils commencent à reconnaître que les rapports avec l’Iran sont plus complexes que ne laissent entendre les concepts simplistes comme " l’État voyou " ou " l’empire du Mal ".


Avec nos remerciements à

 

  • Yakov M. Rabkin est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université de Montréal, membre du Centre canadien d’études allemandes et européennes.

 

http://www.cerium.ca/Qui-a-peur-de-l-Iran

 

 

 

L’Iran prêt à rejoindre les BRICS

Iran bricsL’Iran veut faire partie du groupe des BRICS et de ses mécanismes financiers, a déclaré le vice-ministre de l’Economie et des Finances de la République islamique, Behrouz Alisherí. « L’Iran qui soutient le groupe des BRICS, est appelé à devenir l’un de ses membres dans le cadre de son fonds de réserve», a déclaré le vice-ministre iranien cité par plusieurs sources.


Les pays qui composent le bloc des BRICS sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Lors de leur sommet en Afrique du Sud qui s’est tenu au printemps de cette année, les BRICS ont décidé de créer la Fondation pour les réserves de change, le montant devrait être à 100.000 millions d’euros. La Russie, le Brésil et l’Inde vont fournir jusqu’à 18.000 millions de dollars chacun, tandis que la Chine a alloué 41,000 millions d’euros et l’Afrique du Sud 5,000 millions. Le groupe, dont la somme des PIB combinés est de 21% du PIB de la planète, s’est sont réuni pour rompre la domination occidentale sur les institutions financières comme le FMI et la Banque mondiale. La Russie et la Chine estiment que les BRICS sont une plateforme utile pour démocratiser l’ordre financier international.


Source: actualidad.rt.com Traduction LME

 


L’Iran prêt à rejoindre les BRICS

 

 

 

 


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