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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 15:56

 

Le Venezuela avant et après Hugo Chávez

par François Asselineau

http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez link

Publié le 9 mars 2013

hugo_chavez_mort_upr

Je ne suis allé qu’une seule fois dans ma vie au Venezuela.

C’était à l’occasion de l’inauguration d’une grande exposition de plusieurs centaines d’entreprises exportatrices françaises, baptisée « Francia 2000 », organisée par le Centre Français des Manifestations à l’Étranger, et qui se tenait à Caracas dans les tout premiers jours de mai 1993.

Travaillant à l’époque, et depuis quelques jours, au cabinet du ministre du commerce extérieur, celui-ci m’avait demandé d’accompagner Mme Lucette Michaux-Chevry, ministre chargée de l’action humanitaire et des droits de l’homme, que le Premier ministre français avait désignée pour aller inaugurer cette exposition. Car il est d’usage qu’un membre du gouvernement fasse le déplacement dans de tels cas, pour soutenir les efforts de nos entreprises à l’exportation.

Début mai 1993 : Une étrange audience avec un Président de la République aux abois

Parmi les visites protocolaires, le programme prévoyait que la représentante du gouvernement français serait reçue en audience par le Président de la République de l’époque, M. Carlos Andrés Pérez. J’avais accompagné la ministre et l’ambassadeur de France à cet entretien.

Cela valait le déplacement et je me le rappelle, vingt ans après, comme si c’était hier. Alors que nous fûmes reçus au Palais de Miraflores – la présidence de la République – pour une audience fixée à 15 heures, donc en milieu de journée, nous eûmes la surprise de découvrir un palais présidentiel quasiment en état de siège. Tous les volets de l’édifice étaient fermés et les tentures tirées.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l'équivalent de notre Palais de l'Élysée.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l’équivalent de notre Palais de l’Élysée.

Lorsque le Président de la République du Venezuela nous reçut dans son majestueux bureau, aux hautes boiseries couleur crème de style Louis XV, et à la moquette sable sur laquelle était planté un drapeau vénézuélien, l’atmosphère était la même : volets à persienne métalliques fermés et lourds rideaux de soie bleu pâle tirés. Le chef de l’État vivait claquemuré ainsi, sous un lustre en cristal à pampilles, à la lumière électrique toute la journée.

L’ambassadeur de France m’expliqua ensuite que cet étrange isolement résultait probablement des craintes que nourrissait le chef de l’État d’être assassiné par son propre peuple. Il est vrai qu’un tireur isolé aurait pu se cacher à quelques centaines de mètres, dans les jardins publics proches du bâtiment de la présidence de la République, et l’abattre par un fusil à longue portée en voyant son ombre passer à travers les fenêtres.

Ambiance…

Il faut dire qu’au moment où il nous reçut, le président Carlos Andrés Pérez avait de quoi être préoccupé.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l'Or noir.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l’Or noir.

Années 90 : les effets dévastateurs du FMI et du « consensus de Washington »

Alors qu’il avait été réélu chef de l’État en 1989 avec 52,9 % des suffrages en fustigeant le « consensus de Washington », le FMI et la Banque mondiale, Carlos Andrés Pérez avait opéré sans vergogne un virage à 180° sitôt sa réélection acquise.

Tel un François Hollande faisant campagne contre le TSCG et l’adoptant quelques semaines après son élection sans même faire semblant de s’y opposer, le président Carlos Andrés Pérez avait imposé un plan d’austérité ultra-libéral, directement inspiré du « consensus de Washington », après avoir présenté aux électeurs le programme exactement contraire.

Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l’économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela - avec le plein soutien des États-Unis - une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n'allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu'il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de "W.", Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993. C'est pendant ce second mandat qu'Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d'État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela – avec le plein soutien des États-Unis – une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n’allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu’il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de “W.”, Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993.
C’est pendant ce second mandat qu’Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d’État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Il avait découlé de ces réformes ce qui s’en suit systématiquement, et qu’a minutieusement décrit l’Américain Joseph Stiglitz, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 2001 (dit “Prix Nobel d’économie”), dans son ouvrage Globalization and Its Discontents , paru en 2002 et traduit en français sous le titre accrocheur La Grande Désillusion. (Livre dont je recommande au passage vivement la lecture).

Comme Stiglitz le démontre dans cet ouvrage avec beaucoup de références historiques et d’exemples statistiques à l’appui, le FMI fait passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées qu’il a pourtant pour objectif théorique de servir. L’auteur démontre également, en prenant comme exemples la crise asiatique et la transition russe, que les politiques préconisées par le FMI aggravent presque toujours les problèmes dont il a à s’occuper, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.

C’est exactement ce qui se passa au Venezuela avec la politique ultra-libérale imposée par Carlos Andrés Pérez.

Selon les statistiques officielles de l’ONU que je suis allé rechercher dans le rapport spécifique de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU du 12 avril 2002, le taux de pauvreté des Vénézuéliens connut en effet un bond effarant de 1990 à 1999.

Pendant cette décennie – qui couvre les présidences de Carlos Andrés Pérez puis de ses fugaces successeurs Octavio Lepage, Ramón José Velásquez et Rafael Caldera, et qui s’achève par l’accession au pouvoir d’Hugo Chávez le 2 février 1999 -, le pourcentage de pauvres au Venezuela bondit de 40,0 % de l’ensemble de la population à… 49,4 %, et cela alors même que le pays est assis sur des réserves faramineuses d’hydrocarbures.

Le pourcentage de ménages pauvres passa quant à lui, toujours selon les mêmes statistiques onusiennes, de 34,2 % des ménages à 44,0 %.

Au même moment, le nombre “d’indigents” – c’est-à-dire de personnes vivant dans la rue ou dans des bidonvilles avec moins de 1 $ par jour de revenu – explosa : de 1990 à 1999, leur pourcentage passa de 14,6 % à 21,7 % de la population générale, ce qui – compte tenu de l’accroissement démographique entretemps – représente une hausse vertigineuse de quelque + 80 %.    [Source pour toutes les données précédentes : http://www.eclac.cl/publicaciones/xml/4/7924/Capitulo_I_2001.pdf, tableau page 12 ]

Ce sont des données fondamentales à garder à l’esprit. Lorsque Hugo Chávez accéda au pouvoir :

  • 1 Vénézuélien sur 2 vivait dans la pauvreté,
  • plus d’1 Vénézuélien sur 5 vivait dans l’extrême misère,
  • et une toute petite oligarchie vivait dans un luxe insolent, parce que, parfaite “collabo” de la puissance américaine, elle avait monnayé ce train de vie contre la cession de l‘essentiel  de la rente pétrolière vénézuélienne aux grandes compagnies américaines.

Le Venezuela des années 90 : un pays aux inégalités révoltantes 

Ces inégalités, qui ressortent des chiffres glacés des statistiques, se voyaient à l’œil nu. Elles ne pouvaient manquer de susciter un sentiment d’incrédulité et d’indignation pour le Français de passage que j’étais. Car, des rapides vues que j’avais pu glaner au cours de ce bref séjour à Caracas, il me reste en effet deux images très fortes.

D’un côté, sur des kilomètres et des kilomètres en venant de l’aéroport, des quartiers misérables de favelas s’alignaient au bord des autoroutes, tandis que les passants très pauvres et des SDF hantaient le centre ville.

De l’autre côté, j’avais assisté à un dîner avec la haute société vénézuélienne dans l’un des grands restaurants les plus chics de la capitale. On s’y serait cru dans un épisode de la série américaine Dallas : hommes en smoking à la chevelure gominée et au sourire carnassier ; femmes coiffées, maquillées et manucurées comme dans un studio d’Hollywood, se faufilant dans l’assistance avec de somptueuses robes de soirée, le cou orné de rivières de diamants ou d’émeraudes. Des vraies pierres, pas du strass.

Précision nécessaire pour bien comprendre la situation du Venezuela (comme celle de nombreux pays latino-américains, en particulier du monde andin), une différence essentielle me sauta aux yeux : cette haute bourgeoisie vénézuélienne – que notre voyage officiel pour soutenir les exportateurs français nous amenait à rencontrer – avait essentiellement le teint blanc et du sang espagnol ; elle vivait comme séparée du reste du pays, dans une enclave mentale où l’on envoie ses enfants étudier aux États-Unis et où l’on passe ses vacances en Europe. Le petit peuple en guenilles, dont j’avais croisé le regard muet dans les rues, avait quant à lui très majoritairement le teint foncé et mat ; et ses traits révélaient le sang indien ou afro-caribéen qui coulait dans ses veines.

Incontestablement, il n’est pas possible de comprendre la “Révolution bolivarienne” d’Hugo Chávez, et son immense succès auprès des couches les plus défavorisées du peuple vénézuélien, si l’on fait abstraction de ce contexte autant ethno-sociologique qu’économique.

 

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d'origine colombienne, dont les grands-parents, venus d'Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d'un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d’origine colombienne, dont les grands-parents, venus d’Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d’un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

La famille Chávez, d'origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l'arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.

La famille Chávez, d’origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l’arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.


La  chute infamante de Carlos Andrés Pérez

Si le Président de la République Carlos Andrés Pérez avait donné instruction de garder nuit et jour fermés tous les volets de la Présidence de la République par crainte d’un tireur en embuscade, ce n’était pas seulement à cause de la situation économique et sociale explosive qu’il avait créée de ses propres mains, et qui fait toujours le lit de toutes les révolutions (une situation qui, soit dit en passant, se propage à l’identique actuellement à toute la zone euro).

Non. Il y avait une autre raison, encore plus sordide : sa corruption notoire était en train de faire vaciller les institutions du pays.

En mars 1993 en effet – c’est-à dire un mois et demi avant notre venue à Caracas -, le procureur et inspecteur général des Comptes de la République, M. Ramon Escobar Salom, avait osé porter contre Carlos Andrés Pérez des accusations de malversations, pour un montant de 250 millions de bolivars. Cette somme tirée sur le budget de l’État, qui équivalait à quelque 17 millions de dollars, devait abonder des fonds secrets au ministère de l’Intérieur. Mais elle s’était mystérieusement perdue en route, en passant justement par le secrétariat de la présidence de la République…

Au moment précis où Carlos Andrés Pérez accordait une audience à la ministre française que j’accompagnais, il savait donc que ses jours à la tête de l’État étaient extrêmement compromis et suspendus à la décision de la Cour suprême de Justice, attendue par toute la presse dans les semaines suivantes.

Il y avait donc, dans cette fermeture des volets et cette coupure palpable du monde extérieur, un réflexe de protection primaire et superstitieux, presque puéril. Pendant qu’il expliquait d’une voix machinale à Mme Michaux-Chevry tout l’intérêt qu’il portait au développement des exportations françaises vers le Venezuela, et qu’il balayait d’un revers de main ironique la situation intérieure de son propre pays, j’observais le caractère pathétique de cet escroc. Cela se voyait dans son regard fuyant et ses gestes légèrement fébriles, cela se sentait au timbre de sa voix : cet homme était intérieurement saisi d’effroi, il se savait irrésistiblement entraîné vers l’abîme.

De fait, le 20 mai suivant, soit moins de 3 semaines après cette audience, la Cour suprême de Justice du Venezuela rendit son arrêt : elle jugea que les éléments à charge étaient suffisamment graves et concordants pour qu’il y ait matière à procès. Dès le lendemain, 21 mai 1993, le Sénat suspendit Carlos Andrés Pérez de ses fonctions de Président de la République au motif, infamant s’il en est, de malversations et d’appropriation illégale.

On apprit ensuite que cette somme aurait, en partie, servi à financer des campagnes politiques dans des pays latino-américains voisins, et notamment la campagne électorale de Violeta Chamorro, élue présidente du Nicaragua en 1990 contre Daniel Ortega et les révolutionnaires sandinistes. Bien entendu, la main de la CIA ne devait certainement pas être très éloignée de tout ce micmac.

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Le 31 août 1993, le Congrès national destitua Carlos Andrés Pérez, qui fut enfermé dans la prison El Junquito puis qui fut assigné à résidence dans sa propriété personnelle, du fait de son âge, dans l’attente du jugement. Le 30 mai 1996, la Cour suprême de Justice le condamna, pour malversation aggravée, à 2 ans et 4 mois… d’arrestation à domicile.

En 1999, remis en liberté, ce diable d’homme osa créer un nouveau parti politique. Probablement était-ce dans le but d’obtenir un siège de sénateur et d’être ainsi protégé, par l’immunité parlementaire y afférente, des nouvelles accusations de corruption qui étaient apparues entre-temps contre lui : la presse avait en effet révélé qu’il possédait des comptes secrets aux États-Unis. Le 20 décembre 2001, un tribunal de première instance de Caracas ordonna qu’il soit de nouveau assigné à résidence dans sa propriété personnelle pour le juger sur ce nouveau scandale.

Mais l’oiseau s’était envolé en République Dominicaine. Le 3 avril 2001, Hugo Chávez, nouveau Président du Venezuela, demanda à la République Dominicaine l’extradition de l’ex-Président. Cependant, cette extradition ne fut jamais exécutée car Carlos Andrés Pérez s’était enfui pour résider en Floride, dans la ville de Miami (États-Unis).

Naturellement, le gouvernement de Washington n’accorda jamais l’extradition de son agent Carlos Andrés Pérez et celui-ci put vivre une fin de vie luxueuse en continuant, jusqu’à sa mort survenu en 2010, à offrir un appui aux groupes opposés au président Hugo Chávez.

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C'est là qu'il mourut en 2010 - aux États-Unis donc - entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu'il avait arrosés de largesses. L'ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu'il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés. À l'annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu'ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d'Hugo Chávez...

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C’est là qu’il mourut en 2010 – aux États-Unis donc – entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu’il avait arrosés de largesses.
L’ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu’il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés.
À l’annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu’ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d’Hugo Chávez…


2013 : les effets de la présidence d’Hugo Chavez

Depuis ce bref séjour de 1993, ni ma vie professionnelle ni ma vie personnelle ne m’ont donné l’occasion de retourner au Venezuela. Je n’ai donc pas eu l’occasion, ni de rencontrer Hugo Chávez, ni de me rendre compte de mes propres yeux de l’évolution du pays depuis 20 ans, et en particulier depuis qu’il a accédé à la tête de l’État le 2 février 1999.

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Si je veux me faire un jugement lucide et objectif de cet homme, à l’évidence hors du commun, qui a présidé aux destinées du Venezuela pendant 14 ans, de 1999 à 2013, j’en suis donc rendu à me fier aux statistiques de l’ONU.

En particulier à celles de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU, tirées du très officiel “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012 : http://www.eclac.cl/cgi-bin/getProd.asp?xml=/publicaciones/xml/1/45171/P45171.xml&xsl=/dds/tpl/p9f.xsl&base=/dds/tpl/top-bottom.xsl

Ces statistiques, dignes de foi, dressent de façon laconique le bilan d’une décennie de gestion “chaviste” :

  • le taux de “pauvreté extrême” (“indigencia” en espagnol, correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %. Il s’agit de ces Vénézuéliens qui vivaient dans des favelas ou dans la rue et dont le nombre m’avait tant frappé en 1993.
  • le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.

 

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Ce tableau, tiré du “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012, fait ressortir de façon très intéressante les politiques de justice sociale des différents États d’Amérique du sud au cours des 3 périodes (de durée variable) 1990- 2002, puis 2002-2008, puis 2008-2010.   

À chaque période correspond une barre de couleur différente, de la valeur de l’augmentation ou de la diminution du coefficient de Gini, c’est-à-dire de la hausse ou de la baisse des inégalités de revenus dans la population. 

Comme on le voit de façon spectaculaire, tous les régimes alignés politiquement sur Washington et économiquement sur le FMI ont laissé croître vivement les inégalités : ce fut le cas, dans les années 90, des gouvernements d’Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de l’Équateur, du Salvador, du Mexique, du Paraguay… et du Venezuela de Carlos Andres Perez.    

Le même tableau fait en revanche ressortir de façon spectaculaire les politiques de réduction des inégalités entreprises, à partir des années 2000, par les régimes plus ou moins en rupture avec le tuteur états-unien :

  • Argentine, avec le Président Nestor Kirchner puis la présidence actuelle de sa veuve Cristina
  • Bolivie d’Evo Morales, ami de Hugo Chávez
  • Brésil de la Présidente Dilma Rousseff, amie de Hugo Chávez
  • Équateur du Président Rafael Correa, très lié à Hugo Chávez
  • Salvador du Président Mauricio Funes, du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN)
  • Nicaragua du Président sandiniste Daniel Ortega
  • Pérou du Président Ollanta Humala
  • Uruguay du Président José Alberto Mujica
  • Venezuela du Président Hugo Chávez

Seuls deux États font exception à cette règle cynique, et seulement depuis 2008 :

  • le Mexique du Président Felipe Calderon sur la dernière période de 2008 et 2010. Rappelons que cet homme, proche des Américains comme tous ses prédécesseurs, était néanmoins de formation chrétienne-démocrate et non membre du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) – cas exceptionnel pour le chef de l’État mexicain. Il était co-fondateur du Parti action nationale (PAN), d’inspiration chrétienne-sociale et membre de l’Internationale démocrate-chrétienne.   
  • et le Panama du Président Ricardo Martinelli sur la même période. Mais c’est sans doute parce que cet homme d’affaire, soutenu par Washington, a senti le vent du boulet : son opposante Balbina Herrera, proche de Hugo Chávez, avait été longtemps donnée gagnante dans les sondages.

Il me semble utile de préciser que le coefficient de Gini pour la France est passé de 0,279 en 1996 à 0,299 en 2010. [ source INSEE septembre 2012 : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1412/ip1412.pdf ]. Et j’ajoute que l’on peut, à défaut de statistiques plus récentes, anticiper sans grand risque de se tromper que le coefficient de Gini a dû fortement grimper en 2011 et 2012 : il doit certainement être désormais aux alentours de 0,31 ou 0,32.

La France reste donc sensiblement moins inégalitaire que le Venezuela post-Chávez.  

Mais les inégalités progressent rapidement chez nous alors qu’elles ont beaucoup régressé au Venezuela sous Hugo Chávez.

 

Les grands médias occidentaux et Hugo Chávez

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mort d’Hugo Chávez n’aura pas incité les grands médias occidentaux – et notamment français – à faire preuve de bienveillance, ni même d’indulgence, vis-à-vis du défunt.

Bien au contraire, les jours qui ont suivi l’annonce de sa mort ont été marqués par un dénigrement, voire des critiques acerbes, des médias contre cet homme, régulièrement présenté comme un “dictateur” alors qu’il s’était fait élire à chaque fois par une large majorité de Vénézuéliens.

Pour n’en citer que deux exemples parmi bien d’autres :  

L’adjectif « dévasté » faisant d’habitude penser aux effets d’un cyclone, d’un tremblement de terre ou d’un tsunami, j’ai regardé de plus près cet article pour saisir les arguments avancés par le journaliste pour en justifier l’emploi. Pour faire court, Hugo Chávez aurait « laissé une économie dévastée » parce que la dette publique du pays est passée de 28 à 130 milliards de dollars en 14 ans, que le déficit public a dépassé 7 % du PIB l’an dernier, et que les industries vénézuéliennes fermeraient les unes après les autres.

J’avoue que ces arguments m’ont fait rire :  

  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce qu’il a fait grimper la dette publique de 102 milliards de dollars en 14 ans, quel verbe le quotidien Les Échos réserve-t-il alors à Nicolas Sarkozy qui a, quant à lui, fait exploser la dette publique française de quelque 700 à 800 milliards de dollars en 5 ans (5 à 600 milliards d’euros) ? Et qu’il a porté le déficit public jusqu’à 8,5 % ? 
  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce que le secteur industriel vénézuélien serait sinistré, que dit alors le quotidien Les Échos du démantèlement général de nos protections douanières et de la liberté totale des mouvements de capitaux qui nous ont été imposés par les traités européens et qui ont conduit, depuis 12 ans, à la disparition d’au moins 1/3 des heures travaillées dans l’industrie française ? Que dit le même quotidien du taux de change externe de l’euro qui, joint aux phénomènes précédents, explique que la France perd actuellement 800 emplois industriels et une usine en moyenne par jour ouvrable ?

Cependant, ce journal – propriété du milliardaire français Bernard Arnault – étant un journal réputé sérieux, il n’ose quand même pas travestir totalement la réalité. Le journaliste reconnaît, du bout des lèvres, le succès spectaculaire remporté par Chávez en matière de lutte contre les inégalités. Cependant, pour discréditer ce phénomène historique, l’article venimeux porte le titre « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique. »

Mais, comme l’a justement fait remarquer l’un des lecteurs critiques de cet article, si « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique », que dire alors de la totalité des dirigeants européistes qui ont, quant à eux, augmenté les inégalités, et cela au prix d’un échec économique bien pire encore… ?

(cf. l’évolution inquiétante, mentionnée supra, du coefficient de Gini en France)

En bref, les articles de la presse française ont décidé, en guise de nécrologie, de traîner dans la boue un homme qui s’est dressé contre la mainmise politique et le racket économique des États-Unis sur son pays, et qui a sorti de la misère la plus affreuse des millions de ses compatriotes.

En se comportant de la sorte, la grande presse française se déshonore encore un peu plus et témoigne, surtout, de qui sont les puissances qui la musèlent.

 

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À la différence de Carlos Andrés Pérez, le président Hugo Chávez est mort en fonctions et dans sa patrie. Derrière ses airs bravaches, il a souffert le martyre.

chavez_funeralchavez_funeral_uprchavez_enterrement_uprLe transfert de sa dépouille, puis son enterrement, les 7 et 8 mars 2013, ont drainé des foules immenses.
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chavez_pleurschavez_pleurs_uprchavez_tristesse_uprviva_chavez_uprchavez_cercueil_uprchavez_cercueilchavez_hommage_uprchavez_commandante_upr
L’ampleur exceptionnelle du soutien populaire au président défunt et l’affliction réelle d’une très grande majorité des Vénézuéliens semblent avoir pris de court les responsables politiques et les grands médias du monde occidental. Car dans ce monde occidental, on ne sait plus, au fond, ce qu’est un dirigeant qui œuvre sincèrement pour le bien de son peuple, et non sous l’injonction de tel ou tel lobby bancaire ou industriel ! Il faut remonter à l’assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963, ou à la mort de Charles de Gaulle le 9 novembre 1970, pour retrouver des émotions populaires d’une telle envergure et d’une telle intensité.

La France une nouvelle fois en-dessous de tout

Pour ce qui concerne plus directement la France, la mort d’Hugo Chávez aura confirmé, s’il en était besoin, à quel point les actuels dirigeants français sont indignes et lâches.

Que l’on ait aimé, ou pas aimé, Hugo Chávez, tout dirigeant français digne de ce nom aurait dû saisir l’importance historique de cet événement planétaire. Il aurait dû comprendre qu’il était de notre plus haut intérêt national de se rendre sur place, à Caracas, pour participer aux obsèques de Chávez et témoigner ainsi de la solidarité du peuple français avec le peuple vénézuélien et, au-delà, avec l’ensemble des peuples d’Amérique latine, tous plus ou moins bouleversés par cette mort.

C’est ce qu’avait si bien compris Charles de Gaulle, à la fois lorsqu’il s’était rendu aux funérailles de Kennedy en 1963, nonobstant les griefs avec le gouvernement de Washington, pour montrer que le peuple français compatissait à la douleur du grand peuple américain. C’est aussi, dans des circonstances différentes, ce qu’avait fait le fondateur de la Ve République, en effectuant sa célèbre tournée latino-américaine, au printemps et à l’automne 1964.

Ainsi donc, et comme je le faisais remarquer déjà, voici quelques jours, pour le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou, le Président de la République française, ou à défaut le Premier ministre, auraient dû impérativement faire le voyage de Caracas.

Ni l’un ni l’autre n’ont fait le déplacement. Ni même, comble de l’offense vis-à-vis des nouvelles autorités vénézuéliennes, le ministre des affaires étrangères. M. Laurent Fabius a fait savoir qu’il avait des “contraintes d’agenda” qui l’empêchaient d’être présent dans la capitale du Venezuela ce vendredi 8 mars.

Moyennant quoi, n’osant quand même pas laisser notre ambassadeur représenter la France tout seul sans autorité politique à ses côtés, le gouvernement a jugé bon de se faire représenter, à un niveau minimal, en choisissant Victorin Lurel, ministre “des Outre-mer”.

Ainsi donc, il faut que tout change pour que tout reste pareil :

  • en 1993, déjà, Mme Michaux-Chevry, ministre RPR  d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’avait aucun rapport avec le Venezuela, et sans aucun poids politique, avait été choisie pour aller inaugurer l’exposition Francia 2000 de Caracas et rencontrer le Président Carlos Andrés Pérez.
  • vingt ans après, M. Victorin Lurel, ministre PS, lui aussi d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’a lui aussi aucun rapport avec le Venezuela, et qui n’a lui aussi aucun poids politique, a été choisi pour assister aux funérailles du Président Hugo Chávez.

Décidément, l’UMP et le PS se comportent donc exactement de la même et détestable façon, à la fois vis-à-vis de nos compatriotes guadeloupéens – dont la participation au gouvernement consiste surtout à les charger de missions dont aucun autre ministre ne veut, dès lors qu’elles se situent dans la zone Caraïbes ; et à la fois vis-à-vis des plus hautes autorités vénézuéliennes, qui ne peuvent que prendre en très mauvaise part l’indifférence teintée de dédain avec laquelle le gouvernement français les considère.

Ce mauvais procédé n’était au fond pas très grave de conséquences en 1993, dans la mesure où l’événement (une grande exposition commerciale) n’était guère politique et dans la mesure où le chef de l’État était un homme corrompu, honni d’une grande majorité de la population, et qui n’avait plus que quelques jours à rester en fonctions.

En 2013, en revanche, dans la mesure où l’événement revêt une immense portée politique et symbolique, et suscite l’émotion chauffée à blanc de tout un peuple, c’est une nouvelle et véritable faute diplomatique lourde que la France vient de commettre.

 

Complètement à côté de la plaque : telle a été l'attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d'Hugo Chávez. C'est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Complètement à côté de la plaque : telle a été l’attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d’Hugo Chávez. C’est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Sentant quand même qu’il fallait faire et dire quelque chose, notre chef de l’État s’est fendu d’un communiqué, le 6 mars, d’une platitude non dénuée de perfidie et de réserve :  « Le président vénézuélien aura profondément marqué l’histoire de son pays », a affirmé M. Hollande, avant de poursuivre fielleusement : « Le président défunt exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement. Je suis convaincu que le Venezuela saura surmonter cette épreuve dans la démocratie et l’apaisement. »

Une chose est en tout cas certaine. C’est que, lorsque viendra le jour où il sera à son tour enterré, il ne se trouvera certainement pas grand-monde pour affirmer que François Hollande, empreint jusqu’à la moelle de l’esprit de soumission et médiocre exécuteur des basses œuvres euro-atlantistes, « aura profondément marqué l’histoire de son pays ». Ou alors ce sera pour manier l’ironie cinglante.

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l'OTAN. Il le faisait d'ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence. C'est certainement cette insoumission à l'ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem. De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d'Iran), Barack Obama (États-Unis d'Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l’OTAN. Il le faisait d’ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence.
C’est certainement cette insoumission à l’ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem.
De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d’Iran), Barack Obama (États-Unis d’Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

 chavez_chomsky20 septembre 2006. Devant la 61e session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, Hugo Chávez brandit à la tribune l’ouvrage du philosophe américain Noam Chomsky intitulé en français Hégémonie ou Survie: Quête de l’Amérique pour la domination mondiale.  Dans son discours, le président vénézuélien qui se présenta comme le défenseur des pauvres du continent américain, n’hésita pas à appeler le président George W. Bush « le diable ». C’est sans doute ce que Le Figaro appelle de la “provocation”.

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6 mars 2013 : Trois présidents sud-américains se précipitent à Caracas pour rendre un dernier hommage à Hugo Chavez, avant même son enterrement. De gauche à droite :

  • Mme Cristina Fernández de Kirchner Présidente de la République Argentine,
  • M. José Alberto Mujica, Président de la République d’Uruguay  (surnommé “Pepe Mujica” et connu pour être le chef d’État le plus pauvre du monde puisqu’il reverse 90 % de son salaire de 9000 euros à des ONG),
  • M. Evo Morales, Président de la République de Bolivie.
  • Entre la présidente argentine et le président uruguayen, on aperçoit Nicolás Maduro à l’arrière-plan, vêtu d’une veste aux couleurs du drapeau vénézuélien. Vice-président de la République, le plus proche collaborateur du défunt, il a prêté serment le 8 mars comme président par intérim, à la suite de la mort d’Hugo Chávez, dans l’attente de la prochaine élection présidentielle à laquelle il sera le candidat du Mouvement Bolivarien.

CONCLUSION : UN HOMME D’ÉTAT RESPECTABLE, DANS UN MONDE OÙ TANT DE CHEFS D’ÉTAT NE LE SONT PAS

Sans doute Hugo Chávez avait-il des défauts. Qui n’en n’a pas ?

Sans doute l’ensemble de son bilan n’est-il pas sans reproche. Quel bilan est sans zone d’ombre ?

Sans doute a-t-il parlé, parfois, un peu trop vite. Sans doute a-t-il porté des accusations un peu trop hasardeuses. Mais qui n’a jamais commis d’impair ?

Sans doute le personnage avait-il un caractère comédien, voire cabotin. Il est vrai que ses apparitions hebdomadaires dans un programme télévisé appelé « Alo presidente » étaient singulières vues de Paris, Londres ou Berlin puisqu’il lui arrivait d’y chanter, d’y réciter des poèmes, d’y nationaliser des entreprises en direct, d’y licencier, toujours en direct, des hauts fonctionnaires ou d’y annoncer la nomination de ministres clés. C’est ce qu’il fit en 2004, en révélant le nom des nouveaux ministres des Relations extérieures et de l’Information. En lui reprochant cela, n’oublie-t-on pas un peu vite qu’il s’agissait d’un Latino-Américain, avec la culture théâtrale qui s’attache souvent à la tradition locale ?

Mais que pèsent ces travers face au reste ?

  • Hugo Chávez a fait incontestablement le bien pour la grande majorité de la population vénézuélienne, en sortant des millions de ses compatriotes de la misère sans nom où l’avaient plongé les manœuvres de Washington et les injonctions du FMI.
  • Hugo Chávez fut un patriote au sens le plus élevé du terme, aimant les peuples étrangers mais pénétré de cette volonté intransigeante de souveraineté et d’indépendance nationales, dans la droite ligne des idéaux de Simon Bolivar, eux-mêmes directement hérités des idéaux de la Révolution française.
  • Hugo Chávez fut d’un très grand courage puisque, pendant toute la période passée à la tête de l’État vénézuélien, c’est cette même volonté qui l’amena à s’opposer constamment à la volonté prédatrice américaine.
  • Hugo Chávez fut d’un grand désintéressement personnel et fut, quoi qu’on en dise, un démocrate, puisqu’il avait même instauré le référendum révocatoire à mi-mandat.

Homme de bien, patriote intransigeant, courageux, désintéressé et démocrate. C’est pour tout cela que l’on peut, malgré l’anachronisme et des différences éminentes, le comparer en effet à un “De Gaulle latino-américain”. C’est une comparaison qui, probablement, aurait plu à l’un comme à l’autre de ces deux hommes hors du commun.

François ASSELINEAU

 

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À PART L’UPR….

  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique, toutes preuves à l’appui, que la prétendue “construction européenne” est une entreprise de domestication américaine du continent européen, et que “l’Union européenne” n’est que la face civile d’une même médaille dont la face militaire s’appelle l’OTAN ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une oeuvre de paix , la prétendue “construction européenne” est une machine de guerre euro-atlantiste s’inscrivant dans les projets agressifs de Washington et de ses théories du Choc des Civilisations ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une ouverture sur le monde, la prétendue “construction européenne” obéit à un réflexe racialiste qui affirme qu’il devrait y avoir une solidarité “européenne” qui primerait sur tous les liens établis par l’histoire entre les différents peuples du monde ? 
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que nous devons nous rassembler, au-delà du clivage droite-gauche, pour faire sortir la France de l’Union européenne et de l’euro, en application de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (T.U.E) et pour faire sortir la France de l’OTAN ? 

Vous n’en connaissez aucun autre ? C’est normal car il n’y en a en effet aucun autre.

L’UPR est unique en son genre, et heureusement. Vous y avez, vous aussi, votre place.  

VOUS AUSSI, REJOIGNEZ LA VRAIE RÉSISTANCE EN FRANCE À L’EMPIRE EURO-ATLANTISTE

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 02:40

 

 

http://french.feeder.ww7.be/spip.php?site=597&debut_syndic=950

 

Francetv info dresse le portrait de ce nouveau pape en sept éléments.

Un pape surprenant

On ne l'attendait pas. Le nom du nouveau pape a été une surprise pour les fidèles et le silence qui a accueilli l'annonce du cardinal Jean-Louis Tauran sur la place Saint-Pierre l'a bien prouvé. Jorge Mario Bergoglio ne faisait pas partie de la liste des favoris de l'élection. Pourtant, raconte La Croix, il avait presque damé le pion à Benoît XVI lors du conclave de 2005, en recueillant une quarantaine de voix à l'époque. 

Un pape inédit sur de nombreux points

François, premier du nom, fait souffler un vent de nouveautés sur l'Eglise. Il est en effet le premier pape non-Européen depuis 741, le premier pape venu du continent américain et le premier Argentin. Barack Obama ne s'y est pas trompé en saluant l'élection du "premier pape des Amériques" et le président mexicain a immédiatement fait part de son "approbation du choix du premier souverain pontife d'origine latino-américaine" sur Twitter.

Enfin, François est le premier Jésuite à devenir souverain pontife. 

Un pape proche des pauvres

L'archevêque de Buenos Aires est connu comme une personnalité simple, quelque peu austère, mais surtout proche du peuple. En 2009, il déclare que la pauvreté est "une violation des droits de l'homme", rapporte La Croix. Le quotidien raconte qu'il a délaissé la somptueuse résidence des archevêques à Buenos Aires pour un petit appartement situé près de la cathédrale.  Il se lève à 4h30 du matin, termine sa journée à 21 heures, n'a pas de voiture et se déplace en transports en commun. Selon ses proches, l'homme est resté "très humble" et "garde un profil bas".

Un pape présenté comme modéré...

Le quotidien britannique The Guardian (en anglais) le présente comme un modéré, de tendance réformiste. Parmi ces prises de position, il a critiqué en septembre 2012 les prêtres refusant de baptiser les enfants nés hors mariage, les qualifiant d'"hypocrites""Sur le plan social, il est probablement très ouvert, mais conservateur sur les questions de moeurs", explique le vaticaniste Bruno Bartoloni.

... mais farouchement opposé au mariage homosexuel

Ainsi, François Ier est connu en Argentine comme ayant été un fervent opposant à la légalisation du mariage homosexuel en 2010. Le site de France 24 rappelle quelques-unes de ses déclarations : pour l'ancien archevêque de Buenos Aires, l'homosexualité est ainsi "un démon infiltré dans les âmes". De son côté, Le Figaro note qu'il a toujours soutenu les positions traditionnelles de l'Eglise, tant sur le mariage des prêtres que sur l'avortement.

Un pape "rat de bibliothèque" 

François est aussi un grand amateur de lectures. Le prélat dévore la presse, même s'il n'y a jamais accordé d'interview. On le sait aussi grand lecteur de José Luis Borgès et des romans russes de Dostoïevski. Il est enfin amateur d'opéra et, petite touche patriotique, fanatique du club de football de Buenos Aires San Lorenzo, fondé par un prêtre.

Un pape au rôle trouble sous la dictature argentine

Jorge Bergoglio, surpérieur provincial des jésuites de Buenos Aires pendant la dictature militaire (1976-1983), a été accusé en 2005 d’avoir dénoncé deux de ses confrères qui ont été enlevés et torturés, raconte La Croix. Mais le quotidien avance d'autres versions : Bergoglio aurait en réalité tout fait pour les libérer. Le nouveau pape souffre surtout de la très mauvaise image de l'Eglise d'Argentine sous la dictature, comme l'explique le blog América Latina. Elle est en effet accusée de passivité, voire de complicité

Francetv info

 

 

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PAPABILE : Rattrapé par son passé sous la dictature, le cardinal
de Buenos-Aires (Argentine),
Mgr Bergoglio, définitivement « grillé »

 

 

Né en 1936, l’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Bergoglio, aurait raisonnablement encore pu faire office de papabile très possible. C’est un modéré, classique, « spirituel », cultivé et nuancé, vivant simplement et en retrait par rapport au tournant de la restauration ratzingérienne. Pondéré dans ses jugements, il fait figure d’homme de consensus.

 

"Aurait pu" car ce cardinal qui aurait été le premier Pape d’Amérique latine est aujourd’hui compromis de façon définitive par des révélations concernant son passé lors des dictatures militaires. De sorte qu’une élection à la papauté devient très improbable. A moins que le Sacré Collège ne souhaite que le prochain pontificat ne commence très mal...Ce qui après les remous médiatiques de celui serait du plus mauvais effet.

Au travers d’un livre récent "El Jesuita - Conversaciones con el cardenal Jorge Bergoglio" de Sergio Rubin e Francesca Ambrogetti, le cardinal Bergoglio a sans doute tenté de redorer son blason et de contester les sérieuses accusations qui pèsent contre lui quant à sa conduite alors qu’il était provincial de la Compagnie de Jésus en 1973 et 1979. Suite aux accusations de deux prêtres Orlando Yorio et Francisco Jalics qu’il aurait remis aux autorités militaires. La défense de Bergoglio semble empruntée.
di Jalics.

Selon sa propre version, Bergoglio aurait conseillé à ces deux prêtres, religieux jésuites comme lui au demeurant (!) de "faire très attention" en raison de leur réputation de subvertir l’ordre social. C’est à dire qu’il aurait cherché à les protéger de la police dictatoriale qui ne pouvait que les poursuivre suite à leur engagement parmi les pauvres des bidonvilles de Bajo Flores. Toujours selon sa propre version, alors provincial de la Compagnie, il aurait proposé à Yorio et Jalics de venir vivre tranquillement et discrètement dans la maison Provinciale (ce qui voulait dire au passage abandonner leur mission auprès des plus pauvres).

N’écoutant que leur courage, Yorio et Jalics persévérèrent dans leur ministère. Ils furent finalement enlevés, comme on pouvait s’y attendre.Selon Bergoglio, il aurait alors cherché à obtenir leur libération. Et à les protéger.

Cette version n’est cependant pas la seule ! Et n’est pas celle de nombreux témoins, ni celle des intéressés.

Sans oser les accuser en face, Bergoglio se faisait volontiers et perfidemment l’interprète des accusations d’autres prêtres et d’évêques. Qui démentaient quant à eux les avoir émises. Un jour, le père Bergoglio (il n’avait pas encore coiffé la mitre) recommanda aux deux religieux turbulents de s’adresser à l’évêque de Moron, Mgr Miguel Raspanti. Leur affirmant qu’ils pourraient trouver refuge dans le diocèse de ce dernier. Or, en réalité, il écrivit lui-même une lettre à Raspanti terriblement négative à l’endroit des deux religieux ! L’art du double jeu en somme. Le brave Raspanti chercha pourtant à protéger et à cacher les deux prêtres. C’est Bergoglio qui l’en aurait alors dissuadé. Ce sont les calomnies répétés par Bergoglio qui empêchèrent aussi aux deux religieux d’être accueillis dans le diocèse de Buenos Aires ou d’être incardinés à Santa Fe.

Après leur libération, Yorio se rendit à Rome o๠le jésuite colombien Candido Gavina, très bien informé, lui apprit, de source autorisée (l’ambassadeur argentin près le Saint-Siège) que les forces armées avaient arrêté ces deux religieux suite à la plainte de leurs supérieurs religieux qui les présentaient comme des guérilleros. L’Ambassadeur argentin confirma même cette information par écrit !

En ce qui concerne Jalics, il se réfugia par la suite aux Etats Unis. Bergoglio s’opposa à son retour en Argentine ! Et il le fit savoir aux évêques argentins susceptibles d’accueillir le religieux dans leur diocèse. Qui plus est, il alla même jusqu’à conseiller à Anselmo Orcoyen, le directeur national du culte catholique, de refuser la demande de passeport avancée par Jalics ! Un document existe à cet égard.

Bergoglio se défend en disant que ces méchantes affirmations visent à discréditer sa candidature comme papabile. Pour noyer son chien il faudrait l’accuser de la rage ! En fait, quelle que soit l’intention ce sont les faits qui parlent. Et très clairement. Dans une biographie très documenté du cardinal, avec des preuves à l’appui, Horacio Verbitsky en a établi la véracité.

Sans doute, lors du dernier Conclave o๠il avait ses chances d’être élu, Bergoglio incarnait-il une ligne plus ouverte que celle de Ratzinger. Avec le hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga et le brésilien Hummes. En comparaison du cardinal de l’opus dei, Mgr Juan Luis Cipriani Thorne, il est vrai qu’il n’est pas difficile d’incarner l’ouverture parmi les papabili d’Amérique. Aujourd’hui c’est l’archevêque de Sao Paulo, le cardinal Pedro Odilo Scherer qui peut faird figure d’étoile montante. Bergoglio est semble-t-il définitivement grillé. Quant à Rodriguez Maradiaga, son soutien au putsch droitier dans son pays fait qu’il est plus difficile de le considérer comme un papabile "de gauche", ou du moins social.

Ceux qui misèrent jadis sur Bergoglio, présenté un peu rapidement comme un nouveau Luciani parce qu’il prenait les transports en commun et vivait simplement, habillé comme un prêtre de base et non comme un prince de l’à‰glise avaient oublié que provincial des jésuites il combattait la ligne Arrupe. D’ouverture. Et qu’il dà »t une promotion épiscopale à cinquante ans largement écoulés, inattendue, au soutien amical du cardinal Antonio Quarracino, son prédécesseur à Buenos Aires. Un ultra-conservateur.

 

http://golias-news.fr/article4030.html

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 02:20

L’ADN magnétique, une arme que vous ignorez


adn-200po.gif Vous ne connaissez pas cette arme, mais nos sources haut placées ne l’ignorent pas. Comme pour nos gènes, il existe un ADN magnétique dans chaque être humain, eh oui, nous avons tous une identité magnétique propre !

Là commence les problèmes, les gouvernements européens et les USA savent comment l’utiliser à des fins avantageuses.

Ils captent votre ADN magnétique en passant devant vous, aussi simplement que cela, sans que vous le sachiez, l’emprunte magnétique récupérée,  ils peuvent vous contrôler de n’importe où sur la planète, vous suivre à la trace, vous donner le cancer, ou vous tuer rien qu’en stimulant celui-ci.

Ils peuvent mettre aussi en relation les gens dans le but de créer des virus capables de toucher le plus de monde possible, et ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres possibilités qu’offre ce bijou personnel.

WikiStrike voulait que vous le sachiez, vous n’êtes plus libres depuis au moins une décennie, vous comprenez pourquoi il est temps de passer aux choses sérieuses…

 

Joseph Kirchner pour WikiStrike

 

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Chefs d’Etat latino-américains atteints de cancer: Hasard ou tentatives d’assassinats politiques ?

14
Mar
Chefs d’Etat latino-américains atteints de cancer :
Hasard ou tentatives d’assassinats politiques ?

De G à D : Les chefs d’Etat Nestor Kirchner, Evo Morales, Lula da Silva et Hugo Chavez.De G à D : Les chefs d’Etat Nestor Kirchner, Evo Morales, Lula da Silva et Hugo Chavez.Chefs d’Etat latino-américains atteints de cancer : hasard ou tentatives d’assassinats politiques ?

Le président vénézuélien Hugo Chavez s'est éteint le 5 mars, après avoir lutté contre un cancer diagnostiqué en 2011. Hugo Chavez était à deux années de la fin de son mandat et allait se présenter à nouveau.

Il est étrange qu’une épidémie de cancers et de crises cardiaques frappe les chefs d'Etat d’Amérique Latine et d’ailleurs, qui ont tous en commun, d’être des opposants de la politique américaine. Est-ce un hasard ou y a-t-il eu des assassinats politiques masqués? Seuls les Etats-Unis, l’entité sioniste et la Russie possèdent des armes biologiques sophistiquées, utilisées contre des cibles humaines précises.


En ce moment, des laboratoires sophistiqués internationaux étudient les circonstances de la mort du président Yasser Arafat. On se souvient qu’en 1997, alors qu'il était le dirigeant de la branche jordanienne du Hamas, Khaled Mechaal avait été visé par une tentative d'assassinat du Mossad. Deux agents israéliens s’étaient introduits en Jordanie avec des passeports canadiens et lui avaient injecté une substance toxique. Ils avaient été arrêtés sur-le-champ !

En 2009, l'ex-président argentin Raul Alfonsin meurt d’un cancer. En 2010, le président du Paraguay, Fernando Lugo, décède d’un cancer lymphatique malin. L’ex-président brésilien, Lula da Silva, a été atteint d’un cancer mais est actuellement en phase de rémission. L'actuelle présidente du Brésil, Dilma Rousseff, fut également atteinte d'un cancer durant sa campagne électorale.

Selon le site Wikileaks cité par le quotidien britannique « The Telegraph », la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton avait expédié un message top secret à l'ambassadeur des Etats-Unis à Buenos Aires, en novembre 2010, lui demandant d’enquêter sur la santé de la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner. Les informations recherchées étaient précises et concernaient ses habitudes alimentaires, ses goûts, sa capacité à faire face au stress et surtout, savoir si elle prenait un médicament et lequel. Il est étrange que les Etats-Unis s’enquièrent de la santé d’un chef d’Etat… Un an plus tard, la présidente d’Argentine est opérée pour une tumeur de la glande thyroïde qui s’est finalement avérée bénigne.

En octobre 2010, son époux, l'ancien président Nestor Carlos Kirchner, qui était alors pressenti pour briguer un nouveau mandat de la présidence de la République en 2011, prenait son café habituel à un hôtel de la Patagonie mais quelques heures plus tard, il décédait des suites d’une crise cardiaque.

 

Avec son sens de l'humour, Hugo Chavez avait proposé à ses homologues, la formation d’un « club des chefs d'Etat atteints de cancer » ! Cette touche d’humour n’en dissipe pas moins le caractère dramatique et étrange de cette série de maladies qui frappe les chefs d’Etat latino-américains. Ces candidats à la présidence ou chefs d’Etat ont tous en commun d’être issus des mouvements révolutionnaires et sont anti-américains.


Comme pour la grande majorité du peuple vénézuélien et d'autres peuples à travers le monde, le Parti Anti Sioniste s’interroge sur les circonstances de la disparition tragique du président Hugo Chavez. Comment se fait-il qu’autant de dirigeants latino-américains opposés à la politique des Etats-Unis et qui souhaitent devenir indépendants (et échapper à la mainmise USraélienne), contractent la même maladie que Chavez ? 

 

Parti Anti Sioniste

URL : www.partiantisioniste.com/articles/1422
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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 02:19
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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 01:54

 

Jour de deuil pour les démocraties Européennes : Feu vert au two packs
WikiStrike

dimanche 10 mars 2013, par Comité Valmy


Jeudi 7 mars 2013
Ce soir est un jour de deuil pour tous les démocrates ou ceux qui croient encore à la démocratie .


Il vient de se passer quelque chose de très important qui n’est rien d’autre que l’enterrement dans la plus stricte intimité de nos principes démocratiques , ce qui a fait notre force , notre richesse , notre puissance ..

Ce soir , l’Union Européenne a donné son feu vert au two Packs !!


Qu’est-ce qui se cache derrière ce jargon technique, cet anglicisme auxquels personne ne comprend rien.


Le two packs : Un paquet législatif qui renforce les pouvoirs de la Commission Européenne en matière de contrôle sur les budgets nationaux .


En Français , çà veut dire quoi ? Ca veut simplement dire que les lois votées au Parlement sont susceptibles d’être retoquées par l’Union Européenne , si elles ne lui plaisent pas . Ou même , que si ces lois sont contraires à ce que pense l’Union Européenne , on peut imposer le contraire en termes budgétaires . L’article précise : Cette décision prise à l’unanimité , n’est guère surprenante après l’accord politique trouvé fin Février entre le Parlement Européen et la présidence Irlandaise de l’UE .

Cet accord m’a tellement fait sursauter , car il s’agit d’une transgression totale des traités votés et en particulier celui de Lisbonne et son article 123 qu’il m’a conduit à écrire un article intitulé :
Six milliards c’est facile Monsieur Cahuzac, Petits arrangements entre amis ..

La décision à l’unanimité des Ministres des Finances prise aujourd’hui, décision qui avalise l’invraisemblable abus de pouvoir et transgression commise par Mario Draghi, Président de la BCE dans le cadre de l’accord Irlandais , vient de signer le deuil de tous nos principes démocratiques ..

La différence entre un régime totalitaire et une démocratie vient d’une notion essentielle : la séparation des pouvoirs : législatif (le vote des lois) , l’exécutif (leur mise en application) , le judiciaire (l’indépendance de la justice) .

C’est cette séparation et elle seule qui permet de combattre la corruption , en particulier politique , qui permet de faire que des lois votées soient votées dans le sens de l’intérêt général et non pas d’intérêts privés ou catégoriels .. et qui permet de faire que l’exécutif se trouve obligé d’appliquer des lois qui ont été votées indépendamment de lui ..

A partir du moment ou ces pouvoirs se trouvent concentrés dans une même main , il devient très facile à l’exécutif d’infléchir sur les votes parlementaires .. ou de refuser de les appliquer (ce qui s’est passé dans le cas de l’accord entre la BCE et l’IRLANDE .. ). Et si la justice n’est plus indépendante , tout est permis aux détenteurs de ces pouvoirs , puisqu’il n’y a plus aucun contre pouvoir !!!

En signant cet accord avec l’Irlande , Mario Draghi a simplement refusé d’appliquer un article du Traité de Lisbonne , l’article 123 , qui lui interdisait à la BCE de prêter directement aux Etats .

Il a démontré que la BCE , Institution Européenne était au dessus des lois votées , qu’il n’en avait cure et ne se sentait en aucun cas obligé de les appliquer . Il a démontré que les petits arrangements entre amis s’étaient substitués aux votes démocratiques, puisque cette solution pourrait très bien être applicable à l’Espagne ou à la France , mais que curieusement , il ne veut pas la leur voir appliquer .. A l’inverse même , la Commission Européenne vient de réclamer encore plus d’austérité pour le peuple Espagnol .

Ce prêt fait à l’Etat Irlandais a non seulement allégé la dette de l’Etat, mais a également allégé son déficit budgétaire , sans aucune austérité supplémentaire pour la population Irlandaise , puisque le prêt consenti illégalement par la BCE est bien inférieur aux conditions du sacro saint marché .

D’ailleurs les Irlandais ont bien compris et ils viennent de redemander un petit rabiot :
Les Irlandais , rois de la roulette Irlandaise ..

Par contre , je ne sais pas quelle dent Monsieur Draghi et l’Union Européenne ont contre les Espagnols ,mais là , point de gentillesse, point de traitement de faveur .. il faut au contraire les tondre encore plus pour qu’ils deviennent enfin dociles !!! ...

"Bruxelles demande à l’Espagne d’augmenter les impôts et de retarder l’âge de la retraite" ..

On peut se demander au titre de quelle logique et de quelle cohérence , Bruxelles ne demande rien aux Irlandais qui, il faut le rappeler, ont le plus bas taux d’imposition sur les sociétés en Europe , mais leur consent un prêt interdit par les statuts des traités, et réclame aux Espagnols beaucoup moins gâtés que les Irlandais en termes de fiscalité , une austérité supplémentaire ..

J’ai une vague idée de la réponse : L’Espagne pourrait avoir des richesses cachées que l’Irlande ne possède pas , et qu’il serait utile de voir privatisées avant qu’elles ne soient découvertes . Il faut donc les écraser totalement pour les rendre dociles et résignés . Mais sans même préjuger du pourquoi , on peut juste s’arrêter au comment ...

Quelle est cette Europe qu’on veut nous imposer, dans laquelle les élus n’ont plus aucune utilité ? qui fait tout à la tête du client , grâce à des petits arrangements entre amis , totalement exclus de tout débat public ..

Là par contre j’ai une réponse et elle n’est pas aimable : si les petits arrangements entre amis , la tête du client se substituent aux lois votées démocratiquement , cela s’appelle une Dictature, ou plus exactement une république bananière .

La justice s’est d’ailleurs inscrite aux abonnés absents comme le montre désormais tous les jours l’absence totale de poursuites et d’enquêtes , sans parler de condamnations, sanctions ou réparations des préjudices , du fait des différents scandales financiers qui émaillent notre quotidien .

Du blanchiement d’argent de HSBC, en passant par la fraude du Libor , qui aura couté à Dexia la bagatelle de 600 millions d’euros , le sauvetage de Dexia ayant été mis à la charge du contribuable français, il semblerait que la justice soit un concept qui appartienne définitivement au passé dès qu’on touche à l’un des amis des petits arrangements , les financiers ..

Jaimie Dimon , PDG de JP Morgan a même réussi à avouer publiquement la semaine dernière que l’intégralité des profits bancaires étaient issus de l’absence de réaction des politiques et avaient juste été pris sur le dos des contribuables .

Pire , on arrive même à les conserver comme conseils , alors qu’ils sont eux mêmes poursuivis par d’autres justices comme la justice américaine, au coeur même de nos institutions , comme juges et parties .. (Agence France Trésor) .
Le two packs est également ce qui permettra de faire passer la nouvelle Directive Européenne sur les Retraites, sans que quiconque ne puisse s’y opposer , ni au Sénat , ni à l’Assemblée :
Retraites on nous dit rien , on nous cache tout

La future Directive en question n’a comme objectif que d’étendre le terrain de jeu des financiers en leur laissant l’intégralité des régimes de retraites par capitalisation à disposition

Et l’année prochaine , Jamie Dimon, PDG de JP MORGAN, pourra avouer que l’absence de réaction des poitiques européens aura permis aux banques de faire leurs profits grâce aux retraités Européens .

Alors oui , aujourd’hui est un jour de deuil , le coup d’état a eu lieu .. Nos démocraties viennent de se faire enterrer dans le plus grand silence par nos propres Ministres .

Nous pouvons désormais faire de grosses économies sur les députés et le Sénat devenus totalement inutiles .. Les décisions seront prises et mises à exécution sans eux ..

Mais moi , j’ai juste le droit de pleurer .. de ce deuil insensé dont personne n’a encore pris vraiment conscience .

P.S. : Le cas Irlandais montre que le rapport de forces peut marcher . Le gouvernement Irlandais , loin d’être intimidé par un Mario Draghi et encore moins par les diktats de l’Union Européenne, a au contraire réussi ce que personne n’aurait supposé possible : lui faire transgresser les traités Européens .. Comme le disait JLM lors de la campagne présidentielle française, la France a un poids suffisant pour infléchir la politique de l’UE . Les Irlandais viennent de lui donner raison , mais il y a peu de chances que ce soit le "capitaine de pédalo " qui ait la force de caractère nécessaire pour faire ce que viennent de faire les Irlandais .

Ce soir , beaucoup de gens pleurent également une disparition : celle d’Hugo Chavez . Je pense que Chavez laissera plus de traces dans l’histoire que les technocrates Européens qui viennent d’assassiner nos démocraties .

Mise à jour du 7 Mars .
Un décryptage du two packs paru dans la Tribune le 20 Février dernier nous donne un bien curieux élément de compréhension : "Les recommandations de la Commission européenne ne seront pas contraignantes, mais les gouvernements qui n’en tiendront pas compte s’exposeront à des sanctions de Bruxelles.

Si la compréhension des textes Européens est à ce niveau , on comprend que cet assassinat démocratique ait lieu aussi facilement .

Caro pour WikiStrike


http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-005047…
http://fipcarolinep.xooit.fr/t216-Six-Milliards-Monsieur-Cahuzac-c-est-faci…
http://www.wikistrike.com/article-six-milliards-monsieur-cahuzac-c-est-faci…
http://blogs.mediapart.fr/blog/jerlau/050313/les-irlandais-roi-de-la-roulet…
http://www.marianne.net/L-aveu-d-un-Bankster_a226950.html
http://www.melvineenaction.com/Europe/bruxelles-demande-a-l-espagne-d-augme…
http://fipcarolinep.xooit.fr/t7-RETRAITES-on-nous-dit-rien-on-nous-cache-to…
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130220trib00…

Mise en ligne CV : 8 mars 2011

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3280

 

.

Actualité, conseillés :

 

 

Alerte ! BM, FMI ou U.E., c'est le même racket planétaire (Chantal Dupille)

 

 

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 01:49

 

Mardi 12 mars 2013

 

La réforme sur les retraites dont on va débattre est déjà publiée dans les documents officiels de l'UE !

 

 

 

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L'avalisation du two pack qui semble-t-il a été avancée de 24 H , puisque Reuters annonce que c'est fait permet d'avaliser totalement les contraintes imposées par Bruxelles en matière de retraite .. 

5 ans d'allongement obligatoires décidés au Sommet de Lisbonne 
Transfert des répartitions vers les régimes de capitalisation (déjà publié au JO de l'Union Européenne en 2011) , ce qui sous entend vraisemblablement un alignement des régimes spéciaux sur le régime général . 

Encore un morceau d'anthologie article 22 du règlement 1175 /2011associé au TSCG ... 



Dans ce cadre, une attention particulière devrait être accordée à la réforme des systèmes de retraite, l’écart devant correspondre, dans ce cas, au surcoût direct occasionné par le transfert des contribu­tions du pilier géré par les pouvoirs publics au pilier financé par capitalisation. Les mesures ayant pour effet de ramener des actifs du pilier financé par capitalisation vers le pilier géré par les pouvoirs publics devraient être considérées comme ponctuelles et temporaires par nature et, par conséquent, devraient être exclues du solde struc­ turel utilisé pour déterminer si des progrès suffisants ont été accomplis pour réaliser l’objectif budgétaire à moyen terme.


Il faut bien donner du grain à moudre aux banquiers qui cherchent des liquidités : Les retraites Européennes sont un superbe terrain de jeu. 

et la Résolution de 2010 du Parlement Européen article 77 

77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées;




Voir le très bon article d'alerte de ContrelaCour sur le sujet 

Le soi-disant débat sur les retraites est bien une entourloupe de première : tout est déjà décidé et applicable avec l'aval du two pack. 

Ce n'est certainement pas la peine de faire voter des députés ou sénateurs sur un texte déjà décidé et publié !!!! .. Mais par contre, les virer pourrait faire faire des économies indispensables aux équilibres budgétaires français , visiblement ils ne servent plus à rien . 

Strasbourg entérine le contrôle communautaire des budgets



Et l'année prochaine, Jamie DIMON , PDG de JP MORGAN , au lieu de dire qu'il a fait les profits de sa banque sur le dos des contribuables , pourra dire qu'il les a fait sur le dos des retraités . 



Le seul article qui fasse une analyse sérieuse du Two Pack est le Temps (Suisse) .. avec ce titre .. 

Bruxelles obtient le rôle de chien de garde des budgets nationaux



Les Etats fragiles pourront être mis sous tutelle, l’objectif étant d’éviter qu’ils ne mettent en danger l’ensemble de la zone euro

Et surtout , cette petite phrase qui donne un prisme de vue très "éclairant" sur le sujet de la législation du travail ou celle des retraites : 

Une deuxième proposition concerne l’adoption rapide par les membres de l’UE d’un nombre limité de réformes spécifiques. En contrepartie, ils recevraient un soutien pour leur mise en œuvre, par exemple dans le domaine de la formation s’il s’agit d’une réforme visant le marché du travail.
[/i]
Ce qui veut dire que si les élus suivent bien les consignes de Bruxelles , ils pourraient avoir un satisfecit, même si ces recommandations conduisent à une aggravation de la situation économique . 


C'est purement démentiel


Quelqu'un pourrait-il informer les partenaires sociaux et les partis politiques de l'inutilité totale de ce débat dans le contexte actuel ? 


Sources 
Article 22 du réglement 1175 : http://minu.me/8idz
Résolution de 2010 parlement Européen , article 77 :http://minu.me/8ihp
contrelacour : http://minu.me/8ihq
Reuters aval two pack : http://minu.me/8ihr
L'aveu d'un bankster : http://minu.me/8ihu
Le temps : http://minu.me/8ihv

 

Caro pour WikiStrike

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 01:46

 

Quelle politique vieillesse pour la France ?

par Eric Donfu (son site) mardi 12 mars 2013 - 25 réactions

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quelle-politique-vieillesse-pour-132212

 

Le quotidien Le Monde a titré le mardi 12 mars 2013 sur le fait que en ce qui concerne les « personnes âgées dépendante : la France sommée de combler son retard ». Avec en sous-titre, « trois rapports soulignent l’urgence d’une politique pour les plus âgés, au-delà de son seul financement ». Et dans les deux premières pages du quotidien, il fut largement question du rapport remis le 11 mars au Premier ministre Jean Marc Ayrault par Luc Broussy, ancien responsable des personnes âgées dans l’équipe du candidat François Hollande et conseiller général du Val d’Oise.


Ilse trouve que j’avais été contacté par Luc Broussy à la fin du mois de décembre, pour donner mon avis sur la politique vieillesse souhaitable. Je vous livre ici notre échange…

Demande de Luc Broussy :

Dans le rapport que je dois remettre maintenant d'ici le 31/12 j'ai souhaité mettre un chapitre sur la place des personnes âgées dans la famille et dans les politiques familiales.

Je vais évoquer :

L'aide aux aidants

Les échanges intergénérationnels

La question de l'obligation alimentaire (dont je propose la suppression progressive)

La question de la faiblesse anormale des allocations logement pour les PA

Etc...

Je voudrais au fond démontrer que les aînés ne sont pas aujourd'hui parié intégrante de la "politique familiale" et faire des propositions pour qu'il en aille autrement. J'aimerais que tu puisses me proposer quelques pistes de propositions concrètes allant dans ce sens. Je te cite déjà dans mon rapport (qui doit être remis à Ayrault en janvier) mais je voudrais que tu puisses m'aider sur ce sujet qui est ta spécialité. 

Seule contrainte : c'est désormais une question de jours....

Amitiés

Luc Broussy

 

Propositions Eric Donfu

Bien vieillir c’est avant tout avancer sur trois fronts, le bien-être physique psychique et social, c’est-à-dire être bien dans son corps, bien dans sa tête, bien avec les autres Il s’agit d’ailleurs de la définition de la santé de l’OMS.

 Cela peut vouloir dire aussi avancer en âge accompagné par une personne avec qui on partage sa vie, et cela veut surtout dire avancer avec une passion, un gout pour les savoirs toujours en éveil.

Enfin cela veut dire aussi avancer en âge tout en acceptant son âge, sans chercher à faire jeune, en restant attentif au dialogue des âges, à l’intergénération comme on dit.

 Et puis se méfier de la routine prise au sens large pour oser modifier ses habitudes sans préjugé, avec curiosité. Il y a aussi le sport, faire de la marche, de la natation et du vélo par exemple. Il faut insister sur un point très important, l’épanouissement, et le bien être en famille, avec ses enfants notamment. Il faut également savoir se remettre en question, et revoir sa vie en acceptant aussi des faiblesses, avec humour aussi, et continuer à aimer la vie, avec enthousiasme, en restant utile et en donnant jusqu’au bout, un sens à sa vie….

D’où mes propositions, plutôt toniques bien que limitative. Je ne parle pas en effet de la mise aux normes des logements, ni du bien vieillir en ville. Et quand j’aborde la dépendance c’est par le biais de l’aide aux aidants… 

Quelle politique pour les personnes âgées ?

La politique en faveur des personnes âgée ne peut ignorer le contexte dans lequel elle s’inscrit. Nous avons d’un côté des séniors actifs, volontaires et de l’autre des personnes vieillissantes, et plus ou moins diminuées..

Ce contexte se double d’une tension sur le marché du travail et d’un possible remise en question des montants des retraites. Par ailleurs, l’APA pèse lourdement sur le budget des conseils généraux et la pérennité des régimes de retraite n’est pas assurée…

Comment, dans ce contexte, bâtir une politique novatrice ? 

Le premier point concerne le rôle des grands-parents :

Ils font partie intégrante de la famille et ce sont eux qui assurent le plus souvent la continuité familiale, en cas de crise familiale, pour soutenir le travail des femmes, apporter un soutien affectif et une référence identitaire aux enfants…

Comment faciliter leur rôle ?

-réfléchir aux modes de conciliation entre la vie professionnelle et les fonctions grand parentales (congés spéciaux par exemple à côté de ceux qui sont accordés aux parents, aménagements d’horaires…)

- Très impliqués dans l’éducation de leurs petits-enfants, les grands-parents sont aussi les premiers clients des voyages organisés ; Pourquoi ne pas imaginer de soutenir 1000 projets de vacances partagées ?

- Entre jeunes et vieux, il existe une énergie communicative : on pourrait favoriser davantage des activités culturelles partagées, des centres de loisir et de créativité intergénération, accueillant tous les âges autour d’activités bien choisies : la découverte de la nature est un thème pour lequel l’expérience des plus âgés, surtout ceux qui ont vécu à la campagne, est irremplaçable et appréciée par les jeunes qui sont sensibles aux problèmes de l’environnement. Les activités autour des jardins, des métiers anciens valorisent l’apport des plus âgés, tandis que des échanges intergénérationnels autour du numérique, valorisant l’apport des plus jeunes connaissent aussi un certain succès et méritent d’être encouragés. 

Le deuxième point concerne le bénévolat et la création d’entreprises par les seniors. 

11 500 000 séniors seraient engagés dans le mouvement associatif. Ils tiennent les assemblées d’élus. Il faut donc soutenir leur engagement, en reconnaissant son apport important à la société toute entière... Nous pourrions imaginer des « assises du bénévolat » décentralisées, et faisant la part belle aux séniors …

Ensuite il faudrait s’appuyer sur les séniors dynamiques…

En dopant et en développant la création d’entreprise par des séniors ; 17% d’entre eux y pensent et ils représenteraient déjà de 50 à 100 000 créateurs par an (sur 550 000).

Pourquoi ne pas imaginer l’équivalent du contrat de génération pour soutenir ces entreprises ? On pourrait imaginer qu’un projet d’entreprises associant un jeune et un sénior bénéficie d’un soutien particulier....

Enfin, le troisième point concerne les aidants familiaux.

Le nombre de bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, (soit en réelle perte d’autonomie), passera lui de 1,15 million en 2010 à 1,55 million en 2030 et jusqu’à près de 2,3 millions en 2060. Des chiffres à l’évolution extrêmement dynamique. Pour y répondre, 10 300 établissements hébergent 680 000 personnes âgées en France.

 En France, on compte un peu plus de 2.000.000 (toutes catégories confondues) aidants familiaux et un français sur cinq affirme avoir apporté des aides à un proche dépendant. Ils sont environ 300.000 à s’occuper quotidiennement d’une personne âgée en perte d’autonomie. 

 Mais au-delà des soins apportés, près de 8 aidants sur 10 trouvent qu’il est très urgent ou urgent :

  •  D’augmenter des places en maison de retraite.
  • D’augmenter des places en foyer logement.
  •  De créer des établissements spécialisés d’accueil temporaire
  •  De créer des établissements spécialisés pour une période de plusieurs jours.

Pour les services de maintien à domicile, là aussi le constat est le même, près de 8 aidants sur 10 trouvent qu’il est très urgent ou urgent :

  •  D’augmenter le nombre des professionnels d’aide à domicile.
  •  De rendre souple l'organisation des visites des professionnels d’aide à domicile.
  •  De rendre souple l'organisation de portages des repas.
  • De créer des aides à domicile temporaire pour une période donnée.
  •  De rendre obligatoire la téléalarme.

Pour ce qui est des autres services de soutien à la personne âgée et à la famille, 91% des aidants estiment qu’il est très urgent ou urgent de mettre en place des services d’information pour la famille sur les possibilités techniques et financières de maintien à domicile ou en établissement spécialisé. Ils sont aussi 78% à trouver qu’il est très urgent ou urgent de mettre en place une aide technique et financière à l’aménagement du logement afin de faciliter le déplacement à l’intérieur pour la personne âgée dépendante.

Donc soulager les aidants est une priorité. Parmi les diverses actions qui sont menées dans cet objectif, soulignons l’intérêt des centres d’accueil de jour. Il faudrait assouplir les conditions d’ouverture des centres d’accueil de jour en milieu rural. Il arrive qu’ils soient fermés en raison du faible nombre de présents, obligeant les familles à faire de longs trajets pour trouver un centre et avoir quelques heures de répit, ce qui fait qu’elles y renoncent le plus souvent.

Autre structure intéressante, celle qui accueillent à la fois les aidants et les aidés pour des activités culturelles ou ludiques partagées, rompant ainsi leur isolement et leur permettant une sociabilité dans laquelle les uns et les autres ne se sentent pas stigmatisés. Les centres de « formation » accueillent seulement les aidants posent à ces derniers le problème de trouver une solution pour ne pas laisser seuls les aidés pendant leur absence…

Eric Donfu



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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 02:17

 

 

 

Photo : === FLASH ! === 7 MARS 2013 - 19H00 == => PLUS DE 1 260 PERSONNES ONT DÉJÀ SIGNÉ NOTRE PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO" QUI VIOLE L'ARTICLE 2 DE LA CONSTITUTION FRANÇAISE => PARMI LES SIGNATAIRES FIGURENT NOTAMMENT DES FRANÇAIS EXPATRIÉS DANS 20 ÉTATS ÉTRANGERS, DONT LES ÉTATS-UNIS, LE ROYAUME-UNI, LE CANADA, L'ALLEMAGNE, L'ITALIE, LA BELGIQUE, LA SUISSE, LA CHINE, LE BRÉSIL, LE MEXIQUE, etc. --------------------------------------------------------------- Rappelons que le projet de loi du gouvernement (dit "Fioraso", du nom de la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) veut démolir la loi Toubon en autorisant des établissements français d'enseignement supérieur à effectuer TOUS LEURS examens et TOUS LEURS enseignements ENTIÈREMENT, EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN LANGUE ÉTRANGÈRE, donc essentiellement en ANGLAIS, au pays de Molière. Ce projet VIOLE L'ARTICLE 2 de la Constitution française qui stipule : « La langue de la République est le français. » Si nous laissons le gouvernement opérer cette dérive insensée, le gouvernement, de recul en trahison, pourra accepter ensuite que des établissements privés d'enseignement secondaire puissent effectuer tous leurs cours en langue étrangère (et pas seulement en anglais d'ailleurs), et bientôt que des établissements privés d'enseignements primaire suivent cette mécanique infernale. À 19h00 le 7 mars, nous comptabilisons déjà 1262 premiers signataires de notre pétition. Parmi ces 1262 premiers signataires de notre Appel figurent des Français expatriés qui vivent dans les 20 États du monde suivants: 1. Allemagne 2. Belgique 3. Brésil 4. Bulgarie 5. Canada 6. Chine 7. Djibouti 8. Espagne 9. États-Unis 10. Hong Kong 11. Irlande 12. Italie 13. Luxembourg 14. Madagascar 15. Malaisie 16. Mexique 17. Royaume-Uni 18. Sri Lanka 19. Suède 20. Suisse Leur signature est la preuve que, vu du reste du monde par des Français situés aux premières loges de la compétition mondiale, c'est de la folie furieuse que de vouloir nier l'enseignement supérieur en langue française en France. Vu de New York, Londres, Hong Kong, Rio de Janeiro, Berlin, Acapulco et de bien d'autres endroits du monde, des compatriotes expatriés nous disent que NON, LA LANGUE FRANÇAISE N'EST PAS RINGARDE. Cette signature de nos compatriotes expatriés aux 4 coins du monde doit être un encouragement encore plus grand à signer et faire signer cette pétition. ------------------------------- Loin de nous attirer de nouveaux étudiants venus du monde entier, la loi "Fioraso" et le basculement de l'enseignement supérieur vers la langue anglaise en France ne nous attireraient que le mépris du monde entier. Car la trahison de son héritage et le reniement de soi-même ne suscitent que le mépris dans toutes les civilisations et sur tous les continents. Et c'est un mépris mérité. François ASSELINEAU 7 mars 2013 ------------------------------------------------------ Pour signer la pétition, c'est ici : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

 

Les Français doivent maintenant se redresser

et dire NON à l'invasion galopante de l'américain

qui obéit non pas à une fatalité

mais à une stratégie délibérée

de domination économique, culturelle

et au bout du compte,

de colonisation politique absolue.

 

Dossier + pétition ici :


Alerte! Projet de loi ESR d’expulser la langue française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 02:07

 

Chávez y Bolivar.

 http://politicalcontext.org/blog/2013/01/hugo-chavez-in-the-context-of-history/chavez-y-bolivar/

 

Nous dédions cet article à un grand Homme. Au leader d’un pays et de sa région, un symbole pour le monde entier. C’était également un grand ami de la Russie, qu’il aimait beaucoup. Aujourd’hui, cet homme n’est plus. Il s’agit de Hugo Chavez.

En ces jours très tristes avant tout pour les Vénézuéliens, mais également pour bon nombre de Latino-Américains en général, ainsi que de Russes, d’Africains, d’Européens et de nombreuses personnes sur tous les continents, il est important de se rappeler qui était Hugo Chavez.

Issu d’un milieu modeste, métis dans les veines duquel coulait du sang indien, africain et espagnol, sa mère souhaitait qu’il devienne prêtre catholique.

 

Hugo rêvait de devenir joueur de baseball. Finalement, il rejoint l’armée vénézuélienne à l’âge de 17 ans et plus tard s’inscrit à l’Académie vénézuélienne des sciences militaires, en tant que cadet. Diplôme militaire d’arts et de sciences en poche, il commence officiellement à servir dans l’armée. En 1992, il participe au coup d’État qui échoue. Il est alors emprisonné durant deux ans. A sa libération, il jouit déjà d’une grande popularité, surtout grâce à ses prises de position en faveur des classes les plus démunies du pays. Il crée le « Mouvement Cinquième République », basé notamment sur de nombreux principes de la Révolution cubaine. Chavez a par ailleurs toujours considéré Fidel Castro comme son mentor et inspirateur.

 

Il sera élu président du pays à la fin de 1998. Combinant les principes de la justice sociale ainsi que les valeurs patriotiques et anti-impérialistes de Simon Bolivar, figure emblématique en Amérique Latine, sa popularité ne cesse de croître. Justement, les plus défavorisés, tout simplement oubliés et ignorés par ses prédécesseurs, lui assurent un soutien sans faille.

 

En 2000, il est réélu avec près de 60% des suffrages. En 2002, il fait face à un bref coup d’État, orchestré par l’oligarchie locale et leurs soutiens extérieurs, avant tout celui des Etats-Unis. Chavez est arrêté. Mais c’est alors que la majorité de la population vénézuélienne témoigne son soutien indéfectible envers son président et sort massivement dans les rues pour exiger sa libération. Il est finalement libéré deux jours plus tard et reprend ses fonctions de chef de l’État. En 2006, il est réélu avec près de 63% des voix. En 2007, le référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par Hugo Chavez est rejeté (à une courte majorité de 50,7%), malgré de nombreuses fraudes enregistrées lors du référendum. Malgré ces fraudes, Hugo Chavez décide de reconnaître publiquement sa « défaite ». Quant aux élections présidentielles de 2012, il est de nouveau vainqueur, avec cette fois-ci plus de 55% des voix.


En politique intérieure et au niveau des réalisations sociales, parmi les nombreuses réussites du président Chavez, on peut citer : la baisse importante du chômage, la diminution de plus de la moitié du taux de pauvreté (de 54% des ménages en 2003 à moins de 25% aujourd’hui), quant à la pauvreté elle a diminué de 72%. On citera également la chute du taux de la mortalité infantile et des inégalités sociales (le Venezuela étant devenu le pays le moins inégalitaire de la région), l’augmentation à plusieurs reprises du salaire minimum et du revenu par habitant (ayant augmenté de plus de 3 fois), construction massive de logements (surtout en faveur des plus pauvres), forte baisse de la dette publique, éducation gratuite dès l’enseignement préprimaire, et ce jusqu’à l’université, augmentation conséquente de la part du PIB consacrée à l’éducation et éradication de l’analphabétisme (selon les données de l’UNESCO), ainsi que forte réduction des importations alimentaires (pratiquement 60%), pour ne citer que ces acquis...

 

En politique extérieure, Hugo Chavez a défendu la souveraineté de son pays mais également de ses ressources. Et c’est bien lui qui a été le chef de file de l’intégration régionale et continentale. C’est bien autour de lui que se sont réunis d’autres leaders latino-américains comme Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Équateur), Cristina Fernandez de Kirchner (Argentine), Daniel Ortega (Nicaragua) et Raul Castro (Cuba). Le pays-leader sud-américain, le Brésil, a également activement participé au projet d’ « Alliance latino-américaine ». Hugo Chavez a par ailleurs vivement soutenu la coopération entre l’Amérique latine et les Caraïbes. Son action a beaucoup contribué à la mise en place des organismes suivants : l’Alliance bolivarienne pour les Amériques, l’Union des nations sud-américaines, la Banque du Sud, ainsi que le réseau régional de télévision Telesur. Et tous ces projets grandioses ont été réalisés dans une région où il y a encore pas si longtemps, la CIA organisait des coups d’États quand bon leur semblait, en mettant au pouvoir des pantins qui arrangeaient l’empire étasunien. Hugo Chavez s’est employé à tourner cette page définitivement. Il a également activement développé les relations du Venezuela avec la Russie, la Chine, l’Iran, les États africains et le monde arabe. Il a par ailleurs vécu le meurtre de Mouammar Kadhafi comme une tragédie personnelle. Grand visionnaire, il est également l’initiateur du Sommet Afrique-Amérique latine. Mais une fin tragique est venue stopper la vie du Comandante.


Depuis juin 2011, il luttait contre le cancer. Après plusieurs opérations à Cuba et les espoirs de guérison tant espérée par ses concitoyens et tous ses partisans dans le monde entier, le Président Hugo Chavez s’est éteint le 5 mars 2013, dans la capitale vénézuélienne. Selon le président par intérim Nicolas Maduro, la maladie du leader vénézuélien ne serait pas due au hasard et les États-Unis seraient directement impliqués. On attend avec impatience tous les détails à ce sujet, mais beaucoup de questions vont se poser. Pour n’en citer qu’une : connaissant les méthodes occidentales vis-à-vis de tous ceux qui n’arrangent pas les intérêts des lobbies concernés (emprisonnement de Laurent Gbagbo, meurtre barbare de Mouammar Kadhafi), on aura en effet bien besoin d’analyser sérieusement tous les scénarios possibles.


Dans tous les cas, Hugo Chavez restera à jamais la personne qui non seulement a accompli des exploits aussi bien dans son propre pays, mais aussi à l’échelle de tout le continent sud-américain et du monde entier. Il est et restera une source d’inspiration pour un très grand nombre de personnes aux quatre coins du monde. Un homme pour qui les mots « justice, liberté, et surtout dignité » resteront des synonymes gravés à jamais dans la mémoire collective. Tous les leaders d’Amérique latine lui ont rendu hommage. Comme l’a également fort bien dit le président russe Vladimir Poutine, Hugo Chavez « était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l’avenir et qui était toujours très exigeant envers lui. Il était un ami très proche de la Russie ». Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que « toute la vie de Chavez était un celle d’un homme au service désintéressé de la justice et de l’égalité, luttant pour le bien du peuple vénézuélien ». Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vitaliy Tchourkine, a quant à lui qualifié Hugo Chavez de grand homme politique, et son décès de tragédie, aussi bien pour le Venezuela que la Russie : « Un grand homme pour son pays, pour toute l’Amérique latine et le monde entier. Il a joué un rôle important dans le développement des relations entre le Venezuela et la Russie, et aujourd’hui nous pleurons sa mort ». Connaissant les nombreux points communs entre la Russie et le Venezuela, ainsi que les nombreux défis communs lancés par les deux pays, notamment en matière de défense de la démocratie et de la souveraineté face à la dictature de la « pensée unique » et des grands lobbies, il est important d’aider le gouvernement vénézuélien à élucider toutes les circonstances tragiques de la maladie du président Chavez.

 

Pour finir, il faut dire que Hugo Chavez restera à jamais dans l’histoire. Dans l’histoire de son pays, de l’Amérique latine, du monde, mais aussi dans le cœur des hommes. Il a également réussi à prouver qu’il est possible de combattre pour les grandes valeurs dans le respect de la démocratie, la vraie démocratie. Il reste et restera le symbole de la lutte pour la justice, la liberté et la dignité humaine, où que ce soit. Nous ne pourrons jamais l’oublier. Quant à son successeur et ses partisans, nous espérons qu’ils poursuivront fièrement et dignement l’œuvre du président Chavez. Hasta la victoria siempre, Comandante !

http://french.ruvr.ru

http://www.alterinfo.net/Hasta-Siempre-Comandante-_a87639.html

 

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Tous les liens sur Chavez ici, ses discours :

Hugo Chavez ...
.

 

7 mars 2013

Investig'Action - Ainsi parlait Hugo Chavez Reniflant « une odeur de soufre » à la tribune de l’ONU, poussant la chansonnette pour Hillary Clinton en conférence de presse, délivrant ses messages de paix et d’amour à la jeunesse du monde  (..) Chavez ne laissait personne indifférent à travers ses interventions. Elles étaient toutefois passées sous silence dans les grands médias

 

 

Obama "veut de nouvelles relations avec Venezuela" ? Que les USA cessent de financer des coups d'Etat et des terroristes là-bas!

 


Le avant et après Hugo

 


 

 

50 vérités sur Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne

Salim LAMRANI

 

Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.


1. Jamais dans l’histoire de l’Amérique latine, un leader politique n’avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable.Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points.
2. Toutes les instances internationales, de l’Union européenne à l’Organisation des Etats américains, en passant par l’Union des nations sud-américaines et le Centre Carter, ont été unanimes pour reconnaître la transparence des scrutins.
3. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ».
4. L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire, écrire et compter grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I.
5. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que (...)

Lire la suite »

 

hessel

 

Stéphane Hessel aussi nous a quittés.

 

Triste semaine où deux grands, très grands résistants, nous ont quittés, éternels indignés et combattants pour la Justice. Ils doivent rester pour nous des modèles.

 

Eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 01:12

 

 

 

Une nouvelle maison d'édition indépendante :

Les Éditions 20 COEURS

souhaitant redonner un véritable sens

à la liberté d'expression

 

 

 

De la guerre économique à la guerre totale !


 

Ce livre traite, entre autres, des relations secrètes qu'entretiennent les plus hautes instances de notre pays avec des groupes terroristes pour créer des « insurrections » de par le monde.

 

Et il dénonce notamment les mensonges, les manipulations et les fausses informations que nous ont transmis les médias sur la guerre en Libye et sur les « insurgés » syriens.

 

 

Autre ouvrage :

  • extreme

    EXTREME PREJUDICE (livre)

    25 €

    L’histoire bouleversante d’une femme courageuse, Susan Lindauer, qui a osé défier les plus hautes sphères du gouvernement états-unien pour révéler la vérité sur le 11 septembre et la guerre contre l’Irak… Livre en pré-commande. Frais de port offerts jusqu’au jour de sa sortie officielle courant 2e trimestre 2013 !

 

Les Éditions 20 COEURS

www.20coeurs.fr

 

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(Cliquer sur Patrick pour avoir le livre) 

 

Réedition enrichie et actualisé du livre « GRAND MARCHE TRANSATLANTIQUE : Dracula contre les peuples » La première édition de cet ouvrage avait permis de révéler au grand public les négociations tenues secrètes sur le Grand Marché Transatlantique. Cette réédition actualisée et augmentée de plus de 65 pages donne des éléments nouveaux sur les débats en cours et comporte un chapitre supplémentaire sur la négociation secrète sur un projet de traité international pour la privatisation des services public. A mettre entre toutes les mains pour que le mouvement de résistance populaire contre le TAFTA mette en échec ces funestes projets. ..................................................................................................................... Je commande « Grand marché transatlantique : Dracula contre les peuples » Au prix de 8€ + 2€ de frais de port par exemplaire (valable uniquement pour la France métropolitaine) Soit 10€ X……………. = …………….€ Nom………………………………………..Prénom…………………………………………… Adresse…………………………………………………………………………………………................................................................................................. Ville……………………………………………………………………................. CP…………………..................................................................................... Téléphone……………………….................................................................. Mail ………...........……………………………………………. ..................................................................................................................... Renvoyer ce bulletin sur papier libre accompagné de votre règlement (chèque à l’ordre de l’Humanité) à : L’Humanité, service de la diffusion militante, 5, rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93528 Saint-Denis cedex

 

 

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