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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:38

 

 

La grande trahison de François Hollande, qui a remanié son équipe de conseillers ! 
François Hollande : « Moi Président des banques, des multinationales et des marchés »
François Hollande : « Moi Président des banques, des multinationales et des marchés »

 

Jusqu’où ira François Hollande ? Chaque limite franchie en appelle une autre. Plus vite, plus haut, plus fort. La devise des Jeux Olympiques semble même bien faible pour décrire l’activité frénétique du président dans sa tentative désespérée pour plaire chaque jour un peu plus au Medef et « rassurer les marchés ». Cette semaine, François Hollande a décidé de remanier son équipe de conseillers. Le grand vent du changement soufflerait-il sur l’Élysée ?


 

Exit, donc, Emmanuel Macron, brillant associé-gérant de la banque Rothschild, devenu en 2012 conseiller économique et secrétaire général adjoint de l’Élysée. Stéphane Richard, PDG de France Télécom, avait confessé son « coup de foudre » pour celui dont il disait : « Emmanuel Macron est notre relais, notre porte d’entrée auprès du président ». Un conseiller trop proche des patrons et de la finance ? Non, pas assez, semble penser François Hollande. Car la nouvelle recrue a un CV à faire pâlir d’envie les responsables du syndicat patronal. Laurence Boone est Chef économiste Europe au sein de Bank of America Merrill Lynch depuis 2011, fonction qu’elle a auparavant exercée au sein de la banque Barclays Capital France, de 2004 à 2011. Deux banques irréprochables, comme en témoigne la longue liste des enquêtes gouvernementales à leur encontre. Bank of America pourrait écoper aux États-Unis d’une amende record de 12 milliards de dollars (mieux que BNP !) pour des litiges concernant des crédits hypothécaires douteux, et a été reconnuecoupable de fraude sur les subprimes.

Ayrault et Valls n’ont pas fait assez de cadeaux aux entreprises

Personne n’est responsable des dérives et scandales dans lesquels se fourvoie son employeur. Certes. Mais on pourrait imaginer meilleur conseiller présidentiel qu’une analyste qui a fait carrière au sein d’établissements bancaires responsables de crises financières et de dérives frauduleuses. Laurence Boone fait aussi partie du libéral Cercle des économistes. Celui-ci organise chaque année des Rencontres économiques à Aix-en-Provence, sponsorisées par des banques, places boursières, multinationales et agences de notation. La nouvelle conseillère de François Hollande a choisi d’afficher ses opinions et analyses personnelles dans les colonnes d’un journal (très) néolibéral : elle est chroniqueuse pour L’opinion, publication soutenue financièrement par Bernard Arnault, PDG de LVMH et l’une des plus grosses fortunes mondiales [1].


Il y a deux semaines, Laurence Boone y publiait une tribune virulente, intitulée « Arrêtons le massacre ! », fustigeant le « bilan économique désastreux » du gouvernement. Le pacte de compétitivité de Jean-Marc Ayrault ? Il s’est « résumé a une petite baisse des coûts du travail, bien trop faible pour combler en tendance l’écart des coûts du travail avec l’Allemagne ou les pays du sud », estime l’économiste. Le pacte de responsabilité piloté par Manuel Valls ? Il « se traduira par une autre baisse, mais encore plus faible ». Donc insuffisante. Des propos que ne renierait pas Pierre Gattaz, patron du Medef.

Les attentes des marchés

Mais « qu’attendent donc les marchés ?, demande l’économiste. Des preuves que la France évolue. (…) Ils espèrent un plan d’ajustement budgétaire qui viserait à corriger les travers de notre système social, son inefficacité ». Difficile de faire plus clair. Et quelles sont ses analyses sur l’emploi et le chômage ? « Les investisseurs attendent aussi une réforme du marché du travail qui viserait à accroître l’employabilité plutôt qu’à protéger à l’extrême ceux qui ont déjà un emploi ». Nous voilà prévenus.


Avis également aux défenseurs des services publics : « La France reste ancrée sur ses solutions conservatrices avec un État économiquement imposant : l’État se substitue de plus en plus aux investisseurs privés », déplore l’économiste. Y a-t-il un seul élément de notre modèle social qui trouve grâce à ses yeux ? Lors de la présidentielle de 2007, Laurence Boone avait établi pour ses clients un « indice du libéralisme des candidats ». Nicolas Sarkozy était mieux noté que Ségolène Royal, mais « comparé aux standards internationaux du libéralisme, Nicolas Sarkozy n’est pas un ultralibéral », expliquait Laurence Boone.

Le taux de profit plutôt que l’emploi ?

L’économiste peut se targuer de connaître le monde de l’entreprise. Elle exerce des responsabilités au sein d’un « fleuron » de l’économie française : Kering, ex-Pinault-Printemps-La Redoute. Elle est depuis 2010 membre du Conseil d’administration de l’entreprise dirigée par François-Henri Pinault. Le groupe a réalisé en 2013 un bénéfice de 1,8 milliard d’euros, pour un chiffre d’affaires de 9,7 milliards d’euros, dans le secteur porteur du luxe (avec une quinzaine de marques, dont Gucci et Saint Laurent) et « Sport & Lifestyle » (marques Puma, Volcom, Cobra, Electric et Tretorn). Soit 18 % de taux de profit… Et plus d’un millier de suppression d’emplois lors de la cession, fin 2013, de La Redoute, filiale de Kering. Un modèle à suivre pour les entreprises françaises ? Début mai, le mandat de Laurence Boone a été renouvelé pour quatre ans. Espérons qu’elle pensera à en démissionner avant de mettre ses talents au service de la France et de notre président.


François Hollande a également nommé une nouvelle responsable du service presse, Virginie Christnacht. Elle a auparavant exercé cette fonction au sein du groupe de BTP Vinci. Au point où nous en sommes… Il n’y aura bientôt plus beaucoup de différences entre promouvoir des produits dérivés à haute valeur spéculative, vendre des aéroports inutiles en partenariat public-privé, et un plan d’austérité aux électeurs.

@AgnèsRousseaux

 

Photo : CC francediplomatie

 

 

Notes

[1] Voir l’article du Monde à ce sujet.

 

Source www.bastamag.net

 

Toujours plus haut, toujours plus fort! François Hollande président de la république bancaire et bancale.

http://openews.eu/francois-hollande-moi-president-des-banques-des-multinationales-et-des-marches/

 

 

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Lire aussi :

 

samedi 14 juin 2014

Toubon, Boone : Hollande toujours plus loin dans l’eurolibéralisme

 

La dernière vague de nomination du président a suscité de nouveaux remous, entre la nomination de Jacques Toubon, ancien ministre de droite, et d’une représentante de la finance dont il disait être l’ennemi. Une nouvelle affirmation décomplexée de son cap eurolibéral.

 

 
La finance est dans le nid
La nomination de Laurence Boone est stupéfiante. Certes, il n’était pas difficile de comprendre en 2012 que François Hollande ne serait pas un véritable ennemi de la finance, étant donné qu’il avait donné des gages au milieu dans le Guardian. Mais aller jusqu’à donner le poste de conseiller économique à une professionnelle de la finance aux idées clairement libérales qui écrit dans l’Opinion, c’est aller très loin dans la contradiction ! En outre, elle critiquait sévèrement le cap suivi par l’équipe au pouvoir, ce qui permet aux médias de rappeler ses critiques passées. Un choix très discutable sur le fond et qui se révèle porteur de nouveaux couacs pour l’Elysée.
Les sénateurs du MRC, le parti de Jean-Pierre Chevènement, ont dénoncé la nomination « d’une économiste forgée du plus beau métal libéral, au fil d’une carrière allant de Merrill Lynch, l’une des premières banques d’affaires américaine, à Bank of America, en passant par Barclays ». Le Monde souligne aussi qu’elle a pris position contre les nouvelles règles d’encadrement bancaire, critiquant l’examen des actifs bancaires par la BCE pour vérifier leur solvabilité. Il s’agit donc d’un bon petit soldat eurolibéral qui devrait parfaitement s’adapter à la ligne défendue par François Hollande depuis janvier, et confirmée avec la nomination de Manuel Valls à Matignon.
Ouverture 2.0 ?

Cette vague de nominations créé un nouveau point commun entre Hollande et Sarkozy. Le premier avait nommé Jean-Pierre Jouyet et Bernard Kouchner ministres, puis Michel Charasse au Conseil Constitutionnel et Didier Migaud président de la Cour des Comptes. François Hollande a repris son ami Jean-Pierre Jouyet à l’Elysée, puis nomme Jacques Toubon. Bref, le nouveau président met encore une fois ses pas dans ceux de son prédécesseur, comme il le fait avec le dossier européen, en parlant beaucoup (de croissance, d’euro trop cher), avant de ne rien faire de concret et de s’écraser devant les traités qu’il a soutenus dans le passé, il est vrai.

Néanmoins, ces trahisons idéologiques ont un intérêt : celui de montrer que les différences entre le PS et l’UMP ne sont plus très importantes sur des questions importantes, ce qui fait qu’aujourd’hui, il est parfaitement possible pour un camp d’utiliser les hommes de l’autre camp pour gouverner. Ce faisant, cela montre bien qu’il faut sortir de cette alternance artificielle entre les deux partis qui se partagent le pouvoir depuis trop longtemps, si nous voulons que les choses changent vraiment.
En un sens, on peut presque remercier Hollande et Sarkozy d’être allés aussi loin dans l’indécence, dans la mesure où cela pourrait permettre une prise de conscience.
Il y a deux aspects à ces nominations. D’abord, la preuve que Hollande se moquait du monde lors de sa campagne, où il avait fait de la finance son ennemi. Ensuite, par le fait qu’il assume son cap eurolibéral, la possibilité que les Français comprennent qu’il faut sortir du duopole PS-UMP.

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http://www.gaullistelibre.com/2014/06/toubon-boone-hollande-toujours-plus.html

 

 


 

 

AU SECOURS : Le retour de sarko fait trembler les français !

Nicolas Sarkozy, le despote de l’UMP

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 05:22

 

 

Ecologie

Le PS et l’UMP veulent détruire le principe de précaution

Noël Mamère

mercredi 4 juin 2014

 

 

Auréolés par leurs brillants succès électoraux, le PS et l’UMP continuent à faire la politique du Medef : ils s’attaquent au principe de précaution. Une proposition de loi en ce sens a été adoptée au Sénat, avec l’accord du gouvernement. OGM, pesticides, gaz de schiste devraient, selon les « chiens de garde du productivisme », être jugés d’après le « principe d’innovation ».


 

Le principe de précaution, pourtant constitutionnalisé sous Jacques Chirac, a été encore une fois l’objet d’un bras de fer permanent entre écologistes et tenants du productivisme.


Mardi dernier au Sénat, en catimini, à la veille de l’ascension, ces derniers ont mené contre ce principe une offensive en règle, passée inaperçue après le tsunami Le Pen. Contre les groupes écologistes et communistes, l’UMP et le PS, main dans la main, ont donc voté des amendements tendant à dénaturer le texte de la Charte de l’environnement, adoptée en 2004 et inscrite dans la Constitution.


Elle stipule dans son article 5 : "Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en oeuvre des procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage."


Plusieurs notions sont ici essentielles : le caractère "incertain" du dommage, son impact "irréversible", la nécessaire "évaluation" des risques, enfin, la dimension "proportionnée" de la réponse.


C’est à ces notions que se sont attaqués les sénateurs de cette coalition contre nature, conduite par Jean Bizet, bien connu pour son indéfectible soutien aux OGM. Pour ces chiens de garde du productivisme, il ne s’agit pas de supprimer la Charte, mais de la dévitaliser, de neutraliser son impact devant les tribunaux. Jean Bizet a d’ailleurs présenté sa proposition de loi après la relaxe de 54 militants anti-OGM, le 14 mai dernier, par le tribunal de Colmar. Ils étaient accusés d’avoir arraché des plants d’une parcelle étudiée par l’INRA.


L’objet de cette proposition de loi est donc d’ouvrir une brèche dans l’application du principe de précaution pour permettre à « l’expertise scientifique » de faire son travail. En réalité, il s’agit de créer les conditions pour rouvrir le débat sur les OGM et les gaz de schiste, et de soutenir aveuglément des innovations technologiques sans se poser la question de leur impact sur l’environnement et la santé. En quelque sorte, le retour à l’époque des « experts » qui cautionnaient l’amiante !


Dans ces amendements apparemment anodins, il s’agit de prendre en compte « les mesures provisoires, à un coût économiquement acceptable … le développement des connaissances scientifiques, la promotion de l’innovation, le progrès technique pour une meilleure évaluation des risques et une application adaptée du principe de précaution ».


La ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, n’a pas désapprouvé ces modifications qui pourraient conduire à des jurisprudences remettant en cause les avancées obtenues dans les procès depuis 2004. La logique des auteurs de ces amendements est imparable : Si le Code du travail doit être mis à bas pour imposer la politique de compétitivité, alors il faut aussi faire sauter le principe de précaution pour assurer le développement productif dans l’agriculture et l’industrie. Le gaz de schiste, les OGM, l’élevage intensif, les produits chimiques ou les ondes magnétiques tout doit être soumis au seul impératif du redressement de la marge des entreprises.


Il faut que les écologistes réfléchissent sur cette alliance entre le Medef et une partie des scientifiques. L’Etat n’a plus les moyens de soutenir la recherche fondamentale.

Nombre de chercheurs croient trouver leur planche de salut du côté de la finance et de l’industrie. Inconsciemment ils reprennent le discours de la compétitivité à leur compte. De son côté, le gouvernement tient un double langage : D’une part, il n’a à la bouche que les mots agro-écologie et transition énergétique, économie verte et développement durable, de l’autre, en jouant la fausse neutralité, il laisse entendre que le principe de précaution peut être une entrave au redressement productif de la France.


Même si ce texte - qui nécessiterait une révision constitutionnelle de plusieurs articles de la Charte - ne franchira pas les portes de la Haute- Assemblée, la remise en cause d’un principe essentiel a bien eu lieu. Nul doute qu’Arnaud Montebourg, Bernard Cazeneuve, Laurent Fabius et bien d’autres membres du lobby productiviste s’engouffrent dans cette brèche.


Le gouvernement joue avec le feu. Le principe de précaution n’est pas un gadget que l’on sort pour calmer les écolos, mais un principe qui consiste à éviter que les sociétés se laissent imposer la marchandisation du monde au nom du progrès, de la science et du profit. Une raison de plus pour accélérer le regroupement des partisans d’une écologie de rupture.



 

Source : Noël Mamère pour Reporterre

Dessin : Roulies (Planet workshop)

 

Lire aussi : Le principe de précaution doit s’appliquer aux grands projets d’infrastructure

http://www.reporterre.net/spip.php?article5956

 

 

Lundi 9 juin 2014

http://static.latribune.fr/article_page/149319/programme-hopital-numerique-69-millions-d-euros-pour-les-etablissements-de-sante-franciliens.png

 

 

 

Le MEDEF annonce vouloir limiter les déficits de la sécurité sociale: moindre prise en charge par l’Assurance maladie et plus grande couverture assurée par les complémentaires santé.


La Tribune du 6 juin ( http://t.co/wxRM8h0pKN )  rapporte que par la voix de Claude Tendil, président de sa commission «protection sociale», le MEDEF envisage une refonte complète du système de santé : « (…) il y a assez d’argent dans le système de santé, et, s’il était mieux utilisé, (…) on dégagerait des ressources pour financer l’innovation, la recherche, le développement des industries de santé ».


Le patronat propose une «contractualisation» par des engagements liant l’Assurance maladie, le secteur hospitalier privé et l’industrie pharmaceutique. Un exemple en serait l’instauration d’un "ticket modérateur d’ordre public" non remboursé par l’assurance maladie et les complémentaires.


Ainsi pour le MEDEF il faudrait un troisième « pilier » de la santé : des «sur-complémentaires» facultatives qui prendraient en charge ce que Sécu et complémentaires ne rembourseraient plus.


Le premier pilier (l’Assurance maladie), serait «recentré» sur les soins «essentiels», soit une économie de 10 milliards.


Le deuxième pilier (les complémentaires) ferait l’objet d’un accord national interprofessionnel (ANI).


Les « sur-complémentaires » seraient entièrement à la charge des assurés.


La Tribune conclut que «pour les salariés, un tel système se traduirait mécaniquement par une revalorisation du coût des complémentaires santé (individuelles comme de groupe)».

 

 

Source : 

 

http://comite-pour-une-nouvelle-resistance.over-blog.com/article-le-plan-du-medef-pour-demanteler-la-securite-sociale-123860210.html

 

 

Pétition : Contre la réforme territoriale : pas touche à nos régions !

 

 

Signez la pétition


Vous rencontrez un problème pour signer ? Contactez nous ici

À l'attention : du Gouvernement

Depuis quelques semaines une nouvelle réforme est annoncée.

La réforme territoriale changerait nos régions pour « rendre nos régions plus fortes, plus compétitives » (Manuel Valls).

Une grande région ne signifie pas une région plus forte, sans compter le nombre d'emplois perdus pour son territoire.
Une région plus grande nécessitera une plus grande préfecture pour plus citoyens dans un seul territoire.

De plus, nous sommes chacun attachés à nos régions et leur patrimoine !

Afin de contrer cette réforme, vous pouvez signer et partager cette pétition et nous faire entendre du gouvernement !*

 

 

http://www.mesopinions.com/petition/politique/contre-reforme-territoriale-touche-nos-regions/12168

 

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Pétition : Mobilisons-nous pour un débat sur nos super-régions !

 

 

Signez la pétition


Vous rencontrez un problème pour signer ? Contactez nous ici

Auteur : T.D.

Créé le 01/06/2014 - Fin le 31/12/2014

À l'attention : Des élus et des citoyens

"Faire une France des régions ou une Europe des régions", outre toutes nécessaires réorganisations sur le plan administratif (économie publique), ou d'intérêts politiques (maintien de l'influence idéologique), cela nécessite pour le moins de tenir compte des logiques territoriales, plus particulièrement pour notre Région du Sud-Ouest car "l'Occitanie est aujourd'hui tant d'un point de vue géographique, historique que culturel, la part identitaire la plus importante de France."

Mais certainement d'autres sont peut-être tout autant importantes que les "occitans" ?

Aussi, cette pétition est voulue pour une mobilisation ouverte sur un dialogue concernant le projet de notre administration centrale parisienne des « supers régions » :

IL FAUT OUVRIR SUR UN DEBAT PUBLIC !
DES ASSISES CITOYENNES REGIONALES OU UN REFERENDUM NATIONAL !

Afin de fixer un réel cap stratégique territorial, national et européen de développement économique à notre propre pays.

MOBILISONS-NOUS !
DÉBATTONS !

Vous remerciant pour votre intérêt à participer à la construction de notre vie citoyenne territoriale, nationale et européenne.

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UN EXEMPLE : LA REGION DU SUD-OUEST EN QUESTION

L'Occitanie est aujourd'hui tant d'un point de vue géographique, historique que culturel, la part identitaire la plus importante de France.En quelques chiffres :

• un territoire qui s'étend des rives de la Loire au Nord aux frontières franco-espagnoles (hors Pays-basque) au Sud, des Alpes à l'Est aux côtes Atlantique à l'Ouest, plus 14 vallées d'Italie et l'enclave espagnole d'Aran ; le tout représentant une superficie d'environ 200.000 km2, soit environ 1/3 de celle de l'Hexagone.

• 32 départements français, et une population d'environ 13 millions d'habitants dont aujourd'hui près de deux millions parlent couramment la langue d'Oc et six millions la comprennent. De plus elle est actuellement enseignée dans une vingtaine d'écoles - les calendrettes - dans des sections bilingues et dans une centaine d'université dans le monde.

• 6 régions linguistiques/dialectale : Auvergne/Auvergnat, Dauphiné/Vivaro-Alpin, Gascogne/Gascon, Limousin/Limousin, Provence/Provençal

Mais l'Occitanie est bien plus qu'une liste de statistiques, il s'agit véritablement d'un pays, d'un peuple, d'une civilisation, au même titre que les Celtes ou les Basques, avec comme ciment une langue issue du bas-latin : la langue d'Oc.

 

http://www.mesopinions.com/petition/politique/mobilisons-debat-nos-super-regions/12158

 

 

 

 

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NON au TAFTA : Traité Transatlantique

 

 

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kadhafi-jeune.jpg

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Les vraies raisons de l'assassinat
du guide libyen Kadhafi


 

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..
Le vrai Kadhafi,
une parution étonnante !

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 02:54

 

 

Ce qui est à retenir : L'Ukraine est sacrifiée pour le compte d’intérêts transatlantiques. Et coup porté à la relation euro-russe ainsi qu'à la paix 

 

9 juin, 15:03
Réflexions sur l’Ukraine « libérée »
Réflexions sur l’Ukraine « libérée »

 

Par La Voix de la Russie | Les élections en Ukraine viennent de se terminer et le monde entier a pu constater l’état de névrose politique dans lequel se trouve ce pays.

 


Sans trop de surprises c’est l’oligarque Porochenko qui a été élu président du pays avec 54 % des voix au premier tour, soit un score équivalent à celui obtenu par Vladimir Poutine en 2000. L’oligarque Porochenko, dont les visites en France durant le Maïdan se faisaient systématiquement accompagné de son « ami » Bernard-Henri Lévy a pu bénéficier d’une situation politique interne difficile (Du Maïdan à la Crimée en passant par le Donbass) mais surtout de l’étonnante maladresse de tous les autres principaux candidats, à commencer par l’égérie de la révolution orange, Ioulia Timoshenko, qui n’obtint que 12,8 % des suffrages.


La belle Ioulia avait créé un petit scandale durant la campagne en affirmant qu’il fallait « prendre les armes et aller buter ces chiens de Russes et leur foutu chef », « Soulever le monde entier pour qu’il ne reste même plus un champ brûlé dans cette foutue Russie », « Pulvériser (les Russes) à l’arme atomique » et encore qu’elle pourrait « prendre sur le champ un automatique et mettre une balle dans la tête de ce salopard (de Poutine) ». Heureusement pour la paix en Europe, et visiblement à la grande déception de la fraction la plus dure du département d’Etat, Ioulia Timoshenko n’a pas convaincu le peuple ukrainien, malgré ses menaces de Nouveau Maïdan, cette fois dirigé contre ses alliés d’hier.


En troisième place, le candidat du parti radical Oleg Lyashko à lui obtenu 8 % des voix. Ce dernier avait notamment proposé à la Rada issue du Maïdan une loi permettant de qualifier de « saboteurs et complices de l’occupant russe » tous les citoyens ukrainiens s’opposant à la nouvelle Rada post- Maïdan et aux mouvements de troupes armées dans le territoire ukrainien. Le projet de loi prévoyait que ces mêmes saboteurs devaient être tout simplement condamnés à la peine de mort. Ce dernier a également fondé un bataillon militaire appelé « Bataillon Ukraine », coupable de l’assassinat de deux civils pro-russe lors de l’assaut d’un bâtiment gouvernemental dans la ville de Torez.


Les candidats des partis nationalistes Pravy Sektor et Svoboda obtiennent respectivement 0,7% et 1,16%, des résultats, mettant un terme définitif aux rêves des nombreux nationalistes européens qui ont soutenu Maïdan en pensant que cette révolution allait être en quelque sorte la leur. Les premiers comme les seconds sont sans doute les grands perdants de la bataille d’Ukraine et semble partager en commun de nombreux traits de caractères tels qu’en premier une touchante naïveté qui, il faut bien le dire, s’apparente clairement à une forme de bêtise.


La tentative de séduction opérée par Dimitry Iaroch envers certains milieux nationalistes (italiens et français notamment) auraient pourtant dû permettre à ces derniers de se rendre compte qu’ils avaient affaire au Jean-Claude Van Damme de la politique ukrainienne. Dans ses interviews, Dimitry Iaroch a en effet réussi à successivement affirmer que le prochain président de la fédération de Russie serait Ramzan Kadyrov (SIC), à confirmer la main de l’Occident dans le renversement de Ianoukovich ou encore que Poutine serait (involontairement) le premier promoteur de l’intégration européenne et enfin que Pravy Sektor ne nourrissait aucune haine pathologique envers l’Amérique mais était pour un monde multipolaire… On peut se poser de grosses questions sur l’état neurologique du führer de Pravy Sektor ou sur sa sincérité.


Sur le plan géostratégique c’est un peu plus clair, Dimitry Iaroch affirme militer pour la création d’un axe stratégique de la Baltique à la mer Noire, avec la participation des Etats baltes, la Biélorussie, la Pologne et l’Ukraine, contre l’impérialisme russe… Quelqu’un devrait sans doute lui expliquer qu’il s’agit du plan américain de «Nouvelle Europe » déjà en vigueur et que ces Etats sont déjà l’anneau périphérique de l’Otan sauf la Biélorussie qui, si elle était à l’avenir déstabilisée par la galaxie Pravy Sektor pour le compte des intérêts américains et renversée comme ne l’a été le gouvernement ukrainien, permettrait aux Etats-Unis de disposer d’une base militaire a une heure d’avion de Moscou, comme c’est également l’objectif avec Kiev. Une vision du monde bien loin de tout idéal multipolaire et que ne partagent pas du tout les nations de la vieille Europe, France en tête.


La corrélation des objectifs stratégiques globaux américains dans la région et des objectifs régionaux du Pravy Sektor ne sont plus un mystère pour personne alors que ces derniers ont œuvré comme sous-traitants efficaces pour permettre le renversement d’un pouvoir pourtant élu et favoriser la prise de pouvoir d’une nouvelle oligarchie elle clairement aux ordres. Nulle surprise des lors que Dimitri Iaroch dans sa dernière interview ait jugé bon de remercier l’Amérique et de rappeler à quel point la nouvelle Ukraine devait renforcer ces liens avec les Etats-Unis, tandis que le président Porochenko souhaite lui accélérer une intégration européenne pourtant toujours pas souhaitée par une majorité d’Ukrainiens.

 

Alors que les élections en Ukraine ont sans doute permis à Iaroch de constater qu’il avait plus de soutien dans les galaxies nationalistes ouest-européennes qu’en Ukraine, ses militants ces dernières semaines se cantonnent à ce qu’ils savent faire de mieux : affronter leurs concitoyens, Slaves et orthodoxes avant tout, que ce soit les civils du Donbass ou les policiers ukrainiens qui risquaient leur vie pour 250 euros par mois. Ce faisant les militants de Pravy Sektor ne font pas que confirmer leur caractère de petits voyous mais mettent également en péril la relation entre l’Europe et la Russie.


L’Ukraine, tout comme la Russie des années 90, fait désormais face à un conflit sur son territoire, clairement nourri par les haines pathologiques que les militants majoritairement issus de de Pravy Sektor nourrissent, non contre l’Amérique donc, mais contre la Russie et les russophones. Pravy Sektor bénéficie pour cela d’un soutien de poids : l’oligarque Igor Kolomoiski qui malgré avoir été le représentant du Conseil européen des communautés juives pendant 5 ans se retrouve désormais sponsor des mouvances nationalistes radicales qui ont compris que l’antisémitisme était bien moins rentable que la russophobie et l’antipoutinisme. Peut-on qualifier cette surprenante et contre nature alliance de version ukrainienne du front Orange-brun ?


L’oligarque Kolomoiski n’est du reste pas le financier de la nouvelle garde nationale par accident mais bien l’une des pièces maitresses et un relai essentiel du dispositif américain de prise de contrôle de l’Ukraine, dispositif dont les contours commencent à être visibles. Celui-ci dispose par le biais d’une société écran basée à Chypre (Burisma Holdings) du contrôle de la majorité des sociétés gazières ukrainiennes. Au cours du mois de mai, Burisma Holdings a confirmé la nomination à son conseil d’administration de R. Hunter Biden, fils de Joe Biden, le vice-président des Etats-Unis, et de Devon Archer, financier et ami de John Kerry.


Au pillage énergétique en cours et à la mise du pays sous la coupe d’oligarques (sans doute tout aussi corrompus que ne l’était Ianoukovich) le pays semble devoir également continuer à s’enfoncer dans la grave crise morale et démographique qu’il connait depuis le milieu des années 90. La population de l’Ukraine est passée de 52,2 millions d’habitants en 1994 à 45,4 millions en 2014, soit une diminution de près de 7 millions d’habitants en 10 ans, soit plus que la Russie pour une population 3 fois moindre. A cela il faut rajouter un solde migratoire négatif (près de 700.000 Ukrainiens sont notamment entrés en Russie depuis janvier 2014) et que le pays comporte le plus haut taux de Sida d’Europe, avec près de 1,5 % de la population adulte contaminée. Enfin et peut être surtout, le démographe Emmanuel Todd a récemment rappelé que les inquiétants indicateurs de mortalité infantile (indicateur le plus significatif de l'état réel de la société selon lui) ne laissaient pas beaucoup d’espoir d’échapper à une poursuite de la malheureuse dégradation systémique que connait l’Ukraine en tant que pays.


Un regard objectif porté sur les évènements en Ukraine ne peut que traduire un seul et unique constat : l’Ukraine de 2014 prend le chemin de la Russie des années 90, que ce soit sur le plan politique, économique, militaire ou démographique. Pour s’en convaincre je renvoie notamment vers cette excellente synthèse sur le site d’Olivier Berruyer.

Un chemin à la russe extrêmement risqué dont les activistes de Maïdan et leurs complices, en Europe et en Amérique, portent clairement la responsabilité puisque les premiers comme les seconds ont non seulement sacrifié ce pays pour le compte d’intérêts transatlantiques mais aussi porté un coup direct à la relation euro-russe mais aussi à la paix sur le continent.


Il reste à espérer que de ce chaos ukrainien émerge dans un avenir proche un « Poutine ukrainien » pour empêcher la dislocation du pays mais on peut en douter malheureusement pour les Ukrainiens. Au contraire tout laisse plutôt imaginer que l’Ukraine comme Etat tel que nous le connaissons, n’existe en réalité déjà plus vraiment.

 

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur

 

 

 

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6 juin 1944 – 6 juin 2014 (Olivier Berruyer)

 

 

 morts de la seconde guerre mondiale décès pertes deuxième

 

 

 

Mon analyse :

Merci la Russie pour ses bienfaits ! D-day, mythe pour la propagande de guerre

 

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Vladimir-Poutine.jpg

 

Vladimir Poutine est-il le plus grand dirigeant de notre temps ?

 

(Posted by Marucha : 2014-03-30) http://marucha.wordpress.com/2014/03/30/czy-wladimir-putin-jest-najwiekszym-przywodca-naszych-czasow/

 

Merci à Domremy pour la traduction

 

Source : Bilzerian Report

 

 

http://thebilzerianreport.com

 

De nombreux citoyens de l’Ouest ont une opinion négative concernant Vladimir Poutine, résultant de la partialité des informations que leurs délivrent les medias occidentaux . Si l’on en croit ce que disent les medias U.S. ils sont amenés à croire que Poutine est un dictateur tyrannique adoubé par sa famille - alors qu’en réalité il est né dans une famille ouvrière et qu’il est plus soutenu par ses concitoyens que ne le sont tous les autres dirigeants occidentaux.

 

 

En huit ans de gouvernement Poutine l’économie russe a progressé chaque année au point que le Produit Intérieur Brut s’est accru de 70%. Durant cette période les investissements ont augmenté de 125%, la production de 76%, et le seuil de pauvreté a diminué de 50%Le salaire moyen en Russie est passé de 80 à 640 dollars par mois et la classe moyenne s’est accrue passant de 8 millions à 55 millions de sujets.

 

 

Les analystes économiques nous indiquent que l’accès à de pareils résultats économiques trouve sa source dans un fort « macromanagement », un afflux de capital, une réforme de la politique fiscale ainsi que l’accroissement mondial du prix de l’énergie  La Russie est un grand exportateur de pétrole brut et de gaz).

 

 

Poutine de façon intelligente a fait retour à l’énergie nucléaire et a positionné la Russie comme une superpuissance énergétique dont l’Europe est dépendanteIl a puissamment investi dans les infrastructures russes et notamment dans les pipe-lines. Parmi ses autres réalisations il faut citer l’introduction du taux uniforme d’impot à 13%, ainsi que la baisse d’impot pour les sociétés passant de 35 à 24%. Ceci ayant pour résultat que Poutine a trouvé un incroyable soutien dans le peuple russe en obtenant sa seconde réélection avec un score de 71% des votants en sa faveur .

 

Ces réalisations de Poutine s’avèrent encore plus impressionnantes quand nous réalisons qu’il a eu à faire à l’un des gangs les plus menaçants du monde.

 

Nous avons nommé la « mafia russe » dirigée par les biens connus gangster-milliardaires qui profitent de leur double nationalité dans les pays ne pratiquant pas l’extradition (comme par ex. Israël) pour échapper à la justice et qui est responsable des esclavages sexuels, du trafic des armes, du trafic des drogues, - en plus de la corruption démentielle qui a infesté la Russie lors de la chute de l’Union Soviétique.

 

De multiples fois Poutine a risqué sa vie afin de s’opposer à ces gansters mais il a pu en fin de compte amener un grand nombre de ces bandits devant la justice. Malgré celà dans les prisons russes nous trouvons moins d’incarcérations qu’aux U.S.A.

 

Les medias américains ne cessent de questionner l’intégrité des élections en Russie. Or personne n’a pu présenter une quelconque preuve de tricherie électorale concernant Poutine – alors qu’existent de solides preuves concernant des tricherie commises par le Parti Républicain à l’encontre du candidat Ron Paul.

 

Quand Obama a obtenu son « prix Nobel de la Paix » tout en tenant en main les ficelles conduisant à la guerre en Irak et en Afghanistan – guerres que nul n’a déclarées - Poutine utilisait toutes ses influences pour s’opposer et empêcher les guerres illégales, autrement dit l’invasion des pays étrangers.

 

En 2003 les puissances occidentales ont utilisé toutes leurs influences pour envahir sans cause l’Irak au prétexte de possession d’armes de destruction massive par ce paysCette guerre a amené la hausse du prix du pétrole ainsi que le massacre de un million (1 000 000) de civils Irakiens innocentsQuelques personnes lucides des Nations Unis à l’instar de la Russie de Poutine se sont opposées fermement à l’invasion de l’Irak tout en exprimant des doutes quand à la véracité des preuves matérielles présentées par les leaders rivaux de Saddam Hussein. Poutine a essayé d’empecher la guerre désastreuse contre l’Irak en mettant son veto lors des résolutions de l’O.N.U mais l’AIPAC, -le puissant lobby israélo-américain- a convaincu les politiciens américains d’attaquer l’Irak sans le soutien de l’O.N.U.

 

Comme pour l’Irak Poutine s’est vigoureusement opposé à l’intervention en Libye qui s’est, elle aussi, révélée être une catastrophe humanitaire. La Libye est passé du statut de pays conforme aux lois internationales à une nation en déroute gouvernée par des éléments les plus radicaux. Ses infrastructures ont été en grande partie détruites et les atteintes aux droits humains sont de loin pires qu’ils ne l’ont jamais été du temps de Kadhafi.

 

Maintenant le lobby israélo-américain et les medias de masse poussent à d’autres guerres non-déclarée en  Syrie et en Iran. Encore deux guerres qui amèneraient à d’importantes hausses du coût du pétrole et à la régression de la déjà fragile économie mondiale.

 

Pour Poutine l’accroissement du prix du pétrole – principale marchandise d’exportation russe - serait une aubaine. Mais Poutine prend plus en compte, dans ce cas, les conséquences humanitaires de pareilles guerres que le profit financier pour sa nation. C’est pourquoi il a utilisé son droit de veto au Conseil de Sécurité pour bloquer l’attaque contre la Syrie. Les medias américains assoiffés de sang ont immédiatement condamné Poutine l’accusant d’être un « obstructionniste » entamant une seconde guerre froide. Poutine quand à lui s’est tenu au dessus des roquets belliqueux et n’a fait qu’enseigner aux américains qu’ils devraient freiner le prurit qui les pousse à entamer sans cesse de nouvelles guerres.

 

La lucidité de Poutine dans les affaires économiques, ses décisions justes en matière de politique étrangère, le caractère humanitaire de la conduite de sa politique sont des choses dont le monde entier devrait le féliciter.

 

Si les présidents américains pouvaient respecter la liberté et la souveraineté des autres nations comme le fait Vladimir Poutine notre planète serait – et de loin - bien plus paisible.


  http://delire-des-livres.over-blog.fr/article-vladimir-poutine-est-il-le-plus-grand-dirigeant-de-notre-temps-123202616.html

http://thebilzerianreport.com/is-vladimir-putin-the-greatest-leader-of-our-time/ viahttp://marucha.wordpress.com/2014/03/30/czy-wladimir-putin-jest-najwiekszym-przywodca-naszych-czasow/

 

 

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Vladimir Poutine défenseur de la paix : y en a-t-il que cela embarrasse ? (lettre ouverte)

 

 

 

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Actualité

 

 

L'UMP un Parti qui rime avec faillite

 

L’UMP en décomposition accélérée : la nécrose d’une association de type mafieux

Une préfiguration du « Grand Marché Transatlantique » : Philip Morris attaque l’Uruguay : qui va gagner ?

L’histoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer «le débarquement des anglo-saxons»

Palestine - 10 juin 2014 - 48e jour de grève de la faim pour les prisonniers palestiniens
Traité transatlantique - PDF qui dénonce le traité de soumission des pays d’Europe à l’impérialisme américain

 

 

  Complot visant à tuer Maduro: Le Vénézuela exige que les États-Unis expliquent leur rôle

 

 

Le plan du MEDEF pour démanteler la Sécurité Sociale

 

L’affaire Nemmouche et les services secrets atlantistes


 

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Mehdi Nemmouche


 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:12

 

 

Le Peuple syrien a parlé

 

 

L’élection présidentielle syrienne a surpris aussi bien les Syriens que leurs alliés et leurs ennemis. Le scrutin, dont chacun s’accorde à dire qu’il a été sincère, a mobilisé 73,42 % des électeurs, malgré l’impossibilité dans laquelle certains se trouvaient d’aller aux urnes du fait de l’occupation d’une partie du pays par des mercenaires étrangers. Bachar el-Assad a recueilli 88,7 % des suffrages exprimés et a été reconduit pour 7 ans.


| 5 juin 2014

 

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Depuis plusieurs mois, les 11 États restant membres du Groupe de Londres (anciennement dénommé les « Amis de Syrie », à l’époque où ils étaient 114) dénoncent l’élection présidentielle syrienne du 3 juin comme une « farce ». Selon eux, d’une part il serait grotesque de tenir un scrutin dans un pays en proie à une « guerre civile », d’autre part, le président sortant Bachar el-Assad serait un tyran, recourant massivement à la torture et bombardant son propre peuple, donc illégitime. Toujours selon ces 11 États, la seule sortie possible d’une guerre qui a déjà fait « au moins 160 000 morts syriens » serait de laisser la place à un « organe de transition » désigné non pas par les Syriens, mais par eux.

Les grands médias des États membres de l’Otan et du CCG avaient donc prévu d’ignorer cette « non-élection », selon l’expression du secrétaire d’État John Kerry. Cependant, le scrutin anticipé pour les Syriens résidant à l’étranger ayant donné lieu à des manifestations de masse au Liban et en Jordanie, il était évident que la presque totalité des Syriens de l’intérieur qui pourrait voter le ferait. Dès lors, ces grands médias ont dépêché in extremis des équipes pour couvrir l’événement.

Jusqu’à ce moment-là, il était généralement admis —sauf par le Réseau Voltaire— que les Syriens en exil étaient opposés à la République et qu’ils avaient fuit le pays pour échapper à la « répression politique ». L’épisode des scrutins à Beyrouth et Amman a montré qu’en réalité, la grande majorité d’entre eux avaient fuit les exactions des mercenaires étrangers qui attaquent leur pays. Tout autant surpris que l’ambassadeur syrien au Liban, le ministre libanais de l’Intérieur dénonça la présence sur son territoire de prétendus réfugiés syriens qui soutiennent leur gouvernement, refusant de prendre en compte l’attaque de leur pays et la destruction de leurs maisons par plus de 250 000 mercenaires en 3 ans.

La République syrienne s’évertua à suivre méticuleusement les normes occidentales de la démocratie. Le Parlement adopta un nouveau Code électoral qui institua les droits accordés aux candidats aussi bien en matière d’affichage, et de passages à la télévision et dans les journaux que d’escorte assurant leur sécurité en ces temps de guerre.

Le pays, qui a abandonné le système du parti unique pour celui du multipartisme en adoptant la constitution du 26 février 2012, avait eu deux ans pour former de nombreux partis et apprendre le débat politique public.

La République syrienne, qui accepte la présence de journalistes occidentaux depuis novembre 2011, avait eu deux ans et demi pour apprendre à satisfaire leurs exigences professionnelles. Il avait progressivement noué des contacts positifs avec nombre d’entre eux, notamment depuis la Conférence de Genève 2. Plus de 360 médias étrangers étaient ainsi accrédités, disposant de la plus totale liberté de circulation dans tout le pays, malgré la guerre.

Les arguments politiques

Pour le Groupe de Londres, il serait impossible d’organiser une élection dans un État en guerre. C’est oublier que récemment, les mêmes États se sont réjouit des élections présidentielles en Afghanistan et en Ukraine.

En Afghanistan, le 5 avril, se tenait le premier tour de l’élection présidentielle sous la surveillance des troupes de l’Otan. Un électeur sur trois a fui le pays, mais pouvait voter de l’étranger. Selon les États membres du groupe de Londres, il aurait fallu obtenir 50 % des suffrages exprimés pour être élu dès le premier tour (il y en aura un second le 14 juin). Dans ce cas, compte-tenu du taux d’abstention de 67 % le président aurait été élu par 16,5 % du corps électoral).

En Ukraine, les putschistes de Kiev ont annoncé un taux de participation, le 25 mai, de 60 %. Ce faisant, ils ne comptaient pas les électeurs de Crimée, bien qu’ils affirment que cette région fait toujours partie de leur pays. Le président élu, Petro Porochenko récolta 54 % des suffrages exprimés. Cependant, si l’on ramène ce score à l’ensemble des électeurs sur l’ensemble du territoire qu’il revendique, il n’a le soutien que de 27 % d’entre eux.

On ne doit pas s’étonner de la faible exigence des États du Groupe de Londres : à la dernière élection du Parlement européen (25 mai), le taux de participation était exceptionnellement bas (seulement 13 % en Tchéquie). Cette élection sans le peuple a pourtant été considérée comme « démocratique » (sic).

Le rôle belliqueux des médias atlantistes en 2011-2012

La guerre contre la Syrie a débuté, en 2011, comme une guerre de 4ème génération. C’est-à-dire que l’Otan entendait renverser l’État en décourageant la population de le défendre plutôt qu’en lui livrant une guerre conventionnelle. De grands médias internationaux (Al-Arabiya, Al-Jazeera, BBC, CNN, France24, Sky), coordonnés par l’Alliance, devaient faire accroire aux Syriens et au monde que leur pays était agité par une « révolution » et que leur gouvernement allait inévitablement être renversé. La guerre aurait du culminer, début 2012, par une substitution de fausses chaînes syriennes aux vraies chaînes, afin d’annoncer la fuite du président el-Assad et l’instauration d’un « gouvernement de transition ». Cependant l’opération fut déjouée et échoua. La Russie et les États-Unis conclurent, en juin 2012, les grandes lignes d’un accord qui prévoyait aussi bien la paix en Syrie que le partage de la région entre eux.

Toutefois, la France, Israël et l’opposition démocrate au sein du gouvernement Obama (Hillary Clinton, David Petraeus, James Stavridis) relancèrent la guerre sous une autre forme. Il s’agissait cette fois d’attaquer le pays avec des forces non-étatiques, sur le principe des condottières de la Renaissance ou, plus récemment, des Contras au Nicaragua. Durant cette seconde période, les médias atlantistes et du Golfe continuèrent sur leur lancée à décrire une révolution imaginaire face à une dictature cruelle, tandis que l’opinion publique en Syrie terminait de se rallier au gouvernement. De sorte qu’au moment où débutait la campagne présidentielle syrienne, les médias donnaient une narration complétement différente de la situation selon qu’ils étaient basés dans un pays de l’Otan ou du CCG, ou non.

Comment donc les médias atlantiques allaient-ils traiter de cette élection ?

La stratégie de dénigrement des médias atlantistes en 2014

Durant les jours précédents, ils ont utilisé plusieurs arguments pour discréditer le processus électoral.

• « Le résultat est connu d’avance », martelaient-ils. Effectivement, il ne faisait aucun doute que le président sortant, Bachar el-Assad, serait élu pour un troisième mandat de 7 ans. Cette affirmation laissait à supposer que le scrutin ne serait pas sincère.

Toutefois, si les Européens veulent bien comparer ce qui est comparable, la situation de la Syrie rappelle celle de l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 26 août 1944, le président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), qui avait été créé à Alger quelques jours avant le débarquement en Normandie, le général Charles De Gaulle, remontait les Champs-Élysées escorté d’une foule innombrable. Il n’y avait pas eu alors d’élection. La légitimité de De Gaulle était indiscutable car il avait été le premier homme politique à refuser la Collaboration en 1940 et à immédiatement entrer en Résistance. Les Français saluaient en lui l’homme qui avait su s’opposer à la fatalité et les conduire à la victoire. De la même manière, les Syriens voient en Bachar el-Assad l’homme qui a su s’opposer à la recolonisation du pays et les conduire à la victoire.

• « Les deux autres candidats sont de simples faire-valoir », poursuivent les médias atlantistes, sous-entendant que le pays en est resté à l’époque du parti unique et que cette élection est une mise en scène.

Or, le propre du multipartisme, c’est de pouvoir voter pour un candidat que l’on choisit. Dans de nombreux scrutins, les électeurs ne se reconnaissent dans aucun candidat. Ils peuvent alors soit s’abstenir, s’ils considèrent que le système est vicié ; soit voter blanc, s’ils veulent soutenir les institutions, mais aucun candidat ; soit voter pour un candidat marginal afin de relativiser le score du candidat principal (ce que l’on appelle le « vote protestataire »).

Dès lors, avant même d’examiner le score des candidats, le plus important, c’est le niveau de participation. Dans la Syrie en guerre, où une partie du territoire est actuellement occupée par au moins 90 000 mercenaires étrangers, et malgré l’appel de la Coalition nationale syrienne au boycott, ils ont été 73,42 % des électeurs à voter. À titre de comparaison, c’est mieux en France que toutes les élections au Parlement européen (depuis 1979), mieux que toutes les élections législatives (depuis 1986), mais moins bien que l’élection présidentielle (80,34 %). La différence évidemment, c’est que la France est en paix.

• « Le pays est largement détruit et les bombardement continuent », assurent les médias atlantistes. L’élection ne serait donc qu’un épiphénomène, la réalité quotidienne étant l’omniprésence de la guerre. Pour en rajouter, l’AFP assure que le gouvernement ne contrôlerait que 40 % du territoire, hébergeant 60% de la population.

La participation étant supérieure à 60 %, il convient d’abord de noter que les chiffres de l’AFP sont imaginaires. Les zones contrôlées par l’Armée arabe syrienne sont bien plus larges depuis qu’elle a reconquis la côte. Les mercenaires sont encore présents à la frontière turque et dans quelques poches ici ou là. Ainsi, le district de Damas fait 18 000 km2, dont seulement 75 km2 sont tenus par les Contras, mais l’AFP considère que l’ensemble du district est aux mains des « révolutionnaires ». En outre, dans certaines zones, l’Armée arabe syrienne est absente, mais les fonctionnaires de l’État sont toujours présents. C’est le cas des zones kurdes qui assurent elles-mêmes leur sécurité tout en reconnaissant la République. Enfin, l’essentiel du territoire est un désert inhabitable que chacun peut prétendre contrôler. Toutefois, lorsque des Contras le traversent, ils sont abattus par l’aviation syrienne.

Par ailleurs, montrer des images de Homs dévastée ne signifie pas que le gouvernement « bombarde son propre peuple ». Là encore, si l’on reprend l’exemple de la Seconde Guerre mondiale, ces images sont comparables à celles de Stalingrad car les méthodes des Contras y sont les mêmes que celles des nazis : celle des « trous de souris ». Pour ne pas être éliminés en sortant dans les rues, les snipers étrangers creusent des passages d’une maison à l’autre dans les murs latéraux.

Enfin, pour bombarder les positions ennemies, l’Armée arabe syrienne peut-être amenée à bombarder des civils à la manière dont les Alliés bombardèrent Lisieux, Vire, Le Havre, Tilly, Villers-Bocage, Saint-Lô, Caen etc. durant le débarquement en Normandie. Pourtant, si l’on discute la manière dont les Alliés ont procédé, il ne vient à l’idée de personne de les accuser d’avoir délibérément tué 20 000 Français.

Les conséquences du scrutin

À la surprise générale, la participation a été massive partout où il était possible de voter, y compris dans les zones kurdes, alors que les médias atlantistes relayaient des appels de kurdes au boycott.

Il faut donc conclure :

Les accusations de dictature et de torture sont imaginaires.
Dans aucun État au monde, on n’a vu le peuple voter pour un dictateur qui l’oppresserait. Le parti nazi allemand n’a jamais obtenu plus de 43,9 % des voix (mars 1933) et a immédiatement supprimé les élections pluralistes.
Les Syriens de l’intérieur savent certainement mieux ce qui se passe chez eux que les Syriens de la Coalition nationale, dont la majorité vit à l’étranger depuis au moins vingt ans. Ils ne croient plus la narration états-unienne du début des événements (des enfants que la police aurait torturé à Deraa) et ils n’ont jamais cru la narration actuelle (les 10 000 personnes torturées et mortes de faim dans les prisons du « régime »).

La Coalition nationale syrienne ne représente pas le peuple syrien.
La Coalition, organe créé par les services français et aujourd’hui contrôlé par l’Arabie saoudite après l’avoir été par le Qatar, a été reconnue « seule représentante du peuple syrien » par le Groupe de Londres. Malgré son appel au boycott, l’abstention ne représente que 26,58 % des électeurs inscrits, ce qui semble avant tout correspondre aux électeurs empêchés de participer du fait de l’occupation d’une partie du territoire par les Contras.
On ne voit d’ailleurs toujours pas comment une instance qui utilise le drapeau vert-blanc-noir à trois étoiles —c’est-à-dire le drapeau de la colonisation française de l’entre-deux-guerres— pourrait être soutenue par le peuple syrien.

• Les Collaborateurs des puissances coloniales se sont discrédités.
Au cours de débats télévisés, des membres de la Coalition ont expliqué l’absence de leader capable de rivaliser avec Bachar el-Assad par la dictature qui étoufferait depuis longtemps le pays. Or, nous l’avons vu, il n’y a pas de dictature aujourd’hui en Syrie.
Si l’on reprend la comparaison avec la Seconde Guerre mondiale, l’absence de rival à Charles De Gaulle, en 1944, ne signifiait pas qu’il avait imposé une dictature, mais que les politiciens français s’étaient discrédités en collaborant avec les nazis. C’est pourquoi aucune des personnes ayant participé à la Coalition nationale ne peut espérer jouer un rôle politique à l’avenir dans le pays.

 

[Réseau Voltaire]


 

Voir aussi :

Grande Syrie et misérable Presse - Vanessa Burggraf icône de la désinfo

(avec vidéos)


 

 

Poutine parle :

Que pense Poutine de la situation ? (vidéo, interview. L'intégrale)
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 03:51

 

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"Tuez, mais loin d’ici !"
..
Par R. Mahmoudi 

La foudroyante découverte du parcours terroriste du tueur du Musée juif de Bruxelles est venue à point nommé pour faire avancer le débat sur les périls que constitue – non seulement pour l’Europe, mais pour tous les pays de la région, dont l’Algérie – le retour des djihadistes partis combattre en Syrie. Des rapports en cascade foisonnent, depuis quelques semaines, de mises en garde et d’alertes contre le phénomène d’autoradicalisation des jeunes issus des banlieues. Tous les gouvernements ont, de concert, réagi en annonçant de nouvelles mesures de lutte contre les réseaux de recrutement et de soutien aux groupes terroristes étrangers. Ils reconnaissent tous indirectement le laxisme des autorités dans la chasse aux djihadistes potentiels et, plus directement, la défaillance de leur système d’insertion sociale. Mais nous n’avons entendu aucun mea culpa, aucune déclaration avouant une complicité indirecte de ces mêmes gouvernements qui n’ont pas cessé, depuis plus de trois ans, d’appeler ouvertement à armer la «rébellion» en Syrie et de l’assurer de son soutien moral et diplomatique.


Comment expliquer, aujourd’hui, les jérémiades d’un Fabius ou d’un Brown, alors que, il y a seulement une semaine, ils ont été à l’origine d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, demandant à présenter la Syrie devant la Cour pénale internationale pour «crimes contre l’humanité» ? Comment ces meneurs de la diplomatie occidentale encouragent-il des djihadistes, partis d’Europe ou d’ailleurs, à tuer, à commettre des massacres les plus atroces dans un pays comme la Syrie, et trouvent effroyable et hautement préoccupant que ces mêmes criminels commettent des attentats ou sèment la terreur dans leur pays ? Il est aussi curieux de constater que, dans le débat actuel, les éditorialistes et autres commentateurs des médias dominants, en France et dans d’autres pays d’Europe, ne posent jamais ces questions. De deux choses l’une : soit Paris, Londres et Washington arment les islamistes pour ternir l’image de l’islam en tuant sans foi ni loi – mais le plus loin possible de l’Europe et des Etats-Unis –, et qu’ils subissent un retour de flamme ; soit ils ont intégré ces crimes contre la communauté juive en Occident pour accentuer la haine anti-musulmane.

Dans le premier cas comme dans le second, les dirigeants occidentaux sont autant coupables que les auteurs de ces crimes eux-mêmes. Seront-ils jugés un jour ? Dans un autre siècle peut-être.

Source : (Algérie patriotique)

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 01:33

 

 

Le chat médecin
50 commentaires - 17501 lectures
Le chat médecin

 

 

Chère lectrice, cher lecteur,

 

Charlotte a d’abord perdu son mari, « parti voir ailleurs », puis un emploi valorisant, et enfin sa santé.

Ayant perdu le sommeil et l’appétit, elle fait l’erreur d’aller consulter un psychiatre, qui croit détecter en elle des troubles bipolaires. C’est parti pour un « rallye médical » : un médicament pour l’humeur, un autre contre l’anxiété, un autre pour le sommeil. Résultat : plus cinq kilos, des migraines, des nausées, un épuisement permanent.

Les médecins y voient les effets du stress, et renforcent le traitement. Puis un jour, suite à une émission de télé, elle ressent le besoin de la compagnie d’un chat.

Elle commence à nettoyer son appartement, une grande première depuis des mois…

Sa première visite dans un refuge est la bonne. Elle revient avec un gros rouquin de trois ans, laissé pour compte pour cause de départ à l’étranger.

« À peine arrivé, il a sauté sur le lit et s’est mis à ronronner en bavant. C’était le début d’une nouvelle vie, avec quelqu’un avec qui partager caresses, regards, instants de discussion, et des nuits, des vraies nuits entières de vrai repos bercé par son ronronnement et le pétrissage de ses papattes… ».

À partir de ce moment, Charlotte peut diminuer les doses de ses médicaments, elle émerge la journée, et sa vie sociale prend un nouveau tour. Jusqu’à ce nouvel emploi qui signe sa guérison.

Le chat, coach mental

Le chat peut devenir notre coach mental. Il nous endurcit avec douceur…

Le chat est entré dans les foyers en tant que protecteur des greniers à grain, pour lutter contre les rongeurs, lors des débuts de la culture des céréales. C’est donc dans le Croissant fertile, puis en Egypte et dans tout le bassin méditerranéen, que le chat fut d’abord domestiqué.

Pour les navigateurs, la présence d’un chat dans leur vaisseau les protégeait contre les rats : c’était une assurance contre les épidémies. Ce rôle sanitaire a définitivement intégré les chats dans nos maisons, après les grandes épidémies de peste (années 1300).

Mais cette explication purement utilitaire n’est pas suffisante : d’une part, bien d’autres animaux (chiens ratiers, furets) peuvent chasser les rongeurs ; d’autre part, le chat est devenu l’ami de l’homme, jusqu’à l’accompagner hors problèmes domestiques.

Aujourd’hui, il n’a plus aucun rôle de gardiennage, mais il connaît un succès sans précédent : alors que le nombre de chiens diminue chaque année, le nombre de chats a augmenté de 20 % en 5 ans. Ils sont plus de 10 millions en France !

Le chat, pour remplacer le bébé ?

Selon le vétérinaire comportementaliste Joël Dehasse, le chat, même adulte, constituerait un substitut de bébé pour l’homme. Il en a le poids, les bruits, la douceur, la chaleur, le goût des caresses. Et l’homme doit lui prodiguer des soins un peu comme à un bébé.

Le chat nous apprend à communiquer

À noter que le miaulement du chat est réservé à l’homme. Les chats ne miaulent pas entre eux. Bien que son registre d’expression soit assez limité, l’homme apprend rapidement à faire la différence entre le « mmr » jovial de salut ou de remerciement, le « mraou » qui quémande une caresse ou son repas, le « mmrraouu » nettement plus insistant, ou la plainte « miieeou » plus ou moins rauque selon l’intensité de l’émotion.

Par ses mimiques du visage et ses postures, il réclame des réponses, il engage le dialogue, et il oblige déjà à comprendre le parler du chat.

Il fait intervenir ses oreilles (dressées, rabattues en arrière ou écartées), ses yeux (écartement des paupières, tension des pupilles), ses postures de jeu, de méfiance, de séduction ou d’impatience.

Il développe ainsi une communication globale avec l’homme, d’autant mieux comprise que le maître est disponible et attentif. Certains maîtres engagent ainsi une véritable discussion, en parlant à leur chat sur un rythme qui devient musical et des intonations qui vont du plus grave au plus aigu. Quand on dit : « Ouuuuh, le gentil minet, on lui a acheté une bouaaaate d’un nouveau patééééé au thon, comme il va se régaleeeeer ! »

On sait l’influence des comptines, à la fois sur le bébé qui écoute, les yeux fixés sur sa maman, en essayant de saisir un sens qui vient peu à peu, et sur sa mère, pour qui ces instants de partage musicaux apportent plaisir et sérénité.

Le chat crée un lien entre les personnes

Il n’y a pas que les personnes solitaires qui parlent à leur chat. Ces conversations sont bénéfiques pour tous ceux qui s’y adonnent. Dans une salle d’attente de vétérinaire, c’est un festival d’exclamations et de compliments échangés entre clients.

Bien entendu, le chat fait jouer. Et comme dans les jeux des enfants, c’est une manière d’apprendre à vivre avec les autres. C’est au cours de jeux avec sa mère que le chaton apprend à contrôler l’intensité de la morsure, voire à l’inhiber complètement, et à rétracter ses griffes. Sinon, gare à la réaction maternelle, qui consiste à plaquer au sol le chaton indocile et à le mordiller lentement jusqu’à ce qu’il cesse tout mouvement.

Le chat nous lèche, le chat nous caresse…

Le chat recherche en permanence le contact en douceur, avec des surfaces un peu rugueuses (tronc, moquette, bas de meubles), avec ses congénères, et bien sûr avec l’homme. Ce qui tombe bien car l’homme est lui aussi à la recherche de contacts rassérénants.

Mais dans la société humaine, les contacts physiques sont très régulés car ils ont une connotation sexuelle. Ils ne s’effectuent que selon des rituels (danse, bisou familial, accolades viriles des sportifs…) très codifiés. Seuls les enfants en bas âge et nos compagnons domestiques sont tolérés de câlins « gratuits ».

Le chat nous permet ainsi des gestes d’affection, des élans de tendresse, qui nous sont interdits par ailleurs. Les caresses du chat à l’homme se font par léchage ou par frottage de tout son corps. N’oublions pas ce pétrissage régulier, toutes griffes rentrées, généralement accompagnées d’un ronronnement en douceur…

 

 

(SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS)


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Suite de l’article :

 

Nuits câlines…

Le chat est quasiment le seul animal accepté dans le lit de l’homme. Parce qu’il est propre, sans odeur. Parce qu’il se laisse caresser. Parce que son pelage est chaud. Et bien sûr parce que son ronronnement nous apaise et nous endort. Le chat installé, le maître du lit n’ose plus bouger, de peur de le chasser.

Les vibrations perçues par nos récepteurs cutanés (corpuscules de Pacini) font secréter des endorphines d’action très courte (quelques minutes) mais puissantes.

Au total, un nuage de molécules calmantes, mêlé de pulsions émotives apaisées. L’écoute du ronronnement est une véritable thérapie, dont l’effet rivalise avec bien des antidépresseurs et des somnifères !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis, avec Jean-Yves Gauchet (vétérinaire).

 

http://www.santenatureinnovation.com/le-chat-medecin/

 

 

 

C’est trop mignon <3

 

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http://www.quoidenews.fr/2014/02/26/trop-mignon-les-chats-sont-definitivement-les-meilleurs-amis-des-bebes-photos/

 

 

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Des animaux dans les hôpitaux et les maisons de retraite, des animaux qui soignent
Mardi 31 Juillet 2012 | Actu Chien - Société

Des animaux dans les hôpitaux et les maisons de retraite, des animaux qui soignent

 

Les études scientifiques ne manquent pas pour démontrer tous les bienfaits de nos animaux de compagnie tant sur notre santé mentale que physique. Ils nous aident au quotidien à lutter contre la solitude, contre la dépression et contre la maladie.

Si les scientifiques s’accordent à dire que la présence d’un chien ou d’un chat dans une maison est bénéfique pour les membres de la famille et notamment les enfants, ils s’accordent aussi à dire que leur présence est essentielle aux personnes âgées et aux personnes malades.

Des animaux qui soignent

La plupart des hôpitaux et maisons de retraite interdisent l’accès aux animaux de compagnie, une chose regrettable puisqu’il est maintenant démontré tout le bienfait qu’ils apportent à ces personnes seules et souffrantes.

Véritable médiateur, l’animal permet à la personne de trouver un compagnon fidèle, aimant, dont il n’aura jamais à se cacher ou à avoir honte, car il sait que l’animal ne juge pas et l’aimera comme il est. Ainsi, la présence d’animaux en maison de retraite participe à un développement cognitif psycho-social et physique important pour les résidents.

Les ronronnements des chats apaisent les tensions des malades, les caresser développe un sentiment de bien-être, les observer procure également un sentiment de bonheur, trouvant la vie moins dure et plus douce.

Les animaux (chiens, chats, lapins, etc.) sont une source importante de distraction pour les malades qui sont alors absorbés par ces adorables créatures et en oublient, l’espace de quelques instants, leur souffrance. De plus, la présence des animaux apprend aux personnes âgées à contrôler leurs gestes, à décrisper leur mains pour caresser doucement les animaux.

Enfin, ces animaux permettent aux personnes qui ont du mal à communiquer de trouver un échange sans paroles, et de sortir de leur mutisme et de leur solitude.

 

http://wamiz.com/chiens/actu/des-animaux-dans-les-hopitaux-et-maisons-de-retraite-des-animaux-qui-soignent-2604.html

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 00:34

 

 

La réforme du territoire : Son vrai but est

de tuer la nation française

pour en faire une euro-région,

en vue du Nouvel Ordre Mondial

 

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Réforme territoriale : la tribune de
François Hollande en intégralité

Publié le 02.06.2014, 21h56 |

ILLUSTRATION. Le président François Hollande annonce ses arbitrages concernant la réforme territoriale, dans une tribune à paraître ce mardi dans la presse quotidienne régionale. | 
Zoom


«Réformer les territoires pour réformer la France»

 
«Depuis deux siècles, la République a cherché à concilier l’unité de l’Etat, avec l’exercice le plus libre possible de la locale.

Mais il a fallu attendre les grandes lois de décentralisation de 1982 sous la Présidence de , pour élargir les responsabilités des communes et des départements, et faire des régions des collectivités locales à part entière.

Puis sous la présidence de Jacques Chirac, la République décentralisée a été consacrée dans la Constitution. C’était aussi une façon de reconnaître que nos territoires et les élus qui les représentent, ont incontestablement contribué depuis trente ans à la modernisation du pays et à l’amélioration de la vie quotidienne des Français.

Le temps est venu de donner une forme nouvelle à cette ambition. Parce que notre organisation territoriale a vieilli et que les strates se sont accumulées. Parce que les moyens de communication, les mutations économiques, les modes de vie ont effacé les limites administratives. Parce que nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’Etat en milieu rural comme dans les quartiers populaires.

Le temps est donc venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources. Le temps est venu d’offrir une meilleure qualité de service et de moins solliciter le contribuable tout en assurant la solidarité financière entre collectivités selon leur niveau de richesse.

La réforme que j’ai demandée au Premier ministre et au Gouvernement de mettre en œuvre, en y associant toutes les familles politiques, est majeure. Il s’agit de transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.

Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle chaque Français est le plus attaché. C’est dans ce cadre que se pratiquent chaque jour la solidarité et la citoyenneté. Elle doit demeurer « une petite République dans la grande ». La spécificité de notre pays c’est de compter 36700 communes.

L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des projets.

Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier. C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés.

L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.

Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.

Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l'intérêt général. Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays.

(Au détriment de la proximité, note d'eva) Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures.

Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus.

Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions. Mais cette décision doit être mise en œuvre de façon progressive car le conseil général joue un rôle essentiel dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations aux personnes les plus fragiles. Et il ne peut être question de remettre en cause ces politiques. Pas davantage les personnels dévoués qui continueront à les mettre en œuvre. Du temps est nécessaire et de la souplesse est indispensable. Une large initiative sera laissée aux élus pour assurer cette transition. Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées.

L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l'opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013.

Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités.

Cette grande réforme s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort. Elle est tournée vers les citoyens car il s’agit de simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt. Elle repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité. Et c’est pourquoi j’appelle tous les citoyens et, en particulier, tous les élus locaux qui par leur engagement quotidien font vivre les institutions de la République, à s’associer à sa réussite.»


François Hollande

LeParisien.fr

 

http://www.leparisien.fr/politique/reforme-territoriale-la-tribune-de-francois-hollande-en-integralite-02-06-2014-3891649.php

 

 

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Tweets :

 

 

 · Regroupement des communes OBLIGATOIRES à partir de 2017 ! Hollande supprime donc EFFECTIVEMENT les communes !

 

 Hollande réalise le rêve libéral en remplaçant la base de la souveraineté Nation/Départements/Commune par Europe/Régions/Intercommunalités


 Sauvons nos départements. Aucune économie n'est du reste à attendre de méga-régions qui briseront le tissu géographique national.


Le seul avantage c'est pour les lobbyistes, entreprises qui auront moins de gens à voir pour orienter décisions, remporter marchés


 

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Le mépris des dirigeants est insupportable ! Les Alsaciens ne voulaient pas la fusion des Bas et Haut Rhin, on n'en tient pas compte et on les marie de FORCE avec la Lorraine !

 

Réforme du  Territoire : On nous ment. Il ne s'agit pas tant d'économies (au profit de la Finance) que de tuer la France en tant que Nation.

 

Là où on parle de SUPER régions, d'économies, il faut en réalité tuer les identités au profit du monde uniforme du NWO.

 

Je suis attristée. On charcute la France, on la dénature, on la détruit, et les gens se résignent, ne réagissent pas. C'est très grave !


La réforme de la Région tuera de nouveaux emplois... Employés autoroutes, etc, tout saute. Que restera-t-il ? Des mécontents ? Des indignés qu'on réprimera violemment avec des Valls ?

 

Notons d'ailleurs que les routes nationales vont à leur tour devenir payantes !

 

Effrayant ! Le PIRE ennemi de la France, c'est EELV modelé par le sayan Cohn-Bendit. Il voit la France comme une Région européenne, et non plus comme un pays !


Basta les affaires Merah sans fin, montées de toutes pièces ! On ne parle plus que d'elles, pour victimiser les Juifs et susciter l'islamophobie !

 

L'Oligarchie si sioniste, travaille à dresser les gens contre les Musulmans : Pour détourner la colère sociale et faire désirer le choc de civilisations.


Pendant que l'UE prépare les pires mesures ou qu'Hollande-Valls détruisent la France éternelle, on débat sur les victimes juives et les djihadistes !


Les gens ne savent pas qu'ils font le jeu du Système : En plaignant toujours les seuls Juifs, en ciblant toujours les seuls Musulmans, en votant FN pour sortir d'UE (alors qu'il y reste): Ils sont bernés !


C'est pourquoi sur mes blogs j'alerte sans cesse, "on DETRUIT la France". Le mot n'est pas trop fort ! C'est le Nouvel Ordre Mondial !

 

Ce qui est terrible, c'est que les meRdias collabos du Système devenu fou présentent la réforme du territoire comme super, engendrant plein d'économies.. faux, archi faux !

 

C'est effrayant ! Avec la Réforme du territoire, on aura : Fin de la Nation française, fin des départements, fin de certaines Régions, fin des communes et de l'identité. Mais on aura des Mégapoles et des déserts !

 

Ouvrons les yeux ! Ce que veulent les sots à EELV, c'est ce qui va arriver ! La France ne sera plus un pays, mais une région européenne !

 

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Hollande veut faire disparaitre la République

 

 

 

HollandeHollande, c’est Houdini ! Après avoir cherché à faire disparaitre la Gauche, le voilà qui, dans une interview à la presse quotidienne régionale à paraître mardi 3 juin, entend supprimer 101 départements et plus de 36.700 communes ! Mais tout n’est qu’illusion car le Président rejette par avance un possible échec sur les citoyens et les élus de la République qui ne voudraient pas s’y plier. Où quand un Président délégitimé veut enterrer la République pour mieux ressusciter.


La succession des cachotteries d’alcôves aura donc pris fin lundi 2 juin après le cirque d’une ultime réunion à l’Elysée entre François Hollande, Manuel Valls son Premier ministre de combat, Marylise Lebranchu la ministre potiche de la Fonction publique et de la décentralisation, et André Vallini, le secrétaire d’état à la réforme territoriale, fossoyeur de l’indivisibilité de la République. Rien n’y fut bien sûr décidée mais il fallait donner le sentiment d’une réunion au sommet au moment même où la PQR recevait la tribune présidentielle qui dévoilait ce que l’on savait déjà : ce seront donc 14 « super régions » qui seront proposées au débat parlementaire. 14 régions qui visent surtout à mettre en adéquation le réceptacle politique avec les contenus du pacte de responsabilité pour lequel, coïncidence -ou non- des dates, François Hollande a reçu en fin d’après-midi les encouragements de la Commission européenne pour le mener à terme. 14 régions qui sont un paravent commode pour masquer la suppression programmée des départements, la vacuité promise pour les communes, et l’émergence d’intercommunalités comme autant de strates technocratiques déconnectées des citoyens en guise de substitution.


François Hollande propose donc une carte de 14 régions : « Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures. Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus. ». Voilà donc les régions lancées dans le grand bain de la compétitivité et de la mise en concurrence à l’échelle européenne, la première des compétences qui leur est fixée étant d’ordre économique, celle-ci étant aussitôt complétée par l’emploi et la formation pour mieux promouvoir une vision adéquationniste du territoire en rupture avec l’émancipation comme projet humain quel que soit le lieu de vie. Petits états dans le grand, le président octroie pour ce faire aux régions l’ensemble des compétences en matière de transports et d’aménagement. Et comme de bien entendu des « moyens financiers propres et dynamiques ». Bref, et malgré le flou artistique savamment entretenu, les prémisses de l’autonomie et la certitude de la compétition intra-nationale vers le moins disant-fiscal et social. Demain, l’Irlande française s’appellera Normandie ou Picardie-Champagne-Ardennes (d’ailleurs pour les noms, on repassera…).


Mais François Hollande en profite surtout pour avancer concrètement sur la suppression des départements. Exsangues de compétences avec celles nouvellement attribuées aux régions, les départements ont même vocation à disparaitre formellement : « Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions ». Eradiqués par François Hollande, le nom seul de département devrait rester pour maintenir une structure administrative : « Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l’Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il  devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités». Par jeu d’ombre et de lumière, il est donc immédiatement révélé que les seules compétences du Départements qui sont pas citées pour être transférées sont celles qui vont être le plus directement menacées malgré les dénégations présidentielles : celles relevant du champ social, notamment le RSA, l’aide aux personnes handicapées et âgées, la protection de l’enfance, la prévention sanitaire… Ces sujets ne sont sans doute pas suffisamment centraux pour que François Hollande juge utile d’y apporter une réponse précise, préférant laisser libre court à une République à la carte : « Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées ». Après la main invisible du marché, Hollande invente la poigne d’acier des expérimentations, tout en dessinant au passage l’estampe souhaitée : la suppression à marche forcée des conseils généraux sur les 13 aires métropolitaines nouvellement créées.


Car en termes de calendrier, François Hollande est en passe de tomber dans le piège qu’il a lui-même tendu. Là où le Président parlait encore le 6 mai d’accélérer sur le calendrier annoncé par Manuel Valls quelques jours plus tôt lors de son discours de politique générale (suppression des départements en 2021), retour pour éviter le pire à la case départ du fait des difficultés constitutionnelles que la bande d’amateurs qui squatte l’Elysée avait négligé de prendre en considération : « L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020 ». Car de majorité, François Hollande n’en a pas sur le sujet. A moins de finaliser les ponts avec le centre dont il a déjà jeté les bases. Mais après tout, peu importe pour François Hollande, l’après 2017 est un autre jour où la convergence de vue avec la Droite fait que, si ce n’est toi, c’est donc ton frère qui reprendra le travail déjà engagé…la répartition des postes entre amis étant déjà programmé puisque le Président a confirmé la tenue d’élections départementales à l’automne 2015 « avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013 », c’est-à-dire celui d’absurdes binômes paritaires sur de nouveaux cantons découpés sur mesure pour préserver l’équilibre des forces entre les tenants du système.


Après avoir dépouillé la Nation de sa souveraineté en la transférant à Bruxelles comme en atteste l’honteux épisode des recommandations budgétaires aujourd’hui, après avoir brisé l’unité et l’indivisibilité de la République en gommant les départements de la carte de France, François Hollande s’attaque désormais aux communes. Le chant du merle flatteur ne doit pas nous tromper. Parce que les communes sont l’échelon premier où s’exerce la citoyenneté, elles doivent pour François Hollande être détruites. Et parce qu’il ne peut pas les faire disparaitre, il entend en faire des coquilles vides et transférer leurs attributions aux intercommunalités : « L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des  projets. Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier.  C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000  aujourd’hui.  […] L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale ». On ne saurait être plus clair.


Une tribune de la sorte vaut aussi par ses absences. Les services publics bien sûr, habillés comme des généralités pour lesquels il conviendrait uniquement d’en garantir l’accès, loin de la vision dynamique qu’il conviendrait d’avoir pour promouvoir l’égalité et étendre le champ du bien commun. Les agents territoriaux aussi. Quel mépris affiché aussi ostensiblement par le silence de François Hollande envers les 1,8 millions d’agents de la fonction publique territoriale qui vont connaitre le plus grand plan social qu’ait connu notre pays. Imaginons un peu : entre 15 et 20 % d’entre eux sont des contractuels. François Hollande s’apprête à taillader dans cette fonction publique à coups de non renouvellements de contrats et de non-remplacement de personnels partant en retraite. Où l’on revient inéluctablement sur le racornissement du service public et l’accroissement gigantesque des inégalités qui va s’opérer.


François Hollande fait littéralement œuvre contre-révolutionnaire. Là où le peuple s’était doté d’une structure basée sur l’exercice de sa souveraineté en faisant émerger le triptyque Nation/Départements/Communes, François Hollande réalise le vieux rêve libéral en lui substituant le trident Europe/Régions/Intercommunalités dont le peuple est évincé en tant que corps politique mais affirmé en tant qu’individus économiques. Il s’agit donc là d’une agression sans précédent contre les bases mêmes du cadre républicain. En la matière, il est d’usage de dire que le contenant définit le contenu. C’est pourtant en définissant d’abord le contenu de sa politique que François Hollande a commencé comme en atteste le pacte de responsabilité. Mais sa mise en œuvre ne peut passer que par la mise en adéquation du cadre institutionnel avec le dogme de la compétitivité. Tel est le fil d’Ariane du quinquennat hollandais.


François Hollande est délégitimé et pourtant il tente un coup de force. La moindre des choses serait que le peuple soit consulté par référendum. A défaut, il serait lui légitime à défendre son droit à pouvoir choisir à chaque niveau la nature de sa représentation et le champ d’exercice de celle-ci. C’est devant les préfectures et sous-préfectures qu’il devrait commencer chaque semaine à l’exprimer. Des jacqueries sont nées pour moins que ça. Des révolutions aussi.

 

http://cocq.wordpress.com/2014/06/02/hollande-le-boucher-de-la-republique/


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Pour Christian Favier "Manuel Valls signe l’arrêt de mort de la décentralisation"

Par Christian Favier, le 09 avril 2014

 

Pour Christian Favier

 

Christian Favier, sénateur et président du conseil général du Val de Marne a réagi aux annonces de Manuel Valls à propos des collectivités locales et plus particulièrement à la suppression des conseils généraux :


"Je viens d’entendre le premier Ministre, Manuel Valls, prononcer son discours de politique générale.

J’ai été particulièrement surpris, d’entendre dans la bouche du premier ministre une charge d’une rare violence contre les collectivités locales, la décentralisation et la démocratie de proximité.

S’il fallait rassurer Bruxelles et Berlin quant à la volonté du pouvoir actuel de poursuivre et d’accélérer les réformes engagées par Nicolas Sarkozy, et bien c’est fait, et de la manière la plus brutale.

Après avoir repris la mauvaise scie Sarkozyste du « millefeuille » territorial, Manuel Valls a annoncé la diminution des dotations aux collectivités locales de 10 milliards d’euros, la suppression de la clause de compétence générale pour les départements et les régions, la rationalisation de la carte de l’intercommunalité, le regroupement forcé des régions et pour finir, la suppression de tous les départements en 2021…

C’est l’arrêt de mort de la décentralisation.

Obnubilé par les attentes du patronat et des marchés financiers, le premier ministre s’en prend à la démocratie locale et aux services publics de proximité.

C’est totalement inacceptable.

A nos concitoyens qui lors des élections municipales viennent d’exprimer clairement leur attente de proximité, de réactivité, d’efficacité et de protection, le pouvoir sans aucune concertation répond étranglement financier, éloignement, technocratisation et recentralisation.

Il annonce la tenue d’un grand débat sur l’avenir des départements, mais déclare immédiatement que ceux-ci devront avoir disparu en 2021… quel sens peut avoir un tel débat quand la conclusion est ainsi déjà tranchée ?

Je mesure parfaitement le coup de communication qui sous-tend une telle annonce. Je regrette profondément qu’un premier ministre qui se dit de gauche, puisse effacer d’un trait de plume trente ans de décentralisation qui ont profondément modifié notre pays, en contribuant à le moderniser, à y développer des solidarités nouvelles, à y entretenir des dynamiques territoriales.

Dans ce discours, pas un mot, pas un seul, sur l’action des collectivités locales, de leurs agents, de leurs services publics pour répondre au quotidien aux attentes et aux difficultés de nos concitoyens.

Et demain, ce que nous faisons, qui le fera ?

Quand les départements ne seront plus là, qui assurera le RSA, l’APA la PCH, l’entretien des routes, des collèges, le financement des transports, du logement, des crèches, l’aide au sport, à la culture, aux loisirs, le développement durable, le développement économique pour l’emploi … ? Qu’adviendra-t-il des personnels départementaux ?

C’est bien un très mauvais coup pour les français qui vient d’être annoncé : ce que Sarkozy et Balladur rêvaient de faire, Hollande et Valls tiennent à le réaliser.

Une attaque d’une telle ampleur implique une mobilisation sans précédent.

J’appelle donc toutes celles et tous ceux, habitants, élus, acteurs de la vie économique, sociale et associative, agents territoriaux qui ne se résignent pas à la mort programmée des collectivités locales à empêcher par tous les moyens la mise en œuvre de ces projets dangereux pour notre pays, dangereux pour la démocratie, dangereux pour la cohésion sociale et territoriale, dangereux pour la vie quotidienne de tous les français.


Et pour finir, un tel projet ne pourra être légitime sans que peuple ait pu se prononcer par voie de référendum."

Christian Favier, Sénateur,
Président du Conseil général du Val-de-Marne
http://www.pcf.fr/sujets/1666?page=1

 

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Pour ses deux ans, François Hollande a bien la République pour cible


L-Etat-impose-la-rigueur-aux-collectivites-locales_article_main

Article édité par par francoiscocqsur son blog

Invité de RMC-BFM ce 6 mai 2014, François Hollande a poursuivi son acharnement contre les piliers républicains. Le Président a en effet annoncé l’explosion sous deux ans du cadre institutionnel en demandant la mise en place « du nouveau découpage [des départements et des régions] pour les prochaines élections ». Après le pacte de responsabilité, voilà son complément nécessaire pour imposer au peuple l’austérité : le démembrement des lieux d’expression de la souveraineté populaire.

François Hollande avait dès le 14 janvier 2014 annoncé sa volonté de fusionner des régions.Quelques jours après, Jean-Marc Ayrault évoquait la suppression des départements sur les aires métropolitaines nouvellement créées et notamment la suppression des départements de petite couronne francilienne. A peine installé, Manuel Valls proposait dans son discours de politique générale outre la fusion de régions pour en obtenir une douzaine, la suppression des départements en 2021. Voilà donc que François Hollande annonce aujourd’hui vouloir « aller vite sur les réformes de notre territoire » et livre qu’il a « demandé au gouvernement de Manuel Valls d’accélérer le rythme de la réforme ».

Dès lors, un nouveau calendrier a surgi des déclarations présidentielles.François Hollande entend qu’il y ait ce « nouveau découpage pour les prochaines élections » qu’il envisage donc de faire glisser de 2015 à 2016. Et les régions ne sont pas les seules visées, le Président affirmant tout de go : « Les conseils généraux ont vécu, il n’y a plus de temps à perdre ».

Après la débâcle des municipales et avant celle des européennes, voilà un an de répit pour les élu-e-s de la majorité avant de se confronter au peuple dans les urnes.L’aumône présidentielle ne saurait cependant suffire à faire oublier le mouvement de ciseaux exécuté par François Hollande qui ramène la France au temps de l’Ancien régime en supprimant les départements et qui dans le même mouvement constitue des supers régions technocratiques à seule vocation économique.

Sur ce remodelage complet du cadre institutionnel et républicain mis en place sous la Révolution française avec les départements afin que s’exprime de manière concrète la souveraineté populaire, les françaises et les français ne pourront pas même s’exprimer.Là où ils auraient dû donner leur avis, François Hollande étouffe leur parole. Hors de question pour le Président de faire un référendum, ce que le pourtant le Général De Gaulle lui-même avait fait. Hollande redessine la carte de France sans modification constitutionnelle ni consultation populaire. D’un trait de plume en somme. François Hollande est décidément plus Louis XVI que de Gaulle.

Mais l’annonce du report des élections départementales et régionales interdit aussi au peuple de donner son avis en amont.Il ne pourra y avoir en 2015 de vote sanctionnant le projet Hollande-Valls et les électrices et les électeurs n’auront plus en 2016 qu’à remplir les hémicycles préalablement définis ailleurs. Voilà donc que prend tout son sens le projet de loi de décentralisation qui sera présenté le 14 mai en Conseil des ministres et qui annonce la fusion et le redécoupage de régions de manière autoritaire si les régions ne proposent pas un projet par elles-mêmes. Les rats de ministère vont s’en donner à cœur joie !

La réforme institutionnelle est depuis le début la face cachée du pacte de responsabilité.En accélérant et en approfondissant le contenu par sa politique de l’offre à travers le pacte de responsabilité, François Hollande avait besoin d’accélérer le démantèlement du contenant pour pouvoir imposer ce « retournement » au peuple. Car de « retournement » il est effectivement question. L’organisation du territoire n’est plus pensée pour articuler la souveraineté populaire et exprimer l’intérêt général mais bien pour inscrire la France dans la compétition économique. Là où François Hollande prononçait ce 6 mai sur RMC-BFM ces mots affreux pour justifier son pacte de responsabilité « devant la dégradation de la compétitivité de l’entreprise France », il aurait pu avoir les mêmes pour expliciter pourquoi il a bien la République pour cible.


IMAGE : http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/actualite/economie/economie/l-etat-impose-la-rigueur-aux-collectivites-locales-_ep_-2012-10-03-860551/27675685-1-fre-FR/L-Etat-impose-la-rigueur-aux-collectivites-locales_article_main.jpg

 

http://www.fdgloiretouraine.com/articles-au-fil-de-l-eau-analyses-politiques/pour-ses-deux-ans-francois-hollande-a-bien-la-republique-pour-cible,a4248962.html

 

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  elunet.org

Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

Le 2 juin 2014.


Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé son intention de supprimer les Départements [1]. Il montre ainsi pleinement sur ce sujet, comme sur de nombreux autres, sa proximité avec l’UMP [2]. Sous couvert de rationaliser le « millefeuille » administratif français, créé à dessein par les gouvernements socio-libéraux, il s’agit en fait de procéder à une véritable révolution de notre paysage institutionnel avec des intentions moins avouables, par déconstruction des structures administratives et politiques issues de la Révolution française. En 2013, La réforme territoriale, testée en Alsace et soumise à référendum a été rejetée par un NON massif des Alsaciens. Le gouvernement va donc tenter de se passer de l’avis des citoyens et voudra imposera aux forceps cette réforme.


S’inscrivant dans la continuité des lois successives de décentralisation depuis 1982 (loi Defferre), de la loi de réforme des Collectivités territoriales de 2010 imposée par Nicolas Sarkozy, et celle toute récente du gouvernement Ayrault créant les Métropoles, ce texte vise en fait à préparer la disparition de la France en tant qu’Etat-nation et en tant que République. Cette intention n’est pas cachée. Ainsi Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France, a clairement exprimé la pensée profonde du PS [3] : « Si une collectivité devait disparaître, à long terme ce serait évidemment le département. Non parce qu’il gère la proximité (au contraire) mais parce qu’il est devenu, en fait, le refuge du jacobinisme. C’est là que s’installent les services de l’Etat pour se développer. » Avant d’ajouter : « Il m’est très facile d’imaginer une cosmogonie institutionnelle dans laquelle il y aurait l’Europe, directement branchée sur les régions, et les régions sur des communes regroupées par l’intercommunalité. » La suite de la logique est révélée par Emmanuelle Cosse (EELV) : le but de l’Europe est de faire disparaître les Etats-nations [4].


La reconfiguration du territoire français sur la base des Régions et des Métropoles vise ainsi directement à préparer la disparition de la France et à ouvrir la voie à une Europe des Régions. Dans cette perspective, la disparition des Départements est nécessaire car ils constituent une organisation politique qui ne cadre pas avec le projet de l’Union européenne, celui d’un « empire euro-atlantique » sous tutelle des firmes multinationales Nord-Américaines [5].


Le but ultime de la construction européenne est ainsi mis au grand jour : la fin des Etats-nations. Avec ceux-ci disparaîtront la souveraineté populaire et la démocratie, qui ne sont pas concevables hors de leur cadre, mais aussi le droit du travail, de l’environnement, la Sécurité sociale, les services publics... Bref, tous les acquis du programme du Conseil national de la Résistance sont menacés. Sommés d’être aujourd’hui toujours plus compétitifs que les voisins, les travailleurs français seront demain encore davantage mis en concurrence renforcée entre eux, par le jeu de la compétition entre Euro-Régions.


Cette nouvelle réforme d’organisation administrative et politique, commandée par Bruxelles avec le consentement et la bienveillance des gouvernants et de la majorité des parlementaires français, répond en tous points aux exigences réaffirmées de rendement du capital et du grand patronat. Elle organise les conditions administratives et politiques de l’installation et du développement des nouvelles normes marchandes imposées par les traités commerciaux, tout particulièrement les traités commerciaux bilatéraux déjà passés avec le Canada, et celui en cours de négociation avec les Etats-Unis d’Amérique.


Face à cette menace d’une immense gravité, le M’PEP réaffirme son attachement au triptyque républicain Commune/Département/Etat et se prononce en faveur de la suppression des régions.

 

Il appelle tous nos concitoyens à s’opposer à cet assassinat silencieux de la démocratie et à refuser tout pouvoir réglementaire accordé aux régions envisagé par le gouvernement [6]. Une telle éventualité mettrait fin à l’égalité des citoyens devant la loi ainsi qu’à l’unité et à l’indivisibilité de la République. La sortie de l’Union européenne et de l’euro est aujourd’hui plus que jamais une nécessité impérieuse pour tous ceux qui sont attachés à notre modèle démocratique. Cette sortie doit nécessairement s’accompagner d’une refondation en profondeur de la République, réaffirmant l’autorité et la légitimité du pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple.

 

Notes

[1] http://www.lemonde.fr/politique/art...

[2] http://www.lefigaro.fr/politique/20...

[3] http://www.politis.fr/Le-molletisme-se-porte-bien-Voyez,9879.html

[4] http://www.youtube.com/watch?v=l5QSWdRttGM

[5] http://canempechepasnicolas.over-bl...

[6] http://www.lagazettedescommunes.com/telechargements/PDL-decentralisation-Lebranchu2.pdf

 

http://www.m-pep.org/spip.php?article3802

 

 

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EELV (Europe Ecologie les Verts)

est tombé sur la tête !

 

 

 


 

 

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La France va officiellement disparaître selon François Hollande.(déclaration du 14 janvier 2014)

 

 

Le démantèlement des Etats



 


 

....
...
Colonel Régis Chamagne:
l'Europe des régions,
décryptage
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"Quand le peuple ne vote pas selon les injonctions du système,
on supprime le peuple!"

François ASSELINEAU, Union Populaire Républicaine
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 00:19

 

 

Ce soir j'ai le cœur lourd... Israël c'est aussi ça... Du racisme et de l'humiliation à l'état pur!

 

 

Permalien de l'image intégrée.

International

 

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 15:48

 

 

Le Nouvel Ordre Mondial

dans les discours de Nicolas Sarkozy,

2 mn, 23

(vidéos ici, cliquer sur l'image ou sur le lien)

 

 

 

Comprendre
le Nouvel Ordre Mondial


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« Nouvel Ordre Mondial » (N.O.M) ou « New World Order » (N.W.O) : une expression que certains connaissent bien, et que d’autres entendent pour la première fois. La plupart des gens seraient bien en peine de dire précisément à quoi elle fait référence. C’est là le premier problème lorsque l’on traite de ce sujet épineux. Le Nouvel Ordre Mondial désigne plusieurs choses à la fois, et peut être compris de différentes manières. L’un des objectifs de ce site est de regrouper l’ensemble de ces définitions et de les clarifier. Mais avant d’aller plus loin et de définir le plus précisément possible ce projet et ses multiples caractéristiques, voici ce qui peut en être dit de façon succincte.

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A quoi devrait ressembler le Nouvel Ordre Mondial ?


Le Nouvel Ordre mondial se caractérise avant tout par l’idée d’unicité. Tous les éléments qui le constitueront devront être uniques et s’imposer à l’échelle mondiale donc à l’ensemble de l’humanité. Le projet du Nouvel Ordre Mondial est celui d’un monde au sein duquel tous les être humains – indépendamment de leurs nationalités, cultures langues, religions, etc. – partageront des valeurs, un quotidien et une réalité en tous points identiques. En bref, il s’agit d’un projet de standardisation des valeurs et modes de vies à l’échelle mondiale, le tout sous l’égide d’un pouvoir centralisé, présenté comme le meilleur garant de la paix et de la sécurité sur Terre. Concrètement, si demain ce nouvel ordre s’imposait à l’ensemble de la planète, qu’est-ce que cela donnerait ?


Gouvernement mondial


Les Etats-nations disparaîtraient pour se fondre dans de grands blocs continentaux qui eux-mêmes seraient soumis au pouvoir centralisé d’un gouvernement mondial. Calqués sur le modèle de l’Union européenne, ces blocs (nord-américain, asiatique, moyen-oriental, sud-américain, etc.) disposeraient de leurs propres institutions politiques, et dicteraient leurs décisions à l’ensemble des populations vivant en leur sein. Ce gouvernement mondial, présenté comme le résultat d’une « hyper-démocratie » serait en fait sous le contrôle d’une oligarchie financière internationalisée.


gvnt mondial

 

Oligarchie


Les véritables décideurs ne seraient pas des hommes ou des femmes politiques au sens classique du terme. La direction du gouvernement mondial reviendrait à une super-élite mondialisée. Cette oligarchie -principalement composée de dynasties de financiers, banquiers ou industriels- se retrouverait seule au sommet de la pyramide sociale. Les hommes politiques et autres figures publiques (intellectuels, journalistes de renom, etc.) ne seraient plus que les porte-paroles d’une caste élitiste ne souhaitant pas apparaître sur le devant de la scène. Ainsi, le véritable pouvoir serait centralisé dans les mains des quelques rares personnes qui en auraient les moyens (ploutocratie). Pour les tenants du Nouvel Ordre Mondial, le véritable pouvoir devrait reposer sur la puissance financière et industrielle et serait avant tout économique.

Synthèse socialisme/capitalisme

Suivant le modèle « thèse, antithèse, synthèse », le système socio-économique imposé à l’ensemble de la planète serait de nature hybride puisqu’il serait la synthèse du socialisme (thèse) et du capitalisme (antithèse). Officiellement, ce modèle de société réunirait les meilleurs aspects propres à ces deux systèmes. Il est cependant bien plus probable que ce « nouvel ordre » repose sur leurs aspects les plus liberticides et les plus inégalitaires.


Le « socialisme » envisagé se caractériserait par un étatisme fort régissant une société mondiale. Toutes les lois, règles et normes de vie seraient édictées et imposées à l’ensemble de l’humanité par des organes technocratiques mondiaux centralisant tous les pouvoirs. L’ensemble de leurs « compétences » s’étendrait à tous les domaines (alimentation, santé, agriculture, commerce, vie familiale, etc.). Ce socialisme-là ne serait en aucun cas le promoteur d’une justice sociale et encore moins le garant d’une quelconque égalité entre les individus. Ce pseudo socialisme pour la masse, aura en fait les pires aspects du communisme.

Le « capitalisme » quant à lui, serait totalement financiarisé : le crédit bancaire, créé ex-nihilo, constituerait la principale source de financement. C’est déjà le cas actuellement. Des oligopoles se partageraient chacun les grands secteurs stratégiques de l’activité économique mondiale. La compétition économique s’en trouverait ainsi totalement déloyale, pour ne pas dire impossible : d’un côté, les multinationales posséderaient un accès illimité à la finance et de l’autre, les entreprises locales ne pourraient en aucun cas en bénéficier. Ce « capitalisme » serait donc tout sauf libéral, dans la mesure où seuls les plus riches et plus puissants seraient « libres » d’entreprendre. Une situation monopolistique inédite sera atteinte : une poignée d’élus posséderont l’ensemble des moyens de production du monde entier entre leurs mains. Se seront eux les véritables décideurs et non les officiels gouvernants (marionnettes) :


oligopole

 

 

Organisation sociale


Une société à deux vitesses, composée principalement de deux classes sociales. Tout en haut de la pyramide sociale : la classe supérieure dirigeante -l’oligarchie. En bas, presque tous les autres. Réduits à une servitude moderne, leur seule liberté serait celle de consommer. Dans un premier temps, les classes moyennes seraient réduites à la portion congrue. Dans l’idéal mondialiste, elle serait même amenée à totalement disparaître, laissant ainsi la place à une « authentique » société à deux vitesses. Cette organisation sociale n’est pas sans rappeler celle de la féodalité médiévale, avec un petit nombre de suzerains ayant tout pouvoir sur un très grand nombre de vassaux.

 

Nature du régime


Présenté comme une « hyper démocratie » (dixit Jacques Attali véritable VRP du N.O.M France), le gouvernement mondial serait en réalité une « hyper dictature » : les décisions prises « au sommet » et appliquées par une bureaucratie omniprésente s’imposeraient à « la base », qui n’aurait évidemment pas son mot à dire. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement lorsque la base est composée de plusieurs milliards d’individus ?

Voyez déjà ce qu’il se passe dans la zone Euro : les décisions sont prises par les bureaucrates de Bruxelles sous la pression des différents Lobbys, sans consultation du peuple et souvent en opposition totale avec leurs intérêts.

S’il venait à voir le jour, ce gouvernement mondial disposerait d’une armée mondiale, qui, n’ayant aucun ennemi « conventionnel » à combattre (d’autres Etats), aurait pour unique fonction de mater les opposants au Nouvel Ordre Mondial. Cette dictature quoique impitoyable envers son opposition (les esprits libres, intellectuels, philosophes et religieux présentés au mieux comme des illuminés au pire comme des terroristes) sera douce pour la masse leur faisant aimer leur propre servitude ! Société de spectacles & loisirs, centré sur la jouissance immédiate des sens au détriment de toute réflexion. L’individualisme sera exacerbée en un mode de vie de plus en plus virtuel, constamment abreuvé d’informations aussi inutiles que mensongères ayant pour conséquence un abrutissement et un abêtissement total des masses.


Dans ces conditions, il deviendra extrêmement difficile pour le quidam moyen de s’élever de ce carcan « idéologique » sans être stigmatisé, le contrôle social étant essentiellement basé sur le conformisme :


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Société de surveillance


Cette société pourrait bien être la plus surveillée de l’histoire de l’humanité. Bénéficiant de tous les moyens technologiques les plus modernes, la surveillance s’étendra à toutes les sphères de l’existence (téléphonie, internet, surveillance satellite, bancaire, cartes de transport, multiplication des caméras, etc.). Il sera quasiment impossible de ne pas être répertorié, fiché, et de mener une quelconque action sans que le « système » n’en soit immédiatement informé. Un niveau de contrôle semblable à celui décrit par George Orwell dans son roman 1984. La disparition progressive de la vie privée pourrait rapidement conduire chacun à adopter une attitude « orthodoxe », renforçant par la même la nature dictatoriale et uniformisatrice de ce modèle de société.

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Monnaie(s)


Dans l’esprit des mondialistes, les monnaies nationales sont vouées à disparaître. D’abord au profit de monnaies continentales – comme ce fut le cas en Europe avec l’Euro- (puis avec l’« Amero » ou « Dollar nord américain », etc.). A plus long terme, une monnaie mondiale -très probablement dématérialisée – devrait voir le jour et remplacer toutes les autres. Les paiements s’effectueraient électroniquement, via par exemple une puce sous-cutanée ; la fameuse puce RFID :


puce rfid

 

La valeur de cette monnaie (créée ex nihilo) sera très probablement régulée par une banque centrale mondiale, elle-même contrôlée par l’oligarchie financière à la tête du gouvernement mondial.

 

Culture et spiritualité


Le projet du Nouvel Ordre Mondial consiste avant tout en une standardisation des modes de vies, des traditions et du rapport à l’existence. Dans ce nouvel « ordre », plus de Français, d’Américains, de Chinois, de Sénégalais ou d’Indiens.

religion mondiale

 

Plus de Chrétiens, de Musulmans ou de Bouddhistes… mais plutôt une nouvelle religion mondiale tentant de faire la synthèse de toutes le dénominations connues au profit d’une caste dirigeante imbus aux idées babéliennes.

L’homme, quelque soit sa culture, sa couleur de peau, sa nationalité, sa langue, et ses traditions, serait partout le même, calqué sur un modèle unique. S’il venait à s’imposer, cet ordre sera celui d’une uniformisation de l’humanité, d’un gommage progressif des différences culturelles et des richesses propres à chaque peuple, chaque nation. La « religion » du Nouvel Ordre Mondial consisterait principalement en un culte de l’humain, en tant qu’être de matière, et non d’esprit. L’appel aux instincts les plus primaires, réduisant l’Homme à l’état d’animal producteur et consommateur, pourrait à terme, devenir la norme morale, quasi-religieuse, du projet mondialiste :


« Notre action doit tendre à unifier le monde du point de vue de l’intelligence et de l’esprit. Quant à l’Eglise catholique, elle devra être peu à peu purgée de ses doctrines intransigeantes et particulières, et ne conservera que les expressions basiques de la religion qui puissent être partagées avec une vaste fraternité religieuse et culturelle qui devra inclure tous les cultes et toutes les civilisations » Julian Huxley, mondialiste, 1er Président de l’UNESCO – Paris le 20 novembre 1946

 

En résumé…


« Nouvel Ordre Mondial » est le nom de la dictature planétaire qui tente de s’imposer à l’humanité dans son ensemble. Si tel était le cas, cette « hyper dictature » – officiellement une « hyper démocratie » – pourrait bien être l’une des plus terribles et des plus efficaces que l’humanité n’ait jamais connu. Centralisant absolument tous les pouvoirs (politique, militaire, monétaire), le gouvernement mondial aura pour mission d’assurer la suprématie et la pérennité de l’oligarchie financière et industrielle se trouvant à sa tête. N’ayant à faire face à aucun concurrent étatique « classique », ce pouvoir unique aura pour seuls adversaires les hommes et les femmes libres qui refuseront de se soumettre au nouvel ordre dont il sera le garant.

 

Comment un tel projet pourrait-il se réaliser ?


Bien évidemment, la mise en place d’un tel projet ne saurait se faire d’elle-même, tant il est certain que l’ensemble des peuples s’y opposera naturellement. C’est pourquoi, le Nouvel Ordre Mondial ne pourra être mis en place qu’à la suite de très graves crises, et sera présenté comme la solution la plus évidente, la plus logique et surtout la plus souhaitable aux terribles problèmes qu’aura connu l’humanité. Chaque aspect du Nouvel Ordre Mondial sera présenté comme une réponse à une crise particulière. Qu’il s’agisse d’attentats terroristes de grande ampleur, d’une crise financière sans précédent, de l’apparition d’une terrible épidémie, ou pire, d’un conflit armé international, la solution de secours sera invariablement présentée comme suit : « La crise est mondiale, elle requiert une réponse mondiale ». Les structures de la gouvernance mondiale s’imposeront ainsi en réponse à de graves crises, au besoin provoqué afin de maintenir artificiellement un état de tension perpétuel légitimant l’adoption de mesures liberticides.

 

En bref, la sécurité sera promise à l’ensemble de la planète… en l’échange d’un peu de liberté.


Si nombre de structures de gouvernance mondiale existent déjà (Banque mondiale, Organisation Mondiale de la Santé, Organisation Mondiale du Commerce, etc.), elles sont perçues comme plutôt bénéfiques et agissant en faveur des intérêts de l’humanité. Or dans bien des cas, il n’en est rien, puisqu’elles agissent en faveur d’intérêts économiques et financiers spécifiques. Quoi qu’il en soit, des organismes agissant à échelle mondiale existent bel et bien et leurs directives s’imposent le plus souvent aux Etats souverains. Si le pouvoir dont disposent ces organisations mondiales venait à être centralisé, cela constituerait de facto la création d’une gouvernance mondiale. A bien y regarder, ce Nouvel Ordre Mondial n’est pas si utopique ni si lointain que ça.

Et de la théorie à la pratique il n’y a qu’un pas qui pourrait bien être franchi très bientôt.


Enfin, le projet sera présenté comme la conséquence inéluctable d’un processus historique de raccourcissement des distances et de disparition des frontières. Processus aujourd’hui connu sous l’appellation galvaudée de « mondialisation ».

Théorie pessimiste et irrationnelle ? Description lucide du monde de demain ?

Le tableau que nous dressons est incroyablement sombre et pourrait même sembler irrationnel, voire paranoïaque à certains lecteurs. Pourtant, la quasi totalité des dirigeants politiques, tout bords confondus, l’appelle de leurs vœux ! Tout ce qui est avancé ici est aisément vérifiable et les sources variées ne manquent pas, pour celui ou celle qui s’en donne la peine…


Cette structure pyramidale existe depuis bien longtemps mais de manière occulte. Ce qui est nouveau, c’est qu’ aujourd’hui elle tente de s’imposer de manière officielle, en plein jour. Si possible en emportant l’adhésion du peuple, sinon graduellement, comme elle l’a toujours fait, en utilisant la méthode : problème-réaction-solution.


Cette grande dictature mondiale pourrait très bien devenir notre réalité de demain si nous n’y prêtons pas attention et si nous, citoyens, ne nous organisons pas pour résister à ce projet en voie de réalisation. Ayons conscience que ce projet est ennemi et destructeur des nations, familles, individus, identités, libertés.


Le Nouvel Ordre Mondial est un projet qui, tout en étant de plus en plus prégnant dans nos vies (augmentation des lois liberticides, mortifères et iniques…) n’en demeure pas moins discret, sans pour autant être totalement secret. Et même pour les individus animés d’une saine curiosité, il demeure très difficile de connaître exactement l’étendue du programme ainsi que les modalités de sa réalisation. Toutefois, à force de recherches, de recoupages, d’un travail de rationalisation, et en prenant connaissance des acteurs et des institutions au sein desquelles ils œuvrent, un projet apparaît clairement. Avec le temps, nous y verrons plus clair.


Mais est-ce une bonne nouvelle ? Chaque jour, semaine, mois qui passe, nous rapproche de l’avènement de ce gouvernement mondial, liberticide et uniformisateur. A défaut de savoir exactement ce qu’est le Nouvel Ordre Mondial et sous quelle forme il se manifestera, il est fondamental de prendre conscience du danger qu’il représente.

 

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/comprendre-le-nouvel-ordre-mondial-134782


 

Commentaire

 

Tout ce que vous décrivez est déjà en cours et à un stade très avancé. Le lavage des cerveaux par les médias est opérationnel depuis plus de 30 ans. Les intellectuels sont achetés ou écartés. Le pistage et la surveillance sont répandus dans presque tous les supports (Carte bancaire, téléphone, GPS, automobile etc.…) et des lois liberticides se mettent chaque jour en place sous prétextes et couvert de sécurité nationale face à des attentats qu’ils ont eux-mêmes mis sur pieds. Les dirigeants mondiaux (tenant des richesses) ont déjà déclaré une guerre sans merci aux populations. Cependant vouloir détruire les religions serait une erreur majeure qu’ils ne feront certainement pas. Ils préfèreront les monter les unes contre les autres afin qu’elles se détruisent connement entre elles. D’ailleurs, cela aussi a commencé. Quand à l’homme il n’est plus considéré comme un être humain mais comme un consommateur et une matière première. La mise en place de cette dictature sera une réussite car l’opposition sera nulle et comme les hommes sont devenus tellement individualistes et si enclins à servir que de peur de ne pas servir, ils se vendront, comme aujourd’hui, les uns aux autres. Une dictature n’existe que parce que l’on y consent. Concernant la solution pour empêcher cette ignominie, je ne pense pas qu’elle puisse être d’origine humaine. Cependant je crois qu’une résistance s’organisera et qu’une prolifération des terroristes est inéluctable. D’ici là, notre éco système ayant atteint son point de déséquilibre limite va se dérégler de façon exponentielle et un déclenchement de catastrophes planétaires va tomber sur l’humanité dans sa globalité. Conclusion, les ordures qui pensent que l’argent qu’ils ont amassé en appauvrissant et faisant crever leurs frères humains va les protéger vont très vite déchanter.

 

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Complément :

 

(...)

La fin de la souveraineté nationale
• La planification et la gestion étatisées des territoires pour toutes les ressources, les écosystèmes, les déserts, forêts, montagnes, océans et l'eau douce; l'agriculture; le développement rural; la biotechnologie; et l'assurance d'une "équité" (esclavage équitable)
• L'État "définit le rôle" des entreprises et des ressources financières
• Abolition de la propriété privée (ce n'est pas "durable")
• "Restructuration" de l'unité familiale
• Des enfants élevés par l'État
• On dit aux gens quel sera leur travail
• Restrictions majeures des déplacements
• Création de "zones de peuplement humain"
• Repeuplement de masse car les gens sont forcés de laisser vacantes les terres où ils vivaient auparavant
• Éducation abrutissante (réalisée)
• Dépopulation mondiale massive à la poursuite des éléments ci-dessus

 

Cet horrible programme est coordonné par les Nations-Unies, fer de lance d'une dictature mondiale, via un réseau non-gouvernemental appelé autrefois le Conseil International d'Initiatives d'Environnement Locales [en anglais ICLEI, International Council of Local Environmental Initiatives] et aujourd'hui connu comme Gouvernements Locaux pour la Durabilité, bien que le nom abrégé ICLEI soit toujours en usage. Les Nations-Unies ouvrent maintenant des "ambassades" autour du monde nommées "Maisons des Nations-Unies" sous couvert d'accroître la sensibilisation des activités des Nations-Unies, mais non les activités que les gens ont vraiment besoin de connaître. Ils en ont ouvert une à Hunter Square, à Édimbourg, en Écosse, par exemple.


Les Gouvernements Locaux pour la Durabilité (ICLEI) et d'autres organisations introduisent le programme dans chaque village, ville, cité et région et il commence déjà à s'étendre autour du monde. L'infrastructure d'organisation de l'Agenda 21 est déjà fantastique et implique des agences du gouvernement, des organisations non-gouvernementales (ONG), des think-tanks, des sociétés, des fondations, des opérations "de formation" (contrôle de l'esprit) et des "initiatives" qui ont bâti l'infrastructure de ce qu'ils appellent la société "post-industrielle, post-démocratique" alors que la foule continue ses activités quotidiennes, inconsciente de la prison qui se construit autour d'elle d'heure en heure.


Harvey Ruvin, vice-président de l'ICLEI, était interrogé sur la manière dont l'Agenda 21 affecterait les libertés en rapport avec la Constitution américaine et la Déclaration des Droits, la propriété privée et la liberté d'expression. Il a répondu : "Le collectif doit prendre le pas sur les droits individuels". L'arrogance de ces gens est époustouflante. Le réseau extraordinaire qui soutient l'ICLEI et l'Agenda 21 incluent diverses institutions. Celles-ci et de nombreuses autres travaillent au même but – l'Agenda 21 et la mise en esclavage total des humains autour du monde, bien que la plupart de ceux qui sont impliqués n'auront aucunement l'idée qu'ils construisent une prison mondiale pour eux et leurs familles.


Une autre de ces organisations de premier plan est le Conseil des Entreprises Mondiales pour le Développement Durable qui inclut la monstrueuse société Monsanto. La destruction de terres agricoles, la contamination des pays avec des toxines et le remplacement d'aliments corrects par des organismes génétiquement modifiés mortels et destructeurs de sol, telle est la contribution de Monsanto pour la "durabilité". L'Agenda 21 est en fonction dans plus de 600 villes, cités et comtés des US et s'étend de jour en jour. (...)

 

http://bistrobarblog.over-blog.com/article-l-agenda-21-vous-connaissez-123701300.html

 

 

Ma petite introduction :

Mon Appel à dire non à l'intolérable :

 

Aux Militaires, aux Policiers, aux Gendarmes - R-sistons vidéo 25

 

33:00
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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 22:44

 

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Crédit : Capture d'écran Deutsche Welle

 

 

Le 29 mai, jour de l’Ascension, à Aix-la-Chapelle, le Comité du Prix Charlemagne a décerné son prix au président du Conseil européen, Herman van Rompuy. Signe du temps et de ce qu’est devenue l’Europe, le discours d’éloge a été prononcé par Arseni Iatseniouk, le premier ministre putschiste de Kiev mise en place par les Anglo-Américains, l’OTAN et les eurocrates mégalomanes de Bruxelles. Signalons que les lauréats sont choisis pour leur « travail au service de l’unification européenne »...


Lors de cet événement, notre parti frère en Allemagne, le Mouvement des droits civiques - Solidarité (BüSo) que préside Helga Zepp-LaRouche, a distribué le tract suivant aux environs de la cérémonie. Extraits :

Ceux qui ont eu l’idée de décerner le prix Charlemagne à Herman van Rompuy, puis d’inviter comme panégyristes, outre les premiers ministres de la Moldavie et de la Géorgie, « Iats » – l’homme nommé Premier ministre de l’Ukraine à la suite d’un putsch soutenu depuis l’étranger – ont un sens prononcé du morbide.


Van Rompuy, le président du Conseil européen, représente l’échec patent du modèle de l’UE : un monstre bureaucratique qui, de concert avec la Troïka, sacrifie sa propre population au nom d’une austérité brutale afin de « sauver » les banques (bail-out) et qui a déjà décidé de le compléter dans toute l’Europe par le bail-in, c’est-à-dire en confisquant les avoirs bancaires. Ceci provoquerait l’effondrement radical du système financier transatlantique en faillite, dont la zone euro et l’UE ne sont que des partenaires de seconde ordre, tout aussi en faillite. ll en résulterait le chaos et la guerre civile. Dans cette optique, le plan Verhofstadt-Spinelli-Bertelsmann de ces élites pour une nouvelle dictature attend déjà dans les tiroirs.

L’autre face de la médaille

L’autre aspect de cette politique, c’est l’orientation de plus en plus agressive de l’UE à l’égard de la Russie et sa symbiose de plus en plus ouverte avec une OTAN expansionniste. L’objectif de l’OTAN et de l’UE à Bruxelles, de connivence avec une administration Obama sous influence britannique à Washington, est la confrontation avec la Russie. C’est ce montre l’étroite coordination de responsables américains et européens lors de la chute du gouvernement Ianoukovitch en Ukraine. Cette politique d’encerclement, dirigée aussi contre la Chine, nous mène directement vers une confrontation thermonucléaire et, faute de l’arrêter, la destruction de la civilisation.


L’Ouest ne craint pas de coopérer ouvertement en Ukraine avec des éléments nazis, ni d’aider à mettre au pouvoir des gens dont la lignée remonte aux fascistes de Bandera et à leurs campagnes d’extermination et qui, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, ont été pris en main par le MI6 et la CIA.


En Ukraine, un coup d’Etat violent téléguidé de l’étranger a été effectué lorsque ce pays envisageait d’opter pour le développement de l’économie réelle en rejoignant l’Union eurasiatique lancée par la Russie, au lieu de devenir une « deuxième Grèce » appauvrie et désindustrialisée, assujettie aux diktats de l’UE et du FMI, et le bélier de l’OTAN contre la Russie.


Par la suite, toute la rhétorique sur les « valeurs occidentales » ou « européennes », comme la liberté et l’autodétermination, a été jetée par-dessus bord sans état d’âme. Où sont les droits de l’homme lorsqu’on occulte, avec l’approbation internationale, les véritables responsables des massacres à Kiev en février ou à Odessa ?


Dans ce contexte, inviter « Iats » — le « Premier ministre » ukrainien choisi par Victoria Nuland, le faucon néoconservateur du président Obama, l’homme qui est arrivé au pouvoir par un putsch nazi et qui déploie l’armée et des troupes de Secteur droit et autres cercles fascistes contre sa propre population — comme orateur de la cérémonie de remise du prix Charlemagne, témoigne de la faiblesse de jugement moral de la part du jury et des organisateurs de ce concours.


Nous avons besoin d’une entente entre États-nations souverains, comprenant l’Ukraine et les pays d’Europe de l’Est et centrale, afin d’initier la coopération avec la Russie, la Chine et l’Inde pour le développement et le progrès économique mutuel. Le partenariat récemment renforcé entre la Russie et la Chine en vue de grands projets d’infrastructure et la coopération dans la recherche spatiale et l’énergie nucléaire, voilà les domaines du futur qui profiteront à l’ensemble de l’humanité. (...)


Publié par : http://www.solidariteetprogres.org

 


Van Rompuy reçoit le prix Charlemagne des mains d’un putschiste ukrainien

 

 

 

Sur ce site,

 

 

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Voir aussi :

La colère de l'Armée Française presque aussi usée que le matériel. Pétition de soutien

 

Aux Militaires, aux Policiers, aux Gendarmes - R-sistons vidéo 25

 

Les combattants du&nbsp;Praviy sektor. Archives

 

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Actualité :

 

La guerre en Ukraine - Vers la naissance d'une Otan asiatique...

BNP - 31 mai 2014 - ils acceptent le gouvernement mondial unilatéral des USA, alors pourquoi voter ?
Chantage américain sur la BNP - 30 mai 2014 - Les USA veulent que la France vende ses navires de guerre Mistral à l’OTAN, pas la Russie
La législation US s’applique pleinement dans les colonies européennes des USA.
Les Américains veulent financer leur guerre contre la Syrie antisioniste avec l’argent de la BNP française

Laurent Fabius et la Justice

Ukraine: Moscou presse l'Occident d'empêcher une catastrophe

 

mort-garde-nationale

 

[Ukraine] Des répressions ouvertes ont commencé contre les forces de gauche
Paul-Craig-Roberts

Je rappelle que cet économiste et journaliste paléoconservateur américain a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et est un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Sa vision décape…

La propagande occidentale sur les événements en Ukraine a deux objectifs principaux. L’un  consiste à couvrir, ou détourner l’attention, du rôle de Washington dans le renversement du gouvernement démocratiquement élu de l’Ukraine. L’autre consiste à diaboliser la Russie.

La vérité est connue, mais la vérité ne fait pas partie de la télévision ni de la presse écrite occidentale. L’appel téléphonique intercepté entre la sous-secrétaire d’Etat, Victoria Nuland, et l’ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey Pyatt révèle que les deux fomenteurs de coup d’État discutaient lesquels des laquais de Washington seraient installés dans le nouveau gouvernement fantoche. L’appel téléphonique intercepté entre le ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet et la représentante officielle de l’UE pour la politique étrangère, Catherine Ashton, a révélé des soupçons, plus tard confirmés par des rapports indépendants, que des tireurs d’élite ayant tué des gens des deux côtés de la protestation de Kiev sont venus du côté soutenu par Washington dans le conflit.


Pour résumer, quand Washington orchestra en 2004 la « révolution orange » et que la révolution a échoué à fournir l’Ukraine dans les mains de l’Ouest, Washington, selon Victoria Nuland, a versé 5 milliards de dollars en Ukraine pour les dix années suivantes [1]. L’argent est allé à des politiciens, que Washington a amadoués, et à des organisations non-gouvernementales (ONG) qui opèrent comme étant des structures éducatives, faisant la promotion de la démocratie, et pour la défense des droits de l’Homme, mais qui en fait, sont la cinquième colonne de Washington [2].

Lorsque le président Ianoukovitch, considérant les coûts et les avantages, a rejeté l’invitation faite à l’Ukraine pour adhérer à l’Union européenne [3], Washington a envoyé ses ONG habituelles à l’action. Les protestations ont éclaté à Kiev exigeant que M. Ianoukovitch change sa décision et rejoigne l’UE.


Ces protestations étaient pacifiques, mais bientôt les ultra-nationalistes et autres néo-nazis sont apparus et ont introduit la violence dans les manifestations. Les revendications sont passées de «rejoindre l’UE» à «renverser Ianoukovitch et son gouvernement».

Le chaos politique s’en est suivi. Washington a installé un gouvernement fantoche, qui a été présenté comme étant une force démocratique contre la corruption. Cependant, les ultra-nationalistes et néo-nazis, comme le Secteur Droit [Pravyi Sektor], ont commencé à intimider les membres du gouvernement fantoche. Peut-être qu’en réponse, les laquais de Washington ont commencé à proférer des menaces contre la population russophone de l’Ukraine.


Les régions du sud et de l’est de l’Ukraine sont d’anciens territoires russes rattachés à l’Ukraine par les dirigeants soviétiques. Lénine a ajouté des zones russes à l’Ukraine dans les premières années de l’Union soviétique, et Khrouchtchev a rattaché la Crimée en 1954. Les habitants de ces régions russes, alarmés par la destruction des monuments de guerre soviétiques commémorant la libération par l’Armée Rouge de l’Ukraine à Hitler, par l’interdiction du russe comme langue officielle, et par des agressions physiques sur les personnes russophones en Ukraine qui ont éclaté dans les manifestations. La Crimée a voté son indépendance et a demandé la réunification avec la Russie, et les régions de Donetsk et Luhansk ont fait de même.


Washington, ses marionnettes de l’UE, et les médias occidentaux ont nié que les votes en Crimée, à Donetsk, et à Luhansk aient été sincères et spontanés. Au lieu de cela, Washington affirme que les manifestations conduisant à des votes et les votes eux-mêmes ont été orchestrés par le gouvernement russe via l’utilisation de pots de vin, de menaces et de la coercition. La Crimée a été décrite comme étant un cas d’invasion russe et d’annexion.


Ce sont des mensonges flagrants, et les observateurs étrangers des élections le savent, mais ils n’ont aucune voix audible dans les médias occidentaux, qui sont un ministère de la Propagande pour Washington. Même la – autrefois fière – BBC ment au service Washington.

Washington a réussi à contrôler l’explication de la «crise ukrainienne». Les peuples unifiés en Crimée, à Donetsk, et à Luhansk et ont été qualifiés de «terroristes». Par contre, les néo-nazis ukrainiens ont eu accès au club de la «coalition démocratique». Encore plus étonnant , les néo-nazis sont décrits dans les médias occidentaux comme les« libérateurs » des régions séparatistes contenant des «terroristes». Très probablement, les milices néo-nazis russophobes deviendront-elles l’armée du gouvernement fantoche à la solde de Washington, car de nombreuses unités de l’armée [régulière] ukrainienne ont été réticentes à tirer sur des manifestants pacifiques.


La question pour nous est de savoir comment le leader de la Russie, le président Poutine, s’apprête à jouer ce match. Son hésitation ou sa réticence à accepter Donetsk et Luhansk à faire partie de la Russie est utilisée par les médias occidentaux pour les présenter comme étant faibles et intimidés. En Russie, cela sera utilisé contre Poutine par les ONGs financées par Washington et par les nationalistes russes.

Poutine le comprend, mais il comprend aussi que Washington veut confirmer le portrait diabolisé de lui-même. Si Poutine accepte les demandes de Donetsk et Luhansk de réintégration en Russie, Washington va répéter son allégation selon laquelle la Russie pratique l’invasion et l’annexion. Très probablement, Poutine n’est ni faible ni intimidé, mais pour de bonnes raisons Poutine ne veut pas donner encore plus de matière à propagande pour  que Washington l’utilise en Europe.


La presse [aux ordres] de Washington favorable aux sanctions contre la Russie fait face à un obstacle en Allemagne. La chancelière allemande, Angela Merkel, est le vassal de Washington, mais le ministre des Affaires Etrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, et l’industrie allemande ne sont pas favorables aux sanctions. En plus de la dépendance de l’Allemagne au gaz naturel russe, des milliers d’entreprises allemandes font des affaires en Russie, et l’emploi de plusieurs centaines de milliers d’Allemands est dépendant des relations économiques avec la Russie. Les anciens chanceliers allemands, Helmut Schmidt et Gerhard Schröder, ont tancé Merkel pour sa soumission à Washington. La position de Merkel est faible, parce qu’elle s’est bêtement mise elle-même dans la position où elle sacrifie les intérêts de l’Allemagne en faveur des intérêts de Washington.


Poutine, qui a démontré qu’il n’était pas un politicien débile typique de ce qu’on trouve en Occident, voit dans le conflit entre les pressions américaines sur l’Allemagne et les intérêts réels Allemands une chance de briser l’OTAN et l’UE. Si l’Allemagne décide, comme M. Ianoukovitch l’a fait, que les intérêts de l’Allemagne se trouvent dans ses relations économiques avec la Russie, et non en étant un état marionnette de Washington, peut-être Washington décidera-t-elle de renverser le gouvernement Allemand et installera-t-elle une marionnette plus fiable ?

Peut-être l’Allemagne en a-t-elle simplement assez de Washington. Toujours occupée par les troupes américaines 69 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a vu ses pratiques éducatives, son histoire, sa politique étrangère, son adhésion à l’UE et la mise en place de l’euro être fait sous la contrainte de Washington. Si les Allemands ont une fierté nationale, et en tant que peuple très récemment unifié, ils peuvent encore en avoir, ces directives imposées par Washington feront déborder le vase.


La dernière chose que l’Allemagne souhaite est une confrontation, économique ou militaire, avec la Russie. Le Vice- chancelier Allemand, Sigmar Gabriel, a déclaré qu’il « n’était certainement pas intelligent de créer l’impression en Ukraine qu’il fallait choisir entre la Russie et l’UE ». [4]

Si le gouvernement russe décrète que le contrôle de Washington sur l’Ukraine, ou sur n’importe quelle partie restante après la sécession, représente une menace stratégique inacceptable pour la Russie, l’armée russe saisira l’Ukraine, historiquement intégrée au territoire Russe. Si la Russie occupe Ukraine, il n’y a rien que Washington puisse faire, si ce n’est recourir à la guerre nucléaire. Les pays de l’OTAN, voyant leur propre existence en jeu, ne seront pas d’accord avec cette option.


Poutine peut reprendre Ukraine quand il veut et tourner le dos à l’Occident, une entité déclinante corrompue, embourbée dans la dépression et le pillage par la classe capitaliste. Le 21ème siècle appartient à l’Orient, la Chine et l’Inde. L’énorme expansion de la Russie repose sur ces deux pays les plus peuplés du monde.


La Russie peut prendre le pouvoir avec l’Orient. Il n’y a aucune raison pour qu’elle aille mendier auprès de l’Occident afin d’obtenir son approbation. Les bases de la politique étrangère des États-Unis sont les doctrines Brzezinski et Wolfowitz [5], qui déclarent que Washington doit empêcher la montée en puissance de la Russie. Washington n’a pas de bonne volonté envers la Russie et l’entravera à chaque occasion. Tant que Washington contrôlera l’Europe, la Russie n’a aucune chance de faire partie de l’Occident, à moins qu’elle ne devienne la marionnette de Washington, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. 


Source : www.paulcraigroberts.org


[1] http://www.state.gov/p/eur/rls/rm/2013/dec/218804.htm  Victoria Nuland a déclaré que les USA avait investi plus de 5 milliards de dollars depuis 1991 et non 2004 afin de «promouvoir la démocratie» [2] La cinquième colonne désigne les partisans cachés — au sein d’un État ou d’une organisation — d’un autre État ou d’une autre organisation hostile. [3] il s’agit en fait d’un traité de libre-échange économique, non d’une adhésion à l’UE [4] http://www.reuters.com/article/2014/05/14/us-ukraine-crisis-germany-idUSBREA4D07N20140514 [5] voir note [1] du billet http://www.les-crises.fr/traduction-exclusive-washington-cherche-la-mise-a-mort-de-la-russie-par-paul-craig-roberts/  et Le Grand Echiquier de Zbigniew Brzezinsky
[Traduction] L’essor de la Russie vers le pouvoir global, Paul Craig Roberts

 

[Images dures] Ça se passe comme ça dans l’Est de l’Ukraine

 

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Ukraine : La drôle de guerre de Poroshenko
Ukraine : La drôle de guerre de Poroshenko
The Saker, the vineyard of the Saker

Introduction: Le contexte de la crise ukrainienne
 
Avant de se pencher sur les derniers évènements en Ukraine, je crois qu'il faut d'abord mentionner deux importants développements touchant la Russie. Premièrement, la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie ont acté l'Union Economique Eurasienne (UEE) et ils seront bientôt rejoints par l'Arménie et le Kirghizstan. Et deuxièmement, la Chine a officiellement appelé à une nouvelle alliance pour la sécurité avec la Russie et l'Iran prouvant clairement que tous ceux qui prétendaient que la Chine ne voulait pas vraiment s'allier avec la Russie se trompaient lourdement. Comme je l'ai déjà dit, l'ampleur et la nature des récents accords économiques entre la Chine et la Russie, constituaient déjà ce que j'appelle une crypto-alliance et maintenant on assiste au premier geste officiel de la Chine pour laisser tomber la partie 'crypto' de l'alliance. Il s'agit, je le répète, d'une évolution majeure de la politique internationale avec semble-t-il la formation de la plus puissante coalition de l'histoire. Les USA et Barak Obama peuvent s'enorgueillir d'être les Parrains de cette nouvelle coalition car leur politique alliant l'arrogance à l'hostilité a largement contribué à forger cette alliance.
 
Ce processus est loin d'être terminé d'ailleurs. Non seulement il y a des discussions pour étendre les BRICS à d'autres pays (comme l'Argentine), mais l'Organisation de la Coopération de Shanghai (OCS) et l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) pourraient accueillir d'autres pays comme l'Iran ou la Pakistan. Quant à l'Union Economique Eurasienne, elle se transformera éventuellement en une seule entité politique, une alliance eurasienne qui pourrait inclure la Chine dans des accords économiques et/ou sécuritaires.
 
Toute l'Eurasie est lentement mais sûrement en train de constituer une zone unie que l'Empire ne contrôle pas et où le dollar ne règne pas. Cela n'augure rien de bon pour l'Empire Américain.
 
Derniers développements en Ukraine
 
L'offensive ukrainienne a connu une escalade dramatique de plus, avec, pour la première fois, l'utilisation de lance-roquettes multiples Grad sur la ville de Slaviansk. Au moins un hélicoptère ukrainien, qui aurait transporté un général et 12 autres personnes, a été abattu par les Forces de Défense de Novorossiya (FDN). Des tirs sporadiques d'artillerie parfois intensifs ont été entendus toute la nuit et les blessés continuent d'arriver dans les hôpitaux locaux. Plusieurs unités ukrainiennes ont déposé les armes et se sont rendues aux FDN. A Sébastopol plusieurs quartiers généraux ont été mis en place pour accueillir le flot incessant de réfugiés. A Kiev le Parlement envisage d'instaurer la loi martiale, ce qui donnerait tout pouvoir à la junte et suspendrait la plupart des droits civils.
 
Il y a deux manière de considérer les événements. On peut dire que beaucoup de choses sont arrivées, qu'il y a une escalade, que des gens meurent dans les deux camps, qu'un hélicoptère a été abattu, que des unités ont refusé d'obéir à des ordres criminels, etc. Mais on peut aussi dire que d'un point de vue purement militaire, il n'est rien arrivé du tout. Voyez vous-mêmes:
 
Qu'est-ce qui s'est passé depuis que la junte a commencé son opération terroriste en Novorossiya?  Slaviansk et Kramatorsk ont été assiégées et bombardées. La junte a pris les aéroports près de Slaviansk/Kramatorsk et Donetsk. Et c'est tout.
 
Si vous pensez que ces aéroports ont une importance stratégique, je vous dis tout de suite qu'il n'en est rien. Dans la plupart des conflits les aéroports ont une grande importance, notamment les pistes et les radars. Mais dans le cas présent, la prise des aéroports de Slaviansk/Kramatorsk et Donetsk n'a été d'aucune utilité à la junte car il y a encore trop de combats autour d'eux pour pouvoir les utiliser en toute sécurité. De plus, à quoi servent les aéroports quand on peut aller partout en voiture? Et pour ce qui est d'empêcher les FDN ou les Russes d'y atterrir s'ils décidaient d'intervenir, les FDN n'ont pas d'aviation et les Russes n'ont aucun besoin d'un aéroport pour amener un régiment, une brigade ou même une division aéroportés. Alors pourquoi la junte a-t-elle envoyé ses meilleurs soldats prendre ces aéroports? C'est très simple. Parce que ce ne sont pas des villes. Parce qu'ils sont situés en dehors des villes, je veux dire. Le fait est que la junte n'a tout simplement pas les forces nécessaires pour occuper et contrôler la moindre ville, et c'est pourquoi elle choisit des objectifs en dehors des villes.
 
Petr Poroshenko a annoncé que ce que la junte appelle "l'opération anti-terroriste" ne devrait pas durer des semaines mais seulement quelques heures. Alors on se le demande, si toutes les forces réunies de la junte (armée + escadrons de la mort) n'ont pas réussi à prendre Slaviansk (hab: 130'000) ni Kramatorsk (hab: 165'000), quelles chances ont-ils de prendre Donetsk (hab: 1'000'000)?  Zéro, bien sûr.
Et même moins que zéro si cela doit être fait en quelques jours et heures.
 
Alors qu'est-ce que tout cela signifie?
 
Les leaders politiques et la junte sont-ils simplement idiots ou très mal informés?
 
Non, ce n'est pas si simple. D'abord, parler de la "stratégie de la junte" ou de la "stratégie de Poroshenko" est une erreur car cela revient à corroborer le mythe que l'Ukraine aurait un gouvernement indépendant. Ce qui n'est pas le cas. En réalité toutes les décisions sont prises par l'oncle Sam et ses représentants à  Kiev, et les soi-disant autorités ne font que collaborer avec les USA et obéir aux ordres. Et malgré tous leurs défauts, les types de Washington DC ne sont ni stupides ni mal informés. Alors quelle est leur stratégie dans cette vraiment drôle de guerre?
 
L'idéal, pour les Américains, serait de provoquer une intervention militaire russe pour protéger la Novorossiya. Cela recréerait les tensions de la Guerre Froide que ces gens-là regrettent tant. Cela justifierait l'existence de l'OTAN et, si tout se passait comme prévu, ça pourrait même aboutir à un face à face des forces de l'OTAN et des forces russes sur la rivière Dniepr. Ce serait le rêve pour le complexe militaire étasunien; ça lui permettrait d'atteindre son principal objectif: maintenir l'Europe en colonisation et empêcher son intégration avec l'est. Loin d'être idiote, cette stratégie est brillante car elle ne laisse que deux options à Poutine: s'il n'intervient pas, Poutine aura l'air faible et hésitant, et même traître au peuple russe, mais s'il intervient, alors Poutine sera le "nouvel Hitler" ou le "nouveau Staline", un fou nationaliste russe obsédé par l'idée de reconstruire l'Union Soviétique en écrasant les Européens épris de liberté sous ses tanks. Ce sont des clichés? Oui, évidemment, mais ils seront repris en boucle. Quoiqu'il fasse, Poutine est perdant.
 
Deuxième option: épuiser les FDN jusqu'à ce qu'elles se rendent. Ce n'est pas très vraisemblable mais c'est possible en théorie. Si cela arrivait, cela serait présenté comme une double victoire pour Poroshenko: il aurait écrasé les "terroristes" et "intimidé l'ours russe". Tout cela n'est pas très réaliste mais les Américains le considèrent peut-être comme une possibilité.
 
Troisième option: la vieille stratégie étasunienne du "ce que je ne peux pas avoir, je le détruits". Il s'agit donc ici de détruire et d'endommager autant de Novorossiya que possible, pour que la reconstruction soit aussi longue et coûteuse que possible.  Cela sert en même temps de leçon à tous ceux qui oseraient défier l'Empire: si vous désobéissez, cela vous coûtera très cher.
 
Les options russes:
 
Comme je l'ai déjà dit la Russie n'a pas beaucoup de choix. Toute intervention directe en Ukraine - qui en termes militaires serait une sottise - aurait des conséquences terribles pour la future stabilité de l'Europe. En fait, en n'intervenant pas, la Russie refuse aux USA la guerre froide n° 2 qu'ils désirent tant. Si la Russie intervenait, et c'est une chose possible, cela signifierait que le Kremlin accepte que toute l'Europe se subordonne à nouveau totalement aux intérêts étasuniens.
 
La Russie a bien sûr la possibilité d'aider secrètement les FDN et je suis sûr qu'elle le fait déjà mais elle doit le faire avec prudence et discrétion de façon à ne pas donner prise aux USA. De fait, on voit sur des vidéos des armes anti-chars et anti-missiles de pointe qui prouvent que la résistance reçoit de l'aide.
 
La Russie fait aussi fuiter des renseignements sur les unités ukrainiennes qui se battent contre le peuple du Donbass. Par ex, la TV russe a annoncé hier que les unités suivantes étaient impliquées dans le bombardement de l'aéroport de Donetsk : la brigade d'aviation tactique 299 de Nikolaev (Su-25) et la 40ième brigade d'aviation de Vasilkovo (MiG-29) qui utilise l'Ecole d'Aviation Ivan Kozhedub de Kharkov (Mi-24; Mi-8) comme base d'opérations de combats. Les bloggers russes ont aussi fait fuiter les photos et les noms des pilotes.
 
Des juristes russes ont créé des firmes légales spéciales pour recueillir les témoignages des Ukrainiens dont les droits civils ou humains ont été violés par la junte pour la poursuivre en justice. Les tribunaux ukrainiens rejetteront sûrement les plaintes mais alors les Russes pourront aller devant la Cour européenne des droits de l'homme.
 
La bonne nouvelle pour la Russie est que la junte est tout à fait incapable de prendre Donetsk ou Lugansk. Et même si elle parvenait à entrer dans ces villes, elle ne pourrait pas les contrôler. Les stratèges militaires russes le savent très bien. Après tout, les Russes ont plus d'expérience des combats urbains que n'importe quelle autre armée du monde: pendant la seconde guerre mondiale, les forces soviétiques ont libéré 1200 villes de l'armée germanique et cette expérience a été étudiée encore et encore dans les académies militaires russes. De plus, même si à l'heure actuelle, une minorité d'hommes en âge de combattre a rejoint les FDN, les bombardements continuels et la peur des assauts de la junte motivent de plus en plus d'hommes à les rejoindre.
 
Le temps joue en faveur de Novorossiya et de la Russie.
 
Mon sentiment est que Poroshenko va bientôt annoncer une sorte "d'initiative de paix" qui ne sera sans doute pas un complet retrait des forces de la junte de Novorossiya comme le demandent les autorités locales, mais qui inclura une "suspension" des combats.  Poroshenko -qui est loin d'être idiot - sait qu'il doit absolument négocier avec les Russes et il sait aussi que les Russes refuseront de négocier avec lui tant que les combats continueront. Je ne peux pas le prouver mais je crois que Poroshenko comprend très bien tout cela mais il lui reste à convaincre les Etasuniens d'accepter la réalité du terrain. Pour le moment, Poroshenko peut se cacher derrière le prétexte qu'il n'a pas encore été formellement investi, mais bientôt (le 7 juin) il ne le pourra plus et je pense qu'aussitôt investi il proposera un arrangement de paix.
 
Jusque là les Russes devront attendre en grinçant des dents à chaque nouvelle atrocité commise par les escadrons de mort néo-nazis de la junte. L'heure de la vengeance sonnera mais la priorité est de dénier à l'Empire la guerre froide qu'il essaie de déclencher de toutes ses forces. 
 
The Saker
 
Pour consulter l'original: http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/05/ukraine-sitrep-may-29th-1554-utczulu.html
 
Traduction: Dominique Muselet
http://www.alterinfo.net/Ukraine-La-drole-de-guerre-de-Poroshenko_a102970.html
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« Le Grand Échiquier » de Zbigniew Brzezinski


Très proche de l’exécutif américain, ancien conseiller à la sécurité de la présidence des Etats-Unis, expert fort écouté du Center for Strategic and International Studies, membre du très influent Council on Foreign Relations, Zbigniew Brzezinski est loin d’être un personnage de second rang. Quelques années après le médiatique « Clash of civilisations » de Samuel P. Huntington, où développant le concept d’Occident cet auteur désignait les adversaires des Etats-Unis et l’importance du bloc islamo-confuséen, et où le paradigme de l’après Guerre Froide devenait le choc des civilisations, Brzezinski faisait paraître The grand chessboard. Cet ouvrage est un examen sérieux de géopolitique mondiale, et trace les objectifs stratégiques des Etats-Unis pour les prochaines décennies.

 

Suite ici :

 

http://mecanoblog.wordpress.com/2012/03/01/le-grand-echiquier-de-zbigniew-brzezinski/

 


Permalien de l'image intégrée

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Demain, l'après Maidan, Ukraine ?

 

 

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Le système actuel d'argent-dette, super vidéo pour tout comprendre
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Géopolitique: La question russe, vidéo de 19 mn (Aymeric Chauprade)
Senior Information: Non au détricotage du programme gaullien du CNR
Austérité pour tous, mais scandaleux train de vie de Sarkozy à nos frais
Dépendance:Assurance privée obligatoire? Juteuse pour Guillaume Sarkozy?
Comment à l'étranger on voit Sarkozy (télé suisse), vidéo décapante !

Qu'est-ce que le Nouvel Ordre Mondial qui se substitue aux Nations ?

L'atlantisme, source des problèmes du monde. C'est un totalitarisme (+ vidéo)

Haarp, "l'arme climatique". Russie victime ? 2 posts (Français, Espagnol

Tout savoir sur la puce RFID qu'on devrait nous implanter. Contrôle,fichage

A savoir: C'est la CIA qui finance la construction européenne (Historia)

Les traînées blanches dans le ciel, alerte ! "Chemtrails" toxiques pour tous

La politique de Sarkozy: Profits CAC40 accrus, au détriment des Français

Constitution européenne: Dispositions inquiétantes qu'on a cachées

L'Union Européenne: C'est le 4e Reich ! Dominé par l'Allemagnre

Opération 7 décembre : Initiative internationale contre les banksters

De la Shoah à la "Shoah" planétaire (guerre mondiale, de religion..) ?

Les réseaux de l'horreur: Pédophilie (Dutroux..), satanisme, scandales..

Les animaux malades du capitalisme, torturés - Elevage industriel

Alerte chemtrails ! Traînées blanches dans le ciel, une réalité dangereuse !

Qu'est-ce que le Nouvel Ordre Mondial qu'on prépare ? Par eva R-sistons

Strauss-Kahn, une catastrophe pour la France et pour la Gauche (eva R-sistons)

Révolutions de couleurs (entre autres) fomentées par la CIA (vidéo)

Comment on vous manipule (via les Médias aux ordres du pouvoir)

Monnaie,finance,FED n'auront plus de secrets pour vous (vidéo dessin animé)

Manipulation des Médias, désinformation, propagande. Médias et CIA

Pour vos vacances, 5 ouvrages à lire, conseillés par eva R-sistons

Les Indignés: Carte de la mobilisation - Comment s'indigner ? (eva R-sistons)

Abus sexuels, notamment sur les enfants (Vidéo, film de Karl Zéro)

Tragédie... grecque. Faillite via les Banques. TB vidéo: La stratégie du choc

Que signifie la "mondialisation" imposée aux peuples ? Par eva R-sistons

Lettre (superbe) à ceux qui se résignent au pire

Ex Gouverneur J. Ventura: "Vous contrôlez notre monde.. pour le détruire"

Qu'est-ce que le Club Bilderberg qui conçoit le Nouvel Ordre Mondial ? (vidéos)

La vérité sur la "démocratie" (Pr Chouard, vidéo) - Tirage au sort ?

Libye: Ce n'est pas une guerre humanitaire pour protéger les civils (vidéo)

Attentat, crise, choc de civilisations en préparation: Monde fou ! (eva R-sistons)

Citations célèbres, notamment d'Einstein - La science devient criminelle

Non seulement ils bombardent l'état souverain Libyen, mais ils le volent !

Copé qui veut être Président de la République a de "jolies" relations !

Patrimoine : La France veut-elle privatiser ses forêts ?

Le « massacre » de Tienanmen était un mythe !

Alertes sous-traitance nucléaire - et gaz de schiste contre santé, air, eau..

Norvège et ailleurs: La lutte contre la Droite raciste haineuse doit être engagée

Libye, Côte d'Ivoire.. puis Algérie, Syrie.. La logique des évenements (eva)

Qui est à l'origine de la dette qui empoisonne nos vies ? Tout savoir

Les atteintes répétées du gouvernement aux droits des malades

Alerte ! La dictature européenne se met en marche ! Explication.

A l'origine de la dette, de la crise en France : Pompidou, Giscard !.

Fausses Révolutions pour la démocratie. "Droit" d'ingérence, guerres "humanitaires"

Les Observateurs de France24: Au service de l'Empire US et des guerres (eva)

(médias et situation internationale)

La dictature du Nouvel Ordre Mondial sur la Grèce et.. sur toute l'UE (eva)

Syrie: Tout ce qu'on ne vous dit pas dans les médias menteurs. Effrayant !

Les Islandais se sont débarrassés avec succès de la mondialisation financière

L'Histoire de France et les Empires, vidéo : 2 formidables heures avec F. Asselineau

Un Lecteur dit ce qu'il pense de Nicolas Sarkozy (eva R-sistons aussi)

On vous ment ! Le terrorisme islamique n'existe pas en France

Le vrai Kadhafi, à partir de documents anciens. Un grand dirigeant !

Diminuer votre consommation de carburant : Tous les conseils

Les expériences secrètes de la CIA : Vidéo passionnante !

Les clefs pour comprendre les évenements majeurs de l'Actualité (eva R-sistons)

Guerre contre la Syrie: Tous les mensonges (massacres, images, analyses..)

Comment l'Occident déstabilise les pays hostiles et sème le chaos

Propagande de guerre (les règles) et manipulation des masses

Gbagbo n'est pas un criminel mais un démocrate. Vrais criminels pas jugés à La Haye

26 vérités sur le groupe État islamique EI qu’Obama veut vous cacher


 

 

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(Conditionnement par les Médias)

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