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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 00:33

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Les dépôts sur les comptes bancaires sont garantis à hauteur de 100 000 € depuis le 1er octobre 2010. Mais qu’est-ce que ça signifie exactement ? Mais où est l’argent et combien ?


billets-euro-compte

Les réserves du Fonds de garantie des dépôts sont d’environ 2,2852 milliard d’euros ( le dernier exercice de 2012 – page  22 ) .Ce qui correspond à 30 euros par habitant en partant de la base ou en France 99%* de la population a un compte bancaire ( 64 782 186 ) et en prenant compte de combien dispose le fond de garantie a en disponibilité, vous êtes assuré pour moins de 30 € par tête !. Ces fonds seraient donc suffisants pour garantir seulement 20 000 comptes a la hauteur maximale prévu par la loi. Face à une crise bancaire systémique, le fonds compterait sur l’intervention de l’État comme cela a été le cas aux États-Unis lors de la faillite de la banque Indymac en juillet 2008, placée sous contrôle du Federal Deposit Insurance Corporation (les comptes ont été garantis jusqu’à 100 000$ par l’État américain).

Le gros probleme est que ce fond est bien investit sur les marchés financiers . Que se passera t il si il survenait un krach boursier ?
Vous pouvez vous couvrir avec du tangible :

Simulation d’investissement dans l’or et l’argent

La garantie des dépôts

Elle résulte d’une loi de 1999 et s’exerce au travers du Fonds de garantie des dépôts.
La règle, c’est aujourd’hui 100 000 € par déposant et par établissement (pendant longtemps la garantie était limitée à 70 000 €). Qu’avec votre conjoint (ou partenaire de PACS…), vous ayez des comptes joints ou séparés, vous serez considérés comme des déposants distincts. Cette garantie est globale et couvre tous les types de dépôts (comptes courants, comptes à terme, comptes épargne logement…). Elle s’applique à tous les établissements bancaires agréés par l’ Autorité de Contrôle Prudentiel

(ACP), qu’il s’agisse de banques françaises ou de filiales françaises de banques étrangères, hors Espace Économique Européen (pays de l’Union européenne + Islande, Norvège et Lichtenstein).

Pour les succursales de banques étrangères dont le siège social est situé dans ces pays de l’Espace Economique Européen, c’est la garantie du pays d’origine qui s’applique. Toutefois, depuis le 1er janvier 2011, le plafond de la garantie de 100 000 euros par déposant s’applique dans toute l’Europe.

Vous avez un PEL, votre conjoint également et vous en avez ouvert un au nom de chacun de vos deux enfants mineurs (50 000 € chacun, soit 200 000 € au total) + un LDD et votre conjoint également (5 000 € chacun) + un compte courant joint (5 000 € car vous venez d’être payé). Vous avez donc 215 000 € que vous récupéreriez intégralement si ce mécanisme devait jouer, car à vous quatre, dans cet établissement vous êtes garanti à hauteur de 400 000 €.
Quelle procédure ?

Cette garantie n’intervient qu’en cas de faillite de la banque constatée par l’ ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel, autorité administrative chargée de l’agrément et de la surveillance des établissements bancaires et d’assurance). Le déposant n’a aucune démarche à accomplir, c’est le Fonds de Garantie qui, saisi par l’ACP, procède à un audit des comptes. Dans les plus brefs délais, il adresse un courrier par lettre recommandée avec accusé de réception à chaque déposant, récapitulant les avoirs détenus couverts par la garantie et ceux exclus de l’indemnisation. Le déposant a 7 jours pour contester le décompte proposé. Le Fonds de Garantie a ensuite vingt jours ouvrables, à compter de la demande d’intervention par l’ACP, pour indemniser les déposants.

En 10 ans d’existence, cette garantie n’a encore jamais eu à jouer. Le Fonds de Garantie est intervenu une fois à titre préventif en accompagnant le rachat d’un établissement au bord du dépôt de bilan et sans que les déposants en aient rien su (sauf a posteriori quand ils ont été avisés du changement de nom de leur banque). Dans un cas de crise grave, voire systémique, où de gros établissements seraient concernés par une faillite ou une menace de faillite, cette protection ne pourrait intervenir qu’en appui de celle de l’État. 

Le fonds serait donc un instrument parmi d’autres de la solution de la crise s’il devait y en avoir une.

Quand déclare-t-on une banque en faillite ?

Quand elle ne peut plus faire face à ses engagements. C’est rarissime. Si on dit que les banques européennes et notamment françaises sont plus solides aujourd’hui que les institutions américaines, c’est qu’elles sont la plupart du temps banque d’investissement et banque de détail. De ce fait, elles subissent moins les effets de la crise de liquidité sur le marché interbancaire (leurs dépôts leur assurent une certaine autonomie). On comprend bien, dès lors, qu’en cherchant à retirer leurs fonds, les déposants aggraveraient les problèmes de liquidité de leur banque et pourraient précipiter les défaillances qu’ils redoutent.

S’agissant de banques de détail, leur dépôt de bilan paraît difficile à imaginer. Rappelons que Nicolas Sarkozy a indiqué à l’automne 2008 au plus fort de la crise de confiance qu’il ne laisserait pas un déposant perdre un centime…. Ce qui signifie que pour éviter le risque de crise systémique, les banques en difficulté pourraient être soit nationalisées, soit adossées à d’autres. Et dans ce cas, pas de conséquence immédiate et directe sur les dépôts. Comme on le sait, ce fut une fausse alerte, quelques déposants ont provisoirement réparti leurs avoirs sur plusieurs banques pour rester en-deçà du seuil de 100 000 € et parce que les banques, désireuses de recevoir des liquidités, proposaient alors des livrets et comptes à terme à des conditions très favorables.

La garantie des titres

Il existe aussi une garantie des titres, plafonnée à 70 000 € par détenteur de compte titres. Mais une telle garantie a, encore moins que celle des dépôts, de raison de jouer. Pourquoi ?

Elle joue marginalement en cas de faillite de l’établissement

Elle joue si l’établissement, déclaré en faillite, est dans l’incapacité de restituer aux épargnants les titres qui leur appartiennent. De tels cas sont rarissimes, ne serait-ce que parce que les faillites bancaires sont peu fréquentes. Sachez que lors de la dernière faillite bancaire française en 1995 (la banque Pallas-Stern), tous les titres ont été intégralement rendus à leurs propriétaires.

Il en va de même pour les clients français de la société d’investissement Européenne de Gestion Privée (EGP), qui fournissait des services de gestion de portefeuille, de conseil en investissement et de réception et de transmission d’ordres, déclarée en cessation de paiement en décembre 2010. Tous les avoirs (titres et espèces) des clients français (10 % de l’activité) étaient déposés et conservés chez un dépositaire tiers. Ils sont donc restés disponibles et il n’y a pas lieu à indemnisation. En revanche, l’instruction du dossier est toujours en cours pour les clients de la succursale italienne.

Elle joue essentiellement en cas de fraude

Parce que si le déposant est créancier de la banque, le titulaire d’un compte titres est propriétaire de ses titres ; la banque en est simplement dépositaire. Par conséquent, si vous avez, vous et votre conjoint, des actions sur un PEA, jusqu’au plafond autorisé, il n’y a aucune raison que vous ne récupériez pas l’ensemble de vos avoirs, même au-delà du plafond de 70 000 €. La seule question qui se pose est celle de la valorisation de vos titres. Car vos actions peuvent, indépendamment de la santé de votre banque, perdre de la valeur. Mais c’est un sujet distinct, même si la crise a montré les liens entre difficultés du secteur bancaire et baisse générale de la bourse.

La garantie trouve à s’appliquer essentiellement si vous avez explicitement et par écrit autorisé votre banque à utiliser vos titres lorsqu’ils sont déposés dans ses livres, ou en cas d’utilisation frauduleuse par la banque. Alors, il y a un risque que ces titres aient été donnés en garantie quelque part ou prêtés à des personnes qui ne les rendent pas, mais ce cas est très exceptionnel et concerne à vrai dire très peu les particuliers.

Les titres détenus dans des OPCVM

Qu’en est-il des titres que vous détenez au travers d’ OPCVM
 ? Le même raisonnement s’applique : l’OPCVM est distinct de l’établissement bancaire qui le commercialise. Il possède des titres, et le particulier possède des parts ou des actions de cet OPCVM. S’il veut récupérer son investissement, le particulier procèdera au rachat de ses parts. Se posera alors la question de la valeur liquidative

car, en imaginant qu’un mouvement de panique pousse de très nombreux épargnants à racheter leurs parts (c’est-à-dire vendre) en même temps, la société de gestion serait obligée de vendre les actifs composant le fonds et les vendrait donc dans de mauvaises conditions.

Autre cas de figure, celui dans lequel l’OPCVM auquel vous avez souscrit a investi dans des titres d’une société qui fait faillite ou dans d’autres OPCVM qui eux-mêmes n’ont plus de valeur. C’est ce qui s’est produit dans l’affaire Madoff où certains fonds français avaient « du Madoff ».

Mais dans ce cas, comme l’a rappelé l’ AMF ( Communiqué de presse du 17/12/08) au plus fort du scandale, la législation française est particulièrement protectrice et c’est le dépositaire (en l’occurrence forcément une banque habilitée à exercer son activité en France) qui a l’obligation de restituer les titres. On peut supposer que la garantie des titres jouerait, reste à savoir à quel niveau de valorisation…

 

Source : la finance pour tous / Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution / Actuwiki

Publié par : http://actuwiki.fr

 

http://cequelesmediasnenousdisentpas.over-blog.com/2014/01/vos-comptes-bancaires-sont-assur%C3%A9s-a-hauteur-de-30-%E2%82%AC-par-t%C3%AAte-sauf-que-%E2%80%A6.html

 

 

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Sur ce site,

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 00:31

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http://www.planetecampus.com/actu/66528-cdi-bientot-la-fin

Le CDI en voie de disparition

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/26/le-cdi-en-voie-de-disparition/

 

 

Une nouvelle étude publiée par le service rattaché au ministère du Travail, Dares, révèle que le taux des recrutements en Contrat à durée déterminée CDD, a augmenté de 3 points en 2012 tandis que le taux des CDI, Contrat à durée indéterminée recule.

La « CDDisation » prend de l’ampleur

Les résultats de Dares démontrent que presque toutes les entreprises ne recrutent plus en CDI. Par contre, le taux des CDD a atteint le record avec 81,2% des nouvelles embauches en 2012 comparativement à 2011 ; ce qui traduit une hausse de 3 points.

A part les entreprises de 50 salariés ou plus, de la construction qui n’ont que 39,8% de taux de recrutements en CDD, tous les autres secteurs d’activités sont concernés.

Le tertiaire englobe à lui seul 83% des embauches en CDD avec un repli considérable des CDI, la construction 61,6%, et l’industrie 68,5%.

Tous sont concernés

D’après Dares, le problème de la « CDDisation » ne se limite pas qu’aux jeunes.

 

En 2012, chez les moins de 30 ans, le taux d’embauche en CDD, avait grimpé à 82,6% mais aussi chez les plus de 50 ans, ce taux était passé à 84,6%.

 

Les femmes sont aussi plus touchées par le CDD plus que les hommes, 85 contre 76,6%.

En vue de rehausser le taux des CDI, et de baisser celui des CDD, la contribution chômage qui était à 4% est ramenée à 7% pour les CDD de moins d’1mois, et de 5,5% entre 1 et 3mois.

Les recrutements en CDI des moins de 26 ans ont été exonérés pendant une durée de 3 ou 4 mois de toutes cotisations.

Toutefois, il existe encore des employés qui profitent encore d’un contrat en CDI. Vers la fin de l’année 2011, ils étaient 84,1% des effectifs du privé.

 

Source: Radins.com via Fortune

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/26/le-cdi-en-voie-de-disparition

 

 

Sur ce site,

Manuel Valls souhaite encadrer Twitter … et la liberté d’expression

Pour sa sixième édition, le Forum International de la Cybersécurité (FIC), organisé à Lille par la Gendarmerie Nationale, a été inauguré le 21 janvier par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Dans son discours, le ministre a brièvement rappelé que l’Etat était là pour protéger la liberté d’expression sur Internet, puis il a longuement expliqué comment il allait la réduire.

Revenant sur l’un de ses sujets de prédilection depuis des semaines, il a explicitement mentionné l’affaire Dieudonné, pour réaffirmer son « refus de la banalisation des discours de haine », et sa volonté d’intensifier la lutte contre la diffusion de messages racistes et antisémites. Devant une audience composée en bonne partie de gendarmes, il a rappelé le travail effectué par les autorités françaises en direction des réseaux sociaux, en prenant l’exemple de Twitter: « grâce à la concertation conduite avec cet opérateur, des engagements de sa part ont pu être obtenus, concernant la suppression des contenus illicites. Twitter a mis en place des techniques permettant de restreindre l’affichage de contenus prohibés dans les seuls pays où ils sont illicites – je pense aux contenus xénophobes et discriminatoires, illicites en France, mais pas aux Etats-Unis. »

Le ministre de l’Intérieur a ajouté que le réseau social américain avait accepté de collaborer activement avec les autorités françaises en matière de surveillance : « Twitter s’engage à procéder au gel des données d’enquête sur simple courriel, sans aviser les utilisateurs si les enquêteurs demandent expressément à ce que ces mesures restent confidentielles » . Si cet accord est effectivement mis en pratique, il s’agit d’une avancée importante pour la police française, car aux Etats-Unis, Twitter s’est battu contre ce type d’injonctions, avec succès. Après un long combat judiciaire dans le cadre de l’affaire WikiLeaks, il a obtenu le droit de prévenir ses utilisateurs quand le FBI saisit leurs données personnelles, même si les policiers auraient préféré que la saisie reste secrète. Une fois prévenu, l’internaute visé peut ainsi préparer sa défense plus efficacement.

En outre, Manuel Valls a précisé que la police française allait pouvoir obtenir ces données personnelles très facilement , « sur simple réquisition, pour les affaires (…) d’une particulière gravité, qualifiées de « serious crime » (en anglais dans le discours). Il a également annoncé que Twitter acceptait d’exercer directement une forme de censure partielle : « le déréférencement des hashtags à succès, mais illicites, quand ils apparaissent dans les « Tendances » de sa page d’accueil – l’objectif étant de « limiter leur résonance (…) De telles mesures ont déjà été prises à la demande des autorités ou d’associations françaises telles que SOS Homophobie. »

Enfin, Manuel Valls a fait savoir que le « formulaire de signalement public » , permettant à n’importe qui de dénoncer un contenu considéré comme indésirable, serait rendu plus facile d’accès.

 

Via Sott.net

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 00:03

 

 

 

http://lesurvivaliste.blogspot.fr/2013/03/leffondrement-economique.html
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J'accuse !

 

 J'accuse nos banques d'irresponsabilité, d'incompétence et de collusion avec le pouvoir.

Elles jouent avec votre épargne, elles calculent mal les risques (quand elles les calculent), elles prétendent qu'elles peuvent maîtriser l'incertitude... et quand tout cela s'est soldé par une crise qui a ébranlé les fondements même du système monétaire mondial, c'est dans VOTRE argent que l'Etat a puisé pour réparer les dégâts.

Puce accuse J'accuse la Banque centrale européenne de manipulation monétaire et de prise de risques excessifs.

De Jean-Claude Trichet à Mario Draghi, elle trafique les taux d'intérêt, elle prête de l'argent qui n'existe pas, elle a maquillé la crise et fermé les yeux sur des fricotages comptables et financiers qui mettent aujourd'hui encore la Zone euro en danger. Et une fois encore, quand il faut mettre la main à la poche pour renflouer le navire, c'est VOTRE argent qui sert au sauvetage.


Puce accuse J'accuse le gouvernement de corruption, de mensonge et de parjure.

Pour rester au pouvoir, nos politiciens financent sciemment par la dette des promesses électorales qu'ils savent intenables. Ils achetent leurs électeurs à coups de redistribution : une politique facile et lâche consistant à prendre aux uns (sans leur accord) pour s'acheter les faveurs des autres. Cela fait des décennies que ça dure -- à gauche, à droite, d'un bout à l'autre du spectre politique --, et que VOUS payez les pots cassés de leur manque de courage.

 

C'en est assez !

Cher Concitoyen,

A tous les niveaux de décisions, on se paie votre tête.

Politique, économie, finance... De François Hollande à Mario Draghi, président de la BCE, nos dirigeants se croient tout permis -- parce que vous êtes là pour payer leurs pots cassés.

Il y a trop longtemps que cela dure. Le moment est venu de réagir.

Pourquoi spécialement maintenant ? Parce que par la faute des banques, des autorités européennes, de nos gouvernants -- et, dans une large part, des médias --, nous sommes actuellement face à une crise qui ne ressemble à rien que notre pays ait jamais connu.

Cette crise est en train de faire bien plus de dégâts en France que les krachs boursiers de 2008 ou même que la crise économique de 1929.

Ces dégâts, vous pouvez les constater au jour le jour, dans la dégradation sourde mais constante du niveau de vie, de la sécurité et de la tranquillité dans notre pays.

Un pays qui est pourtant censé figurer parmi les "nations développées", qui occupe le rang de deuxième plus grande économie d'Europe... mais qui est, comme je vous le prouverai dans un instant, dans un état de crise perpétuelle depuis près de 40 ans.

A cause d'un système politique, économique et bancaire corrompu et sclérosé, vous pourriez assister dans les mois et les années qui viennent à...

Un gel des marchés monétaires qui vous empêchera d'accéder à votre épargne et à vos dépôts bancaires.

Une inflation galopante causant une augmentation spectaculaire des prix sur des choses aussi essentielles que le pain... ou le papier toilette.

Une hausse en flèche des taux d'intérêt qui provoquera des ravages dans votre épargne retraite.

Des millions supplémentaires de gens au chômage, sans le moindre signe d'amélioration en vue.

Et une France qui aura sans doute perdu son rang dans le monde -- pour très longtemps, voire définitivement.

Bien entendu, une crise de cette ampleur ne se produit pas du jour au lendemain. Ce désastre se construit depuis des décennies -- et il a pris de la vitesse depuis 2008, se nourrissant des taux d'intérêt artificiellement bas... des plans de relance... et de la surchauffe des planches à billets.

Je vous montrerai dans un instant comment tout cela s'est produit -- et comment le système tout entier, depuis votre banque de quartier jusqu'au président de notre pays, est responsable de cet état de fait.

Lorsque cet événement finira par entamer sa phase finale -- la plus dévastatrice --, de nombreux Français seront complètement pris de court.

C'est pour cette raison que je vous écris aujourd'hui.

Tandis que nos élus se disputent sur lequel d'entre eux aura la plus grosse part du gâteau... et tandis que la presse grand public détourne votre attention avec des affaires aussi "importantes" que le casque de scooter de François Hollande ou l'état des nerfs de sa (ses) compagne(s)... vous méritez de savoir ce qui nous attend dans un proche avenir... et comment cela change tout ce que vous tenez pour acquis en France.

Tandis que le reste du pays se laisse distraire par le travail dominical, le nombre de points gagnés dans les sondages par tel ou tel politicien et autres questions "vitales"... vous pourriez être en train de vous préparer et vous protéger des retombées de ces décennies d'incurie gouvernementale et financière.

Lorsque ces conséquences commenceront à se faire sentir, vous voudrez pouvoir protéger tout ce que vous et votre famille avez travaillé si dur à construire.

Aujourd'hui, je vous révèlerai de vrais chiffres qui vous aideront à mesurer exactement l'état de notre économie et de notre pays. Je vous dirai également comment vous préparer ; il suffit de mettre en place dès maintenant trois mesures très simples... qui pourraient vous permettre de continuer à vivre confortablement pendant que tout cela se produit.

Mais avant cela, je pense qu'il est essentiel que vous compreniez bien qui sont vos adversaires dans ce combat pour préserver votre prospérité...

 

Le système bancaire ne repose plus sur RIEN --
et vos dépôts sont en première ligne

Je ne vais pas revenir sur la crise bancaire de 2008 -- vous savez déjà probablement tout sur les manoeuvres des banques à l'époque et les plans de sauvetage de plusieurs milliards d'euros qu'il a fallu mettre en place.

Plus jamais ça, ont dit les politiciens et les autorités de régulation mondiales.

Citation Barack Obama

Citation Nicolas Sarkozy

Citation Christine Lagarde

Résultat de toutes ces vertueuses indignations et appels à la réforme ?

Il suffit d'un coup d'oeil au graphique ci-dessous. Il compare les bilans des six plus grosses banques françaises -- c'est-à-dire leurs engagements, leurs actifs et ce qu'elles prêtent... avec leurs fonds propres -- c'est-à-dire ce qu'elles ont réellement dans leurs coffres et qui doit servir à payer la casse si vraiment les choses tournent mal.

Regardez, c'est vraiment édifiant.

Actif total des 6 premières banques françaises

Non seulement les banques n'ont pas réduit les sommes qu'elles jouent au quotidien sur les marchés suite au choc de 2008... elles les ont même augmentées.

On arrive à plus de 7 000 milliards d'euros d'engagements au total pour nos grandes banques.

Le PIB français était de 1 800 milliards d'euros en 2012 : les banques françaises jonglent donc actuellement avec des montants représentant près de quatre fois le PIB national !

... Et ne vous y trompez pas : c'est votre argent qui sert de nantissement à ces engagements si astronomiques qu'ils en deviennent littéralement irréels.

Cela mérite quelques explications.

Voyez-vous, l'autre face du miroir, ce sont les fonds propres. Plus une banque prend d'engagements, plus ses fonds propres devraient augmenter. Leur croissance devrait être proportionnelle aux risques auxquels s'expose la banque... et même supérieure, puisque à ce niveau de taille, si une banque fait faillite, les dommages sont colossaux.

Or que voit-on sur le graphique ci-dessus ? Depuis 2008, c'est à peine si les banques ont accru leurs fonds propres !

Quelques exemples ? Voici un petit aperçu de la situation des plus grandes banques françaises à la fin du 2ème trimestre 2013, en milliards d'euros :

 
Engagements
Fonds propres
Effet de levier
BNP Paribas
1 359
51,5
Plus de 26 fois
les fonds propres !
Société Générale
894
27
Plus de 33 fois
les fonds propres !
Crédit Agricole
1 301
19,4
Plus de 67 fois
les fonds propres !

Mais la véritable garantie d'une banque, en fin de compte, ce ne sont pas ses fonds propres. Ce sont bien les déposants et les contribuables. Vous.

Il ne faut pas oublier que pour fonctionner, une banque achète vos dépôts, ou de l'argent, et prête ensuite cet argent. Elle réalise sa marge en prêtant plus cher qu'elle n'achète. Pour acheter de l'argent autre que vos dépôts, on dit qu'elle lève de l'argent sur les marchés.

Comme c'est une banque, les marchés acceptent de lui prêter moins cher. En effet, si les affaires de la banque tournent mal, ce seront les actionnaires, les fonds propres (l'argent qui appartient réellement à la banque) et la Banque centrale qui paieront la casse. Or la Banque centrale... ce sont les contribuables, vous et moi.

Fortes de ces privilèges, nos banques sont devenues irresponsables puisqu'elles savaient qu'elles ne paieraient pas les pots cassés.

Elles ont laissé grossir leurs bilans en se croyant immunisées contre tous les risques et en faisant croire aux marchés que lesdits risques étaient contrôlés.

Oh, nous avons entendu de beaux discours, suite à la crise de 2008. Régulation, "Bâle 3", stress tests (rappelez-vous... Dexia les passait haut la main en juillet 2010 -- avant de sombrer à peine un an plus tard !), moralisation... On allait voir ce qu'on allait voir !

Et on a vu.

puce La loi de séparation bancaire ?

Les banques n'ont pas été morcelées. Une loi de cantonnement de leurs activités spéculatives a finalement été votée -- à grand'peine -- en juillet 2013. Mais d'après Jean-Jacques Legendre et Christophe Caffard, respectivement ancien opérateur en salle de marché et avocat spécialisé en droit bancaire, dans un éditorial publié par Le Monde c'est là "une réforme en trompe l'oeil" :

Citation séparation bancaire

puce Les banques systémiques -- c'est-à-dire les banques "trop grosses pour faire faillite" ?

Ah là, on a agi. On n'a reculé devant rien. On en a fait... une liste. Une belle liste officielle, composée par les doctes économistes du G20, compilant les 28 banques les plus risquées au monde (avec quatre banques en lice, la France est bien représentée...). Certes, ces établissements sont toujours garantis par vous, vos enfants et vos petits-enfants sur sept générations -- mais au moins, on a la liste !!

puceLes produits dérivés ?

Ces produits financiers permettent de faire jouer des effets de levier colossaux ; ils ont transformé la finance en un véritable casino où l'on peut parier sa mise des dizaines, voire des centaines de fois. Eh bien... dès la fin 2011, ils étaient revenus au même niveau que juste avant la crise de 2008, soit 700 000 milliards de dollars. Oui, 700 000 milliards -- un sept suivi de 14 zéros. Vous avez du mal à imaginer une telle somme ? Sachez qu'elle représente près de 10 fois le PIB mondial.

Le moindre événement, le moindre choc faisant vaciller les marchés, le moindre remous en Zone euro... et tout cet édifice pourrait s'effondrer comme un château de cartes. Comme en 2008... mais en pire.

Et personne ne s'en inquiète.

Pourquoi donc ?

Parce que banques et Etats s'entendent comme larrons en foire. D'ailleurs les mêmes personnes passent allégrement des unes aux autres et vice-versa, tant aux Etats-Unis qu'en France ou en Europe.

Henry Paulson ? Ministre des Finances américain et ex-PDG de Goldman Sachs.

Mario Draghi, actuel président de la BCE ? Un ancien de Goldman Sachs.

Plus proche de nous, regardez les liens entre Christine Lagarde, ministre de l'Economie au moment des faits, et le Crédit Lyonnais...

Et que dire de François Pérol ? Secrétaire-général adjoint de l'Elysée lorsque Nicolas Sarkozy était au pouvoir, il est désormais président du groupe Banque Populaire-Caisse d'épargne... et en délicatesse avec la justice pour "prise illégale d'intérêt".

Citation anonyme

Et en France ? Pareil. Qui rachète les emprunts d'Etat de la France et en truffe vos livrets et assurances-vie ? Les banques : leurs détentions d'obligations françaises sont passées de 7% de leurs actifs en 2007 à 13% aujourd'hui.

Eh oui ! Il faut bien que la France surendettée place facilement ses émissions obligataires. Et pour une banque, c'est une opération "en or" : les emprunts d'Etat présentent un risque nul... puisqu'un pays ne peut pas faire faillite, c'est bien connu. Demandez à l'Islande, l'Irlande, la Grèce, le Portugal ou Chypre.

Depuis des années, les banques sous-estiment les dangers qui pèsent sur elles, calculent mal leurs risques, jouent de l'argent qui ne leur appartient pas -- et ne paient jamais les conséquences de leurs erreurs.

De la manière dont je vois les choses, les copains énarques se serrent les coudes. Je me sauve, tu me sauves, nous nous sauvons...

... et vous payez.

Mais puisqu'on parle du gouvernement, ne nous arrêtons pas en si bon chemin.

 

Il est temps de dire stop !

Vous n'avez pas à être la victime de l'irresponsabilité et de l'incompétence de ceux qui nous contrôlent et contrôlent notre argent.

Mais -- et je n'insisterai jamais assez sur ce point -- vous devez avoir un plan avant que cette crise ne passe au niveau supérieur.

Je ne vous parle pas de descendre dans la rue, d'aller jeter des pavés dans les vitres de l'Elysée ou de prendre votre carte à un quelconque parti. Tout ça est aussi inutile que de souffler dans un violon.

Tout ce que nous proposent les politiques actuellement, de n'importe quel bord, c'est encore plus d'Etat. Plus de réglementations, plus d'interventions, plus d'assistanat.

Je dis STOP.

Personnellement, je suis convaincue que la sortie de crise passe par la responsabilité personnelle de chacun. Vous, moi, votre voisin -- c'est à nous de reprendre notre indépendance. Désintoxiquez-vous d'un Etat boursouflé, essouflé, qui a de plus en plus de mal à assurer les promesses faites pour arriver au pouvoir.

Vous pouvez vous assurer une retraite confortable, à l'abri des mauvaises surprises.

Vous pouvez renforcer votre épargne, optimiser les impôts que vous payez, faire fructifier votre argent.

Vous pouvez vous constituer un patrimoine digne de ce nom à transmettre à vos proches.

Ainsi, contrairement à la plupart des moutons qui attendent que les alouettes leurs tombent toutes rôties dans le bec, vous ne coulerez pas avec le navire.

Je sais, je sais, je mélange un peu les métaphores. Mais je voudrais juste que vous compreniez que tout cela n'est pas juste de belles théories inapplicables, compliquées, demandant d'avoir déjà une fortune personnelle digne de Mme Bettencourt et/ou un diplôme de l'ENA (surtout pas !!!).

Pour commencer, dans ce message, je vous détaillerai trois mesures simples que vous pouvez prendre maintenant pour vous protéger, vous, votre argent et l'avenir financier de vos proches.

Ne vous inquiétez pas : il ne s'agit pas de vous construire un abri anti-atomique ou de vous convertir à une vie en autarcie dans le Larzac.

Et même si je me trompe sur l'ampleur de la crise qui est en train de déferler sur la France... même si les autorités trouvent de nouveaux tours de passe-passe pour retarder l'inévitable quelques années encore... ces trois mesures pourraient vous aider à faire prospérer votre épargne quelles que soient les circonstances.

Franchement : préféreriez-vous rester là, bras croisés, à attendre les conséquences pendant que nos dirigeants continuent leur grand numéro de cirque politique ?

Voulez-vous dépendre des explications complaisantes de la presse grand public sur ce qui se passe dans notre économie ?

Voulez-vous que le système bancaire -- BCE en tête -- garde les rênes de votre argent pour en faire ce qui lui chante en fonction de ses erreurs du jour ?

Ou bien préféreriez-vous connaître la vérité -- et découvrir quelques manières simples de vous préparer à ce qui pourrait être plus grand désastre économique et financier de notre époque ?

Si vous avez choisi la vérité, alors permettez-moi de me présenter...

Je suis Simone Wapler, ingénieur et spécialiste de l'investissement. Je vous préviens d'emblée, mes travaux ne sont pas commandés par de grandes institutions publiques ou privées, ni banques, ni ministères. Je ne cherche pas les ors de la République.

Si je cherche quelque chose... c'est plutôt votre attention.

Mon objectif est simple : il ne s'agit pas ici de briller dans les dîners mondains mais de vous aider à faire fructifier votre patrimoine et le transmettre à vos enfants.

Depuis 13 ans, j'étudie l'impact des politiques économiques sur la vie de tous les jours et sur les patrimoines des Français. Le vôtre, le mien. Je décortique aussi l'incapacité de l'Etat à se réformer. En 2012, j'ai publié un livre : Pourquoi la France va faire faillite. A mon étonnement il s'est vendu comme des petits pains ; en quelques semaines il était épuisé. La suite, Main basse sur votre argent, a été publiée en 2013... avec le même succès.

Mes lecteurs les plus fidèles pourraient vous dire que je leur ai recommandé mon premier placement anti-crise dès 2003 : l'or physique. Pourtant, me direz-vous, l'or n'est plus vraiment un placement à la mode. Le métal jaune a dévissé de 150 $ entre le 12 et le 15 avril 2013, mettant tous les investisseurs en émoi, et il a du mal à remonter la pente. Pour autant, la plus-value latente de ceux qui ont suivi ce conseil est encore de +90% à l'heure où j'écris ces lignes.

Quant aux analystes qui constituent le reste de mon équipe, ils ont prévu quasiment tous les grands événements financiers de la décennie passée avec une exactitude à peu près sans égale.

Hausse puis éclatement de la bulle des dot.com... effondrement des subprime aux Etats-Unis... chute du dollar US et hausse de l'or... crise de la Zone euro et de la dette des Etats... A chaque fois, nous avons eu une longueur d'avance sur la presse grand public.

Mais je n'ai pas préparé ce message pour vous parler de notre historique. Le passé est le passé.

Il s'agit simplement de vous aider à reprendre la main sur votre épargne, votre argent et, en fin de compte, votre vie... alors que, partout, désinformation et répression financières règnent.

Il suffit de regarder ce qui se passe autour des banques centrales...

 

Les manipulations des banques centrales

C'est bien connu : Jean-Claude Trichet, Ben Bernanke, Mario Draghi et tous les autres sont des héros. Des sauveurs de l'économie. Ils nous ont protégés contre le terrible monstre de la déflation, ils ont réussi à créer une reprise économique.

Ah vraiment ?

Voyons un peu... En 2012, la "croissance" du PIB en Zone euro avait reculé de -0,5%. Soyons justes : sur 2013, les derniers chiffres (concernant le deuxième trimestre) montrent qu'on est clairement sortis du marasme avec un PIB enregistrant la hausse spectaculaire de... 0,3%.

En France, la croissance a été nulle en 2012 -- et on se hisse péniblement à 0,5% au troisième trimestre 2013.

Le chômage ? Eh bien...

Citation Michel Sapin


Citation François Hollande

Citation JM Ayrault

En réalité, le taux de chômage atteignait les 12,2% sur l'ensemble de la Zone euro en septembre 2013 -- un record. En France, il est à 11% actuellement, et il devrait augmenter encore en 2014. Chez nos jeunes (moins de 25 ans), ce taux est à 26,1% -- deux points de plus que la moyenne européenne.

(En plus, comme nous le verrons dans quelques lignes, ces chiffres officiels sont en fait faussés... et un autre indicateur montre que la situation est encore plus inquiétante. Nous y reviendrons).

Et on veut nous faire croire à la croissance et à la sortie de crise ?  

Citation Christine Lagarde vert

Mais il est vrai que des moutons paisibles et rassurés sont plus faciles à tondre...

La vérité, c'est que les banquiers centraux, avec la complicité des politiques, ont rajouté de la dette à la dette... ils ont manipulé à la baisse les taux d'intérêt... ils ont créé des tombereaux de fausse monnaie... Et tout cela pour nous leurrer.

Car c'est cela, la manipulation des banques centrales. Faire croire que :

- l'augmentation de la dette publique est la croissance de l'activité économique.
- les mauvaises créances sont vraiment de l'argent.
- les banques sont solvables.
- les gouvernements sont solvables.

Et pour cela, elles ont recours à des formes de manipulation aussi perverses que néfastes.

La BCE a par exemple fixé depuis des années un taux directeur très faible pour faire croire que le risque n'existe pas et flouer les épargnants.

Ici, permettez-moi quelques explications de fond mais importantes pour comprendre comment on essaie de vous faire prendre des vessies pour des lanternes... et ainsi ne plus être la dupe du système.

Vous avez sans doute entendu parler du taux directeur -- ou taux de refinancement. C'est le taux auquel les banques peuvent emprunter de l'argent auprès de leur banque centrale pour une durée courte (une semaine).

Dans le cas de la BCE, ce taux est passé de 4,25% en 2008 à 0,25% depuis novembre 2013.

Or la finance fonctionne sur le principe "risque/rendement". Plus le risque est élevé, plus le rendement (le taux) monte. Normal : le prêteur veut être récompensé de sa prise de risque. Sur un marché libre, les taux tendent à grimper lorsque les risques augmentent, ce qui permet une régulation naturelle du crédit.

Sauf que nous avons actuellement des taux bas en Zone euro... et une situation économique et financière tout aussi fragile et hasardeuse qu'en 2009.

Baisser les taux lorsque la situation est en réalité dangereuse revient à manipuler le marché.

Car tout se fixe en fonction du taux directeur qui constitue le plancher. Les prêts des banques entre elles, les obligations émises par les gouvernements, celles émises par les entreprises, les prêts aux entreprises, les prêts aux particuliers tant pour l'immobilier que pour la consommation. Tout.

Des taux artificiellement bas favorisent les emprunteurs mais flouent les prêteurs -- c'est-à-dire les épargnants qui prêtent de l'argent qu'ils ont vraiment gagné : vous.

Résultat : vous avez une rémunération plus faible que celle que vous devriez avoir compte tenu du risque réel que vous prenez.

Et comme si cela ne suffisait pas, la BCE a également prêté de l'argent qu'elle a créé de toutes pièces.

Là encore, la manipulation est masquée dans un brouillard de termes techniques et de déclarations ambiguës -- pour mieux faire passer des manœuvres pas très nettes. Voici en quelques mots ce qui se passe :

Depuis la crise de 2008, les banques rechignent à se prêter entre elles, étant bien conscientes du véritable état de leurs bilans respectifs !

Le système étant donc menacé de paralysie, la BCE est intervenue. Elle a mis en place les fameux LTRO -- ce qui signifie "opérations de refinancement à long terme", en français financier... et "achat de créances pourries à l'aide d'argent créé à partir de rien", en français normal.

Dans le cadre des LTRO, en effet, la BCE crée de l'argent en acceptant en gage des créances pourries apportées par les banques commerciales à qui elle prête.

Fin 2011 et début 2012, la BCE a ainsi donné plus de 1 000 milliards d'euros aux banques commerciales pour faire croire que tout allait bien dans la finance. Depuis, les banques auraient réussi à rembourser 275 milliards d'euros selon la presse financière.

Mais en septembre dernier, Mario Draghi indiquait que les banques centrales ont remboursé "une grande partie" des deux premiers LTRO. Il se félicitait aussi :

Citation Mario Draghi

Visiblement, nous n'avons pas les mêmes notions d'arithmétique que M. Draghi. Selon nous, une grande partie de 1 000 milliards d'euros, ce serait plus de 500 milliards... Mais sans doute les banques ne sont-elles pas sujettes aux mêmes lois mathématiques que nous autres communs des mortels.

Il n'en reste pas moins deux questions intéressantes. Avec toutes ces bonnes nouvelles...

... Pourquoi les LTRO sont-ils à nouveau à l'ordre du jour, M. Draghi n'excluant pas une troisième opération de refinancement ?...

... Et si l'on se penche un peu sur le détail des finances de la BCE, on trouve une rubrique "concours en euros à des établissements de crédit de la Zone euro liés aux opérations de politique monétaire", avec un montant de plus de 775 milliards d'euros, dont 679 milliards pour les opérations de refinancement à plus long terme.

Là encore, pourquoi de telles sommes si les banques sont capables de se débrouiller entre elles et de se faire confiance ?

La vérité est simple : les banques ont trop prêté. Faute de croissance économique, les créances deviennent de plus en plus douteuses ; pour masquer ces pertes, on maquille une crise de solvabilité (la banque devrait s'asseoir sur ses mauvaises créances, quitte à faire faillite) en crise de liquidité (la banque a simplement une fin de mois difficile à passer).

Allez, ça finira bien par s'arranger et la croissance reviendra un jour, n'est-ce pas  ? Et en attendant on continue les tripatouillages monétaires...

Ces opérations mystérieuses pour le profane sont bien des manipulations monétaires dont le but inavoué est de masquer la profonde insolvabilité de nos banques "trop grosses pour faire faillite".

Et en échange de ces bons et loyaux services, les banques continuent à avaler les créances douteuses de la Grèce, du Portugal, de l'Irlande, de l'Espagne, de l'Italie... et de la France !

Une fois encore, on joue à "je te sauve, tu me sauves... et le contribuable paiera !"

 

"Et alors ?"

Franchement, je ne vous blâmerais pas si, arrivé à ce stade, vous vous posiez cette question.

"Et alors ? En quoi est-ce que ça me concerne ? Tout ça, c'est des trafics qui n'ont rien à voir avec moi, que ces messieurs se débrouillent avec leurs milliards, de toute façon, depuis le temps qu'on nous prédit une catastrophe et qu'elle n'arrive pas"...

Le seul problème avec ce raisonnement, c'est qu'il est risqué.

Ce n'est pas parce qu'un désastre n'est pas encore arrivé qu'il n'arrivera jamais. Demandez aux responsables de la centrale atomique de Fukushima... ou aux dirigeants de l'ex-Lehman Brothers.

Et c'est aussi exactement ce que veulent les autorités. Que vous restiez sans bouger, confortablement installé dans des certitudes, "la tête dans le sable"... pendant qu'elles s'occupent de régler leurs petites affaires avec votre argent.

Ne vous y trompez pas. C'est votre épargne qui est en jeu. Votre retraite. L'avenir de votre famille. Et le niveau de vie que vous tenez sans doute pour acquis en tant que Français. Ce n'est pas une déclaration que je fais à la légère.

Regardez autour de vous : vous verrez les signes de déclin se multiplier.

  • De plus en plus d'entreprises ferment ou sont en difficulté -- y compris des noms aussi connus que La Redoute, Hédiard ou encore Alcatel. On a battu en 2013 un record de liquidations, avec pas moins de 43 981 sociétés "rayées de la carte".
  • Au classement des pays les plus dynamiques au monde compilé par le groupe d'audit international Grant Thornton, la France a un score tout juste médiocre de 55 points sur 100... derrière les Philippines !
  • Morosité, chômage, manque d'opportunités... les Français quittent le pays. Ils ont été 35 000 à s'expatrier en 2011 (derniers chiffres connus) -- soit une hausse de 62% en un an. Il est à noter que les jeunes, la force vive d'un pays, constituent plus du tiers (37%) des émigrants...
  • La France détient en revanche un quasi-record mondial en matière de pression fiscale : avec un taux de 56,6% de prélèvements obligatoires, elle est deuxième au podium des impôts, juste après la Belgique.

  • Une étude de l'Institut Molinari montre que pour disposer de 100 euros de pouvoir d'achat réel, votre salaire doit être en fait de... 230 euros !

Citation Molinari

Et je pense que cela va empirer. Toujours plus d'impôts pour toujours moins de qualité de vie à mesure que les caisses de l'Etat se vident et que notre pays se sclérose.

 

Ce qui pourrait vous attendre d'ici la fin de la décennie...

Si les choses continuent sur cette voie, l'Etat français pourrait se retrouver en situation de défaut -- exactement comme la Grèce ou Chypre.

Imaginez ce qui se passerait dans ce cas : le temps de réaction pour les appels à la police ou aux pompiers deviendrait radicalement plus lent... voire s'arrêterait. La collecte des ordures se ferait non plus plusieurs fois par semaine... mais une fois par mois, et encore. L'état des routes irait en se dégradant, tout comme la sécurité dans des endroits que vous considériez sûrs.

Vous trouvez que j'exagère ? Vraiment ? Regardez ceci, alors :

  • Les fermetures d'hôpitaux s'accélèrent. 42 établissements ont été fusionnés pour ne faire plus que... 12 "groupes hospitaliers". Il est de plus en plus difficile de se faire soigner efficacement -- des mois d'attente pour avoir un simple rendez-vous chez l'ophtalmologue... et que dire de la saturation des services d'urgence ?
  • Les universités françaises sont en perte de vitesse dans le reste du monde. Dans le classement du Times Higher Education, paru en octobre 2013, la première université française apparaît au... 65ème rang -- une chute de six places par rapport à l'année précédente (et le reste est à l'avenant, avec seulement huit établissements au palmarès, dont à peine quatre dans les 150 meilleurs).
  • Les cambriolages sont en hausse constante, avec +6,3% en 2013. On compte désormais jusqu'à 1 000 cambriolages par jour en moyenne, selon Jean-Marc Leclerc, du Figaro -- tandis que le nombre d'agressions et de violences envers les personnes ne baisse pas.
  • Un Français sur huit vit désormais avec moins de 977 euros par mois : cela fait 14,3% de citoyens sous le seuil de pauvreté. 8,7 millions de personnes en France qui vivent avec moins d'argent que le Polonais, le Croate ou même le Vénézuelien moyen.

Comment voulez-vous qu'une telle situation dure ? Tôt ou tard, quelque chose va craquer. Nos politiques multiplieront alors les réunions d'urgence, les déclarations d'intentions et autres "solutions" cherchant simplement à masquer le fait qu'ils sont au pied du mur.

Rappelez-vous ce que je vous disais plus haut : confrontées à la crise de 2008, les autorités ont choisi la voie de l'endettement et de la création monétaire, pourvoyeuse d'inflation.

Tout indique qu'en cas de nouveau choc, elles feront exactement la même chose. Et ces décisions prises en pleine panique pourraient détruire votre patrimoine et réduire à néant votre épargne... tout en faisant augmenter le prix de ce que vous payez au quotidien pour des choses aussi essentielles que le lait, le pain et le carburant.

Au pire, nous pourrions assister à des manifestations et des émeutes.

Inutile de vous rappeler les scènes auxquelles nous avons assisté dans les rues d'Athènes ou de Chypre en 2010 et 2013 respectivement ; il suffit de voir ce qui s'est passé lors des débats sur le mariage homosexuel, ou, encore plus récemment, autour de l'écotaxe en Bretagne, pour constater que la population française a les nerfs à fleur de peau.

Le chaos dans les rues ne sera plus une chose que vous regardez depuis votre fauteuil au journal de 20h, affectant des pays éloignés. La situation pourrait dégénérer jusqu'à amener la violence dans votre ville... votre quartier.

Tout cela peut vous sembler parfaitement incroyable pour l'instant. Mais je vous en prie, lisez ce message jusqu'au bout avant de vous décider.

J'aimerais également préciser que je n'ai pas envie que toutes ces choses se produisent. Et je n'ai pas non plus d'intérêt à jouer les oiseaux de mauvais augure. En fait, j'espère même que je me trompe sur l'issue des événements.

Mais je ne suis pas prête à faire dépendre mon avenir d'une chose aussi fragile qu'un "j'espère". Et si je vous écris aujourd'hui, c'est parce que je pense que vous êtes comme moi.

Avec quelques mesures simples, vous pourriez protéger votre famille et construire une "forteresse" autour du patrimoine pour lequel vous avez travaillé si dur.

Je vous montrerai toutes ces étapes dans un instant.

Je ne vous demanderai pas de faire une donation à un parti... de rejoindre une association... ou de signer une pétition. Nous ne sommes pas une structure politique. Nous publions des idées... des stratégies... et des techniques qui vous aideront à comprendre les grandes tendances économiques et financières et à investir en conséquence.

Je cherche simplement à vous aider à éviter les conséquences graves qui suivent souvent les virages historiques majeurs.

Vous pensez peut-être que ce que je dis semble "gros comme une maison". Mais rappelez-vous...

Il y a des années, en 2006-2007, quand mon équipe d'analystes et moi-même avons publié le simple avertissement que les marchés ne montent pas jusqu'au ciel et que la situation des subprime commençait à être dangereuse... les gens se sont simplement moqués de nous.

Vous savez déjà ce qui s'est passé en 2008. Le marché boursier s'est effondré. Le CAC 40 a été divisé par deux ou presque en un an. Durant la crise qui s'est ensuivie, des millions de personnes ont perdu leur emploi.

Lorsque nous avons commencé à conseiller à nos lecteurs d'acheter de l'or comme moyen de se protéger contre l'explosion de dette des Etats partout dans le monde et des excès d'impression monétaire, on nous a regardé bizarrement. On nous a traités de fous, de dépassés.

C'était il y a une décennie, quand l'or se vendait 253 $ l'once. Aujourd'hui, il dépasse les 1 200 $.

J'ai bien conscience que le message que vous avez sous les yeux peut être difficile à digérer, surtout en regard de ce que livrent les médias grand public au quotidien. En surface, mes accusations sont si radicales que nombre de gens essayeront de les réduire à néant en m'accusant d'avoir des motifs politiques. Ce n'est pas le cas.

Simplement, j'en ai assez d'être prise en otage par des "entités" corrompues et incompétentes, qui décident à ma place et n'ont selon moi absolument pas prouvé leur capacité à nous sortir de la crise.

Et je vais partir du principe que si vous m'avez lue jusqu'ici, c'est parce que vous êtes du même avis que moi... Alors continuons notre exploration des raisons de la crise -- et ce que vous allez découvrir pourrait bien vous choquer.

 

L'Etat est corrompu... et vous corrompt !

Citation Merkel

8 000 euros par habitant, c'est le montant moyen des prestations sociales que verse la France.

La France est le deuxième pays au monde pour ces dépenses de redistribution... alors que nous n'arrivons qu'au vingtième rang en termes de PIB par habitant.

La très grande majorité de ces prestations sont versées sans conditions de ressource. Les allocations diverses pèsent 30% du budget des ménages. Autrement dit, les électeurs sont de plus en plus financièrement dépendants de l'État.

Le secteur privé ne représente plus que 43% de l'économie française, 57% de l'activité provenant du secteur public, contrôlé par l'Etat. Pour avoir plus, il faut plus d'Etat.

C'est très clair : le système actuel rend les gens et le secteur privé de plus en plus dépendants des largesses du gouvernement.

Qu'il s'agisse de gagner des voix ou de plaire à un lobby qui saura vous renvoyer l'ascenseur... les politiques (et ce quelle que soit leur couleur politique, croyez-moi) jouent tous le même jeu. Il n'y a qu'une seule règle : choisir à qui on va donner et à qui on va prendre. Et un seul but : conserver les électeurs en situation de dépendance... afin d'augmenter son influence politique.

C'est aussi simple que ça.

Et c'est pour cette raison que je dis que l'Etat vous corrompt, vous personnellement. Chaque électeur a un intérêt financier à voter pour le système qui va lui donner le plus et lui prendre le moins.

L'Etat intervient partout, fausse les règles économiques, déforme le système financier, pèse sur les revenus et les bénéfices, oblige entreprises et individus à faire des choses qu'ils n'auraient peut-être pas décidé par eux-mêmes. Tout est brouillé.

Le summum du cynisme a été atteint le 22 décembre 1989, lorsque les élus de l'Assemblée nationale se sont auto amnistiés dans l'affaire du financement occulte du Parti socialiste. L'Assemblée législative s'est assise sur ses propres lois et a décidé que les représentants du peuple sont au-dessus de celles-ci.

Comment voulez-vous qu'un pays fonctionne sainement dans de telles conditions ?

Soyons clairs, certaines dépenses de redistribution sont ponctuellement indispensables -- voire vitales pour ceux qui les reçoivent. Une société doit faire des choix d'assistance de ses membres confrontés à de graves accidents de la vie.

Mais lorsqu'un pays champion du monde des dépenses publiques n'affiche pas des taux de pauvreté ou de chômage enviables et régresse dans le classement des pays riches... il faut se poser des questions primaires telles que "où va l'argent ?" et "à qui profite ce système ?"

Parce qu'il y a une chose à ne pas oublier : tandis que les dépenses de redistribution ont augmenté, il en est allé de même pour...

... les impôts
... la dette publique
... le taux de chômage.

Il suffit de comparer la situation de la France en 1978 à celle de 2012 pour constater la dégradation dramatique de notre pays depuis la fin des Trente glorieuses :

NB : Tous les chiffres notés * sont en euro constant, c'est-à-dire corrigé de l'érosion monétaire

 
1978
2012
Déficit en milliards d'euros
1,20
81,4
Dette en milliards d'euros
72,80
1 833,8
Part du secteur privé dans l'économie en %
56
43
Revenu disponible par habitant en euros*
14 710
20 455
Dette par habitant en euros *
4 608
28 788
Taux de chômage en %
4,4
10,2
Revenu disponible par habitant diminué de la dette en euros*
10 102
- 8 333

En un mot, la croissance française est un mythe, un leurre, un fantôme. Que de promesses de lendemains qui chantent depuis les années noires des chocs pétroliers ! 

Et qu'avons-nous récolté en fin de compte ? De l'inflation, des dévaluations, du chômage de masse, des impôts et de la dette qui va devenir bien trop lourde à porter... Car elle grossit chaque année, et nos créanciers, eux, pourraient perdre patience.

Il suffirait que les taux à long terme augmentent de quelques points pour que la France se retrouve dans des difficultés aussi aiguës que celles de la Grèce, du Portugal ou de l'Espagne.

En s'endettant sans espoir réaliste de remboursement, les gouvernements vous ont acheté de la fausse prospérité... et le plus grave, c'est qu'ils le savaient parfaitement !

Citation Jospin

Citation Fillon


Citation Sapin

Tout occupés à soudoyer les électeurs pour s'arroger le pouvoir, nos dirigeants ont choisi de ne pas lever les impôts nécessaires au financement de ces promesses. L'impôt aurait permis à chaque citoyen de prendre la mesure de leurs véritables coûts... et d'arrêter ce processus fatal.

Mais l'Etat a préféré le mensonge... et repousser les problèmes à plus tard, en endettant les générations futures, qui devront payer les engagements pris (et reniés) par des autorités irresponsables et parjures.

Et en plus de tout cela...

 

...Vous ne pouvez pas compter
sur la presse grand public pour
vous donner les bonnes informations


Souci de faire de l'audience, recherche du sensationnalisme, manque de culture économique et financière : les médias grand public semblent désormais se contenter de reprendre les propos de nos politiques sans vraiment les remettre en question.

Ils cherchent la "petite phrase" qui va faire le buzz, se lancent dans des surenchères et de la provocation... mais si l'on reprend l'exemple de la campagne présidentielle 2012, par exemple, on constate que les sujets importants comme la dette, le déficit public ou l'interventionnisme de l'Etat ont été complètement éludés.

Mais ce qui est peut-être le plus grave, c'est le rabâchage servile des grandes statistiques économiques.

PIB, chômage, consommation des ménages, inflation... on se contente de vous resservir les données officielles -- sans souci de creuser un peu plus loin, sans chercher à voir comment ces statistiques sont compilées, bref sans la moindre distance ou relativisation.

Or ce sont là des données cruciales, qui donnent un éclairage tout différent aux circonstances économiques selon la manière dont elles sont calculées.

Permettez-moi de vous donner quelques exemples...

 

Les VRAIS chiffres de l'économie française

Prenons le sacro-saint PIB, par exemple
On se congratule dans la presse de ce qu'il est prévu à +0,2% pour 2013, signant une sortie de la récession, etc.

Ce qu'on omet de préciser... c'est que le PIB tient compte aussi de l'activité de l'Etat -- y compris du déficit !

Si l'on enlève cette donnée-là -- c’est-à-dire si l'on s'en tient aux entreprises privées créant de la richesse sur notre territoire... nos calculs montrent que pour 2013, il faut plutôt s'attendre à un recul de 0,1%.

La reprise est-elle toujours aussi tangible ?

Et si on s'intéressait à l'emploi ?
Comme je vous le disais plus haut, le taux de chômage officiel est de plus de 11% à l'heure où j'écris ces lignes. C'est déjà assez catastrophique en soi.

Maintenant... faisons ce que ne fait pas la presse grand public, et regardons un peu plus loin, de l'autre côté de l'équation : le taux d'emploi, c'est-à-dire la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi la population en âge de travailler.

Contrairement au taux de chômage, cette statistique n'est pas soumise à des manipulations du genre "chômeurs catégorisés à tort comme handicapés", "incitation au renoncement lorsqu'on est un chômeur en fin de droit", etc., qui permettent de faire discrètement baisser un chiffre par trop embarrassant.

Et que nous dit le taux d'emploi français ? Eh bien... il est à 63,9%. Le calcul est vite effectué : cela fait une bien plus grande proportion de "sans emploi" que les 11% cités plus haut...

Quant à la dette publique...
Là encore, tout est question de calcul. Lorsqu'on rapporte la dette publique au PIB, la presse nous donne des chiffres aux alentours des 92%.

Mais si l'on compare -- ce qui semblerait assez logique -- la dette publique avec les recettes publiques, c'est-à-dire les entrées et les sorties, comme dans tout budget "normal", alors là... c'est bien différent.

Selon nos calculs, cette "dette fiscale" représenterait en fait 626,3% des impôts levés !

Je pourrai continuer ainsi pendant encore longtemps -- mais je ne veux pas non plus vous assommer sous les chiffres. L'essentiel est que vous compreniez qu'il ne faut pas vous contenter de ce que vous servent les médias.

Je ne dis pas que leurs informations sont fausses ou inutiles ; nos calculs aussi peuvent être discutés, bien sûr. Mais pour avoir un regard lucide sur le système actuel... il faut aller plus loin. Qu'il s'agisse de votre information personnelle, des choix que vous faites pour votre argent -- ou, en fin de compte, de votre choix de vote --, il est essentiel de pouvoir prendre vos décisions en toute connaissance de cause.

Et nous sommes là pour vous y aider.

Nous vivons principalement des abonnements de nos lecteurs -- ce sont à eux que nous devons des comptes. Nos moyens sont relativement modestes par rapport à ceux des grands groupes de presse/radio/télévision.

C'est précisément cette indépendance qui nous permet de vous apporter un éclairage différent, sans langue de bois... et dont le but est de vous enrichir, au propre comme au figuré.

Pour se sortir du pétrin dans lequel il se trouve actuellement, l'Etat français n'a que deux solutions. L'inflation, qui dissout votre épargne... ou le défaut, qui l'anéantit.

La crise que nous traversons actuellement pourrait se révéler l'une des plus graves de l'Histoire. Et nos dirigeants sont occupés à semer les germes d'une crise encore plus grave. Tout cela se produit en ce moment même. (..°

 

Simone Waple)
Rédactrice en Chef
La Stratégie de Simone Wapler

 

 

Publications Agora France

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 02:49

 

Ukraine : Klitchko,
ou la construction d'un président
par l'OTAN
Ukraine : Klitchko, ou la construction d'un président par l'OTAN

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Par La Voix de la Russie |

 

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Les médias nous donnent du « Vitali Klitchko l'opposant ukrainien ». Vitali Klitchko a été mis en selle en politique et jeté dans l'arène politique de Kiev par « l'industrie » politico-financière germano-américaine avec les young leaders. La Révolution orange, qui s'est appuyée sur Ioulia Timochenko, autre pouliche du complexe germano-américain, où Berlin prend toujours en charge sa santé, fut un échec.


Les forces de l'OTAN ont décidé dès 2010 d'investir sur un nouveau poulain qui représente par sa position d'ex-boxeur invincible la force dans le combat. Vitali Klitchko n'est pas ce cheval blanc autonome et libre tant idéalisé dans nos médias. Le parti UDAR, dont Vitali Klitchko est le patron, a été fondé avec le soutien de l'IRI (The International Republican Institut), en 2010 par la CDU, plus exactement par le think tank du parti d'Angela Merkel, l'Adenauer Stiftung, qui possède aussi ses bureaux à Kiev. Au même moment, des organisations américaines ou pro-américaines proches de l'OTAN ont organisé des conférences sur comment organiser le futur de l'Ukraine. Un mois avant les morts et les blessés de Kiev, Angela Merkel avait décidé de tout faire pour propulser Vitali Klitchko à la présidence de l'Ukraine à la place de Viktor Ianoukovitch.


Young leaders. The Canadian-Ukrainian Parliamentary Program (CUPP) (programme parlementaire ukrainien-canadien) est une de ces structures, tout comme l'U.S-Ukraine Foundation, chargée de préparer le futur de l'Ukraine sur le long terme en voulant instaurer la démocratie. Le CUPP a organisé dès 2010 des séries de rencontres de young leaders qui ont discuté des modèles pour l'avenir de l'Ukraine sur le développement politique, historique et culturel. En 2010, en parallèle de la création de l'UDAR, deux conférences ont eu lieu à l'université George Washington et à l'université d'Ottawa pour traiter d'ores et déjà de l'avenir politique, historique, culturelle et éducatif de l'Ukraine. Dès le mois de mai 2011, le CUPP a organisé une conférence au New College Oxford pour discuter de la politique intérieure de l'Ukraine, du développement de la société civile, des lois et de la politique étrangère de l'Ukraine sous la présidence de Viktor Ianoukovitch. Andreas Umland, chercheur né en RDA et considéré comme l'expert de l'Ukraine et de la Russie par les young leaders, était l'un des conférenciers du CUPP. M. Umland, qui n'arrêtait pas de vanter le rapprochement de l'Ukraine avec l'Union européenne en 2011, dit aujourd'hui haut et fort : « la seule issue possible à la guerre civile en Ukraine, c'est Vitali Klitchko». Dans une analyse d'août 2013, Andreas Umland n'hésitait pas à dénoncer l'esprit patriotique retrouvé de la Russie en le qualifiant d'extrême droite ! Déjà dans un document publié pour l'OTAN, le chercheur publiait son avis sur le parti russe LDPR en parlant de fascisme russe.


Adenauer Stiftung-clan des Américains. En 2011 l'Adenauer Stiftung a dans un discours de 2011 à Kiev dit « Ioulia Timochenko est une amie et son parti politique est un important membre de notre famille politique», et affirmé dans ce même discours sa position commune avec le sénateur John MacCain pour soutenir Ioulia Timochenko. En 1989, Manfred Wörner, alors secrétaire général de l'OTAN, avait félicité la fondation Adenauer dans son travail avec l'OTAN pour attirer les pays du pacte de Varsovie dans le camp américain. Le 16 décembre 2013 John MacCain est venu en personne soutenir Vitali Klitchko à Kiev. Huit jours avant la rencontre de John MacCain à Kiev, Angela Merkel a officiellement fait savoir qu'elle voulait voir Vitali Klitchko remplacer l'actuel président ukrainien « pour torpiller les plans du Kremlin» comme l'écrit le Spiegel. La CDU déclare en public soutenir officiellement en logistique l'UDAR. Les liens entre l'UDAR et la CDU avec les États-Unis ne sont plus un secret pour personne. L'opposition ukrainienne n'appartient pas au peuple ukrainien. N
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http://french.ruvr.ru/2014_01_24/Ukraine-Klitschko-ou-la-construction-dun-president-par-lOTAN-3540/
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Les activistes qui mettent l'Ukraine à feu et à sang, sont des néo-nazis :
   
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Ukraine : le parti au pouvoir se mobilise pour défendre le pays
Ukraine : le parti au pouvoir se mobilise pour défendre le pays

Par La Voix de la Russie | Le Conseil de l’organisation régionale du parti des régions de l'Ukraine au pouvoir à Kharkov a fait état d’un rassemblement général et d’une mobilisation des membres du parti et de ses partisans « dans le cadre de la nécessité de discuter et d’élaborer des mesures pour mettre fin à la crise politique dans le pays et pour la protection de l'ordre constitutionnel ». Le rassemblement est prévu pour le 1er février.

Le parti des régions prévoit également de former une unité qui s’occupera de la protection des bâtiments publics.


Pendant ce temps, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a une réunion avec les chefs de l'opposition à Kiev.



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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 04:08

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Samedi 12 décembre 2009

Constitution européenne :


Des annexes inquiétantes...

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La Constitution européenne offre des libertés en trompe-l'oeil et prépare le terrain à une dérive totalitaire et policière de l'Europe par le biais "d'annexes" ignorées du public et dont les médias ne parlent jamais. Ces annexes vident de son contenu la "Charte des droits fondamentaux" incluse dans la constitution et censée garantir les droits de l'homme en Europe. Le droit européen étant au-dessus des lois nationales, ces limitations s'appliqueront à tous les pays européens...

 

 

La Constitution et sa version "simplifiée" (le traité de Lisbonne) contiennent de nombreuses annexes dont le rôle est d'indiquer de quelle façon les différents articles doivent être interprétés et appliqués.


Ces annexes font juridiquement partie de la Constitution:

article IV-442:
"Les protocoles et annexes du présent traité en font partie intégrante."


De plus, les annexes sont désignées comme référence pour l'interprétation devant éventuellement être faite par un tribunal:

article II-112, 7:
"Les explications élaborées en vue de guider l'interprétation de la Charte des droits fondamentaux sont dûment prises en considération par les juridictions de l'Union et des États membres."


Or, dissimulées parmi ces annexes, on trouve des "explications" qui permettent tout simplement de ne pas appliquer la Charte des Droits fondamentaux (la partie II de la Constitution) dans des cas dont la définition est délibérément floue et extensible.

Ces annexes à la Charte des Droits fondamentaux figurent à l'article 12 de la section A de "l'acte final" de la partie IV, à la fin du texte constitutionnel, à l'abri du regard des nombreux électeurs qui auront abandonné la lecture avant la fin.

 


Peine de mort en cas d'émeute, d'insurrection, ou de "menace de guerre"


En apparence, la Constitution reconnait le droit à la vie, et interdit la peine de mort:

article II-61
1. Toute personne a droit à la vie.
2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.

Mais dans le paragraphe 3-a de l'article 2 de l'annexe 12 (intitulée "Déclaration concernant les explications relatives à la Charte des droits fondamentaux", section A de l'acte final de la partie IV), on peut lire une "explication" qui limite sérieusement la portée de l'article II-61:

"Les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte:
a) l'article 2, paragraphe 2 de la CEDH:
«La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire:
a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue;
c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection
b) l'article 2 du protocole n° 6 annexé à la CEDH:
«Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions»."

Ces limitations contestables instaurées par la CEDH (Convention Européenne des Droits de l'Homme) se trouvent ainsi constitutionnalisées.

En clair, les droits fondamentaux établis par la Charte ne s'appliquent pas en cas d'insurrection ou d'émeute. Mai 1968, une grève générale, une occupation d'usine ou une manifestation peuvent être assimilés à une insurrection ou une émeute, et peuvent donc servir de prétexte à l'annulation des droits civiques.

La Charte ne s'applique pas non plus en temps de guerre ou en cas de "danger imminent de guerre", ce qui est une définition très subjective et qui ouvre la porte à tous les abus. Demain, un Bush européen (Sarkozy ?) pourrait utiliser comme prétexte une "guerre contre le terrorisme", ou un "danger de guerre" pour ne pas appliquer la Charte.

 


Réquisition de citoyens pour des travaux forcés


On ne peut qu'approuver la Constitution quand on lit:

article II-65
1. Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude.
2. Nul ne peut être astreint à accomplir un travail forcé ou obligatoire.

Trop beau pour être vrai... Et effectivement, les "explications" en annexe précisent que le travail forcé n'est pas interdit si il s'applique à des prisonniers. Les travaux forcés, tels qu'ils se pratiquaient il y a un siècle et tels qu'ils se pratiquent à nouveau aux Etats-Unis, sont donc possibles en Europe avec cette Constitution. N'importe quel citoyen est concerné depuis que les récentes lois répressives permettent d'emprisonner une personne sans jugement et pour une durée indéterminée si elle est soupçonnée de "terrorisme". Il est donc devenu très facile de passer du statut de "citoyen libre" à celui de prisonnier.

Les annexes de la Constitution vont même jusqu'à autoriser la réquisition de citoyens pour un travail forcé dans le cas "de crises ou de calamités qui menacent la vie ou le bien-être de la communauté". Encore une fois, ces conditions sont suffisamment vagues pour être interprétées de façon très extensives par des dirigeants du type Sarkozy ou Bush.

article 5 de l'annexe 12
"Au paragraphe 2, les notions de «travail forcé ou obligatoire» doivent être comprises en tenant compte des définitions «négatives» contenues à l'article 4, paragraphe 3, de la CEDH:
N'est pas considéré comme "travail forcé ou obligatoire" au sens du présent article:
a) tout travail requis normalement d'une personne soumise à la détention dans les conditions prévues par l'article 5 de la présente Convention, ou durant sa mise en liberté conditionnelle;
b) tout service de caractère militaire ou, dans le cas d'objecteurs de conscience dans les pays où l'objection de conscience est reconnue comme légitime, à un autre service à la place du service militaire obligatoire
c) tout service requis dans le cas de crises ou de calamités qui menacent la vie ou le bien-être de la communauté;
d) tout travail ou service formant partie des obligations civiques normales"

 


Emprisonnement arbitraire


Les "explications" relatives à l'article II-66 (qui affirme que "toute personne a droit à la liberté et à la sûreté") justifient d'ailleurs implicitement la détention sur simple soupçon, ou encore pour des personnes "contagieuses", des "aliénés", des "toxicomanes" ou des "vagabonds":

paragraphe 1 de l'article 6 de l'annexe 12
"Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales:
(...)
c) s'il a été arrêté et détenu en vue d'être conduit devant l'autorité judiciaire compétente, lorsqu'il y a des raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis une infraction ou qu'il y a des motifs raisonnables de croire à la nécessité de l'empêcher de commettre une infraction.
(...)
e) s'il s'agit de la détention régulière d'une personne susceptible de propager une maladie contagieuse, d'un aliéné, d'un alcoolique, d'un toxicomane ou d'un vagabond;"

Le paragraphe 3 des mêmes "explications" semble néanmoins fixer des limites à la détention arbitraire, mais encore une fois, ces limites sont formulés dans des termes suffisamment imprécis pour laisser toute liberté d'interprétation à un futur régime autoritaire ou policier:

paragraphe 3 de l'article 5 de l'annexe 12
"Toute personne arrêtée ou détenue, dans les conditions prévues au paragraphe 1.c du présent article, doit être aussitôt traduite devant un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires [c'est à dire par un policier, ou un "juge de proximité" sans aucune formation judiciaire] et a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable" [quel délai précisément?...]

paragraphe 4 de l'article 5 de l'annexe 12
"Toute personne privée de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal, afin qu'il statue à bref délai [quel délai précisément?] sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale." [mais compte-tenu des dispositions précédentes, peu de détentions pourront être déclarées illégales, puisque justifiées par la Constitution]

 


Surveillance électronique de la vie privée


On continue dans le même esprit avec la protection de la vie privée.
Ainsi, la Constitution semble protéger les citoyens de l'espionnage de leur ligne téléphonique et de leurs courriers électroniques, ou la pose de micros et de caméras au domicile (comme le prévoit la loi Perben en France). Au passage, on s'en étonne un peu car depuis le 11 septembre 2001, la plupart des états européens ont adopté des lois qui officialisent la "big-brotherisation" générale. Si l'on en croit la Constitution, la surveillance électronique des citoyens est interdite, bien qu'il n'y ait aucun recours prévu pour des personnes qui seraient victimes de ces pratiques:

article II-67, 1:
"Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de ses communications."

Mais les explications en annexe annulent totalement ce droit dans la pratique. Il suffit pour cela que l'intrusion dans la vie privée soient encadrées par la loi, et qu'elles soit nécessaires "à la sécurité nationale" (Bush a montré que ce concept peut être utilisé pour justifier n'importe quoi), "à la sûreté publique", "à la défense de l'ordre" (deux notions très subjectives), "à la prévention des infractions pénales" (de mieux en mieux! cette disposition rend possible des arrestations préventives, comme dans "Minority Report", selon le même principe que les "guerres préventives" de Bush), ou tout simplement lorsque l'espionnage de la vie privée est nécessaire "au bien-être économique du pays" ou encore "à la protection de la morale":

paragraphe 2 de l'article 7 de l'annexe 12
"Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui."
 

L'article suivant est assorti d'explications absolument incompréhensibles du fait de la multitude de renvois et références à d'autres documents ou traités.

article II-68:
1. Toute personne a droit à la protection des données à caractère personnel la concernant.
2. Ces données doivent être traitées loyalement, à des fins déterminées et sur la base du consentement de la personne concernée ou en vertu d'un autre fondement légitime prévu par la loi.
Toute personne a le droit d'accéder aux données collectées la concernant et d'en obtenir la rectification.

explication à propos de l'article II-68, article 7 de l'annexe 12
"Cet article a été fondé sur l'article 286 du traité instituant la Communauté européenne et sur la directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (JO L 281 du 23.11.1995), ainsi que sur l'article 8 de la CEDH et sur la Convention du Conseil de l'Europe pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère personnel du 28 janvier 1981, ratifiée par tous les États membres. L'article 286 du traité CE est désormais remplacé par l'article I-51 de la Constitution. Il convient de noter également le règlement (CE) n° 45/2001 du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2000 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel par les institutions et organes communautaires et à la libre circulation de ces données (JO L 8 du 12.1.2001). La directive et le règlement précités contiennent des conditions et limitations applicables à l'exercice du droit à la protection des données à caractère personnel." [comprenne qui pourra...!]

 


Liberté d'expression et d'information


L'article II-71 garantit la liberté d'expression et d'information, mais ce droit est limité de la même façon que les précédents articles par les "explications" en annexe. Les restrictions à la liberté d'expression sont autorisées lorsqu'elles sont "prévues par la loi" et qu'elles constituent des mesures nécessaires "à la sécurité nationale, la sûreté publique, la défense de l'ordre et la prévention du crime", à la "protection de la santé ou de la morale".

article II-71:
1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.

explication à propos de l'article II-71, article 11 de l'annexe 12
"L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire."

 


Clonage humain


On retrouve le même procédé avec le clônage humain qui semble être interdit par l'article II-63:


article II-3
1. Toute personne a droit à son intégrité physique et mentale.
2. Dans le cadre de la médecine et de la biologie, doivent notamment être respectés (...) l'interdiction du clonage reproductif des êtres humains.

 

paragraphe 2 de l'article 3 de l'annexe 12
"Les principes contenus dans l'article 3 de la Charte figurent déjà dans la convention sur les droits de l'homme et la biomédecine, adoptée dans le cadre du Conseil de l'Europe (STE 164 et protocole additionnel STE 168) [encore des renvois à des documents extérieurs pour brouiller les pistes!] . La présente Charte ne vise pas à déroger à ces dispositions et ne prohibe en conséquence que le seul clonage reproductif. Elle n'autorise ni ne prohibe les autres formes de clonage [toutes les autres utilisations possibles du clonage humain sont donc possibles]. Elle n'empêche donc aucunement le législateur d'interdire les autres formes de clonage." [elle n'empêche donc pas non plus le législateur de les autoriser ! ].


http://www.syti.net/ConstitutionAnnexes.html


 


Lire aussi :


http://www.syti.net/Europe.html

http://www.syti.net/ConstitutionTexte.html




LIENS :


Le texte intégral de la Constitution européenne (format PDF, 2 Mo)


Témoignage d'un revenu du "Oui", et pas n'importe lequel: un membre des cellules de réflexion du premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Il raconte aussi "de l'intérieur" comment certaines tactiques ont été élaborées pour décrédibiliser le "Non" en le "ringardisant"


L'évidence du Non Une analyse très complète du projet de Constitution, par Sylvain Petitjean, chargé de recherche au CNRS. Sur le même site, un argumentaire condensé pour les lecteurs pressés.


12 économistes contre le projet de Constitution - à lire absolument !


L'
appel des résistants et déportés à voter NON à la constitution


Un autre appel à voter Non par les
plus grands Résistants français, dont Lucie et Raymond Aubrac (format PDF, 200 Ko)


Le
contre-projet de Constitution proposé par Robert Badinter (l'ancien ministre de la justice de François Mitterrand), avec un texte clair et concis - comme doit l'être une constitution.


Menaces sur le droit du travail par Gérard Filoche, inspecteur du travail et membre du PS


Les liens entre la Constitution et les "
directives Dracula", appelées ainsi parce qu'elles craignent la lumière...


La propagande massive pour le "oui" et le parti-pris des médias, par l'
Observatoire français des médias, et sur le site Acrimed


Médias et référendum: la rengaine des béni-oui-oui sur le site du magazine Politis


Le totalitarisme de la pensée unique
de Maastricht à la Constitution, avec les meilleures citations de l'élite politique et médiatique, à l'unisson pour le oui, car réunis par les mêmes intérêts...


Paroles, paroles Un autre festival de citations des tenants de la pensée unique (politiciens et médias) avec une incroyable arrogance un mépris du peuple qui apparait au grand jour...


"
Contre la servitude volontaire" Une analyse politique globale, par Michel Onfray. (format PDF)


L'analyse de la constitution européenne par un juriste

sur le site d'Etienne Chouard, professeur de droit


Pour moi c'est non une série de documents percutants en PDF


L'inventaire complet des
mensonges des partisans du "oui"

Un résumé cynique et plein d'humour du projet de Constitution


L'
analyse sémantique de la Constitution européenne (format PDF)


La
Constitution française, et son préambule, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789


La
Constitution américaine


La
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
adoptée par l'ONU en 1948



Rappel des mensonges de Maastricht



A l'occasion du référendum français sur le traité de Maastricht qui instituait l'abandon du franc pour l'euro, voici ce que promettaient ceux qui nous demandent aujourd'hui de voter "oui" à la constitution...


Edouard Balladur
, UMP (droite libérale), dans "Le Monde" (29 avril 1992)
"Chaque Etat conservera la maîtrise de sa politique budgétaire et fiscale, dans des limites qui ne seront pas plus étroites que celles d'aujourd'hui."


Michel Sapin
, PS (gauche libérale), dans "Le Figaro" (20 août 1992)
"J'aimerai convaincre chaque français, chaque lecteur, que le traité d'union européenne se traduira en France par plus de croissance, plus d'emploi, plus de solidarité."


Martine Aubry
, PS (gauche libérale), discours à Béthune (12 septembre 1992)
"C'est peut-être sur l'Europe sociale qu'on entend un certain nombre de contre-vérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l'Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les inquiets sur ces contre-vérités. (...) Comment peut-on dire que l'Europe sera moins sociale demain qu'aujourd'hui? Alors que ce sera plus d'emplois, plus de protection sociale et moins d'exclusion...

 

 

 

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Nous le peuple, servons le pouvoir d’une bourgeoisie, qui au cours des deux derniers siècles a acquis les outils nécessaires à notre soumission : les appareils politiques et le pouvoir militaire, les réseaux médiatiques et leur culture de masse, alimentés par leur exponentiel pouvoir économique. 

 

 

Non seulement ils contrôlent et organisent nos quotidiens, mais en plus ils nous rançonnent suffisamment pour bâillonner toute velléité d’émancipation, le tout en annihilant notre liberté d’expression. Autrement dit : plus besoin de contrainte par la force aujourd’hui. En effet, affaiblis et divisés, nous consentons de nous-mêmes à ce qui va contre nos intérêts… Nous consentons à notre servitude.

Tous les vecteurs de contestation réels et effectifs nous ont été retirés, banalisant et glorifiant notre impuissance. Il s’agit bien là de méthodes d’un genre nouveau, celle d’une dictature soft, insidieuse et évoluée.

 

VOTRE OPINION NE COMPTE PLUS

Conformément au caractère diktacratique des élections présidentielles et législatives de 2012, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont acquis le droit absolu de régenter vos vies. Ils se sont donc accordés, selon les volontés et diktats de l’Union Européenne, le droit d’augmenter vos impôts et de baisser vos salaires, de privatiser vos services publics et délocaliser vos entreprises, de casser le code du travail et multiplier les emplois précaires, de surcharger les classes de vos enfants et réécrire les manuels scolaires, de s’ingérer militairement dans des pays souverains pour voler leurs ressources… Bref, ils vous gouvernent contre vos intérêts et dépensent votre argent à leur guise, pour le plus grand bonheur des banques !

Désormais, tout français consciencieux et insoumis à la propagande médiatico-politique sera considéré comme un potentiel ennemi public.

 

Ne vous posez pas de question : travaillez !

Ne chercher pas à savoir : divertissez vous !

Pariez sur l’avenir : endettez-vous !

 

 

Telle est notre Diktacratie : un monde généreux et un empire cupide, fait de consommateurs passifs, lobotomisés par un confort précaire qui n’a de valeur que périssable, laissant ainsi le pouvoir à d’autres : Rothschild, Blythe Masters ou Goldman Sachs, qui ont déjà trop et qui veulent encore plus…

Nos salaires sont nos chaînes, la rançon de notre servitude : trop petits pour entreprendre, trop gros pour se rendre compte qu’ils nous asservissent…mais juste assez pour qu’on s’endette. Soit la complémentarité parfaite pour ériger une dictature de l’argent.

 

L’alternative est donc simple : 

 

Soit vous continuez de fermer les yeux, tout en feignant l’indignation pour soulager votre conscience trop sevrée. Soit vous regardez la réalité du monde, en face, avec nous, pour amorcer une véritable révolution.

« À une époque de supercherie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »  George Orwell.

 

Source : fr.sott.net

 

http://www.wikibusterz.com/votre-opinion-ne-compte-plus/

 

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Pour en finir avec les mythes de transparence
autour des négociations commerciales UE-US

 

http://reseauinternational.net/2014/01/24/pour-en-finir-avec-les-mythes-de-transparence-autour-des-negociations-commerciales-ue-us/

 

 

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 03:44

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Gender et morale à l’école de Vincent Peillon

http://www.libertepolitique.com/Actualite/Tribunes-et-documents/Gender-et-morale-a-l-ecole-de-Vincent-Peillon

 

Gender et morale à l’école de Vincent Peillon

 

Christiane Taubira

annonce un changement de civilisation !

 

PROTEGEONS LA PUDEUR ET L'INTEGRITE DE NOS ENFANTS


Farida Belghoul lance une action nationale
pour l'interdiction du gender à l'école

Laurence Rossignol, sénatrice PS, déclarait le 5 avril 2013, sur le plateau de l'émission « Ce soir ou jamais » :

Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l'Etat.

Affirmation hallucinante qui va totalement à l'encontre de la Déclaration des Droits de l'Homme dont la sénatrice se réclame par ailleurs et qui stipule à l'article 26.3 :

Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.
L'heure est grave...

 

Le ministre de l'Education Nationale, Vincent Peillon, sur les traces de son prédécesseur Luc Châtel, veut généraliser et officialiser l'enseignement de la « théorie du genre » dans les écoles publiques et privées sous contrat à partir de la rentrée 2014.

Vincent Peillon nie totalement l'existence de ce prétendu projet pédagogique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, prétend elle aussi que la « théorie du genre » n'existe pas.

 

 

En réalité, cette théorie contre-nature, sous des formes diverses, intègrera définitivement les programmes officiels de l'Education Nationale à partir de la rentrée 2014 avec la complicité de plusieurs syndicats enseignants.

Des centaines d'écoliers sont déjà victimes de ces programmes à titre expérimental.

Sous couvert de « lutter pour l'égalité et contre les discriminations homophobes », l'Education Nationale considère que ces questions sont des priorités. C'est pourquoi désormais enseignants et militants LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels) abordent en classe l'homosexualité, la bisexualité et la transsexualité.

La pudeur et l'intégrité de nos enfants sont profondément attaquées par « la théorie du genre ».

Cette théorie prétend que nous ne naissons pas homme ou femme mais que nous le devenons à cause des pressions sociales. A leurs yeux, c'est la société qui « construirait » le genre masculin ou le genre féminin, la nature n'y serait pour rien.

Cette théorie dissocie ainsi notre corps sexué de notre identité de genre. Un homme qui se sent femme est du « genre féminin » peu importe son sexe... Une femme qui se perçoit homme est du « genre masculin » indépendamment de son corps. Pour les tenants de la « théorie du genre », on peut être par exemple de sexe masculin et de genre féminin ! Ce ne serait au fond qu'une question de choix personnel !

Toutes les institutions sont touchées. Même l'école ! Surtout l'école ! Le pouvoir actuel prévoit de véritablement rééduquer nos enfants en les « arrachant au déterminisme familial » c'est-à-dire à leurs parents.

D'ores et déjà, des militants du lobby LGBT s'invitent en classe et font la leçon à nos enfants qui sont accusés d'être porteurs de stéréotypes de genre.

Que sont ces « stéréotypes de genre » ? Ce sont les réactions ou les penchants naturels de nos garçons et de nos filles. Si une fille aime jouer à la poupée, pour le lobby LGBT c'est un stéréotype de genre qu'il faut combattre en la conduisant plutôt à jouer aux petites voitures. Si un garçon veut jouer aux petites voitures, le lobby LGBT l'incitera alors à jouer à la poupée.

 

 

Les collégiens et les lycéens eux-mêmes sont encouragés à douter de leur identité sexuelle sous prétexte qu'ils doivent être libres d'user de leur corps. Ainsi, pour les inciter à explorer de nouvelles pratiques sexuelles, l'école les dirige vers la Ligne Azur, numéro de téléphone et site Internet à destination des adolescents, pour parler d'homosexualité, de bisexualité et de transsexualité... Allez voir ce site recommandé à nos enfants...

www.ligneazur.org

L'Education Nationale entend mettre les parents devant le fait accompli.

Nous, Pères et Mères, sommes ainsi déclarés incompétents pour éduquer nos propres enfants. L'Etat veut s'en charger à notre place. Allons-nous accepter que l'école nous dépossède de ce qui nous appartient en premier lieu, à savoir l'éducation ? Nous devons protéger nos enfants. Coûte que coûte.

POUR LE RETOUR D'UN MINISTERE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

En 1932, le passage du Ministère de l'Instruction Publique au Ministère de l'Education Nationale n'a pas été qu'un simple changement de nom. Il s'est agi d'élargir dangereusement les prérogatives de l'Etat. Au point qu'aujourdhui ce dernier se mêle de la sexualité des enfants et même de traiter de la fameuse question de « l'orientation sexuelle » à l'école !

Au moyen d'un ministère de l'Education Nationale, l'Etat empiéte sur le rôle des parents et, à terme, les supplante. La vocation de JRE 2014 est de redonner aux enfants et leur père et leur mère, leurs parents.

C'est la raison pour laquelle nous estimons que la restauration d'un ministère de l'Instruction Publique doit s'ajouter à l'interdiction de l'idéologie du genre à l'école.

UNE ACTION NATIONALE POUR SAUVER NOS ENFANTS

Le gouvernement a méprisé totalement nos manifestations et nos pétitions lorsque nous avons fait la lumière sur ce projet qui vise à déstabiliser la famille et la société tout entière. Il nous a ignorés, humiliés.

Aujourd'hui, il nous faut donc envisager une action inédite qui touche le cœur du système : une journée sans école par mois pour montrer au ministre de l'Education Nationale que l'éducation de nos enfants nous appartient, n'en déplaise à Laurence Rossignol.


JOURNEE DE RETRAIT DE L'ECOLE
POUR L'INTERDICTION

DE LA THEORIE DU GENRE DANS

TOUS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

A partir de janvier 2014, retirons nos enfants de l'école un jour par mois : choisissez ce jour en concertation avec le comité local dont vous dépendez sans prévenir les enseignants. Vous justifierez l'absence de votre enfant le lendemain par le motif suivant : journée de retrait de l'école pour l'interdiction de la théorie du genre dans tous les établissements scolaires.

Ce symbole est fort : il dit clairement que nous sommes prêts à tout pour empêcher l'Education Nationale de désorienter, de traumatiser et de déstructurer nos enfants.

Organisons-nous pour faire de cette journée un moment privilégié entre parents et enfants, entre voisins, entre amis : libre à nous de concevoir maintes activités en ce jour de retrait ! En se regroupant, tout est envisageable : spectacles pour enfants, sorties, rencontres, débats, ateliers créatifs...

Le gouvernement ne nous laisse pas le choix avec l'introduction à notre insu de la « théorie du genre » en classe : en retirant nos enfants de l'école une journée par mois, nous affirmons nos droits fondamentaux et nous passons à la vitesse supérieure.

  • Nous, Pères et Mères, sommes les garants de l'innocence de nos enfants. Leur pudeur et leur intégrité sont leurs biens les plus précieux.
  • Nous, Pères et Mères, sommes les protecteurs de nos enfants. Nous en sommes les seuls responsables.
  • Nous, Pères et Mères, sommes les authentiques éducateurs de nos enfants, seuls légitimes à décider pour eux en attendant leur maturité.
  • Nous, Pères et Mères, aimons nos enfants et nous nous sacrifions chaque jour pour eux.
  • Nous, Pères et Mères, organisons une Journée de Retrait de l'Ecole (J.R.E.) une fois par mois pour sauver nos enfants.

 

Farida Belghoul
Pour le Comité National J.R.E.
18 décembre 2013

De la puissance des slogans positifs

Il ne faut, en aucun cas, utiliser de slogans négatifs. C'est un impératif ; c'est une obligation. Notre propos doit être positif. Il n'est pas en opposition au leur. Ce sont eux qui s'opposent à nous. Il y a la norme et l'anti-norme. La bataille à mener est aussi – et surtout – une bataille de mots !

Si nous commettons l'erreur de formuler des discours négatifs du type « Non au gender... contre la théorie du genre ... », nous installons nos adversaires, par voie de conséquence, dans le positif, dans la victoire. C'est ainsi que nous sombrons sans le vouloir dans le négatif, dans la défaite.

C'est la raison pour laquelle vous remarquerez qu'il n'y a aucun slogan négatif dans la pub ou dans la propagande. C'est une règle de communication connue, et très efficace. On ne doit pas se positionner « contre » quelque chose mais on doit au contraire s'exprimer « pour » autre chose.

Ainsi nous ne sommes pas « contre la théorie du genre à l'école » mais pour son interdiction. L'interdire protège la transmission. Nous sommes dans la préservation et non dans la contestation.

Veillez à éviter la contestation qui est un piège – mais soyez toujours une force de proposition pour conserver l'identité naturelle et humaine.

Au début, cela vous paraitra difficile car nous ne sommes pas habitués aux formules positives. Le pouvoir nous a toujours conduits à nous opposer à lui. Mais s'opposer à lui c'est le considérer comme légitime et incontournable !

Observez-vous et vous constaterez à quel point vous êtes enclins aux formules négatives. Y compris moi qui vous le dis ! Il est crucial de faire cet effort, qui aura de surcroît de belles conséquences sur l'ensemble de votre existence. Tant qu'à faire...

MANIFESTE DES INTELLECTUELS DU PEUPLE
DESTINE AUX PARENTS D'ELEVES

Sont signataires des écrivains, des artistes, des personnalités, des professeurs, des instituteurs, des éducateurs, des associations.

Nous, intellectuels de France, pour sauver nos enfants, déclarons solennellement devant le monde civilisé que l'introduction de la « théorie du genre » à l'école est une arme de destruction massive dirigée contre le peuple français.

L'Education Nationale autorise les expérimentations de « la théorie du genre » sur l'enfance. Le mariage homosexuel, le respect de l'égalité garçons-filles, la lutte contre les discriminations - en particulier « homophobes » - ne sont en fait que des alibis.

Redoutables alibis d'un faux universalisme juridique et abstrait qui, au prétexte du droit de s'aimer, met sur pied d'égalité le semblable et le complémentaire, l'exception et la règle contre tout principe de réalité. Les résultats de cette fureur d'égaliser qui confond tout sont déjà sous nos yeux.

« Le mariage pour tous » n'a été institué qu'en préambule à la mise en œuvre de « la théorie du genre » dans toutes les institutions de l'Etat français. De surcroit, au moyen d’un ministère de l’Education Nationale, l’Etat empiète sur le rôle des parents, et à terme les supplante. Ainsi nous estimons que la restauration d’un ministère de l’Instruction Publique doit s’ajouter à l’interdiction de l’idéologie du genre à l’école.

C'est pourquoi nous tenons à affirmer, devant l'opinion tout entière, que nous appuyons les Journées de Retrait de l'Ecole.

Nous ne sommes pas dupes des machinations de l'Education Nationale. Mensonges et calomnies du pouvoir actuel tentent de discréditer notre cause juste, noble et cruciale.

Il est faux que ces orientations du gouvernement soient de nature constructive. Le pays entier jugera d'après les preuves que lui fournissent les textes officiels. Le mensonge est une arme empoisonnée que nous ne disputerons pas à nos adversaires : menteurs ils sont, menteurs ils resteront.

À vous qui nous connaissez, nous clamons que les parents sont les gardiens des biens les plus précieux de l'humanité.

Croyez bien que dans cette lutte nous irons jusqu'au bout. Nous vous en répondons sur notre nom et nous nous engageons sur notre honneur.

Les Elus de la nation mettent en péril l'avenir de la civilisation. Ceux qui se consacrent corps et âme aux choses de l'intelligence se doivent de faire entendre avec vigueur le sursaut de l'esprit.

L'intelligence — celle qui confère autorité — se refuse à être complice d'une telle aberration. Aussi, les signataires de cet appel interpellent les parents afin de les encourager à participer aux Journées de Retrait d'Ecole un jour par mois pour interdire la théorie du genre et ses expérimentations sur nos enfants.

Intellectuels du peuple, nous ne pouvons laisser une idéologie minoritaire et fanatique l'emporter contre le vœu de tous. Pour empêcher un tel suicide, nous en appelons à toutes les forces du bon sens.

 

Participez nombreux aux Journées de Retrait de l'Ecole
J.R.E.

Premiers signataires : Farida Belghoul, Marion Sigaut, Béatrice Bourges, Mathias Cardet, Salim Laïbi, Jean-Michel Vernochet, Kimto Vasquez, Anne Lucken, Albert Ali, Claude Timmerman, Gilbert Castellanet - Association Lire-Ecrire, Emmanuel Bavoux, Pasquale Valenziano, Association Actions Terres du Monde, David Andre da Mota Cerqueira, Roméo & Juliette Bey, Christian Le Gall, Henri Reydon, Claire Séverac, Paul Ollion, Mohammad Abdallah, Sophie Fortin, Guillaume Bavière, Farid Slim, Sabine Le Blanc, Jean-Michel Olivereau, Philippe Blondeau - Associations des Familiales Catholiques de Loire-Atlantique, Olivier Gosset - Association des Enseignants pour l'Enfance, Jean-Michel Bessou, Jean-Luc Nobleaux, Romain Noël, Sabine Carrée, Meziani Safiya, Stéphane Blanchonnet, Aïda Balvannanadhan, Saïd Haouhaou, Aude Daru - Association Foutez-leur la paix

Les nouveaux signataires doivent se faire connaître par mail à l'adresse suivante : JRE2014@hotmail.fr

CALENDRIER DE LA JOURNEE DE RETRAIT MENSUELLE

J.R.E. est une initiative décentralisée : nous n'imposons pas une journée nationale de retrait pour tous. Chaque comité local organisera une journée de retrait mensuelle de janvier 2014 à juin 2014. Le calendrier de ces journées de retrait est ainsi laissé libre à l'appréciation de chaque comité. En raison des différentes zones de vacances scolaires, et des particularités de chaque région, de chaque ville et de chaque quartier, J.R.E. doit être une initiative souple et insaisissable.

Chaque comité local informera la direction nationale par mail de son calendrier particulier au mieux une semaine avant la mise en oeuvre de sa journée de retrait.

N'oubliez pas de nous fournir photos, films, interviews, dessins d'enfants... qui seront publiés sur le site ou sur la page facebook.

Contacts & tracts locaux

Pères et Mères de France, des comités par région se mettent en place afin de vous accompagner dans cette démarche historique.

Veuillez privilégier les mails aux appels sur les mobiles. D'avance merci pour eux.

En attendant votre tract local, vous pouvez utiliser le tract national.

Pour créer de nouveaux comités régionaux, contactez le Comité National : JRE2014@hotmail.fr.

DOCUMENTS & LIENS

 

 

 

OMS_gender

L’Organisation Mondiale de la Santé promeut la "théorie du genre"

 

.

 

NWO-sexe-OMS-Lesobservateurs.ch.jpg

 

.

 

..

NON à la diffusion de aux élèves de CE2 CM1 CM2

 

Permalien de l'image intégrée

 

Farida Belghoul lance une action nationale pour l'interdiction de la théorie du genre à l'école - Décembre 2013

 

 

Manipulation psychologique sur nos enfants : Gender alerte au film propagande au collège

 

 

extrait de :

 

Alerte,nos enfants sont en danger ! Crèche et école de demain via le NWO

.

 

NWO-societe-folle-livres-complet.jpg

 

 

.

La promotion du satanisme

chez nos enfants

 

Voyez ici la littérature enfantine, c'est signé Yves St Laurent

qui était le compagnon de Pierre Bergé,

la muse politique de François Hollande !

Les Puissants se retrouvent dans des orgies pédophiles,

celles-là mêmes que Dieudonné a commencé à dénoncer.

Vous comprenez pourquoi il est censuré ?

Pourquoi il a reçu des menaces de mort ?

Tout se tient ! eva R-sistons (Chantal Dupille)

 


"La vilaine Lulu" de Yves Saint-Laurent - La BD choc d'initiation au satanisme et à la pédophilie
Autres articles
Tandis que certains auteurs se font censurer sans tarder dès qu'ils s'agit de thèmes chers à l'élite, on dirait que faire l'apologie des rituels sataniques et de la pédophilie sous forme de bande dessinée ne gène personne. La première publication date de 1967 et la BD a été réédité 3 fois depuis...il est toujours dans les bacs, pas de problème. Comment un livre aussi infâme peut-il encore être en vente en France? Attention, âmes sensibles s'abstenir. Fawkes
 
Mk polis:
"La promotion du satanisme dans l'édition pour enfants"
En 2003, les éditions 'Tchou' rééditent le livre La vilaine Lulu, signé par le styliste Yves Saint-Laurent. D'après l'éditeur, la vilaine Luluest une "petite fille espiègle" portant un regard "drôle et curieux sur le monde"..... Le "style est naïf", presque "enfantin" et"L'ensemble est mordant et drôle"...
Ce livre est vendu en rayon Littérature et Jeunesse sur des sites tels que
Amazon et Alapage (la Fnac également).
(Les vidéos exposant la face obscure de cette bande-dessinée sont régulièrement censurées)
 


 .

Voici quelques extraits:

 
Dès la première histoire, la vilaine Lulu harcèle la mère d'un bébé....
Et l'amène jusqu'à abandonner son nourrisson devant l'Armée du Salut 

vilaine-lulu-armee-du-salut.png
 
Lulu tombe amoureuse....
Elle va donc naturellement pratiquer des sacrifices humains pour obtenir l'être aimé...

vilaine-lulu-img-1.png
 
Pour se débarasser de sa rivale, elle l'attache sur un lit,
puis déclenche un incendie... 

vilaine-lulu-incendie.png
 
C'est probablement par ironie qu'elle enlève des enfants..... 

vilaine-lulu-kidnapping-enfant.png
 
Qu'elle les pend... 

vilaine-lulu-pendaison.png
 
Et qu'elle utilise leurs cheveux pour rembourer des coussins.... 

vilaine-lulu-coussins.png
 
 
Yves Saint-Laurent explique son inspiration spirituelle par le Catharisme.
Une secte médiévale dont se réclame la franc-maçonnerie.
Lorsque Lulu ouvre son restaurant, il est nommé:
"Lulu la cathare".
 
Elle y met une cliente en cage et annonce son intention
d'en faire une martyre catholique...

vilaine-lulu-martyre-catholique.png
 
 
"La vilaine Lulu" est l'histoire symbolique d'une enfant initiée au luciférianisme. 
Lulu pratique d'étranges jeux avec ses amies,
qui ne semblent pas d'accord.

vilaine-lulu-jeux.png
 
 
Elle les piétine en compagnie d'adultes musclés.....
 
vilaine-lulu-pietine.png
 
 
Elle reçoit les encouragements du Ministère de l'Éducation Nationale pour ses activités. 

vilaine-lulu-education-nationale.png
 
Plus loin, Lulu utilise le pouvoir de la télévision pour conquérir le monde,
soumettre les masses et les transformer à son image... 

vilaine-lulu-television.png
 
 
Lulu infiltre l'église catholique...
Pour devenir cardinale et empoisonner le pape.

vilaine-lulu-vatican.png
 
 
Puis pour devenir elle-même pape... 

vilaine-lulu-pape.png
 
 
Lulu devient également infirmière...
Pour empoisonner les bébés...

vilaine-lulu-infirmiere.png
 
 
Et surtout pour euthanasier les malades suppliant:
"Rien qu'un petit jour de plus !".....

vilaine-lulu-euthanasie.png
 
 
Lulu rôde près des écoles en compagnie d'un adulte pour faire du repérage de victimes....

vilaine-lulu-pedocriminelle.png
 
 
Elle les prépare à l'esclavage sexuel...
vilaine-lulu-esclavage-sexuel.png
 
 
Et elle les envoie de par le monde.
Observez bien le contenu de la caisse....
 
vilaine-lulu-trafic-enfant.png
 
 
Sans commentaires.... 

vilaine-lulu-disparitions-enfants.png
 
vilaine-lulu-pedophilie.png
 
 
S'agit-il de simples "espiègleries", "drôles et ironiques",
comme l'affirme l'éditeur ?
Lui-même spécialisé dans l'ésotérisme.
 
Une note de début de livre/BD soutient pourtant qu'il s'agit là
de FAITS RÉELS....
 
vilaine-lulu-faits-reels.png
 
 
Ce livre a été édité pour la première fois en 1967,
il a été réédité en 2002 et 2003.
 
Lors de la réédition, un tirage de luxe a été vendu 550 euros avec la signature de Yves Saint-Laurent.
À ce prix là, cette édition n'est pas destinée aux enfants,
elle s'adresse à une clientèle d'initiés fortunés.
 
Aucun Magistrat n'a initié de poursuites contre ce livre.
Aucun Ministre de la justice n'a donné de consignes.
Aucun média de masse n'a publié de réaction.
Aucune association de protection de l'enfance n'a réagi.
 
 
L'Article 227-22 du code pénal condamne la corruption de mineur en bande organisée
à 10 ans de prison et à 1 million d'euro d'amende.
 
 
Quel est exactement le pouvoir et le degré d'impunité des réseaux militants satanistes en France ?
 
 
vilaine-lulu-img-1.png
 
vilaine-lulu-diable-666.png
 
Vidéo à télécharger:
 
Source:
.
.
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 02:53

 

 

 

revolution-francaise.jpg

 

 

 

Coup de foudre pour une vidéo

 

 

Que d'émotion !

 

J'ai les larmes aux yeux en écoutant le message de cet ex militaire.

 

Je n'ai pas le temps d'écouter les vidéos. Tout au plus le début.

 

Mais là, j'ai tout arrêté. La voix, d'abord,

 

et puis j'ai bu chaque mot.

 

Ils pourraient être les miens !

 

Ils devraient être les vôtres.

 

Ils seront les nôtres !


 

Ce militaire à la retraite aime la France,

 

mais il la veut libre.

 

LIBRE !


 

Depuis que Sarkozy s'est emparé du pouvoir

 

(grâce aux médias collabos)

 

puis avec un faux Parti de Gauche


(les Partis sont interchangeables, UMPS),

 

la France est méconnaissable.

 

Et ce n'est que le début !

 

Même l'Histoire de notre pays

 

doit être revisitée à l'Ecole, avec Peillon.

 

Elle ne sera plus chronologique.

 

Ainsi la page gaullienne sera escamotée

 

au profit de l'éloge de l'U.E. liée à l'Amérique.

 

Pensez donc ! Le Général de Gaulle a résisté,

 

  il s'est méfié de l'Amérique,

 

d'Israël, de l'Europe, de l'OTAN, 

 

il a appelé au rapprochement avec la Russie.

 

 

 

Français, Françaises,

 

Citoyens, Citoyennes,

 

redressons-nous,

 

n'acceptons pas l'intolérable,

 

tous les intolérables !

 

Debout, tous ensemble !

 

Pour une France qui se retrouve elle-même,

 

au service de ses citoyens,

 

et respectée dans le monde !

 

 

eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

 

 

 

 

.
.
.

   

Ma vidéo, voici un an environ,

traitant de la colonisation de la France

par les sionistes,

et mon article qui anticipait tout en 2009 :

 

.  

 


La colonisation de la France par les sionistes, mon article paru le 17.9.2009

 

 

La 5e colonne, les SAYANIM dénoncés

par Jacob Cohen, un homme d'honneur  :


 

 

. resister-doit-toujours-se-conjuguer-au-present-Luc-copie-2.jpg

 

 

.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 02:45

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Un ancien commandant de l’OTAN avertit contre le danger d’escalade de la guerre au Moyen-Orient
La rédaction
mercredi 22 janvier 2014
299 visites

Après le président russe Vladimir Poutine, le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov, l’ancien secrétaire américain à la défense Robert Gates et l’actuel chef d’état-major des armées américaines le général Martin Dempsey, c’est au tour de l’ancien commandant de l’OTAN, l’amiral américain James Stavrides, de s’engager activement pour défendre la paix face aux visées belliqueuses de Londres et Wall Street.


Dans une entrevue à Stars & Stripes le 20 janvier, un quotidien consacré aux affaires militaires, l’amiral Stavrides prévient que le Moyen-Orient est sur le point de dégénérer dans un violent conflit religieux entre sunnites et chiites, semblable aux guerres de religion qui ont ravagé l’Europe au cours des 16e et 17e siècles.


L’amiral Stavrides, qui dirige aujourd’hui la prestigieuse Fletcher School of Law and Diplomacy de l’Université Tufts à Boston a déclaré :

Je suis profondément inquiet de la possibilité de voir le conflit entre les sunnites et les chiites s’étendre à une vraie guerre régionale. (…) Si nous regardons les guerres qui ont suivi la réforme en Europe, entre les catholiques et les protestants, nous pouvons voir comment ce type de conflits inter-religieux peut consumer toute une région.

L’article cite l’Observatoire syrien des Droits humains, rapportant que cette année déjà 700 personnes ont perdu la vie dans des combats entre l’ISIL (Etat islamique en Irak et au Levant) et des forces rebelles plus modérées, en grande partie dans la région d’Alep. L’ISIL, affilié à al-Qaïda, a pris le contrôle de Falloujah et de Ramadi de l’autre côté de la frontière, en Irak, dans un effort pour établir un émirat dans cette région longue de 570 km bordant les deux pays.


L’agence Associated Press rapporte lundi que le ministre irakien de l’Intérieur, Adnan al-Asadi, a prévenu que l’ISIL a obtenu des armes lourdes et pourrait lancer des attaques directes sur Bagdad. Stavrides prévient que les conflits en Syrie et en Irak risquent fatalement de se propager :

Ceci peut et va engendrer des zones non gouvernées de conflit ouvert, pouvant facilement atteindre des pays européens et des amis dans la région, allant de l’Arabie saoudite sur le golfe à la Jordanie et Israël. Même si elle n’est pas parfaite, la conférence de Genève II sur la Syrie est un pas dans la bonne direction. L’OTAN pourrait jouer un rôle si elle avait l’autorisation de conduire des opérations de maintien de la paix, mais nous en sommes encore très loin.

Jacqueline Hazelton, du Naval War College, commentant les propos de Stavrides, note qu’entre 1 200 et 1700 Européens ont été recrutés pour combattre aux côtés des djihadistes en Syrie, et pourraient constituer à leur retour en Europe une menace terroriste sérieuse.


L’économiste américain Lyndon LaRouche a pour sa part déclaré qu’il partageait les préoccupations de Stavrides sur le danger d’une guerre religieuse semblable à celles qui ont détruit l’Europe, jusqu’à ce que le Traité de Westphalie n’y mette fin. LaRouche souligne qu’il est important que l’amiral a ajouté sa voie à celle du général Dempsey, qui milite également contre le danger de guerre généralisée. Stavrides, souligne LaRouche, a une marge de manœuvre plus grande en tant qu’officier à la retraite pour dire la vérité sur la véritable nature du danger.

 

http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/un-ancien-commandant-de-l-otan-avertit-contre-le.html

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 01:57
INTERVIEW DU PRESIDENT BACHAR AL-ASSAD PAR L’AFP : ‘C’EST AU PEUPLE SYRIEN DE DECIDER’


Mardi 21 Janvier 2014

INTERVIEW DU PRESIDENT BACHAR AL-ASSAD PAR L’AFP : ‘C’EST AU PEUPLE SYRIEN DE DECIDER’
Syria Committes Website /
Avec Syrian Presidential Website - SANA  – PCN-SPO / 2014 01 20 /
http://www.syria-committees.org/
https://www.facebook.com/syria.committees
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
 
Al-Assad à l'AFP: « la Conférence de Genève doit aboutir à des résultats clairs concernant la lutte contre le terrorisme en Syrie, et l’envoi de terroristes » …
 
Voici le texte intégral de l'interview du président Bachar al-Assad avec l'Agence France Presse dans sa version diffusée par SANA :
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, l’Agence France Presse vous remercie infiniment pour cet entretien, certainement très important puisqu’il intervient avant la conférence de Genève. - Qu’attendez-vous de cette conférence ?
 
Le président Bachar Al-Assad : la chose évidente dont nous parlons constamment est que la Conférence de Genève doit aboutir à des résultats clairs concernant la lutte contre le terrorisme en Syrie, et l’envoi de terroristes, ainsi que d’argent et d’armes aux organisations terroristes, notamment par l’Arabie Saoudite et la Turquie, et bien entendu par les pays occidentaux qui assurent la couverture politique à ces organisations terroristes. Telle serait la décision ou le résultat le plus important de la Conférence de Genève. Tout autre résultat politique auquel sans la lutte contre le terrorisme n’aura aucune valeur. Il n’est pas possible d’avoir une action politique avec un terrorisme qui se propage partout, non seulement en Syrie, mais dans les pays voisins. Sur le plan politique, la Conférence pourrait être un catalyseur du processus du dialogue entre les syriens eux-mêmes. Il faut qu’il y ait une action syrienne qui se produise à l’intérieur de la Syrie, et Genève pourrait être un catalyseur mais non une alternative à une action politique qui se produise entre les syriens eux-mêmes et à l’intérieur de la Syrie.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, après trois ans d’une guerre destructive en Syrie et le grand défi de la reconstruction du pays, serait-il possible que ne soyez pas candidat aux prochaines élections présidentielles ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Cela dépend de deux choses : ma propre volonté ou ma décision personnelle, et l’opinion publique en Syrie. En ce qui me concerne, je considère que rien n’empêche que je me porte candidat Quant à l’opinion publique en Syrie, il nous reste encore 4 mois environ avant l’annonce des dates des élections. D’ici là, s’il y a une volonté populaire, si l’opinion souhaite que je me porte candidat, je n’hésiterai pas une seconde à le faire. Bref, on peut dire qu’il y a de fortes chances pour que je me porte candidat. # Le Journaliste de l’AFP : : Avez-vous pensez, même pour un instant durant ces dernières années, que vous allez perdre la bataille ? Avez-vous pensé à un scénario alternatif pour vous-même et votre pour famille ? Monsieur le Président : Dans toute bataille, les possibilités de gain et de perte sont toujours présentes, Mais quand on défend son pays, on n’a qu’une seule alternative, c’est celle de gagner. Car si la Syrie perd la bataille, cela signifiera le chaos pour toute le Moyen Orient. Il ne s’agit pas seulement de la Syrie. Il ne s’agit pas d’une révolte populaire contre un régime qui opprime son peuple, ni d’une révolution en vue de la démocratie et de la liberté, comme les médias occidentaux voulaient présenter les choses. Tous ces mensonges sont désormais clairs pour tout le monde. Une révolution populaire ne saurait durer 3 ans puis échouer. Une révolution ne saurait répondre à des agendas extérieurs. Quant aux scénarios que j’ai établis, dans ce genre de bataille il y en a évidemment plusieurs et cela peut aller d’un seul scénario jusqu’à dix. Mais tous ces scénarios consistent à défendre la patrie et non à fuir. Fuir n’est pas un choix dans ce cas-là. Je dois être au premier rang des défenseurs de la patrie. C’étaient les seuls scénarios dès le premier jour de la crise et jusqu’à l’heure actuelle.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, pensez-vous avoir gagné la guerre ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Cette guerre n’est pas la mienne pour que je la gagne. C’est notre guerre à tous, syriens. Je pense qu’il y avait deux étapes dans cette guerre : ce qui a était planifié au début, à savoir renverser l’Etat syrien en quelques semaines ou quelques mois ; et maintenant, au bout de trois ans, nous pouvons dire que cette étape a été vouée à l’échec, c’est-à-dire que le peuple syrien a gagné cette étape à travers laquelle certains pays voulaient faire effondrer l’Etat pour aboutir à la division de la Syrie en petits mini-états. Cette étape a donc certainement échouée et le peuple syrien l’a emporté. Mais il y a une autre étape de la bataille, à savoir la lutte antiterroriste, que nous vivons quotidiennement. Elle est donc toujours en cours, et nous ne pouvons pas parler de victoire dans cette étape sans irradier définitivement les terroristes. Nous pouvons dire que nous réalisons un progrès dans ce sens. Nous allons tout droit vers notre but, mais cela ne signifie pas que la victoire est imminente. Ce genre de bataille est compliqué. Il n’est pas facile et demande beaucoup de temps. Mais j’affirme et je répète que nous réalisons un progrès, sans pouvoir dire à présent que nous avons emporté la victoire.
 
 # Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, de retour à Genève, seriez-vous favorable à un appel lancé par la conférence pour que tous les combattants étrangers quittent la Syrie, y compris ceux de Hezbollah ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Il va de soi que la défense de la Syrie une mission qui incombe aux syriens eux-mêmes, à leurs institutions, notamment à l’armée syrienne. Aucun combattant non syrien ne serait entré, s’il n’y avait pas des combattants de plusieurs dizaines de nationalités venus de l’extérieur et qui ont attaqué Hezbollah et des civils au Liban, notamment sur les frontières syriennes : lorsque nous parlons du départ des combattants, il faut absolument que cela soit une partie d’un ensemble visant à ce que tous les combattants sortent et qu’ils remettent leurs armes à l’Etat syrien, y compris les syriens. Il faudrait par conséquent établir la stabilité. Ma réponse évidente serait : oui, je ne dirai pas que le départ de toute personne non syrienne est un objectif, mais c’est un des éléments de la solution en Syrie.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, concernant l’échange des détenus et le cessé le feu à Alep, quelles sont les initiatives que vous êtes disposé à présenter à Genève 2 ?
 
Le président Bachar Al-Assad : L’initiative syrienne a été lancée il y a juste un an, en janvier de l’année dernière. Il s’agit d’une initiative intégrée avec un côté politique et un côté sécuritaire, ainsi que tous les points qui aboutissent à la stabilité. Tous ces détails font partie de l’initiative déjà lancée par la Syrie. Mais toute initiative, qu’elle soit celle-ci ou une autre doit absolument être le résultat d’un dialogue entre les syriens eux-mêmes. Tout ce que nous proposons nécessite au fond l’aval des syriens, à commencer par la question du règlement de la crise et de la lutte antiterroriste, et à terminer par la vision des syriens de l’avenir politique de la Syrie et du système politique en Syrie. Aussi, notre initiative était-elle un processus facilitateur de ce dialogue et non un point de vue du gouvernement syrien. Notre point de vue était toujours que toute initiative devait être collective et émaner de toutes les forces politiques en Syrie, et du peuple syrien en général.
 
# Le Journaliste de l’AFP : l’opposition qui participera à Genève est divisée. Plusieurs factions sur le terrain estiment qu’elle ne les représente pas. Si les deux parties parviennent à un accord, comment pourrait-on l’appliquer sur le terrain ?
 
Le président Bachar Al-Assad : c’est justement la question que nous posons en tant que gouvernement. Lorsque je négocie, avec qui je le fais ! A Genève, il devrait y avoir plusieurs parties. Nous ne savons pas qui viendra encore. Il devrait y avoir plusieurs parties dont le gouvernement syrien. Tout le monde sait maintenant que quelques-unes des parties avec qui on pourrait négocier étaient inexistantes, et qu’elles sont apparues durant la crise à travers des services de renseignement étrangers, que ce soit au Qatar, en Arabie Saoudite, en France, aux États-Unis ou dans d’autres pays. Lorsque je m’assois avec ses gens-là, cela veut dire que je négocie avec ces pays. Est-il logique que la France fasse partie de la solution en Syrie, ou encore le Qatar, les États-Unis, l’Arabie saoudite ou la Turquie par exemple ? C’est insensé. Lorsque nous négocions avec ces forces, nous négocions avec les pays qui les appuient et qui soutiennent le terrorisme en Syrie. Mais il existe en Syrie d’autres forces de l’opposition avec un agenda national. On peut négocier avec elles, comme je viens de le dire, sur la vision de l’avenir de la Syrie. Elles peuvent contribuer avec nous à gérer l’Etat syrien, au sein du gouvernement et dans les diverses institutions. Mais tout accord avec toute partie, que ce soit à Genève ou en Syrie, doit absolument obtenir l’aval du peuple, et ce à travers un référendum général auquel participe le citoyen syrien.
 
 # Le Journaliste de l’AFP : Dans ce cadre, est-ce que les accords de cessé le feu entamés à Barza et à Mouaddamieh peuvent être une alternative à Genève ?
 
Le président Bachar Al-Assad : En effet, cette initiative pourrait être plus importante que Genève. C’est vrai. Car la plupart des forces rebelles qui perpètrent des actes terroristes n’ont aucun agenda politique. Certaines d’entre elles sont des bandes de voleurs, d’autres – comme vous le savez- sont des organisations Takfiristes qui visent à établir des émirats islamistes extrémistes, ou quelque chose de la sorte. Toutes ces forces ne sont nullement concernées par Genève. C’est pourquoi, travailler de près avec ces forces, et ce qui a été réalisé à Mouaddamiyeh, à Barza et dans d’autres régions de la Syrie s’est prouvé utile dans ces mêmes régions. Mais c’est différent du volet politique qui concerne l’avenir politique de la Syrie. Ces réconciliations permettent de rétablir la stabilité et d’atténuer l’effusion du sang en Syrie. Mais c’est le début du dialogue politique que je viens d’évoquer.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, êtes-vous prêt dans un futur gouvernement transitoire d’avoir un premier ministre de l’opposition ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Cela dépend de ce que représente cette opposition. Lorsqu’elle représente une majorité, disons une majorité parlementaire par exemple, il serait normal qu’elle préside le gouvernement. Cependant, avoir un premier ministre de l’opposition qui ne dispose pas de la majorité, ce serait contraire à la logique politique dans tous les pays du monde. Dans votre pays par exemple ou dans des pays comme le Royaume Uni, le premier ministre ne peut pas appartenir à une minorité parlementaire. Cela dépend donc des prochaines élections évoquées dans l’initiative syrienne, lesquelles détermineront le vrai volume des diverses forces de l’opposition. Quant à la participation en soi, nous sommes pour, et c’est nouveau.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Est-ce que par exemple vous êtes prêt à avoir comme premier ministre Ahmad Al-Jarba ou Mouaz El-Khatib ?
 
Le président Bachar Al-Assad : cela nous ramène à la question précédente. Est-ce qu’ils représentent le peuple syrien, ou même une partie du peuple syrien ? Est-ce qu’ils représentent leur propre opinion, ou plutôt l’Etat qui les a fabriqués ? S’ils participent, cela veut dire que ces Etats participent au gouvernement syrien !! Et de un. Et de deux : supposons que nous acceptons que ces gens-là participent au gouvernement. Vous savez bien qu’ils n’osent pas le faire. L’année dernière, ils prétendaient dominer 70% de la Syrie. Mais ils n’osent pas venir à ces 70% soi-disant libérés. Ils viennent aux frontières pour une demi-heure puis prennent la fuite. Comment peuvent-ils alors devenir membres du gouvernement ? Est-ce qu’un ministre peut exercer ses fonctions de l’extérieur ? Aussi de telles idées sont totalement irréalistes. On peut les considérer comme une plaisanterie.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, vous dites que ça dépend des élections. Mais comment pouvez-vous faire des élections alors qu’une partie du pays est sous la main des rebelles ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Durant cette crise, après le déclenchement des troubles de sécurité en Syrie, nous avons mené des élections à deux reprises : la première fois des élections municipales, et la deuxième des élections parlementaires. Evidemment les élections ne pourront pas être similaires à celles qui se déroulent dans des conditions normales. Mais les chemins sont praticables entres les différentes régions de Syrie, tout le monde peut se déplacer d’une région à une autre. Par conséquent, les personnes qui se trouvent dans les régions sous tension peuvent venir dans des régions voisines pour participer aux élections. Il y aura des difficultés certes, mais ça ne sera pas impossible. Il n’y a vraiment aucun problème à ce sujet.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Puisque les rebelles combattent à présent les djihadistes, est-ce que vous faites la distinction entre les deux ?
 
Le président Bachar Al-Assad : J’aurais pu donner une réponse au début des événements, ou avant même la crise. Mais aujourd’hui, je peux dire que la réponse à cette question est totalement différente, car il n’y a pas à présents deux groupes. Tout le monde sait qu’il y a quelques mois, les organisations terroristes extrémistes qui se trouvent en Syrie se sont emparées des derniers postes de rassemblement des forces que l’occident voulait présenter comme modérées, et qu’il appelle « forces modérées » ou « laïques », ou ce qu’on appelait « l’armée libre ». Ces forces n’existent plus. Nous sommes à présent devant une seule partie, à savoir les forces extrémistes qui sont des groupes divers. Quant aux combattants qui étaient du côté des forces dites « modérées », selon la logique occidentale, la plupart d’entre eux ont été obligées de rejoindre les organisations extrémistes, soit en les terrorisant, soit pour l’argent. Car ces organisations disposent d’énormes moyens financiers. Bref, nous combattant à présent une seule partie, à savoir les organisations terroristes extrémistes indépendamment des appellations que vous voyez dans les médias occidentaux.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Il est donc impossible que l’armée et les rebelles combattent côte à côte les djihadistes ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Nous collaborons avec quiconque souhaite se joindre à l’armée pour combattre les terroristes. Cela a déjà eu lieu, car beaucoup de personnes armées ont quitté ces organisations et rejoint l’armée. C’est possible, mais ce sont des cas individuels, et on ne peut pas dire ici que l’armée s’est alliée avec des forces modérées contre des forces terroristes. Cette image est irréelle. Elle est illusoire. L’occident y a recours uniquement pour justifier son soutien au terrorisme en Syrie. Il veut soutenir un terrorisme déguisé en modéré pour combattre un terrorisme extrémiste. C’est illogique et complétement faux.
 
# Le Journaliste de l’AFP : L’Etat accuse les rebelles d’utiliser les civils comme boucliers humains dans certaines régions qu’ils contrôlent. Mais ne considérez-vous pas que lorsque l’armée bombarde ces régions, elle tue des innocents ?
 
Le président Bachar Al-Assad : l’armée ne bombarde pas des régions, elle frappe les endroits où se trouvent les terroristes. En général, et dans la plupart des cas, lorsque les terroristes pénètrent une région, les civils en sortent. Sinon pourquoi nous avons des déplacés ? La plupart des déplacés en Syrie, ils comptent par million, ont quitté leurs régions lorsque les terroristes y sont entrés. Il est donc impossible qu’il y ait des civils là où il y a des groupes armés. Sinon on n’aurait pas eu tant de déplacés. L’armée combat les terroristes armés. Il y a eu des cas où les terroristes se sont servis des civils comme boucliers humains. Quant aux victimes parmi les civils, malheureusement cela arrive dans toutes les guerres. Il n’y a pas de guerres propres qui ne font pas des victimes parmi les civils. C’est dans la nature des guerres. La solution c’est donc d’arrêter la guerre. Il n’y en a pas d’autres.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, Il y a des organisations internationales qui ont accusé à la fois les rebelles et l’armée d’abus. Est-ce qu’à la fin de la guerre vous accepterez une enquête sur les abus commis en Syrie ?
 
Le président Bachar Al-Assad : selon quelle logique peut-on imaginer que l’Etat syrien tue son peuple, comme disent ces organisations, alors que des dizaines de pays œuvrent contre la Syrie, et que malgré tout cela l’Etat a résisté pendant 3 ans. C’est totalement illogique. Si vous tuez votre peuple, le peuple se soulèvera contre vous, et l’Etat ne pourra pas résister plus de quelques mois. Il s’effondra nécessairement par la suite. Si vous résistez durant 3 ans, c’est grâce au soutien de votre peuple.
Est-il possible que le peuple se tienne à notre côté alors que nous le tuons ? Non seulement c’est illogique, mais c’est aussi contre nature. Ce que disent ces organisations reflète leur ignorance de ce qui se passe en Syrie, ou alors, du moins pour certaines d’entre elles, il s’agit d’un discours qui sert l’agenda politique des pays qui leurs demandent de parler de la sorte. Cependant, l’Etat syrien défend toujours les civils. Les séquences vidéo et les photos confirment que ce sont les terroristes qui commettent des massacres, et tuent partout les civils. On dispose de documents qui le confirment, alors que ces organisations ne disposent d’aucun document qui prouve que le gouvernement syrien a commis un massacre à l’encontre des civils nulle part depuis le début de la crise et jusqu’à l’heure actuelle.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, Nous savons qu’il y a des journalistes étrangers qui sont aux mains des organisations rebelles ou des organisations terroristes. Est-ce qu’il y a des journalistes étrangers dans les prisons gouvernementales ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Il vaut mieux poser la question aux organes concernés et spécialisés. Ils vous donneront la réponse.
 
# Le Journaliste de l’AFP : La réconciliation est-elle possible un jour entre la Syrie d’une part, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie de l’autre ?
 
Le président Bachar Al-Assad : La politique change toujours, mais elle change en fonction de deux choses : les principes et les intérêts. Nous ne partageons pas les mêmes principes avec ces pays. Ils soutiennent le terrorisme, et ont contribué à l’effusion du sang syrien. Quant aux intérêts, il y a une autre question à poser : le peuple syrien accepte-t-il de partager avec ces pays les mêmes intérêts, après tout ce qui s’est passé… après tout le sang qui s’est coulé en Syrie ? Je ne veux pas répondre à la place du peuple syrien. Si le peuple estime qu’il a des intérêts avec ces pays, et si ces derniers changent de politiques et cessent d’appuyer le terrorisme, le peuple syrien pourrait alors accepter de rétablir ses relations avec eux. Mais je ne peux pas seul, et comme président, répondre à cette question à la place de tout le peuple syrien dans les circonstances actuelles. C’est au peuple de décider.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, vous avez été accueilli en France, vous avez été reçu à l’Elysée, vous étiez représenté comme le nouvel espoir arabe. Comment êtes-vous surpris par la position de la France, et pensez-vous que la France un jour pourra revenir en Syrie ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Non je ne suis ni étonné ni surpris. Car cet accueil et cette étape entre 2008 et début 2011 était une tentative d’assimiler et d’attirer le rôle de la Syrie et sa politique. La France a été chargée par les Etats-Unis de jouer ce rôle lorsque Sarkozy est arrivé à la présidence de la république. Il y avait un accord entre la France et l’administration Bush sur ce point, étant donné que la France est un vieil ami des arabes et de la Syrie, et le plus apte à jouer ce rôle, à cette époque on voulait utiliser la Syrie contre l’Iran et le Hezbollah et l’éloigner de l’idée de soutenir les organisations de résistance dans notre région. Cette politique française a échoué parce qu’elle était flagrante.
Puis est intervenu le soi-disant le printemps arabe, et la France s’est tournée contre la Syrie après avoir échoué à réaliser ses promesses aux Etats-Unis. Telle est la raison de l’attitude de la France à l’époque, et de son bouleversement en 2011.
Quant au futur rôle de la France… parlons franchement. Au moins depuis 2001, il n’y a pas eu une politique européenne, sinon bien avant depuis les années 90. Mais après 2001 et les attaques terroristes du 11 septembre à New York, il n’y a pas de politique européenne, il y a seulement une politique américaine en occident, et que certains pays européens exécutent. Ce fut le cas durant la dernière décennie vis-à-vis de toutes les questions concernant notre région. A présent nous constatons la même chose : les politiques européennes prennent l’autorisation des Etats-Unis avant d’être exécutés ; ou alors les Etats-Unis chargent les pays européens d’exécuter leurs politiques. Je ne pense pas que l’Europe, surtout la France qui dirigeait jadis la politique européenne, soit capable de jouer le moindre rôle en Syrie dans l’avenir. Et peut-être même dans les pays voisins.
Par ailleurs, les responsables occidentaux ont perdus leur crédibilité. Il s’agit de responsables qui suivent une politique non seulement de deux poids deux mesures, mais de triple et de quadruple poids… ils ont toutes sortes de critères qui varient selon les cas. Ils ont perdu toute crédibilité, et ont renoncé aux principes contre les intérêts. Il est impossible par conséquent de construire avec eux une politique constante. Ils font aujourd’hui le contraire de ce qu’ils pourraient faire demain. Je ne pense donc pas que la France aura un rôle à jouer dans le proche avenir, à moins qu’elle ne change totalement et fondamentalement de politique, et qu’elle ne devienne un Etat indépendant dans ses prises de positions, comme ce fut le cas dans le passé.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, Est-ce que la Syrie sera débarrassée des armes chimiques, combien de temps faut-il pour ça ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Cela dépend de l’aptitude de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques de procurer les équipements nécessaires à la Syrie pour le faire. D’un côté, ce processus est lent. De l’autre, le démantèlement des armes chimiques ne se fait pas en Syrie, comme vous le savez, ni par l’Etat syrien. Mais il y a des pays de plusieurs régions du monde qui se sont portés volontaires et qui effectueront cette opération. Certains pays acceptent de procéder au démentiellement de produits de faibles risques, d’autres refusent totalement de le faire. Le calendrier dépend donc de ces deux facteurs : le premier dépend de l’organisation, le second des pays qui accepteront de démanteler ces produits sur leurs territoires. La Syrie ne peut donc pas fixer des délais à ce sujet. Elle a accompli son devoir en préparant les données, et en accueillant les inspecteurs qui ont vérifié ces données et examiné les produits chimiques. Le reste, comme je viens de le dire, ne dépend pas de la Syrie mais d’autres pays.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, qu’est-ce qui a changé dans votre vie quotidienne pour vous et votre famille. Est-ce que vos enfants comprennent ce qui se passe ? Est-ce que vous en avez parlé en famille ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Certaines choses n’ont pas changé : je vais au travail comme d’habitude, et nous vivons chez nous comme auparavant. Les enfants vont à l’école. Ces choses n’ont pas changés. Par ailleurs, il y a des choses qui ont atteint tout foyer syrien, y compris le nôtre. C’est la tristesse que nous vivons dans notre quotidien et au fil des heures, en raison de ce que nous voyons et constatons, à travers les souffrances, les victimes tombées partout et qui ont affligé chaque famille, la destruction des infrastructures, des intérêts et de l’économie. Tout cela nous a affectés. Il est évident que, dans des circonstances pareilles, les enfants sont plus touchés que les adultes. Il y a peut-être une maturité précoce de cette génération dont la conscience s’est développée durant la crise. Les enfants posent des questions qu’on n’entend pas dans des circonstances normales. Notamment : pourquoi on voit de telles choses ? Pourquoi y a-t-il des gens aussi méchants ? Pourquoi y a-t-il des morts ? Il n’est pas facile d’expliquer de telles choses aux enfants. N’empêche que ce sont des questions quotidiennes, et une conversation de tous les jours entre les parents et les enfants. Nous faisons partie de ces familles qui discutent ces mêmes questions.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Quelle était la situation la plus difficile que vous avez connue durant ces années ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Ce n’est peut-être pas nécessairement une situation mais un fait. Il y en a plusieurs qu’il était, et qu’il est toujours difficile de comprendre. D’abord, je pense que c’est le terrorisme. Le niveau de barbarie est de sauvagerie atteint par les terroristes, et qui nous rappelle des histoires racontées sur le moyen âge en Europe depuis plus de 5 siècles. A l’époque moderne, ça nous rappelle les massacres commis par les Ottomans qui ont tué un million et demi d’arméniens et un demi-million de syriaques orthodoxes en Syrie et en Turquie. Autre chose qu’il est difficile de comprendre, c’est la superficialité que nous avons constaté chez les responsables occidentaux qui n’ont pas compris ce qui s’est passé dans la région, et qui ont par conséquent étaient incapables de voir et le présent et l’avenir. Ils voyaient toujours les choses très en retard par rapport aux événements, et étaient donc toujours dépassés par le temps. Troisièmement, on comprend mal l’influence du pétrodollar sur le changement des rôles sur la scène internationale. Par exemple, le Qatar, cet Etat marginal, se transforme en une grande puissance. La France, se transforme en un Etat qui suit le Qatar et exécute sa politique ; c’est aussi ce que nous constatons entre la France et l’Arabie saoudite. Comment le pétrodollar peut-il transformer certains responsables de l’occident, notamment en France et les porter à vendre les principes de la révolution française et à les échanger contre quelques milliards de dollars. C’était quelques exemples, il y en a beaucoup d’autres similaires qu’il est difficile de comprendre et d’admettre.
 
# Le Journaliste de l’AFP : : Le procès des accusés de l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafik Al Hariri a commencé. Pensez-vous qu’il sera juste ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Nous parlons d’un tribunal qui date de 9 ans. A-t-il été juste ? Chaque fois, ils accusaient une partie pour des raisons politiques. Même durant les derniers jours, nous n’avons constaté aucune preuve tangible avancée sur les parties impliquées dans cette affaire. Une autre question demeure cependant : pourquoi ce timing ? Je pense que tout ce qui se passe est en corrélation et vise à faire pression sur le Hezbollah au Liban, comme sur la Syrie dans le passé tout de suite après l’assassinat de Hariri.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Vous avez dit que la guerre prendra fin lorsque le terrorisme sera irradié. Mais les syriens, tout le monde veut savoir quand est-ce que la guerre prendra fin, dans un mois, dans une année, dans quelques années ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Nous espérons que la Conférence de Genève apportera une réponse à une partie de la question, lorsqu’elle fera pression sur ces pays. Cette partie ne dépend pas de la Syrie, sinon on aurait dès le premier jour exercé des pressions sur ces pays et on aurait empêché l’infiltration des terroristes. En ce qui nous concerne, lorsque ce terrorisme cesse de s’infiltrer, ça ne prendra plus que quelques mois.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Il semble que les services de renseignement occidentaux souhaitent rétablir des canaux de communication avec Damas et demander votre aide dans la lutte antiterroriste. Etes-vous prêt à cela ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Plusieurs rencontres ont eu lieu avec plus d’un service de renseignement dans plus qu’un pays. Notre réponse était que la collaboration dans le domaine de la sécurité est indissociablement liée à la collaboration politique, et celle-ci ne peut avoir lieu lorsque ces pays adoptent des positions politiques hostiles à la Syrie. Telle fut notre réponse de manière claire et précise.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Vous avez dit dans le passé que l’Etat avait commis quelques erreurs. Quelles sont celles qui auraient pu être évitées à votre avis ?
 
Le président Bachar Al-Assad : J’ai dit qu’il pouvait y avoir des erreurs dans toute action, mais je n’ai pas précisé quelles étaient ces erreurs. On ne peut les déterminer objectivement que lorsqu’on dépasse la crise et qu’on réévalue tout ce que nous avons traversé. Ce n’est qu’alors qu’on pourra les voir objectivement. Mais quand on est au cœur de la crise, notre évaluation sera incomplète.
 
 # Le Journaliste de l’AFP : Monsieur le Président, Est-ce que sans l’aide de la Russie, de l’Iran et de la Chine, vous auriez pu résister à une pression aussi forte au niveau international ?
 
Le président Bachar Al-Assad : C’est une question virtuelle à laquelle on ne peut pas répondre car on n’a pas vécu le contraire. Selon les faits actuels, l’aide russe, chinoise et iranienne était importante et a aidé à résister durant cette période. Sans cette aide, les choses auraient peut-être été beaucoup plus difficiles. Mais comment… il est difficile d’imaginer maintenant quelque chose de virtuel.
 
# Le Journaliste de l’AFP : Après tout ce qui s’est passé, pouvez-vous imaginer un autre président diriger le processus de reconstruction du pays ?
 
Le président Bachar Al-Assad : Si le peuple syrien souhaite une chose pareille, il n’y aura aucun problème. Je ne suis pas du genre à m’accrocher au pouvoir. De toute manière, si le peuple syrien ne souhaite pas que je demeure président, il est évident qu’il y aura un autre président. Je n’ai aucun problème psychologique à cet égard.
 
SANA / SYRIA COMMITTEES Website
 
http://www.syria-committees.org/syria-committees-website-interview-du-president-bachar-al-assad-par-lafp-cest-au-peuple-syrien-de-decider/
 

http://www.alterinfo.net/INTERVIEW-DU-PRESIDENT-BACHAR-AL-ASSAD-PAR-L-AFP-C-EST-AU-PEUPLE-SYRIEN-DE-DECIDER_a98888.html
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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 00:36

 

 

Une structure de l'impérialisme 

 

  Quelles peuvent être les liens entre les uns et les autres dans le système impérialiste, dans une structure assez complexe ou pourtant chacun joue un rôle précis.

 

Une idée de la structure financière et militaire de l'impérialisme principalement dans son organisation des milices jihadistes et terroristes.

 

En bleu plutôt l'influence étasunienne et en rouge plutôt l'influence britannique

 

Impérialisme

 

 

Le dollar est le carburant supporté par l'Euro et les pétro-dollars, donc deux fournisseurs privilégiés, l'UE et l'Arabie Saoudite.

Les jihadistes wahhabites takfiris représentent les mercenaires,"chaire à canon" .

Ceux qui profitent sont le complexe militaro-industriel étasunien et le complexe financier anglo-saxon.

 

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http://www.alain-benajam.com/article-une-structure-de-l-imperialisme-122169702.html

 

 

Articles récents

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C'est bien en France que maintenant la guerre s'engage  ! 

 

 

Libérer2

 

 

Les français ont maintenant bien pris conscience, depuis la provocation de Valls visant à censurer un spectacle de l'humoriste Dieudonné que quelque chose avait changé dans les rapports entre les tenants du pouvoir en France et un peuple devenu de plus en plus critique et frondeur.

Le ton et les méthodes de ce pouvoir ne laissent aucun doute il est décidé d'aller au maximum de ses moyens afin de satisfaire la logique impérialiste.

Évidemment, pour l'observateur attentif des agissements de cet impérialisme depuis maintenant 20 ans qu'est le Réseau Voltaire il n'y a aucune illusion à se faire, la conscience est prise que l'affrontement ira à son terme en passant malheureusement par un paroxysme qui sera vraisemblablement dramatique, nous ne vivons là qu'un petit épisode initial.

 

Nous parlons bien d'impérialisme à propos de Valls et de ses amis et nous parlons bien d'un épisode français à propos d'un conflit déjà largement engagé sur d'autres fronts.

 

Valls a bien démontré aux yeux du peuple français ébahi que Dieudonné avait totalement raison en arguant que les politiciens français agissaient sous l'injonction d'un état étranger, l'état d'Israël. Ces politiciens agissent par l'intermédiaire des fondés de pouvoir de cet état en France que sont le pseudo CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) et la pseudo LICRA (Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme),  je dis bien pseudo car le CRIF ne représente en rien les juifs et surtout pas le juif que je suis, il ne représente que l'Etat d'Israël et la fameuse Ligue n'est en fait qu'une association provocatrice au racisme et à l'antisémitisme.

 

L'état d'Israël est directement aux commandes du pouvoir en France, voilà qui paraît maintenant évident à nombre de français.

Seulement l'état d'Israël n'est rien d'autre qu'un rouage dans le dispositif politique et militaire de l'impérialisme, un rouage comme un autre tel son petit frère et pendant musulman: l'Arabie Saoudite. Avec ce dispositif d'états directement impliqués dans la force impérialiste il existe un certain nombre d'organisations supra nationales comme l'OTAN, l'Union Européenne et l'Euro qui imposent, à des états soumis, une politique favorable à cet impérialisme notamment par l'organisation de la dette.

 

Pour parfaire la soumission complète des états, l'impérialisme finance un très grand nombre d'organisations politiques et de médias dans le monde.

Ici nous ne pouvons donner que des exemples car la liste serait trop longue. Ainsi nous pouvons citer pour l'espace arabo-musulman les pseudo Frères Musulmans au pouvoir dans la Turquie de l'OTAN, en Libye et en Tunisie, organisation sous la coupe du Qatar, petit état croupion dépendant totalement des USA. D'ailleurs cette organisation anti arabe possède son siège à Londres. Bien entendu nous devons citer Al Qaïda, l'organisation wahhabite takfiris financée par l'Arabie Saoudite afin de servir de réservoir à mercenaires au service des USA en Libye et en Syrie.

 

Enfin, dans les pays dits occidentaux l'impérialisme finance directement et influence la totalité des partis politiques et des médias aux travers d'une multitude d'organisations. Nous pouvons retenir que le Parti Socialiste en France est un vecteur de l’impérialisme depuis 1945 et la guerre froide. Au pouvoir jusqu'en 1958 en France il a utilisé l'armée française pour engager des guerres coloniales en Indochine et en Algérie pour le compte des USA. Il s'agit d'une constante pour ce parti, car à peine revenu au pouvoir en France et sous le haut patronage de Jules Ferry le colonialiste il n'a eu de cesse que d'engager de nouvelles guerres coloniales soit en Afrique soit contre la Syrie, bien entendu toujours à l'encontre des intérêts français.

 

Qu'est-c e que l'impérialisme ?

 

L'impérialisme est la tendance que possède un état puissant d'exploiter d'autres états par la force et la coercition à des fins de gains financiers notamment aujourd'hui par l'organisation de l'endettement de pays riches et solvables. L'impérialisme utilise les moyens régaliens d'un état pour satisfaire des intérêts privés quand les dits intérêts privés se sont accaparés les rouages de cet état.

Aujourd'hui il n'existe plus qu'un seul état à fonctionnement impérialiste ce sont les USA qui se sont accaparés les impérialismes d'autres états comme ceux de la France et la Grande Bretagne pour son seul et unique intérêt. Il existe des sous impérialismes mais dépendant entièrement de l'impérialisme principal comme l'impérialisme israélien ou français, l'impérialisme britannique est totalement intégré à l’impérialisme étasunien.

 

Il s'agit donc de l'épisode français d'un conflit mondial engagé par l'impérialisme depuis la guerre de destruction de la Yougoslavie mais dont l'organisation systémique commence avec les « attentats du 11 septembre 2001 ».

 

En effet l'ensemble du dispositif visible aujourd'hui et de la rhétorique utilisée a été inaugurée avec ces attentats, à savoir.


1- Les opérations sous faux drapeau (false flag) utilisées par exemple pour initialiser les guerre de Libye et de Syrie par l'utilisation de faux manifestants étant en réalité des mercenaires armés chargés de tirer sur la foule et les forces de l'ordre, donnant l'illusion de manifestations populaires et de répression féroce.

 

2- L'utilisation des politico-médias afin de valider les opérations sous faux drapeau et de leur donner du crédit auprès de l'opinion publique

Les politico-médias sont l'association dans les pays occidentaux de la totalité des médias officiels et des partis politiques, racontant dans le détail strictement la même histoire fausse.

 

3- La diabolisation des cibles par les politico-médias en utilisant à l'envie les termes de dictateur, de nazi ou d'extrême droite.

 

4- Enfin et surtout l'instrumentation du martyre des juifs d'Europe durant le pouvoir nazi sur l'Allemagne en plaçant l'état d'Israël en écran et en responsable des actions impérialistes, ceci permettant de qualifier d'antisémites et de nazis tous les opposants à cet impérialisme.

 

Cet instrumentation du martyre juif et l'exposition ostensible des juifs comme principal allié de l'impérialisme est particulièrement douloureux pour un grand nombre de juifs dont les ancêtres ont pour beaucoup combattu contre le nazisme qui fut un véritable et redoutable instrument aux mains des puissances financières internationales de l'avant-guerre pour lutter contre les révolutions communistes.

 

Aujourd'hui le peuple français dans sa majorité et comme l'indiquent tous les sondages a pris conscience de l'effondrement économique, social et politique de notre nation. Le peuple français a également pris conscience de la nocivité de l'UE, de l'Euro et surtout de la soumission de notre nation à des intérêts étrangers comme l'a démontré Valls.


Le peuple français redoute et réprouve toute limitation de la liberté d'expression et toute censure comme celle de la seule émission politique à peu près libre de la télévision «  Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddéï car il y voit une limitation préventive à son action politique de renversement de cet état collaborationniste.

 

Aujourd'hui le peuple français commence timidement à s'organiser sortant de sa torpeur comme groggy.

Les réseaux sociaux sur Internet permettent un échange rapide d'une contre information démentant celle des médias officiels et des partis politiques. Des manifestations sont prévuees çà et là auxquelles il est bon que chacun participe même si des mots d'ordres semblent  inappropriés pour certains.

 

Il manque encore à notre peuple une alliance claire entre des forces apparaissant disparates marquées primitivement à gauche ou à droite. Pourtant cette alliance entre des forces diverses voire contradictoires a bien fonctionné durant l'occupation de la France par les nazis.

 

A partir du moment oùi l n'existe qu'un seul et unique mot d'ordre : « Libérons la France » celui-ci peut être repris par tous sans arrière-pensée.

 

Ce « Libérons la France » de l'OTAN, de l'UE et de l'Euro pour refonder une république véritable assurant réellement la souveraineté du peuple sur la nation doit devenir la perspective politique de chaque français, en pensant qu'une fois notre France libérée de l’impérialisme étranger notre peuple trouvera par lui-même la voie économique et sociale qui lui conviendra.

 

Alors puisque la « Quenelle » est devenue le signe de ralliement des français opposés à ce système qui nous est imposé de l'étranger j'ai fait la mienne et vous ? ?

 

Tous ensemble libérons la France, ça commence maintenant !

 

Quenelle épaulée

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