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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 04:17

 

Le talent de Laplote

 

 

Alerte, accaparement des terres !

Rothschild maître invisible du monde

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

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Il y a peu, j'ai alerté sur un tweet d'une menace que personne ne soupçonne. Je l'avais d'ailleurs évoquée à plusieurs reprises sur mes blogs.

 

J'ai appris que les Rothschild faisaient sans cesse l'acquisition de nouvelles terres. Comment ? A vil prix ? En tous cas, le bruit court que peut-être 20% à 30% des terres de la planète seraient déjà aux mains d'une seule famille. Et on se plaint de ne pouvoir nourrir toute la population ?

 

Accaparer les terres, c'est d'abord soustraire les biens publics aux peuples; ils sont spoliés. C'est ensuite priver les hommes du travail de la terre, et de la nécessaire alimentation. Accaparer les terres, c'est pour l'acquéreur accaparer les ressources potentielles (sous-sol, par ex). C'est aussi acquérir le contrôle de zones entières, et donc du Pouvoir

 

Lorsqu'on sait que les Rothschild sont sionistes, que ce sionisme-là doit puiser ses racines dans le Talmud appelant à la domination de la planète par "un peuple élu, une race supérieure, soumettant les Goys ou les éliminant", il y a de quoi être effrayé.

 

On ne parle pas assez du phénomène absolument monstrueux de l'accaparement des terres. Et la nouveauté, connaissant l'idéologie qui sous-tend le sionisme messianique des colons (au pouvoir à Tel-Aviv actuellement), c'est comme je le fais, d'établir un rapprochement entre la possession par une seule famille de plus en plus de terres, ET la destination problématique de ces biens.

 

Ainsi, connaissant la volonté pathologique des sionistes les plus radicaux de vouloir soumettre la terre entière, je commence à penser qu'Israël n'a même plus besoin de guerres, il lui suffirait, à travers ses plus grosses fortunes (les Bill Gates, les Rothschild, les Goldman Sachs...), de s'emparer du maximum de terres pour accaparer les ressources, exercer le pouvoir, et ensuite, imposer le sinistre Nouvel Ordre Mondial rackettant et asservissant les peuples.

 

Je propose donc à la réflexion de mes Lecteurs et de mes Lectrices, cette piste qui à terme, peut-être redoutablement lourde de conséquences.  

 

Chantal Dupille (eva R-sistons)


http://chantaldupille.over-blog.com

 

 

 

The Best from Twitter

In-A-Gist algorithmically curates tweets based on popularity in real-time. We collate tweets on the same topic and this page is built from such curated tweets. We keep refreshing this page as and when we find popular tweets on topics mentioned in the tweet. They are presented in the "Related Tweets" section.

 

eva r-sistons as @rsistons
Si 1 ultra sioniste co Rothschild accapare déjà 20 % des terres, c'est pour les ressources + la géopolitique = Terres pour GRAND Israël PLANETAIRE

Sélection d'autres tweets ici,

 

 

Rothschild  maître invisible du monde

Introduction d'eva R-sistons

(Chantal Dupille 18 7 2011)

 

SCANDALE : 30% de la terre appartient à E. de Rothschild, maître du monde

 

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-scandale-30-de-la-terre-appartient-a-e-de-rothschild-maitre-du-monde-79679357.html

 

 


Comment Edmund de Rothschild réussit à laisser 179 gouvernements le payer pour saisir jusqu'à 30% de la Terre MONDIALE !!


 
Edmund de Rothschild propriétaire de 30% des terre mondiale !!

 

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 04:07

 

LA POLITIQUE ETRANGERE FABUSIENNE - Comprendre Genève avant tout
LA POLITIQUE ETRANGERE FABUSIENNE

Comprendre Genève avant tout



Michel Lhomme
le 01/12/2013
Avec le remplacement de Chirac par Sarkozy puis de Sarkozy par Hollande, la politique internationale française est devenue de plus en plus néo-atlantiste. Par l'élimination quasi complète de ce qui restait des gaullistes (voir le pathétique et solitaire Dupont-Aignan lançant sa campagne européenne devant une croix de Lorraine fissurée à Colombey-les-Deux-Eglises !) et des Républicains nationaux (les chevènementistes du CERES migrant en masse au Fn) la politique étrangère de la France a été modifiée.
 
Du pays européen le plus indépendant, la France est devenue le pays le plus béni oui-oui aux sirènes des faucons atlantistes. C'est en fait la question principale des Solfériniens qui mériterait à elle-seule une thèse, une analyse fouillée, une généalogie politique détaillée depuis la nomination de Laurent Fabius au gouvernement Mitterrand. Il y eut sous François Mitterrand une conjonction habilement ficelée entre une « gauche » laïque pour l'essentiel très remontée contre l'Iran pour les raisons habituelles d’anti-religion ( le droit des femmes, des homos, et les prières quotidiennes) et un antifascisme instrumentalisé à une autre échelle par les sempiternels rappels sur l'Holocauste, de sorte qu'aucune opposition sérieuse à cette conception de la politique internationale solférienne n’est venue agiter, se solidifier ou interroger les assises socialistes du militant de base
Ainsi, tous les ingrédients idéologiques ont, peu à peu, été placés, à gauche comme à droite, pour, à la fois, attaquer la Libye, la Syrie et envisager l’idée terrible d’une attaque nucléaire préventive sur l'Iran c’est-à-dire suivre à la lettre la feuille de route établie depuis les années 80 par les stratèges et les faucons de Tel-Aviv. Cela a été suffisant pour neutraliser une grande partie du gaullisme politique de la droite de gouvernement comme le républicanisme de la « gauche » française anti-américaine. L'idéologie dominante des droits de l'homme (Bernard Kouchner et les french doctors à gauche, Bernard Henri-Lévy et la guerre juste de la droite libérale) a ensuite légitimé le droit d'intervention n'importe où et à tout moment pour des raisons humanistes mais toujours bien ciblées. Cette idéologie solférienne a réussi en grande partie à faire passer à la trappe la question secondaire du droit international et des négociations de paix.
 
Il y a peut-être derrière une telle attitude la crainte d'un antisémitisme français. Une telle phobie n’a jamais été celui de l’antisémitisme d’une extrême-droite réduite à de vagues groupuscules divisés, plutôt paranoïaques et bien surveillés mais la crainte du développement d’un antisémitisme français musulman, islamique, de banlieue. En fait, l’alliance avec les Saoud et les Qataris permettaient de calmer les banlieues, de marginaliser le chiisme français en construisant des mosquées sunnites sous contrôle. C’est pour cela que la classe politique française n’a pu s'opposer, comme elle aurait dû le faire, à la construction excessive des mosquées ou à l’argent déversé par les Saoudiens et les Qataris dans les quartiers difficiles. Anesthésiée mais surtout indifférente aux questions internationales la population ne s’est pas inquiétée plus que cela. Elle y a vu l’effet du « grand remplacement » or c'était beaucoup plus. Il y avait bien derrière les emprunts financiers aux pays du Golfe et les constructions de mosquée payées par l’Arabie saoudite, une tactique diplomatique occultée.
 
L’histoire va toujours trop vite et les Français n’ont peut-être pas suivi totalement le déroulement du film. Les Anglo-saxons sont acculés par la faiblesse monétaire des Etats-Unis mais aussi par le nouveau pivot stratégique dans le Pacifique, à lâcher, à plus ou moins long terme, Israël.
 
La diplomatie française a accusé le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, d’être responsable du virage pris par les Etats-Unis concernant l'Iran. Ce dernier souhaitait un accord à tout prix, pour des raisons personnelles et aussi de politique intérieure américaine, c’est en tout cas ce qu’a souligné Laurent Fabius en critiquant ouvertement son confrère américain. Il y a, depuis un an et demi, une nouvelle donne de la politique internationale américaine et Laurent Fabius la connaît très bien. Or, il appartient à une diplomatie française responsable d’en tenir compte et de l’analyser.
 
Les Américains ne s’attendaient pas à une telle obstruction française dans les négociations de paix avec l’Iran. Laura Rozen, analyste américaine, cite sur son blog une déclaration du directeur politique du Quai d’Orsay, Jacques Audibert, qui aurait assuré les Américains, il y a plusieurs mois, que la France « ne s’opposerait pas à un accord si la possibilité se présentait, malgré la ligne dure des derniers mois ». 

Pour qui travaille Fabius ? Pour la diplomatie française ou pour d’autres intérêts ? La question incongrue est d’ailleurs ouvertement posée dans les journaux anglo-saxons dont le Guardian en particulier toujours très indépendant et critique . Laurent Fabius n’a jamais caché qu’il souhaitait la guerre avec l’Iran. L'administration de Fabius est en train de laisser la place de la France vacante dans la recomposition en cours du monde, une France qui sera ainsi demain coupée de la désaméricanisation du monde. Les conséquences désastreuses d’un tel choix politique se feront très vite sentir.  
http://metamag.fr/metamag-1699-LA-POLITIQUE-ETRANGERE-FABUSIENNE-Comprendre-Geneve-avant-tout.html
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 03:12

 

 

 

http://blueboat-blog.africaciel.com/afrique/--16-index.html

Photo 227 + R.jpg

 

 

"Vous pouvez, et devez, prendre en charge la responsabilité de changer le monde et d’améliorer le sort de tous les peuples". Mandela

 

"Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse." Mandela
 

 

"La mort est inévitable. Quand un homme a fait ce qu’il considérait être son devoir envers son peuple et pour son pays, il peut reposer en paix". Mandela

 

Mandela homme de paix, a été contraint à l'action violente malgré lui.

 

 

 

 

Permalien de l'image intégrée

 

 

Mandela, combattant pour la Liberté et pour la Justice

et ses héritiers Palestiniens

 

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

 

Comme tous, j'ai appris la mort de Mandela. Il rentrera dans l'Histoire, ceux qui la déforment ne pourront éviter de faire son éloge, tout en gommant son engagement pour la libération des Palestiniens, et en fustigeant ses choix communistes comme son amitié pour Castro ou pour le Colonel Kadhafi héros de la libération des peuples africains.

 

Pour moi, ce qui compte, c'est la manière dont on peut faire vivre encore Mandela.

 

Assurément en étant comme lui un combattant de la Liberté, contre toutes les formes d'oppression et d'injustice.

 

Comme en Palestine occupée, vivant au quotidien les affres de l'apartheid le plus infâme, puisque les Palestiniens voient par exemple leur eau volée par les Israéliens qui en échange, déversent sur leur territoire leurs eaux usées. A lui seul, cet acte rappelle les moments les plus sombres de notre Histoire. On peut parler de génocide, atrocement discret.

 

Les Mandela, aujourd'hui, sont d'abord en Palestine. 

 

Rendre hommage à Mandela, c'est indirectement, rendre hommage aux Palestiniens qui aujourd'hui, sont les grandes victimes innocentes de l'apartheid.

 

L'hommage sera INUTILE, s'il n'est pas prolongé en actes CONCRETS pour la libération de la Palestine occupée.

 

Eva R-sistons
 

 

http://chantaldupille.over-blog.com

 

 

 

 

Voici mes tweets, ainsi que ceux de quelques Lecteurs et d'une Lectrice (femme rabbin).

 

 

http://www.sunray22b.net/israel_and_apartheid.htm

 

 

 

Tweets d'eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

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Voici résumés, quelques-uns de mes tweets :


Mandela est mort, un Régime ne le pleurera pas : Israël. Car il incarnait la lutte contre l'apartheid, qu'Israël n'a jamais condamné, au contraire. Evidemment !


Mandela. CV non autorisé. Militant communiste anti apartheid, ami de Castro et de Kadhafi, héros d'Afrique du Sud libérée via Cubains + Kadhafi


On avait de grands hommes, indépendants, courageux, des voix fortes: De Gaulle, Mandela, Arafat, Chavez, Kadhafi, Lunumba.. Là, juste des laquais! Sauf des Poutine-Assad, qui résistent, à contre-courant, pour la souveraineté des Nations.


 

Les médias célèbrent le Mandela homme du pardon, de la réconciliation. L'Algérie a fait la même chose. Gageons qu'on n'en parlera pas !
 
Mandela, celui qui restera comme l'une des + grandes figures de l'Histoire, est Noir. Voilà qui vaut mieux que tous les discours sur le racisme

Une grande âme forte, même en prison, peut vaincre l'injustice, l'abjection, la mort. On peut tuer un corps, pas l'âme, elle triomphe !

Les Palestiniens subissent tous une punition collective, ce qui est interdit par la Loi, d'ailleurs. Mais même martyrisés, ils résistent !

L'apartheid 2013, c'est un Régime qui opprime un autre, l'enferme dans une prison à ciel ouvert, le bombarde avec armes interdites, envoie ses eaux usées

Palestiniens ! Faites entendre votre voix, vous êtes les Mandela aujourd'hui, luttant contre l'apartheid ! Vive les Mandela palestiniens !


NOUS qui pleurons sincèrement le résistant à l'apartheid, Mandela, poursuivons son combat pour la liberté, contre l'oppression, en EXIGEANT la cohérence, donc la fin de l'apartheid en Palestine

 

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kadhafi-2-safrica-oau-au-kadhafi-mandela_406
http://forums.france2.fr/france2/On-n-est-pas-couche/repression-violente-afrique-sujet_23440_53.htm


C'est grâce à la mobilisation de 40 000 guérilleros cubains, notamment en Angola, et financés en grande partie par le Libyen Mouammar Kadhafi, que l'Afrique du Sud fut libérée de l'apartheid soutenu par l'impérialisme américano-sioniste.
 
Il ne faudra jamais oublier que le premier chef d'État reçu par Mandela en Afrique du Sud fut Fidel Castro ; et que, par contre, Mandela s'est fait porter pâle lors de la visite d'Obama, représentant de l'impérialisme américano-sioniste.
 
Le rôle de Fidel Castro et des Cubains en Afrique est décrit ici :
 

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Nelson Mandela's love for his "brother leader" Colonel Gaddafi
http://politicalscrapbook.net/2011/02/nelson-mandela-loves-colonel-gaddafi/
 

 
15 jours de pleurnicheries pour les courbeurs d'échine. Le rituel habituel. Plus que navrant ce moutonisme

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Récupération politique
Mandela est mort ! Attendons-nous aux larmes de crcodile. L'apartheid a ete soutenu par la plupart des elites occidentales!

 

 ...et ils auront à l'esprit qu'il a combattu, sa vie durant, tout ce qu'ils représentaient.

Stigmatisé,enfermé,déporté, colonisé,torturé,assassiné, tel est le calvaire du peuple palestinien soumis à l'apartheid d''Israël

 

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Un homme qui a mis sa vie au service de la lutte l'anti-apartheid n'est pas 1 modèle dans le dernier pays pratiquant l'apartheid
Hugo Chavez... Stéphane Hessel... Nelson Mandela... Cette année 2013 nous a enlevé des GRANDS !

..et laissé, du même coup, le champ libre à ceux qu'ils dénonçaient.



Les médias-tapins ne le diront pas : Si Mandela a combattu l'apartheid, il a aussi dénoncé l'apartheid sioniste envers les Palestiniens.

 

 

Un homme porte son jeune garçon pour l’aider à traverser le flot nauséabond des eaux usées qui débordent dans les rues de Gaza (Photo : Reuters/Mohammed Salem)

 

 

Voir mon post ici

La "Shoah" des Palestiniens par ceux qui ont subi la Shoah

 

 

 

Aujourd'hui, Nelson Mandela appartient à l'Histoire


Peu d'hommes auront eu autant sa stature !

Et de moins en moins aujourd'hui...

 

Il faut assurer la relève !

 

eva R-sistons

 

 

 

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 02:58

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* marche transatlantique barak 05/07 APERO CITOYEN : GMT= Marché de dupes!

http://29.lepartidegauche.fr/?tag=apero-citoyens

 

Sécurité alimentaire, droit social, écologie...

Le traité transatlantique,
un typhon qui menace les Européens


Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.


par Lori M. Wallach, novembre 2013

Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants.


D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. L’APT combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Il dupliquerait en Europe l’esprit et les modalités de son modèle asiatique, l’accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), actuellement en cours d’adoption dans douze pays après avoir été ardemment promu par les milieux d’affaires américains. A eux deux, l’APT et le TPP formeraient un empire économique capable de dicter ses conditions hors de ses frontières : tout pays qui chercherait à nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis ou l’Union européenne se verrait contraint d’adopter telles quelles les règles qui prévalent au sein de leur marché commun.

Tribunaux spécialement créés

Parce qu’elles visent à brader des pans entiers du secteur non marchand, les négociations autour de l’APT et du TPP se déroulent derrière des portes closes. Les délégations américaines comptent plus de six cents consultants mandatés par les multinationales, qui disposent d’un accès illimité aux documents préparatoires et aux représentants de l’administration. Rien ne doit filtrer. Instruction a été donnée de laisser journalistes et citoyens à l’écart des discussions : ils seront informés en temps utile, à la signature du traité, lorsqu’il sera trop tard pour réagir.

Dans un élan de candeur, l’ancien ministre du commerce américain Ronald (« Ron ») Kirk a fait valoir l’intérêt « pratique » de « préserver un certain degré de discrétion et de confidentialité (2) ». La dernière fois qu’une version de travail d’un accord en cours de formalisation a été mise sur la place publique, a-t-il souligné, les négociations ont échoué — une allusion à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une version élargie de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) ; le projet, âprement défendu par M. George W. Bush, fut dévoilé sur le site Internet de l’administration en 2001. A quoi la sénatrice Elizabeth Warren rétorque qu’un accord négocié sans aucun examen démocratique ne devrait jamais être signé (3).

L’impérieuse volonté de soustraire le chantier du traité américano-européen à l’attention du public se conçoit aisément. Mieux vaut prendre son temps pour annoncer au pays les effets qu’il produira à tous les échelons : du sommet de l’Etat fédéral jusqu’aux conseils municipaux en passant par les gouvernorats et les assemblées locales, les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui lui échappaient encore en partie. Sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d’auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration : pas un domaine d’intérêt général qui ne passe sous les fourches caudines du libre-échange institutionnalisé. L’action politique des élus se limitera à négocier auprès des entreprises ou de leurs mandataires locaux les miettes de souveraineté qu’ils voudront bien leur consentir.

Il est d’ores et déjà stipulé que les pays signataires assureront la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité. Nul doute qu’ils veilleront scrupuleusement à honorer cet engagement. Dans le cas contraire, ils pourraient faire l’objet de poursuites devant l’un des tribunaux spécialement créés pour arbitrer les litiges entre les investisseurs et les Etats, et dotés du pouvoir de prononcer des sanctions commerciales contre ces derniers.

L’idée peut paraître invraisemblable ; elle s’inscrit pourtant dans la philosophie des traités commerciaux déjà en vigueur. L’année dernière, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a ainsi condamné les Etats-Unis pour leurs boîtes de thon labellisées « sans danger pour les dauphins », pour l’indication du pays d’origine sur les viandes importées, ou encore pour l’interdiction du tabac parfumé au bonbon, ces mesures protectrices étant considérées comme des entraves au libre-échange. Elle a aussi infligé à l’Union européenne des pénalités de plusieurs centaines de millions d’euros pour son refus d’importer des organismes génétiquement modifiés (OGM). La nouveauté introduite par l’APT et le TTP, c’est qu’ils permettraient aux multinationales de poursuivre en leur propre nom un pays signataire dont la politique aurait un effet restrictif sur leur abattage commercial.

Sous un tel régime, les entreprises seraient en mesure de contrecarrer les politiques de santé, de protection de l’environnement ou de régulation de la finance mises en place dans tel ou tel pays en lui réclamant des dommages et intérêts devant des tribunaux extrajudiciaires. Composées de trois avocats d’affaires, ces cours spéciales répondant aux lois de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies (ONU) seraient habilitées à condamner le contribuable à de lourdes réparations dès lors que sa législation rognerait sur les « futurs profits espérés » d’une société.

Ce système « investisseur contre Etat », qui semblait rayé de la carte après l’abandon de l’AMI en 1998, a été restauré en catimini au fil des années. En vertu de plusieurs accords commerciaux signés par Washington, 400 millions de dollars sont passés de la poche du contribuable à celle des multinationales pour cause d’interdiction de produits toxiques, d’encadrement de l’exploitation de l’eau, du sol ou du bois, etc. (4). Sous l’égide de ces mêmes traités, les procédures actuellement en cours — dans des affaires d’intérêt général comme les brevets médicaux, la lutte antipollution ou les lois sur le climat et les énergies fossiles — font grimper les demandes de dommages et intérêts à 14 milliards de dollars.


L’APT alourdirait encore la facture de cette extorsion légalisée, compte tenu de l’importance des intérêts en jeu dans le commerce transatlantique. Trois mille trois cents entreprises européennes sont présentes sur le sol américain par le biais de vingt-quatre mille filiales, dont chacune peut s’estimer fondée un jour ou l’autre à demander réparation pour un préjudice commercial. Un tel effet d’aubaine dépasserait de très loin les coûts occasionnés par les traités précédents. De leur côté, les pays membres de l’Union européenne se verraient exposés à un risque financier plus grand encore, sachant que quatorze mille quatre cents compagnies américaines disposent en Europe d’un réseau de cinquante mille huit cents filiales. Au total, ce sont soixante-quinze mille sociétés qui pourraient se jeter dans la chasse aux trésors publics.

Officiellement, ce régime devait servir au départ à consolider la position des investisseurs dans les pays en développement dépourvus de système juridique fiable ; il leur permettait de faire valoir leurs droits en cas d’expropriation. Mais l’Union européenne et les Etats-Unis ne passent pas précisément pour des zones de non-droit ; ils disposent au contraire d’une justice fonctionnelle et pleinement respectueuse du droit à la propriété. En les plaçant malgré tout sous la tutelle de tribunaux spéciaux, l’APT démontre que son objectif n’est pas de protéger les investisseurs, mais bien d’accroître le pouvoir des multinationales.

Procès pour hausse du salaire minimum

Il va sans dire que les avocats qui composent ces tribunaux n’ont de comptes à rendre à aucun électorat. Inversant allègrement les rôles, ils peuvent aussi bien servir de juges que plaider la cause de leurs puissants clients (5). C’est un tout petit monde que celui des juristes de l’investissement international : ils ne sont que quinze à se partager 55 % des affaires traitées à ce jour. Evidemment, leurs décisions sont sans appel.

Les « droits » qu’ils ont pour mission de protéger sont formulés de manière délibérément approximative, et leur interprétation sert rarement les intérêts du plus grand nombre. Ainsi de celui accordé à l’investisseur de bénéficier d’un cadre réglementaire conforme à ses « prévisions » — par quoi il convient d’entendre que le gouvernement s’interdira de modifier sa politique une fois que l’investissement a eu lieu. Quant au droit d’obtenir une compensation en cas d’« expropriation indirecte », il signifie que les pouvoirs publics devront mettre la main à la poche si leur législation a pour effet de diminuer la valeur d’un investissement, y compris lorsque cette même législation s’applique aussi aux entreprises locales. Les tribunaux reconnaissent également le droit du capital à acquérir toujours plus de terres, de ressources naturelles, d’équipements, d’usines, etc. Nulle contrepartie de la part des multinationales : elles n’ont aucune obligation à l’égard des Etats et peuvent engager des poursuites où et quand cela leur chante.

Certains investisseurs ont une conception très extensive de leurs droits inaliénables. On a pu voir récemment des sociétés européennes engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Egypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou, l’Alena servant dans ce dernier cas à protéger le droit de polluer du groupe américain Renco (6). Autre exemple : le géant de la cigarette Philip Morris, incommodé par les législations antitabac de l’Uruguay et de l’Australie, a assigné ces deux pays devant un tribunal spécial. Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly entend se faire justice face au Canada, coupable d’avoir mis en place un système de brevets qui rend certains médicaments plus abordables. Le fournisseur d’électricité suédois Vattenfall réclame plusieurs milliards d’euros à l’Allemagne pour son « tournant énergétique », qui encadre plus sévèrement les centrales à charbon et promet une sortie du nucléaire.


Il n’y a pas de limite aux pénalités qu’un tribunal peut infliger à un Etat au bénéfice d’une multinationale. Il y a un an, l’Equateur s’est vu condamné à verser la somme record de 2 milliards d’euros à une compagnie pétrolière (7). Même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen. Moyennant quoi les pouvoirs publics préfèrent souvent négocier avec le plaignant que plaider leur cause au tribunal. L’Etat canadien s’est ainsi épargné une convocation à la barre en abrogeant hâtivement l’interdiction d’un additif toxique utilisé par l’industrie pétrolière.

Pour autant, les réclamations n’en finissent pas de croître. D’après la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le nombre d’affaires soumises aux tribunaux spéciaux a été multiplié par dix depuis 2000. Alors que le système d’arbitrage commercial a été conçu dès les années 1950, il n’a jamais autant rendu service aux intérêts privés qu’en 2012, année exceptionnelle en termes de dépôts de dossiers. Ce boom a créé une florissante pépinière de consultants financiers et d’avocats d’affaires.

Le projet de grand marché américano-européen est porté depuis de longues années par le Dialogue économique transatlantique (Trans-Atlantic Business Dialogue, TABD), un lobby mieux connu aujourd’hui sous l’appellation de Trans-Atlantic Business Council (TABC). Créé en 1995 sous le patronage de la Commission européenne et du ministère du commerce américain, ce rassemblement de riches entrepreneurs milite pour un « dialogue » hautement constructif entre les élites économiques des deux continents, l’administration de Washington et les commissaires de Bruxelles. Le TABC est un forum permanent qui permet aux multinationales de coordonner leurs attaques contre les politiques d’intérêt général qui tiennent encore debout des deux côtés de l’Atlantique.

Son objectif, publiquement affiché, est d’éliminer ce qu’il appelle les « discordes commerciales » (trade irritants), c’est-à-dire d’opérer sur les deux continents selon les mêmes règles et sans interférence avec les pouvoirs publics. « Convergence régulatoire » et « reconnaissance mutuelle » font partie des panneaux sémantiques qu’il brandit pour inciter les gouvernements à autoriser les produits et services contrevenant aux législations locales.

Injuste rejet du porc à la ractopamine

Mais au lieu de prôner un simple assouplissement des lois existantes, les activistes du marché transatlantique se proposent carrément de les réécrire eux-mêmes. La Chambre américaine de commerce et BusinessEurope, deux des plus grosses organisations patronales de la planète, ont ainsi appelé les négociateurs de l’APT à réunir autour d’une table de travail un échantillon de gros actionnaires et de responsables politiques afin qu’ils « rédigent ensemble les textes de régulation » qui auront ensuite force de loi aux Etats-Unis et dans l’Union européenne. C’est à se demander, d’ailleurs, si la présence des politiques à l’atelier d’écriture commercial est vraiment indispensable…

De fait, les multinationales se montrent d’une remarquable franchise dans l’exposé de leurs intentions. Par exemple sur la question des OGM. Alors qu’aux Etats-Unis un Etat sur deux envisage de rendre obligatoire un label indiquant la présence d‘organismes génétiquement modifiés dans un aliment — une mesure souhaitée par 80 % des consommateurs du pays —, les industriels de l’agroalimentaire, là comme en Europe, poussent à l’interdiction de ce type d’étiquetage. L’Association nationale des confiseurs n’y est pas allée par quatre chemins : « L’industrie américaine voudrait que l’APT avance sur cette question en supprimant la labellisation OGM et les normes de traçabilité. » La très influente Association de l’industrie biotechnologique (Biotechnology Industry Organization, BIO), dont fait partie le géant Monsanto, s’indigne pour sa part que des produits contenant des OGM et vendus aux Etats-Unis puissent essuyer un refus sur le marché européen. Elle souhaite par conséquent que le « gouffre qui se creuse entre la dérégulation des nouveaux produits biotechnologiques aux Etats-Unis et leur accueil en Europe » soit prestement comblé (8). Monsanto et ses amis ne cachent pas leur espoir que la zone de libre-échange transatlantique permette d’imposer enfin aux Européens leur « catalogue foisonnant de produits OGM en attente d’approbation et d’utilisation (9) ».


L’offensive n’est pas moins vigoureuse sur le front de la vie privée. La Coalition du commerce numérique (Digital Trade Coalition, DTC), qui regroupe des industriels du Net et des hautes technologies, presse les négociateurs de l’APT de lever les barrières empêchant les flux de données personnelles de s’épancher librement de l’Europe vers les Etats-Unis (lire La traque méthodique de l’internaute révolutionne la publicité). « Le point de vue actuel de l’Union selon lequel les Etats-Unis ne fournissent pas une protection de la vie privée “adéquate” n’est pas raisonnable », s’impatientent les lobbyistes. A la lumière des révélations de M. Edward Snowden sur le système d’espionnage de l’Agence nationale de sécurité (National Security Agency, NSA), cet avis tranché ne manque pas de sel. Toutefois, il n’égale pas la déclaration de l’US Council for International Business (USCIB), un groupement de sociétés qui, à l’instar de Verizon, ont massivement approvisionné la NSA en données personnelles : « L’accord devrait chercher à circonscrire les exceptions, comme la sécurité et la vie privée, afin de s’assurer qu’elles ne servent pas d’entraves au commerce déguisées. »


Les normes de qualité dans l’alimentation sont elles aussi prises pour cible. L’industrie américaine de la viande entend obtenir la suppression de la règle européenne qui interdit les poulets désinfectés au chlore. A l’avant-garde de ce combat, le groupe Yum !, propriétaire de la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC), peut compter sur la force de frappe des organisations patronales. « L’Union autorise seulement l’usage de l’eau et de la vapeur sur les carcasses », proteste l’Association nord-américaine de la viande, tandis qu’un autre groupe de pression, l’Institut américain de la viande, déplore le « rejet injustifié [par Bruxelles] des viandes additionnées de bêta-agonistes, comme le chlorhydrate de ractopamine ».

La ractopamine est un médicament utilisé pour gonfler la teneur en viande maigre chez les porcs et les bovins. Du fait de ses risques pour la santé des bêtes et des consommateurs, elle est bannie dans cent soixante pays, parmi lesquels les Etats membres de l’Union, la Russie et la Chine. Pour la filière porcine américaine, cette mesure de protection constitue une distorsion de la libre concurrence à laquelle l’APT doit mettre fin d’urgence.

« Les producteurs de porc américains n’accepteront pas d’autre résultat que la levée de l’interdiction européenne de la ractopamine », menace le Conseil national des producteurs de porc (National Pork Producers Council, NPPC). Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les industriels regroupés au sein de BusinessEurope dénoncent les « barrières qui affectent les exportations européennes vers les Etats-Unis, comme la loi américaine sur la sécurité alimentaire ». Depuis 2011, celle-ci autorise en effet les services de contrôle à retirer du marché les produits d’importation contaminés. Là encore, les négociateurs de l’APT sont priés de faire table rase.


Il en va de même avec les gaz à effet de serre. L’organisation Airlines for America (A4A), bras armé des transporteurs aériens américains, a établi une liste des « règlements inutiles qui portent un préjudice considérable à [leur] industrie » et que l’APT, bien sûr, a vocation à rayer de la carte. Au premier rang de cette liste figure le système européen d’échange de quotas d’émissions, qui oblige les compagnies aériennes à payer pour leur pollution au carbone. Bruxelles a provisoirement suspendu ce programme ; A4A exige sa suppression définitive au nom du « progrès ».

Mais c’est dans le secteur de la finance que la croisade des marchés est la plus virulente. Cinq ans après l’irruption de la crise des subprime, les négociateurs américains et européens sont convenus que les velléités de régulation de l’industrie financière avaient fait leur temps. Le cadre qu’ils veulent mettre en place prévoit de lever tous les garde-fous en matière de placements à risques et d’empêcher les gouvernements de contrôler le volume, la nature ou l’origine des produits financiers mis sur le marché. En somme, il s’agit purement et simplement de rayer le mot « régulation » de la carte.


D’où vient cet extravagant retour aux vieilles lunes thatchériennes ? Il répond notamment aux vœux de l’Association des banques allemandes, qui ne manque pas d’exprimer ses « inquiétudes » à propos de la pourtant timide réforme de Wall Street adoptée au lendemain de la crise de 2008. L’un de ses membres les plus entreprenants sur ce dossier est la Deutsche Bank, qui a pourtant reçu en 2009 des centaines de milliards de dollars de la Réserve fédérale américaine en échange de titres adossés à des créances hypothécaires (10). Le mastodonte allemand veut en finir avec la réglementation Volcker, clé de voûte de la réforme de Wall Street, qui pèse selon lui d’un « poids trop lourd sur les banques non américaines ». Insurance Europe, le fer de lance des sociétés d’assurances européennes, souhaite pour sa part que l’APT « supprime » les garanties collatérales qui dissuadent le secteur de s’aventurer dans des placements à hauts risques.


Quant au Forum des services européens, organisation patronale dont fait partie la Deutsche Bank, il s’agite dans les coulisses des pourparlers transatlantiques pour que les autorités de contrôle américaines cessent de mettre leur nez dans les affaires des grandes banques étrangères opérant sur leur territoire. Côté américain, on espère surtout que l’APT enterrera pour de bon le projet européen de taxe sur les transactions financières. L’affaire paraît d’ores et déjà entendue, la Commission européenne ayant elle-même jugé cette taxe non conforme aux règles de l’OMC (11). Dans la mesure où la zone de libre-échange transatlantique promet un libéralisme plus débridé encore que celui de l’OMC, et alors que le Fonds monétaire international (FMI) s’oppose systématiquement à toute forme de contrôle sur les mouvements de capitaux, la chétive « taxe Tobin » n’inquiète plus grand monde aux Etats-Unis.

Mais les sirènes de la dérégulation ne se font pas entendre dans la seule industrie financière. L’APT entend ouvrir à la concurrence tous les secteurs « invisibles » ou d’intérêt général. Les Etats signataires se verraient contraints non seulement de soumettre leurs services publics à la logique marchande, mais aussi de renoncer à toute intervention sur les fournisseurs de services étrangers qui convoitent leurs marchés. Les marges de manœuvre politiques en matière de santé, d’énergie, d’éducation, d’eau ou de transport se réduiraient comme peau de chagrin. La fièvre commerciale n’épargne pas non plus l’immigration, puisque les instigateurs de l’APT s’arrogent la compétence d’établir une politique commune aux frontières — sans doute pour faciliter l’entrée de ceux qui ont un bien ou un service à vendre au détriment des autres.


Depuis quelques mois, le rythme des négociations s’intensifie. A Washington, on a de bonnes raisons de croire que les dirigeants européens sont prêts à n’importe quoi pour raviver une croissance économique moribonde, fût-ce au prix d’un reniement de leur pacte social. L’argument des promoteurs de l’APT, selon lequel le libre-échange dérégulé faciliterait les échanges commerciaux et serait donc créateur d’emplois, pèse apparemment plus lourd que la crainte d’un séisme social. Les barrières douanières qui subsistent encore entre l’Europe et les Etats-Unis sont pourtant « déjà assez basses », comme le reconnaît le représentant américain au commerce (12). Les artisans de l’APT admettent eux-mêmes que leur objectif premier n’est pas d’alléger les contraintes douanières, de toute façon insignifiantes, mais d’imposer « l’élimination, la réduction ou la prévention de politiques nationales superflues (13) », étant considéré comme « superflu » tout ce qui ralentit l’écoulement des marchandises, comme la régulation de la finance, la lutte contre le réchauffement climatique ou l’exercice de la démocratie.

Il est vrai que les rares études consacrées aux conséquences de l’APT ne s’attardent guère sur ses retombées sociales et économiques. Un rapport fréquemment cité, issu du Centre européen d’économie politique internationale (European Centre for International Political Economy, Ecipe), affirme avec l’autorité d’un Nostradamus d’école de commerce que l’APT délivrera à la population du marché transatlantique un surcroît de richesse de 3 centimes par tête et par jour… à partir de 2029 (14).


En dépit de son optimisme, la même étude évalue à 0,06 % seulement la hausse du produit intérieur but (PIB) en Europe et aux Etats-Unis à la suite de l’entrée en vigueur de l’APT. Encore un tel « impact » est-il largement irréaliste, dans la mesure où ses auteurs postulent que le libre-échange « dynamise » la croissance économique ; une théorie régulièrement réfutée par les faits. Une élévation aussi infinitésimale serait d’ailleurs imperceptible. Par comparaison, la cinquième version de l’iPhone d’Apple a entraîné aux Etats-Unis une hausse du PIB huit fois plus importante.

Presque toutes les études sur l’APT ont été financées par des institutions favorables au libre-échange ou par des organisations patronales, raison pour laquelle les coûts sociaux du traité n’y apparaissent pas, pas plus que ses victimes directes, qui pourraient pourtant se compter en centaines de millions. Mais les jeux ne sont pas encore faits. Comme l’ont montré les mésaventures de l’AMI, de la ZLEA et certains cycles de négociations à l’OMC, l’utilisation du « commerce » comme cheval de Troie pour démanteler les protections sociales et instaurer la junte des chargés d’affaires a échoué à plusieurs reprises par le passé. Rien ne dit qu’il n’en sera pas de même cette fois encore.


Lori M. Wallach

Directrice de Public Citizen’s Global Trade Watch, Washington, DC, www.citizen.org
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(1) Lire «  Le nouveau manifeste du capitalisme mondial  », Le Monde diplomatique, février 1998.

(2) «  Some secrecy needed in trade talks : Ron Kirk  », Reuters, 13 mai 2012.

(3) Zach Carter, «  Elizabeth Warren opposing Obama trade nominee Michael Froman  », Huffington Post, 19 juin 2013.

(5) Andrew Martin, «  Treaty disputes roiled by bias charges  », Bloomberg, 10 juillet 2013.

(6) «  Renco uses US-Peru FTA to evade justice for La Oroya pollution  » (PDF), Public Citizen, 28 novembre 2012.

(7) «  Ecuador to fight oil dispute fine  », Agence France-Presse, 13 octobre 2012.

(8) Commentaires sur l’accord de partenariat transatlantique, document du BIO, Washington, DC, mai 2013.

(10) Shahien Nasiripour, «  Fed opens books, revealing European megabanks were biggest beneficiaries  », Huffington Post, 10 janvier 2012.

(11) «  Europe admits speculation taxes a WTO problem  », Public Citizen, 30 avril 2010.

(12) Courrier de M. Demetrios Marantis, représentant américain au commerce, à M. John Boehner, porte-parole républicain à la Chambre des représentants, Washington, DC, 20 mars 2013, http://ec.europa.eu

(14) «  TAFTA’s trade benefit : A candy bar  », Public Citizen, 11 juillet 2013.

 

http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803

 

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eurogroupe

 

Voir aussi

 

 

Le Traité Transatlantique pour 2015 - Explications (à diffuser sans modération)

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 01:45
UKRAINE. Vidéo+photos: l’Occident parle de révolution, entendez émeutes et coup d’Etat

http://allainjules.com/2013/12/03/ukraine-videophotos-loccident-parle-de-revolution-entendez-emeutes-et-coup-detat/


Publié le déc 3, 2013 @ 7:24

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La mauvaise foi de la presse occidentale a atteint le point de non retour. Alors qu’un véritable coup d’Etat est en préparation en Ukraine, par une violence inouïe des soi disant partisans de l’Europe, ce qu’aucun pays occidental ne peut accepter sur son territoire, on nous parle de la violence policière. Laquelle ? Peut-on laisser des manifestants, cette petite horde de sauvageons, détruire ainsi leur pays sous prétexte qu’ils veulent faire partie de l’Union européenne ? Pourquoi n’attendent-ils pas la prochaine élection présidentielle de mars prochain, et d’élire leur champion pro-Europe ? 

 

Regardez juste les photos en dessous pour vous rendre compte de la violence de ces gens. Injustifiée surtout. Et là, on demande au Gouvernement ukrainien de croiser les bras et de regarder ces imbéciles faire ? Munis de bâtons, de casques de chantiers, de chaînes, de bombes lacrimogènes et mêmes d’un engin de chantier pour casser le blocus policier, ils cherchent la baston. Certains vous diront, comme ils nous ont fait le coup en Libye et en Syrie, qu’il y a répression des civils. N’oubliez pas et diffusez au maximum car, c’est toujours ainsi que procède l’Occident.


Ici, nous avons toujours été légalistes, contre le désordre, surtout provoqué. Avec une spontanéité indicible, ils se sont organisés ? Où est la logique de cette violence ? Peut-on accepter, ici en France, que des manifestants prennent en otage des fonctionnaires, la Mairie de Paris et Matignon ? Que nenni…

 

 

 

 

 

 

 

Aïe. (GENYA SAVILOV / AFP / Getty Images

(GENYA SAVILOV / AFP / Getty Images)

(GENYA SAVILOV / AFP / Getty Images

 

 

 

L'actualité ukrainienne vue par les médias français : un exemple de manipulation de l'info.


Beaucoup de citoyens se méfient des médias. A juste titre.

Contrôlés en très très grande majorité par des groupes privés, nos médias (Télés, radios et journaux) servent les intérêts de leurs propriétaires, forcément partisans d'un capitalisme mondialisé, linéraux et pro-européens.


Hier, l'Ukraine revenait sur le devant de la scène.

Pourquoi aujourd'hui ? Tout simplement parce qu'un débat secoue ce pays de l'ancienne Union soviétique : faut-il se rapprocher de l'Union européenne ou rester lié à la Russie voisine ?


Le débat n'est pas récent et traduit des clivages politiques et géographiques forts dans ce pays : l'ouest de l'Ukraine penche vers les partis pro-européens et libéraux, comme celui de Ioulia Timochenko, tandis que l'est, plus industriel et russophone, penche pour le parti au pouvoir, plus "social-démocrate" et plus "sensible" aux milieux économiques pro-russes.

Ces différences se notent depuis des années dans les élections.


L'actualité européenne de l'Ukraine, c'était la signature ou non d'un accord d'association entre ce pays et l'Union européenne. Cet accord constitue habituellement le prélude à une intégration complète à l'UE.  Evidemment, les pro-européens en Ukraine étaient pour et les opposants à l'Union européenne, contre.


Mais, en France, évidemment, il n'y a qu'une seule solution présentée comme juste, celle de l'intégration de l'Ukraine dans l'Europe libérale. La façon dont le sujet a été traité dans la presse écrite et à la radio laisse penser que les ukrainiens seraient pour mais que le gouvernement ukrainien, pour des raisons que l'on ne nous explique évidemment pas, est contre. La manipulation vient aussi de ce silence sur les arguments du gouvernement : puisqu'on ne les connait pas (par la faute des médias français, mais bon !), ces raisons sont obscures donc, "logiquement", ce sont de mauvaises raisons.


C'est ainsi que le traitement partiel de l'info, ne présentant qu'un avis sur la question, laisse penser que l'Ukraine est gouvernée par un régime autoritaire qui n'écouterait pas les "légitimes" attentes d'un peuple ukrainien "évidemment" favorable à l'Europe...

C'est vrai que cette Europe fait rêver les peuples de l'est ! Ils y sont accueillis à bras ouverts, comme les Rroms !


Avec le taux de croissance le plus bas du monde et un chômage en forte augmentation, comme la précarité et la pauvreté (voir ce qu'en disent les mêmes médias avec les Restos du Coeur !), cette Europe est un véritable Paradis au point que les prochaines élections européennes risquent fort de connaître une abstention largement majoritaire et que, parmi les votants, ce sont les partis les plus critiques qui risquent d'emporter la donne, en France et ailleurs !...


Sérieusement, c'est prendre les ukrainiens pour des abrutis que laisser croire qu'ils ne connaissent pas la situation catastrophique de l'économie européenne, qu'elle soit sous gouvernement de droite (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Grèce,...) ou social-démocrate (France, Italie,...).


Et c'est tenter de manipuler les français que de leur présenter une situation ukrainienne de manière aussi orientée politiquement !


Le comble, c'est qu'hier, à l'issue d'une manif pro-européenne moyennement réussie (quelques dizaines de milliers de manifestants), quelques milliers d'opposants au gouvernement (légal) ukrainien ont tenté d'encercler le siège du gouvernement pour le bloquer. Ce à quoi, la police ukrainienne a mis bon ordre, à coup de gaz lacrymogène. C'est ce que fait toute police dans tout pays du monde quand un groupe tente d'envahir ou de bloquer les institutions. Je défie d'ailleurs quiconque de bloquer l'Elysée, Matignon ou l'Assemblée nationale sans rencontrer CRS, gardes mobiles et policiers !


Cette action peu démocratique a eu droit à quelques lignes (de soutien) dans la presse écrite et à du temps d'antenne dans les radios. Pendant ce temps, le Parti communiste d'Ukraine, fort de ses 3 millions de voix et 13,2 % aux dernières législatives (28 octobre 2012) a réuni 4 millions de signatures pour exiger un référendum sur l'intégration européenne, pétition recueillie lors d'une campagne ouvertement contre cette intégration. Mais, de cette campagne et de cette large pétition, rien.


Après le parti pris total des médias en faveur d'une Révolution orange, aujourd'hui connue pour avoir été soutenue financièrement par Washington, et d'une Ioulia Timochenko, aujourd'hui emprisonnée, nos médias continuent leur parti pris pour les forces europhiles en Ukraine, quoi qu'elles pèsent socialement et électoralement.


Cette ligne politique de soutien à l'Europe libérale, c'est celle que nous avons subi en France lors de la campagne de 2005 sur le référendum concernant le TCE, le Traité Constitutionnel Européen. Des opposants à l'Europe réduits au silence, insultés ou caricaturés, voilà le traitement démocratique de l'info par des médias au service de l'argent !


La lecture orientée des événements en Ukraine, comme les partis pris anti-vénézuéliens et anti-syriens mais pro-Qatar ou pro-israéliens, viennent d'abord de choix idéologiques des rédactions dont la déontologie s'arrête là où commencent les intérêts économiques et financiers des groupes privés qui les détiennent. Les médias publics se font, eux, l'écho de la pensée dominante, notamment celle du gouvernement en place.


Le traitement médiatique orientée de la situation ukrainienne malgré une opposition populaire forte à l'intégration européenne, montre que la neutralité médiatique n'existe pas, sur ce sujet comme sur d'autres.


Les médias, comme le gouvernement, l'éducation ou la justice, ne sont jamais neutres. Ils font partis des infrastructures qui permettent au système économique dominant de maintenir son contrôle sur la société.


Dans cette organisation sociale en faveur du système dominant, les médias français sont là pour rendre l'information conforme aux attentes des donneurs d'ordre économiques, distillant une angoisse sociale, une peur du déclassement et de l'insécurité défavorables à des mobilisations sociales, conditionnant les esprits à la fatalité d'une crise dans un système capitaliste inamovible, traitant l'information étrangère selon des filtres qui orientent la pensée en faveur d'une vision binaire ou capitalisme rime avec démocratie et perfection tandis que toute action ou tout pays troublant ce jeu sont automatiquement dénoncés, décrédibilisés, diabolisés.


L'actualité ukrainienne sert insidieusement de moyen de propagande en faveur d'une Europe dont aujourd'hui ne veulent plus une majorité des citoyens européens.

 

http://andree-oger-pour-deputee.over-blog.com/article-la-desinformation-par-les-medias-l-exemple-ukrainien-121300160.html

 

 

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L’Euro-Maïdan, une révolution bleu et jaune ?

L’Euro-Maïdan, une révolution bleu et jaune ?

 

Par La Voix de la Russie | Les événements de ces derniers jours en Ukraine semblent prendre une tournure bien connue.

La suspension de l’accord d’association avec l’UE décidée par les autorités ukrainiennes a en effet donné lieu à une certaine agitation politique et médiatique car comme à chaque fois qu’un événement politique prend une orientation géostratégique incompatible avec l’agenda de l’alliance occidentale, le mainstream médiatique tient parfaitement son rôle.


Pour Le Monde, les « partisans de l’Europe sont dispersés » et « Ianoukovich manque de vision » (!), pour France Info, « les opposants sont réprimés » et « l’opposition se lève contre la dictature ». Pour Ouest France, le pays est dans un cul de sac pendant que Courrier International rappelle que les manifestations tournent à la contestation étudiante, l’Ukraine va-t-elle s’offrir son novembre 2013 pro-européen sur le modèle d’un mai 68 français qui ne doit visiblement faire rêver que les habitants de Kiev ?

Les politiques d’opposition en Ukraine sont eux totalement en accord avec les journalistes francais puisque l’opposition exige « la démission du gouvernement » et vise à « renverser le pouvoir ». Quand au nouveau visage de l’opposition, le boxeur Klichsko dont le parti Udar est soutenu officiellement par la CDU allemande, il a lui appelé à des élections anticipées, accusant le président ukrainien de haute trahison. Ioulia Timoshenko, l’ex égérie de la révolution orange qui croupit en prison pour corruption, appelant elle à « libérer l’Ukraine » et à « renverser pacifiquement » le gouvernement.


Une révolution pacifique pour renverser un gouvernement démocratiquement élu (rappelons-le) et qui a choisi de « légalement » suspendre (provisoirement ?) la signature d’un accord d’association avec l’UE ? Souffle-t-il un vent de nouvelle révolution de couleur (jaune et bleue cette fois) en Ukraine ?


On a beaucoup parlé de la pression russe sur l’Ukraine, qui aurait fait capoter les négociations, mais ce sont pourtant des députés européens qui se sont montrés à Kiev au milieu des manifestants contre le pouvoir ukrainien. De la même façon, des étrangers (polonais) font partie des blessés lors de la dispersion de la manifestation. Que faisaient-ils-là ? Que n’aurions-nous pas entendu s’il s’était agi de responsables russes proches de Russie Unie ?


Les manifestations de rue puis les occupations de places publiques ont donc logiquement fini par être dispersées par la police ukrainienne. Pourquoi logiquement ? Car comme en Russie lors de la pâle tentative de mai 2012, des provocateurs armés (voir par exemple ici ou ) ont tenté de créer des désordres et de faire dégénérer la situation pour attiser une répression du pouvoir justifiant de nouvelles manifestations contre ce même pouvoir. Les révolutions de couleurs, on le sait, sont en effet toujours dirigées « contre » un « dictateur » ou du moins prétendu tel quel, que l’on se souvienne de l’obsession anti-Milosevic en Serbie en 2000, anti-Edouard Chevardnadzé en Géorgie en 2004 ou anti-Ianoukovich en Ukraine en 2005.


Mais il est peu probable que cette fois le rêve européen de l’Ukraine puisse aboutir à une nouvelle révolution de couleur malgré le soutien des FEMEN, qui ont manifesté contre le président ukrainien et pour l’accord avec l’UE.


Pendant que l’ambassade américaine se plaint de la répression des autorités ukrainiennes, le président Ianoukovich vient de confirmer la signature d’un nouvel accord avec la Russie et à la surprise générale, s’est envolé en voyage officiel en Chine, histoire de rappeler à chacun que le Monde ne se limite ni à Bruxelles, ni à Moscou. N

 

http://french.ruvr.ru/2013_12_02/L-Euro-Maidan-une-revolution-bleu-et-jaune-0615/

 

 

Voir aussi :

 

Le rêve américain : COMMENT détrôner Poutine ? =

 

(VASILY MAXIMOVVASILY MAXIMOV / AFP / Getty Images)

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:46

 

 

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/10/16/13869-arthrose-nouvelles-alternatives-chirurgie

Idées dangereuses sur l'arthrose

 

Cher lecteur,

De nombreuses personnes pensent que l'arthrose est provoquée par l'usure des cartilages.

A force de frotter, le cartilage de nos os finirait par s'éroder, comme des plaquettes de frein qui auraient trop servi.

Pour prévenir l'arthrose, il faudrait donc éviter de trop faire travailler ses articulations pour ne pas user le cartilage.

Ce n'est pas du tout comme cela que ça marche. C'est même le contraire.

Souvenez-vous que votre corps est un être vivant, contrairement à une voiture. Et que le cartilage, comme tous les autres tissus qui vivent, est capable de s'adapter et se renforce lorsqu'il est sollicité.

Si un jour, votre cartilage cesse de se régénérer, qu'il meurt, se brise ou disparaît, c'est que vous avez un problème. Un problème médical, qu'il est en général possible de prévenir, et parfois de guérir.

Marcher et courir aide les genoux

Une nouvelle étude publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise indique que les personnes qui pratiquent la course à pied ont environ moitié moins de risques que les autres de développer de l'arthrose ou d'avoir besoin qu'on leur change la hanche.

Paul Williams, expert au Laboratoire National Lawrence Berkeley (Etats-Unis), dirige deux études importantes sur les coureurs et les marcheurs, la National Runners’ Health Study et la National Walkers’ Health Study. Il a suivi presque 90 000 coureurs et marcheurs depuis qu'elles ont commencé, respectivement en 1991 et 1997. Sur cette période, il n'a constaté aucune augmentation du risque d'arthrose chez les coureurs, y compris ceux qui pratiquent les longues distances, et qui font 100 ou 110 kilomètres par semaine.

L'explication pourrait être la suivante :

Le cartilage n'est pas irrigué par des vaisseaux sanguins. Pourtant, il est composé de cellules vivantes, qui ont besoin d'être nourries.

La nourriture se trouve dans le liquide synovial, dans lequel baigne l'articulation. Chaque pression sur le cartilage permet au liquide synovial de circuler dans le cartilage et ainsi d'alimenter les cellules en nutriments.

Si vous ne bougez pas, ou peu, votre cartilage « meurt de faim ».

Comment l'obésité détruit les cartilages

Les plus récentes recherches montrent que l'arthrose n'est pas le résultat de l'usure des articulations, explique le vice-président de la Fondation Arthrose des Etats-Unis, Patience White, qui est aussi professeur de médecine à l'Université George Washington. (1)

Les deux principaux facteurs de risque sont les prédispositions familiales à l'arthrose et le surpoids.

Chaque kilo en plus fait peser 8 kilogrammes supplémentaires sur les genoux, explique-t-il. Réciproquement, si vous perdez 2 kilos, vous soulagez les articulations de vos genoux de 16 kilos.

Mais le lien entre obésité et arthrose ne se limite pas à la pression supplémentaire sur les articulations.

Les personnes en surpoids ont aussi plus d'arthrose au poignet. Les tissus graisseux secrètent en effet des hormones inflammatoires qui détruisent les cellules qui régénèrent le cartilage.

S'il y a de l'arthrose dans votre famille, vous pouvez diminuer votre risque d'en attraper également en faisant de l'exercice physique et en surveillant votre poids. Marche et course à pied vous aideront à atteindre ces deux objectifs d'un coup.

Mais attention, ne passez pas de votre canapé au marathon, ni même au semi-marathon.

Les chocs violents et blessures aux articulations augmentent fortement le risque d'arthrose, donc il est important de rester modéré. De plus, si vous vous faites mal, non seulement votre cartilage sera abîmé, mais cela vous obligera sans doute à arrêter toute activité physique, ce qui augmentera votre risque de gagner du poids.

Plus de 50 % des personnes qui ont une blessure grave au genou, comme une déchirure de tendon ou de ligament, développeront de l'arthrose dans les 10 ans, selon le professeur White. Y compris si la blessure a lieu à l'adolescence.

Il est donc important de pratiquer avec prudence les sports qui imposent des torsions violentes aux articulations, comme le football ou le ski.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : n'oubliez pas que les recherches sur l'arthrose (prévention et traitement) sont l'une des spécialités de notre équipe. Abonnez-vous aux Dossiers de Santé & Nutrition pour tout savoir sur ce sujet, et apprenez par la même occasion à prévenir et guérir, en partie et parfois même en totalité, les grandes maladies qui, sinon, nous frapperont tous un jour ou l'autre (en vous abonnant, vous recevrez immédiatement en prime le dossier « Stratégie complète contre l'arthrose »). Rendez-vous ici pour en savoir plus.

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Attention danger : Vous avez au moins 3 chances sur 5 de mourir d’une « maladie du mode de vie » liée à l’alimentation, au manque d’activité ou au tabagisme. C’est le constat alarmant d’une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mais vous avez aussi 80% de chances d’éviter ces maladies voire de les guérir en adoptant certains réflexes simples et peut-être inconnus de votre médecin. Découvrez-les sans attendre dans cette vidéo.

Résistance : libérez-vous des lobbies agro-alimentaires et pharmaceutiques grâce à Alternatif Bien-Être, le journal de référence de la santé naturelle, à découvrir dans cette vidéo (lien cliquable).

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:57

 

 

 

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Les Palestiniens ne sont pas responsables de la Shoah.

Pourtant, sans que le monde ne réagisse,

ils sont lentement exterminés

d'une façon machiavélique,

et dans la plus grande discrétion.

D'ailleurs, de plus en plus d'enfants malformés naissent.

Voici un exemple de ce qu'ils vivent

dans leur prison à ciel ouvert.

eva R-sistons

 

 

Par Ramzy Baroud
Gaza se noie sous les eaux usées
et les conspirations

La dernière torture infligée à Gaza pourrait sembler juste une nouvelle façon d’humilier ce territoire pour le plus grand plaisir d’Israël, de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et du gouvernement égyptien sous la coupe des militaires... Mais quelque chose de bien plus sinistre se prépare. Cette fois-ci, la punition collective appliquée à Gaza prend la forme d’eaux venues des égouts qui inondent de nombreux quartiers de cette zone déshéritée et en pleine pénurie d’énergie, d’une surface de 360 ​​km2 (139 milles carrés) sur lesquels vivent 1,8 million d’habitants.
30 novembre 2013

Un homme porte son jeune garçon pour l’aider à traverser le flot nauséabond des eaux usées qui débordent dans les rues de Gaza (Photo : Reuters/Mohammed Salem)


Même avant la récente crise résultant d’une grave défaut d’approvisionnement d’électricité et de la disparition du carburant jusque-là fourni en contrebande à travers la frontière égyptienne, Gaza était lentement mais sûrement rendue inhabitable. Un rapport bien documenté des Nations Unies déclarait l’année dernière que si aucune initiative urgente n’était prise, Gaza serait « invivable » d’ici 2020 . Depuis que le rapport a été publié en août 2012, la situation n’a fait qu’empirer.


Au fil des années, surtout depuis le durcissement en 2007 par Israël du blocus imposé à Gaza, le monde s’est habitué à deux réalités : une coalition à l’extérieur visant à affaiblir et à vaincre le Hamas dans la bande de Gaza, et à l’intérieur la capacité étonnante de Gaza à résister à ce siège inhumain, au blocus et à la guerre.


Deux guerres infâmes illustrent cet fait : la première est la guerre de 22 jours menée par Israël l’hiver 2008-2009 (massacrant plus de 1400 Palestiniens et en blessant plus de 5500) et la seconde est la guerre plus récente de novembre 2012 (huit jours de combats qui ont tué 167 Palestiniens et six Israéliens). Lors de la deuxième guerre, le président égyptien Mohammed Morsi, élu démocratiquement, était encore au pouvoir, et pour la première fois depuis de nombreuses années, l’Égypte s’est tenue aux côtés des Palestiniens. Pour cette raison, et aussi grâce à la fermeté de la résistance palestinienne, le territoire assiégé et attaqué a par miracle soutenu le choc. Gaza a célébré sa victoire, et Israël est resté un peu à distance - tout en s’abstenant bien évidemment, d’honorer sa part de l’accord du Caire qui consistait à lever un peu les restrictions économiques appliquées sur la bande de Gaza.


En termes relatifs , les choses semblaient s’améliorer pour Gaza. Le passage de Rafah entre Gaza et l’Égypte était assez largement ouvert, et les gouvernements de l’Égypte et du Hamas étaient en constantes discussions pour trouver des solutions économiques durables à de nombreux maux de du petit territoire. Mais l’éviction du président Morsi le 3 juillet par le général Abdel Fatah al-Sisi, a changé la donne. L’armée égyptienne a lancé une répression féroce, et s’est vengée en fermant le passage de la frontière et en détruisant 90 à 95 % de tous les tunnels qui servaient jusque-là de bouée de sauvetage et qui lui avaient permis à la bande de Gaza de résister au siège israélien.


Les espoirs se sont volatilisés rapidement, et la situation dans la bande a empiré comme jamais auparavant. Naturellement , le Caire a trouvé à Ramallah un allié prêt à l’aider et qui n’a jamais cessé de comploter avec Israël afin de s’assurer que ses rivaux du Hamas soient réprimés, en même temps que toute la population du territoire assiégé.


Citant des responsables de Gaza, le New York Times a rapporté le 21 novembre que 13 stations d’assainissement dans la bande de Gaza ont soit débordé, soit sont près de déborder, et que plus d’un million de mètres cubes d’eaux usées non traitées s’écoulent chaque jour vers la mer Méditerranée. « Le service de l’assainissement pourrait bientôt ne plus être en mesure de pomper de l’eau potable pour les foyers de Gaza, » indique le journal.


Farid Ashour, directeur des services d’assainissement et de fourniture d’eau dans les municipalités côtières de Gaza, a déclaré au même moment que la situation était « catastrophique ». « Nous n’avons jamais fait face à une situation aussi dangereuse que cette fois-ci, » dit-il. Mais la situation n’a aucune raison d’être dangereuse ou catastrophique comme elle l’est actuellement. Il a tout simplement été voulu qu’il en soit ainsi.


La seule et unique centrale électrique de Gaza a été la cible prioritaire des avions de guerre israéliens pendant des années. En 2006, elle a été détruite dans un raid aérien israélien, puis rouverte un an plus tard, pour être ensuite à nouveau détruite. Et elle était loin d’être à pleine capacité quand elle fonctionnait encore récemment, fournissant à peine 30% des besoins en électricité de Gaza qui s’élèvent à 400 mégawatts. Cent vingt mégawatts viennent d’Israël , et près de 30 mégawatts venaient d’Égypte. Le total était loin des besoins de base de la bande de Gaza, mais en tout cas, Gaza survivait. Après l’éviction de Morsi et la répression militaire égyptienne, la pénurie est maintenant à 65 % du total nécessaire.


Dans une interview avec l’agence de nouvelles humanitaire des Nations Unies (IRIN), James W. Rawley, le coordinateur humanitaire pour les territoires palestiniens occupés, dépeint une situation hallucinante où la crise impacte « tous les services essentiels, y compris les hôpitaux, les cliniques, les service s’occupant des eaux usées et les stations de pompage de l’eau. »


Les Israéliens de leur côté, n’ont eu aucun souci à se faire depuis depuis la dernière confrontation militaire avec le Hamas. « L’ année dernière a été une bonne année », a déclaré, selon The Economist, le commandant de la division d’Israël qui « surveille » la bande de Gaza, le brigadier Michael Edelstein. En raison de la forte baisse du nombre de roquettes tirées depuis la bande de Gaza en représailles des attaques israéliennes et du siège qui se poursuit (50 roquettes cette année, comparativement à 1500 l’an dernier), « les enfants dans les villes frontalières d’Israël peuvent dormir dans leurs lits, pas dans des abris, et ne vont plus à l’école en autobus blindés », selon l’édition datée du 16 novembre.


« Mais la promesse du côté israélien d’aider à relancer l’économie de Gaza n’a pas été tenue », indique le journal. Israël a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que la bande de Gaza reste dans une situation de crise, bloquant les exportations et empêchant même les panneaux solaires d’entrer dans le territoire sous blocus afin que les Palestiniens assiégés ne puissent produire leur propre électricité. « Durant ce temps, la bande de Gaza est en train de mourir sur pied. »


Prêts à tout pour trouver des solutions à court terme, le Premier ministre de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a lancé de nouveaux appels à Mahmoud Abbas pour un gouvernement d’union. « Ayons un seul gouvernement, un seul parlement et un Président », a déclaré Haniyeh dans un récent discours, cité par l’agence Reuters. Un porte-parole du Fatah, Ahmed Assaf, a rejeté l’appel car « il ne contenait rien de nouveau ». Pendant ce temps, l’Autorité palestinienne décidait de mettre fin à la subvention sur le carburant livré à Gaza via Israël, augmentant de 79 cents le prix déjà situé à 1,62 dollar US le litre. Selon Ihab Bessisso de l’Autorité palestinienne, la décision d’annuler l’exemption de la taxe sur le carburant de la bande de Gaza a été prise parce que l’envoi de carburant à meilleur marché à Gaza « était injuste pour les habitants de Cisjordanie ».


Mais le souci d’équité a peu à voir là-dedans. Selon The Economist , Al Monitor et d’autres médias, des efforts égyptiens sont aujourd’hui déployés pour remettre en selle Mohammed Dahlan, l’ancien chef de la sécurité de la bande de Gaza et chef du Fatah , afin d’accélérer l’effondrement attendu du gouvernement du Hamas. Al Moniteur a rapporté le 21 novembre que Dahlan - un commandant du Fatah chassé par le Hamas en 2007 en raison, entre autres, de ses liens étroits avec le renseignement israélien - avait rencontré le général al-Sisi au Caire. Évidemment , le but est de renverser le Hamas dans la bande de Gaza. Mais la question est de savoir comment ? Certains « suggèrent qu’une brigade palestinienne soit rassemblée dans al-Arish et marche sur la bande de Gaza pour, avec le soutien égyptien, vaincre le large éventail de forces mises sur pied par le Hamas dans la dernière décennie ».


Avec les Frères musulmans et Morsi chassés de la scène, au moins pour l’instant, la bande de Gaza est plus vulnérable que jamais. Certains des partisans d’Abbas et de Dahlan pensent certainement que le moment est venu de donner le coup de grâce à leurs adversaires dans le petit territoire assiégé.


Ramzy Baroud
The Palestine Chronicle, 27 novembre 2013.



Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé à Demi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Fnac.com

Traduit de l’anglais pour Info-Palestine.eu par Claude Zurbach (30.11.2013) :
http://www.info-palestine.net/spip.php ?article14225

Texte original en anglais (27.11.2013) :
http://www.palestinechronicle.com/the-plot-thickens-gaza-is-flooded-with-sewage-and-conspiracies/

 

 

attori.net/article5095.htm

 

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LE DEPUTE BELGE LAURENT LOUIS
DÉNONCE LE PROJET DU GRAND ISRAEL

 

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Pêcheurs de Gaza


La résistance des habitants de la bande de Gaza au siège et aux agressions que lui fait subir Israël est, par nécessité, quotidienne.


Un documentaire sur la résistance des pêcheurs de la bande de Gaza face au blocus israélien et à la terreur quotidienne dont ils sont victimes de la part de l’occupant. Un poignant appel au secours et à la solidarité, vers les syndicats de pêcheurs français.

Témoignages recueillis lors de la mission Bienvenue en Palestine organisée par EuroPalestine du 27 décembre 2012 au 2 janvier 2013, à Gaza.

 

 

 


 


État des lieux :



Non seulement les pêcheurs de Gaza se sont vus réduire dramatiquement leur zone de pêche mais, comme les paysans tout au long de la frontière terrestre à l’est, ils sont la cible aléatoire et quotidienne des tirs israéliens.
Et ces tirs, plus ou moins agressifs et criminels suivant l’humeur des soldats ou des marins, violent impunément les accords internationaux mais aussi ceux même qu’a pourtant imposé le pouvoir militaire et colonisateur d’Israël.

La situation actuelle est catastrophique :

Depuis la limite convenue de 20 miles nautiques lors des accords d’Oslo en 95, la zone de pêche s’est réduite à 12 puis 6 puis 3 miles nautiques jusqu’à récemment.
Les pêcheurs sont privés des bancs de poisson présents au delà de 8 miles, là où commencent les roches sous-marines et l’univers marin accessible est fortement mis sous pression.
Avec pour effet direct, une production qui est passée de 4000 tonnes annuelles en 1992 à 900 tonnes en 2011.

Et à Gaza, on ne trouve presque plus de poisson « bleu » (sardines, maquereaux), et encore moins de poisson de qualité supérieure tel que le Mérou.
"Le prix du poisson est par conséquent phénoménal : les classes les plus défavorisées - donc une majorité de la population – ne peuvent consommer du poisson que 3 fois par an, et la malnutrition devient chronique."

Depuis 2007, Israël a confisqué plus d’une centaine de bateaux. En moyenne, chaque semaine, elle met en prison deux pêcheurs. Sinon, ils sont souvent jetés à la mer après leur arrestation et doivent rejoindre la côte à la nage quand leur bateau a été confisqué ou coulé.

Le coût global des pertes est estimé à 40 millions de dollars par an.

Israël a profité de sa dernière agression en novembre 2012 pour s’acharner sur la profession en bombardant les barques de pêcheurs et, dans le petit port de pêche de Der Ballah au sud de Gaza, en détruisant le bâtiment de 2 étages qui comprenait des chambres froides, un atelier de réparation et de stockage des moteurs et le service administratif des pêcheurs de toute la bande de Gaza.

"Leur intention n’est pas tant de nous empêcher de pêcher sur nos eaux territoriales légitimes, dit Nizar Ayyash le Président du Syndicat des pêcheurs, que de saborder par tous les moyens les bases de notre économie, d’affamer la population et de la maintenir sous le régime de la terreur."

A cela, s’ajoute la situation catastrophique du bassin aquifère qui irrigue toute la région de Gaza.

Les Israéliens pompent à hautes doses l’eau de la nappe phréatique qui, de ce fait, absorbe l’eau marine et devient saumâtre, impropre à la consommation.
Ils ont aussi capté les eaux du Whadi Ghaza, le seul petit fleuve de la région et, criminellement, y déversent leurs eaux usées.
Les stations d’épuration de Gaza avaient toutes été détruites par les bombardements de 2008, et les rares qui ont pu être remises en fonction n’endiguent pas la pollution croissante et l’insalubrité qui en résultent, notamment autour de l’estuaire mais partout aussi dans la bande de Gaza.
Les experts de l’organisation Ewash prédisent une situation irréversible de détérioration des sols et de l’irrigation dès 2020.

Malgré tout, malgré le blocus, malgré la pénurie et la terreur, et les maladies qui se multiplient, les pêcheurs reconstruisent ce qui est détruit avec le peu de matériel dont ils peuvent disposer, et obstinément la flottille encore libre retourne à la mer, sous le feu toujours meurtrier de la marine israélienne.

Nizar Ayyash, président du syndicat des pêcheurs de Gaza :

“Nous appelons de nos voeux une relation entre les pêcheurs palestiniens et les syndicats de pêcheurs dans le monde, et particulièrement avec les syndicats français, afin de pouvoir bénéficier de leur expérience, afin de pouvoir alléger une partie des souffrances des Palestiniens.”

Cette vidéo est disponible également sur europalestine.com pour prendre contact avec la mission Bienvenue en Palestine et établir des liens avec les pêcheurs de Gaza ainsi que sur netoyens.info.

 

http://foumonde.info/spip.php?article75&lang=fr

 

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Sommet italo-israélien sous l’olivier « symbole de paix »

L'art de la guerre
           
Israel-Italy-flags2

Le lien enraciné entre l’Etat italien et celui d’Israël –renforcé par le sommet Letta-Netanyahu, conclu hier à Rome par la signature de 12 accords- est représenté par un olivier centenaire, don de l’Etat d’Israël, planté aux Forums Impériaux en tant que « symbole de paix et de fraternité », comme on peut lire sur la stèle. Il ne pourrait y avoir d’emblème plus significatif. Dans les territoires occupés, les autorités et les colons israéliens ont déraciné et volé ou brûlé environ 3 millions et demi d’oliviers pour frapper à mort l’agriculture palestinienne, en la privant en même temps de son eau. Avec l’aide de l’Allemagne et de la Grande –Bretagne, qui bloquent l’accès de la Palestine à l’International Olive Council, l’organisation intergouvernementale des producteurs d’olives dont fait partie Israël, car cela signifierait « saboter les entretiens de paix israélo-palestiniens ». Le « génocide des oliviers » s’intensifie : le 28 octobre une oliveraie de Gaza a été bombardée par des chasseurs bombardiers israéliens.


Gaza –préviennent les Nations Unies- est en train de devenir « inhabitable » : le blocus israélien, renforcé par la fermeture des tunnels à travers lesquels arrivaient d’Egypte des denrées de première nécessité, a réduit à la survie plus de 80% des habitants (1,7 millions). Le manque de carburant (il en arrive seulement 40% du minimum nécessaire) provoque des blackout qui durent de 12 à 16 heures par jour, laissant sans énergie habitations, hôpitaux et usines. Ceci se passe dans un territoire palestinien qui possède de riches gisements de gaz naturel, surtout dans les eaux côtières, dont l’exploitation est empêchée par Israël. Un autre drame s’ajoute à cela : le transfert forcé imminent de 30-40 mille autres arabes bédouins qui vivent depuis des millénaires dans le désert du Neghev, dont les installations sont considérées comme illégales par les autorités israéliennes. Le plan Prawer-Begin prévoit l’évacuation de 35 villages, dont les habitants seront transférés dans des « townships beduine ». Les aires évacuées servent non seulement à ouvrir de nouveaux espaces à la colonisation israélienne, mais aussi à des objectifs militaires.


Dans le désert du  du Neghev  (où à Dimona on fabrique des armes nucléaires) vient de se dérouler la plus grande manœuvre aérienne internationale de l’histoire d’Israël : la « Blue Flag », à laquelle ont participé Etats-Unis, Italie et Grèce. Le scénario de la manœuvre à feu était celui de l’attaque contre un pays ennemi doté de fortes défenses aériennes (comme par exemple l’Iran). Le but a été expliqué par l’ambassadeur étasunien en Israël Dan Shapiro qui, à côté d’un chasseur bombardier F-16 avec les ambassadeurs italien et grec, a déclaré : « La manœuvre conjointe offre la possibilité de s’entraîner dans des conditions réelles afin que, dans le cas où nous opérons ensemble, nous avons la capacité de le faire ». L’Italie se prépare donc à intervenir dans une guerre aux côtés d’Israël.


Ce que peut être le scénario a été confirmé hier par Netanyahu : il a dit que l’Iran, cachant sa nature derrière les sourires des diplomates, est le « moteur du terrorisme » et qu’il « doit être arrêté » pour empêcher qu’ « il ne ravage le Moyen Orient avec l’arme nucléaire ». Et Letta a défini Israël comme un « partenaire stratégique », en soulignant que « sa sécurité n’est pas négociable ». C’est dans ce cadre que se placent les 12 accords entre Italie et Israël : sur la « sécurité publique » et la « protection civile » (signés par Alfano), sur l’eau et l’énergie, sur le cyberespace, sur l’instruction (signés par Carrozza), la santé et le cinéma. 2014 sera « l’année de l’amitié culturelle Italie-Israël ». Et à l’Expo de Milan 2015 il y aura un pavillon de 2400 m2 d’un coût de 11 millions d’euros, qui montrera « le véritable caractère d’Israël ».


Le gouvernement Letta, suivant le sillon déjà tracé qui a abouti à l’accord de coopération militaire avec Israël institué par loi en 2005, est en train d’imprimer une accélération sans précédents au renforcement des liens avec Israël. Il a aussi parlé d’une future importation de gaz naturel d’Israël. Celui des gisements palestiniens et libanais qu’Israël est en train de s’approprier. Letta cependant jure d’avoir toujours à cœur « le bien-être du peuple palestinien ».

Manlio Dinucci

Edition de mardi 3 décembre 2013 de il manifesto 

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20131203/manip2pg/09/manip2pz/349412/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Source de la photo : http://www.jewsnews.co.il/2013/11/19/amidror-israel-can-mount-independent-strike-on-iran/

 

 

http://www.mondialisation.ca/sommet-italo-israelien-sous-lolivier-symbole-de-paix/5360134

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dimanche 8 décembre 2013

Visualiser la Palestine: l'occupation israélienne en quelques chiffres
Depuis 1993, les dirigeants israéliens ne cessent de promettre la fin de l'occupation (comme prévue par les Accords d'Oslo). Dans les faits, c'est tout le contraire qui se passe.

Quelques chiffres:

- Entre 1993 et 2013, le nombre de colons israéliens en Cisjordanie a doublé (plus de 500 000), tandis que 11 000 Palestiniens ont été expulsés de Jérusalem.

- 50 000 logements de colons ont été construits. Dans le même laps de temps, 15 000 maisons palestiniennes ont été détruites. Certains ont essayé de s'opposer à ces destructions. Ils l'ont payé de leur vie... Comme Rachel Corrie, citoyenne américaine, tuée en 2003, écrasée par un bulldozer israélien: http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/08/28/qui-etait-rachel-corrie-morte-sous-les-chenilles-d-un-bulldozer-israelien_1752278_3218.html

- Une Cisjordanie morcelée en 167 enclaves. 522 checkpoints israéliens entravent la circulation des Palestiniens, sur un territoire plus petit que le département de la Seine-et-Marne. Oui, 522...

- Un mur de la honte qui déborde allègrement sur la ligne verte, long de 440 km, haut de 8 mètres (en comparaison, le mur de Berlin c'était 155 km en longueur, 3,6 mètres en hauteur).

On rappellera également que le mur, la colonisation et le blocus sur Gaza sont tous illégaux au regard du droit international. Israël est à ce titre l'Etat qui a violé le plus de résolutions de l'ONU, loin devant l'Irak de Saddam ou la Corée du Nord.



Infographie publiée par le site d'AlJazeera: http://www.aljazeera.com/indepth/interactive/2013/12/infographic-palestine-2013123141434917728.html

 

 

 

Pendant ce temps, la France rend hommage, indirectement, à Israël, et piétine la laïcité :

  1. FOU ! République "laïque" est islamophobe, et l'Etat se judaïse ! Fausse laïcité, RIPOUBLIQUE au service d'une Communauté de 600.000 personnes

  2. Chandeliers géants, prières et chants sur la place publique pour Hanouccah. Vive la République casher :)

Je rappelle que Paris a pour maire B. Delanoë,

sayan (agent d'Israël),

comme d'ailleurs Anne Hidalgo.

 

 

Cliquez sur l’image ci-dessous pour l’agrandir :


hanoucca-2013

 

 

La France colonisée :


Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 15:59

 

Description de l'image Paraguay (orthographic projection).svg.

Le Paraguay, une victime de l’impérialisme américain prédateur et criminel

Il était une fois un pays pauvre, enclavé et corrompu, un bout de terre perdu quelque part en Amérique latine, dont nul ne parle jamais… Pourtant, il y a 150 ans, le Paraguay était l’état le plus développé de la région…


Seule la destitution abusive du président Lugo le 25 juin dernier, a remis le Paraguay sous les feux de l’actualité. Cet élu du peuple n’appartenant pas au sérail, il ne put résister longtemps aux cabales des politicards et ploutocrates locaux. N’ayant pu se défendre dans une affaire dont lui imputa toute la responsabilité – une occupation de terres par des paysans – il fut remplacé en 48 heures par le dénommé Federico Franco (oui Franco comme le Caudillo !), PDG d’une entreprise de pesticides. Un opportuniste conforme aux attentes de l’oligarchie et qui n’osera pas la froisser en lançant une juste réforme agraire


Mais hormis cet épisode récent, que s’est-il passé pour que cette nation tombe de Charybde en Scylla ?

Nous savons empiriquement que si la machine oligarchique menace, tôt ou tard les nations indépendantes trépassent. Au début du XIXème siècle, le pays était tenu d’une main de fer par des dictateurs n’offrant pas de libertés politiques mais développant alphabétisation et infrastructures, et donnant des terres à cultiver aux paysans. Le Paraguay vivait en autarcie, puissant et indépendant. Son économie florissante ne devait rien à personne et surtout pas à l’oligarchie : pas de dettes, une politique protectionniste et rien pour les compagnies d’affrètement et d’assurances anglaises. De quoi rendre fou ceux qui s’enrichissent en exploitant !

Ce qui devait arriver arriva. Les deux grands pays frontaliers, Brésil et Argentine, commencèrent des manœuvres d’encerclement et  préparèrent la  guerre en usant et abusant de propagande. Les futurs vainqueurs se liguèrent pour partager à l’avance les dépouilles du futur pays vaincu. Sentant le danger arriver, l’orgueilleux paraguayen Francisco Solano Lopez ne tarda pas à leur déclarer la guerre.

Ainsi commença en 1865 « la guerre de la triple alliance » conduite par le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay.

Un conflit soutenu par l’Empire Britannique (Le ministre Edward Thornton) et financé par les Banques Rothschild et Baring. Hommes, femmes et même enfants se battirent dans un conflit d’une violence dantesque. Les conséquences de la guerre furent terrifiantes pour le pays – qui perdit plus de la moitié de sa population et une grosse partie de son territoire (l’ouest pour le Brésil et le Chaco pour l’Argentine) – mais juteuses pour l’oligarchie financière.

Tout fut pillé et vendu. Il n’y eu plus de tarifs douaniers, de fonderies, d’industries nationales de textile et on interdit les fleuves au commerce étranger. Pire, le Paraguay bascula dans la spirale de l’endettement, tout comme les vainqueurs ruinés par 5 ans de guerre.


Le pays ne s’est jamais vraiment relevé de cette guerre. Quant au peuple, de dictatures oligarchiques en oligarchies dictatoriales, il est toujours perdant…

Quelques années plus tard, le Brésil porta à la tête du Paraguay Bernardino Caballero, un militaire élevé au grade de général par l’armée brésilienne et dont la première mission fut de payer les dettes contractées par le pays auprès des banques étrangères. Les terres devinrent une monnaie d’échange. Une poignée de ploutocrates s’emparèrent de 5 à 6 millions d’hectares de terres, certains à des fins spéculatives et d’autres en vue d’exploiter les immenses forêts de yerba maté et de quebrachos.

En 1887 naquit le parti libéral « Colorado », qui gouverna jusqu’en 1904, puis de 1946 à 2008 sans interruption. De 1946 à 1962, il était même le seul parti autorisé. De 1954 à 1989, un dictateur cruel et inutile, soutenu par le Colorado, Alfredo Stroessner, dirigea le pays sans aucune ouverture politique, poursuivant toute dissidence. Il participa à « l’opération condor », une campagne d’assassinats dans laquelle furent impliqués les services secrets de toutes les dictatures d’Amérique du Sud, avec l’appui de la CIA. Pour maintenir son pouvoir. Il favorisa les riches brésiliens qui collaboraient avec sa dictature militaire. Ceux-ci s’approprièrent les terres arables du pays.

Il laissa son pays dans l’ignorance, les services publics à l’abandon et les vautours dépecer le pays. Tombé en disgrâce, les USA favorisèrent un coup d’état pour le destituer en 1989, mais le richissime Stroessner mourut en 2006 chez ses amis Brésiliens sans répondre de ses crimes. Le Brésil, reconnaissant, ayant toujours refusé son extradition

Le démantèlement du pays s’intensifia au cours des soixante années de pouvoir absolu du parti Colorado.

Ce pillage se solda par l’occupation illégale de 12 millions d’hectares, toujours d’actualité. Selon un rapport publié en 1994 par la commission Vérité et Justice, créée après la chute de la dictature en 1989, 8 millions d’hectares raflés par des dignitaires du régime profitaient à leurs héritiers, qui jouissent encore aujourd’hui d’immenses fortunes.


Depuis le pays est toujours confronté à une répartition inique des terres arables, aujourd’hui 1 % de la population en contrôle 77 % (pire que les békés aux Antilles !) et 300 000 familles vivent sans terre. Des occupations de terre se produisent près de la frontière brésilienne où se cultive le soja. Les paysans luttant avec acharnement pour survivre. Les grands producteurs de soja, les éleveurs de bétail, les porte-paroles locaux soumis aux Géants de l’agroalimentaire, que les médias complices appellent les carperos (de carpa, qui veut dire tente) se font traiter de squatters, de sauvages, de partisans d’Hugo Chavez… On les qualifie même d’assassins, alors que ce sont eux qui se font tuer.


Ce conflit dont nul ne connait l’issue, montre que lorsque la politique se lie aux intérêts financiers et que l’oligarchie prend les rênes du pouvoir, le peuple est l’éternel sacrifié. Espérons que le combat de ces paysans porte un jour ses fruits : Hasta la victoria siempre !

Alexandre Freydier

 

http://charlesdornach.wordpress.com/2013/09/24/le-paraguay-une-victime-de-limperialisme-americain-predateur-et-criminel/

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 15:00

 

dimanche 1 décembre 2013

Big Brother, c’est maintenant ?
(sur le blog Gaulliste libre)

Le progrès technologique, c’est fantastique, quand il fait reculer la pauvreté, la faim, permet de traiter les maladies, ou améliore notre bien être. Mais parfois, il peut avoir un autre visage. La quête du profit a aussi produit les cigarettes ou la vache folle. Aujourd’hui, le progrès peut menacer notre vie privée.


Un progrès aux deux visages
C’est The Economist qui a consacré sa une à ce sujet, prenant appui sur le développement des caméras, et du fait qu’elles parviennent aujourd’hui à identifier les personnes. Ici, l’hebdomadaire juge que « davantage de garanties pour la vie privée vont être nécessaires ». Que l’avocat permanent de la liberté en appelle de facto à plus de règles étatiques montre bien que le sujet est d’importance. Il faut reconnaître que souvent, ces innovations sont bien intentionnées. Les mouchards dans les voitures pourraient permettre d’identifier les responsabilités de chacun mais aussi d’améliorer la sécurité.


La vidéosurveillance, permise par les nouvelles technologies de l’information, est un moyen de lutter contre les criminels ou les délinquants. Et cela est bienvenu. Cependant, tout ceci pourrait changer de dimension avec l’arrivée d’une nouvelle génération de caméras, directement incrustées dans les lunettes, une idée testée par Google aujourd’hui. D’un côté, le fait d’avoir une caméra connectée pourrait assurer une plus grande sécurité. The Economist évoque aussi le côté pratique de pouvoir se refaire le film de la journée pour retrouver une information. Mais ces progrès technologiques ont aussi permis de nouvelles formes de harcèlement à l’école, potentiellement encore plus traumatisantes.
L’éthique, ce grand oublié de la politique
The Economist termine son éditorial en réclamant des réglages par défaut protégeant mieux la vie privée sur Facebook et Google et conclut : « la Silicon Valley met en avant le pouvoir libérateur de la technologie – et elle a souvent raison. Mais la liberté que donne un gadget à une personne peut parfois retirer de la liberté à une autre. Les libéraux ont été trop désinvoltes dans la défense de l’idée d’un espace personnel, surtout sur Internet. La bagarre doit commencer maintenant. Sinon, en un clin d’œil, la vie privée pourrait disparaître ». Pour une fois, je partage l’analyse de l’hebdomadaire britannique.


Encore une fois, on aimerait davantage entendre les politiques sur le sujet. Pour le coup, une commission étudiant les évolutions technologiques du futur et débattant de plusieurs orientations possible à donner à notre politique de préservation de la vie privée, tout en garantissant l’utilisation de nouveaux outils pour lutter contre la criminalité et la délinquance serait sans doute utile. Mais le train législatif semble avancer de manière autonome, au gré de l’influence des lobbys, sans que les hommes politiques jouent leur rôle d’animateur du débat public, et d’aiguilleur de nos sociétés.
La révolution technologique actuelle va vite, très vite même. Malheureusement, il semblerait que le cadre législatif n’aille pas du tout à la même vitesse, puisque même le très libéral The Economist demande une intervention étatique. Il serait temps que nos dirigeants s’emparent du sujet.
http://www.gaullistelibre.com/2013/12/big-brother-cest-maintenant.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29&utm_content=Yahoo!+Mail
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 00:42

 

 

SYRIE. Genève II & forces en présence

Publié le nov 30, 2013 @ 0:03

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Bachar Al-Assad

Bachar Al-Assad

 

Les choses semblent considérablement se compliquer pour la soi disant opposition syrienne qui, à n’en pas douter, vu ses exigences qui sont en fait celle des monarchies du Golfe, est en perte de vitesse. Méthodiquement, l’armée arabe syrienne reprend les bastions dits "rebelles". Quand, ces derniers pensent à Genève II, c’est plutôt la peur dans leurs rangs. Ira, ira pas ? Que les mois de décembre et de janvier sont loin. Diantre, les pourparlers de paix auront lieu, en principe, le 22 janvier 2014 ! D’ici là, sans être un oiseau de mauvais augure ou même Nostradamus, cette opposition-là, n’existera plus que sur le papier…


 

L’avancée de l’armée arabe syrienne, qui sécurise un peu plus Damas, même comme aujourd’hui encore, un obus de mortier a été tiré en direction de la mosquée des Ommeyades, est probante. La reprise de la ville de Deir Atteih, près de Damas, semble même sonner le glas de ces combattants de l’apocalypse qui, pour une poignée de dollars, dépourvus de bon sens, sans idéologie, ennemis de Dieu malgré leurs sempiternels "Allah akbar" tuent impunément des Syriens. Aujourd’hui, ils ont tué froidement 3 employé de la centrale électrique de Homs. Des innocents qui faisaient leur travail. On ne peut pas demander à une population qui vivait sa religion simplement, du jour au lendemain, de pratiquer la charia, même si ces derniers, sont des chrétiens. On comprend  donc l’enthousiasme des populations qui retrouvent leur liberté après le passage de l’armée syrienne qui élimine les terroristes.  Hélas, il n’est pas surprenant de voir ceux qui nous gouvernent et se disent pourtant intelligents, refuser de voir tout par une mauvaise foi abyssale.


Eux, à Genève ? Probablement, non. Le contraire peut être une surprise dans la mesure où, même dans les films, le méchant perd toujours à la fin. Il n’est pas concevable que des humains se mêlent avec des anthropophages, qui plus est, des égorgeurs d’enfants, et qui s’entre-tuent et détruisent la Syrie. Malgré le forcing de certains fous -qui se ressemble, s’assemble-, ces gens ont montré à la face du monde entier, tout ce qu’il y a de plus mal, de plus atroce, de plus laid et de plus immoral chez les êtres humains. Ces monstres, sorte de Frankenstein, doublé de Dracula et de Hitler, ne peuvent, au 21e siècle, gagner. Ce serait l’injustice qui surpasse la justice. L’internationale terroriste a cru trouver son sanctuaire en Syrie. Hélas, leur déconfiture semble même indiquer que c’est leur enfer.


Le sénateur américain John McCain, courroucé, accuse Barack Obama d’avoir cédé. Pour lui, qui s’exprimait hier, la conférence dite de Genève II risque plutôt de noyer définitivement l’opposition syrienne qui n’a plus rien à réellement proposer, même faire du chantage. Amer, McCain a précisé que les dernières victoires significatives de l’armée arabe syrienne et la destruction du stock des armes chimiques de la Syrie ont plutôt renforcé le président syrien Bachar al-Assad dont la délégation arrivera en suisse, très en confiance. Il est donc improbable, pour lui, que l’opposition obtienne quelque chose. La solution, dit-il encore une fois, c’est d’"armer" ces terroristes.


Quand, dans le camp même des fervents supporters des terroristes on n’y croit plus, on peut comprendre que la messe est presque dite. Néanmoins, connaissant la persévérance dans le mal de ces gens, il n’est pas exclu qu’ils se livrent à l’aide de tous les subterfuges possibles, à un exercice morbide, une surenchère diabolique passant par un coup de poker pour arriver à leur fin. Une victoire à la Pyrrhus ne leur fait pas peur. Que des milliers d’innocents meurent encore sous les balles, les couteaux et les bombes de leurs protégés, l’essentiel est leur victoire. Ils n’ont pas réussi par les armes mais, tentent aujourd’hui de passer en force, par la ruse, sous prétexte d’oeuvrer à la paix en Syrie. Ceci ne trompe plus personne, peut-être qu’ils croient en leurs propres mensonges…


La Syrie, la vraie,  vaincra

 

http://allainjules.com/2013/11/30/syrie-geneve-ii-forces-en-presence-lopposition-sans-chemise-et-sans-pantalon/

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