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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 21:40

 

 

Cliquez sur cette image, pour accéder au programme

http://vivelaresistance.unblog.fr/category/semaine-speciale/

 

Pendant la guerre (1940-1946)

Appel du 18 juin 1940 - l'appel à la Résistance lancé par le général de Gaulle

 

Le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononce, depuis Londres sur les ondes de la BBC, un appel à la résistance invitant les Français à refuser la capitulation, à résister et à combattre.

 

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

 

Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

 

L'affiche "A tous les Français" et le manuscrit de
l'appel du 18 juin

 

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

 

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

 

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

 

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

 

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

 

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

 

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

 

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

 

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.

 

Pour en savoir plus sur l'appel du 18 juin 1940

.
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/accueil/discours/pendant-la-guerre-1940-1946/appel-du-18-juin-1940.php
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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 20:46

 

Egypte-entre guerre civile et coup d’état militaire- les 4 forces en place juillet 2013

 

http://www.partiantisioniste.com/actualites/egypte-les-revolutionnaires-en-demandent-plus-0792.html

Égypte : Les révolutionnaires en demandent plus !

Deux ans après le départ du président Moubarak, un an après l’élection présidentielle qui vit la victoire de l’islamiste Mohamed Morsi élu le 24 juin 2012 avec 51,7% des voix, l’Egypte est plus que jamais au bord du chaos et de la guerre civile.


La partie se  joue entre quatre forces


- La première, celle qui a provoqué le départ du président Moubarak est composée de citadins, de gens qui mangent à leur faim, de « privilégiés », de « bourgeois » occidentalisés pouvant s’offrir le luxe de revendiquer la démocratie.


- La seconde est celle des islamistes, dont les Frères musulmans. Pourchassée depuis des décennies cette force est sortie de la clandestinité en s’abritant derrière les « idiots utiles » du premier groupe pour se réintroduire peu à peu sur l’échiquier politique sur lequel elle a fini par s’imposer.


- La troisième force est celle qui vit dans les banlieues défavorisées et dans les misérables villages de la vallée du Nil. C’est celle des fellahs besogneux, de ce petit peuple « nassérien » au patriotisme à fleur de peau qui exècre à la fois la bourgeoisie cosmopolite lorgnant du côté de Washington et les barbus qui voudraient ramener l’Egypte au X° siècle. Jusqu’à aujourd’hui, cette force n’a pas bougé


- La quatrième force est l’armée dont l’encadrement est coupé en trois : un état-major composé de vieillards soldés par Washington, une fraction islamiste difficile à cerner numériquement et une majorité composée d’officiers et de sous-officiers nationalistes ayant pour modèle le colonel Nasser


Au moment où ces lignes sont écrites, l’armée est en embuscade, tirant profit de l’échec politique et économique des Frères musulmans et de l’anarchie qui embrase le pays. La question qui se pose est de savoir quand, et sous quelle forme, elle recueillera le pouvoir.


Explications

Sous la pression des Occidentaux, le président Moubarak entreprit  de « dénationaliser » l’économie et il se lança dans une politique de privatisation. Les intérêts égyptiens furent alors bradés à des affairistes porteurs de capitaux étrangers, notamment arabes, ce qui déboucha sur des licenciements et une explosion de la crise sociale.


En 2007, voyant le pays vendu à l’encan, l’armée réagit par la voix du maréchal Tantawi, Ministre de la défense et commandant en chef des forces armées. Cet homme qui avait purgé l’armée des islamistes dans les années 1970, opposa son veto à plusieurs privatisations et à des projets d’emprunts aux banques étrangères.

 

Il voulait ainsi éviter à l’Egypte de connaître à nouveau la situation des années 1860-1880, quand, ne pouvant plus rembourser sa dette, le pays était passé sous la coupe des banques européennes, Paris et Londres ayant alors exigé que le Khédive Ismaël (1863-1879) constitue un gouvernement composé d’experts européens qui prirent de fait le contrôle du pays.

 

En même temps, le président Moubarak voulut organiser sa succession au profit de son fils cadet Gamal Moubarak, oubliant cette constante historique égyptienne qui est que le pouvoir mamelouk n’est pas héréditaire et que, s’il se transmet toujours au sein de la caste militaire, c’est de clan à clan et non de père à fils. Aussi, en 2009-2010, l’armée fit clairement savoir qu’elle n’accepterait pas la remise du pouvoir à Gamal Moubarak

 

Le 25 janvier 2011, quand, au Caire, débutèrent les manifestations, l’armée était donc hostile au président  Moubarak, pourtant lui-même ancien militaire.

 

Ces premières manifestations furent organisées par des partis « bourgeois » réclamant plus de démocratie, mais tout bascula le vendredi 28 janvier, jour de prière, quand les Frères musulmans rejoignirent les manifestants et, mieux organisés que les premiers protestataires, ils coiffèrent leur mouvement.

 

La police ouvrit le feu sur la foule puis elle se débanda. Totalement désemparé et à la merci de la rue, le président Moubarak fit alors appel à l’armée dont il fut désormais le prisonnier.


Le 29 janvier, les militaires exigèrent le renvoi du gouvernement Nazif considéré comme le prête-nom de Gamal Moubarak. Le général Ahmad Shafiq fut ensuite nommé Premier ministre et le général Omar Soliman, ancien responsable des services de renseignement devint vice-président


Le président Moubarak tenta ensuite maladroitement de reprendre la main. Le 1° février, dans un discours télévisé, il annonça ainsi que ni lui, ni son fils n’avaient l’intention d’être candidats aux prochaines élections  présidentielles.


Pensant qu’ils avaient gagné, les manifestants « bourgeois » de la place Tahir se dispersèrent et ne restèrent plus sur les lieux que quelques milliers d’occupants, essentiellement des Frères musulmans. L’entourage du président Moubarak lança alors contre eux ses propres partisans mais la foule revint pour prêter main-forte aux islamistes qui furent ainsi légitimés.


L’armée demeura passive cependant que le régime sortait définitivement discrédité de cette aventure, la population considérant que le président Moubarak lui avait menti


Les manifestations prenant de plus en plus d’ampleur, le maréchal Tantawi  et le général Shafiq, demandèrent ensuite au président Moubarak de transférer ses pouvoirs au vice-président récemment nommé, le général Omar Soliman. Le président cherchant à gagner du temps, le maréchal Tantawi  fit déplacer la garde présidentielle pour l’empêcher d’intervenir.


Le 10 février, l’armée fit  un coup d’Etat « discret » quand le maréchal Tantawi convoqua une réunion du Conseil Supérieur des Forces Armées, instance suprême du pays, alors que seul le Président avait autorité pour le faire. Le Conseil Supérieur  fit ensuite savoir qu’il était désormais en charge du pays.


Le 11 févier, le président Moubarak tenta une dernière fois de redresser la situation à son profit en s’adressant directement à la population dans un discours télévisé, mais, furieux de constater qu’il était encore en place, les manifestants marchèrent sur son palais. L’armée l’exfiltra alors et le contraignit à démissionner.


De bout en bout, l’armée contrôla donc la première phase du processus révolutionnaire. Le président Moubarak écarté, la seconde phase de la révolution se déroula ensuite durant laquelle l’armée eut face à elle les Frères musulmans.


Ces derniers disposaient alors d’une influence considérable et il n’était pas possible d’intervenir contre eux, à moins de déclencher une guerre civile dans des conditions qui auraient été défavorables aux militaires.


L’armée joua alors un jeu d’une grande habileté, utilisant la carte démocratique afin de demeurer maîtresse des événements. Elle laissa alors un couloir politique balisé aux Frères musulmans , autorisant la tenue d’élections législatives destinées à élire une assemblée constituante ; mais à la condition que les Frères musulmans ne présentent pas des candidats partout afin qu’ils ne soient pas majoritaires dans la future assemblée pour qu’ils ne puissent pas y faire rédiger une constitution islamiste.


Cependant, galvanisés par leurs succès et disposant alors d’une immense popularité, les Frères musulmans décidèrent finalement de présenter partout des candidats. A l’issue du scrutin, ayant obtenu la majorité parlementaire, ils allaient donc pouvoir imposer à l’Egypte une constitution islamiste.


L’armée qui avait été bernée tenta alors de s’opposer à la rédaction d’une telle constitution, mais les islamistes répliquèrent en lançant des masses vociférantes dans la rue. Devant ces démonstrations de force, l’armée choisit de reculer, attendant son heure.


Cette dernière sonna le 22 novembre 2012 quand le président Morsi, décidément trop sûr de lui, signa un décret l’autorisant à prendre les pleins pouvoirs et quand il fixa  au 15 décembre la date du référendum constitutionnel dont le but était de faire de l’Egypte une théocratie.


Des manifestations énormes se produisirent alors, regroupant tous ceux qui ne voulaient pas d’une telle constitution. Les Frères musulmans qui ne s’attendaient pas à une telle réaction populaire furent pris au dépourvu et leurs locaux pris d’assaut par la foule et incendiés.


La police égyptienne n’existant plus, ils se trouvèrent alors en grand danger physique et totalement dépendants de l’armée qui reprit ainsi la main. Le 4 décembre, la Présidence étant sur le point d’être prise par les manifestants, l’armée sauva alors le président Morsi en l’exfiltrant, puis elle le ramena après l’avoir placé sous sa « protection ».


Le 7 décembre 2012, dans un communiqué particulièrement clair, l’armée égyptienne mit en garde les Frères musulmans, soulignant que les méthodes du président Morsi, à savoir les pleins pouvoirs qu’il venait de s’octroyer afin de faire adopter en force une constitution théocratique, allaient faire emprunter à l’Egypte « un sentier obscur qui déboucherait sur un désastre, ce que nous (l’armée) ne saurions permettre ».


L’armée n’eut ensuite pas intérêt à pousser plus loin son avantage, sa stratégie étant de laisser se discréditer les Frères musulmans, les laissant gouverner en s’engluant dans les difficultés économiques et politiques qui les laminèrent, tout en attendant que l’hypothèque islamiste soit levée.


Le moment où le fruit  va être assez mûr pour pouvoir être ramassé n’est peut-être pas loin. Le cueillera-t-elle elle-même ou laissera-t-elle ses « alliés » le faire si elle ne tient pas à apparaître en première ligne ? Les événements dicteront son choix.


Bernard Lugan – 30/06/2013

 

http://stationzebra.net/revolutionsarabes/?p=2485

 

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 20:12

 

Banco ! Un projet de loi européen propose d'autoriser les banques à piocher dans les dépôts des épargnants en cas de problème...

 


Confiscation bancaire

Chypeur, arrête de chyper !


A l'instar de la mesure chypriote, un projet de loi européen validé lundi en commission prévoit qu'à partir de 2016, les banques en difficulté pourront se servir à volonté sur les comptes des épargnants disposant de plus de 100.000 euros. Le texte évoque vaguement un recours préalable aux actionnaires et détenteurs d'obligations, sans autres détails.

Banquiers, vous pouvez continuer de picoler au doigt et à l'oeil, c'est le client qui rince ! Pour entrer en vigueur, ce projet doit encore être dégusté approuvé par les 27 ministres des Finances de l'Union européenne et par les Parlementaires européens. Sans trop de suspens... Comment nos dirigeants pourraient-ils refuser ce qu'ils ont imposé aux Chypriotes.


Grand jeu concours... Toi aussi, propose une loi géniale à l'Union Européenne :


- Pour sauver les gestionnaires de parkings en faillite, autorisons-les à revendre les voitures qu'ils hébergent,
- Pour sauver les garde-meubles de la ruine, autorisons-les à revendre le contenu des cartons qui leur ont été confiés,
- Pour sauver les gestionnaires de ports de plaisance, autorisons-les à vendre ou à louer les bateaux qui y mouillent,
- ... ?

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

 

http://www.lesmotsontunsens.com/l-europe-veut-autoriser-ses-banques-a-siphonner-les-comptes-bancaires-de-leurs-clients-14235

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 20:04
Lapsus, bourdes, gaffes et couacs... Les symptômes de gouvernants qui ne dirigent plus rien

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a commis lundi 17 juin, au Bourget, une nouvelle bourde, et des meilleures. Elle a été révélée quelques jours après (sans doute non sans arrière-pensée) par le magazine L'Express et elle fait un "buzz" sur Internet.

 


ayrault-bourget


17 juin 2013 : au Salon du Bourget, le Premier ministre fait part, devant les caméras du monde entier, de l'impressionnante démonstration de l'avion Rafale qu'il vient de voir alors que celle-ci a été annulée.

À l'occasion de l'inauguration du 50ème salon International de l'Aéronautique et de l'Espace, l'occupant de Matignon a en effet salué, devant des centaines de personnalités venues du monde entier, « l’avion de combat Rafale [du fabricant français Dassault] que nous venons, dans une impressionnante démonstration ce matin, de voir. »

Le petit problème, c'est que la démonstration du Rafale en question avait été annulée avant le discours du Premier ministre car le plafond nuageux était trop bas.

Comme le relève L'Express de ce mercredi 26 juin, le Premier ministre - et ses collaborateurs - ont oublié de mettre à jour son discours, préparé à l'avance. Pire encore, le discours écrit a été transmis le lundi 17 au soir par les services de Matignon sans aucune correction à toutes les rédactions des médias.

MANQUE DE CONFIANCE, BÊTISE ET J'MEN FOUTISME

Certains esprits indulgents pourront bien entendu trouver qu'il s'agit d'un détail qui ne mérite pas que l'on s'y attarde.

Ce n'est pas mon cas. Car, lorsque l'on est le chef du gouvernement français, il n'y a pas de "détail" et l'on n'a pas le droit à l'erreur. Il n'est pas permis de débiter devant un parterre de journalistes et d'invités venus du monde entier des erreurs flagrantes que tout le monde peut relever. Un Premier ministre doit avoir une conscience aiguë de l'éminence et de la dignité des fonctions qu'il exerce et qui doivent l'obliger à être pleinement conscient, à tout instant, de ce que l'on dit et de ce que l'on fait. Ou alors, il faut qu'il change de métier !

Cette bourde monumentale commise par M. Ayrault résulte de l'accumulation de plusieurs négligences :

  • le rédacteur du discours n'a pas été sur le qui-vive (peut-être n'était-il d'ailleurs pas à côté du Premier ministre ?),
  • les responsables accompagnant le chef du gouvernement n'ont pas relu son discours dans les minutes le précédant,
  • plus grave que tout, le Premier ministre lui-même est dans le "toc", la fausseté, la bêtise, le manque de confiance en lui. Il n'est pas à ce qu'il fait. Il se sent incapable de prononcer spontanément un discours, il lui faut des béquilles intellectuelles qui le guident pour savoir ce qu'il "doit dire".

Du coup, le chef du gouvernement se repose aveuglément et étourdiment sur un discours prémâché sans comprendre qu'on lui fait dire une ânerie, sans même se rendre compte qu'il n'a pas vu ce qu'il assure avoir vu devant des centaines d'officiels.

Au fond, tout cela résulte d'un "j'm'en-foutisme" généralisé tout au long de la chaîne de décision dans les allées du pouvoir.


LES SYMPTÔMES DE DIRIGEANTS QUI ONT LA TÊTE AILLEURS

Du reste, la bourde de Jean-Marc Ayrault s'inscrit dans un contexte plus global où le public s'est habitué à voir ou à entendre des membres du gouvernement commettre des lapsus ou des erreurs énormes.

Ainsi :


30 juillet 2012 : aux Jeux Olympiques de Londres, la ministre des Sports affirme que notre escrimeuse Laura Flessel est judokate.

On se rappelle ainsi la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, déclarant le 30 juillet 2012 en direct sur France 2  : « On a envie, avec le Président, de pouvoir aller voir plusieurs disciplines, qu'il s'agisse de la boxe, qu'il s'agisse d'aller au judo pour voir notre porte-drapeau Laura Flessel (...) ».

Cette déclaration, qui fit elle aussi un "buzz" sur Internet, a ruiné durablement l'image de la ministre dans les milieux sportifs, où personne n'ignore que Laura Flessel est n'est pas du tout une judokate mais une des meilleurs escrimeuses mondiales.

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12 octobre 2012 : au cours de la visite d'un hôpital à Lorient, la porte-parole du gouvernement demande à un médecin légiste si ses "patients" nouent des liens d'amitié avec lui après son intervention...

Lors d'un déplacement en Bretagne à Lorient, le 12 octobre 2012, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, a visité l'unité médico-judiciaire du "Pôle femme-mère-enfant" du Centre hospitalier de Bretagne-Sud.

Au cours de la visite, la ministre, oubliant complètement les fonctions de son guide, le Docteur Suply, médecin légiste (qui fait les autopsies des cadavres) a cru bon de lui poser cette question : « Est-ce qu'il arrive que les enfants qui sont reçus ici, arrivent à créer un tel lien de confiance qu'ils souhaitent vous revoir par la suite ? ».

Le spécialiste des autopsies lui a répondu poliment devant les caméras : « Alors moi non, puisque je suis médecin légiste... »

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21 février 2013 : à l'Assemblée nationale, le ministre des Anciens combattants annonce la libération d'otages français qui sont encore prisonniers.

Le 21 février 2013, lors d'une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, a demandé à prendre la parole pour annoncer dans l'hémicycle la libération des 7 otages français enlevés au Cameroun, et cela sous les applaudissements de ses collègues.

Une demi-heure plus tard, du même endroit, il affirmait n’avoir que « relayé des informations de presse » avant que le Quai d’Orsay ne démente carrément l’information, au grand scandale des députés et des familles des otages, outrées d'une telle faute.

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7 juin 2013 : en visite officielle au Japon, le président de la République confond le peuple chinois et le peuple japonais dans sa conférence de presse devant le Premier ministre nippon.

Dans une conférence de presse avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, vendredi 7 juin, le président de la République a évoqué la prise d'otages à In Amenas en Algérie au cours de laquelle dix Japonais ont été tués. François Hollande a alors exprimé « les condoléances du peuple français au peuple chinois ».

Il a fallu que ce soit l'interprète du président français qui corrige le tir lors de la traduction simultanée, en substituant le bon adjectif.

Mais la presse française et internationale n'a pas raté la bourde : comme l'a titré le journal britannique Guardian « La première règle en visite officielle à l'étranger est généralement de savoir dans quel pays on se trouve... ».

hollande-chinois-japonais-upr


DES DIRIGEANTS TRANSFORMÉS EN PRÉSENTATEURS DE TÉLÉ ET EN INSPECTEURS DES TRAVAUX FINIS

Les bourdes que je viens de rappeler eussent sans doute, dans plusieurs cas, entraîner la démission de leurs auteurs voici encore quelques dizaines d'années, à une époque où l'on ne plaisantait pas avec le devoir d'exemplarité d'un membre du gouvernement.

Mais il est vrai que ce type de bourdes était rarissime, tant les titulaires de postes ministériels faisaient attention à ce qu'ils disaient, étaient à ce qu'ils faisaient, et avaient également moins d'occasion de les commettre.

Car l'objet de cet article n'est pas de dire que le gouvernement Ayrault serait spécialiste des bourdes et des lapsus calamiteux. Ce serait inexact et injuste. Il y en aurait à peu près tout autant à dire sur les précédents gouvernements. Parmi d'autres, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Nadine Morano ou Roselyne Bachelot commirent aussi des impairs magistraux.

En réalité, le problème n'a rien à voir avec une question de clivage droite-gauche. Il a en revanche tout à voir avec le fait que nos dirigeants ne dirigent plus grand-chose, sinon rien. Pire encore, comme j'ai pu le constater moi-même lors de mes expériences en cabinets ministériels, c'est le concept même de diriger qui a désertés nos responsables gouvernementaux. Cette évolution funeste résulte de deux phénomènes structurels :

  • d'une part, le vrai pouvoir a déserté la France et ses palais nationaux. Les grandes décisions stratégiques, dans tous les domaines, sont désormais prises à la Commission européenne à Bruxelles, à la Banque Centrale Européenne à Francfort, à l'OTAN à Washington et Bruxelles. Mes lecteurs connaissent trop mes analyses pour que j'insiste sur ces points essentiels.
  • d'autre part, un nouveau ministre, lorsqu'il prend ses fonctions, a tôt fait de constater qu'il n'a pas d'autre pouvoir que de se plier à un agenda frénétique de rendez-vous : réunions de tel ou tel Conseil européen, entretiens bilatéraux avec tel ou tel ministre homologue de passage en France, déplacement en France, en Europe ou dans le monde, correspondant à des engagements périodiques ou obéissant à des pressions politiques de tel ou tel élu local, telle ou telle collectivité, tel ou tel syndicat professionnel, etc.

Le nouveau ministre est d'autant plus enclin à se plier à cet agenda que l'équipe de "communicants" qui l'entoure lui fait valoir les mérites d'avoir un "passage média" à l'occasion de ces rendez-vous. L'obsession qui hante de nombreux cabinets ministériels est en effet de tout faire pour faire mousser son ministre dans les médias, dans l'espoir que cela lui permettra d'obtenir un surcroît de notoriété afin de poursuivre plus avant sa carrière politique. On ne compte plus, dans les antichambres ministérielles, les conflits misérables qui opposent l'écurie de tel ministre à l'équipe de tel autre pour savoir qui aura le premier le scoop du 20 heures sur TF1.

De la sorte, le service de l'État, la réflexion sur la politique à mener, l'énergie à défendre les intérêts du peuple français, et même la simple dignité comportementale, se dissipent et s'effacent au profit d'une pathétique et parfois sordide course au scoop, ou même à la désobéissance gouvernementale - ce que les médias appellent un "couac" - dans le seul espoir de faire parler de soi. Et c'est dans ce climat frénétique et irréfléchi qu'apparaissent les lapsus et les bourdes.

Ainsi nos ministres sont-ils devenus des sortes de présentateurs de télévision, qui inspectent les travaux finis, commentent l'actualité ou s'apitoient publiquement des catastrophes. Le tout pour mieux oublier qu'ils ne dirigent plus rien d'essentiel en France.

Un exemple de la pathétique "course au scoop"

La déclaration intempestive de Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, rappelée ci-dessus a été qualifiée de "gaffe" par les médias mais elle s'apparentait plutôt à la course au scoop. Car la motivation du ministre - dont le portefeuille est peu porteur médiatiquement, c'est le moins que l'on puisse dire - était au fond de faire enfin parler de lui.

Cette course au scoop constitue l'une des principales plaies de l'action gouvernementale contemporaine et l'exemple suivant en donnera la meilleure illustration.

Certains policiers affectés à la protection des hautes personnalités se rappellent encore avec colère et indignation la "course au scoop" particulièrement scabreuse qui opposa le président de la République Nicolas Sarkozy à son Premier ministre François Fillon et au ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo lorsqu'un autocar de pèlerins polonais tomba dans un ravin près de Vizille (Isère) le 22 juillet 2007.

Les coups bas entre les équipes de communicants et les services de protection se multiplièrent entre les équipes de l'Élysée et de Matignon pour savoir qui parviendrait à capter le meilleur audimat en capitalisant de façon cynique sur terrible accident routier qui fit 26 morts.

François Fillon et Jean-Louis Borloo brûlèrent la politesse au président de la République en se rendant sur les lieux du drame avec force caméras dès la fin de matinée. Nicolas Sarkozy se vengea en allant accueillir le président polonais Lech Kaczynski à l’aéroport de Grenoble l'après-midi et en se rendant avec lui au chevet des rescapés avec les caméras de TF1.


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La reprise par les médias de cette photo de François Fillon faisant savoir qu'il avait « demandé que tout soit mis en œuvre pour l'accueil des blessés » et « qu'ils soient traités dans les meilleures conditions possibles » - demander le contraire eût été étonnant - fut vécue comme un triomphe digne d'Austerlitz par les équipes de communicants de Matignon.


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Les équipes de communicants de Jean-Louis Borloo ne furent pas peu fières de ce cliché, diffusé par le Nouvel Observateur, où le ministre de l'Écologie annonçait - comme s'il s'agissait d'une idée géniale et nouvelle -qu'il voulait « un recensement de tous les points noirs » où se sont produits des accidents graves. Il est vrai qu'il aurait eu les rieurs contre lui s'il avait lancé une campagne contre l'alcool au volant...

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Les équipes de communicants de l'Élysée estimèrent avoir remporté la course au scoop en obtenant de TF1 le reportage de Nicolas Sarkozy avec le président polonais Kaczynski au chevet des rescapés avec les caméras de TF1. Elles firent savoir que le président de la République française s'était déclaré « bouleversé par l’ampleur de la catastrophe » et avait annoncé qu’il allait « suivre de très près l’évolution de l’enquête ».


Des exemples de « couacs »

Au cours des derniers mois, outre les bourdes, gaffes et lapsus, le gouvernement français a été confronté à une série de « couacs », c'est-à-dire à des déclarations faites par des membres du gouvernement qui piétinent délibérément la hiérarchie et la solidarité gouvernementales, ou la répartition des tâches entre les ministres, dans le seul but de faire parler de soi dans les médias.

Par exemple :

  • le 3 février 2013, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en déplacement au Cambodge, a été contraint de désavouer publiquement, par médias interposés, la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, qui avait assuré à tort que la Procréation Médicalement Assistée (PMA) ferait partie de la loi sur la famille.
  • le 19 février 2013, le président François Hollande, en visite officielle en Grèce,a été contraint de désavouer publiquement son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui avait cru bon d'évoquer à Paris une croissance française de l'ordre de 0,2 à 0,3% en 2013. Furieux, le chef de l'État a indiqué que la nouvelle prévision ne serait pas établie avant "fin mars avec le Haut conseil aux Finances publiques".
  • 2 juin 2013 : La ministre de l'Artisanat, Sylvia Pinel, a affirmé à l'AFP son intention d'étendre la limitation dans le temps du statut d'auto-entrepreneur au-delà du seul secteur du bâtiment, prenant ainsi de façon délibérée le contrepied du Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui avait tenu deux jours plus tôt des propos inverses.


CONCLUSION : LE REDRESSEMENT DE LA FRANCE PASSERA PAR LA RÉAPPROPRIATION DE CE QU'EST L'ART DE GOUVERNER

Il y a quelque chose de terriblement triste et parodique dans cette foire aux vanités qui s'est emparée de la classe politique française depuis au moins deux décennies, disons depuis la ratification du traité de Maastricht.

Car si l'on a un peu le sens de la psychologie, a fortiori si l'on a côtoyé ce milieu comme je l'ai fait pendant quelques années, on sent bien que l'activité vibrionnaire de tous nos chefs d'État et ministres "post-maastrichtiens" recèle quelque chose d'angoissant.

C'est de l'angoisse du vide qu'il s'agit. Si nos pseudo-gouvernants se précipitent pour se saisir du moindre événement afin d'aller parader sur les médias - quitte à y multiplier lapsus, bourdes et couacs -, c'est fondamentalement pour tenter de se rassurer sur l'importance de leur rôle.

Mais cette frénésie ne sert à rien et c'est la raison pour laquelle, si on les observe finement, il flotte quelque chose de très désabusé et de mélancolique dans les regards de tout ce personnel politique. Car ils ont beau s'étourdir de voyages en jets, de rencontres au sommet et de passages sur les grandes télévisions du pays, les plus malins d'entre eux savent bien, dans leur for intérieur, que leur rôle n'est plus que celui d'une grandiose figuration, tant il a été vidé de substance par la prétendue "construction européenne". Dans le fond, nos dirigeants ne dirigent plus rien et ils le savent.

Diriger un État, comprendre les manœuvres concurrentes ou adverses des autres États du monde, déceler les risques encourus par la France et nos intérêts nationaux, décider d'un changement majeur d'orientation, conduire une politique conforme à l'intérêt des Français, savoir s'opposer aux lobbies de toute nature, tout cela ne s'improvise pas entre deux portes et sous les caméras.

  • D'une part, il y faut du temps, du calme, de la sérénité pour mener à bien une réflexion personnelle.
  • D'autre part, il y faut une âme bien trempée, qui sache distinguer l'essentiel de l'accessoire, qui dédaigne le strass et le "bling-bling" et se concentre sur la vie réelle de nos concitoyens.
  • Enfin, et surtout, il y faut la lucidité et le courage : on ne peut plus diriger la France pour de bon tant que notre pays restera sous la tutelle étrangère et dictatoriale de l'UE, de la BCE et de l'OTAN. Point.

C'est la raison pour laquelle le redressement de la France ne pourra pas faire l'économie d'un changement complet dans l'art de gouverner, c'est-à-dire qu'il passera forcément par une réappropriation complète du pouvoir de décision.

Cela passera d'abord - je l'ai dit - par la sortie de l'UE, de la BCE et de l'OTAN.

Mais cela passera aussi :

  • a) par la réappropriation par les gouvernants de la maîtrise de leur agenda. Les vrais dirigeants du monde occidental contemporain ( les présidents des grands établissements financiers ou des grands groupes industriels ou des lobbies les plus puissants ) ne passent pas leur temps à courir d'un sommet à un autre, d'une télévision à une autre, d'un pays à un autre. Ils prennent le temps de la réflexion et de la stratégie. Les principaux dirigeants français devront faire de même, et l'on notera que c'était exactement la façon dont gouvernait Charles de Gaulle.
  • b) par une saine prise de distance d'avec les grands médias. Les dirigeants d'une France retrouvée refuseront la course au scoop et la tactique des couacs, de même que la « peopleisation ». Ils favoriseront l'élévation du débat public, en revenant notamment à des conférences de presse espacées dans le temps mais denses dans les explications abordées.
  • c) par une parole libérée et rendue au peuple français. Les médias devront favoriser les grands débats publics et les institutions devront faciliter l'expression et la prise de décision du peuple souverain. Je renvoie ici à notre programme, présenté le 3 décembre 2011, qui prévoit de nombreuses réformes en la matière, et notamment la multiplication des référendums d'initiative populaire, la refonte du Conseil Constitutionnel et du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, ou bien encore la réforme du statut de l'élu et la lutte contre la corruption.

Ce dont la France a besoin, c'est d'hommes ou de femmes d'État. Car l'on peut appliquer hélas mot pour mot à François Hollande ce mot fameux de Charles de Gaulle dans les Mémoires de Guerre au sujet d'Albert Lebrun, le dernier Président de la IIIe République : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».


François ASSELINEAU


Site Internet : http://www.u-p-r.fr/
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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 19:23

 

 

 

The Guardian Front Page

The Guardian

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Les infos dont on parle peu n°34
(29 Juin 2013)

 


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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 19:13

 

Dimanche 30 juin 2013

Ce que l'on sait, ce que l'on peut croire!

 

 

 

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La désinformation et la propagande qui se répand sur tous les médias officiels ont accrédité un certain nombre de légendes brouillant les possibilités de compréhension du dispositif de l'impérialisme anglo-saxon sur le monde, j'essaye de résumer ici ce que l'on sait et ce que l'on peut croire.

 

L'impérialisme.

 

Quand on parle d'impérialisme anglo-saxon on évoque l'ancien complexe militaro-industriel étasunien dont parlait Eisenhower mais qui depuis s'est modifié sensiblement.

Aujourd'hui ce complexe est composé de :

 

1- Un système financier spéculatif dont la tête est La City de Londres lié étroitement à Wall Street à New York, ce système est en passe d'être phagocyté par l'état chinois.

2- L'industrie de guerre des USA

3- Les militaires de haut rang étasuniens liés à l'industrie d'armement

 

Ce complexe n'est pas monolithique, des contradictions apparaissent entre le système financier de plus en plus sinisé ne tenant pas forcément à la suprématie du Dollar et les militaro-industriels étasuniens ne pouvant vivre que sur un Dollar fort.

 

Les militaires étasuniens sont également divisés entre ceux qui ont conscience qu'une confrontation avec les russes et les chinois a toute chance d'être perdue comme Martin Dempsey chef d'état major et des jusqu’au-boutistes irresponsables.

Ce système impérialiste vit essentiellement de l'exploitation des peuples dont il cherche à faire ses contributeurs.

Cette exploitation fonctionne principalement sur l’endettement obligatoire des populations dont on ne cherche surtout pas qu'ils remboursent une dette fictive mais qu'ils payent sempiternellement des intérêts. De ce fait on a transformé une dette fictive, en payement d'intérêts bien réels.

 

L'impérialisme a pour fonction de maintenir un système d'endettement là ou il existe et de le mettre en place par la guerre là ou il n'existe pas encore (Libye, Syrie, Iran, Russie, Chine) en mettant la main sur des systèmes financiers encore libres.

 

Dans cet ensemble le président des USA n'est qu'une marionnette choisie pour faire bien et qui ne peut qu'obéir aux ordres sous peine de mort.

 

L'OTAN, l'Union Européenne, l'Euro.

 

Ces dispositifs ont été élaborés par l'impérialisme afin de soumettre et d'exploiter les populations européennes par la dette obligatoire. L'Euro est le soutient au Dollar qui s'effondrerait sans sa contribution en étant le vecteur monétaire de la dette en Europe.

L'Union Européenne n'est là que pour soustraire les nations à la souveraineté de leur peuple.

L'OTAN représente une force militaire imposant cette soumission.

 

Les politiciens et partis politiques.

 

Leur fonction est de faire accroire en une démocratie qui n'existe pas car sous des façades d'opposition entre eux ils sont tous d'accords pour continuer à soumettre les populations au système impérialiste de la dette. Beaucoup, de droite comme de gauche et même des extrêmes ont été formatés aux USA pour ce travail, il n'y a aujourd'hui pas d'exceptions perceptibles.

 

Les médias.

 

Les médias sont étroitement contrôlés par l'impérialisme et mis à son service, ils en sont devenus même un instrument indispensable. Leur rôle est l'élaboration des légendes devant être crues et de désignation des cibles étatiques à qui le système va faire la guerre pour s'accaparer des richesses et soumettre les populations à la dette.

Les journalistes de ces médias envoyés en zones de guerre sont en fait des agents de renseignement ou de provocation au même titre que seraient des militaires il n'y a pas de frontière entre l'agent journaliste et le journaliste agent.

Nous l'avons vu avec l’abracadabrantesque affaire du gaz Sarin en Syrie montée avec le journal Le Monde ou 13 « personnes » auraient été « contaminées » mais pas tuées par ce gaz Sarin. Cette histoire est évidemment ridicule mais a pu servir de caisse de résonance à une propagande de guerre.

Il n'y a aucune exception dans la presse officielle ce sont tous des instruments, y compris maintenant avec de nouveaux médias internet type Médiapart, Boulevard Voltaire, Rue89 etc. qui fonctionnent dans l'intérêt de l'impérialisme.

 

Terroristes, Al Qaïda et actes de barbarie.

 

Le terrorisme islamiste est un dispositif de l'impérialisme qu'il contrôle étroitement et Al Qaïda un organe de la CIA. Al Qaïda sert à recruter des mercenaires obéissants et combatifs se réclamant de l'islam radical. Les USA ont sous traité au Qatar et à l'Arabie Saoudite le financement et l'armement de ces mercenaires. Ces milices ont été engagées d'abord contre les russes en Afghanistan puis contre les serbes en Yougoslavie, maintenant elles servent sur un très grand nombre de théâtres, Libye, Mali, Syrie, Russie Tchétchénie Daguestan, Chine Xin Qiang.

 

Les actes de barbarie atroces commises par ces milices, soigneusement filmés et diffusés sur internet via Youtube, un média étroitement contrôlé, ont pour fonction de terrifier les populations les plus conscientes habituées à ce média. Ces actes sont niés ou ignorés par les médias officiels destinés aux population les moins conscientes.

 

Il y a maintenant deux types de populations à traiter différemment une à menacer, l'autre à endormir.

 

Renseignement, écoute, contrôle social.

 

Depuis la fin de la dernière guerre et le partage du monde à Yalta les populations de la zone dévolue aux anglo-saxons ont été mises en étroite surveillance et les opinions politiques des citoyens répertoriées et classées avec un système de rafle soigneusement préparé. Il s'agissait de neutraliser rapidement communistes, syndicalistes et sympathisant. Avec la fin des partis communistes et l'amélioration des techniques d'écoute et de contrôle social, l'ensemble de la population est soumise à un contrôle étroit.

Toutes les conversations téléphoniques sont analysées ainsi que tous les mails et toutes les interventions sur les réseaux sociaux. Les opinions politiques des uns et des autres sont soigneusement classées et répertoriées.

Cet effort n'a certainement pas comme but de seulement connaître les opinions des populations mais de pouvoir éliminer les principaux dissidents au moment voulu en les désignant comme cible à des escadrons de la mort, comme il a été fait en Amérique Latine, au Vietnam, en Irak et au Moyen Orient en général. Nul doute que dans ce cas les méthodes les plus atroces seraient utilisées pour frapper les esprits.

 

Assange, Snowden.

 

Ni Wikileaks, ni Snowden n'ont jamais fait la moindre révélation. Sans aucune exception tout ce qu'ils ont pu dire était déjà connu. On est en droit de se poser quelques questions sur la fonction de ces gens

 

 

Syrie.

 

L'impérialisme.

 

La Syrie est d'une grande importance géopolitique pour l'impérialisme car c'est la porte d'entrée de « l'interland » c'est à dire le cœur du continent eurasiatique tant convoité par l'impérialisme britannique puis anglo-saxon depuis des siècles. C'est la voie de passage vers la Russie, l'Iran et la Chine.

L'impérialisme ira forcément jusqu'au bout de ses moyens militaires et n'a aucunement l'intention qu'il y ai une solution négociée. L'impérialisme recrutera et armera au maximum de ses capacités techniques tous les djihadistes possibles et variés Al Qaïda ou ASL pour les envoyer combattre. Si l'impérialisme ne fait pas pire, notamment en écrasant ce pays sous les bombes c'est qu'il ne le peut techniquement pas.

 

Russie, Iran, Chine.

 

Ces trois pays iront également au bout de leurs capacités militaires pour contrer l'impérialisme en Syrie, c'est vital pour eux. La Chine aidant l'Iran, l'Iran et la Russie aidant la Syrie.

La Russie a déployé un énorme dispositif militaire maritime en méditerranée au large des côtes syriennes de manière à mettre hors de porté la Syrie d'une attaque aérienne et de missiles de croisières par la 6ème flotte.

La Russie compte installer une base aérienne à Chypre et vient d'envoyer un navire de brouillage de signaux au large des côtes syriennes de manière à empêcher l'espionnage électronique.

 

Ceci a obligé les USA à revoir le dispositif militaire d'agression et de le placer en Jordanie maintenant mais le cœur du pays est moins accessible de ce côté.

Au nord la Russie a contraint la Turquie a fermer sa frontière aux infiltrations terroristes en Syrie.

 

La Russie a menacé également le Qatar et l'Arabie Saoudite de bombardement.

Israël a été neutralisée par la Russie avec la menace de déploiement en Syrie du système sophistiqué de défense antiaérienne S300 et S400 pouvant abattre l'ensemble de ses avions.

 

Israël.

 

Jusqu'ici le fanatisme sioniste a servi à l'impérialisme comme son bras armé au Proche Orient. Cependant l'utilisation massive de djihadistes musulmans dans ce secteur, financés et armés par les monarchies du golf a rendu Israël et sa capacité militaire conventionnelle inopérante notamment avec la menace S300, S400.

L'impérialisme n'hésiterait surtout pas à fomenter une guerre régionale dont on ne voit pas Israël s'en sortir militairement. La population israélienne serait sacrifiée dans une guerre totale.

Dans ce contexte une guerre de civilisation contre l'Islam n'a plus de sens et le support sans conteste du sionisme par l'impérialisme non plus. D'autant plus que la secte des « Frères Musulman » a pris le pouvoir en Turquie, Tunisie, Égypte , Libye et à Gaza par le Hamas. Cette secte a toujours été une marionnette entre les mains des anglo-saxons contre le nationalisme arabe.

Une recomposition politique au Proche et Moyen Orient ou Israël en ferait les frais est largement envisageable. Dans ce cas Israël serait contrainte de se tourner vers la Russie pour sa protection. C'est certainement ce qu'est venu négocier Netanyahou auprès de Poutine.


 

Promotion de l'homosexualité et discrédit de la Nation.

 

Il apparaît que les forces politiques et médiatiques de l'impérialisme tentent de promouvoir partout l'homosexualité.

Cette volonté clairement affichée maintenant a pour fonction de détruire toutes structures familiales et sociales anciennes sur lesquelles les peuples arrivent à conserver leur spécificités et indépendances.

Il s'agit bien là d'une destruction afin de pouvoir reconstruire autrement et asservir plus facilement.

 

C'est dans ce même ordre d'idée que l'impérialisme tente de discréditer la Nation et les protections sociales qui vont avec.

L'idéologie de « gauche » débarrassée de toutes analyses marxistes par l'extinction des partis communistes est devenue le principal vecteur idéologique de l'impérialisme.

 

Voilà de quoi réfléchir !

 

http://www.alain-benajam.com/article-ce-que-l-on-sait-ce-que-l-on-peut-croire-118812493.html


 

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 19:03

 

USA

http://marthetmarie.lifediscussion.net/t571-oncle-sam-grandes-oreilles

 



Président de l’association Mémoire des Luttes

 

Avec Le Monde diplomatique en español

 

 

On s’en doutait [1]. Et aussi bien la littérature (1984, de George Orwell) que le cinéma de science-fiction (Minority Report, de Steven Spielberg) nous avaient mis en garde : avec les avancées des techniques de communication on finirait tous par être surveillés. Certes, nous imaginions que cette violation de notre vie privée serait effectuée par un Etat néo-totalitaire. C’était une erreur. Car les insolites révélations faites par Edward Snowden sur la surveillance orwellienne de nos communications accusent directement les Etats-Unis, un pays naguère considéré comme la « patrie de la liberté ». Il est clair que, depuis la loi Patriot Act [2], c’est terminé. Le président Barack Obama lui-même vient de l’admettre : « On ne peut avoir, a-t-il déclaré, cent pour cent de sécurité et cent pour cent de privacité. » Bienvenus donc à l’ère de Big Brother...


Quelles révélations a donc faites Snowden ? Cet ancien assistant technique de la Central Intelligence Agency (CIA), âgé de 29 ans, qui travaillait dernièrement pour une entreprise privée – Booz Allen Hamilton [3] - sous-traitante de l’Agence américaine de sécurité nationale (NSA), a révélé aux journaux The Guardian et The Washington Post l’existence de programmes secrets, autorisés par le gouvernement des Etats-Unis, permettant la surveillance des communications de millions de citoyens à travers le monde entier.


Un premier programme a été lancé en 2006. Sa finalité : espionner tous les appels téléphoniques effectués, via la compagnie Verizon, à l’intérieur des Etats-Unis et à destination de l’étranger. Un autre programme, au nom de code PRISM, est entré en vigueur en 2007. Son but : surveiller les communications en provenance de l’étranger et passant par des serveurs américains. Dans la pratique, sa portée est encore plus grande. Il confère à la NSA un accès total aux serveurs des neuf plus grandes compagnies d’Internet dont Facebook [4], Microsoft, Yahoo, Google, Paltalk, AOL, Skype, YouTube et Apple (Twitter n’est pas concerné, semble-t-il).


Si quelqu’un a utilisé les services d’une de ces sociétés, ses données ont certainement été contrôlées et stockées par PRISM. Conversations audio et vidéo, photos, e-mails, documents, historique des connexions, chats audio et vidéo via Skype, fichiers Google Drive, photothèques... tout cela est espionné, filtré, classé, archivé ou transmis à d’autres agences d’intelligence, CIA ou FBI, pour vérifications approfondies. Selon le Washington Post, les mille yeux de la NSA peuvent « littéralement regarder ce que vous tapez ». PRISM est devenu l’outil le plus efficace à l’heure d’élaborer le rapport quotidien sur les risques en matière de sécurité que la NSA remet quotidiennement au président des Etats-Unis.


Le 8 juin dernier, The Guardian a révélé l’existence d’un autre programme permettant à la NSA de classer les données volées en fonction des pays dont les communications sont espionnées. L’Iran arrive en tête, suivi du Pakistan. Par le biais de cette surveillance massive, la NSA ‘capte’ en moyenne, chaque mois, quelque trois milliards de données volées dans les ordinateurs du monde... « La NSA, a déclaré Edward Snowden, a bâti une formidable infrastructure qui lui permet d’intercepter pratiquement tout type de communication. De telle sorte que cette Agence parvient à stocker la grande majorité des communications humaines ; et elle peut en faire usage à sa convenance à tout moment. »


La NSA, dont le quartier général se situe à Ford Meade (Maryland), est la plus importante et la plus méconnue des agences d’intelligence américaines. Tellement secrète que la plupart des Américains en ignorent l’existence. Elle dispose du plus important budget consacré aux services d’intelligence et produit plus de cinquante tonnes de ‘documents classifiés’ par jour... C’est elle - et pas la CIA -, qui possède les principaux systèmes d’espionnage et de contrôle : un réseau mondial de satellites de surveillance, des milliers de super-ordinateurs, un nombre incalculable d’agents chiffreurs et décodeurs, et des forêts impressionnantes d’antennes satellitaires géantes situées dans les collines de l’Etat de Virginie Occidentale. L’une des spécialités de la NSA est d’espionner les espions, c’est-à-dire les services d’intelligence de toutes les autres puissances, amies et ennemies. Au cours de la guerre des Malouines (1982) par exemple, la NSA est parvenue à déchiffrer le code secret des services d’intelligence des Argentins, et a transmis cette information cruciale aux Britanniques. Offrant ainsi à ceux-ci un avantage décisif dans leur affrontement contre l’Argentine.


Le système d’interception de la NSA peut capter discrètement tout usage d’Internet, tout message e-mail, toute consultation de Google ou toute conversation téléphonique. A cet égard, la NSA s’intègre étroitement dans le mystérieux système Echelon [5]. Créé en secret, après la Seconde guerre mondiale, par cinq puissances (les « cinq yeux  ») anglo-saxonnes : Etats-Unis, Royaume Uni, Canada, Australie et Nouvelle Zélande, Echelon est un système orwellien de surveillance globale. Il étend sa toile sur toute la planète en se branchant sur les satellites et les câbles qui acheminent la plupart des communications du monde. Echelon peut enregistrer jusqu’à deux millions de conversations à la minute... Sa mission principale consiste à espionner les gouvernements (amis ou ennemis), les partis politiques, les syndicats, les mouvements sociaux et les entreprises. Six grandes bases à travers le monde interceptent les communications que les ordinateurs surpuissants de la NSA vont ensuite ‘tamiser’ en ciblant des mots précis dans plusieurs langues [6].


Dans le cadre d’Echelon, les services d’intelligence américains et britanniques ont pu établir une longue collaboration secrète. Grâce aux révélations faites par Edward Snowden, nous savons désormais que les services d’espionnage britanniques ‘écoutent’ clandestinement toutes les communications passant par la Grande Bretagne. Ils ont même espionné les communications des délégations étrangères venues à Londres participer au Sommet du G-20 en avril 2008. Une fois encore sans faire de distinction entre ennemis et amis [7].


Le programme Tempora permet aux services d’intelligence britanniques d’emmagasiner des quantités colossales d’informations volées. Par exemple en 2012, ils ont surveillé quelque 600 millions de ‘contacts téléphoniques’ chaque jour ! En parfaite illégalité, ils se ‘branchent’ sur plus de 200 câbles de fibre optique superpuissants... Chaque câble transporte 10 gigabytes [8] par seconde. En théorie, leurs ordinateurs pourraient ‘traiter’ quelque 21 petabytes [9] par jour ; ce qui revient à ‘filtrer’ les 40 millions de mots de l’Encyclopedia Britannica cent quatre-vingt-douze fois par jour...


Les services d’intelligence américains et britanniques constatent qu’il y a plus de deux milliards d’usagers d’Internet dans le monde dont plus d’un milliard sur Facebook. En transgressant toutes sortes de lois et de principes éthiques, ils se sont donc fixés pour objectif de tout contrôler sur la Toile. Et ils sont en train d’y parvenir : « Nous commençons à dominer Internet, a avoué un espion anglais dans le Guardian, et notre capacité actuelle est très impressionnante. » Pour améliorer encore leur connaissance d’Internet, la Government Communications Headquarters (GCHQ, Agence d’intelligence britannique) a lancé récemment deux nouveaux programmes : Mastering The Internet (MTI) sur ‘comment maîtriser Internet’, et Interception Modernisation Programme pour une exploitation orwellienne des télécommunications globales. Washington et Londres ont mis ainsi au point un plan « Big Brother » capable de contrôler tout ce que nous échangeons dans nos communications (voix, documents, photos, vidéos, achats, messages, etc.).


Quand le président Barack Obama prétend, au nom de la ‘lutte contre le terrorisme’, que ces pratiques sont « légales  », il défend l’indéfendable. Et se met en contradiction avec lui-même. Car il faut rappeler que, pour avoir réalisé des missions d’information sur de dangereux groupes terroristes basés en Floride – c’est-à-dire des missions que le président américain considère désormais comme « légales  » - cinq Cubains ont été arrêtés aux Etats-Unis en 1998 et condamnés par la justice américaine à de longues peines de prison [10]. Un scandale judiciaire qu’il serait temps de réparer en libérant ces cinq héros [11].


Le président des Etats-Unis commet un très grave abus de pouvoir en restreignant la liberté des citoyens du monde. « Je ne veux pas vivre dans une société qui permet ce type d’abus  », s’est écrié Edward Snowen quand il a fait ses spectaculaires révélations. Ce n‘est d’ailleurs pas un hasard s’il s’est décidé à les diffuser juste le jour où commençait, aux Etats-Unis, le procès contre le soldat Bradley Manning accusé de transmettre des dossiers secrets à WikiLeaks, l’organisation internationale qui publie des informations secrètes issues de sources dont elle préserve l’anonymat [12]. Et au moment aussi du premier anniversaire de l’enfermement du cybermilitant Julian Assange dans l’enceinte de ambassade d’Equateur à Londres, où il a dû trouver refuge pour éviter d’être extradé aux Etats-Unis, via la Suède...


Snowden, Manning, Assange, trois héros de notre temps, aujourd’hui traqués et poursuivis par le « Big Brother » américain [13]. A qui se demanderait pourquoi ces trois paladins de la liberté prennent-ils autant de risques ? Snowden répond : « Quand tu t’aperçois que le monde que tu as aidé à créer sera pire pour la nouvelle génération et pour les suivantes, et que les capacités de cette architecture d’oppression ne cessent de se renforcer, tu comprends qu’il faut la dénoncer et que, pour cela, tu dois accepter tous les risques. Quelles qu’en soient les conséquences. »

 

http://www.medelu.org/Tous-fiches

 

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Nouvel Ordre Mondial: Agenda Bilderberg 2013 et monté en puissance du Google-berg et de son agenda totalitaire technocratique…


L’oligarchie accélère la mise en place de la grille de surveillance, Google est maintenant ouvertement une force de contrôle du Nouvel Ordre Mondial, son PDG Eric Schmidt un totalitaire avéré


Le temps du boycott à grande échelle d’un grand nombre d’entreprises a sonné. N’oubliez jamais une chose: Sans nous… Ces ordures ne sont RIEN ! Ils n’existent que par notre consentement, souvent forcé ou obtenu par tromperie sur la marchandise, le cas de Google est un exemple typique de la vaste entreprise d’abus de confiance et d’oppression du capitalisme monopoliste, seul capable de fonctionner la main dans la mais avec des gouvernements hautement centralisés et ainsi parvenir à la réalisation d’un fascisme supranational.


Bilderberg 2.0 + Google-berg 1.0 = Fascisme 2.0


– Résistance 71 –

 

Google-berg: l’élite globaliste se transforme pour une révolution technocratique

Les réseaux de pouvoir autoritaires et anti-démocratiques sont revampés en forums tendance de style philanthropique

 

Paul Joseph Watson

 

13 Mai 2013

 

url de l’article:

http://www.prisonplanet.com/google-berg-global-elite-transforms-itself-for-technocratic-revolution.html/print/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le groupe secret du Bilderberg est en train de se transformer de manière significative, transformation qui le verra ainsi que d’autres réseaux à haut profil émerger sous la bannière de Google alors que l’élite accélère son plan de consolidation de l’agenda technocratique.

Le week-end dernier, les journalistes d’Infowars Paul Joseph Watson et Jon Scobie ont visité l’hôtel luxueux Grove à Watford, Angleterre, qui sera le lieu de rendez-vous de la réunion Bilderberg annuelle pour 2013 du 6 au 9 Juin; réunion qui voit annuellement converger plus de 100 des personnes les plus influentes au monde dans les domaines de la politique, du monde universitaire, de la technologie, des affaires et de la banque.

L’enquête fut déclenchée par nos sources, qui nous ont conseillées de visiter le Grove avant la réunion Bilderberg 2013. Ceci fait partie de ce qui va devenir une histoire à suspense alors que les pièces du puzzle se mettent en place grâce à quelques années d’efforts de recherche sur le groupe Bilderberg.

Ce qui a été découvert est époustoufflant et représente sans doute un des plus grands développements des 59 ans d’histoire du groupe Bilderberg.

Pour dire les choses le plus simplement possible, Bilderberg va merger avec Google sous la direction du PDG de Google Eric Schmidt, un membre très régulier des conférences Bilderberg. La conférence annuelle Google Zeitgeist, qui a eue lieu en ce même hotel du Grove depuis 2007, se déroule juste avant la conférence Bilderberg, quelques jours auparavant pour être précis.

Idée soutenue par nos recherches précédentes, nous avons été capables de confirmer par des conversations avec des exécutifs de la gestion de l’hôtel que le Grove est maintenant une base centrale pour l’agenda de contrôle de Google sur le paysage technologique et politique mondial.

Ce dont tout le monde parle au Grove n’est pas la réunion Bilderberg, qui serait apparemment un détail, mais la véritable excitation se focalise autour du Google Zeitgeist, qui a été décrit par le journal du London Independant comme “une version plus sympa du groupe Bilderberg, le réseau de l’ombre des financiers qui tient une assemblée annuelle, revampe son image comme les nouveaux maîtres de la technologie.”

Bilderberg est en fait redistribué dans son rôle de “Google-berg”, en partie à cause des activistes qui ont brisés le sceau du secret de la réunion et aussi en partie dans le souci de revamper des réunions secrètes  autoritaires et anti-démocratiques d’élites, en forums tendance libérale au style philanthropique débonnaire comme par exemple ces conférences Google Zeitgeist et TED.

En réalité, derrière le rideau, Google utilise ce types de forums comme justificatifs sur lequel fonder le consensus qui régit la planète. On nous a directement dit que les organisateurs derrière le soi-disant “printemps arabe”, qui commença en Tunisie et en Egypte, qui, comme nous l’avions documenté, ne sont en fait qu’une série d’évènements totalement provoqués par l’occident sous la forme de “révolutions colorées” masquées des atours de soulèvements populaires; leurs organisateurs donc ont été recrutés par Google et ont tous participé à une conférence Zeitgeits au Grove de Watford.

Il est aussi très bien documenté que l’homme responsable d’avoir commencé la “révolution” en Egypte qui a menée à l’installation de la confrérie des Frères Musulmans au pouvoir (dictature), que l’occident pourra utiliser afin de justifier toujours plus d’interventionisme, était l’employé de Google Wael Ghonim.

L’influence grandissante de Google sur les gouvernements britannique et américain est aussi très bien documentée. Eric Schmidt fut un conseiller des campagnes présidentielles d’Obama et un mécène de celles-ci. Il lui fut proposé également le ministère des finances et du trésor dans le gouvernement Obama. En Grande-Bretagne, les représentants de Google ont rencontré pas moins de 23 fois les officiels du parti conservateur depuis l’élection générale de 2010. David Cameron a fait un discours inaugural à la conférence Zeitgeist de 2006 avant de devenir premier ministre 4 ans plus tard. Le chancelier britannique George Osborne visita Google Zeitgeist quelques semaines avant qu’il ne participe à la réunion Bilderberg 2011 à St Moritz en Suisse.

La passerelle entre Google Zeitgeist et Bilderberg s’est approfondie ces dernières années, le quotidien du London Telegraph comparant le pouvoir de Google et de sa conférence avec celui de Davos et son forum économique, “attirant des personnalités de signifiance globale pour y parler et développer les réseaux.”

L’ancien président américain Bill Clinton, élevé au sein du groupe Bilderberg, a aussi donné des discours à Google Zeitgeist, tout comme le membre du Bilderberg, le prince Charles d’Angleterre. Un autre article du Telegraph décrivit le Zeitgeist comme “une des réunion de leaders des affaires les plus importantes, réunion de personnes qui sont généralement considérées comme étant des personnes capables de faire prendre forme à un futur global.”

Google se positionne de manière très claire comme une force devenant plus forte que les gouvernements dans le fait de contrôler et de gérer le comportement des gens à travers le monde de toutes les manières possibles, au moyen de voitures se conduisant toutes seules (et constamment contrôlées et tracées par une base de données géante centralisée par Google), aux lunettes Google, qui ne sont en fait que la capacité d’avoir un microprocesseur Google sur le front, en passant par l’implication profonde de Google dans la manipulation des mouvements de masse par les réseaux sociaux comme il le fit en Tunisie et en Egypte.

L’hôtel Grove est l’endroit parfait pour ce type de machinations compte tenu de son rôle durant la seconde guerre mondiale comme “un QG secret de Londres pour le projet secret X de voie ferrées entre Londres, Midland, et l’Écosse.”

La direction que tout cela prend peut clairement être reliée aux remarques faites par Eric Schmidt lui-même, qui a répétitivement clarifié qu’il pense que la vie privée est une relique du passé et qu’il planifie de faire de Google le Grand Frère ultime qui fera passer le “1984” de George Orwell pour un conte de fée enfantin.

“Nous n’avons pas besoin en fait que vous tapiez tout sur votre ordinateur. Nous savons où vous êtes. Nous savons où vous avez été. Nous pouvons savoir grosso modo ce que vous pensez. Je pense en fait que la plupart des gens ne veulent pas que Google réponde à leurs questions [...] Ils veulent que Google leur dise ce qu’ils doivent faire ensuite. Si vous avez quelque chose ou fait quelque chose que vous ne voulez pas que d’autres personnes ne le sachent, peut-être que vous ne devriez pas le faire en première instance. Nous avons besoin d’une identification de service positive pour les gens. Les gouvernements vont le demander (contrôle internet dans le style chinois). Nous savons tout ce que vous faites et le gouvernement peut vous tracer, vous surveiller. Nous saurons où vous vous trouvez à 50cm près, et nous réduirons cette marge à quelques centimètres dans le futur… Votre voiture se conduira toute seule, c’est emmerdant que les voitures furent inventées avant les ordinateurs, mais vous n’êtes jamais seuls, vous ne vous ennuyez jamais, vous n’ètes jamais à cours d’idées.”

Dans bon nombre de discours, incluant ceux qu’il a donné à Google Zeitgeist, Schmidt a livré sa vision collectiviste d’un monde interconnecté en permanence dans lequel l’individualité et la vie privée seront montrées du doigt, mises au ban et ceux qui refusent de signer et d’adorer la nouvelle religion du transhumanisme seront mis à l’écart comme des sauvages et des sous-hommes.

Ceci est maintenant l’agenda premier formulé par Google Zeitgeist et ses chantres, de concert avec le groupe Bilderberg ; ils ont beaucoup de membres en commun.


Bien occupé au Grove


Notre source nous a dit qu’il allait y  avoir “quatre ou cinq grosses conférences” à l’hôtel en Mai, Juin et Juillet, mais nous a confié que le Google Zeitgeist était de loin considéré comme le plus important de ces évènements, avec les 227 chambres de l’hôtel n’étant pas suffisantes pour héberger tout les invités et le staff administratif requis à participer, ajoutant qu’ils ont dû utiliser des hôtels de Londres.

De grosses structures temporaires, gardées par de la sécurité, sont aussi construites sur la propriété de l’hôtel lorsque nous l’avons visité. Elles devront être pour des évènements Google sous chapiteau, qui sont plus publics que leur réunion privée “Zeitgeist”. Ces facilités temporaires seront-elles également utilisées pour la réunion Bilderberg ? nous le verrons.

Notre source interne a insisté sur le fait que le personnel de l’Hôtel Grove a été instruit de ne pas divulguer d’informations sur la conférence Zeitgeist et que Google seul est habilité à divulguer des informations qu’il désire destinées au public. Quoi qu’il en soit, la réunion Zeitgeist était le sujet de conversation privilégié au bar de l’hôtel et à la fois les employés et les clients étaient très excités à son sujet.

La source nous a dit que la sécurité impliquée pour l’évènement sera du même niveau que pour une visite officielle d’état, ce qui veut bien sûr dire que l’argent du contribuable britannique sera utilisé pour financer cette opération de haute sécurité, tout comme il est admis que cela se passe pour donner une sécurité adéquate à la réunion Bilderberg. La source nous a dit que Google et Bilderberg ont choisi l’hôtel du Grove, car la sécurité est bien plus facile à effectuer que dans les rues de Londres où il y a un traffic intense.


L’agenda Bilderberg 2013


En terme de l’agenda de la réunion 2013, des indications de nos sources de l’intérieur nous ont donné de bonnes idées sur les différents sujets qui y seront abordés avant que le groupe ne donne ses instructions aux membres de terrain pour faire appliquer les décisions du consensus, chacun dans son domaine d’influence.

Gardez toujours présent à l’esprit le schéma d’action édicter par Henry Kissinger et qui fut éventé récemment par Wikileaks:

“Avant la loi sur la liberté de l’information, j’avais l’habitude de dire dans les réunions: nous faisons l’illégal de suite, l’anticonstitutionnel prend un peu plus de temps… (rires). Mais depuis la loi sur la liberté d’information, j’ai peur de dire des trucs pareils.” A dit Kissinger.

Au moins quelques uns des points ci-dessous seront discutés et un consensus sera trouvé lors de la réunion Bilberberg 2013:

  • Cibler les sites de production nucléaire iraniens au moyen de raids aériens dans les 3 ans à venir si l’Iran refuse d’abandonner son programme nucléaire.
  • Prolonger la guerre en Syrie en armant les rebelles pour retourner les récentes victoires des forces d’Al-Assad.
  • La menace d’une pandémie mondiale, causée en partie par une résistance aux antibiotiques, intéressant sujet connaissant l’implication de quelques labos pharmaceutiques représentés au Bilderberg, dans la diffusion  “accidentelle” de virus.
  • La création de la révolution de l’impression 3D et des manières de la contrôler afin de prévenir de la démocratisation de la production.
  • La soi-disante “résilience cybernétique” ce qui veut dire toujours plus de contrôle étatique sur l’internet. Pas mal de discussion au sujet de “feux de brousse numériques”.
  • Ils ont une peur bleue de perdre le contrôle de la dissémination de l’information. Discussions autour de l’idée avancée par Bill Clinton sur un “ministère de la vérité” pour l’internet, contrôlant ainsi ce qui peut être publié sur la toile.
  • Les soi-disantes “cités avancées” qui espionnent sur tous les aspects de la vie et du comportement public. L’installation de systèmes de rue intelligents, qui enregistrent les conversations dans la rue, déroulant ainsi un modèle de paysage pour un monde totalement technocratique.
  • La menace causée par l’instabilité sociale dûe au déclin des niveaux de vie et de santé.
  • Un dernier mouvement désespéré pour éviter que la Grande-Bretagne ne quitte l’UE, écrasant ainsi le rêve d’une fédération européenne totalitaire et centralisée.
  • Plus de plans de sauvetage bancaires pour renforcer l’Euro. Stagnation économique en 2013.
  • Augmenter le pouvoir des banques centrales sous le déguisement de “réformes bancaires”.
  • Organiser un système plus puissant de collecte d’impôts.
  • Gérer la bulle du crédit grandissante et qui menace la fuite en avant inflationnaire en Europe.

Nous vous en dirons plus sur l’agenda Bilderberg 2013 dès que nous aurons plus d’informations. Restez à l’écoute.

 

http://resistance71.wordpress.com/2013/05/14/nouvel-ordre-mondial-agenda-bilderberg-2013-et-monte-en-puissance-du-google-berg-et-de-son-agenda-totalitaire-technocratique/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

 

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 22:55

Françoise Garteiser

Sécurité bancaire :

Qui sera le dindon de la farce ?


- Aujourd'hui, cher lecteur, sera une chronique un peu spéciale... avec un extrait exclusif du dernier rapport spécial édité par Simone Wapler (plus de détails à ce sujet en fin d'article).


Je ne vous apprends rien en vous disant que Simone est de longue date très attentive à la sécurité et aux risques qui planent sur les épargnants individuels en France : après l'assurance-vie et les banques, elle a tourné récemment une petite vidéo sur le sujet... et a donc décidé de consacrer un dossier complet à la sécurité bancaire dans le cadre de sa lettre d'investissement.


Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ses conclusions sont implacables. Je lui laisse la parole...


- "Si vous avez 20 000 euros et que vous cherchez à les placer intelligemment, vous êtes tout seul. La gestion privée ne vous ouvrira pas ses portes à moins de 100 000 euros. A ce prix-là vous aurez le stagiaire et le choix entre trois fonds aux noms de fleurs, et vous n'imaginez pas les honoraires qu'aura facturés l'agence de communication pour accoucher de ces trois noms ridicules...


Maintenant, sachant que 94% des dépôts bancaires sont inférieurs à 100 000 euros et que le patrimoine moyen d'un Français en 2010, immobilier y compris, est de 150 000 euros, votre 'conseiller financier' de quartier est la plus grande éminence financière qu'il vous sera donné de rencontrer.


Je prends le pari avec vous. Allez demain dans votre banque de détail et posez la question : comment puis-je protéger mon argent dans le cas où une grande banque serait en difficulté et que la Zone euro éclaterait ? Livret, Assurance-Vie et PEA seront ses meilleures réponses.


Pourtant, dans ces trois cas, votre épargne est 'intermédiée', la banque (ou bancassureur) reste votre risque de contrepartie :


- Vos dépôts ne sont plus votre argent mais une créance que vous avez vis-à-vis de votre banque.


- Un contrat en euro ou un livret A est essentiellement investi en obligations de l'Etat français.


- Un contrat en unités de compte est une créance que vous avez vis-à-vis de votre bancassureur à hauteur de la dernière valorisation de votre ligne.

En cas de panique sur la dette française, les banques seront priées de se montrer très obligeantes vis-à-vis de leur Etat de tutelle et d'utiliser vos dépôts dans le sens du bien commun.


Pourquoi tous les conseillers financiers de France ne peuvent-il pas vous aider face à la crise ? Tout simplement parce que la plupart des risques rencontrés ont été considérés comme négligeables par les PDG des banques, leurs directeurs, leurs bras droits et stratégistes, les cadres et votre conseiller financier... Faillite d'une grosse banque, défaut d'un Etat de la Zone euro, et même éclatement éventuel de l'euro... Autant d'événements dont la probabilité est infime, inférieure aux marges d'erreur des modèles de nos brillants statisticiens. C'est un biais cognitif classique. Ce que nous ne connaissons pas, ce que nous ne voulons pas imaginer n'existe pas.

 

Je ne saurais prédire l'avenir de l'euro, mais petit à petit, avec la crise de Chypre qui suit celles de la Grèce, l'Irlande, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, et demain la Slovénie, voici que la possibilité de l'éclatement de la Zone euro devient réelle, suffisamment importante pour ne pas être négligée, suffisamment importante pour devoir s'en prémunir... et c'est tout un modèle financier qui devient caduc. Toute une série d'investissements qui étaient auparavant sûrs, devient spéculative. Tout comme l'immobilier américain était considéré sûr... jusqu'à un beau jour de 2008 où l'on se rendit compte que c'était en fait très spéculatif. C'est ici la même histoire qui se répète sauf qu'il s'agit de votre livret A et
pas de la maison d'un inconnu...


- La garantie bancaire ? 1 euros garanti réellement pour 880 euros déposés !

 
Il y a bien la garantie des dépôts bancaires jusqu'à 100 000 euros. Vous l'avez vu avec Chypre, la garantie n'a finalement été respectée qu'à la suite d'un bras de fer.

En France que se passerait-il ? La garantie s'applique par déposant ET par banque... Si vous avez 90 000 euros aux Banques populaires et autant à la BNP, vos 180 000 euros sont couverts au titre de la garantie des dépôts bancaires, en principe. Au global, le total des dépôts éligibles à la garantie se montent à 1 760 milliards d'euros. Or la trésorerie du Fonds de garantie des dépôts, l'organisme chargé de vous rembourser en cas de faillite de votre banque, était à fin 2010 de deux milliards d'euros. Cela signifie qu'il n'y a qu'un euro disponible pour 880 euros de dépôts garantis. A peine de quoi renflouer une grosse agence. Ne parlons pas de la BNP ou du Crédit Agricole qui ont chacun près de 2 000 milliards d'euros de dettes en por tefeuille.


Si les garanties de dépôts ne s'actionnent pas, nous verrions s'instaurer des mesures de contrôle des retraits et des mouvements de capitaux à la chypriote pour éviter le bank run massif.


Finalement, alors que vos économies garantissent les activités spéculatives de votre banque, personne ne garantit vraiment vos économies. En cas de crise vous serez le dindon de la farce".


- Comme je vous le disais plus haut, cette analyse est extraite du nouveau rapport spécial offert aux lecteurs de La Stratégie de Simone Wapler : pour le découvrir dans son intégralité, cliquez ici... Et ensuite, n'attendez pas pour prendre quelques précautions élémentaires.


Même si, par miracle, les autorités réussissent à rééquilibrer le système sans encombre, comme aime à le répéter Simone, "on ne regrette jamais d'avoir pris trop de précautions" !


Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 01:11
Vendredi 28 juin 2013

Saccage impérialiste des richesses de l’AfriqueL’agression de l’OTAN contre la Libye (productrice de pétrole), l’intervention de la France au Mali (or et uranium), la construction d’une base militaire étasunienne au Niger (uranium) et l’encerclement de l’Algérie (pétrole et gaz) sont des chaînons de la stratégie qui vise, devant la crise du capitalisme mondial, à intensifier l’exploitation des travailleurs et le pillage des ressources naturelles de l’Afrique.

 

Le journaliste Dan Glazebrook, qui écrit dans des journaux comme The Guardian, The Independent et The Morning Star, a publié un article dans l’hebdomadaire cairote Al-Ahram Weekly dans lequel il dénonce cette conspiration.

 

Dan Glazebrook commence par rappeler que l’Occident draine chaque année des milliers de millions de dollars provenant du service de la dette, des bénéfices provenant des investissements et des prêts liés au régime de la corruption des secteurs des bourgeoisies compradores.

 

Une autre façon de dominer l’Afrique consiste à mettre à sac ses richesses naturelles. On peut citer le cas connu du Congo, où des bandes armées contrôlées par ses voisins ougandais, rwandais et burundais pratiquent à l’est du pays le vol de minéraux pour revendre ces derniers à des entreprises étrangères… qui sont elles-mêmes complices du forfait.

 

L’Afrique finance également les classes dominantes occidentales en fixant le prix de ses matières premières à des tarifs défiant toute concurrence, mais aussi en versant des salaires misérables aux travailleurs qui s’échinent dans les mines ou aux champs.

 

En somme, le capitalisme impose au continent africain le rôle de fournisseur de matières premières et de main d’œuvre à bas coûts. Mais, afin que cette situation se perpétue, il fait en sorte que l’Afrique continue d’être pauvre et divisée, les coups d’État et des guerres contribuant largement à cette situation.

 

Selon Dan Glazebrook, la création en 2002 de l’Union africaine, animée par Mouammar Kadhafi, a soulevé les préoccupations des stratèges occidentaux. Pour Washington, Londres et Paris, le plan de l’Union de créer une banque centrale africaine et une monnaie unique était tout bonnement inacceptable. Pis, il était inconcevable de voir cette même Union développer une charte de défense et de sécurité communes pouvant déboucher sur une force militaire unifiée.

 

En outre, les États-Unis, face à la récession économique et à la « menace » que constituait déjà à l’époque la Chine, avaient échafaudé les plans pour recoloniser l’Afrique. La création en 2008 de l’Africom, le commandement militaire que le président Bush voulait installer sur le territoire africain, s’inscrit naturellement dans cette démarche. Mais l’Union africaine s’est fermement opposée à ce projet et l’Africom a dû finalement établir son état-major en Allemagne.

 

La plus grande humiliation pour les États-Unis était de voir Kadhafi élu président de l’Union africaine en 2009 et la Libye devenir le principal soutien de l’organisation panafricaine.

 

L’Empire ne tolérait bien évidemment pas les propos de l’Union qui vont dans le sens d’un processus d’intégration africaine. Après avoir justifié l’agression contre la Libye avec « un paquet de mensonges encore plus grands que ceux qui ont servi de prétexte à l’invasion de l’Irak », comme l’écrit Glazebrook, l’OTAN a détruit le pays, l’a placé dans les conditions d’autres États africains en faillite, se libérant au passage de son adversaire bien trop fier à son goût en l’assassinant. La guerre contre le colonel Kadhafi a détruit son régime. Mais la paix et la sécurité se trouvent depuis menacées dans toute l’Afrique du nord.

 

Le dirigeant libyen avait organisé depuis 1998 la communauté des États sahélo-sahariens, centrée sur la sécurité régionale, en bloquant l’influence des milices salafistes et en essayant de pacifier les chefs de tribus touaregs. Avec la chute de Kadhafi, les islamistes radicaux de la région ont fait main basse sur les arsenaux d’armes - avec l’aimable autorisation de l’OTAN - et les frontières méridionales de la Libye se sont disloquées. La première victime de la déstabilisation régionale a été le Mali. L’avancée islamiste, concomitante de l’agression de la Libye, a servi de prétexte à l’intervention militaire française.

 

L’Algérie se trouve désormais dans le collimateur de l’impérialisme. Elle est aujourd’hui entourée par les islamistes radicaux à l’est (frontière libyenne) et au sud (frontière malienne), où se sont également installées les troupes françaises.

 

L’impérialisme a des raisons de ne pas pactiser avec l’Algérie, le seul pays d’Afrique du nord encore gouverné par le parti qui a lutté pour l’indépendance (FLN). Alger soutient l’Union africaine, a assumé des positions internationales dignes et, comme l’Iran et le Venezuela, vend son pétrole et son gaz à des tarifs « normaux ».

 

Ce « nationalisme des ressources » pousse les géants pétroliers occidentaux à ne plus cacher le fait qu’ils « en ont marre de l’Algérie », comme l’écrit le Financial Times. Ce même journal avait, un an avant l’agression de l’OTAN, accusé la Libye du « crime » de protéger ses ressources naturelles.


Capitaine Martin

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 00:56

 

http://www.notre-europe.eu/011-2141-Partenariat-Euro-Americain-une-nouvelle-approche.html

 

« L’Europe est (…) vouée à un destin analogue à celui du Canada, c’est-à-dire à être progressivement dépossédée de toute indépendance économique et culturelle à l’égard de la puissance dominante. En fait l’Europe vraiment européenne fonctionne comme un leurre dissimulant l’Europe euro-américaine qui se profile et qu’elle facilite en obtenant l’adhésion de ceux qui en attendent l’inverse exact de ce qu’elle fait et de ce qu’elle est en train de devenir. » Pierre Bourdieu, Vienne, 10 novembre 2000 et Contre-feux 2, Raisons d’Agir, 2001, p.68

 


Dans ce livre qu’avait voulu Pierre Bourdieu, « Europe la trahison des élites », (2004), je décrivais (p. 72 et suivantes) le processus préparé par la Commission européenne qui confirmait l’affirmation de Bourdieu : créer une zone transatlantique unique. Je fournissais en annexe le long « programme d’action » de la Commission qui décrivait les étapes à réaliser pour y parvenir. Ce document reçut l’aval des deux grands courants du Parlement européen, chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates, en ce compris les « socialistes » français. Mais jamais, les médias, dans leur écrasante majorité, n’en ont fait état.


Le 7 mars 2006, consultant au Parlement européen auprès de la Gauche Unitaire Européenne, je signais une chronique intitulée « Le PET ou la disparition de l’Europe » (dont voici le lien : http://www.jennar.fr/?p=265 ). Le PET signifiait alors « Partenariat Economique Transatlantique ». Puis, c’est devenu le « grand marché transatlantique » (dont traite bien un petit livre de R. Cherenti et B. Poncelet publié en 2011 chez Bruno Leprince).


A l’évidence, nous sommes confrontés à un projet patronal soutenu depuis plus de dix ans par les libéraux de gauche comme de droite. Après le temps des propositions et des programmations, voici venue l’heure de la mise en oeuvre. Le Parlement européen vient de donner le feu vert à l’ouverture de négociations « en vue d’un accord de l’UE en matière de commerce et d’investissement avec les Etats-Unis ». Une phraséologie qui dissimule mal qu’il s’agit de créer une zone de libre échange très avancée, disons-le tout net, un marché commun, entre l’Union européenne et les USA.


 Même si elle n’a valeur que d’avis, il faut lire la Résolution présentée par le « socialiste » portugais Vital Moreira et adoptée le 23 mai par une majorité de parlementaires censés représenter et défendre les intérêts des peuples d’Europe : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7-TA-2013-0227+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR

C’est un texte absolument consternant. Prenons quelques-uns des motifs par lesquels le Parlement justifie la création d’un tel accord.


D’abord, la tarte à la crème qui a toujours justifié l’alignement et la soumission des pays européens sur l’empire (avec quelques exceptions tellement rares qu’elles confirment largement la pratique courante) : « considérant que l’Union et les États-Unis partagent des valeurs communes et ont des systèmes juridiques comparables ainsi que des normes d’une rigueur analogue, même si elles sont différentes, en matière d’emploi, de protection des consommateurs et de protection de l’environnement »


Où sont ces fameuses « valeurs communes » dont nous rabâchent les partisans d’une société du chacun pour soi dont les USA offrent le modèle exacerbé et dont la Commission européenne, depuis Delors, se fait le protagoniste ?  Sur l’essentiel, nous différons totalement dans le rapport de la puissance publique avec le religieux. Même si force est d’observer un retour inquiétant de l’obscurantisme dans certains de nos pays, le puissant mouvement de sécularisation des peuples européens demeure une caractéristique dominante qui tranche radicalement avec le déisme ambiant qui sature la vie américaine.

 

Dans les pays d’Europe ancrés depuis longtemps dans les pratiques démocratiques, l’intérêt général n’est plus dicté par les Eglises.


Dans ces mêmes pays s’est forgé, au cours de décennies de luttes, un modèle social original qui demeure une caractéristique majeure, même s’il subit depuis une trentaine d’années un processus de démantèlement voulu par les partisans de l’intégration dans le modèle américain.


Nos systèmes juridiques sont profondément différents. En effet, mis à part l’usage de la common law uniquement dans deux pays, la Grande-Bretagne et l’Irlande – qui seraient ainsi soudainement devenus le modèle général pour toute l’Europe – tous les autres Etats pratiquent ce qu’on appelle parfois le droit romano-germanique et qu’il est plus correct d’appeler le droit continental puisqu’il est également pratiqué à l’est et à l’extrême-est de l’Europe, jusqu’au Japon. Que des parlementaires aient pu adopter une phrase invoquant des « systèmes juridiques comparables » donne la mesure soit de leur soumission, soit de leur ignorance. [i]


Il y a un fossé entre la conception américaine des relations entre les entreprises privées et les partis politiques et ce qui se pratique dans la plupart des pays d’Europe. Le 23 janvier 2010, la Cour Suprême des Etats-Unis déclarait illégales les limitations imposées aux entreprises dans le financement des campagnes électorales. Désormais, les entreprises pourront, sans la moindre limite, choisir, organiser, financer et faire élire leurs candidats. Alors que dans sa Résolution, le Parlement européen « s’engage à jouer un rôle proactif pour collaborer avec ses homologues américains lors de l’adoption de nouvelles réglementations ». Des homologues transformés en représentants du patronat américain.


De même, les normes en matière d’emploi, de protection des consommateurs et de protection de l’environnement ne sont en rien comparables puisque dans ces matières, aux Etats-Unis, c’est le primat de l’individu qui s’impose. L’Etat ne prend pas en charge l’intérêt général et laisse aux individus la liberté de se défendre face aux abus en tous genres et de recourir aux tribunaux. Comme l’observe Jean-Luc Mélenchon sur son blog :


«Les Etats-Unis sont aujourd’hui en dehors des principaux cadres du droit international en matière écologique, sociale et culturelle. Ils ne souscrivent pas à plusieurs conventions importantes de l’OIT sur le droit du travail. Ils n’appliquent pas le protocole de Kyoto contre le réchauffement climatique. Ils refusent la convention pour la biodiversité. Ainsi que les conventions de l’Unesco sur la diversité culturelle. Autant d’engagements qui sont souscrits par les pays européens. Les standards réglementaires états-uniens sont donc dans la plupart des cas moins contraignants que ceux de l’Europe. Un marché commun libéralisé avec les Etats-Unis tirerait donc toute l’Europe vers le bas. » ( http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/05/24/vertige-du-moment-des-faits-et-des-mots/ )


Nous sommes en fait devant deux conceptions radicalement différentes de la vie en commun.


Une autre motivation laisse clairement apparaître le véritable objectif d’un tel accord : « considérant que l’Union est convaincue que le développement et le renforcement du système multilatéral sont un objectif essentiel; considérant néanmoins que cela n’exclut pas la conclusion d’accords bilatéraux allant plus loin que les engagements de l’OMC et complétant les règles multilatérales étant donné que les accords régionaux comme les accords de libre échange permettent une plus grande harmonisation des normes et une libéralisation plus poussée qui favorisent le système commercial multilatéral »


Telle est bien la volonté : aller au-delà des accords en vigueur à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le fameux « cycle de Doha » lancé en 2001 et dont l’objectif était d’imposer au monde encore plus de libéralisation, encore plus de privatisations, encore plus de dérégulation est bloqué. Bloqué par les pays les plus pauvres et les pays émergents confrontés à l’intransigeance de l’UE et des USA, intransigeance exprimée avec zèle par le « socialiste » Pascal Lamy.[ii] Puisque l’OMC n’est plus le cadre approprié pour de nouvelles avancées ultra-libérales, les accords de libre échange offrent la meilleure alternative pour les attentes patronales. C’est ainsi que l’UE tente d’imposer sa loi à l’Inde, aux pays d’Asie du Sud-Est, d’Amérique latine, d’Afrique. Et les USA font de même de leur côté.


On retrouve, dans la Résolution du Parlement européen, qui a toujours soutenu les négociations à l’OMC, tous les thèmes habituels de ces négociations, c’est-à-dire tous les sujets sur lesquels le patronat des deux rives de l’Atlantique insiste depuis des années dans des cénacles comme la Commission Trilatérale, le Groupe de Bilderberg, le TransAtlantic Business Dialog, le Forum de Davos,… : les droits de propriété intellectuelle (et donc le brevetage du vivant, la bio-piraterie, les OGM…), la liberté d’investir où on veut, comme on veut, ce qu’on veut, sans avoir à tenir compte des législations locales, la mise en concurrence de toutes les activités de services (y compris l’enseignement, la santé,….), l’ouverture des marchés, le démantèlement des « barrières réglementaires », la libre circulation des capitaux, le commerce agricole, le caractère contraignant des termes de l’accord (la Résolution « souligne que ce partenariat doit être ambitieux et contraignant pour tous les niveaux d’administration des deux côtés de l’Atlantique, y compris les autorités de régulation et les autres autorités compétentes »).


Quand on lit qu’il s’agit d’« harmoniser les normes » dans le cadre d’un accord de libre-échange entre les USA et l’UE, cela signifie très clairement un alignement pur et simple sur les normes américaines. Qui pourrait un seul instant penser qu’il en ira autrement ?


Sans doute quelques naïfs. Mais surtout les cyniques praticiens de l’enfumage qui brandissent tout à la fois les promesses en termes de croissance et d’emploi et les « garanties » inscrites dans le texte de la Résolution du Parlement européen pour faire accepter l’essentiel : l’ouverture des négociations. Nous savons que le gouvernement « socialiste » excelle en matière d’enfumage (voir l’excellent livre de Laurent Mauduit, L’étrange capitulation).


L’histoire des négociations commerciales internationales (OMC, zones de libre-échange) nous apprend en effet que les praticiens de l’enfumage recourent à deux procédés : présenter les avantages mirobolants d’un tel accord de libre-échange et introduire des « garanties » dans le mandat de négociation. Des avantages toujours démentis par les faits et des garanties qui ne durent que le temps de l’obtention du mandat de négociation.


Côté avantages, la Résolution affirme sans rire qu’ « un partenariat transatlantique ambitieux et de grande ampleur en matière de commerce et d’investissement pourrait, une fois complètement mis sur pied, apporter des profits substantiels à l’Union (119,2 milliards d’euros par an) et aux États-Unis (94,9 milliards d’euros par an); considérant que les exportations de l’Union vers les États-Unis pourraient donc augmenter de 28 % et le total des exportations de l’Union de 6 %, hausses qui profiteraient, au niveau de l’Union, tant aux exportateurs de biens et de services qu’aux consommateurs. » Des chiffres qui se fondent sur des postulats contestables s’agissant du nombre et de la valeur des barrières non tarifaires (les réglementations) qui seraient démantelées et de l’ampleur des effets produits par la suppression des droits de douane. Des chiffres qui viennent d’un centre d’études britannique entièrement consacré à la défense des thèses les plus libérales. Des chiffres qui, bien entendu, ne prennent pas en compte le coût humain et social des destructions d’emplois, des « réformes structurelles », de la paupérisation, de la dégradation de la qualité alimentaire et sanitaire de l’alignement sur le modèle américain.


Côté « garanties », Mme Nicole Bricq, ministre PS du commerce, a des accents pathétiques pour se réjouir de l’inscription de telles « garanties » (http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/15002.pdf). Et c’est vrai qu’on trouve des paragraphes – qui d’ailleurs sont en totale contradiction avec les motivations énoncées en début de Résolution –  où on nous parle d’exception culturelle, de protection de l’audiovisuel, de protection des données à caractère personnel (qu’on fournit déjà aux USA), des pratiques européennes en matière d’OGM (alors que la Commission européenne n’a de cesse de les autoriser).

 

Ces « garanties » ne servent qu’à amadouer les plus réticents de la sainte alliance sociaux-démocrates/chrétiens démocrates qui fait la pluie et le beau temps au Parlement européen. Et bien de prétendus socialistes sont tout disposés à se laisser convaincre. Enfin, ces « garanties » servent aussi aux médias toxiques (Le Figaro, Libé, Le Monde, la presse économique, les directeurs de pensée qui sévissent en radio et en télévision) toujours prompts à justifier l’inacceptable pourvu qu’il réponde aux attentes patronales.


Nul ne s’étonnera que ces prétendues « garanties » inscrites dans la Résolution ne rassurent personne en dehors de ceux qui ne demandent qu’à l’être. Le passé des négociations commerciales internationales rappelle que de telles « garanties » sont vite oubliées par le négociateur unique qu’est la Commission européenne. Car, pendant les négociations, ceux qui sont à la manœuvre, ce sont les représentants des multinationales qui ont leurs grandes et petites entrées à la Commission. Pas les parlementaires. Ceux-ci, les négociations terminées, seront priés d’accepter le résultat final au motif qu’il s’agira d’un compromis. C’est ce qu’a bien compris, par exemple, la Confédération paysanne qui, dans un communiqué du 24 mai, prend les devants et souligne que « la pression des multinationales américaines derrière ce « partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement » n’est plus à démontrer. (…) La boite de Pandore risque de s’ouvrir. Depuis 20 ans, la Confédération paysanne, avec la Via Campesina Europe et international et de multiples partenaires de la société civile, a rejeté les cultures d’OGM, la confiscation des semences, l’importation des viandes bovines hormonées  le poulet désinfecté au chlore et les carcasses de viande bovine trempées dans l’acide lactique pour dissimuler la médiocrité sanitaire des abattoirs américains. Le rejet de l’hormone laitière de Monsanto et le refus de produits animaux issus du clonage sont aussi à notre actif et ne doivent sous aucun prétexte être renégociés. Aucune justification ne peut être admise pour céder sur l’alimentation des Européens et le travail des paysans du continent. »


Ne pas prendre au sérieux ces « garanties » est d’autant plus indispensable quand on sait que les Etats-Unis exigent qu’aucun sujet ne soit exclu des négociations comme le rappelle Elisabeth Delcamp dans son article sur Mediapart :

( http://blogs.mediapart.fr/blog/francoise-elisabeth-delcamp/220413/accord-de-libre-echange-ue-usa-le-partenariat-de-tous-les-dangers ).


Après le feu vert du Parlement européen, c’est l’organe de décision de l’UE, le Conseil des ministres – c’est-à-dire les 27 gouvernements – qui doit décider du mandat de négociation préparé par la Commission européenne. Ce mandat est important puisqu’il fixe les objectifs et les limites de la négociation pour la partie européenne C’est le Conseil qui ensuite autorise l’ouverture des négociations. Celles-ci seront conduites par celui qui a proposé le mandat de négociation, le Commissaire au commerce international, le très libéral Karel De Gucht.. Il sera l’unique négociateur au nom des 27 Etats membres. En effet, en vertu de l’article 207 du Traité sur le fonctionnement de l’UE, « Ces négociations sont conduites par la Commission, en consultation avec un comité spécial désigné par le Conseil pour l’assister dans cette tâche, et dans le cadre des directives que le Conseil peut lui adresser. » Le Comité spécial dont il s’agit, autrefois baptisé comité 133 et aujourd’hui comité 207, est un des plus bel exemple de l’opacité qui sévit dans les institutions européennes. Ses travaux sont particulièrement discrets. On a pu relever que ce comité recevait, dans des réunions dites « informelles », pour débattre des négociations à venir ou en cours, les représentants de certains lobbies du monde des affaires. Jamais les organisations syndicales ; jamais les ONG actives dans les domaines des droits humains, du développement ou de l’écologie.


La décision du Conseil des Ministres est attendue pour le 14 juin. On a compris, après les propos de Mme Bricq satisfaite des « garanties » obtenues et convaincue que cet accord de libre échange est « une chance pour la France »[iii], que le gouvernement français donnera son feu vert. On aura ainsi, une fois de plus, la confirmation que le « socialisme » de Hollande, c’est celui de Pascal Lamy.


Les négociations commenceront dès juillet.

 

Raoul Marc JENNAR

29 mai 2013



 

 

 

[i] Le système anglo-saxon appelé « common law » s’appuie sur la jurisprudence issue des décisions des tribunaux ; le système continental s’appuie sur la loi décidée par les représentants du peuple.


[ii] Membre du comité directeur du PS de 1985 à 1994, Commissaire européen au commerce international de 1999 à 2004, directeur général de l’OMC de 2005 à 2013. Connu pour son adhésion aux thèses néo-libérales.


[iii] Voir l’article de ce ministre « socialiste »publié dans l’organe du patronat Les Echos du 19 mars 2013 :http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0202647915233-le-partenariat-transatlantique-une-chance-pour-la-france-550252.php

 

 

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