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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 02:55

 

L’appel de Moscou d’Aymeric ChaupradeLe 13 juin 2013 à Moscou, en compagnie d’Odile Tequi, François Legrier, Hugues Revel et Fabrice Sorlin, je suis intervenu à la Douma d’État (Parlement russe) pour appuyer les efforts de la Russie visant à résister à l’extension mondiale voulue par l’Occident des "droits" des minorités sexuelles. Voici l’appel que j’ai lancé.


Mesdames et Messieurs les députés de la Fédération de Russie,

 

C’est un grand honneur que de m’exprimer devant vous aujourd’hui, l’honneur d’un Français patriote qui regarde la Russie en alliée historique.

 

Depuis 1989, l’Amérique tente d’accélérer son projet de domination unipolaire et de l’imposer à tous les peuples de la planète.

 

Avec un écrasant budget de défense, égal à la somme de tous les autres États, avec une monnaie de référence qui lui donne la main sur l’économie mondiale, avec des réseaux de recrutement des élites mondialisées, avec un pouvoir médiatique et culturel global, l’oligarchie financière américaine mène la guerre aux peuples libres sur le double théâtre de l’information et de la géopolitique. Entraînant avec elle l’Union européenne, elle dessine le visage des « Bons et des méchants », viole nos conversations et données privées, bombarde, envahit ou détruit par la guerre civile et l’embargo les États qui lui résistent.

 

Mais la guerre géopolitique que cette oligarchie occidentale mène contre la Russie et contre l’indépendance des Européens, se double d’une guerre idéologique. Hier, les révolutions « colorées » en Géorgie et en Ukraine, aujourd’hui, les FEMEN, les « Pussy Riot« , ou le mariage homosexuel en France, ne sont l’expression que d’un seul et même phénomène : l’alliance du mondialisme occidental avec le nihilisme anarchiste, cette idéologie destructrice, qui, sous des formes variées dans l’Histoire, n’a eu de cesse que de s’attaquer aux fondements de la civilisation, à la dignité de la personne, à la famille, à la nation souveraine.


Bien qu’ultra-minoritaire, ce nihilisme anarchiste contrôle largement les médias occidentaux, terrorise la classe dirigeante européenne, et bénéficie du soutien financier de milieux d’affaires mondialistes et pro-américains.


Face à cette nouvelle forme de terrorisme, pour défendre le monde multipolaire que nous voulons, seul garant d’une paix globale et juste, le temps est venu de constater qu’une nouvelle bipolarité idéologique se superpose à la multipolarité géopolitique.


La nouvelle bipolarité met face à face, dans un affrontement qui va s’amplifier, d’un côté ce totalitarisme planétaire, qui détruit simultanément la famille et la nation, en réduisant la personne à un consommateur esclave de pulsions marchandes et sexuelles, de l’autre côté, des peuples trahis par leurs élites, assoupis devant la perte de souveraineté et l’immigration massive, mais que l’attaque contre la famille commence à réveiller.


Mais attention ! Mis en échec sur le terrain géopolitique, grâce à la multipolarité, le projet mondialiste essaie de se relancer par une nouvelle idéologie révolutionnaire.


Dans ce nouveau combat, Mesdames et Messieurs les Députés, ceux qui ne veulent pas du bouclier anti-missiles américain, de la domination de l’OTAN, de la guerre contre la Syrie et l’Iran, sont dans le même camp que ceux qui refusent la perte de souveraineté, le grand remplacement de population, les FEMEN, la théorie du genre, le mariage des homosexuels, et bien d’autres marchandisations du corps humain encore.


Mesdames et Messieurs les Députés, c’est avec le Président Poutine et toutes les forces vives de Russie, que votre pays a engagé un redressement sans précédent, militaire, géopolitique, économique, énergétique et spirituel, qui force l’admiration des patriotes français !


Les patriotes du monde entier, attachés à l’indépendance des peuples comme aux fondations de notre civilisation, tournent en ce moment leur regard vers Moscou.


C’est pleins d’espoir qu’ils voient la Russie légiférer contre la promotion publique de l’homosexualité, contre le risque d’adoptions internationales d’enfants russes par des couples unisexe et contre l’ingérence d’ONG nihilistes et manipulées par les réseaux américains.


Mesdames et Messieurs les Députés, la Russie est devenue l’espoir du monde contre le nouveau totalitarisme ! Le temps est venu de former, autour de la Russie, et avec les patriotes de tous les pays, l’Internationale de ceux qui aiment leur identité, leur famille, et qui refusent que la personne soit réduite à une marchandise !


Vive la civilisation, vive la Russie, vive la France !


Blog d’Aymeric Chauprade, le 14 juin 2013  (via Aux infos du nain)


VU SUR : http://olivierdemeulenaere.wordpress.com

 

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Pour moi, Aymeric Chauprade oublie 2 dimensions essentielles = Celle du Nouvel Ordre Mondial et celle du sionisme talmudiste international. (eva R-sistons)

 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 03:58

 

 

USA présidents 2

 

USA : Ce que nos présidents disent à nos jeunes
Mondialisation.ca, 12 juin 2013


En cette saison d’examens universitaires, arrêtons-nous un instant pour nous rappeler les paroles émouvantes de ce savant bien-aimé de l’Amérique, George W. Bush, parlant en Floride en 2007 au début de l’année scolaire à Miami Dade College : « A La Havane et dans d’autres villes cubaines, il y a des gens comme vous qui vont à l’école, qui rêvent d’une vie meilleure. Malheureusement, ces rêves sont étouffés par une dictature cruelle qui dénie toute liberté au nom d’une idéologie sombre et discréditée . » (1)


Comme j’aurai aimé être présent dans le public. Je me serais levé et j’aurais crié : « A Cuba l’éducation est totalement gratuite. Mais la plupart des jeunes ici présents seront enchaînés pour pratiquement le reste de leur vie à des dettes écrasantes ! »


Tandis que les agents de sécurité s’approcheraient de moi, je crierais : « Et personne à Cuba n’est obligé de rejoindre l’armée pour pouvoir obtenir une bourse d’études, comme Bradley Manning a été obligé ! »


Tandis qu’ils se saisiraient de moi, je parviendrais à ajouter : « Et le Congrès a même adopté une loi interdisant aux étudiants de se déclarer en faillite personnelle pour se débarrasser de leurs dettes ! »


Tandis qu’ils m’entraîneraient dehors, avec un bras serré autour de mon cou, je réussirais à prononcer ces dernières paroles : « Savez-vous que 36 milliards de dollars de l’endettement pour les études appartiennent à des Américains qui ont 60 ans ou plus ? … (arghhh) … et que des étudiants se sont suicidés à cause de leurs dettes ? »


Je ne sais pas si le professeur Bush aurait trouvé dans son cerveau les mots pour répondre, mais les dernières paroles que j’entendrais des étudiants, tandis qu’on me passerait des menottes bien serrées, seraient : « Ben, si t’aimes pas l’Amérique, pourquoi t’vas pas vivre à Cuba ? ”


C’est déjà pas terrible que les étudiants se fassent littéralement braquer pour financer leur études, il leur faut en plus subir un lavage de cerveau.

Passons maintenant à l’actuel président. Le voici le 19 mai à la cérémonie de remise des diplômes au Collège Morehouse à Atlanta, alma mater de Martin Luther King :

Je sais que quand je serai sur mon lit de mort, un jour, je ne penserai pas à une loi que j’ai fait passer, je ne penserai pas à une politique que j’ai défendue, je ne penserai pas à un discours que j’ai prononcé, je ne penserai pas au prix Nobel que j’ai reçu. Je penserai à cette promenade avec mes filles. Je penserai à un après-midi de farniente avec ma femme. Je penserai à eux, assis autour de la table de la salle à manger, heureux et en bonne santé, en se sachant aimés. Et je me demanderai si j’ai fait tout ce que je pouvais pour chacun d’entre eux.

Et moi, comme le personnage de Zelig de Woody Allen, je me serais présenté à cette cérémonie-là aussi et j’aurais crié : « Qu’en est-il de la famille heureuse et en bonne santé assise autour de la table d’une salle à manger au Pakistan ou en Afghanistan, et un missile – votre missile – arrive hurlant à travers le toit, réduisant la précieuse famille en un tas de chair, de sang et de poussière ? Qu’en est-il des belles familles heureuses et en bonne santé au Yémen et en Irak et en Somalie et en Libye que vous avez dronées à mort ? Pourquoi n’avez-vous pas rendu le prix Nobel ? Au cas où vous auriez oublié, c’était un prix de la PAIX ! ”


Aïe, ce Taser fait vraiment mal ! Merci de participer au versement de ma caution.

Pipelineistan


J’ai écrit à plus reprises sur l’utilité qu’il y a à prêcher encore et encore à des convaincus. Un de mes lecteurs a exprime son accord avec cette idée en ces termes : « Comment le christianisme a-t-il fait pour survivre 2000 ans, sinon en remettant une couche tous les dimanches ? »


Eh bien, chers convaincus, mes paroissiens bien-aimés, pour le sermon de cette semaine, nous allons une fois de plus nous tourner vers l’Afghanistan. Comme les responsables américains font souvent des déclarations qui laissent entendre que la présence militaire américaine dans ce triste pays tire à sa fin – et aura bientôt totalement disparu, à l’exception de quelques milliers de soldats américains qui resteront sur place et que pratiquement tous les pays du monde réclament – un voit régulièrement des articles dans les médias et les communiqués du gouvernement qui tentent d’expliquer de quoi il s’agissait.

 

Pour quelle raison des milliers de jeunes Américains sont allés émettre leur dernier souffle dans ce pays arriéré et pourquoi des dizaines de milliers d’Afghans ont-ils été expédiés auprès d’Allah par les Etats-Unis (au milieu des tortures américaines très répandues et autres violations des droits de l’homme) ?


Le Washington Post a récemment cité un rapport du ministère de la Défense qui stipule : Les Etats-Unis « a produit un « plan B » raisonnable pour réaliser leur principal objectif qui est d’empêcher l’Afghanistan de redevenir un refuge pour Al-Qaïda et ses affiliés ».


« Prévenir un refuge pour les terroristes » – c’était la raison initiale donnée en 2001 pour l’invasion de l’Afghanistan, une explication consistante et en contraste avec l’évolution constante des explications données pour l’Irak.

 

Cependant, il me semble que les plus doués et les plus brillants de notre gouvernement et des médias ne se souviennent pas, si jamais ils l’ont su, que l’Afghanistan n’a jamais eu rien à voir avec le 11 Septembre ou la lutte contre le terrorisme (à part les nombreux terroristes que les États-Unis ont crées par leurs invasions et occupations), mais tout à voir avec les oléoducs.


Le président Obama a déclaré en Août 2009 : « Mais nous ne devons jamais oublier que ce n’est pas une guerre par choix. C’est une guerre par nécessité. Ceux qui ont attaqué l’Amérique le 11/9 complotent de le faire à nouveau. Si rien n’est fait, l’insurrection des talibans ferait de ce pays un havre encore plus large à partir duquel Al-Qaïda comploterai pour tuer encore plus d’Américains. » (2)


Peu importe que sur les dizaines de milliers de personnes que les Etats-Unis et leur couverture appelée l’OTAN ont tuées en Afghanistan, pas un seul n’ait été identifié comme ayant eu le moindre rapport avec les événements du 11 Septembre 2001.


Peu importe – même en acceptant la version officielle du 11/9 – que le « complot visant à attaquer l’Amérique » en 2001, ait été conçu plutôt en Allemagne, en Espagne et aux Etats-Unis, qu’en Afghanistan. Pourquoi les Etats-Unis ne bombardent-ils pas ces pays-là ?


En effet, que fallait-il pour acheter des billets d’avion et prendre des cours de pilotage aux Etats-Unis ? Une salle avec une table et des chaises ? Que signifie « un havre encore plus large » ? Une salle plus grande avec plus de chaises ? Peut-être un tableau noir ? Des terroristes résolus à attaquer les Etats-Unis peuvent se rencontrer pratiquement n’importe où. À l’heure actuelle, il y a des types, du genre terroristes antiaméricains, réunis en Libye, en Syrie, en Turquie, au Pakistan, au Qatar, en Arabie saoudite, à Londres, à Paris, et bien d’autres endroits. Et les talibans de l’Afghanistan ne seraient pas particulièrement antiaméricains si les Etats-Unis n’avaient pas envahi et occupé leur pays. Les talibans sont un groupe diversifié d’insurgés afghans sur qui l’armée américaine a collé une étiquette unique, ils ne sont pas fondamentalement des djihadistes internationaux comme Al-Qaïda avec lequel, en fait, ils ont eu une relation chaotique.


La seule « nécessité » qui a attiré les Etats-Unis en Afghanistan était le désir d’établir une présence militaire dans ce pays qui est à côté de la région de l’Asie centrale de la mer Caspienne – qui contient le deuxième plus grande réserve prouvée de pétrole et de gaz naturel au monde – et de construire des oléoducs et de gazoducs dans cette région à travers l’Afghanistan.


L’Afghanistan est bien situé pour de telles canalisations pour desservir une grande partie de l’Asie du Sud et même certaines régions d’Europe, des pipelines qui – de manière cruciale – peuvent contourner les bêtes noires de Washington, l’Iran et la Russie. Si seulement les talibans n’attaquaient pas ces canalisations. Voici ce que disait en 2007 Richard Boucher, sous-secrétaire d’État pour les affaires d’Asie centrale et l’Asie du sud : « Un de nos objectifs est de stabiliser l’Afghanistan, de sorte qu’il puisse devenir un conduit et un centre de redistribution entre l’Asie centrale et l’Asie du sud afin que l’énergie puisse circuler vers le sud. » (3)


Depuis les années 1980, toutes sortes de pipelines ont été prévus pour la région, pour être retardés ou annulés par un problème militaire, financier, politique ou autre. Par exemple, la soi-disant pipeline TAPI (Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde) a été fortement soutenu par Washington, qui était désireux de bloquer un gazoduc concurrent qui amènerait le gaz au Pakistan et en Inde à partir de l’Iran. TAPI remonte à la fin des années 1990, lorsque le gouvernement taliban a eu des entretiens avec la compagnie pétrolière californienne Unocal Corporation. Ces négociations ont été menées en pleine connaissance de cause de l’administration Clinton, et furent découragées par la répression extrême de la société talibane. Des responsables talibans ont même fait des voyages aux les États-Unis pour des discussions. (4)


Témoignant devant le sous-comité sur l’Asie et le Pacifique de la Chambre des Représentants, le 12 Février 1998, le représentant d’Unocal, John Maresca, a discuté de l’importance du projet de pipeline et les difficultés croissantes avec talibans :

Les réserves totales de pétrole de la région pourraient atteindre plus de 60 milliards de barils de pétrole. Certaines estimations vont jusqu’à 200 milliards de barils … Dès le début, nous avons clairement fait savoir que la construction du pipeline que nous avons proposé à travers l’Afghanistan ne pouvait commencer avant qu’un gouvernement reconnu soit en place et qu’il ait la confiance des autres gouvernements et dirigeants, et de notre société.

Lorsque ces pourparlers avec les talibans sont arrivés au point mort en 2001, l’administration Bush aurait menacé les talibans de représailles militaires si le gouvernement afghan ne cédait pas aux exigences américaines. Le 2 Août à Islamabad, la négociatrice du Département d’Etat américain, Christine Rocca, a répété à l’ambassadeur taliban au Pakistan, Abdul Salam Zaeef : « Soit vous acceptez notre offre d’un tapis d’or [pétrole], soit nous vous enterrerons sous un tapis de bombes ». (5) Les pourparlers ont finalement été définitivement rompus un mois avant le 11 Septembre.


Les Etats-Unis ne plaisantaient pas en ce qui concerne les régions pétrolières et gazières de la mer Caspienne et du golfe Persique. Grâce à une guerre ou à une autre en commençant avec la guerre du Golfe de 1990-1, les Etats-Unis ont réussi à établir des bases militaires en Arabie saoudite, Koweït, Bahreïn, Qatar, Oman, Afghanistan, Pakistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan et Kazakhstan.


La guerre contre les talibans ne peut pas être « gagnée » à moins de tuer tous les Afghans. Les Etats-Unis pourraient bien tenter de négocier à nouveau une certaine forme de sécurité pour les pipelines avec les talibans, puis quitter les pays et déclarer « victoire ». Barack Obama saura certainement prononcer un discours de victoire éloquent en lisant son prompteur. Il pourrait même inclure les mots « liberté » et « démocratie », mais certainement pas « pipeline ».

« Nous sommes littéralement en train de soutenir les mêmes en Syrie que nous combattons en Afghanistan et qui viennent de tuer notre ambassadeur en Libye ! Nous devons abandonner définitivement l’élan interventionniste avant qu’il ne soit trop tard. » – Ron Paul, Membre du Congrès, le 16 Septembre 2012. (6)

Comment tout a commencé :

« Voir les courageux combattants de la liberté afghans lutter contre des arsenaux modernes avec de simples armes de poing est une source d’inspiration pour tous ceux qui chérissent la liberté. Leur courage nous donne une grande leçon – qu’il y a des choses dans ce monde qui méritent d’être défendues. Au peuple afghan, je lui dis au nom de tous les Américains que nous admirons votre héroïsme, votre attachement à la liberté, et votre lutte acharnée contre vos oppresseurs. »- Le président Ronald Reagan, 21 mars 1983.

Une proposition modeste

Les sanctions de Washington contre l’Iran sont une petite merveille, entravant sérieusement la capacité de Téhéran de faire du commerce international, d’effectuer des paiements, de recevoir de l’argent, d’importer, d’exporter, d’investir, voyager… il n’y a pas un domaine où les États-Unis ne cherchent à imposer des difficultés au gouvernement et au peuple iranien. Au début du mois de mai, un projet de loi bipartisan a été présenté au Congrès visant à empêcher l’Iran d’accéder à ses milliards de dollars en euros conservés dans des banques à l’étranger – de l’argent qui représente jusqu’à un tiers du total des avoirs en devises de Téhéran. En outre, le Congrès cherche à combler une faille dans les sanctions qui permet à l’Iran pour reconstituer ses comptes en devises par l’acquisition d’or sur les marchés étrangers.


Washington a aussi fermé les médias iraniens aux Etats-Unis, et exerce une forte pression sur le Pakistan pour annuler leur projet de construction d’un gazoduc pour importer du gaz naturel de l’Iran, et d’innombrables sociétés internationales sont punies pour faire des affaires avec l’Iran.


Après un accident d’avion en Iran en 2011, le Washington Post a rapporté : « Les accidents d’avion sont fréquents en Iran, qui pendant des décennies a été empêché d’acheter des pièces de rechange pour sa flotte vieillissante à cause des sanctions imposées par les Etats-Unis. » (7)


Il y a beaucoup d’autres ’exemples de ces sanctions de destruction massive.

Tout cela pour forcer l’Iran à abandonner tout programme qui pourrait conduire un jour à l’arme nucléaire, privant ainsi Israël d’être la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient. Les Etats-Unis ne le disent pas en ces termes. Ils disent, explicitement ou implicitement, qu’un Iran nucléaire pourrait attaquer les Etats-Unis ou Israël, sans fournir de raison pour laquelle l’Iran agirait de manière aussi suicidaire ; dans le même temps Washington ignore les déclarations répétées de différents responsables israéliens et américains qu’une telle crainte est sans fondement.


A présent, un groupe de parlementaires américains propose une solution plus radicale : couper Iran entièrement des marchés mondiaux du pétrole. Les ventes de pétrole constituent l’essentiel des recettes en devises de l’Iran. Le plan obligerait tous les pays à cesser d’acheter du pétrole de l’Iran ou risquer de perdre l’accès au système bancaire américain. (8)


Et l’Iran ignore tout, refuse de plier. Fanatiques islamiques qu’ils sont.

J’ai une solution beaucoup plus simple. Pourquoi ne pas couper toutes les exportations de produits alimentaires vers l’Iran ? Du le monde entier. Ainsi que tout ce qui entre dans la production alimentaire – semences, engrais, matériel agricole, etc. On verra bien combien de temps encore ils pourront nous ignorer lorsque les ventres de leurs enfants commenceront à gonfler. Sans oublier les médicaments et les équipements médicaux ! On verra bien s’ils seront capables de fabriquer eux-mêmes ce dont ils ont besoin.


Les responsables du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) estiment que près de 6000 enfants irakiens sont morts chaque mois au début des années 1990, principalement en raison des sanctions imposées par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et d’autres. Comme preuve de l’efficacité durable et de la bonté de cette politique, une paix règne aujourd’hui en Irak.


Et si rien de tout ça ne marche … Il reste l’arme nucléaire contre ces bâtards ! C’est peut-être la seule façon de leur apprendre combien une bombe nucléaire est une arme horrible, et qu’ils ne devraient pas jouer avec.


Ces derniers temps, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Iran ont été les principales forces de résistance à une domination USraeli au Moyen-Orient. C’est ainsi que l’Irak a été transformé en un cas psychotique désespéré. L’État-providence de la Libye a été anéanti et les fondamentalistes ont imposé la loi islamique sur une grande partie du pays. La mise au pas de la Syrie est actuellement en cours. Celle de l’Iran a commencé avec des sanctions draconiennes, comme celle de l’Irak avait commencé.


Il est intéressant de noter que l’Irak, la Syrie et la Libye étaient les principaux États laïcs du Moyen-Orient. L’histoire ne retiendra peut-être pas avec sympathie la paupérisation et la perte de libertés que le Triumvirat Américano-OTAN-Union européenne a imposé aux populations de la région.


Qu’allons faire de nos entreprises psychopathes ?

Il ne se passe pratiquement pas un jour aux États-Unis sans un reportage sur un comportement immoral ou criminel grave par une banque ou une société de courtage ou une agence de notation ou un organisme d’assurance ou une entreprise de produits dérivés ou toute autre institution financière parasite. La plupart de ces entreprises ne produisent aucun bien ou service utiles aux êtres humains, mais passent leurs journées à manipuler de la monnaie, du crédit et des marchés, en employant des dizaines de manières de spéculer.


Observons les peines de prison infligées à des militants écologistes, pacifistes, désobéissants et comparons les au train de vie dont jouissent les criminels qui ont poignardé le système financier et qui continuent de remuer le couteau dans la plaie.


Les gouvernements fédéral et central menacent de poursuivre les institutions financières en justice. Il leur arrive parfois de le faire. Et une amende est payée. Et puis le prochain scandale surgit. Et une autre amende est payée. Et ainsi de suite.


Imaginez ceci : Une nuée de voitures de police s’arrête devant le siège de Bank of America, à Charlotte, en Caroline du Nord. Une douzaine de policiers sortent, entrent dans le bâtiment, et prennent l’ascenseur vers les bureaux des cadres supérieurs de la banque. Quelques minutes plus tard le président et deux vice-présidents – les bras étroitement liées avec des menottes derrière le dos – sont promenés à travers le bâtiment à la vue de leurs employés qui regardent les yeux écarquillés et la bouche ouverte. Le trottoir est bien sûr entièrement occupée par les médias tandis que la police encercle le bâtiment avec du ruban adage « Défense de passer. Scène de crime. ».


Rappelez-vous, ce n’est pas parce que l’Amérique est passée sous le contrôle de psychopathes assassins et mythomanes que nous n’avons pas le droit de nous amuser un peu.

William Blum

http://williamblum.org/

Article original en anglais :

William_Blum

What Our Presidents Tell our Young People, 5 juin 2013

 Traduction par VD pour le Grand Soir 

Notes

(1) Washington Post, April 29, 2007

(2) Talk given by the president at Veterans of Foreign Wars convention, August 17, 2009

(3) Talk at the Paul H. Nitze School for Advanced International Studies, Washington, DC, September 20, 2007

(4) See, for example, the December 17, 1997 article in the British newspaper, The Telegraph, “Oil barons court Taliban in Texas”.

(5) Pepe Escobar, Asia Times, September 12, 2012 (Information Clearing House)

(6) The Hill, daily congressional newspaper, Washington, DC

(7) Washington Post, January 10, 2011

(8) Washington Post, May 13, 2013

Copyright © 2013 Mondialisation.ca
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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 04:20

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2012/10/26/01006-20121026ARTFIG00478-pour-eviter-les-couacs-ayrault-doit-sanctionner.php

Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand.

 

Roland Dumas ancien Ministre des Affaires étrangères 



R. Dumas : les Anglais préparaient la guerre en Syrie avant les manifestations de 2011

Selon Roland Dumas, les Anglais préparaient la guerre contre Bachar al-Assad avant les révoltes de 2011. Objectif : renverser un gouvernement hostile à Israël.

 

 

 

 

 

L’émission dans son intégralité :

 

 

 

Invités :
- Axel Poniatowski, député UMP du Val-d’Oise et ancien président de la commission des affaires étrangères
- Randa Kassis, présidente du Mouvement de la Société Pluraliste
- Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères (1988-1993)
- Frédéric Helbert, grand reporter

 

ici =

 

http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/r-dumas-les-anglais-preparaient-la-39568

 

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 04:05

 

Le Venezuela en état d’alerte
Oscar FORTIN

arrestation de paramilitaires colombiens portant des uniformes vénézueliennes.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que le Venezuela est mis à l’épreuve des forces oligarchiques nationales et des politiques agressives de Washington. Depuis l’élection d’Hugo Chavez, en 1998, de l’adoption d’une nouvelle constitution , en 1999, d’une nouvelle élection présidentielle, conformément à la nouvelle constitution, en 2000, les anciens maîtres du Venezuela ne déragent plus. Oligarchies nationales, cupule ecclésiale et Washington serrent les rangs pour briser à sa racine ce nouveau régime.


Dès 2002, une première tentative de coup d’État qui n’aura duré que quelques heures aura mis au grand jour les adversaires de la révolution bolivarienne. On se souviendra qu’avec l’aide de certains hauts gradés de l’armée, l’oligarchie nationale prit le contrôle des lieux décisionnels de l’État. Chavez fut transporté dans un lieu secret et les principaux acteurs de ce coup militaire (le patronat, la hiérarchie ecclésiale, les représentants oligarchiques et les médias meanstream célébrèrent cette victoire, le temps que le peuple et une partie de l’armée, restés fidèles à Chavez, interviennent et mettent fin à la fête. Chavez est aussitôt localisé, libéré et ramené au poste auquel le peuple l’avait élu, à savoir celui de Président.


En 2004, selon une procédure prévue par la constitution, les opposants de Chavez font campagne afin d’obtenir suffisamment de signatures pour demander sa destitution. Un référendum a lieu et Chavez en sort encore plus fort. Il peut compter sur la majorité du peuple. À la même époque, mai 2004, 126 Colombiens, paramilitaires en mission au Venezuela, sont capturés. Ils avaient pour mission d’assassiner Chavez et de déstabiliser le gouvernement par des actions de sabotages. À cette époque, la Colombie est sous la gouverne d’Alvaro Uribe.


Cette guerre souterraine contre Chavez et la nouvelle démocratie, celle du peuple pour le peuple, n’a jamais cessé. Les oligarchies et Washington avec la collaboration de la Colombie ne décolèrent toujours pas.


En mars 2013, le président Chavez meurt d’un cancer bien mystérieux. Cette mort donne un nouvel espoir à ses adversaires, celui de reprendre le contrôle du pays et des richesses pétrolières. À ces objectifs s’ajoute également le sabotage des organismes régionaux d’intégration et d’unification des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes. Il faut penser à UNASUR, MERCOSUR, ALBA, CELAC. Dans aucun de ces organismes ne figurent les États-Unis et le Canada.

 

L’élection présidentielle du 14 avril dernier donna gagnant Nicolas Maduro, le candidat désigné par Chavez. Sa victoire a été bien en deçà de ce que les sondages disaient, mais il en est sorti gagnant.


Une élection qui s’est déroulée dans un climat de paix et sous l’œil vigilant de plus de 300 observateurs étrangers. Une victoire, reconnue par tous des pays de l’Amérique latine. Les États-Unis sont le seul pays qui ne reconnaît pas les résultats de cette élection. En cela, l’Administration Obama apporte tout son soutien à l’opposition vénézuélienne sous la direction du candidat perdant, Henrique Capriles. Il faut préciser que ce dernier avait refusé, tant avant que pendant l’élection, de reconnaître les résultats de l’élection. Ces derniers jours, le Conseil électoral national a rendu publiques les conclusions de la révision totale des résultats de la dernière élection. À 99.009 %, ces résultats confirment ceux du 14 avril 2013.


Le soir des élections, le candidat perdant, Henrique Capriles a invité ses partisans à aller manifester et à exprimer leur colère. Ce fut le début de nombreux saccages dans des lieux publics, dans des centres médicaux, dans des locaux du Coneil national électoral et ainsi que de nombreux blessés et de plusieurs morts. La nuit du 15 avril demeurera une page tragique de l’histoire vénézuélienne.

« Dès l´annonce de Capriles, des groupuscules néofascistes déferlent dans les rues du pays. Des symboles du chavisme sont détruits, des militants attaqués et assassinés, des petits commerces sont saccagés et brûlés. On dénombrera 7 morts et 61 blessés, par balle pour la plupart. Cinq sièges régionaux du Parti socialiste Uni du Venezuela (Psuv) sont dévastés par les flammes, tout comme douze cliniques populaires où officient des médecins cubains. »

Le 26 mai, Jos Biden arrive à Bogota pour une rencontre avec le président Santos. Il vient donner le signal d’une nouvelle offensive contre le Venezuela. En effet, à peine reparti de Bogota pour le Brésil, le président Santos reçoit officiellement Enrique Capriles, cet opposant qui n’a jamais voulu reconnaître les résultats de l’élection du 14 avril en dépit du fait que tous les pays de l’Amérique latine, y incluant la Colombie, les aient reconnus et que tous les observateurs internationaux en aient confirmé la pleine crédibilité. Capriles, c’est, également, celui qui a incité à la violence laquelle a fait plus de 63 blessés et 7 morts.


Le Venezuela est en colère. Les principes de bonne entende, établis en 2010 entre les deux gouvernements, viennent se heurter à un autre agenda qu’a la Colombie. Les médias meanstream trouvent la réaction du Venezuela exagérée et présentent l’événement comme quelque chose de normal et d’interne à la Colombie.


Pour le président Maduro, il ne s’agit pas d’un événement normal, relevant de la seule souveraineté de la Colombie. Cette colère vient du fait que le président Santos était bien au fait des crimes de Capriles et qu’il sait pertinemment que la dernière élection, sanctionnée par le Conseil électoral national, instance suprême de validation de toute élection, est la référence à prendre en considération. D’ailleurs, ce même président Santos avait participé avec tous les membres d’UNASUR pour discuter des élections au Venezuela et de la légitimité du président Nicolas Maduro. Tous, sans exception, y compris Santos, avaient alors reconnu la validité de l’élection et confirmé leur soutien au nouveau Président.


Imaginons un seul instant que le Président du Venezuela reçoive officiellement le chef des groupes armés qui veulent renverser le gouvernement colombien ! Que se passerait-il alors de la part des autorités colombiennes et de ses alliés ? Ce serait, à n’en pas douter un motif suffisant pour couper toutes les relations diplomatiques entre les deux pays.


Ce n’est pas tout. Deux jours à peine après cette rencontre explosive, le président Santos annonce son intention de demander l’intégration de la Colombie à l’OTAN. Une autre intervention qui vient semer la confusion dans les relations des pays de l’Amérique latine qui ont déjà décidé de faire de ce territoire une terre de paix.

 

Sur ce point précis de l’OTAN, je vous invite à lire cet excellent article d’Alberto Rabilotta.


Depuis, les évènements se succèdent.


D’abord deux groupes de paramilitaires colombiens ont été arrêtés, début juin, en sol vénézuélien. Leur mission devait les conduire jusqu’à Caracas pour y assassiner le Président et d’autres personnalités du gouvernement.

Vient par la suite cette information, transmise par le journaliste et ancien vice-président du Venezuela, Jose Vicente Rangel, à l’effet qu’une représentation de la opposition s’est rendue à San Antonio, Texas, pour y acheter 18 avions de guerre à être livrés sur une des bases militaire étasuniennes en Colombie.


Je termine ce survol d’évènements avec cette double information. La première porte sur l’audience privée que le pape François accordera au président Maduro, lundi, le 17 juin. Une rencontre à suivre de près.


La seconde est que trois représentants de l’opposition vénézuélienne seront reçus, deux jours plus tard, par le grand patron de la diplomatie vaticane. Il semblerait que ce soit pour réclamer la libération des soi-disant prisonniers politiques au Venezuela.


Ce dernier point met en relief les relations privilégiées qu’a cette opposition avec l’épiscopat et le nonce apostolique vénézuéliens. À ma connaissance, c’est la première fois qu’une telle requête est présentée par une opposition politique à un si haut niveau. En général, elle s’adresse à l’épiscopat national qui voit ou non la pertinence d’en saisir le Nonce apostolique et par la suite ce dernier décide de s’en faire ou pas l’avocat auprès des plus hautes autorités de l’Église. D’autant plus que le Venezuela n’a pas la réputation d’avoir des prisonniers politiques, à tout le moins, pas depuis l’arrivée de Chavez à la Présidence, en 1998.


On verra bien ce que la presse internationale va nous en dire de ces deux rencontres. Je vous promets que je vais y être attentif.


Il n’y a pas de doute que la presse internationale meanstream sera là pour recueillir les commentaires et observations de ces représentants de l’opposition. Sur la rencontre du Président avec le Pape, il faudra, sans doute, que des scribes de l’information alternative prennent la relève.


Bonne journée à vous tous et toutes qui avez eu le courage de me lire jusqu’à la fin.


Oscar Fortin


http://humanisme.blogspot.com

* http://humanisme.blogspot.fr/2013/06/le-venezuela-en-etat-dalerte.html

http://www.mondialisation.ca/le-venezuela-en-etat-dalerte/5339349
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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 00:55
16 signes qui montrent que la France va se prendre le mur et que nous allons tous y perdre beaucoup (mise au point)

 

 

La baisse prévue et inévitable de nos salaires n’est qu’un moindre mal par rapport à ce qui s’annonce, et ce n’est plus à l’horizon que cette situation apocalyptique se profile, le mur est proche. Bien évidement ce ne sont pas les médias qui vont nous l’expliquer ouvertement, mais l’économie va inévitablement s’effondrer à un moment ou à un autre, le système va vaciller de la manière la plus impressionnante qui soit, et nous sommes tous concernés car nous serons tous les victimes de cet effondrement qu’ils tentent de nous cacher.

 

Ce sont 16 signes annonciateurs de ce qui arrive qui sont listés dans la suite de l’article, XX signes qui ne trompent pas.


france

 


  1. La zone euro est maintenant au milieu de sa plus longue durée de récession jamais rencontrée. L’activité économique dans la zone euro a diminué sans discontinuer pendant six trimestres consécutifs .

 

  1. La confiance des consommateurs en France vient de frapper un nouveau plus bas historique .

 

  1. Le nombre de chômeurs qui cherchent un emploi en France a atteint un niveau historique, jamais atteint jusqu’à présent. Quand aux agences pour l’emploi, leur utilité reste à démontrer. Et François Hollande, malgré ses promesses de faire baisser le chômage, ne fera rien, sinon, pourquoi le gouvernement encouragerait-il (dont financièrement) les délocalisations au Maroc?

 

  1. Le taux de chômage dans la zone euro dans son ensemble a atteint les 12,2%, également un niveau historique, pour infos: « Le chômage des jeunes continue de grimper vers des sommets sans précédents en Europe: En Grèce, 62,5% des jeunes sont sans emploi, en Espagne 56,4%, puis le Portugal avec 42,5%, également l’Italie avec 40,5%« . On apprend même qu’en France en 2013, 6 mois après la fin de leurs études, plus de 60% des jeunes sont toujours au chômage.

 

  1. Il est prévu que la France soit « chypriotisée » et que les comptes bancaires des français soient purement et simplement braqués de manière légalisée grâce à l’Union Européenne. Ce qui s’est produit à Chypre ne fut qu’un test grandeur nature, les financiers se sont servit directement sur les comptes bancaires sans qu’aucun déposant ne puisse faire quoi que ce soit, c’est un braquage sans armes ni cagoules qui s’est produit, et surtout sans aucune peine de prison!

 

  1. La fermeture d’usines s’est accéléré en France en 2012, et rien n’indique qu’une accalmie puisse voir le jour en 2013: « En 2012, plus de 200 sites ont fermé leurs portes, soit 42% de plus qu’en 2011. Le secteur manufacturier a particulièrement souffert, avec près de 24.000 postes supprimés »

 

  1. Sur un an, 266 fermetures d’entreprises ont été annoncées, aucune précision par contre sur celles qui n’ont pas été annoncées dans les médias…

 

  1. La France, déjà incommensurablement endettée, continue de payer toujours plus aux racketteurs européens de Bruxelles, fin 2012, un amendement est passé relevant de 837 millions d’euros la contribution de la France au budget de l’Union européenne. Et avec nos sous, bien évidement!

 

  1. Le 26 février Fillon a expliqué qu’un risque de guerre civile était possible en France si cela continuait comme cela et qu’une chute brutale du niveau de vie était à craindre.

 

  1. Cette prévision a également été partagée par la Suisse depuis plusieurs mois « s’engage dans des exercices militaires pour sécuriser ses frontières exposées à de futures émeutes sociales de pays limitrophes. »

 

  1. Michel Sapin, ministre du travail qui porte bien son nom puisque en France pour l’emploi, « ça sent le sapin », a déclaré que « la France est un état totalement en faillite« , il a ensuite tenté de rattraper cela en expliquant qu’il s’agissait d’ironie et qu’il reprenait juste les propos de Français Fillon.

 

  1. Début 2013, le marché automobile français était à son niveau le plus bas depuis 15 ans, et a continué à plonger en mai. Étonnant? Pas vraiment quand on sait que Renault fait construire une usine en Algérie alors que nous avons besoin d’emplois en France, ou que General Motors, gros actionnaire de PSA a bloqué la vente de 100 000 véhicules/an en Iran au nom d’un embargo décidé par les américains…

 

  1. Une immense bulle immobilière va éclater comme ce fut le cas en Espagne ou aux Pays-Bas, il a été estimé que pour l’ensemble de l’année 2012, les crédits immobiliers accordés par les banques devaient être d’un peu plus de 115 milliards d’euros, soit une baisse de près de 30% par rapport à 2011, en novembre 2012 toujours, a été constaté une baisse des ventes des logements neufs de -24,9% et de -21% pour les mises en chantier, et ce ne sont que deux exemples des preuves qu’une telle bulle va éclater, d’autres sont disponibles ici.

 

  1. Les banques françaises sont dans le rouge et l’implosion n’est plus très loin. Elles n’ont plus suffisamment de liquidités: «  Malgré une certaine détente depuis un an, la liquidité des banques européennes est toujours sous pression. Le manque de liquidités atteindrait 1.200 milliards d’euros, estime Selon McKinsey dans une étude consacrée à l’avenir du refinancement des banques, qui sortira prochainement en France. En dépit des mesures de la Banque centrale européenne, McKinsey estime que les banques ont un besoin structurel de 1.000 milliards d’euros pour combler le déficit de liquidités entre leurs activités de crédit (environ 12.300 milliards d’euros) et leurs dépôts (11.300 milliards). Selon le cabinet de conseil, cet écart devrait s’accroître de 20% (ou 200 milliards) d’ici à 2018 au vu des perspectives économiques et de la faible croissance des dépôts« .

 

  1. De plus en plus de banques licencient en France, et toutes finissent par réduire leurs effectifs: Barclays, Société générale, Crédit agricole, Natixis, Banque de France, ING, et bien d’autres… En février le message était clair: « ce mouvement devrait s’accélérer en 2013 si l’on en croit le baromètre Ernst & Young publié en décembre dernier. D’après celui-ci, 45% des banques européennes envisagent des suppressions de postes »

 

  1. Suivant l’INSEE la dette de la France s’élèverait à 1833 milliards d’euros. Si on se réfère à un rapport de la cours des comptes, elle s’élèverait à 4923 milliards d’euros, soit 246% du PIB. Mais quel que soit le montant exact, la dette est colossale et est détenue par des investisseurs étrangers (dont le Qatar?) qui du coup, peuvent se permettre de faire pression pour influer sur certaines décisions politiques. Nous en revenons toujours à la loi de 1973

 

Chaque jour, le pays s’affaiblit sans être défendu par quiconque, ni les politiques, ni les médias, les attaques sont incessantes de la part de « nos amis américains » qui ne souhaitent qu’une seule chose, ne pas tomber les premiers vu que leur monnaie ne vaut pas plus cher que du papier toilette et que toute leur économie ne tient que grâce à la planche à billet qui tourne de manière illimitée. La FED, (banque centrale privée et trahison par excellence pour le peuple américain et les pères fondateurs qui avaient fuit l’Angleterre justement pour échapper au système de banque centrale), injecte chaque jour dans l’économie du pays 4 milliards de dollars, sans ceux-ci, ce serait le krach et la fin de la grande mascarade américaine. N’oubliez pas que derrière les paillettes se cache une nation en chute libre, pour preuve les 21 chiffres édifiants de la pauvreté aux USA.

 

Nous ne pouvons pas compter non plus sur l’aide de financiers ou de l’union européenne qui ne souhaite qu’une seule chose au final, la centralisation complète des pouvoirs, de la finance, des décisions, et la régionalisation des pays avec les encouragements de l’Oncle Sam qui là également, a activement participé pour la création de l’Europe telle que nous la connaissons. Et pour l’instant, les accords transatlantiques ne sont pas encore en place, une fois ceci fait, nous ne seront plus qu’une extension des USA.


De plus, les 16 signes indiqués plus haut ne concernent pratiquement que la France, le souci, c’est que le navire coule pour chacun des pays de la zone euros quoi que les médias puissent vous dire. Si un pays tombe, les autres suivent, la théorie des dominos par excellence, et il ne suffit plus de grand chose pour que l’apothéose ait lieue. Chaque pays dépend des autres et chacun peut entrainer les autres. Nous avons beau dénoncer, prévoir le pire, la zone euro finira par éclater, l’euro connaîtra un krach qui fera de celui de 1929 un compte à raconter aux enfants, à moins d’un miracle… Malheureusement là aussi, Olivier Delamarche l’a clairement expliqué, en économie, les miracles, cela n’existe pas!


A vous de choisir, anticiper, vous préparer ou continuer à rêver comme le font beaucoup de monde, pour preuve ce sondage très rassurant qui indique que 54% de Français optimistes sur une sortie de crise… grâce au tourisme et au CAC 40.

 

 

Finissons-en avec cet article qui complète à merveille le sujet:

Faillite française : 4 raisons de vous préparer au Coup Fatal

Pendant que les médias vous divertissent avec la météo et le mariage pour tous, nous nous approchons à grande vitesse du Coup Fatal pour les comptes publics (et pour votre épargne).

 

Dans cet article, vous découvrirez comment la saisie pure et simple de votre épargne est en préparation. Entre tromperie des politiciens et faillite accélérée des comptes publics, vous savez ce qu’il vous reste à faire…

 

1- Vidéo : Comment la France s’apprête à faire faillite

 

Hors sujet dans cet article, mais j’ai pensé utile de vous montrer cette vidéo dans laquelle le responsable des éditions allemandes et françaises de la Voix de la Russie explique comment leur chaîne TV s’est faite censurée par CSA :

Dans les premières 11  minutes, vous en saurez plus comment les médias français dissimulent et déforment la réalité… ()

 

2- Dette française : 246% du PIB !

Le passif de la France n’est que de 2,6 fois supérieure à la ridicule dette de 1834 milliards d’euros au sens de Maastricht (déjà à deux doigts des 100% du PIB)…

Source : Contrepoints
3- Dette à 10 ans : +26% en 25 jours…

En seulement 25 jours, le taux de la dette souveraine française est passée de 1,66% à 2,09% : soit une hausse de plus de 26% !


L’État français est entrain de perdre le contrôle sur ses engagements et les investisseurs étrangers le savent !


Sachant que la France emprunte 65% de ses crédits à la consommation souverains hors de ses frontières, les créanciers commencent à trouver le temps long. Ils n’apprécient plus notre sens de l’humour quand nous préférons nous chamailler sur le mariage pour tous au lieu de nous interroger sur le niveau de nos emprunts…


Article dans son intégralité sur les brindherbes

 

N’oubliez pourtant pas une chose très importante, capitale même: si l’horizon s’annonce sombre, il n’est jamais trop tard pour voir venir et pour tenter de minimiser l’impact sur sa propre vie. Il y a des solutions, il y a des alternatives, et jamais il ne faut cesser de se battre! Accrochez-vous, préparez-vous, gardez espoir et surtout, informez-vous!

 

Mise au point:

Dans la dernière revue de presse de pierre Jovanovic qui date du 12 juin 2013, celui-ci explique que cet article n’est qu’un travail de « pompage » du site ‘The economic collapse » qui dans un billet, énumérait les 18 signes que l’économie mondiale (ou européenne) était foutue, et que du fait, le travail fournit ici est limite, entre autres qualificatifs.


En lisant le titre, chacun peut voir que l’article entièrement écrit par moi-même et donc n’étant pas un vulgaire pompage remanié à ma propre sauce, ne concerne QUE la France, pas l’Europe. Pour l’intéressé, merci de ne pas se fier aux premières impressions et de ne pas condamner inutilement le travail fournit par d’autres que vous!

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/06/14/16-signes-qui-montrent-que-la-france-va-se-prendre-le-mur-et-que-nous-allons-tous-y-perdre-beaucoup/

 

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Depuis le début 2013, sur quatre mois, les recettes fiscales se sont élevées à 90,8 milliards d’euros et le déficit à 66,8 milliards.

 


La faillite c’est maintenant ? 42,3 % : le vrai chiffre du déficit de l’Etat depuis le début 2013


 

L’information commence à être réellement difficile à dissimuler, la France est foutue, avec l’aide entre autres nations de l’Allemagne qui souhaite la mise sous tutelle complète des pays européens à Bruxelles, des Etats-Unis qui sont à l’origine de l’Europe et qui avec leur pacte transatlantique veulent nous bouffer, etc… Nous y revenons donc continuellement, nous-en revenons à l’article sur la baisse des salaires à venir pour les français et à la véritable situation du pays.


Le déficit budgétaire s’est réduit en 2012, mais pas autant que le gouvernement le prévoyait. La dette a quant à elle explosé, dépassant le seuil de 90% du PIB.Depuis le début 2013, sur quatre mois, les recettes fiscales se sont élevées à 90,8 milliards d’euros et le déficit à 66,8 milliards.  Crédit flickr

1 – La Faillite, nous voilà !

Alors que le gouvernement, sous la houlette de l’Enfumeur en chef, sis au palais de l’Elysée à Paris, nous montre du doigt un hypothétique résultat de 3,8 %, censé figurer le déficit prévisible en 2013 par rapport au produit intérieur brut, ne faisons pas comme l’imbécile du dicton, regardons plutôt la vieille lune de ses promesses et les tristes réalités d’un déséquilibre astronomique.


Résumons-nous. Depuis le début 2013, sur quatre mois, les recettes fiscales se sont élevées à 90,8 milliards d’euros et le déficit à 66,8 milliards. Le premier collégien venu peut se livrer à deux petits calculs. D’une part, le déficit représente 42,3 % de la masse totale des dépenses lesquelles sont par construction égales aux recettes augmentées dudit déficit. D’autre part, ce fameux déficit s’élève à 73,56 % des recettes ! Curieusement, il apparaît que ce genre de rapprochement n’intéresse pas le gouvernement et les médias.

Autant dire que nous sommes d’ores et déjà en faillite. Imaginez que, sans espoir réel d’amélioration de vos revenus, vous dépensiez chaque mois 7 880 euros avec des rentrées s’élevant à 4 900 euros. Puis allez voir vos banquiers Mario et Angela. Un conseil : soyez poli !


D’où vient ce désastre ? Sur les quatre premiers mois de l’année, les recettes sont quasiment stables par rapport à la même période de 2012 malgré une hausse sensible du produit de l’impôt sur le revenu.

 

Le coup de massue fiscal donné à la plupart des contribuables et non aux seuls « riches » produit ses effets. L’impact du gel du barème et de la suppression du régime antérieur de fiscalisation des heures supplémentaires joue à plein, au détriment des petits revenus.


À l’inverse, les rentrées de TVA, qui représentent la moitié des recettes de l’État, reculent de 2,3% du fait du ralentissement de la consommation des ménages. La collecte de l’impôt sur les sociétés baisse quant à elle de 5,8% et celle de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques de 6,1%.


Deux facteurs récessifs se liguent pour nous faire boire la tasse : la conjoncture européenne, toujours tirée vers le bas par un euro surévalué et la hausse de la fiscalité doublée d’un discours anti-riches, qui produit indubitablement un effet de Laffer. Bref, le serpent socialiste se mord la queue et blesse gravement au passage l’économie française.


Combien de temps cette saignée va-t-elle pouvoir durer ?

Quand les marchés financiers, aujourd’hui les meilleurs soutiens de François Hollande, nonobstant ses déclamations de campagne, commenceront à s’inquiéter, la pression d’une hausse des taux d’intérêt se fera à nouveau sentir.


Soit Mou-Président prend alors des mesures drastiques de baisse des dépenses publiques qui feront passer le projet hypocrite de réforme des retraites pour un conte de fée, soit il va rapidement à la crise diplomatique avec l’Allemagne, Bruxelles et nos partenaires nord-européens. Quand on parle de réduction des dépenses, il faut par exemple avoir en tête, qu’au rythme actuel, le déficit public annuel représente plus des deux-tiers de l’ensemble des traitements et pensions versés aux fonctionnaires actifs et retraités. Pour simplement rétablir l’équilibre budgétaire, il faudrait suspendre la rémunération de la quasi-totalité des fonctionnaires !


Source et suite de l’article: Atlantico.fr

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 23:41

 

Syrie : scénario chimique repris par Washington... Et après ? par Leila Mazboudi
 Syrie : scénario chimique repris par Washington... Et après ? par Leila Mazboudi
IRIB-Au minimum, les Etats-Unis s’efforcent de donner l’impression....
qu’ils veulent intervenir plus efficacement en Syrie. Tout au plus, Ils se préparent à mettre en place une zone d’exclusion à la frontière avec la Jordanie.

Si ce n'est qu'elle est déjà mise!

Ce jeudi, l’administration américaine a repris à son compte le scénario irakien, propulsé frénétiquement par les Français et Britanniques ces dernières semaines ! 

Après avoir feint afficher un scepticisme, le président américain Barak Obama feint « reconnaitre » que l’armée syrienne régulière a eu recours aux armes chimiques. 

«Après un examen approfondi, la communauté du renseignement (américaine) estime que le régime Assad a utilisé des armes chimiques, dont le gaz sarin, à échelle réduite contre l'opposition et à de multiples reprises dans l'année écoulée», a déclaré son conseiller adjoint de sécurité nationale, Ben Rhodes.
Ces accusations seraient étayées « par des sources d’informations multiples et indépendantes », explique Rhodes, qui ne se donne même pas la peine de les mettre au clair, comme d’habitude !

Et de surenchérir : «  ce qui  viole les règles internationales et franchit clairement les lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale ».


Version officielle et médias


S’agissant des mesures américaines qui devraient découler de cette escalade, il existe un vrai clivage entre les mesures annoncées officiellement et celles mises en avant par les medias.

Alors que la présidence américaine  se contente « d’évoquer  une augmentation de l’aide militaire non-létale » et d’assurer qu’elle prendrait « des décisions à son propre rythme », les medias occidentaux se sont mis à laisser planer l’éventualité de la mise en place « une petite zone d’exclusion qui s’étendrait au-dessus de la région frontalière avec la Jordanie », à la suggestion des responsables militaires américains.
Cette zone s'avancerait d'environ 40 km à l'intérieur de la Syrie et serait en fait opérée par des avions volant en Jordanie et armés de missiles air-air, écrit le Wall Street Journal qui cite sans les nommer des responsables américains.

Les militaires estiment qu'une réelle zone d'exclusion au-dessus de la Syrie est extrêmement difficile à mettre en place car il faudrait tout d'abord détruire l'important système de défense anti-aérienne syrien.

En revanche, cette petite zone évitant tout survol de la Syrie pourrait être mise en place d'ici un mois, et peut l'être sans résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies puisqu'il n'y aura pas de violation de l'espace aérien syrien.

Le double veto sino-russe est toujours vivant dans les mémoires


Informer Moscou


Raison pour laquelle, sur le champ diplomatique, le souci russe subsiste : les Américains ont pris le soin d’informer Moscou, lui dépêchant leurs soi-disant données en main. 

"La Russie n'a pas encore accepté le fait que Bachar el-Assad doit partir. Nous avons fourni aux Russes les données dont nous disposons. Nous leur avons déjà transmis nos estimations sur l'usage d'armes chimiques en Syrie. Nous estimons que la Russie ainsi que tous les membres de la communauté internationale doivent être au courant de l'usage d'armes chimiques où que ce soit", a indiqué Ben Rhodes.


Mais du côté des Russes, la duperie ne passe pas.  


Les accusations des Etats-Unis sur le recours à l'arme chimique par le régime de Bachar al-Assad en Syrie ne sont "pas convaincantes", a déclaré vendredi le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov.
 "Nous le dirons clairement: ce qui a été présenté par les Américains ne nous semble pas convaincant", a-t-il dit à des journalistes, indiquant qu'une rencontre avait eu lieu entre représentants russes et américains au cours de laquelle ces derniers avaient exposé leurs informations.
  
Quant au chef de la Commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe) Alexeï Pouchkov, il va plus loin en estimant que ces informations « sont fabriquées de toutes pièces au même endroit que les mensonges concernant la possession d'armes de destruction massive par Saddam Hussein ».


Damas : rien de nouveau 


Il va de soi que la perception est similaire chez le gouvernement syrien, lequel a accusé "la Maison Blanche d’avoir fait publier un communiqué truffé de mensonges sur le recours aux armes chimiques en Syrie, en se basant sur des informations fabriquées à travers lesquelles elle a tenté de faire assumer au gouvernement syrien la responsabilité d'un tel usage", a indiqué un responsable des Affaires étrangères.
Le ministre de l’information syrien Omrane al-Zohbi, a accusé depuis le mois d’avril dernier les puissances occidentales de vouloir instrumentaliser le thème des armes chimiques pour répéter en Syrie le "scénario irakien" qui a mené à la chute du dictateur irakien Saddam Hussein.


Le ridicule de l’ONU 

 

Bien entendu, ces accusations arbitraires ont été soutenues au préalable par des positions onusiennes, tellement  contradictoires qu'elle frisent le ridicule. 

Au début du mois de juin, les Nations Unies avaient sacrifié une fois de plus leur crédibilité se laissant persuader de faire une déclaration,  évoquant «  des motifs raisonnables de penser que des quantités limitées de produits chimiques ont été utilisés», dans quatre évènements (à Khan al-Assal près d'Alep le 19 mars, à Uteibah près de Damas le 19 mars, dans le quartier de Cheikh Maqsoud, à Alep le 13 avril, et dans la ville de Saraqeb le 29 avril) .

Paulo PinheiroComble du ridicule : les seules preuves dont dispose cette organisation ne sont que : «des interviews de victimes, de réfugiés,..., et de personnel médical », comme l’a expliqué le président brésilien de la commission d’enquête de l’ONU, Paulo Pinheiro. L’agence onusienne ne sait même pas la nature de l’agent chimique utilisé. 
Pourtant, un mois auparavant, la responsable de l’ONU Carla Del Ponte avait soupçonné les rebelles en Syrie d’avoir utilisé du gaz sarin. Une attaque avérée venait d’être effectuée contre un barrage de l’armée en mars à Khan al-Assal, à Alep, et qui s’est soldée par la mort de 15 militaires par inhalation de produits toxiques.

Une victime de l'attaque de Khan al-AssalLes images retransmises en direct par les télévisions syriennes des tués, sans traces de blessures, et celles des rescapés, (enfants, femmes et hommes) souffrant de problèmes respiratoires dus à l’attaque ne pouvaient tromper personne.


Une enquête en emporte le vent


Le gouvernement syrien avait alors exigé une enquête internationale, mais sa mise en place a été torpillée par les Français et les Des victimes civiles de l'attaque chimique contre Khan Al-AssalBritanniques qui refusaient la participation ou la présence des responsables officiels syriens lors de son exécution en Syrie. Les autorités syriennes appréhendaient qu’une fois sur place, des enquêteurs ne tentent de sortir un quelconque produit toxique, après l’avoir eux-mêmes inoculé, pour permettre d’accuser la Syrie.


Alors que dans leurs medias, les responsables occidentaux, français et britanniques en particulier s’acharnaient pour imputer aux Syriens la responsabilité de refuser l’enquête de l’ONU sous prétexte que Damas a rejeté l’élargissement du champ d’action de l’enquête vers d’autres régions qu’Alep, pour faire croire que le pouvoir tente de couvrir ses crimes.


Manipulation toujours et encore


Il faut dire que les medias occidentaux aussi se sont mis à la tâche, pour accuser le pouvoir syrien. Les déclarations onusiennes rédigées au conditionnel sont traitées comme une confirmation de l’accusation. Le gazage de Khan al-Assal est occulté. Ainsi que les informations rendant compte de la confiscation par les miliciens de produits chimiques toxiques qu’ils ont testés entre autre sur des lapins, menaçant les Alaouites d’un sort similaire. Et l'information sur le gaz sarin retrouvé entre les mains de miliciens du front al-Nosra en Turquie !

Et pour faire encore plus crédible, certains journaux ont trouvé bon de dépêcher des journalistes sur place, clandestinement, pour raconter de retour comment ils ont été témoins « plusieurs jours d’affilée d’utilisation d’explosifs chimiques et de leurs effets sur les combattants », et comment ils ont vu des combattants «commencer à tousser, puis mettre leurs masques à gaz, sans hâte apparemment, mais en réalité déjà exposés. Des hommes s'accroupissent, suffoquent, vomissent»... Sans jamais nous les montrer faire ceci. Les images qui n’ont rien à voir avec les mots ressemblent à une mise en scène.
De nombreux lecteurs français l’ont bien deviné, à en croire leurs commentaires !

A l’heure ou tout ou presque tout sur la Syrie est vidéo filmé et posté sur la Toile, rien ne pallie à l'absence de ces soi-disant attaques chimiques.

Preuve irréfutable qu'elles n'ont jamais eu lieu. 

Quand bien même le chef de la diplomatie française  trouve bon de prétendre que ce sont ces journalistes-là qui ont apporté avec eux la preuve du recours aux armes chimiques par les forces gouvernementales. Involontairement, il ne fait que confirmer  les craintes de M. Zoebi quant à l'envoi d'enquêteurs sur place! Certes, la diplomatie française est en perte d'intelligence !!


Al Manar
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http://french.irib.ir/analyses/articles/item/261269-syrie-sc%C3%A9nario-chimique-repris-par-washington-et-apr%C3%A8s-par-leila-mazboudi?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

 

IRIB- Par leur résistance inébranlable, le peuple et l’armée syriens ont su surmonter la crise prévalant dans le pays.

C’est ainsi que le président syrien, Bachar Assad, a appelé les forces, les responsables et le peuple syriens à poursuivre la résistance face aux complots des ennemis. La Syrie a déjoué les campagnes médiatiques, sécuritaires et politiques, a rappelé le président Assad, ajoutant que des heurts avec l’ennemi israélien a rendu solide le front intérieur.  «  Dans la guerre actuelle du pays, le peuple défend la patrie, personne ne lutte pour le pouvoir. », a souligné le président syrien.

 

Pour sa part, le ministre de l'information, Omran al-Zo'bi a affirmé que les groupes terroristes, qui essayaient de renverser le gouvernement, à l’aide des soutiens de l’axe arabo-occidental, ont finalement échoué, face à l’autorité de la Syrie. « Les pays qui ont soutenu les terroristes doivent payer leur erreur stratégique, en ignorant les capacités de la Syrie. », a dit le ministre, évoquant, la victoire de l’armée syrienne face aux terroristes surtout à Qousseir à Homs, qui a prouvé  aux ennemis l’invincibilité de l’ordre syrien.

 

Poursuivant leurs opérations de nettoyage, les forces de l’armée syrienne ont découvert à l’ouest de Hama, des armes, des munitions et des denrées alimentaires Made in Arabie et Turquie, tandis que des dizaines de terroristes ont été tués, des tunnels et cachettes ont été découverts. Les forces syriennes ont également découvert et déjoué quelques bombes dans cette région. Le calme et la sécurité ont été ainsi retournés à la région, par les opérations de l’armée qui a su faire retirer les terroristes de leurs positions.

 

http://french.irib.ir/analyses/commentaires/item/261274-la-syrie-surmonte-la-crise?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 23:34

 

 

De Mitterrand à Sarkozy, le révélateur Tapie
Jeudi 13 Juin 2013 à 12:13 | Lu 1353 fois I 7 commentaire(s)


Laurent Mauduit*

 

On oublie trop souvent que Bernard Tapie n'a jamais engagé le moindre argent personnel - pas un seul centime - lors de sa prise de contrôle, en juillet 1990, du groupe Adidas.


KARINE VILLALONGA/SIPA
KARINE VILLALONGA/SIPA
Mis en difficulté avec l'affaire Cahuzac, les socialistes ont trouvé avec le scandale Tapie une opportunité de contre-attaque pour dénoncer l'affairisme qui avait cours sous le précédent quinquennat. En chœur, tous les hiérarques de la Rue de Solferino dénoncent donc à qui mieux mieux cette « affaire d'Etat ».

Ils se font un malin plaisir de souligner qu'elle va nécessairement éclabousser Nicolas Sarkozy, à l'origine des instructions qui ont conduit au désormais célèbre arbitrage et aux 403 millions d'euros perçus sans doute indûment par Bernard Tapie.

Au risque de jouer les rabat-joie, il faut pourtant dire les choses telles qu'elles sont : les dignitaires socialistes n'ont aucune raison de tirer la couverture à eux et de s'attirer les mérites de ce spectaculaire épilogue judiciaire qui est en train de se jouer, avec la mise en examen de l'un des arbitres pour «escroquerie en bande organisée».

D'abord parce qu'ils n'ont pas joué les premiers rôles dans la bataille pour que la vérité finisse par émerger - le président du MoDem, François Bayrou, a manifesté une pugnacité autrement plus remarquable. Et puis, surtout, les socialistes ont une part de responsabilité dans cette histoire stupéfiante, qu'il est opportun de ne pas oublier.


En quelque sorte, Bernard Tapie fait le pont entre les aspects les plus sombres du mitterrandisme et les traits les plus saillants du sarkozysme. Ou, si l'on préfère, c'est un formidable révélateur de l'affairisme qui avait cours sous le premier, et qui s'est encore accentué sous le second. L'histoire de Bernard Tapie peut en effet se résumer à ce sidérant raccourci : le scandale, c'est sous François Mitterrand qu'il a commencé, et c'est sous Nicolas Sarkozy qu'il s'est achevé.

Sa bonne fortune, c'est, de fait, sous le second septennat de François Mitterrand que Bernard Tapie a commencé à la connaître. D'abord parce que les socialistes ont pris à l'époque la responsabilité de le présenter sous les traits d'un entrepreneur modèle, au point de faire de lui un ministre, alors qu'il n'était qu'un aventurier sans trop de scrupule de la vie financière, jouant en permanence sur le registre du populisme.

Mais il y a encore beaucoup plus grave que cela. C'est que Bernard Tapie a tiré financièrement avantage de cette courte échelle que lui ont faite les socialistes. L'homme d'affaires se présente en effet souvent en victime et fait valoir qu'il aurait été floué par le Crédit lyonnais lors de la revente du groupe Adidas, mais la vérité est tout autre. S'il n'avait pas été protégé par François Mitterrand, il n'aurait jamais profité des bonnes grâces du Crédit lyonnais, qui était à l'époque une banque nationalisée.


On oublie trop souvent que Bernard Tapie n'a jamais engagé le moindre argent personnel - pas un seul centime - lors de sa prise de contrôle, en juillet 1990, du groupe Adidas : c'est la banque publique qui a financé l'opération, en lui faisant un prêt de 1,6 milliard de francs sur deux ans ; prêt que Bernard Tapie n'a jamais été capable de rembourser. Or, deux ans plus tard, après déjà bien des péripéties, si la banque, à l'époque dirigée par Jean-Yves Haberer, avait été un établissement normal ; si l'Elysée n'avait pas fait comprendre que Bernard Tapie était sous sa protection et allait bientôt redevenir ministre, l'histoire se serait arrêtée là.

Le Crédit lyonnais aurait fait jouer les nantissements dont il disposait sur les titres Adidas de Bernard Tapie, et il n'y aurait pas eu de litige commercial les années suivantes. Et il n'y aurait pas eu non plus d'arbitrage seize ans plus tard.

En somme, Bernard Tapie a profité d'un traitement de faveur indigne d'une démocratie, en 1992, parce qu'il était l'un des protégés de François Mitterrand. Et c'est grâce à cela, sans jamais avoir investi le moindre sou dans Adidas, qu'il a pu, longtemps après, intriguer dans les coulisses du pouvoir sarkozyste.


A bon droit, on peut donc juger sévèrement cette histoire d'arbitrage, dont Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde ont pris l'initiative en 2007. Très sévèrement, surtout si la justice arrive à étayer ce qui est aujourd'hui sa suspicion, à savoir que toute la procédure n'a été, en réalité, qu'une invraisemblable «escroquerie», conduite par une «bande organisée» qui pourrait avoir des ramifications jusqu'à l'intérieur même de l'Etat.

Mais il ne faut donc pas perdre de vue que ce scandale trouve sa source dans d'autres dérives, celles qu'ont connues les socialistes au début des années 90. Epoque passablement glauque ! C'étaient les «années-fric», les années de «l'argent fou», éclaboussées par une cascade de scandales, du délit d'initiés de Pechiney-Triangle jusqu'aux détournements d'Elf.

De cette époque lointaine, où Bernard Tapie était le protégé de l'Elysée, il reste d'ailleurs des traces. Car, aujourd'hui encore, quelques socialistes lui sont restés fidèles et défendent sa cause. A commencer par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui intrigue en permanence en sa faveur.

En quelque sorte, Bernard Tapie est un trait d'union entre deux époques détestables, où la démocratie était anémiée et l'affairisme, prospère. En sommes-nous vraiment sortis ?

* laurent.mauduit@mediapart.fr
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http://www.marianne.net/De-Mitterrand-a-Sarkozyle-revelateur-Tapie_a229461.html
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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 05:30

 

Par admin   Print This Post ch-suisse

http://sem.unige.ch/wp/journal-versoix/?p=634

 

 

La Suisse est un modèle merveilleux qui mériterait d’être étudié par d’autres pays
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8 juin 2013

Les avantages de la Suisse vus par un Américain


Interview de Stephen P. Halbrook*


 

 

Horizons et débats : Monsieur Halbrook, vous avez écrit plusieurs livres sur la Suisse dans lesquels vous avez corrigé la fausse image du pays donnée par certains cercles au cours de ces dernières années. Vous avez ainsi apporté une importante contribution à l’observation réaliste de l’histoire de la Suisse.


Stephen Halbrook : Etant citoyen américain, j’en possède les valeurs traditionnelles, qui sont très proches de celles de la Suisse. En font partie la démocratie locale, le fédéralisme et la neutralité. Nous-mêmes avons perdu la vertu qu’est la neutralité et nous avons trop de centralisme. Le modèle suisse traditionnel peut bien inspirer les Américains.


Mais actuellement la Suisse est sous forte pression de la part de l’Union européenne, y compris économiquement par des entraves commerciales parce qu’elle n’est pas membre de l’UE. Par chance les Suisses ont refusé d’adhérer à l’UE. Vous avez adopté l’accord de Schengen. Les accords de sécurité ont un coût et certains des éléments contreviennent aux traditions suisses.


Dans ce contexte il y a un thème que je traite aussi aux Etats-Unis, soit le droit du peuple de garder des armes et de les porter. Lors de la révolution, notre pays avait puisé son inspiration dans la Suisse. Nous combattions la plus grande monarchie, dotée de la plus grande armée du monde. Les Suisses avaient agi de même en combattant les Habsbourg, les Français et autres envahisseurs à Morgarten, à Sempach et dans bien d’autres batailles. Un petit pays sans roi avait vaincu les grands pays régis par de puissants rois avec de grandes armées. Ce fut de quoi ins­pirer les Américains, ce que peu de gens savent.


Tant aux Etats-Unis qu’en Suisse apparaissent des problèmes identiques. Les assassinats commis par des criminels et des fous font surgir des propositions visant à confisquer les armes à feu des personnes individuelles qui respectent la loi. S’y ajoutent les propositions de supprimer l’armée de milice, qui devrait être remplacée par une armée de métier, voire même de se passer de toute armée.

 


Horizons et débats : Cela est en discussion actuellement en Suisse. Il y a une initiative qui demande la suppression de l’armée de milice pour passer à une armée de « volontaires ». Pour finir, nous aurions une armée de métier.


Stephen Halbrook : Cette question est en liaison étroite avec les objectifs de l’armée. En Suisse, il s’agissait de défendre le pays, et on a suivi le conseil de Nicolas de Flue, de ne jamais se rendre dans d’autres pays : Restez dans votre périmètre, restez neutres. Les Suisses ont respecté ce conseil et en ont profité, ayant pu comme par miracle échapper à deux guerres mondiales. Les objectifs d’une armée de professionnels et de mercenaires sont l’agression contre d’autres pays afin d’étendre les territoires des monarques. Une armée de milice, composée des citoyens du pays, ne se prête guère à l’invasion d’autres pays. Elle sert principalement à défendre son propre pays contre toute invasion.


Lors de mes recherches pour mes livres « Target Switzerland » en 1998 [« La Suisse encerclée », Editions Slatkine, 2000] et plus tard « The Swiss and the Nazis », [« La Suisse face aux Nazis », 2006, traduction française par Jacques Langendorf, à obtenir parcabedita.ch/product.php, je suis tombé sur une histoire étonnante. Tout homme est armé, ayant un fusil à la maison. Dès le début de la guerre, le Conseil fédéral et le général Henri Guisan firent savoir que : si vous entendez que nous avons capitulé, ce sera faux, un mensonge et de la propagande de l’ennemi. A l’époque, les Allemands avaient lancé des tracts par ­avions sur les pays à conquérir, dans lesquels il était prétendu que le pays avait « capitulé ». L’annonce de la Suisse rendait toute reddition impossible. Par ailleurs, la population avait des fusils à la maison, ce qui lui permettait de se mobiliser immédiatement pour la défense du pays. Cette combinaison de facteurs permit de sauvegarder l’indépendance du pays pendant la guerre. L’armée de milice est puissante dans l’infanterie, car il est question surtout d’armes à feu portatives. Mais qu’y a-t-il de mieux pour la défense du pays ?

 


Horizons et débats : Autrement dit, l’armée suisse est un modèle de paix. Si tous les pays avaient une telle armée, il n’y aurait plus de guerres.


Stephen Halbrook : C’est bien ça. L’objectif des grandes armées est l’agression. Aux Etats-Unis, nous sommes allés de l’avant, mais avons aussi reculé. Nous fûmes longtemps neutres, puis nous avons été impliqués dans la Première Guerre mondiale, ce qui était une situation problématique. Par la suite on se demanda comment ne pas se laisser entraîner dans les guerres européennes dès la fin des années trente. Mais après Pearl Harbor il fut impossible de se tenir à l’écart. Depuis lors nous n’avons plus été neutres, ce qui a modifié le caractère du pays.


Nous avons actuellement beaucoup de problèmes aux Etats-Unis et notre pays est profondément divisé. La lutte des classes du président Obama tente d’opposer les gens les uns aux autres. Dès lors qu’on ne se trouve pas dans les bonnes grâces de son administration, on est bousculé, soumis aux impôts, réglementé, contrôlé et espionné, alors que les amis capitalistes qui le soutiennent reçoivent des milliards de dollars en récompense. C’est du népotisme de la pire espèce, alors qu’il faudrait que chacun travaille pour le bien de tous. Voilà notre situation politique à l’heure actuelle.

 


Horizons et débats : Qu’est-ce qui vous fait penser que c’est un avantage pour la Suisse de ne pas être membre de l’UE ?


Stephen Halbrook : Elle perdrait sa souveraineté et son indépendance. Elle tomberait au rang d’Etat satellite entre l’Allemagne, la France et la Grande- Bretagne. Les bureaucrates de Bruxelles tireraient les ficelles, eux qui mènent l’UE et les grands dirigeants.


Considérée historiquement, la Suisse s’est toujours trouvée en opposition à l’Allemagne, laquelle rêvait toujours d’une grande Allemagne. Lors de leur arrivée au pouvoir en 1933, les Nazis firent tracer des cartes sur lesquelles la Suisse n’était plus qu’une partie de la grande Allemagne. Aujourd’hui, les taux d’imposition, à l’allure de confiscation, incitent les contribuables à sauver leurs biens à l’étranger. Certains tentent de sauver une partie de leurs revenus en l’amenant ici. Mais ils sont victimes des poursuites de leur pays.


Par ailleurs, vous avez été trop pris dans les serres des départements américains de la Justice et des Finances, qui ont violé les lois suisses destinées à sauvegarder la sphère privée. On comprend que l’administration américaine des Finances s’efforce de contraindre les contribuables à payer leurs impôts, mais c’est une autre histoire que de vouloir s’immiscer dans les autres pays en étant bien décidé à ignorer leurs lois, et à vouloir boycotter leurs banques dans la mesure où leurs autorités ne seraient pas prêtes à modifier les lois de protection des données.

 


Horizons et débats : A mon avis c’est une question importante. L’accord avec l’Allemagne, par exemple, exige que la Suisse prélève les impôts pour l’Allemagne. Mais les Allemands ont refusé cet accord, car ils veulent que la Suisse reprenne l’entier du droit fiscal allemand. Il apparaît clairement que les grands pays tentent de contraindre les petits à modifier leurs lois. C’est une perte de souveraineté pour tous les petits pays. C’est en contradiction avec la Charte de l’ONU, laquelle protège la souveraineté de tout pays.


Stephen Halbrook : Depuis sa création en 1291, la Suisse a la réputation de s’engager pour sa souveraineté et de la conserver. C’est pourquoi elle ne se contente pas de la neutralité, mais la veut perpétuelle et protégée par une armée. Elle doit donc s’assurer une bonne défense bien en vue face aux autres pays. Les adversaires militaires doivent savoir qu’il vaut mieux ne pas venir, car cela pourrait être sanglant et coûter très cher. C’est pourquoi il faut aussi résister aux pressions économiques et conserver sa propre industrie. On ne devrait pas risquer d’être obligé de n’accepter les bananes, les pommes et les tomates que dans les dimensions dictées par l’Union européenne.

 


Horizons et débats : Estimez-vous que nous ayons besoin de la neutralité armée ? Est-elle vraiment nécessaire ?


Stephen Halbrook : Oui, c’est nécessaire, surtout pour un petit pays. C’est la seule voie de salut. Il faut ­rester neutre. On doit rester neutre. Dans la mesure où l’on est entraîné politiquement dans les disputes d’autres pays, on s’enfonce, sans la neutralité armée, dans un cul-de-sac. La neutralité ne suffit pas, il faut une forte armée de milice. Vous devez vous comporter comme vos ancêtres depuis 1291. C’est une histoire vieille de 700 ans. Dans certaines batailles, tous les Suisses furent tués, mais l’ennemi avait perdu encore plus de monde. Il y a l’exemple de Winkelried. La version moderne signifie de disposer d’avions de combat, mais aussi des fusils d’assaut 90, à remettre à tout homme dès l’âge de 18 et 20 ans.


Les compétitions de tir sont un important sport national en Suisse. Cela avait particulièrement impressionné les Américains des XIXe et XXe siècles. Les observateurs américains estimaient que ces tirs cantonaux étaient un excellent entraînement d’infanterie. Il ne s’agit pas que d’un programme de formation, mais c’est aussi une fête pour la famille et la population. C’est une tradition suisse sans pareille qui doit être maintenue. Pour ma part, j’ai participé à quelques-unes de ces fêtes de tir et j’ai publié des articles sur le sujet dans des revues américaines de sport de tir.

 


Horizons et débats : Puis-je résumer ce que vous venez de dire : Le modèle démocratique avec toutes les particularités de la Suisse pourrait être d’intérêt pour tous les pays pour en tirer des expériences et mettre en œuvre la démocratie directe dans leurs pays.


Stephen Halbrook : C’est un modèle merveilleux qui mériterait d’être étudié par d’autres pays. Il est assez dur pour vous de maintenir votre modèle. Vous avez des initiatives populaires telles que l’initiative « Pour la protection face à la violence des armes » en 2011. Lors du scrutin, 56% ont voté contre et 44% ont voté pour. En fait, vous devez faire attention à ne pas vous trouver divisés en groupes opposés. Il est important de protéger ses propres institutions et de demeurer un modèle positif pour les autres pays. S’il disparaît, le modèle sera disparu pour toujours.

 


Horizons et débats : Que pouvons-nous faire pour maintenir le modèle et résister à toutes ces attaques venant de l’extérieur – et comme vous l’avez mentionné, également de l’intérieur ?


Stephen Halbrook : On peut tirer des leçons importantes des expériences avec les Américains pendant les années 1991. Il vous faut tenir bon et être forts, et surtout ne pas céder ou être faibles. J’ai observé cela à maints égards. J’ai assisté aux auditions au Congrès américain, qui ont été provoquées par les controverses, dues aux procès intentés contre les banques suisses. L’histoire a été réécrite et réinventée, ce qui servait aux objectifs du procès et conduisait à d’importants paiements.


De nombreux Suisses ne comprenaient pas pourquoi « les Américains » disaient de telles choses. Pourquoi l’ont-ils fait ? Ce n’étaient pas les Américains, c’était seulement un petit nombre d’Américains. Ils l’ont fait pour des raisons politiques et pour sécuriser les paiements.


Le Conseiller fédéral Villiger a présenté ses excuses pour le tampon juif que les nazis ont apposé sur les passeports juifs à partir de 1938. C’était pourtant une initiative allemande, et non pas une initiative suisse. Le rapport de Carl Ludwig de 1957 contenait l’histoire complète de la question des réfugiés : toutes les informations étaient disponibles. Des années plus tard, un journaliste mal informé l’a perturbé et a écrit que la Suisse avait initié le tampon J. Quelle ­idiotie – comme si la toute petite Suisse avait pu dicter quoi que ce soit au Troisième Reich d’Hitler.


Le fait est le suivant : En 1938, le représentant suisse Heinrich Rothmund a rendu visite à l’Allemagne et a rencontré Werner Best, le deuxième plus haut commandant et conseiller juridique de la Gestapo. Ils ont discuté de questions d’immigration. A l’époque, l’Allemagne a essayé d’expulser les Juifs. Lorsque Rothmund a annoncé son opposition à une telle politique raciste, Best lui a fait savoir que les passeports des Allemands juifs seraient désormais marqués par le tampon J. Mais dans les années 1990, l’histoire a été dénaturée. Au lieu d’examiner les faits réels, le président de la Confédération suisse a cédé aux fausses accusations.


Comme je parle en tant que personne venant de l’extérieur et d’une perspective américaine, et comme je connais la façon dont les Américains au pouvoir traitent d’autres pays, je vous dis : la meilleure politique est de se lever et de se battre et de ne pas se mettre à genoux. Vous devez vous lever et être forts. Et de cette façon, vous serez respectés.

 


Horizons et débats : Nous ne savons pas ce qui se passera en Allemagne ou dans d’autres pays des alentours dans les années à venir.


Stephen Halbrook : Vous devez faire face à l’Allemagne, qui fut agressive à maintes reprises au cours de l’histoire. La menace contre la Suisse date de plus longtemps que 1933–1945 – la Guerre des Souabes eut lieu en 1499.

 


Horizons et débats : Qu’avez-vous entendu dire quant aux nouvelles analyses au sujet des réfugiés juifs refoulés à la frontière suisse ? Un historien juif de France a déclaré que leur nombre était d’environ 3000, et non pas 24 000, comme le rapport Bergier l’a prétendu.


Stephen Halbrook : Le rapport Bergier était basé sur un modèle insoutenable du point de vue statistique, supposant que chaque réfugié à qui on refusait l’entrée, était un autre réfugié. On ne peut compter quelqu’un qui essaie d’entrer cinq fois, comme cinq personnes différentes. Le chiffre réel est bien inférieur à 24 000. Et il y a un gros problème : on ignore qui entre dans le pays. Les personnes atteintes de maladies par exemple, pour ne pas mentionner les envahisseurs nazis qui planifient des actes de sabotage.


Le fait est que d’autres pays ont exclu les réfugiés juifs. En réalité, c’était là le gros problème en 1938. Après le rattachement de l’Autriche eut lieu la Conférence d’Evian. Les grandes puissances – la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis – ne voulaient pas de réfugiés juifs. La toute petite Suisse tenta d’héberger ces réfugiés et de les aider à trouver des placements permanents. On ne peut attendre qu’ils puissent tous rester dans un petit pays. Il n’y avait aucune coopération de la part des grandes puissances occidentales. La Suisse avait la meilleure réputation concernant l’aide aux réfugiés. Comparez cela au nombre de ceux qui se sont vus refuser l’entrée aux Etats-Unis. Les Etats-Unis ont même refusé l’entrée aux navires qui – entièrement chargés de réfugiés juifs – ont navigué à travers l’océan Atlantique, uniquement pour être renvoyés vers l’Europe. La plupart des passagers périrent dans l’Holocauste.



Horizons et débats : Le fait qu’on a essayé de créer une nouvelle réalité, est très important.


Stephen Halbrook : Mais le rapport Bergier a tant de volumes qu’on ne les lit pas. Il y a des livres davantage lisibles. En Suisse, de nombreux livres sur Henri Guisan viennent de paraître. Jürg Stüssi et Luzi Stamm ont rédigé avec d’autres de nouveaux livres au sujet de la résistance suisse. Des documents britanniques de la Seconde Guerre mondiale, des dossiers de Winston Churchill jusqu’aux dépêches des diplomates ont démontré le rôle positif que le peuple suisse avait joué. Ce sont des livres bien lisibles et ils sont facilement disponibles dans les librairies. Le rapport Bergier n’est ni lisible ni accessible.


Bien sûr, les futurs historiens étudieront le rapport Bergier, mais cela sera compensé par les enregistrements originaux et de diverses sources secondaires. Bergier a refusé de mener des interviews avec des gens de la génération de guerre, bien que ce soit une source importante pour savoir comment les gens vivaient leurs quotidiens. Pour mes propres livres, j’ai interviewé de nombreuses personnes de la génération de guerre et tenté de refléter et représenter leurs sentiments et leurs expériences. J’ai rencontré des gens merveilleux que je n’oublierai jamais de ma vie.

 


Horizons et débats : Pour les Etats-Unis, mais également pour d’autres pays, la Suisse est un modèle. Elle dispose d’un système politique et social sans pareil.


Stephen Halbrook : Les Américains ont besoin du maintien du modèle suisse, car s’il échoue et si vous changez le système, nous ne pourrons plus nous référer à vos arguments et expériences dans le domaine du fédéralisme ou du droit de porter des armes. Car en ce qui concerne la détention d’armes à feu, vous disposez d’une grande liberté. Le tir sportif est très fort. Vous êtes une communauté impressionnante. Vous donnez le fusil d’assaut 90 à tout homme ayant 20 ans et servant dans l’armée de milice. Il le garde à la maison, ce qui est un modèle important et l’expression de la confiance de la population. Toutefois, un pourcentage disproportionné de crimes violents sont commis par des gens, connus ici sous le nom de touristes criminels. Les Américains, qui soutiennent la détention légale d’armes à feu et rejettent les lois visant à désarmer en général même les personnes qui respectent les lois, se réfèrent au modèle suisse dans nos débats. Cela remonte au moins jusqu’aux années 1930. Je suis très engagé dans ce débat.


L’expérience suisse montre que le fusil n’est pas le problème. Il s’agit d’un problème humain. Dans les zones urbaines des Etats-Unis, nous avons de considérables sous-cultures criminelles. Dans les quartiers pauvres, il y a beaucoup de jeunes hommes qui n’ont pas de perspectives économiques, ils n’ont pas de travail, ils n’ont pas de formation et chez eux, ils n’ont pas de père. Nous avons donc un effondrement de la famille, mais nous avons également un système de santé qui a particulièrement échoué dans le domaine de la santé mentale (mental health system). Nous avons des tragédies comme celle de la Sandy Hook Elementary School. A l’occasion de tels actes horribles, de nombreux politiciens cherchent à en profiter et proposent des lois visant à désarmer la population qui respecte pourtant la loi, même si de telles lois n’auraient pas évité les tragédies.


Obama est connu pour sa raillerie ex­primée lors d’une collecte de fonds privés à l’égard de ceux qu’il a désignés comme Américains en colère s’accrochant à leurs armes et leurs Bibles. Bien entendu, il a parlé des Américains traditionnels qui ressemblent beaucoup aux Suisses traditionnels. Si vous, en Suisse, ne gardez plus vos valeurs, ceux parmi nous, Américains, qui pensent que la Suisse représente un modèle digne d’être imité, vont également subir une perte. Au début de notre entretien, nous avons abordé la question de savoir dans quelle mesure votre démocratie se prête à être reprise dans d’autres pays. Aux Etats-Unis, nous avons une démocratie échouée à maints égards. Une démocratie dotée (mais de nom seulement) d’un gouvernement fédéral qui est occupé par le népotisme et exploite les classes défavorisées au profit de ses amis politiques. Pour rappeler un vieux proverbe : « Il vole Pierre pour payer Paul et en acheter la voix. » Nous sommes donc confrontés au déclin de nos valeurs traditionnelles.


Bien sûr, vous vous battez pour la préservation de votre système et pour ne pas céder à l’UE qui transformerait votre pays en un pays satellite des grandes puissances d’Europe qui règnent à Bruxelles. Peu importe que vous l’appeliez népotisme capitaliste ou socialiste, ce serait la fin de votre système fédéral, de la démocratie directe, de la neutralité, de la libre entreprise et des libertés fondamentales.

 


Horizons et débats : Nous perdrions notre fédéralisme et la démocratie directe et serions gouvernés de Bruxelles par un Etat centraliste. Nous y pouvons bien renoncer. Merci beaucoup de cet entretien.

 



* Stephen P. Halbrook est avocat et historien. Son ouvrage primé « Target Switzerland » a été traduit en allemand, français, italien et polonais et l’ouvrage « The Swiss and the Nazis » en allemand et français [« La Suisse face aux nazis »]. Son essai « The Swiss Confederation in the Eye of America’s Founders », édité par le « Swiss American Historical Review » se trouve sur le site : www.stephenhalbrook.com/law_review_articles/Halbrook-CH-US-Founders-SAHS-11-12-published.pdf. De plus amples informations sont disponibles sur : www.stephenhalbrook.com/



 

 

Pourquoi j’ai écrit le livre « La Suisse encerclée »


Je suis un descendant d’Américains qui sont arrivés en Amérique à bord de la « Mayflower » et qui ont pris part à la révolution américaine. Mes ancêtres étaient des Irlandais, des Anglais et des Français, mais pas des Suisses. Ainsi, je n’ai aucun lien national qui m’influence. En tant que jeune garçon – je suis né en 1947 – j’ai lu des informations à propos de la Seconde Guerre mondiale et je me souviens exactement d’une carte d’Europe à l’époque du IIIe Reich : couvertes de noir presque toute l’Europe continentale, des parties de la Russie et de l’Afrique du Nord, à l’exception d’une petite tache blanche – la Suisse.


Quand j’ai grandi, j’ai entendu des histoires d’Américains qui s’étaient battus à la guerre. J’ai entendu et j’ai lu que ­Hitler n’avait pas attaqué la Suisse parce que le peuple suisse était bien armé et pouvait continuer à se battre avec succès dans les Alpes. Plus tard, j’ai compris que cette vision des faits pendant le temps de guerre s’exprimait généralement dans les médias américains, à commencer par le « New York Times », jusqu’à plusieurs autres organes de publication.


La philosophie et le droit font partie de ma formation professionnelle. J’ai écrit des livres et des articles sur la Constitution américaine, en particulier sur les idées des fondateurs de 1768 à 1791. Lors de ce travail, j’ai constamment découvert des références à la Suisse et des jugements positifs de ses structures tels que le fédéralisme, la démocratie, l’armée de milice et la neutralité. Quand l’Amérique a essayé d’abolir la monarchie et de construire une république, notre pays a regardé la Suisse, comme presque unique société libre au monde, comme un pays entouré d’Etats absolutistes qui pourtant préservait son indépendance. Pendant plusieurs années, j’ai travaillé à un livre relatif à l’influence de la Suisse sur la révolution et la Constitution américaine.


Depuis 1991, je suis venu chaque année en Suisse. 1991 s’y est particulièrement bien prêté, parce que j’ai pu participer aux fêtes du 700e anniversaire de la Confédération helvétique. Depuis ce temps-là, je suis devenu un lecteur enthousiaste de l’histoire militaire de la Suisse, enthousiaste aussi de la manière dont la Suisse a résisté aux nazis. Outre mes travaux de recherche, je participe toujours à des fêtes de tir. Un grand moment fut le Tir fédéral de 1995 à Thoune. J’ai publié là-dessus des articles dans des revues spécialisées américaines. Au cours de ces années, j’ai gagné beaucoup d’amis en Suisse.


Lorsqu’il y a trois ans les attaques contre la Suisse ont commencé, j’ai été étonné de constater à quel point la vérité historique avait été évincée par une pure propagande. Les remarquables institutions suisses qui avaient influencé les fondateurs de l’Amérique, étaient les mêmes qui avaient rendu la Suisse capable de s’opposer au nazisme. Les cercles déterminants dans la politique et dans les médias, qui mettaient en scène la diffamation de la Suisse, sont ceux-là même qui rejettent les valeurs fondamentales derrière ces institutions. En tant qu’Américain, avec certaines connaissances sur la période en question, je me suis senti responsable de m’insurger contre et de dire la vérité sur un sujet qui avait été faussé par de nouveaux « Ugly Americans », suite auxquels notre pays ami historique a vécu un grand tort.


J’ai écrit ce livre pour rendre le public américain attentif au vrai déroulement historique de la période 1933–1945. Depuis deux siècles, nous nous considérons comme deux « républiques-sœurs » en raison de nos valeurs communes, en particulier la liberté personnelle, le fédéralisme et la démocratie. Ces valeurs ont permis à la Suisse de résister au nazisme et de survivre. Le public américain mérite d’apprendre la vérité sur ces événements ; en même temps, il devrait reconnaître la nécessité de conserver ces valeurs pour notre propre république.


Extrait de : Stephen P. Halbrook. Die Schweiz im Visier. Die bewaffnete Neutralität der Schweiz im Zweiten Weltkrieg, Schaffhouse 1999, pp 9. (Traduction Horizons et débats)



Aujourd’hui, la Constitution de la Suisse stipule que tout citoyen suisse de sexe masculin est astreint au service militaire et qu’il est responsable de l’armement qui lui est confié. « Cette particularité suisse est unique au monde et révèle toute la confiance accordée aux citoyens. Le droit de posséder une arme est considéré comme aussi naturel que celui de voter. La démocratie directe suisse, fondée sur un principe de contrat social entre gouvernants et gouvernés, prouve ainsi qu’elle est bien réelle. »

Marko Milivojevic, The Swiss Armed Forces, cit. D’après Halbrook, La Suisse encerclée, p. 257



 

La Suisse était le seul pays d’Europe à n’avoir pas de leader politique au pouvoir absolu susceptible de livrer son peuple aux nazis. Sur son territoire, il n’y eut ni victimes juives ni juridiction de la Gestapo, ni travail forcé pour la machine de guerre allemande. Chaque homme, en Suisse, gardait son fusil chez lui. La Suisse fut aussi le seul pays d’Europe où l’on proclama que, dans l’éventualité d’une invasion, toute annonce de reddition devait être considérée comme de la propagande ennemie et que chaque soldat devait combattre jusqu’à sa dernière cartouche, puis finalement, même à la baïonnette.

Halbrook, La Suisse encerclée, p. 12

 


La plus authentique démocratie d’Europe, si ce n’est du monde » fut le sujet d’une analyse du New York Times, en août 1938 : « La Suisse, une île de liberté et d’harmonie dans un océan de dictature et de discorde, a été une citadelle de paix au cours des siècles tourmentés. Mais cette paix n’est pas purement passive. Les Suisses sont prêts à combattre si le besoin s’en fait sentir. Ils l’ont montré, le printemps dernier, quand les Allemands se sont emparés de l’Autriche. Déterminés, les Suisses attendent le prochain acte, à leur façon, calmes et sereins, fusils chargés et baïonnette au canon. »

Halbrook, La Suisse encerclée, p. 65/66

 


Ce livre rend compte aussi de la répulsion qu’inspirait aux Nazis la démocratie suisse, et de celle qu’inspirait, réciproquement, le nazisme à la majorité des Suisses. Il montre la détermination manifestée par les Suisses pour éviter d’être absorbés par le Reich allemand – ce qui eût signifié l’extinction de l’identité et de la culture suisses, l’extermination d’un grand nombre de dissidents politiques réfugiés en Suisse et la mort presque certaine de 50 000 Juifs suisses ou réfugiés, établis dans la Confédération durant la guerre. (Ce fait acquiert une signification accrue si l’on veut bien considérer qu’en Allemagne et en Autriche, 28 000 Juifs seulement survécurent au conflit.)

Halbrook, La Suisse encerclée, p. 12


 

http://www.silviacattori.net/article4519.html
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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 04:34

http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2013/06/06/retraites-la-reforme-s-annonce-douloureuse

Le rapport Moreau ouvre plusieurs pistes dont la délicate remise en cause du calcul de la retraite des fonctionnaires. Photo MAXPPP

Le rapport Moreau ouvre plusieurs pistes dont la délicate remise en cause du calcul de la retraite des fonctionnaires. Photo MAXPPP

 

 

Rapport Moreau

Les retraités vent debout
contre une attaque frontale
vendredi 7 juin 2013 , par Frédéric Dayan

 

La rapport que s’apprête à rendre la présidente de la Commission pour l’avenir des retraites, communiqué verbalement aux organisations syndicales, continue de soulever une levée de boucliers. Notamment parmi les organisations syndicales de retraités CGT, FO, FSU et Solidaires où la réaction est très vive. Elles considèrent en effet qu’il s’agit d’une "attaque frontale contre le pouvoir d’achat des retraités."


Dans un communiqué commun du 6 juin, l’UCR-CGT, UCR-FO, FSU-Retraités, UNIR-Solidaires dénoncent en bloc les préconisation de Yannick Moreau qu’ils résument ainsi :



- "sous-indexation des pensions, annoncée sur trois ans, alors que les revalorisations actuelles ne maintiennent pas le pouvoir d’achat,


- hausse de la CSG pour les retraités à hauteur de 7,7%, ce qui représenterait une ponction de 1,7 milliard d’euros sur les retraites, qui s’ajouterait à la taxe de 0,3% mise en œuvre au 1er avril, à la non revalorisation des barèmes d’impôt et à la suppression de la demi-part pour les veufs, veuves et isolés,


- suppression de l’abattement fiscal de 10%, ce qui accroîtrait la charge fiscale de millions de foyers retraités,


- sous-indexation des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite (on cotiserait plus pour avoir moins I)."



Les organisations syndicales de retraités pointent aussi l’allongement de la durée de cotisation qui retarderait l’âge de départ sauf à minorer les pensions liquidées. Elles dénoncent également les modifications du mode de calcul des retraites des fonctionnaires aboutiraient à baisser les montants des pensions.

 

Ces organisations comptent bien ne pas en rester là et s’engagent "à informer et mobiliser les retraités, afin d’organiser la riposte. Elles décident, d’ores et déjà, de s’adresser aux groupes parlementaires pour exprimer leurs revendications."

 

http://www.cgt.fr/Les-retraites-vent-debout-contre.html

 

.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 02:21

 

Luttons efficacement contre les néonicotinoïdes !!!
Photo : Luttons efficacement contre les néonicotinoïdes !!!

 

La pseudo-interdiction des néonicotinoides annoncée est en fait un leurre

 


Pour qu'on soit le plus grand nombre de citoyens possible à faire pression sur la Commission européenne pour obtenir une interdiction réelle des pesticides tueurs d'abeilles, nous devons redoubler d'énergie pour mobiliser un maximum de personnes.

Faites passer le message autour de vous ! Il vous suffit de transférer l'email ci-dessous à tous vos contacts. .

Pollinis



__________________________________________________

ATTENTION !
La pseudo-interdiction des néonicotinoides annoncée par la Commission Européenne est en fait un leurre échafaudé par les firmes agrochimiques pour faire accepter définitivement leurs pesticides tueurs d'abeilles!
Si nous n'agissons pas immédiatement, ce plan entrera en vigueur dans les jours qui viennent.
Signez vite la pétition pour les stopper ! 
Signez la pétition !
  
Madame, Monsieur,

Une gigantesque escroquerie est en train de se mettre en place à Bruxelles, aux dépens des abeilles, de la biodiversité... et de tous les citoyens qui se battent depuis des années pour faire interdire les pesticides « tueurs d'abeilles » en Europe et dans le monde !

Nous devons la stopper net, avant qu'elle n'ait des conséquences dramatiques sur nos cultures et notre alimentation à l'avenir. Je vous demande de signer de toute urgence la pétition européenne ci-jointe et de la faire circuler autour de vous autant que vous le pourrez.
Il n'y a pas un instant à perdre.

Après des années de lutte acharnée des citoyens et des apiculteurs, la Commission européenne s'est officiellement décidé à interdire 3 pesticides néonicotinoïdes extrêmement dangereux pour les abeilles (1).
Les associations ont crié victoire et baissé la garde. Pourtant...

Le compromis que devrait adopter Bruxelles est en réalité un plan désastreux imposé par les multinationales agrochimiques comme Bayer, Syngenta et compagnie, qui mènent depuis des mois un lobbying effrené et extrêmement agressif pour arriver à ce résultat (2).

Objectif : Contrer la volonté des citoyens européens et empêcher l'interdiction REELLE des pesticides tueurs-d'abeilles - malgré les recommandations expresses des autorités sanitaires françaises et européennes (3)... Pour sécuriser les centaines de millions d'euros de profit annuel que ces produits rapportent aux grosses firmes qui les produisent !

 
Photo : Drink up :-)

Officiellement, les 3 pesticides les plus dangereux seront interdits pour une durée-test de deux ans à l'issue de laquelle les autorités sanitaires contrôleront si l'interdiction a mis un terme au massacre des abeilles, et s'il faut ou non interdire définitivement les néonicotinoides.

Or, cette soi-disant interdiction n'aura aucun effet sur la santé des abeilles !

En fait, les 3 pesticides tueurs-d'abeilles seront interdits seulement quelques mois par an... et largement utilisés tout le reste de l'année - sur près de 85% des céréales, et sur une grande partie des cultures de fruits, légumes et herbes aromatiques - empoisonnant largement les sols et l'eau absorbés ensuite par les cultures soi-disant « non-traitées ».

De nombreuses études ont montré que ces substances ultra-toxiques peuvent rester présentes dans le sol jusqu'à trois ans après le traitement (4), et que les cultures non-traitées replantées sur le même terrain révèlent des traces de néonicotinoïdes jusque dans leur pollen... que viennent ensuite butiner les abeilles ! (5)

A la fin de la période-test de deux ans, les multinationales pourront prouver que les abeilles continuent d'être décimées malgré la soi-disant interdiction de leurs produits, et qu'ils n'y sont pour rien. Ils auront réussi à blanchir leurs pesticides et à maintenir leurs profits - et pour longtemps !

C'est un plan diabolique, qui nous promet un désastre environnemental sans précédent.

Nous pouvons encore empêcher ça.
MAIS IL FAUT AGIR VITE :  
d'ici quelques jours, 
la Commission européenne se prononcera sur sa version définitive du règlement européen concernant ces 3 pesticides tueurs d'abeilles.  

Nous devons agir avant, pour exiger l'interdiction REELLE de ces pesticides ! Signez dès maintenant la pétition européenne pour contrer les lobbys en cliquant ici !
Photo

Si nous ne faisons rien, voici ce qui va se passer
dans les 2 prochaines années :

- les pesticides néonicotinoïdes continueront à être utilisés pour les cultures d'hiver, imprégnant ainsi durablement les sols et l'eau...
- les cultures de printemps et d'été 'non traitées' seront infectées par les résidus de ces pesticides, et empoisonneront les abeilles...
- la mortalité massive des abeilles ne déclinera pas, malgré la soi-disant 'interdiction' des néonicotinoïdes
- Syngenta, Monsanto, Bayer et tous les laboratoires agrochimiques pourront à loisir clamer que leurs produits n'ont rien à voir avec la mortalité des abeilles, et obtenir leur réhabilitation totale sur le marché.

Et là, il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer…

Il faut tuer dans l'œuf ce plan démoniaque, et exiger de la Commission européenne qu'elle interdise purement et simplement ces pesticides tueurs d'abeilles, comme elle prétend le faire d'ailleurs !

Pas de compromissions, pas de petits arrangements... Si l'on doit faire un test de 2 ans pour évaluer réellement l'impact de ces pesticides sur les pollinisateurs, alors allons-y franchement !

Les agriculteurs eux-mêmes n'auraient pas à y perdre :

d'après l'INRA, on pourrait réduire rapidement la consommation de pesticides en France de 30 à 40 % - sans aucune perte de revenus pour les agriculteurs - en revenant simplement à un système de rotation des cultures qui permettrait de combattre efficacement les parasites en réduisant durablement l'usage des traitements chimiques (6).

Ca représente tout de même, pour la France uniquement, plus de 20 000 tonnes de substances ultra-toxiques déversés chaque année en pure perte dans nos campagnes !

En fait, les seuls qui seraient ébranlés, ce seraient les chiffres d'affaires des géants de l'agrochimie... Mais la Nature n'a que faire de leurs profits !

Alors s'il vous plaît, aidez Pollinis à créer une véritable onde de choc à travers le pays et l'Europe toute entière, pour que notre pression sur la Commission européenne soit plus forte que celle des lobbys agrochimistes qui sacrifieraient sans vergogne votre santé, votre alimentation et l'avenir même de la Nature pour satisfaire à leurs profits immédiats.

Signez la pétition, et transmettez cet email à un maximum de personnes autour de vous.

D'avance, merci !
 
Nicolas Laarman
Délégué général Pollinis
Conservatoire des Fermes et de la Nature

 
Photo : No words ....
 
Pour en savoir plus :
1- Le texte de la Commission européenne interdisant 3 néonicotinoïdes :

2- L'excellent rapport de Corporate Union Observatory sur le sujet (en anglais) :
Ou ici en français, le bon petit résumé publié en ligne dans le Journal de l'environnement :

3- Début 2013, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport confirmant que les néonicotinoides présentent un risque important pour les abeilles et les pollinisateurs :

4 -Les néonicotinoides persistent dans l'environnement, la demi-vie de la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l'Agence de protection de la santé américaine :
Voir aussi l'étude de J. DeCant et M. Barrett publiée en 2010 dans la revue Environmental Protection (pp. 1-99) : Environmental Fate and Ecological Risk Assessment for the Registration of CLOTHIANIDIN for Use as a Seed Treatment on Mustard Seed (Oilseed and Condiment) and Cotton.

5- La persistance des néonicotinoïdes contamine l'environnement au sens large, notamment le pollen.
L'imidaclopride par exemple peut être absorbée par des cultures non-traitées, jusqu'à deux ans après la première utilisation, et peut se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles :
Bonmatin, J. M., et al . (2003) A sensitive LC/APCI/MS/MS method for analysis of imidacloprid in soils, in plants and in pollens. Anal. Chem. 75 (9), 2027-2033.
En 2002 et 2003, 69,1% du pollen récolté par les abeilles de 25 ruchers dans cinq départements français, sur des plantes traitées et non traitées étaient contaminés par de l'imidacloprid, bien que cette neurotoxine ait été interdite à l'utilisation sur le tournesol en janvier 1999 :
Chauzat M.P. et al (2006). A survey pesticides residues in pollen loads collected by honey bees in France. Journal of Economic Entomology, 99:253-262

6- Rapport Ecophyto R&D de l'INRA : « Réduire l'usage des pesticides » :
  
Pollinis - Réseau des Conservatoires Abeilles et Pollinisateurs
Association Loi 1901 Conservatoire des Fermes et de la Nature
143 avenue Parmentier - 75010 Paris www.pollinis.org
  
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