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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 07:51

Un avenir sombre pour l’Euro et l’Europe

Hier, les marchés financiers européens ont particulièrement piqué du nez en apprenant la démission de l’Allemand Jürgen Stark, chef économiste de la Banque centrale européenne, pour « raisons personnelles ». Une formule qui sous-entend beaucoup de choses. L’Allemand a donné sa lettre de démission au Français J.-C. Trichet, illustrant le futur divorce entre l’Allemagne et la France en matière de gestion des attaques américaines contre le système bancaire européen, et surtout les dettes souveraines. Si de tels désaccords ont déjà lieu, que dire lorsque l’ancien agent de Goldman Sachs, très impliqué dans la fausse comptabilité de la Grèce, succèdera à J.-C. Trichet ? Jürgen Stark, docteur en économie, représentait l’orthodoxie monétaire à l’allemande.

En fait, Jürgen Stark occupait son poste (l’un des plus importants au sein du directoire de la BCE) depuis cinq longues années. Nommé juste avant le début de la crise des subprime, il ne pouvait consentir à assister les bras croisés aux mines posées par les banquiers centraux dans le système monétaire européen pour produire une belle catastrophe hyper inflationniste. N’oublions pas que les Allemands ont connu les années 20 et donc l’hyper inflation. Or ce que font les amis de Wall Street à la BCE, en rachetant les obligations publiques des Etats attaqués par la spéculation, nous mène à la catastrophe. On dit que Jürgen Stark bénéficie de soutien : comme Jens Weidmann (un autre Allemand), président de la banque centrale allemande tout de même ! Les Allemands en ont assez de l’incompétence des Français technocrates qui mettent en péril l’indépendance et les finances de la BCE.

La mascarade des G-VAIN peut toujours se poursuivre, on sait désormais que, dans les coulisses, il n’y a plus vraiment d’entente. Traduction : l’euro plonge et a brutalement enfoncé le point très important des 1.39 donné par Trader Noé… qui a parfaitement fonctionné.

Ce qui s’est passé hier, n’est pas un événement éphémère. Il s’inscrit dans le prolongement de l’épisode de février 2011, quand un autre Allemand, l’ex-président de la Bundesbank Axel Weber (pourtant pressenti pour diriger la BCE après Trichet), avait décidé de claquer la porte de la BCE en raison de son opposition à ce programme de rachats d’obligations. A l’époque, l’ancien patron qui a présidé le Crédit Lyonnais jusqu’à sa faillite, avait défendu son bilan bec et ongles. Il lui faudra recommencer son cinéma avec des Allemands, de plus en plus irrités… même si le gouvernement d’A. Merkel remplacera très probablement Jürgen Stark par un autre Allemand. L’heure n’est pas encore à la rupture définitive. Comme nous confiait un initié : « Tout est affaire de timing, mais pour nous les jeux sont faits ».

On appréciera le commentaire de Holger Schmieding, de Berenberg Bank : « La deuxième démission d’un Allemand de la BCE en six mois va alimenter le soupçon injustifié des marchés mondiaux que l’Allemagne pourrait finalement quitter l’union monétaire. Cela renforcera probablement les tensions sur ces marchés pendant quelque temps ».

Jean-Claude Trichet, qui sent de plus en plus la rancœur germanique à son encontre, a répondu après la démission de Jürgen Stark : « J’aimerais bien entendre des félicitations pour une institution qui a apporté pendant 13 ans la stabilité des prix à l’Allemagne », a-t-il ajouté à l’adresse de ses détracteurs germaniques ». « Nous prenons toutes nos décisions dans une indépendance absolue ». Pour « l’indépendance », on nous permettra d’en douter, surtout après les confidences que nous avions personnellement obtenues d’Alan Greenspan, en 2004, lorsqu’il confiait en privé de dégager du papier, de se placer en métaux précieux, puis de quitter les Etats-Unis qui allaient sombrer dans « un immense chaos ». Alan Greenspan a reconnu appliquer une politique monétaire car il était l’employé du cartel bancaire. Monsieur Trichet nous assure de son indépendance. Voici ce que l’on écrivait à propos de sa nomination à la BCE :

La mise en examen de Jean-Claude Trichet (il sera relaxé Ndlr) pour « diffusion de fausses informations au marché, présentation et publication de comptes sociaux inexacts » est symptomatique de la « corruption » du secteur bancaire français par les hommes de l’Etat. Il doit être clair qu’au-delà du rôle de quelques hauts fonctionnaires dans les artifices comptables pour cacher les pertes de la « plus grande banque européenne », c’est l’Etat-actionnaire et gestionnaire et le système d’entreprises publiques qui devraient se retrouver au « banc des accusés ». Les faits reprochés dans le cadre de l’enquête sur les comptes du Crédit Lyonnais en 1992 et 1993 à Jean-Claude Trichet, actuel gouverneur de la Banque de France, remontent à l’époque où il était directeur du Trésor. Après les plaintes en 1996 du Ministre des finances Jean Arthuis et d’Alain Géniteau (actionnaire minoritaire du Lyonnais) et les perquisitions à la Banque de France et au Trésor, le haut fonctionnaire est soupçonné d’avoir participé au « maquillage » du bilan du Crédit Lyonnais. (…) En effet, la mise en examen de Trichet, qui a été désigné comme le successeur de Wim Duisenberg à la tête de la Banque Centrale Européenne à la mi-2002, ne fait que rendre plus incertaine la gestion future de la monnaie unique et renforce la méfiance des opérateurs sur le marché des changes vis-à-vis de l’euro. L’affaire du Crédit Lyonnais n’aura contribué qu’un peu plus à sa chute spectaculaire. (Source)

Ces lignes sont prophétiques… Rappelons ce mot bien connu des dirigeants de sociétés secrètes : L’Ordre à partir du Chaos. On verra que le chaos qui se profile sera suivi d’un débat sur la justification d’une REFORME MONETAIRE MONDIALE, une OPERATION MAIN PROPRE sur le secteur bancaire. Il n’y a pas hasard dans tout cela. C’est un drame qui se solde par de plus en plus de misère humaine.

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 08:25
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publié par Circus Manager (L' nouveau webmaster) Avant-hier 22H44 

Auteur : Aurélie Lebelle - Source : France Soir Actu

France-Soir. Pourquoi les Bourses s’effondrent-elles ?
Eric Heyer. La situation actuelle reflète une énorme incertitude : la croissance annoncée n’est pas là et cela rejaillit sur les dépenses publiques. D’autre part, il existe un flou politique car aucune décision concrète n’est envisagée. Face à ces incertitudes, les investisseurs préfèrent retirer leur argent risqué. C’est pour cela qu’il y a un krach aujourd’hui.

F.-S. Que risque-t-on à court terme ?
E. H. Le krach boursier peut devenir un krach assurantiel : si les gens prennent peur et retirent leur assurance vie, les assurances ne pourront pas tout absorber et risquent la faillite. Ce seront alors les ménages qui perdront tout, même si on peut penser que les Etats viendront aider les assurances, comme ils l’ont fait pour les banques lors de la dernière crise. Mais cette aide de l’Etat ne fera qu’augmenter la dette publique.

F.-S. Les Français risquent-ils de perdre beaucoup d’argent ?
E. H. Il va falloir voir qui détient les actions. Il y a d’un côté des ménages riches, qui vont perdre un peu d’argent. Mais il y a aussi des ménages qui ont mis toutes leurs économies et là c’est problématique. Pour autant, la France est un peu plus épargnée car, chez nous, contrairement aux pays anglo-saxons, les ménages placent davantage leur patrimoine financier dans l’immobilier que dans les actions.

F.-S. Faut-il se dépêcher de retirer son assurance vie ?
E. H. Si vous retirez votre assurance vie, vous augmentez la probabilité d’un krach assurantiel. On ne peut pas conseiller cela. Après, si vous avez une assurance à un taux fixe à 4 % ou 4,5 %, vous pouvez vous demander comment votre assurance va pouvoir vous garantir ce taux. Elle ne le pourra sans doute pas. Si les Bourses s’effondrent complètement, vous risquez de perdre de l’argent sur votre assurance vie. Après, ce sont généralement des placements à long terme… Le problème, c’est si votre assurance fait faillite. Là vous risquez de tout perdre, même si les Etats aideront très probablement les assurances.

F.-S. Où faut-il placer son argent actuellement ?
E. H. L’immobilier reste bien sûr un bon placement mais les prix sont extrêmement élevés donc ce n’est pas forcément le meilleur moment pour acheter. Après, vous avez des devises sans risque comme le franc suisse. Vous ne gagnerez peut-être pas d’argent mais, au moins, vous n’en perdrez pas. Enfin, il y a des valeurs refuges comme l’or ou l’argent.



Auteur : Aurélie Lebelle - Source : France Soir Actu

 

http://www.dazibaoueb.com/article.php?art=25088&rech=48207#48207

 

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 Tout sur l'Or, dossier. Acheter de l'or ? Pourquoi ? Comment ?

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Introduction au dossier:

Acheter de l'or reste le geste égoïste suprême. Si tout le monde en veut, nous sommes alors certain que les systèmes économique, financier, monétaire et politique s'effondreront à coup sûr. Nous pouvons même dire qu'acheter de l'or, c'est contribuer directement pour la 3ème guerre mondiale. (..)
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06/07/2011 - «L’or ne monte pas, c’est le papier qui sert à l’acheter qui se déprécie»
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15/06/2011 - L'or de Fort Knox est-il disparu?
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08/04/2010 - La relique barbare est morte….de rire
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07/04/2010 - L'or redeviendra-t-il une monnaie?
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25/01/2010 - Un retour à l'étalon or est inéluctable selon Philippe Simonnot.
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08/01/2010 - Documentaire, 3 volets sur l'histoire de l'or
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08/01/2010 - 9 Septembre 1939 - Interdiction du commerce de l’or en France.
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08/01/2010 - Quelques arguments sur l'or
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21/12/2010 - Le retour de l'étalon or comme solution à la crise?
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02/12/2010 - Le prix actuel de l'or indique-t-il une bulle ?
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28/11/2010 - L'or, la relique d'un monde monétairement sûr?
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08/11/2010 - Un possible retour à un système monétaire basé sur l’or ?
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18/10/2010 - L'once d'or ira-t-il à 10000 dollars ?
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16/10/2010 - Le déclin de l’Occident mesuré en tonnes d'or

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01/09/2010 - La chambre forte de Fort Knox est-elle vide ?
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03/08/2010 - L'or dans un cycle haussier qui peut durer 17 ans.

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19/09/2010 - Quelques préjugés sur l'or
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24/08/2010 - Un possible retour à un système monétaire basé sur l’or ?
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03/08/2010 - La fièvre de l'or continue
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03/08/2010 - Ce que l’or nous dit de l’état du monde.
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27/07/2010 - Faut-il détenir de l'or?
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05/07/2010 - Pourquoi acheter de l'or?
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05/07/2010 - Comment acheter de l'or ? *
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23/06/2010 - Quelques explications sur l'or
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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 08:12

 

http://lexpansion.lexpress.fr/imgs/10/226.jpg

 

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Témoignage perso

d'eva R-sistons

 

A la Banque Postale, rien ne va plus.

 


 

Jovanovic avait annoncé que la Banque Postale restreindrait les versements dès août 2011.

 

Eté 2010, en pleines vacances, déjà, le distributeur de ma banque Postale était aux abonnés absents pendant plusieurs semaines : Distributeur en panne. Le soleil de midi chauffait trop, paraît-il, il fallait changer le distributeur. Naturellement, on a attendu la fin de l'été pour le faire, et tant pis pour les vacanciers !

 

Joli distributeur ! Avec un petit oiseau qui distribue les billets et les relevés. On n'arrête pas le progrès !

 

Mais s'il marche, le distributeur avec son oiseau tout pimpant, désormais, au printemps voici de nouveaux déboires pour les clients. Dûs aux aléas informatiques, cette fois ! Pas de billets. Clients bredouilles.

 

Et comme il faut varier les plaisirs, cette fois le distributeur est éteint. Deux bonnes heures de vélo aller-retour pour atteindre, dimanche, le précieux sésame, mais tout est éteint. Raté ! Ni argent, ni historique, rien. Gaspillage de temps, d'énergie, fureur. Sentiment d'être flouée !

 

Et on vous dira tout, tout, machine, informatique... mais on n'avouera jamais que la Banque est en panne de liquidités ! Tout est fait pour masquer la vérité. Les clients sont pris en otages ! OTAGES !

 

Lu sur un site financier : Le manque de liquidités précède le Bankrun. Alerte, citoyens ! Cela va commencer avec la Banque Postale ? A bon entendeur.....

 

Citoyens, on se moque assez de nous, ça suffit ! Une publicité disait, jadis : "Votre argent nous intéresse". Au point de ne pas nous le rendre quand nous en avons besoin ???

 

Votre eva R-sistons

 

J'attends vos témoignages.

Vous pouvez m'écrire ici :

evaresis@yahoo.fr

ou commenter sur ce blog

 

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Le banquier de Daumier

 

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Aux dernières nouvelles, 

la BP a des liquidités en guichet.

J'ai vérifié. Au guichet, on peut en effet retirer des sous.

Et surprise, le distributeur remarchait, ce mardi !

(eva)

 

Témoignage :


Je ne comprends pas pourquoi il y a tant d'alarmisme
au sujet de la Banque Postale.
Je viens de téléphoner à ma Banque Postale locale
où j'ai ouvert mon CCP et on m'a dit que je pouvais
retirer 1 500 euros par jour, évidemment si mon CCP est approvisionné.
Les bureaux de Poste n'ont pas de grosses quantité de liquide
pour des raisons de sécurité.
Pour de gros retraits, il suffit de le leur dire afin que la Poste locale
s'approvisionne à la Banque de France où toutes les banques

ont un compte.
Lorsque j'ai eu un héritage, j'ai pu retirer une très grosse somme
sans difficulté deux jours après leur avoir demandé.
Cela s'est passé il y a quelques mois.
Donc, je ne comprends pas pourquoi, il y a tant
de sottises sur Internet sur la Banque Postale.

Observeur.

 

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http://www.cimm-immobilier.fr/blog/wp-content/uploads/2011/01/PEL1.jpg

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Eva : On m'a envoyé ce témoignage particulièrement significatif :

 

 

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"Mon père a reçu un coup de téléphone de son conseiller de la banque postale pour faire un point sur ses comptes. Il s'y rend et demande pourquoi il est là.

 
 
Le conseiller rassure mon père en lui disant que tout va bien.
 
Il lui demande s'il serait intéressé par des placements bloqués genre PEL.
 
Le conseiller lui dit que les taux sont très attractifs et que le capital est garanti (ce qui n'est pas vrai) . Mon père le croit et accepte.

La vérité est que la Banque postale manque de liquidités et fait tout pour convaincre ses clients de transformer leur livret A en PEL. C'est la ruse pour empêcher les gens de retirer leur argent lorsqu'il y a aura le bankrun.
Moi-même on m'a limité mes retraits de 1500 euros, je passe à 400 euros par jour.
 
Cordialement et Bonne continuation"
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http://www.amoks.com/edito/photos/hires/des_pel_a_la_pelle__321173.jpg
http://www.amoks.com/edito/photos/hires/des_pel_a_la_pelle__321173.jpg
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Lire aussi :

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 07:41

 

Monnaie,dette,ruine,FED.. tout en 2 vidéos,dessin animé. Le rêve américain

 

 

 

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 Alerte, nous avons TOUS été usurpés ! Racket "légal" des peuples !

 

Ainsi, non seulement ces banques volent des billions de dollars et ne vont pas être poursuivies, mais le gouvernement est en train de faire une politique officielle pour le leur permettre.

 


 

Etienne Chouard sur la loi Pompidou Giscard 1973 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Etienne-Chouard-sur-la-loi-Pompidou-1973-7595.html

 

Nous devons à Pompidou et à Giscard nos malheurs : Monnaie usurpée, dettes folles, dictature banques, fin souveraineté, ruine Etats et collectivités locales, chômage en augmentation croissante, fin : protections sociales, services publics, Droit du Travail, etc... Austérité, bientôt S.S. à deux vitesses, universités hors de prix, etc etc - Tout est lié à leur politique ! (note d'eva) 

 

 

Cliquer sur les liens :  

 

 

Le grand cirque financier continue... simple sursis pour l'Etat américain !

 

Bientôt la faillite des Collectivités locales ? Vers un "krach" intérieur ?

 

Le plus grand hold-up jamais réalisé, et permanent, est contre les peuples

 

 Nouvel Ordre Mondial déjà là. Transfert richesses. Diviser pour régner (vidéo)

 

Ce sont les Agences de notation, ces sangsues, qui gouvernent le monde !

 

http://infoguerilla.fr/wp-content/uploads/2010/03/banksters-......preview.jpg

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La France est prise à la gorge pour une dette de 1600 milliards

Citation:

La France, aujourd'hui, est prise à la gorge, car sa dette (au demeurant illégitime) est telle que sa capacité de remboursement n'excède qu'à peine la vitesse d'accumulation des intérêts, qui est d'environ 60 milliards par an pour une dette de 1600 milliards au taux moyen de 3,5%.

Or, ce taux est lié à la note du pays telle que définie par les agences de notation...

Ce qui signifie que, sur une décision arbitraire des dites agences, la note pourrait baisser, et les taux d'intérêts grimper, sans aucune justification quant à la capacité productive de nos entreprises. Et je parle là des vraies entreprises du tissu local, régional, national : artisans, commerçants, PME, PMI... Ces gens de la finance ont donc la capacité de rendre notre dette inextinguible et auto-reproductrice, simplement en provoquant un relèvement mineur des taux d'intérêt exigés par la finance pour nous financer. A 4% déjà, la dette croît plus vite que notre capacité de remboursement : 65 miliards d'intérêts par an. A 5%, c'est l'esclavage assuré, avec une génération annuelle de 82 milliards d'intérêts. Autrement dit, avec la capacité maximale de rembourser environ 50 milliards par an, et sans emprunter un seul centime supplémentaire, notre dette croîtrait, à 5% d'intérêt, de près de 30 milliards par an.

Si cela advenait, les agences de notation, constatant l'incapacité de la France à honorer ses engagements, abaisseraient à nouveau la note, et les taux grimperaient encore. Au rythme de la Grèce (environ 12% actuellement), les intérêts dus par la France s'accumuleraient à la vitesse vertigineuse de 200 milliards par an! Deux fois plus que le très gros déficit public de l'année 2009 (environ 100 milliards) !

Et tout cela au bénéfice de qui ? De toutes les personnes dans le monde qui sont assez riches pour pouvoir prêter de l'argent à la France, quand celle-ci devrait avoir encore le droit de se financer elle-même par avance directe de la Banque de France au Trésor Publique, sans terme ni intérêt.

Autrement, au seul bénéfice des déjà plus riches, au seul bénéfice des trop riches (trop, puisqu'ils ne dépensent pas cet argent pour vivre, mais pour le multiplier sans travailler).

Notre force de travail collective est détournée, nos emplois sacrifiés, nos services publics bradés, pour assurer les prêteurs de la France qu'ils pourront demain encore vivre, telles les sangsues, sur le sang du Peuple.

A tel point que notre Gouvernement s'apprête à inscrire dans la Constitution l'obligation pour tous les Gouvernements à venir d'assurer en premier lieu le confort et la sécurité des riches (c'est le fumeux principe de l'équilibre budgétaire). Or, comment un Gouvernement pourra-t-il assurer un équilibre budgétaire avec une note dégradée impliquant des remboursements d'intérêts de 80, 100, 150 ou 200 milliards par an ? Où prendra-t-il l'argent, si ce n'est sur le dos de la masse ? Sur le fruit de notre travail ? Dans le patrimoine public patiemment construit par nos aïeux ?

La politique du Triple A, c'est la mise en coupe réglée des nations par les banques d'affaires, les spéculateurs, les rentiers. C'est une politique qui permet à ces gens trop riches de s'assurer qu'ils le deviendront encore plus, en instaurant des conditions politiques propices à Accaparer, Accumuler, Amasser. AAA.

Comme chacun de nous le sait, ce sont les agences de notations, créées par et pour les actionnaires des grandes structures financières privées, qui gouvernent le monde.



Brieuc le Fèvre
22 juin 2012

 

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La réforme monétaire internationale

Cela fait de nombreux mois que ce sujet est sur la table (selon LIESI) Les membres dominant du "cartel bancaire" sont confrontés à une réalité : ils ne peuvent plus négliger la puissance financière…

 

 

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la réponse à cette question se trouve dans l'article de Bernard Cassen, en deuxième partie.
Quant à savoir quand est-ce qu'on le bouffe, Ignacio Ramonet y répond en conclusion de ce texte :

Source : Mémoire des luttes (medelu.org) . Ce qui nous ne dispensera pas de prolonger notre abonnement au Monde Diplomatique pour retrouver ces deux journalistes...et bien d'autres.

 

Les europhiles les plus béats le répètent à l’envi : si nous ne disposions pas de l’euro, disent-ils, les conséquences de la crise seraient bien pires. Ils divinisent un euro "fort et protecteur". C’est leur doctrine. Ils la défendent fanatiquement. Mais il faudrait expliquer aux Grecs (et aux Irlandais, aux Portugais, aux Espagnols, aux Italiens et à tant d’autres citoyens européens frappés par les politiques d’austérité) ce que seraient des "conséquences bien pires"... Socialement, la situation n’est-elle pas déjà insupportable ? Ne sent-on pas monter, au sein de l’eurozone, une hostilité de plus en plus radicale à l’égard de la monnaie unique et de l’Union européenne (UE) elle-même ?
Les citoyens indignés contre la situation actuelle ne manquent pas d’arguments. Car l’euro, monnaie de 17 États et de leurs 330 millions d’habitants, est en effet un instrument au service d’un objectif précis : la consolidation des dogmes [1] sur lesquels est fondée l’UE. Ces dogmes - que le Pacte de stabilité (1997) ratifie et que la Banque centrale européenne (BCE) sanctionne - sont au nombre de trois : stabilité des prix, équilibre budgétaire et renforcement de la concurrence. Nulle préoccupation sociale, aucun engagement à réduire le chômage, zéro volonté de garantir la croissance et, bien entendu, pas le moindre désir de défendre l’Etat providence. Bien au contraire.
A l’occasion de la crise actuelle, les gens commencent à comprendre que les normes de l’UE ainsi que celles de l’euro ont été deux attrapoires pour les faire entrer dans un piège néolibéral dont l’issue n’est guère aisée. Ils se retrouvent désormais prisonniers des marchés, comme l’ont explicitement voulu les dirigeants politiques (de droite et de gauche) qui, depuis trois décennies, bâtissent l’UE. Ces politiques ont systématiquement organisé l’impuissance des Etats dans le dessein d’accorder davantage d’espace et de marge de manœuvre aux marchés et aux spéculateurs.
C’est d’ailleurs dans cet esprit (et sous la pression de l’Allemagne) que la BCE a été déclarée "totalement indépendante" des gouvernements [2]. Ce qui signifie que, contrairement à ce que son nom indique, la BCE n’est pas une Banque centrale, et qu’elle se retrouve en dehors du périmètre de la démocratie. Afin que ni les citoyens, ni les gouvernements élus ne puissent modifier ses options libérales.
Ces caractéristiques (impuissance des dirigeants politiques, indépendance de la BCE) sont en partie responsables de l’incapacité européenne à résoudre le drame de la dette grecque. L’autre raison est que, sous son apparente unité, l’UE (et dans ce cas précis la zone euro) se trouve profondément divisée en deux camps presque irréconciliables. D’un côté : l’Allemagne et son aire d’influence (Benelux, Autriche et Finlande) ; de l’autre : la France, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, le Portugal et la Grèce.
L’origine de la dette grecque (comme celle de la dette des autres pays "périphériques") est bien connue. Lorsque la Grèce fut admise au sein de la zone euro [3], les institutions financières et les investisseurs internationaux considérèrent immédiatement que ce petit Etat présentait, malgré son évidente fragilité et ses ressources limitées, toutes les garanties pour recevoir des crédits massifs et bon marché. Une pluie de propositions de financement à des taux ridicules s’abattit sur Athènes. Formulées, en particulier, par des banques allemandes et françaises qui poussèrent les gouvernements grecs à s’endetter à faible coût et à long terme pour acheter notamment du matériel militaire allemand et français... [4]
Lorsque la crise financière (dite "des subprimes") éclate en 2008, elle s’étend rapidement à l’ensemble du secteur bancaire européen. Les établissements financiers manquent très vite de liquidités et réduisent drastiquement le crédit. Ce qui menace d’asphyxier l’ensemble de l’économie. Pour éviter cela, les Etats décident d’aider massivement les banques. Et parviennent à les sauver. Mais pour ce faire, ils ont dû emprunter auprès des marchés internationaux (puisque la BCE leur refuse tout prêt). C’est alors qu’interviennent les agences de notation ; elles sanctionnent l’endettement excessif des Etats (réalisé pour sauver les banques !)... Immédiatement, les taux d’intérêt des crédits aux Etats les plus endettés explosent... Commence alors la phase actuelle de la crise.
La dette grecque est insignifiante en elle même si l’on se souvient que le PIB de la Grèce représente moins de 3% de celui de la zone euro. Techniquement, le problème aurait pu être réglé il y a plus d’un an sans difficulté. Mais le gouvernement conservateur allemand, qui faisait face alors à des élections locales difficiles (et finalement perdues), estima qu’il ne serait pas moralement juste que les Grecs, accusés de "corruption" et de "laxisme", s’en tirent si facilement. Il fallait donc les punir afin que leur mauvais exemple ne soit pas imité.
Une aide trop rapide à Athènes, déclara Angela Merkel, "aurait un effet négatif, d’autres pays en difficulté pourraient cesser de faire des efforts" [5]. Cette attitude explique pourquoi, avec l’aide de ses alliés, Berlin ne cessa de tergiverser à propos de l’aide à Athènes. Laissant filer les mois. Délai dont profitèrent les marchés, alléchés par le désaccord européen, pour attaquer la Grèce. Finalement, Berlin finit par accepter un premier (et incomplet) plan d’aide, à une condition : que le Fonds monétaire international (FMI) y soit associé. Pourquoi ? Pour deux raisons. D’abord, parce que les institutions européennes ne disposent pas d’un bourreau suffisamment sévère pour intimider les Etats. Et ensuite parce que, depuis quarante ans, la spécialité du FMI consiste à exiger des pays endettés la mise en place de politiques antisociales. Ses recettes (appliquées sans pitié en Amérique latine dans les années 1970 et 1980) sont toujours les mêmes : hausse des taxes à la consommation, réductions brutales des budgets publics, strict contrôle des salaires, privatisations massives... [6]
Le gouvernement Papandreu fut donc contraint d’accepter un féroce plan d’ajustement, refusé par les citoyens révoltés. Mais, aux yeux des marchés, le mal était fait. Car cette affaire démontrait, une fois encore, une évidence : le rythme de la politique européenne est trop lent, alors que celui des marchés est immédiat. Les spéculateurs comprirent que l’Union européenne restait un géant sans cerveau politique, et que l’euro n’était qu’une "monnaie forte" à structure faible (il n’y a pas d’exemple dans l’histoire, d’une monnaie qui ne soit pas encadrée par une autorité politique). Les marchés attaquèrent alors l’Irlande, et devant une réaction européenne derechef lente et maladroite, ils raflèrent à nouveau la mise. Puis ils attaquèrent le Portugal, et idem. Ils attaquèrent ensuite l’Espagne et l’Italie, et les gouvernements de ces pays s’empressèrent eux-mêmes de s’auto-infliger les impopulaires recettes du FMI...
Dans toute l’Europe se répand ainsi la "doctrine de l’austérité expansive", que ses propagandistes présentent comme une sorte d’élixir économique universel, alors qu’il provoque partout de terribles désastres sociaux. Pis, ces politiques de rigueur aggravent la crise, elles étouffent les entreprises de toutes tailles en renchérissant le crédit, et enterrent toute perspective de récupération rapide de l’économie. Elles entrainent les Etats dans une spirale d’autodestruction, leurs recettes se réduisent, la croissance stagne, le chômage augmente, les nocives agences de notation baissent la note de confiance, les intérêts de la dette souveraine s’élèvent, la situation générale empire et les pays redemandent de l’aide... [7] Aussi bien la Grèce que l’Irlande et le Portugal - les trois seuls Etats aidés par l’UE (par le biais notamment du Fonds européen de stabilisation financière) et par le FMI - ont été précipités dans ce tragique toboggan par ceux que Paul Krugman appelle les "fanatiques de la douleur" [8].
Le Pacte de l’euro, proposé en mars dernier, aggrave les choses. Car il s’agit, en réalité, d’un tour de vis supplémentaire pour renforcer la rigueur. Il prévoit plus de "compétitivité", encore des réductions des dépenses publiques, de nouvelles mesures de "discipline fiscale", et pénalise surtout - et encore une fois - les salariés. Il menace aussi de sanctionner les Etats qui ne respecteraient pas le Pacte de stabilité [9]. Et propose même la mise sous tutelle de la dette publique, c’est-à-dire une limitation de la souveraineté. "Les pays européens doivent être moins libres d’émettre de la dette", a affirmé, par exemple, Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la BCE. Certains eurocrates vont plus loin, ils proposent que tout gouvernement n’ayant pas respecté le Pacte de stabilité se voit retirer la responsabilité de diriger ses propres finances publiques...
Tout ceci est absurde et néfaste. Il en résulte une société européenne appauvrie au profit des banques, des grandes entreprises et de la spéculation internationale. Pour l’instant, les protestations légitimes des citoyens européens visent leurs propres gouvernants, marionnettes dociles des marchés. Quand se décideront-ils à concentrer leur colère contre le vrai responsable, c’est-à-dire le système qui n’est autre que l’Union européenne elle-même ?

Faut-il sauver l'euro ?

 

La dette publique,
une aubaine pour les riches


par Bernard Cassen

 

Dans la sphère financière comme dans les autres, ce sont les dirigeants politiques et les médias qui, par un tri sélectif des données factuelles disponibles, les font accéder au statut de « problèmes ». Dans le même temps, ils en délimitent unilatéralement par avance les « solutions ». La question de la dette publique constitue un cas d’école de cette manière de trancher un débat sans qu’il ait eu lieu.
Premier volet de la manipulation : dans une atmosphère confinant à la panique, cette question est érigée en sujet de préoccupation quasi obsessionnel. C’est le cas depuis mai 2010 dans l’Union européenne (UE) avec la mise en place du Fonds européen de stabilité financière ; c’est aussi le cas depuis peu aux Etats-Unis. Deuxième volet : dans la zone euro, une solution d’une simplicité biblique est mise en avant. Elle consiste à affirmer que, pour résorber les déficits, il faut tailler massivement dans les dépenses publiques et privatiser tout ce qui peut l’être. Et cela quelles que soient par ailleurs les divergences entre gouvernements de l’UE, et entre certains d’entre eux (Allemagne, Pays-Bas) et la Banque centrale européenne (BCE) sur la nécessité ou non d’une « restructuration » - c’est-à-dire d’une annulation au moins partielle - des dettes souveraines ou d’une mise à contribution des banques qui ont réalisé des bénéfices colossaux grâce à la spéculation sur ces dettes.
Le simple bon sens enseigne pourtant qu’un déficit représente seulement la différence entre des recettes et des dépenses. Cette différence peut certes être comblée par la diminution des dépenses, mais elle peut l’être tout autant par un accroissement des recettes fiscales. Or cette solution n’est jamais évoquée qu’à la marge car elle remettrait en question les politiques néolibérales menées depuis trois décennies par les gouvernements, qu’ils se réclament de la droite ou de la gauche. Ces politiques ont abouti à diminuer la part des revenus du travail dans la richesse produite et à augmenter d’autant les revenus du capital. En d’autres termes, à creuser les inégalités partout dans le monde.
De 1982 à 2005, la part des 1 % les plus riches dans l’ensemble des revenus est passée de 8, 4 % à 18, 3 % aux Etats-Unis, et de 6,9 % à 14, 3 % au Royaume-Uni. Dans la zone euro, les chiffres sont moins spectaculaires, mais néanmoins significatifs : de 9,4 % à 11, 1 % en Allemagne ; de 7, 1 % à 8, 2 % en France [1]. Ce formidable transfert de la richesse au profit de ceux qui étaient déjà des privilégiés s’est opéré par la baisse constante de l’imposition des hauts revenus et des bénéfices des entreprises, d’ailleurs souvent camouflés dans des paradis fiscaux. Les déficits budgétaires entraînés par l’insuffisance délibérée de ces recettes fiscales permettent aux plus riches de gagner sur les deux tableaux : d’un côté, ils paient moins d’impôts, et, de l’autre, grâce aux économies qu’ils réalisent ainsi, ils peuvent acquérir des titres de la dette publique dont les intérêts sont payés par le contribuable.
Les déficits publics pourraient facilement être comblés par une série de mesures simples : taxation des revenus du capital à la même hauteur que celle des revenus du travail ; lutte sérieuse contre la fraude fiscale ; taxation de toutes les transactions financières ; interdiction des flux financiers avec les paradis fiscaux, taxation des produits et services en provenance des pays ne respectant pas des normes sociales et environnementales minimales. On peut toujours rêver d’un Sommet européen qui prendrait ces décisions…

 

http://rupturetranquille.over-blog.com/article-a-qui-profite-la-dette-publique-80728378.html

 

Articles récents

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial déjà là. Transfert richesses. Diviser pour régner (vidéo)

 

 

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 00:54

Alerte sur certaines bancaires françaises

Il y a une panne sur la bourse de Paris et le dollar s’effondre contre le Franc suisse. Les 0.80 donné par TRADER NOE depuis plusieurs jours a explosé ! On signale à notre rédaction de très graves difficultés pour certaines banques françaises.

« Au train où vont les choses, beaucoup de gens vont se retrouver faits comme des rats. Il n’y a pas qu’à la Poste que les Français vont avoir de la peine à retirer leur argent » (Source: direction financière d’une banque X).

LIESI aura fait tout ce qui était en son possible pour prévenir ses lecteurs et autres internautes. Il ne faut cependant pas paniquer, mais être lucide. Lisez bien le prochain numéro de LIESI qui sera posté lundi.

 
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Publié par le 29 juillet 2011 in Non classé

 

FED : réunion d’urgence en ce moment

Suite ici :
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 00:18

 

La Chronique Agora

 

[NDLR : Françoise Garteiser, votre correspondante habituelle, s'en est allée arpenter la toundra du Groenland pendant une dizaine de jours. Voici un article de Bill Bonner pour vous faire patienter en attendant son retour... et la reprise de la Chronique Agora, le 16 août prochain. Toute l'équipe vous souhaite d'excellentes vacances d'ici là !]


Paris, Samedi 30 juillet 2011
Edition du week-end

100 points de base avant l'Apocalypse
Bill Bonner

▪ Existe-t-il quelque part sur terre un pare-choc que les autorités financières n'aient pas encore percuté ?

Les dirigeants sont perdus sans boussole. Ils essaient de remonter une rivière sans pagaie. Ils sont devant le distributeur automatique sans leur code secret. Toutes leurs théories, sans exception, ont été discréditées. Pas une seule de leurs expériences ne les contredit pas.

En 2006, ils n'ont pas vu venir la crise. En 2008, ils n'ont pas su la comprendre. En 2009-2011, ils n'ont pas pu la résoudre. Leurs théories leur disaient qu'ils ne pouvaient pas repérer une bulle -- qui était évidente pour à peu près tout le reste du monde. Même nous, nous avons pu en prévenir nos lecteurs. Ensuite, l'élite financière a confondu le problème avec un manque d'argent liquide. Mais quasiment tous les ménages américains savaient quel était le vrai souci : un excès de dettes.

Ensuite, alors que chacun sait qu'on ne peut pas régler un excès de dette en ajoutant plus de dette, les autorités sont passées complètement à côté. Depuis qu'elles ont commencé à appliquer leurs remèdes, la dette nationale italienne a grimpé de 360 milliards de dollars (Mds$). La dette nationale du Japon a gonflé de 1 100 Mds$, et les Etats-Unis ont ajouté plus de 2 000 Mds$ à la leur. Ils ont peut-être réussi à balayer le problème sous le tapis... mais des bosses commencent à apparaître. Et la semaine dernière, ils ont trébuché dessus.

Rien que pour ces trois plus grands débiteurs au monde, le problème est désormais 3,5 Mds$ plus grave. Et ce n'est qu'une partie de la situation. Ces chiffres ne comptent pas les milliers de milliards d'autres sparadraps monétaires et budgétaires appliqués par les autorités. Ron Paul, membre du Congrès US, met le chiffre pour les Etats-Unis à 5 000 Mds$ ; il en a parlé à M. Bernanke.

Que pensez-vous avoir obtenu en l'échange de tout cet argent, a-t-il voulu savoir. Le président de la Fed est resté fidèle à ses illusions. L'argent n'a pas été dépensé, a-t-il protesté ; il a été "investi".

Dans ce cas, quel a été le retour sur investissement ? Selon toutes mesures, l'économie américaine est dans un pire état qu'avant le début des plans de relance et autres miroirs aux alouettes. Après des pertes de 7 000 Mds$, l'immobilier chute encore. L'emploi est pire. Le taux de chômage large -- qui comprend les personnes ayant cessé de chercher un emploi, les travailleurs à temps partiel ne trouvant pas de plein-temps, etc. -- est passé de 15,8% à 16,2% en juin.

Le nombre d'Américains ayant un emploi a baissé d'un quart de million, passant à 153,4 millions de personnes. La recherche d'emploi dure désormais plus longtemps que la période moyenne après laquelle un chômeur cesse de chercher -- 39,8 semaines, un record. Les salaires horaires ont chuté. Les heures travaillées aussi.


Alors que le problème concerne les ménages aux Etats-Unis, en Europe, ce sont les banques, les renflouages et les usines à gaz qui causent des remous. Moody's, le géant de la notation, a jeté la dette irlandaise dans la poubelle des junk bonds, après avoir dégradé la notation de la dette portugaise la semaine précédente.

La dette grecque a le statut de junk bond depuis des mois, mais cela n'a pas empêché Fitch de la dégrader une nouvelle fois ; il y a quelques jours, les notes grecques à 10 ans se vendaient avec une décote de 48%. La dette à deux ans rapportait 36% à l'heure où nous écrivions ces lignes. Et Moody's a récemment annoncé qu'elle examinait aussi le cas de la dette américaine ; une dégradation finira par arriver tôt ou tard.


Plus la pile de dette augmente, plus elle pue. La semaine dernière, les investisseurs ont remarqué une mauvaise odeur provenant d'Italie, le troisième plus grand débiteur au monde. Les deux autres grands débiteurs de la planète -- les Etats-Unis et le Japon -- ont 26 000 Mds$ de dette souveraine combinée. Ajoutez l'Italie, le total se monte à près de la moitié du PIB mondial. Ce sont des chiffres considérables ; ils ne vont pas disparaître.

L'Italie n'a rien de particulièrement terrible. A 120% du PIB, sa dette gouvernementale se situe, officiellement, entre celles des Etats-Unis et du Japon. Officieusement, elle est à peu près à égalité avec les Etats-Unis. En ce qui concerne les déficits, l'Italie est un modèle d'intégrité. Son déficit n'est que de 4,5% du PIB, à comparer avec les 11% des Etats-Unis.

Si l'on se fiait uniquement à ces chiffres, on pourrait en déduire que le coût de l'emprunt pour l'un de ces paniers percés serait à peu près le même que pour les autres. Mais les investisseurs ont récemment décidé que la dette italienne pouvait être aussi dangereuse que les concombres espagnols. Ils l'ont vendue. En agissant de la sorte, ils ont envoyé les rendements des obligations italiennes à 10 ans au-delà des 6%. L'Espagne a percé les 6% peu après. Dans la mesure où 7% est considéré comme une limite supérieure, cela a mis toute l'Europe à 100 points de base de l'Apocalypse.

Les autorités observaient les événements comme un chat domestique regarde le journal de 20h : elles ont vu les images. Elles ont entendu les mots. Elles n'ont rien compris de ce que cela signifiait.

Aux Etats-Unis, dans le même temps, le jour du jugement approche aussi. Dans quelques jours, à moins que la limite réglementaire soit levée, les Etats-Unis cesseront de payer leurs dettes.

Ce sera "pire que la banqueroute Lehman", déclare l'ancien Secrétaire au Trésor US Larry Summers. L'Apocalypse en d'autres termes. Mais si l'on se fie à tout ce que leurs remèdes ont provoqué jusqu'à présent, l'Apocalypse semble une alternative de plus en plus attrayante.

Meilleures salutations,


Bill Bonner

La Chronique Agora

 

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Lire aussi :

 

En faillite, le gouvernement du Minnesota cesse ses activités
 
Comme tous les édifices publics du Minnesota, le zoo de la ville de Saint Paul est fermé jusqu'à nouvel ordre.
Comme tous les édifices publics du Minnesota, le zoo de la ville de Saint Paul est fermé jusqu'à nouvel ordre.
REUTERS/Andy King
Par RFI
 
Faute de pouvoir équilibrer son budget, comme le lui ordonne la Constitution, l'État américain du Minnesota a été forcé de fermer la plupart des services publics. Peuplé de 5,3 millions d’habitants et grand comme la moitié de la France, le Minnesota présente un trou de 5 milliards de dollars dans ses caisses.

Avec notre correspondant aux Etats-Unis, Jean-Louis Pourtet

 

ici :

 

En faillite, le gouvernement du Minnesota cesse ses activités

 

 

Et par ailleurs :

 

Lincoln et Kennedy 2 opposants au Système de la FED.. assassinés !

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 08:09

 

http://s.wat.fr/image/pierre-jovanovic-3_12mca_1kg6zs.jpg

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http://www.jovanovic.com/blog.htm

 

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NOUVEAU RECORD DE L'OR: 1623 DOLLARS, ATTENTION AUX CORRECTIONS
du 25 au 28 juillet 2011 : La danse de Saint Guy à propos de la dette, pardon, de la tombe que les Américains doivent creuser ou non plus profond, va permettre des actions spéculatives massives sur l'or. Attention donc aux corrections. Bon cela ne fait que 4 ans que je vous dis que l'or sera le seul canot de sauvetage quand tout leur système va exploser. A un moment donné, l'or sera tellement haut que les prix actuels vous sembleront très très bas, donc pas la peine d'envoyer des mails genre "est-il encore temps d'acheter?" les adresses sont là pour tous ceux qui vont paniquer. Amitiés à tous et toutes, et accrochez-vous pendant l'été. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011

 

 

Note aux lecteurs/trices: Depuis 3 ans j'ai reçu des milliers de mails "où acheter dans un endroit sûr?". Je ne peux hélas pas répondre à tous les mails. Donc, comme promis (et désolé pour tout le retard), tous LES CONSEILS, LES ADRESSES ET LES TELEPHONES POUR SAUVER VOS MEUBLES dans la mega inflation qui arrive, sont ici, cliquez, avec les partenaires que j'interroge régulièrement (Joubert 01 42 36 20 39, Schwartz 03 88 36 89 00) pour ce blog. Attention: octobre 2011 risque d'être chaud pour Wall Street. "La monnaie est par nature l'or et l'argent", Karl Marx.

Ce blog est maintenant CENSURÉ par les banques, et pas que la BNP. Les conseillers clientèle ne doivent pas lire les informations ci-dessous !!! C'est d'ailleurs le seul blog censuré par les banques... Merci à elles. Conseil de notre lecteur Youssef: "passez par les proxy tels que hidebuzz.org, proxycloud.net ou hiddenaliens.com".

facebook
www.facebook.com/pierre.jovanovic

 

 

LA CRISE DES LIQUIDITES S'ACCENTUE A LA BANQUE POSTALE ET AUSSI A LA SG
du 25 au 28 juillet 2011 : Vous êtes très nombreux à m'avoir dit que les "pannes informatiques" sont quasiment quotidiennes maintenant et qu'il est de plus en plus difficile de faire des retraits, même de misère. Ben oui... L'étau de la crise se resserre. Laurent de Toulouse nous dit: "panne technique majeure et nationale à La Banque Postale. Depuis hier matin jusqu'à aujourd'hui 16h15, tout est en rade. On ne peut que retirer lettres et colis, poster une lettre et C'EST TOUT . Impossible de faire un quelconque affranchissement et surtout retirer de l'argent... Alors , vu le climat actuel , c'est à se demander si cette panne profite à quelqu'un. Ce serait intéressant de dresser une liste des pannes informatiques bancaires..."... Antony de son côté nous dit: "Aujourd'hui, alors que j'allais simplement poster une lettre au bureau de poste d'Arras dans le Pas de Calais, je me suis retrouvé avec une vingtaine de personnes qui ne semblaient pas très content de ne pas pouvoir retirer l'argent de leur compte. Quelques minutes plus tard, après de nombreux essais des guichetiers, ces derniers informèrent tous les clients présents qu'il y avait semble t-il depuis ce matin 8h un bug informatique nationale! Un de plus donc, qui paralyse les clients une journée entière. C'est quoi le slogan de la poste déjà: "La poste... on a tous à y gagner...". Et Gaëtan nous dit à propos de la SG: "Etant donné que mon agence bancaire ne délivre pas de liquide, j'y suis allé pour avoir un accord pour retirer dans une autre agence.... J'ai demandé 800 euros, et du coup elle m'a demandé si je pouvais pas aller sur Lyon car les agences autour sont en manque de liquidités! Je trouve que la situation est grave quand meme... 800 euros c'est pas la mer à boire..."


 

AMBROSE EVANS PRITCHARD: "NOUS ALLONS VERS LE DESASTRE"
du 25 au 28 juillet 2011 : Bon, il n'y a pas que lui, mais Ambrose est le journaliste que je respecte le plus avec Gillian Tett, mais pour le coup on a pas trop besoin de leurs articles pour voir que les dingues de l'Union des Républiques Socialistes et Stupides d'Europe nous mènent en effet vers l'abîme... Le Ne sauvetage de la Grèce est un suicide politique pour Angela Merkel, sans parler de Nicolas Sarkozy qui nous a fait savoir que les 15 milliards que nous allons donner à Athènes ne nous coûteront rien. Toujours cette façon de prendre les gens pour des c... c'est fou... Ambrose Evans Pritchard écrit: "Europe's ideologues took the whole world to the brink of disaster"... Eh oui, disaster, désastre, un astre qui apporte la déstruction, la désolation... Ils sont devenus fous, vraiment... Obama a téléphoné à Merkel pour lui demander une rallonge! On aura tout vu.. AEP compare la prise d'otage de la démocratie européenne de juillet 2011 à la manière dont les voleurs de Wall Street ont braqué les sénateurs en 2008... Ce n'est pas rien. Et hélas, ce n'est pas fini. Après la Grèce, on l'Espagne, Portugal, Italie, Chypre, etc. Mais bien sûr, les USA et l'Angleterre ne sont pas concernés par les dettes... Lisez son papier, ciselé comme il est le seul à savoir les faire. AH oui, lisez aussi celui-ci, sur la nouvelle magouille de l'UE pour avoir encore plus de pouvoir et intervenir sur les marchés... Surréaliste. Tout ceci va très mal finir. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011

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B L O G   D E   L ' A P O C A L Y P S E   F I N A N C I E R E
Analyse et Revue de Presse Internationale

"J'ai commencé cette revue de presse le 20 février 2008 à cause de la Société Générale qui a utilisé Jérôme Kerviel pour dissimuler ses pertes apocalyptiques dues aux subprimes, au moment même où d'autres banques (UBS, DB, etc.) cherchaient des milliards pour masquer les leurs!".


Par Pierre Jovanovic.

 

http://www.jovanovic.com/blog.htm

 

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http://img51.imageshack.us/img51/2222/1276026963image4.png

 

Savoir récupérer ce qui vous appartient...

 

Lettre à votre banquier


 

Vu que de plus en plus de banques sont de plus en plus réticentes à rendre à leurs clients ce qui leur appartient, (voir le récent article relatif à la Banque Postale limitant les retraits aux distributeurs automatiques), il es timportant que le client des banques connaisse ses droits et sache les faire respecter.

 

Vu la conjoncture et dans le cas ou il vous resterait en banque quelques modestes économies, si vous souhaitez retirer votre argent pour, par exemple, acheter de l’or et que votre banquier refuse de vous donner des espèces, voici une lettre type à adapter à votre cas:


Madame, Monsieur,
La délivrance d'espèces est soumise à deux conditions:

- un délai de 48 heures;
- le contrôle de l'approvisionnement du compte.
Je remplis ces deux conditions.

L'interdiction du paiement en espèces de certaines créances fait référence à l'article L112-6 du Code Monétaire et Financier.

Toutefois, cet article ne plafonne nullement le retrait d'espèces d'un particulier sur son propre compte, et ne concerne pas non plus les paiements effectués entre personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels.
Ayant étudié, d'une part, le Code Monétaire et Financier et, d'autre part, la convention de compte de/du «(mettre ici le nom de votre banque)», j'ai pu constater qu'aucun article ne plafonne le retrait en espèces. Rien ne m'empêche donc, si je le souhaite, de retirer, en une seule fois cette somme en espèces au guichet.
A ce jour, sauf démonstration de votre part en m'indiquant précisément les textes de loi encore inconnus de moi qui m'empêcheraient de retirer mon argent de votre banque, la dite «décision», dont vous m'avez fait part, de refuser de me rendre mon avoir en espèces, n'a pas lieu d'être, puisque je n'ai pas à vous demander d'autorisation pour disposer de mon propre argent, dès lors, bien sûr, où mon compte est approvisionné en conséquence, ce qui est le cas.

Par la présente, je vous demande donc de mettre à ma disposition en espèces les xxxxx EUR disponibles sur mon compte dans un délai de 48 heures ou de m'adresser par écrit une lettre de refus.
Une non-réponse ou un refus injustifié de votre part m'obligerait à saisir les autorités compétentes.

J'attends aujourd'hui votre appel au XXXXX.

Avec mes salutations choisies,
Mr/Mme XXXX

 Savoir récupérer ce qui vous appartient... 

 

Voir aussi :

 

Ne pas vouloir vous rendre votre argent à votre guise, ce n'est pas sain!

 

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http://www.lefigaro.fr/medias/2011/05/01/f40da486-742c-11e0-bb9a-e2ebdd76b865.jpg

 

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http://www.lefigaro.fr/medias/2011/05/01/f40da486-742c-11e0-bb9a-e2ebdd76b865.jpg

 

 

 

Voir aussi :

 

 

http://www.le-buzz-immobilier.com/wp-content/uploads/2010/05/dette.jpg

http://www.le-buzz-immobilier.com/wp-content/uploads/2010/05/dette.jpg

 

 

 

 

 

Alerte crise !

Achetez,  pas d'argent en banque !

 

 

 

 

 

 

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 10:11

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«Des responsables de l’UE s’attendent à un grave problème pour les banques»

 

 

La mort de la classe moyenne

 

 


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http://img.over-blog.com/370x429/2/42/92/40/OTAN---UE-tete-de-mort.jpg

Silence médiatique sur une visite importante dans un contexte de tension monétaire

Cela fait maintenant un mois que le gouvernement allemand et la Bundesbank mettent la pression sur leurs partenaires pour faire contribuer le secteur privé au second plan grec
..
Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Les contribuables français et allemands devront payer

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Faut-il sauver l'euro ?

Bonne question.Pour les médias aux ordres, la réponse ne fait aucun doute,

c'est Oui. Comme cela a toujours était Oui.

OUI à la parenthèse libérale de 1983, à l'acte unique de 1986, à la…

Pour lire la suite cliquez ici

 

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Farce du sommet européen:
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Vers un défaut de paiement de la Grèce

Après un pseudo compromis franco-allemand trouvé dans la nuit à Berlin, un défaut de paiement de la part de la Grèce est cependant potentiellement inévitable, a estimé jeudi le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager. La peur des agences de notation règne - un défaut de paiement du pays aurait des conséquences imprévisibles.

 

 

 

suite ici :

 

Europe: Folie française et technocratique contre responsabilité allemande

 

 

 

Commentaires de Nicolas DUPONT-AIGNAN

suite au SOMMET EUROPÉEN

http://www.dailymotion.com/video/xk17qw_nicolas-dupont-aignan_news

 

 

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Loin d'être exclu,
le défaut de paiement de la Grèce se précise
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http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110721trib000637748/loin-d-etre-exclu-le-defaut-de-paiement-de-la-grece-se-precise.html

 

 

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18 signes montrant que les marchés financiers sentent l’odeur du sang dans l’eau

 

 

Vingt banques européennes auraient 80 milliards à lever

 

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Le Général de Gaulle, l’Or ou le dollar ?

 

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Stress Test: Presque un tiers des banques «testées» sont dans le rouge

 

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L’industrie financière et le Veau d’or

 

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Pour faire suite à cet article


 

L'endettement est une arme à retardement pour imposer le libéralisme, en obligeant les états à privatiser leurs services publics, tout en transformant les citoyens en esclaves des banques et des multinationales. Lorsque les dégâts de cette arme deviennent perceptibles, il est déjà trop tard.
Il n'y a alors plus de retour en arrière possible

 

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Evolution de l'endettement de la France par les gouvernements successifs de 1981 à 2010
En bleu les gouvernements de droite (dominés par l'UMP, ex-RPR),
et en rose les gouvernements de gauche (dominés par le Parti Socialiste)

L'endettement est un moyen pour réduire inexorablement les ressources financières des états, et donc leur capacité d'action, conformément au projet "libéral" qui vise à réduire les états à l'impuissance, afin de laisser un champ d'action maximal aux entreprises.


En appauvrissant l'état, l'endettement entraîne une réduction progressive du financement des services publics et des prestations sociales (retraites, assurance-maladie, assurance chômage), dont les déficits ou l'inefficience servent ensuite de prétexte pour présenter les privatisations comme une "solution".


De plus, l'accroissement de l'endettement permet d'amener le pays au bord de la faillite, afin de contraindre l'état à privatiser pour rembourser la dette, quelle que soit la couleur politique du gouvernement choisi par les électeurs. Ce n'est pas un hasard si ceux qui ont le plus endetté la France sont aussi les plus "libéraux": Edouard Balladur (avec Nicolas Sarkozy au ministère du budget) et Jean-Pierre Raffarin.


La dette de la France a dépassé en 2005 les 1100 milliards d'euros, soit 67% du PIB. Cela représente un endettement de chaque citoyen français (nouveau-nés compris) de 18.300 euros, et un remboursement de la dette qui absorbe chaque année la totalité de l'impôt sur le revenu.


Président le plus "libéral" et le plus à droite, Nicolas Sarkozy a dépassé de loin les "performances" de tous ses prédécesseurs. En seulement 3 ans, il a réussi a faire passer l'endettement de 65% à 85% du PIB, pulvérisant les limites fixées par le "Pacte de stabilité" européen. Il laissera probablement une dette proche des 100% du PIB à la fin de sa présidence en 2012.
 

Depuis 40 ans, la droite libérale et la gauche libérale se sont relayées au pouvoir pour dilapider l'argent public et pour le détourner au bénéfice d'intérêts particuliers : corruption, subventions et allègements de charges accordés aux multinationales (qui remercient en délocalisant leur production), travaux publics inutiles au grand bénéfice des entreprises de bâtiment (et des élus politiques qui perçoivent des commissions occultes sur les marchés publics).


Des groupes de personnes et des entreprises se sont ainsi enrichies, un enrichissement financé en endettant l'état, c'est à dire la collectivité. Les citoyens vont maintenant devoir rembourser l'argent dont ont bénéficié leurs "maîtres", sans oublier les intérêts de l'emprunt.

 

Concrètement, ce remboursement se traduira par des augmentations d'impôts, une dégradation des prestations de l'état (sauf en matière de répression), la fin de l'état-providence, et la privatisation des dernières entreprises publiques (vendues à un prix très inférieur à leur valeur pour la collectivité et à l'argent des contribuables qui y a été investi pendant des dizaines d'années).


L'endettement est aussi un cadeau offert aux banques, assurées de percevoir une rente à long terme prélevée sur chaque citoyen. Il est important de préciser que les banques prêtent de l'argent qui ne leur appartient pas, puisqu'il s'agit en réalité de l'argent déposé par leurs clients. C'est donc leur propre argent que les citoyens vont devoir rembourser aux banques...


Comme on le voit, l'endettement est une bonne affaire pour tout le monde, sauf pour les citoyens de base qui paieront la facture.

 

 

 © syti.net 

 

THEMES ASSOCIES


(cliquer sur le lien syti.net,

à "maîtres du monde",

c'est le site le plus visité du  Net) 

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Les mensonges du libéralisme

Un démontage en règle des mensonges les plus fréquemment utilisés par la propagande néo-libérale et sa "pensée unique".

L'AGCS, vers la privatisation totale des services publics

L'AGCS est un nouvel accord mondial négocié dans le cadre l'OMC, dans le secret et l'opacité. Son but: démanteler totalement et définitivement l'ensemble des services publics, y compris la santé et l'éducation...

Les agents du nouvel ordre mondial

Pour savoir "qui est qui", voici l'indice de contrôle et de collaboration de quelques partis politiques, syndicats ou médias.

La crise, résultat de 30 ans de libéralisme

La crise actuelle est partie des "subprimes" mais il s'agit en fait d'une crise systémique qui aurait eu lieu de toute façon car elle est l'aboutissement de 30 ans de déséquilibres profonds créés par le libéralisme qui a ruiné les classes moyennes et transformé les ex-pays riches etn pays en voie de sous-développement. (sur le blog)

 

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Voir aussi :

 

Vers la faillite de la France (Jacques Attali, vidéo)

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 04:52
Nouvel Ordre Mondial: Le terrorisme d’état américain s’affirme de jour en jour… La prise de pouvoir de la CIA plus que jamais au lit avec le cartel militaro-industriel
 

Crise économique :

La zone Euro esclave

du cartel privé banquier…

Pourquoi la crise frappe l’Union européenne
davantage que les Etats-Unis

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Alors que la crise est née aux Etats-Unis en 2007, l’impact sur l’Union européenne (UE) a été beaucoup plus violent que sur les institutions politiques et monétaires états-uniennes. En fait, la crise qui secoue la Zone euro n’est pas une surprise, elle est un avatar des deux principes qui régissent cette zone : marché unique des capitaux et monnaie unique. Plus largement, elle est la conséquence des logiques qui dominent l’intégration européenne : la primauté donnée aux intérêts des grandes entreprises industrielles et financières privées, la large promotion des intérêts privés, la mise en compétition à l’intérieur de l’espace européen d’économies et de producteurs qui ont des forces tout à fait inégales, la volonté de retirer aux services publics un nombre croissant de domaines d’activité, la mise en concurrence des salariés entre eux, le refus d’unifier vers le haut les systèmes de sécurité sociale et les règles du marché du travail.

Tout cela poursuit un objectif précis, celui de favoriser l’accumulation maximum de profits privés, notamment en mettant à disposition du Capital une main d’œuvre la plus malléable et précaire possible. En Allemagne, en septembre 2010, parmi les salariés, 7,3 millions de personnes ne disposaient que d’un mini-job à temps partiel rémunéré 400 (quatre cents) euros par mois. |1|

Face à cette explication, on pourrait rétorquer que ces logiques dominent aussi largement l’économie des Etats-Unis. Il faut donc prendre en compte également d’autres facteurs : alors que les besoins de crédit des gouvernements des autres pays développés, dont celui des Etats-Unis, peuvent être satisfaits par leur banque centrale, notamment par l’intermédiaire de la création monétaire, les pays membres de la Zone euro ont renoncé à cette possibilité. De par ses statuts, la Banque centrale européenne a l’interdiction de financer directement les États.

De plus, en vertu du traité de Lisbonne la solidarité financière entre les États membres est formellement interdite. Selon son article 125, les États doivent assumer seuls leurs engagements financiers, ni l’Union ni les autres États ne pouvant les prendre à leur charge : « L’Union ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d’autres organismes ou entreprises publics d’un État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d’un projet spécifique. Un État membre ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d’autres organismes ou entreprises publics d’un autre État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d’un projet spécifique. »

L’article 101 du traité de Maastricht, repris intégralement par le traité de Lisbonne dans son article 123, ajoute : «  Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres […] d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales, aux autres autorités publiques  ».

L’UE se place donc volontairement au service des marchés financiers puisque les gouvernements des pays de la Zone euro dépendent totalement du secteur privé pour leur financement. Les investisseurs institutionnels (banques, fonds de pension, assurances) et des hedge funds se sont attaqués en 2010 sur la Grèce, maillon le plus faible de la chaîne européenne d’endettement, avant de s’attaquer à l’Irlande, au Portugal et à l’Espagne. En agissant de la sorte, ils ont réalisé de juteux profits car ils ont obtenu de ces pays une rémunération importante en termes de taux d’intérêt versés par les pouvoirs publics pour pouvoir refinancer leurs dettes.

Parmi ces investisseurs institutionnels (les zinzins), ce sont les banques privées qui ont fait le plus de profit car elles pouvaient directement se financer auprès de la Banque centrale européenne en lui empruntant des capitaux à 1% de taux d’intérêt (1,25% depuis fin avril 2011), alors que dans le même temps elles prêtaient sur une durée de trois mois à la Grèce à des taux d’environ 4 ou 5%. A dix ans, elles n’acceptent d’acheter des titres grecs, irlandais ou portugais que si l’intérêt dépasse 10%. En lançant leurs attaques contre les maillons les plus faibles, les zinzins étaient également convaincus que la Banque centrale européenne et la Commission européenne devraient d’une manière ou d’une autre venir en aide aux Etats victimes de la spéculation en leur prêtant les capitaux qui leur permettraient de poursuivre les remboursements. Ils ne se sont pas trompés. La Commission européenne a plié et a octroyé, en collaboration avec le FMI, des prêts aux Etats membres de l’Eurozone. Elle n’a donc pas respecté à la lettre l’article 125 du Traité de Lisbonne.

D’autres différences majeures entre UE et Etats-Unis existent. Les Etats membres des Etats-Unis ne sont pas confrontés entre eux au problème du déficit commercial comme la Grèce l’est à l’égard du reste de l’UE et en particulier de l’Allemagne. En outre, une grande partie de la dette publique aux Etats-Unis est fédérale (c’est la dette de l’Union |2|) et est achetée par la Fed (la banque centrale des Etats-Unis). Washington ne rencontre pas (encore) de problème de financement de sa dette publique car, grâce à leur prétendue sécurité, les bons du Trésor des Etats-Unis sont très prisés sur les marchés internationaux alors qu’ils n’offrent qu’une rémunération très faible. Enfin, aux Etats-Unis, une série de dépenses publiques importantes sont à charge du budget fédéral ou sont garanties par celui-ci alors que le budget de l’UE n’est qu’une peau de chagrin.

La crise qui a démarré aux Etats-Unis s’est répandue de manière très marquée à la Zone euro. Au cours des trente dernières années, les maillons faibles de l’endettement international se situaient en Amérique latine, en Asie ou dans les pays dits « en transition » de l’ex-bloc soviétique, mais la situation a changé. L’épicentre de la crise se situe aujourd’hui dans l’Union européenne. Les autorités européennes et nationales réagissent en appliquant des mesures néolibérales qui ont démontré leur caractère injuste du point de vue social et leur inefficacité du point de vue de la relance économique. Le FMI accompagne allègrement cette orientation. Plus que jamais, il faut revoir radicalement les fondations de la construction européenne et les choix économiques qui y sont opérés.
 
Notes
|1| Frédéric Lemaître in Le Monde, 17 mai 2011
|2| La dette des Etats membres constituent une part minoritaire de la dette publique totale, même si certains Etats de l’Union, comme la Californie, ont une dette particulièrement lourde.

P.-S.
Éric Toussaint est docteur en sciences politiques et préside le CADTM Belgique. Dernier ouvrage paru : La Dette ou la Vie, Aden-CADTM, 2011 (livre collectif coordonné par Damien Millet et Eric Toussaint).
 
http://www.cadtm.org/Pourquoi-la-crise-frappe-l-Union
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Eric Toussaint
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http://www.alterinfo.net/Crise-economique-la-zone-Euro-esclave-du-cartel-prive-banquier_a60868.html#last_comment
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Lire aussi :

 

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Nouvel Ordre Mondial: Le terrorisme d’état américain s’affirme de jour en jour… La prise de pouvoir de la CIA plus que jamais au lit avec le cartel militaro-industriel
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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 10:20

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Grèce : la faillite positive
Simone Wapler 

• Sinon, préparez-vous à la réquisition de votre épargne


 

Madame Lagarde vient d'être intronisée au FMI.

Je l'aime bien. Les étrangers la trouvent bien habillée, chic. C'est important pour une Française. Elle parle très bien l'anglais, ça nous change des vieux crabes franchouillards qui se promènent avec leur interprète en laisse lors des grands sommets internationaux. Elle manie aussi très bien le français avec des superbes expressions que je lui envie.

Ainsi, lorsque l'économie française déclinait, c'est-à-dire que le PIB baissait, elle a parlé de "croissance négative".

C'est beau, presque sublime. Jalouse, j'ai repris à mon compte cette superbe expression. Si pour parler de vos dettes, vous dites "richesse négative", ça en jette, non ?


Le premier dossier de madame Lagarde sera la Grèce. Un pays qui devrait être déclaré en "faillite positive".


Regardons les chiffres en face :


- Grèce mai 2010 : prêt de 110 milliards d'euros, taux d'environ 5%, remboursable sur 3 ans ;
- Grèce mars 2011 : prêt de 110 milliards d'euros, taux d'environ 4%, remboursable sur 7,5 ans ;
- 4 juillet 2011 : prêt de 110 milliards d'euros, avec 101 milliards d'euros d'intérêts payables sur 30 ans, si la croissance est supérieure à 2,5% par an...


Mmmmmmm, une durée de prêt qui s'allonge, avec un intérêt qui diminue cela s'appelle un défaut de paiement. Bref, une faillite. Mais dans le monde de l'économie de crédit et des brasseurs d'argent cela ne se dit pas. C'est un gros mot.


J'ai mis "environ" pour les taux car la Grèce emprunte (théoriquement) à taux variable. Il s'agit de l'Euribor (taux interbancaire ou taux auquel se prêtent les banques entre elles) majoré. On connaît les dégâts des emprunts à taux variables en période de taux bas. Pour les amnésiques, c'est l'origine même de la crise du crédit subprime.

Aujourd'hui, la pseudo-solution accouchée le 4 juillet ne va déjà plus. Elle avait pourtant l'avantage d'être à taux fixe (101 milliards d'euros d'intérêts). Mais les agences de notation n'avalent pas la couleuvre. Les Allemands font dans la légèreté et rouvrent le débat deux jours plus tard : il faudrait rajouter 90 milliards d'euros aux 110 milliards précédents selon le Wall Street Journal du 7 juillet.

"Les banques commencent à étudier d'autres scénarios pour la Grèce", nous précisent Les Echos, aujourd'hui 7 juillet. Toujours le même souci : le réaménagement ne doit pas pouvoir être qualifié de "défaut" par les agences de notation afin de ne pas actionner les assurances défauts, ces produits dérivés qui traînent un peu partout. Car serait alors déclenchée une cascade de faillites dans les banques.


Vous voulez un petit frisson supplémentaire ? Selon l'agence Moody's, les stress tests concluront que 26 banques (au lieu de 7 l'année dernière) sont en difficulté. Les scénarios n'envisagent PAS de faillite d'un Etat qui provoquerait pourtant un choc sur les marchés actions comparable à celui de Lehman Brothers en 2008.


On en reste à la finance Bisounours. On ne veut pas avouer que la crise du crédit souverain subprime est une crise de solvabilité des Etats. Tout comme en 2008, même après la faillite de Lehman Brothers, on ne voulait pas avouer que la crise du crédit subprime était une crise de solvabilité bancaire.


Maintenant, je vous garde le grand frisson pour la fin. Nous empruntons l'argent censé sauver des pays qui ne nous rembourseront jamais. Si jamais les prêteurs veulent des intérêts plus élevés, nous-mêmes ne pourront plus payer nos intérêts.


Les autorités auraient alors un recours ultime : réquisitionner votre épargne, celle qui est gentiment blottie dans vos contrats d'assurance-vie. On vous expliquera que c'est pour le bien de l'euro, de l'Europe, de la paix sociale, de la solidarité des peuples, de la civilisation, de l'humanité et de toutes ces choses qui font que vous n'êtes pas un bipède abject, avide, égoïste.


Cette théorie ne m'appartient pas. C'est celle du professeur Henri Regnault, de l'université de Pau dans son dernier Journal de Crise, et dont voici le sommaire.


LA CRISE, N°16, Juin 2011
Lettre plus ou moins trimestrielle, gratuite et sans abonnement !
Tous argentins : bienvenue au corralito !

 
Résumé : la dette souveraine n'est plus gérable en mode "marché", elle va passer en mode "administré". Cela ne sera pas sans conséquence pour votre épargne, mais s'il n'y avait que ça... ce ne serait pas si grave !


1. Plan vigidette : alerte écarlate p.4
2. Changer les règles du jeu pour éviter l'effondrement systémique p.6
3. Et mes sous dans tout ça : tous argentins, bienvenue au corralito ! p.8
4. Le coin de l'intello : de la détermination en dernière instance p.10.

Bienvenue, Madame Lagarde, dans la Crise 2, celle du crédit souverain subprime. Celle où il vous faut sauver les sauveteurs. Mais les sauvés (les banques) n'ont plus les moyens de porter secours à leurs anciens sauveteurs (les Etats surendettés).


Je vous l'accorde, c'est bien embêtant et ça décoiffe un peu. Mais vous avez promis aux pays émergents de ne pas être partiale avec notre charmante vieille Europe un peu ravagée.


Alors, madame Lagarde, que diriez-vous d'une petite "faillite positive" ? Juste pour assainir tout ça et ne pas augmenter notre "richesse négative"...

 

Pour aller plus loin : une valeur à abandonner très vite et le cybercrime :

 
- Les titres bancaires se sont brièvement repris après l'annonce des dernières mesures d'austérités votées par la Grèce. Notre recommandation, surveillez les rebonds du secteur pour vous débarrasser des valeurs bancaires qui vous restent. Dans le dernier MoneyWeek, Denis Sarget vous conseille de vendre un bancassureur très exposé aux maillons faibles de l'Europe.

- Le cybercrime... si vous avez fait des achats sur Internet ou si tout simplement vous avez un mail, vous savez que les pirates informatiques multiplient leurs attaques ces derniers temps.

Et les victimes ne sont pas que des particuliers : Sony, Google, le FMI, la CIA et Bercy ont été victimes de pirates du Net...


Heureusement, la lutte contre la cybercriminalité s'organise. Une bonne occasion pour vous de mettre en portefeuille deux pépites d'un marché en très forte expansion. A découvrir dans le dernier MoneyWeek.

 

 

Retrouvez-nous en ligne sur :
http://www.publications-agora.fr
http://www.la-chronique-agora.com

 

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http://exdisciplesleblog.unblog.fr/files/2010/05/rollingstonebanksters.jpg

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Lire aussi (finance):

 


 

Les banques détournent l’argent du livret A

 

Situation économico-financière du monde. Agences de notation, BCE, FMI..

 

Les agences de notation ne sont que des instruments de pouvoir

 

Renflouement de l'euro - Banques et Indignés espagnols - L'exemple de l'Argentine: Casser les règles du jeu

 

Confessions d'un assassin financier, John Perkins (vidéo à voir !)

 

De Gaulle obstacle pour la haute finance ? + Vidéo et opinion d'eva

 

Sarkozy, Tapie, Lagarde, les symboles de la république bananière…

 

 

Le peuple grec lance un avertissement au FMI, à la BCE et aux banques

 

 

Le Siècle. La France de 2011: Celle de1789. Privilèges, argent, pouvoir

 

 

Les voies qui s’imposent pour sortir d’une crise financière qui menace la société mondiale

 

 

Les fonds de pension: Des acteurs clés dans l’accaparement mondial des terres agricoles

 

 

UE et les salaires minimum trop chers.. et le SMIG ? Licencier et réembaucher moins cher


 

USA: Onde de choc à venir.14 300 milliards de dollars de dette. Et l'Etat-Providence ?

 

 

 

http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/1/18/15/06/photos-3/escroquerie-mon-taire-riches-pauvres.jpg

 

 

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.L'UMP (L'Union pour un Mouvement.. anti-populaire) s'en prend à l'aide sociale

 

Renflouement de l'euro - Banques et Indignés espagnols - L'exemple de l'Argentine: Casser les règles du jeu

 

 

Grèce: Apocalypse,peuple contre pouvoir financier,démocratie tuée,barbarie

 

 

Sauvez votre argent ! (vidéo)

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  Europe, Ph de Villers en colère : "les peuples vont finir par se révolter"

 

 

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A lire absolument, c'est un régal !


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Alerte ! La dictature européenne se met en marche ! Explication.

A l'origine de la dette, de la crise en France : Pompidou, Giscard !.

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Les Observateurs de France24: Au service de l'Empire US et des guerres (eva)

(médias et situation internationale)

La dictature du Nouvel Ordre Mondial sur la Grèce et.. sur toute l'UE (eva)

Syrie: Tout ce qu'on ne vous dit pas dans les médias menteurs. Effrayant !

Les Islandais se sont débarrassés avec succès de la mondialisation financière

L'Histoire de France et les Empires, vidéo : 2 formidables heures avec F. Asselineau

Un Lecteur dit ce qu'il pense de Nicolas Sarkozy (eva R-sistons aussi)

On vous ment ! Le terrorisme islamique n'existe pas en France

Le vrai Kadhafi, à partir de documents anciens. Un grand dirigeant !

Diminuer votre consommation de carburant : Tous les conseils

Les expériences secrètes de la CIA : Vidéo passionnante !

Les clefs pour comprendre les évenements majeurs de l'Actualité (eva R-sistons)

Guerre contre la Syrie: Tous les mensonges (massacres, images, analyses..)

Comment l'Occident déstabilise les pays hostiles et sème le chaos

Propagande de guerre (les règles) et manipulation des masses

Gbagbo n'est pas un criminel mais un démocrate. Vrais criminels pas jugés à La Haye

26 vérités sur le groupe État islamique EI qu’Obama veut vous cacher


 

 

  http://molex.unblog.fr/2010/10/17/

(Conditionnement par les Médias)

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