http://www.poisson-rouge.info/2011-03/lecon-de-sondage/
La présidence de la République a commandé 300 sondages entre 2007 et 2012, dont 66 entre début 2010 et le 30 avril 2012. Facture : 9,4 millions d'euros.
L'Élysée a commandé durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour 9,4 millions d'euros de sondages et d'études, a dévoilé jeudi Raymond Avrillier, le militant écologiste grenoblois qui en a obtenu les factures après un recours en justice, rapporte l'AFP. Sur les plus de 300 sondages et études commandés, 66 l'ont été entre début 2010 et le 30 avril 2012, parmi lesquels figurent des sondages réalisés à une fréquence hebdomadaire. Ces 66 sondages ont été facturés 3,04 millions d'euros à l'Élysée et viennent s'ajouter aux 264 sondages commandés entre 2007 et 2009 pour un montant de 6,35 millions d'euros, que le militant écologiste, également maire adjoint honoraire de Grenoble, avait rendu publics en avril.
Les sondages commandés entre 2010 et 2012 relèvent "pour partie du financement par une personne morale (l'Élysée, NDLR) de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy", ce qui représente un délit puni par le code électoral, a estimé Raymond Avrillier jeudi au cours d'une conférence de presse. Il a notamment cité un sondage de février 2011 interrogeant les Français sur l'intervention au journal télévisé de France 2 de Dominique Strauss-Kahn, alors probable candidat à l'élection présidentielle.
Sondage sur DSK
"A-t-il été convaincant ?", "diriez-vous que DSK se situe très à gauche, à gauche, au centre gauche, etc. (ou diriez-vous qu'au cours de cette émission DSK vous a paru avoir changé en bien ?" sont quelques-unes des questions posées par ce sondage et consultées par l'AFP. D'autres sondages commandés par l'Élysée portent sur une intervention télévisée de Marine Le Pen, sur l'électorat écologiste ou sur "les sympathisants socialistes et la question de l'islam". "Je ne remets pas en cause le (...)
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Illustration de l'article Le néo-impérialisme made in USA à lire
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Tentatives de déstabilisation de la Syrie,
déstabilisations réussies, l'OTAN, l'avenir de la Libye..
Mecanopolis avec Thierry Meyssan, 19.4.2012
En 10 ans, Thierry Meysan s’est imposé comme le chef de file naturel et incontestable du courant contre-mondialiste. En ces temps pour le moins troublés – proche d’un basculement irréversible – ses analyses sur la situation au Moyen-Orient et l’impérialisme étasunien, d’une rigueur implacable, telle une dialectique agissante, sont appelées à donner un nouveau visage à l’avenir déjà, secrètement, en marche : un avenir débarrassé de l’ennemi ontologique, de ses agences de contrôle et de ses subalternes. Dans cet entretien, réalisé la nuit dernière, Thierry Meyssan nous livre son éclairage sur les tentatives de déstabilisation de la Syrie par l’OTAN et l’élection présidentielle en France. Mecanopolis
Mecanopolis : Thierry Meyssan, vous observez la situation en Syrie depuis plusieurs mois pour le Réseau Voltaire. Que pouvez-vous nous dire des dernières évolutions sur le terrain ?
Thierry Meyssan : Durant un an, la Syrie a affronté une « guerre de basse intensité ». Des milliers de mercenaires, venant de toute la région et ayant une expérience du combat en Irak et en Libye, ont saboté les infrastructures énergétiques et de télécommunication. Puissamment armés par l’OTAN, disposant de renseignements satellitaires, encadrés par des instructeurs occidentaux, ils ont tenté de semer la terreur et le chaos en perpétrant des crimes d’une violence inouïe. Simultanément, les médias occidentaux ont inventé une histoire de révolution/répression que leurs lecteurs et spectateurs ont gobée par assimilation : le schéma tunisien se reproduirait dans tous les pays où les gens parlent arabe.
Il n’y a pas à ce jour de bilan clair des victimes. La seule source indépendante crédible à laquelle on peut se référer est la Mission d’observation de la Ligue arabe. Elle était majoritairement composée d’experts de haut niveau (officiers supérieurs et diplomates), de nationalités différentes, et a pu librement se déployer dans tout le pays. Selon elle, il n’y a jamais eu de manifestations de masse contre le régime et, partant de là, jamais de répression. Surtout, les groupes armés ont fait autant de victimes parmi les civils que parmi les forces de sécurité (armée et police). Ce constat, qui contredit les assertions des puissances occidentales et du Golfe, a été rejeté par elles, alors mêmes que ce sont elles qui avaient voulu et composé cette Mission d’observation.
La « guerre de basse intensité » a pris fin avec le retrait états-unien consécutif au double veto russo-chinois et au déploiement des armes anti-aériennes russes. L’OTAN, ayant été contrainte d’abandonner son projet de bombardement de la Syrie, n’avait plus de raison de poursuivre sa stratégie préparatoire au sol. Les derniers combattants se sont retranchés dans un quartier de Homs, où ils ont proclamé l’Emirat islamique de Baba Amr. Durant un mois, ils ont organisé un show télévisé mondial pour faire accroire que leur bastion était « pilloné » par les forces syriennes ; ce qui n’a jamais eu lieu et ne pouvait pas avoir lieu puisqu’un détachement syrien était lui-même prisonnier à l’intérieur de l’Emirat islamique. En définitive, à la suite d’un accord conclu entre Claude Guéant et le général Assef Chawkat, les instructeurs français ont quitté Baba Amr et la plupart des mercenaires se sont rendus.
Comme toujours lorsqu’une guerre est finie, il reste des individus et des groupuscules isolés, animés par un esprit de vengeance, qui causent encore des dommages à la population. Quoi qu’il en soit, progressivement tout revient à la normale. Dans quelques jours se tiendront des élections législatives pluralistes, les premières que le pays aura connues depuis un demi-siècle. Les nouveaux partis politiques découvrent la possibilité de s’exprimer à la télévision et d’animer des débats publics. En définitive, la Syrie sort de cette épreuve appauvrie, mais renforcée.
La Fédération de Russie a mis fin à la dominance aérienne des Etats-Unis et d’Israël au Proche-Orient.
Les efforts de l’OTAN pour faire tomber le régime de Bachar el-Assad ont jusqu’ici été mis en échec. Nous imaginons toutefois que cette coalition occidentale ne va pas abandonner ses projets. Quelles seront, selon vous, les prochaines actions de déstabilisation de la Syrie ?
En déployant en Syrie le système de défense anti-aérien le plus sophistiqué du monde, la Fédération de Russie a mis fin à la dominance aérienne des Etats-Unis et d’Israël au Proche-Orient. Or, la puissance des forces armées US repose principalement sur sa capacité de destruction aérienne, les forces au sol ayant montré leur incapacité à occuper un terrain. Washington n’a donc plus les moyens de sa politique.
La présence russe est massive. Il y a aujourd’hui plus de 100 000 ressortissants russes stationnés en Syrie et ce sont des militaires russes qui servent leur matériel de défense anti-aérienne.
L’équilibre stratégique s’est inversé en quelques années. Washington, qui n’avait pas réussi à entrer en guerre au Liban en 2005, y a livré une guerre par procuration en 2006, laquelle s’est soldée par la cuisante défaite d’Israël face au Hezbollah. Puis, le Pentagone a été contraint d’évacuer en 2011 les gigantesques bases militaires qu’il avait construites pour un siècle en Irak. L’OTAN vient de reculer en Syrie, et il n’est plus question d’attaquer l’Iran.
Bien plus que les Etats-Unis et Israël, ce sont les régimes arabes sionistes qui sont les grands perdants de cette nouvelle donne. Je pense particulièrement aux dictatures wahhabites d’Arabie saoudite et du Qatar. Je ne suis pas sûr qu’ils puissent survivre longtemps à leur défaite
L’OTAN n’a d’alliance défensive que le nom. En réalité, c’est une organisation de supplétifs des Etats-Unis, au service de leurs ambitions impériales.
Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots quels sont les intérêts que servent l’OTAN dans la déstabilisation de la Syrie, et quel est leur but final ?
L’OTAN n’a d’alliance défensive que le nom. En réalité, c’est une organisation de supplétifs des Etats-Unis, au service de leurs ambitions impériales. La décision d’attaquer la Syrie a été prise lors d’une réunion au Camp David, le 15 septembre 2001, juste après les attentats de New York et Washington. Elle faisait partie d’une liste de 7 objectifs, après l’Afghanistan et l’Irak, il était prévu d’attaquer la Libye et la Syrie, puis la Somalie et le Soudan, et enfin l’Iran. Les préparatifs de la guerre contre la Syrie ont débuté après la chute de Bagdad, avec le vote du Syria Accountability Act, le 15 octobre 2003. Immédiatement, les premières sanctions ont été prises. Leur prétexte était que la Force de paix syrienne déployée au Liban pour mettre fin à la guerre civile s’y éternisait. Damas a retiré ses troupes, laissant le pays du cèdre à découvert face à l’ennemi israélien, mais les sanctions ont été maintenues.
Depuis, tout a été essayé pour provoquer le conflit. Souvenez-vous par exemple de la manière dont on a accusé, sur la base de faux témoignages aujourd’hui annués, le président Bachar el-Assad d’avoir commandité divers assassinats au Liban dont celui de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri. Pour juger el-Assad, les Etats de l’OTAN et du CCG ont alors financé un tribunal d’exception, dont les règles violent les principes les plus élémentaires de la Justice et du Droit international. Et ainsi de suite.
Fondamentalement, la coalition anti-syrienne unit quatre composantes.
- Les Etats-Unis veulent poursuivre le remodelage du « Moyen-Orient élargi ». Il s’agit pour eux de casser les grands Etats historiques et de leur substituer de petits Etats ethniquement homogènes, plus faciles à manipuler. Ils entendent amputer le Nord-Est de la Syrie en vue de la création d’un Kurdistan avec des éléments irakiens, turcs, voire iraniens. Et amputer la côte syrienne pour déplacer le Liban vers le Nord et offrir une partie de son territoire actuel à Israël.
- De son côté la colonie juive de Palestine vise à briser « l’Axe de la Résistance ». Il lui faut changer le régime, renverser Bachar el-Assad, au profit d’un fantoche, Burhan Galioun, dont le seul programme politique est de rompre l’alliance syrienne avec le Hezbollah et l’Iran, ainsi qu’il l’a lui-même expliqué au Wall Street Journal.
- En ce qui les concerne, les dictatures religieuses du Golfe ont, pour survivre, un besoin vital d’éliminer le modèle laïque syrien. Celui-ci est très différents de ce que nous connaissons sous le même vocable en Europe, particulièrement en France. La laïcité syrienne n’est pas une cohabitation, une tolérance, entre communautés religieuse —et encore moins un cache-nez du racisme comme elle tend à le devenir en Europe , mais une véritable coopération entre croyants pour garantir la liberté de chacun de s’épanouir spirituellement en suivant la foi de ses ancêtres.
- Enfin, les multinationales de l’énergie convoitent le gaz de la région. On a découvert des réserves considérables en Méditerranée sous la croute de sel, et dans le continent. Ces gisements sont partagés entre l’Egypte, la Palestine occupée, le Liban, la Syrie, la Turquie et Chypre, mais leur centre se trouve à Qârâ, non loin de Homs. Nous venons en fait d’assister à la première grande guerre du gaz qui préfigure de nouvelles règles géopolitiques bien différentes de celles du pétrole. C’est aussi la raison pour laquelle, les grandes puissances du gaz sont si impliquées : la Russie, l’Iran et le Qatar.
En embarquant la France dans cette aventure, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont cherché à satisfaire chacune des quatre composantes de la coalition ; Paris n’ayant aucun intérêt direct au conflit. La France a cru pouvoir jouer un rôle en tant qu’ancienne puissance mandataire, et monnayer ce rôle. Cependant, l’espoir de la victoire a laissé place à la réalité de la défaite et les Français vont être surpris de devoir payer la facture des crimes commis en leur nom.
Personne ne gouverne la Libye. Et personne ne pourra la gouverner avant longtemps.
Plusieurs mois après l’intervention de l’OTAN en Libye, pouvez-vous nous dire quelle est la situation dans ce pays, et qui le dirige ?
Personne ne gouverne la Libye. Et personne ne pourra la gouverner avant longtemps. J’avais expliqué lors de l’assassinat de Mouammar el-Khadafi, mort sous la torture un jour après l’attaque de son convoi par les Français, que la disparition du « Leader » marquait l’anéantissement de la notion d’autorité dans une société tribale. Le but recherché a été atteint : la société libyenne est détruite, comme on a détruit la société en Somalie et en Irak.
Les partisans du « remodelage » ont étendu leur stratégie à l’Afrique du Nord. La contagion gagne maintenant le Mali et menace l’Algérie.
Permettez-moi de répéter qu’il n’y a jamais eu de révolution anti-Kadhafi en Libye, qui était apprécié par son peuple et n’a jamais envisagé de le massacrer. Par contre, il y a eu une sécession de la Cyrénaïque à l’initiative de la France et du Royaume-Uni pour le compte des Etats-Unis et d’Israël. On se dirige maintenant vers une partition du pays : rétablissement de la monarchie Senussie en Cyrénaïque, installation des Frères musulmans en Tripolitaine, et repli des anti-impérialistes au Fezzam.
Le Front national a condamné les aventures militaires de Nicolas Sarkozy en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye et en Syrie, mais il entretient un flou artistique à propos des Etats-Unis et d’Israël.
(..) Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se sont auto désignés comme les candidats de l’antimondialiste. Pensez-vous qu’ils le soient réellement ?
Si nous abordons la question des programmes politiques, nous devons la penser en termes de partis, d’équipes, et pas de personnes. A l’inverse, si nous parlons des candidats, nous devons juger leur personnalité, leur compétence et leur vertu républicaine.
Je ne doute pas que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon soient antimondialistes, mais l’important est de savoir si leurs équipes le sont. Les positions du Front national et du Front de gauche sont généralement anti-mondialistes, mais souvent ambiguës et parfois contradictoires. Seul des deux, le Front national a condamné les aventures militaires de Nicolas Sarkozy en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye et en Syrie, mais il entretient un flou artistique à propos des Etats-Unis et d’Israël. Il est clair pour moi que le Front de gauche, malgré les efforts de son candidat, n’est pas anti-mondialiste. Je suis par contre dubitatif quant au Front national qui a soigneusement évité de clarifier en son sein cette question centrale.
Thierry Meyssan sur les tentatives de déstabilisation de la Syrie et sur l’élection présidentielle française
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L'OCDE défend Hollande face à Merkel |
Dans son bras de fer avec Angela Merkel sur les eurobonds, François Hollande a reçu mardi matin le soutien explicite de l'OCDE. «Il faut tout mettre sur la table: des obligations conjointement garanties pour recapitaliser les banques, pour financer des projets ou des émissions régulières d'euro-obligations», a défendu Pier Carlo Padoan, le chef économiste de l'organisation internationale, à l'occasion des nouvelles prévisions économiques. |
Le Figaro |
Afghanistan : Hollande marque le coup |
"Marquer notre décision souveraine et la faire accepter de nos alliés", telle était la tâche de François Hollande sur le délicat sujet de l'Afghanistan, au sommet de l'Otan, qui se tenait à Chicago les 20 et 21 mai. Mission accomplie. C'est en tout cas ce que pense le président français. "Les intérêts de la France ont bien été pris en compte", a-t-il déclaré lundi, lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet. |
La progression vers un Nouvel Ordre Mondial menace la stabilité mondialeLors du Forum international juridique à Saint-Pétersbourg, le Premier ministre russe D. Medvedev a exprimé sa vive inquiétude sur la manière dont certains Etats tendent de plus en plus à se concerter pour agir au-dessus des Nations unies, détruire la souveraineté d’autres Etats. Cette politique se traduit toujours par un plus grand désordre et l’émergence de pouvoirs tyranniques. Il n’a pas donné d’exemple. Medvedev a cependant ajouté que cette politique dangereuse finirait par rendre le monde de plus en plus dangereux avec un risque évident de conflit nucléaire. Sans doute faisait-il allusion à la politique belliciste des Etats-Unis et des pays caniches intégrés dans l’Otan, menée contre la Russie. “Même si les Nations unies ne sont pas quelque chose de parfait, c’est aujourd’hui le seul outil dans le règlement des conflits pour la communauté internationale”.
Grèce :
Syriza : le programme de sortie de crise en 10 points Syriza en route vers les 50 sièges de bonus Posted: 22 May 2012 11:59 AM PDT Brève : le Syriza a déposé les documents à la court suprême afin de se déclarer en tant que parti, et non plus comme un rassemblement de diverses couleurs politiques. C'est la seule manière pour la formation de la gauche radicale de pouvoir obtenir les 50 sièges de "bonus" réservé au premier lors des élections et espérer obtenir une majorité au parlement. Seul paradoxe : le Syriza souhaite justement supprimer cette loi qui favorise le premier parti élu aux élections. Il semble donc que pour que cette loi soit remise en cause, il est nécessaire d'en être (le dernier ?) bénéficiaire. Dans le même style :
LA GRÈCE VIT-ELLE UNE PANIQUE BANCAIRE ? [@rrêt sur Images] Posted: 22 May 2012 04:23 AM PDT
Panique ou pas panique bancaire ? "Bank run" ou non ? Les Grecs se jettent-ils sur les distributeurs pour retirer toutes leurs économies ? Achètent-ils des coffres-forts par paquets de cent ? L’éconaute a mené l’enquête, baskets au pied. (...) Alors, panique ou pas ? Le mieux est de poser la question aux Grecs qui suivent de près l’actualité, comme Okeanews par exemple (déjà rencontré dans cette chronique). De retour à Athènes depuis le début du mois, il a lui aussi testé les guichets à l’annonce des gros chiffres de retraits. Mais pas de queue, pas de foule, pas de panique. Une de ses amies, très active sur le web, a même été contactée par la BBC pour prendre des photos des distributeurs pris d’assaut : "Elle m’a dit en avoir fait 7, avoir retiré 50 euros à chaque fois, et à chaque fois elle était seule. Au final elle a replacé l’argent sur son compte." Pour lui, ça ne fait aucun pli : "Le Président Papoulias a voulu mettre la pression aux chefs des partis politiques en disant attention les gars, les banques sont très mal, j'ai eu le gouverneur et il est très inquiet, revenez à la raison, faites donc une coalition gouvernementale ça fera plaisir à l'Europe. A mon avis c'est de l'intox de plus. Pour preuve, le démenti de la Banque sur un soi-disant gel des retraits bancaires." Un gel des retraits ? En effet, et le JT de France 2 se concluait ainsi : des rumeurs circulaient sur la mise en place d'une limitation des retraits. Le journaliste avançant même le chiffre de 1000 euros par mois et par personne.
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