On peut aujourd’hui acheter la guerre «
clés en mains
», à condition d’avoir les moyens de se la payer.
Dans ce contexte, les multinationales de mercenaires, acteurs «
en pointe
» du complexe militaro-industriel, ont les moyens d’influer très fortement sur les décisions des États et des organisations de défense internationales (OTAN notamment), participant ainsi à un mouvement général qui renforce le pouvoir des TGE (très grandes entreprises) au détriment des États.
La décision de Sarkozy de réintégrer la France dans le commandement intégré de l’OTAN (voir OTAN : tout ce qu’on vous cache) permet donc, indirectement, aux sociétés de mercenaires de «
placer leurs pions
» pour que, le moment venu, la France suive à son tour «
l’exemple
» anglo-saxon.
• second effet pervers
: l’intérêt des multinationales de mercenaires est de multiplier les conflits et les tensions, quitte à les susciter, non de les résoudre. Quand la guerre est un business, la paix est une ennemie. Toute la stratégie des MPRI et autres Xe consiste donc à prolonger les conflits, à les aggraver si nécessaire et si possible, afin d’augmenter leurs profits.
Quant aux affaires intérieures, on peut craindre qu’une solution semblable – celle de la mise en place de milices et polices privées – ne soit retenue par ces mêmes TGE pour tenir en laisse les citoyens.
Extraits d'un très bel article, ici :
Lundi
© La Lettre du Lundi 2010
http://lalettredulundi.fr/2010/10/03/de-megara-a-wall-street/