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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 00:49

 

russie-ours-images.jpg 

La Russie dit enquêter sur plusieurs autres affaires
impliquant Khodorkovski


MOSCOU - La justice russe enquête sur plusieurs autres affaires criminelles impliquant l'ex-magnat russe du pétrole et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, emprisonné depuis 2003 et qui doit être libéré l'an prochain, a annoncé vendredi le parquet général russe.

Plusieurs enquêtes contre lui et un certain nombre d'autres personnes sont actuellement en cours, avec de bonnes chances d'aboutir à un procès, a déclaré le procureur général adjoint russe, Alexandre Zviaguintsev, dans une interview à l'agence de presse Interfax, sans autres précisions.

Il s'agit notamment d'une enquête sur le blanchiment à l'étranger de plus de 10 milliards de dollars détournés par l'ex-dirigeant du groupe pétrolier Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, et d'autres personnes, a affirmé une source informée, citée par Interfax.

L'enquête porte également sur une éventuelle utilisation de l'argent blanchi en vue d'obtenir des changements de la législation russe, selon cette source.

Le statut de M. Khodorkovski dans ces affaires n'a pas encore été défini, et il n'y figure ni comme accusé, ni comme suspect. Mais ce n'est qu'une question de temps, a-t-elle ajouté.

Pour sa part, l'avocat de M. Khodorkovski, Vadim Kliouvgant, a déclaré n'avoir aucune information sur d'éventuelles nouvelles enquêtes visant son client.

M. Zviaguintsev a par ailleurs laissé entendre que M. Khodorkovski, condamné pour évasion fiscale et détournement à grande échelle, avait peu de chance de bénéficier de l'amnistie qui doit être annoncée par le Kremlin à l'occasion du 20e anniversaire de la Constitution de Russie.

Khodorkovski a été condamné et purge une peine, selon le verdict du tribunal, pour des crimes particulièrement graves commis en groupe organisé. Vous pouvez en tirer les conclusions, a-t-il souligné.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré cette semaine que l'amnistie, qui doit être annoncée le 12 décembre, ne concernerait pas les personnes condamnées pour crimes graves.

Arrêté en 2003, Mikhaïl Khodorkovski, qui était alors considéré comme l'homme le plus riche de Russie, a été condamné en 2005 avec son associé Platon Lebedev à huit ans de camp pour escroquerie et fraude fiscale.

Cette peine a été portée à 14 ans en 2010, à l'issue d'un second procès pour vol de pétrole et blanchiment de 23,5 milliards de dollars. Cette nouvelle condamnation a été finalement réduite d'un an, puis de deux ans en appel.

L'ex-dirigeant du groupe pétrolier Ioukos, aujourd'hui âgé de 50 ans, devrait sortir de prison dans moins d'un an, en août 2014.


(©AFP / 06 décembre 2013 15h23)

 

http://www.romandie.com/news/n/_La_Russie_dit_enqueter_sur_plusieurs_autres_affaires_impliquant_

Khodorkovski12061220131526.asp?

 

 

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Unité sécuritaire russe pour combattre les combattants venant de Syrie
 

Le président tchétchène Ramadan Kadirov a déclaré que les
forces de sécurité russes s’entrainent aux combats contre les extrémistes qui
se trouvent actuellement en Syrie, de peur qu’ils les combattent une fois
qu’ils rentrent au nord du Caucase.


Le Kremlin craint le ralliement
d’islamistes extrémistes nés en Russie aux rebelles tchétchènes qui cherchent à
instaurer un Etat islamique au Sud de la Russie.


Selon des responsables, 400 combattants russes combattent
dans les rangs des groupes liés à al-Qaida en Syrie, mais des experts affirment
que leur nombre est encore beaucoup plus élevé. Certains combattants
tchétchènes, ayant lutté contre le régime russe après l’effondrement de l’Union
soviétique, sont devenus des commandants de groupes armés en Syrie.


Dans un communiqué publié par le site électronique du
gouvernement tchétchène, Kadirov a dit : « Ces gangs armés déclarent
tous les jours qu’ils iront au nord du Caucase après la Syrie pour mener des
attaques terroristes. Nous ne pouvons entendre tranquillement ces menaces et
attendre que cette peste ravage la Russie… pour cette raison, la police et la
présidence de la République adoptent des mesures préventives ».


Un porte-parole de Kadirov a refusé de fournir de détails
supplémentaires sur les mesures prises par les autorités. « Les
terroristes en Syrie doivent savoir ce qui les attend en Russie s’ils viennent
ici », a-t-il averti.


Et de poursuivre : « En cas de nécessité, les
éléments de l’unité de combat russe seraient prêts à intervenir en Syrie pour
éliminer ceux qui menacent la sécurité de la Russie ».

 

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=143659&cid=33&fromval=1&frid=21&seccatid=19&s1=1

 

 

Nous vous proposons un extrait vidéo d’un discours de Vlamidir Poutine, prononcé au forum de Valdai le 19 septembre 2013. Il s’agit d’un passage qui aborde les orientations prises par le monde « occidental » concernant la morale, la religion, la famille, ainsi que le droit internationale.


Ces propos ont été traduits par Lalo et Semeen, pour le Cercle des Volontaires. Vous pouvez retrouver la retranscription de cette traduction dans cet article, après la vidéo.


« Un autre défi important pour l’identité de la Russie est lié aux évènements qui ont lieu dans le monde. Cela concerne les politiques étrangères et les valeurs morales. Nous pouvons voir comment beaucoup de pays euro-atlantiques sont en train de rejeter leurs racines, dont les valeurs chrétiennes qui constituent la base de la civilisation occidentale. Ils sont en train de renier les principes moraux et leur identité traditionnelle: nationale, culturelle, religieuse et même sexuelle. Ils mettent en place des politiques qui mettent à égalité des familles nombreuses avec des familles homoparentales ; la foi en dieu est égale à la foi en Satan.


Cet excès de politiquement correct a conduit à ce que des personnes parlent sérieusement d’enregistrer des parties politiques dont l’objectif est de promouvoir la pédophilie. Dans beaucoup de pays européens les gens sont embarassés de parler de leurs religions. Les vacances sont abolies ou appelées différement ; leur essence est cachée, tout comme leur fondement moral. Et les gens essaient agressivement d’exporter ce modèle à travers le monde. Je suis convaincu que cela ouvre un chemin direct à la dégradation et au primitivisme, aboutissant à une profonde crise démographique et morale.


Quoi d’autre que la perte de la capacité à se reproduire pourrait être le meilleur témoignage de cette crise morale ? Aujourd’hui presque toutes les nations développées ne sont plus capables de se reproduire par elle-même, même avec l’aide des flux migratoires. Sans les valeurs présentes dans la Chrétienneté et dans les autres religions du monde, sans les standards moraux qui se sont formés durant des millénaires, les gens perdront inévitablement leur dignité humaine. Nous considérons cela naturel et juste de défendre ces valeurs. On doit respecter le droit de chaque minorité à être différente, mais les droits de la majorité ne doive pas être remis en question.


Dans le même temps nous voyons des tentatives pour relancer le modèle standardisé d’un monde unipolaire et pour brouiller les institutions de loi internationale et de souveraineté nationale. Un tel monde unipolaire, standardisé, n’a pas besoin d’Etats souverains ; il a besoin de vassaux. Historiquement, cela représente un rejet de sa propre identité et de la diversité mondiale donnée par Dieu.


La Russie est d’accord avec ceux qui croient que les décisions clés devraient être prises collectivement, plutôt que dans l’ombre pour servir les intérêts de certains pays ou groupes de pays. »

 

http://www.cercledesvolontaires.fr/2013/12/06/vladimir-poutine-la-plupart-des-pays-euro-atlantistes-sont-en-train-de-renier-leurs-principes-moraux/

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Le Pape aussi s'élève contre la mondialisation :

Le pape François dénonce la tyrannie d’une économie qui tue

Le 6 décembre à 03:12

Mercredi 27 novembre 2013 - Dans une exhortation aux fidèles, le pape François invite tous les chrétiens à s’engager dans « une nouvelle étape évangélisatrice marquée par [la] joie de l’évangile » et à se libérer du « pessimisme stérile » qui prévaut aujourd’hui dans l’église et dans le monde.

Consacrant une partie importante de son message aux conditions économiques résultant d’ « idéologies qui défendent l’autonomie absolue des marchés et la spéculation financière », François exhorte en particulier les dirigeants politiques « à affronter [l]e défi [d’une réforme financière] avec détermination et avec clairvoyance, sans ignorer, naturellement, la spécificité de chaque contexte. L’argent doit servir et non pas gouverner ! »


Nous en présentons ici quelques extraits. Le document complet, publié en plusieurs langues, est disponible ici en français :

 

 

Exhortation apostolique
Evangelii Gaudium
du Pape François

(...)

52. L’humanité vit en ce moment un tournant historique que nous pouvons voir dans les progrès qui se produisent dans différents domaines. On doit louer les succès qui contribuent au bien-être des personnes, par exemple dans le cadre de la santé, de l’éducation et de la communication. Nous ne pouvons cependant pas oublier que la plus grande partie des hommes et des femmes de notre temps vivent une précarité quotidienne, aux conséquences funestes. Certaines pathologies augmentent. La crainte et la désespérance s’emparent du cœur de nombreuses personnes, jusque dans les pays dits riches. Fréquemment, la joie de vivre s’éteint, le manque de respect et la violence augmentent, la disparité sociale devient toujours plus évidente. Il faut lutter pour vivre et, souvent, pour vivre avec peu de dignité. Ce changement d’époque a été causé par des bonds énormes qui, en qualité, quantité, rapidité et accumulation, se vérifient dans le progrès scientifique, dans les innovations technologiques et dans leurs rapides applications aux divers domaines de la nature et de la vie. Nous sommes à l’ère de la connaissance et de l’information, sources de nouvelles formes d’un pouvoir très souvent anonyme.

Non à une économie de l’exclusion

53. De même que le commandement de “ne pas tuer” pose une limite claire pour assurer la valeur de la vie humaine, aujourd’hui, nous devons dire “non à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale”. Une telle économie tue. Il n’est pas possible que le fait qu’une personne âgée réduite à vivre dans la rue, meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de deux points en bourse en soit une. Voilà l’exclusion. On ne peut plus tolérer le fait que la nourriture se jette, quand il y a des personnes qui souffrent de la faim. C’est la disparité sociale. Aujourd’hui, tout entre dans le jeu de la compétitivité et de la loi du plus fort, où le puissant mange le plus faible. Comme conséquence de cette situation, de grandes masses de population se voient exclues et marginalisées : sans travail, sans perspectives, sans voies de sortie. On considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation, qu’on peut utiliser et ensuite jeter. Nous avons mis en route la culture du “déchet” qui est même promue. Il ne s’agit plus simplement du phénomène de l’exploitation et de l’oppression, mais de quelque chose de nouveau : avec l’exclusion reste touchée, dans sa racine même, l’appartenance à la société dans laquelle on vit, du moment qu’en elle on ne se situe plus dans les bas-fonds, dans la périphérie, ou sans pouvoir, mais on est dehors. Les exclus ne sont pas des ‘exploités’, mais des déchets, ‘des restes’.

(…)

Non à la nouvelle idolâtrie de l’argent

55. Une des causes de cette situation se trouve dans la relation que nous avons établie avec l’argent, puisque nous acceptons paisiblement sa prédominance sur nous et sur nos sociétés. La crise financière que nous traversons nous fait oublier qu’elle a à son origine une crise anthropologique profonde : la négation du primat de l’être humain ! Nous avons créé de nouvelles idoles. L’adoration de l’antique veau d’or (cf. Ex 32, 1-35) a trouvé une nouvelle et impitoyable version dans le fétichisme de l’argent et dans la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain. La crise mondiale qui investit la finance et l’économie manifeste ses propres déséquilibres et, par-dessus tout, l’absence grave d’une orientation anthropologique qui réduit l’être humain à un seul de ses besoins : la consommation.

56. Alors que les gains d’un petit nombre s’accroissent exponentiellement, ceux de la majorité se situent d’une façon toujours plus éloignée du bien-être de cette heureuse minorité. Ce déséquilibre procède d’idéologies qui défendent l’autonomie absolue des marchés et la spéculation financière. Par conséquent, ils nient le droit de contrôle des États chargés de veiller à la préservation du bien commun. Une nouvelle tyrannie invisible s’instaure, parfois virtuelle, qui impose ses lois et ses règles, de façon unilatérale et implacable. De plus, la dette et ses intérêts éloignent les pays des possibilités praticables par leur économie et les citoyens de leur pouvoir d’achat réel. S’ajoutent à tout cela une corruption ramifiée et une évasion fiscale égoïste qui ont atteint des dimensions mondiales. L’appétit du pouvoir et de l’avoir ne connaît pas de limites. Dans ce système, qui tend à tout phagocyter dans le but d’accroître les bénéfices, tout ce qui est fragile, comme l’environnement, reste sans défense par rapport aux intérêts du marché divinisé, transformés en règle absolue.

Non à l’argent qui gouverne au lieu de servir

57. Derrière ce comportement se cachent le refus de l’éthique et le refus de Dieu. Habituellement, on regarde l’éthique avec un certain mépris narquois. On la considère contreproductive, trop humaine, parce qu’elle relativise l’argent et le pouvoir. On la perçoit comme une menace, puisqu’elle condamne la manipulation et la dégradation de la personne. En définitive, l’éthique renvoie à un Dieu qui attend une réponse exigeante, qui se situe hors des catégories du marché. Pour celles-ci, si elles sont absolutisées, Dieu est incontrôlable, non-manipulable, voire dangereux, parce qu’il appelle l’être humain à sa pleine réalisation et à l’indépendance de toute sorte d’esclavage. L’éthique – une éthique non idéologisée – permet de créer un équilibre et un ordre social plus humain. En ce sens, j’exhorte les experts financiers et les gouvernants des différents pays à considérer les paroles d’un sage de l’antiquité : « Ne pas faire participer les pauvres à ses propres biens, c’est les voler et leur enlever la vie. Ce ne sont pas nos biens que nous détenons, mais les leurs ».

58. Une réforme financière qui n’ignore pas l’éthique demanderait un changement vigoureux d’attitude de la part des dirigeants politiques, que j’exhorte à affronter ce défi avec détermination et avec clairvoyance, sans ignorer, naturellement, la spécificité de chaque contexte. L’argent doit servir et non pas gouverner ! Le Pape aime tout le monde, riches et pauvres, mais il a le devoir, au nom du Christ, de rappeler que les riches doivent aider les pauvres, les respecter et les promouvoir. Je vous exhorte à la solidarité désintéressée et à un retour de l’économie et de la finance à une éthique en faveur de l’être humain.

Non à la disparité sociale qui engendre la violence

59. De nos jours, de toutes parts on demande une plus grande sécurité. Mais, tant que ne s’éliminent pas l’exclusion sociale et la disparité sociale, dans la société et entre les divers peuples, il sera impossible d’éradiquer la violence. On accuse les pauvres et les populations les plus pauvres de la violence, mais, sans égalité de chances, les différentes formes d’agression et de guerre trouveront un terrain fertile qui tôt ou tard provoquera l’explosion. Quand la société – locale, nationale ou mondiale – abandonne dans la périphérie une partie d’elle-même, il n’y a ni programmes politiques, ni forces de l’ordre ou d’intelligence qui puissent assurer sans fin la tranquillité. Cela n’arrive pas seulement parce que la disparité sociale provoque la réaction violente de ceux qui sont exclus du système, mais parce que le système social et économique est injuste à sa racine. De même que le bien tend à se communiquer, de même le mal auquel on consent, c’est-à-dire l’injustice, tend à répandre sa force nuisible et à démolir silencieusement les bases de tout système politique et social, quelle que soit sa solidité. Si toute action a des conséquences, un mal niché dans les structures d’une société comporte toujours un potentiel de dissolution et de mort. C’est le mal cristallisé dans les structures sociales injustes, dont on ne peut pas attendre un avenir meilleur. Nous sommes loin de ce qu’on appelle la “fin de l’histoire”, puisque les conditions d’un développement durable et pacifique ne sont pas encore adéquatement implantées et réalisées.

(…)

83. Ainsi prend forme la plus grande menace, « c’est le triste pragmatisme de la vie quotidienne de l’Église, dans lequel apparemment tout arrive normalement, alors qu’en réalité, la foi s’affaiblit et dégénère dans la mesquinerie ». La psychologie de la tombe, qui transforme peu à peu les chrétiens en momies de musée, se développe. Déçus par la réalité, par l’Église ou par eux-mêmes, ils vivent la tentation constante de s’attacher à une tristesse douceâtre, sans espérance, qui envahit leur cœur comme « le plus précieux des élixirs du démon ». Appelés à éclairer et à communiquer la vie, ils se laissent finalement séduire par des choses qui engendrent seulement obscurité et lassitude intérieure, et qui affaiblissent le dynamisme apostolique. Pour tout cela je me permets d’insister : ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation !

(...)

85. Une des plus sérieuses tentations qui étouffent la ferveur et l’audace est le sens de l’échec, qui nous transforment en pessimistes mécontents et déçus au visage assombri. Personne ne peut engager une bataille si auparavant il n’espère pas pleinement la victoire. Celui qui commence sans confiance a perdu d’avance la moitié de la bataille et enfouit ses talents. Même si c’est avec une douloureuse prise de conscience de ses propres limites, il faut avancer sans se tenir pour battu, et se rappeler ce qu’a dit le Seigneur à saint Paul : « Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (2 Co 12, 9). Le triomphe chrétien est toujours une croix, mais une croix qui en même temps est un étendard de victoire, qu’on porte avec une tendresse combative contre les assauts du mal. Le mauvais esprit de l’échec est frère de la tentation de séparer prématurément le grain de l’ivraie, produit d’un manque de confiance anxieux et égocentrique.

(...)

Source : Solidarité & Progrès

 

http://www.agora-erasmus.be/fr/Le-pape-Francois-denonce-la-tyrannie-d-une-economie-qui-tue_08877

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 15:59

 

Description de l'image Paraguay (orthographic projection).svg.

Le Paraguay, une victime de l’impérialisme américain prédateur et criminel

Il était une fois un pays pauvre, enclavé et corrompu, un bout de terre perdu quelque part en Amérique latine, dont nul ne parle jamais… Pourtant, il y a 150 ans, le Paraguay était l’état le plus développé de la région…


Seule la destitution abusive du président Lugo le 25 juin dernier, a remis le Paraguay sous les feux de l’actualité. Cet élu du peuple n’appartenant pas au sérail, il ne put résister longtemps aux cabales des politicards et ploutocrates locaux. N’ayant pu se défendre dans une affaire dont lui imputa toute la responsabilité – une occupation de terres par des paysans – il fut remplacé en 48 heures par le dénommé Federico Franco (oui Franco comme le Caudillo !), PDG d’une entreprise de pesticides. Un opportuniste conforme aux attentes de l’oligarchie et qui n’osera pas la froisser en lançant une juste réforme agraire


Mais hormis cet épisode récent, que s’est-il passé pour que cette nation tombe de Charybde en Scylla ?

Nous savons empiriquement que si la machine oligarchique menace, tôt ou tard les nations indépendantes trépassent. Au début du XIXème siècle, le pays était tenu d’une main de fer par des dictateurs n’offrant pas de libertés politiques mais développant alphabétisation et infrastructures, et donnant des terres à cultiver aux paysans. Le Paraguay vivait en autarcie, puissant et indépendant. Son économie florissante ne devait rien à personne et surtout pas à l’oligarchie : pas de dettes, une politique protectionniste et rien pour les compagnies d’affrètement et d’assurances anglaises. De quoi rendre fou ceux qui s’enrichissent en exploitant !

Ce qui devait arriver arriva. Les deux grands pays frontaliers, Brésil et Argentine, commencèrent des manœuvres d’encerclement et  préparèrent la  guerre en usant et abusant de propagande. Les futurs vainqueurs se liguèrent pour partager à l’avance les dépouilles du futur pays vaincu. Sentant le danger arriver, l’orgueilleux paraguayen Francisco Solano Lopez ne tarda pas à leur déclarer la guerre.

Ainsi commença en 1865 « la guerre de la triple alliance » conduite par le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay.

Un conflit soutenu par l’Empire Britannique (Le ministre Edward Thornton) et financé par les Banques Rothschild et Baring. Hommes, femmes et même enfants se battirent dans un conflit d’une violence dantesque. Les conséquences de la guerre furent terrifiantes pour le pays – qui perdit plus de la moitié de sa population et une grosse partie de son territoire (l’ouest pour le Brésil et le Chaco pour l’Argentine) – mais juteuses pour l’oligarchie financière.

Tout fut pillé et vendu. Il n’y eu plus de tarifs douaniers, de fonderies, d’industries nationales de textile et on interdit les fleuves au commerce étranger. Pire, le Paraguay bascula dans la spirale de l’endettement, tout comme les vainqueurs ruinés par 5 ans de guerre.


Le pays ne s’est jamais vraiment relevé de cette guerre. Quant au peuple, de dictatures oligarchiques en oligarchies dictatoriales, il est toujours perdant…

Quelques années plus tard, le Brésil porta à la tête du Paraguay Bernardino Caballero, un militaire élevé au grade de général par l’armée brésilienne et dont la première mission fut de payer les dettes contractées par le pays auprès des banques étrangères. Les terres devinrent une monnaie d’échange. Une poignée de ploutocrates s’emparèrent de 5 à 6 millions d’hectares de terres, certains à des fins spéculatives et d’autres en vue d’exploiter les immenses forêts de yerba maté et de quebrachos.

En 1887 naquit le parti libéral « Colorado », qui gouverna jusqu’en 1904, puis de 1946 à 2008 sans interruption. De 1946 à 1962, il était même le seul parti autorisé. De 1954 à 1989, un dictateur cruel et inutile, soutenu par le Colorado, Alfredo Stroessner, dirigea le pays sans aucune ouverture politique, poursuivant toute dissidence. Il participa à « l’opération condor », une campagne d’assassinats dans laquelle furent impliqués les services secrets de toutes les dictatures d’Amérique du Sud, avec l’appui de la CIA. Pour maintenir son pouvoir. Il favorisa les riches brésiliens qui collaboraient avec sa dictature militaire. Ceux-ci s’approprièrent les terres arables du pays.

Il laissa son pays dans l’ignorance, les services publics à l’abandon et les vautours dépecer le pays. Tombé en disgrâce, les USA favorisèrent un coup d’état pour le destituer en 1989, mais le richissime Stroessner mourut en 2006 chez ses amis Brésiliens sans répondre de ses crimes. Le Brésil, reconnaissant, ayant toujours refusé son extradition

Le démantèlement du pays s’intensifia au cours des soixante années de pouvoir absolu du parti Colorado.

Ce pillage se solda par l’occupation illégale de 12 millions d’hectares, toujours d’actualité. Selon un rapport publié en 1994 par la commission Vérité et Justice, créée après la chute de la dictature en 1989, 8 millions d’hectares raflés par des dignitaires du régime profitaient à leurs héritiers, qui jouissent encore aujourd’hui d’immenses fortunes.


Depuis le pays est toujours confronté à une répartition inique des terres arables, aujourd’hui 1 % de la population en contrôle 77 % (pire que les békés aux Antilles !) et 300 000 familles vivent sans terre. Des occupations de terre se produisent près de la frontière brésilienne où se cultive le soja. Les paysans luttant avec acharnement pour survivre. Les grands producteurs de soja, les éleveurs de bétail, les porte-paroles locaux soumis aux Géants de l’agroalimentaire, que les médias complices appellent les carperos (de carpa, qui veut dire tente) se font traiter de squatters, de sauvages, de partisans d’Hugo Chavez… On les qualifie même d’assassins, alors que ce sont eux qui se font tuer.


Ce conflit dont nul ne connait l’issue, montre que lorsque la politique se lie aux intérêts financiers et que l’oligarchie prend les rênes du pouvoir, le peuple est l’éternel sacrifié. Espérons que le combat de ces paysans porte un jour ses fruits : Hasta la victoria siempre !

Alexandre Freydier

 

http://charlesdornach.wordpress.com/2013/09/24/le-paraguay-une-victime-de-limperialisme-americain-predateur-et-criminel/

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 00:42

 

 

SYRIE. Genève II & forces en présence

Publié le nov 30, 2013 @ 0:03

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Bachar Al-Assad

Bachar Al-Assad

 

Les choses semblent considérablement se compliquer pour la soi disant opposition syrienne qui, à n’en pas douter, vu ses exigences qui sont en fait celle des monarchies du Golfe, est en perte de vitesse. Méthodiquement, l’armée arabe syrienne reprend les bastions dits "rebelles". Quand, ces derniers pensent à Genève II, c’est plutôt la peur dans leurs rangs. Ira, ira pas ? Que les mois de décembre et de janvier sont loin. Diantre, les pourparlers de paix auront lieu, en principe, le 22 janvier 2014 ! D’ici là, sans être un oiseau de mauvais augure ou même Nostradamus, cette opposition-là, n’existera plus que sur le papier…


 

L’avancée de l’armée arabe syrienne, qui sécurise un peu plus Damas, même comme aujourd’hui encore, un obus de mortier a été tiré en direction de la mosquée des Ommeyades, est probante. La reprise de la ville de Deir Atteih, près de Damas, semble même sonner le glas de ces combattants de l’apocalypse qui, pour une poignée de dollars, dépourvus de bon sens, sans idéologie, ennemis de Dieu malgré leurs sempiternels "Allah akbar" tuent impunément des Syriens. Aujourd’hui, ils ont tué froidement 3 employé de la centrale électrique de Homs. Des innocents qui faisaient leur travail. On ne peut pas demander à une population qui vivait sa religion simplement, du jour au lendemain, de pratiquer la charia, même si ces derniers, sont des chrétiens. On comprend  donc l’enthousiasme des populations qui retrouvent leur liberté après le passage de l’armée syrienne qui élimine les terroristes.  Hélas, il n’est pas surprenant de voir ceux qui nous gouvernent et se disent pourtant intelligents, refuser de voir tout par une mauvaise foi abyssale.


Eux, à Genève ? Probablement, non. Le contraire peut être une surprise dans la mesure où, même dans les films, le méchant perd toujours à la fin. Il n’est pas concevable que des humains se mêlent avec des anthropophages, qui plus est, des égorgeurs d’enfants, et qui s’entre-tuent et détruisent la Syrie. Malgré le forcing de certains fous -qui se ressemble, s’assemble-, ces gens ont montré à la face du monde entier, tout ce qu’il y a de plus mal, de plus atroce, de plus laid et de plus immoral chez les êtres humains. Ces monstres, sorte de Frankenstein, doublé de Dracula et de Hitler, ne peuvent, au 21e siècle, gagner. Ce serait l’injustice qui surpasse la justice. L’internationale terroriste a cru trouver son sanctuaire en Syrie. Hélas, leur déconfiture semble même indiquer que c’est leur enfer.


Le sénateur américain John McCain, courroucé, accuse Barack Obama d’avoir cédé. Pour lui, qui s’exprimait hier, la conférence dite de Genève II risque plutôt de noyer définitivement l’opposition syrienne qui n’a plus rien à réellement proposer, même faire du chantage. Amer, McCain a précisé que les dernières victoires significatives de l’armée arabe syrienne et la destruction du stock des armes chimiques de la Syrie ont plutôt renforcé le président syrien Bachar al-Assad dont la délégation arrivera en suisse, très en confiance. Il est donc improbable, pour lui, que l’opposition obtienne quelque chose. La solution, dit-il encore une fois, c’est d’"armer" ces terroristes.


Quand, dans le camp même des fervents supporters des terroristes on n’y croit plus, on peut comprendre que la messe est presque dite. Néanmoins, connaissant la persévérance dans le mal de ces gens, il n’est pas exclu qu’ils se livrent à l’aide de tous les subterfuges possibles, à un exercice morbide, une surenchère diabolique passant par un coup de poker pour arriver à leur fin. Une victoire à la Pyrrhus ne leur fait pas peur. Que des milliers d’innocents meurent encore sous les balles, les couteaux et les bombes de leurs protégés, l’essentiel est leur victoire. Ils n’ont pas réussi par les armes mais, tentent aujourd’hui de passer en force, par la ruse, sous prétexte d’oeuvrer à la paix en Syrie. Ceci ne trompe plus personne, peut-être qu’ils croient en leurs propres mensonges…


La Syrie, la vraie,  vaincra

 

http://allainjules.com/2013/11/30/syrie-geneve-ii-forces-en-presence-lopposition-sans-chemise-et-sans-pantalon/

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 23:33

 

 

L' Iran millénaire =

 

Iran-3-guerre-nucleaire-contre-iran-pourquoi-rapproche-posi.jpg
La Presse
Qui a peur de l’Iran ?

 

Les intentions nucléaires iraniennes font les manchettes de journaux depuis quelques mois. On soupçonne la république islamique de vouloir produire des armes de destruction massive. Le président Bush a menacé l’Iran de mesures militaires. Le Conseil de sécurité est saisi de la question nucléaire iranienne comme il était, il y a trois ans, la scène des débats sur les armes de destruction massive qu’aurait possédées l’Irak.


Rappelons que c’est sous le régime du Shah et avec le concours des États-Unis, plus précisément de Henry Kissinger, que commence le programme nucléaire iranien en 1975. La révolution islamique suspend le programme mais le renouvelle quelques années plus tard car l’idéologie ne change guère les impératifs géostratégiques. Plusieurs de ses voisins possèdent des armes nucléaires : la Russie, la Chine, l’Inde et le Pakistan. Il faudrait y ajouter Israël, seul État du Moyen-Orient stockant des armes nucléaires. À la différence de l’Iran, Israël ne s’est jamais joint au Traité de non-prolifération et n’est assujetti à aucun contrôle international. C’est également Israël qui a connu une expansion territoriale et se trouve au centre d’un conflit chronique.

 

L’Iran, malgré sa rhétorique révolutionnaire et incendiaire, n’a attaqué aucun pays mais a subi une agression massive de l’Irak de Saddam Hussein qui jouissait alors du concours des États-Unis.


L’on peut comprendre ceux qui croient que l’Iran fait face à des menaces plutôt réelles. Le danger le plus redoutable vient de l’Est, notamment des troupes des États-Unis, installées en Irak suite à une invasion perpétrée à partir de faux prétextes semblables à ceux invoqués actuellement contre l’Iran. L’armement des États-Unis leur permet de mettre à exécution leurs menaces. Peu de pays ont les moyens conventionnels de résister. Les responsables iraniens ont observé que l’Irak et l’Afghanistan, pays non nucléaires, ont été l’objet d’attaques américaines. En revanche, les États-Unis sont entrées en pourparlers avec la Corée du Nord, qui possède un certain armement nucléaire. La leçon est claire : pour se mettre à l’abri d’une attaque américaine, il vaut mieux avoir les moyens de dissuasion. Il ne serait guère surprenant si l’Iran voulait fabriquer des armes nucléaires.


Deux poids, deux mesures


Grâce aux menaces que lui adresse Washington, Téhéran symbolise l’abîme qui s’ouvre de plus en plus entre les pays non-alignés, d’un côté, et les pays occidentaux, de l’autre. Les pays du tiers-monde tendent à admirer l’Iran qui tient tête aux pressions américaines qu’ils jugent injustes. Ils notent que l’Iran- que l’on soupçonne de vouloir se doter d’armes nucléaires d’ici quelques années- attire des foudres tandis qu’Israël- qui possède déjà un arsenal nucléaire- reste à l’abri de toute critique occidentale.

L’Iran n’est pas moins démocratique que le Pakistan ou la Chine qui possèdent des armes nucléaires. L’Union soviétique, difficilement un exemple de démocratie, a manié ses armes nucléaires avec prudence et responsabilité pendant des décennies. L’attaque des États-Unis contre l’Irak, les abus commis durant l’occupation de ce pays ainsi que la manière cavalière dont son gouvernement actuel traite le droit international suggèrent que le lien entre la démocratie et la retenue dans les affaires internationales reste à prouver.


Les États-Unis ont plusieurs objectifs dans la région, comme le rappelle une récente publication qui déplore l’influence du lobby israélien sur la politique américaine au Moyen-Orient et présente Israël comme le bénéficiaire principal des actions des États-Unis. Cette publication, qui provoque un débat intense, demande de recentrer la politique de Washington, en prenant compte de tous ces intérêts, parfois contradictoires. On comprend alors mieux l’adoucissement des déclarations que font les responsables américains à l’égard de l’Iran. Ils commencent à reconnaître que les rapports avec l’Iran sont plus complexes que ne laissent entendre les concepts simplistes comme " l’État voyou " ou " l’empire du Mal ".


Avec nos remerciements à

 

  • Yakov M. Rabkin est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université de Montréal, membre du Centre canadien d’études allemandes et européennes.

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www.alterinfo.net › Brèves

 

 

 

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Hollande-impopulaire-le-point.jpg
 
 

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La France se prépare à intervenir en Centrafrique


420 hommes sont sur place et des troupes ont discrètement été pré-positionnées dans différents pays de la région en vue d’une intervention. Jean-Yves Le Drian a proposé plusieurs formats d'intervention au président de la République qui mobilisent entre 700 et 1400 hommes. 

Cette note a été publiée le mercredi, 20 novembre 2013
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :


http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/11/20/exclusif-la-france-se-prepare-a-intervenir-en-centrafrique-513573.html

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Bombe israélienne :

Quand De Gaulle a dit non à Ben Gourion


EXCLUSIF. Voici, pour la première fois, le compte-rendu de la discussion historique entre les deux présidents au sujet de l’armement nucléaire d’Israël. 
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20131117.OBS5777/bombe-israelienne-quand-de-gaulle-a-dit-non-a-ben-gourion.html   


Cette note a été publiée le dimanche, 17 novembre 2013
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/11/21/bombe-israelienne-quand-de-gaulle-a-dit-non-a-ben-gourion-513571.html

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 00:24

 

A voir aussi =

 

Questions autour de la mort de Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Les circonstances et les raisons de la mort des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, samedi 2 novembre à Kidal (dans le nord du Mali) sont encore floues.

3/11/13

Un soldat malien patrouille sur la route entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali.

KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Un soldat malien patrouille sur la route entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali.

Deux hypothèses sont avancées pour expliquer cet assassinat qui n’a toujours pas été revendiqué.

Ce drame est un signe d’échec du dispositif sécuritaire mis en place par les forces armées maliennes et internationales, chargées de sécuriser Kidal.

Avec cet article

 Que sait-on des circonstances de leur mort ? 

Vers 13 heures, samedi 2 novembre, Ghislaine Dupont et Claude Verlon quittent le domicile d’Ambéry Ag Ghissa, l’un des représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qu’ils viennent d’interviewer en vue de la « spéciale Mali » que RFI prépare pour le milieu de la semaine. Ils montent dans leur véhicule pour se rendre à leur prochain rendez-vous, du côté de la succursale de la Banque malienne de solidarité (BMS), lorsqu’un pick-up beige surgit. 

Des hommes armés, « enturbannés » et parlant tamachek (la langue touarègue du nord du Mali) s’emparent des deux journalistes, les ligotent et les embarquent dans leur véhicule. Malgré les barrages qui assurent la sécurité de Kidal, les ravisseurs parviennent à quitter la ville vers l’est, en direction de la frontière algérienne. Deux heures plus tard, les corps des deux journalistes tués par balles sont retrouvés par une patrouille française, à environ 12 km de Kidal.

 Qui les a tués ? 

Si les ravisseurs sont visiblement des Touaregs, personne n’a encore revendiqué ce meurtre. « Les assassins, ce sont ceux que nous combattons, c’est-à-dire les groupes terroristes qui refusent la démocratie et qui refusent les élections », a déclaré Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, à l’issu d’une réunion de crise organisée dimanche matin à l’Élysée. 

Cependant, ce n’est pas le mode opératoire habituel des trois mouvements islamistes de la région : le groupe d’origine algérienne, Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), et les deux groupes à majorité touarègue Ansar Dine et MNLA. Les ravisseurs peuvent être simplement un groupe proche de l’un de ces mouvements qui espéraient pouvoir les revendre à Aqmi ou Ansar Dine, une fois la frontière algérienne traversée.

 Pourquoi les avoir tués ? 

Deux scénarios sont possibles. Le premier est celui de l’assassinat pur et simple. Dans le cadre de la guerre conduite contre l’Occident, les djihadistes considèrent que les journalistes étrangers sont des ennemis, au même titre que les soldats envoyés les combattre. Et comme la France est en première ligne dans cette guerre conduite au Mali contre eux, les journalistes français sont encore plus exposés. 

Mais les bons connaisseurs de la zone sont assez circonspects. « Compte tenu de ce que je sais, je ne vois pas le MNLA ou Ansar Dine se lancer dans une telle opération. À moins que ces deux journalistes aient trouvé des choses qui leur ont déplu. À mon sens, Aqmi ou Ansar Dine ont plus à gagner à avoir des otages vivants, comme le montre la libération des quatre Français cette semaine », analyse un acteur du dossier. 

Dans ce contexte, l’hypothèse de l’assassinat pur et simple signifierait un changement de stratégie de ces groupes : désormais, il s’agirait pour eux de semer dès qu’ils le peuvent la peur et l’effroi. Reste qu’ils revendiqueraient un tel attentat : ce qui n’était pas le cas dimanche en fin de journée. 

Autre hypothèse, l’enlèvement qui a mal tourné. « C’est pour l’heure le plus probable, pense cet observateur. Ils ont dû se sentir menacés et ont donc choisi de se débarrasser des deux otages. » C’est exactement ce qui s’est déroulé avec Philippe Verdon. Fuyant l’offensive de l‘armée française dans le nord du Mali, les ravisseurs qui le détenaient (avec Serge Lazarevic toujours retenu dans le Sahel), s’étaient repliés en direction du Sud algérien, fin janvier.

 « Épuisé, Philippe Verdon a été tué parce qu’il ralentissait la fuite du groupe. Nous n’étions pas loin. On sait que son corps est caché sous des pierres dans le massif des Ifoghas », confiait alors, en avril, à La Croix, une source française au Mali. Sa dépouille a été retrouvée en juillet.

 Les ravisseurs ont-ils été poursuivis par l’armée française ? 

Selon le porte-parole de l’état-major français, le colonel Gilles Jaron, les forces françaises basées à l’aéroport de Kidal, alertées de l’enlèvement, ont envoyé en recherche une patrouille et deux hélicoptères. 

Ils ont découvert les corps des deux journalistes sans avoir vu ou pu affronter les meurtriers.

 Ces assassinats sont-ils liés à la libération des quatre otages français ? 

Rien ne le dit. Mais on peut supposer que la somme versée (environ 20 millions d’euros, selon Le Monde) pour libérer les otages cette semaine, a démontré que ce type d’opération était rentable financièrement.

 « Est-ce que la répartition des rançons versées a été équitable ? Il n’est pas impossible que certains au sein d’Aqmi se soient sentis grugés », a déclaré à l’AFP, l’ethnologue André Bourgeot, spécialiste des mouvements touaregs dans la région.

 Est-ce un camouflet pour les forces armées déployées à Kidal ? 

Kidal, fief des indépendantistes touaregs, est occupée par le MNLA depuis janvier. L’armée malienne y a fait son retour en juillet, sans toutefois prendre entièrement le contrôle de la ville. Elle a rejoint l’armée française qui s’y est déployée à la fin janvier. Elle est aussi rejointe par les casques bleus de la Minusma. Aujourd’hui, il y aurait environ 500 soldats pour sécuriser la ville (dont 200 Français de la brigade Serval) 

 « Je suis étonné que cela puisse arriver dans cette ville où sont déployées quatre armées pour 35 000 habitants, juge Michel Galy, professeur à l’École internationale et des relations internationales (Ileri) et qui a dirigé l’ouvrage collectif La Guerre au Mali (1). Cet enlèvement a montré les failles du dispositif sécuritaire assuré et mis en place par ces armées. » 

 Quelles seront les suites de cette exécution ? 

Il y a peu de chances que les journalistes occidentaux se retirent du Mali, à la suite de cet attentat. « Nous savons les risques que nous prenons lorsque nous nous rendons dans cette région. Nous sommes exposés à Tombouctou, à Gao et encore plus à Kidal où personne n’a vraiment la main sur la sécurité. Nous savons tous ici que cela aurait pu tomber sur l’un d’entre nous », témoigne le journaliste indépendant et collaborateur de RFI, David Baché. 

Les militaires engagés à Kidal vont devoir prendre des mesures pour justifier leur présence sur place, d’autant que le premier tour de l’élection législative doit se dérouler le 24 novembre. Laurent Fabius a d’ailleurs annoncé dimanche que « la sécurisation de l’ensemble de la zone et des zones voisines allait être accrue », sans pour autant fournir de détails.

Sur le plan géopolitique, Michel Galy pense que « quels que soient les auteurs de ce crime, les Touaregs ont beaucoup perdu dans ce drame. En particulier, le MNLA, qui jouissait du soutien à peine voilé de la France. La perspective d’obtenir une forme d’autonomie de la région s’éloigne pour les indépendantistes touaregs. En revanche, il renforce le camp de ceux qui, à Bamako, sont les moins enclins à leur accorder des concessions. » 

Sur le volet judiciaire, le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête pour des faits d’enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste. L’enquête, sous l’autorité du parquet de Paris, a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la sous-direction antiterroriste (Sdat).

 

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Questions-autour-de-la-mort-de-Ghislaine-Dupont-et-Claude-Verlon-2013-11-03-1055195#.Ungkf3br_yc.twitter

 

 

Voir aussi =

 

Le pouvoir rallume la guerre du Mali pour contrer la colère bretonne et éviter qu’elle se généralise à toute la France (vidéo 4’38)

 

  • Nord-Mali - 4 novembre 2013 - La France ne veut pas de journalistes indépendants à Kidal
  • Voici la conclusion d’un article du site letemps.ch : L’assassinat des deux journalistes va modifier la couverture dans le nord malien et de fait fortement la réduire. « On s’attend à de nouvelles consignes. Mais le but n’est pas de vous empêcher de faire votre travail », affirme à Bamako l’officier presse. Pourtant, courant juin, les hommes de Serval en poste à Kidal, furieux de tomber nez à nez avec un confrère de France Culture monté de Bamako par ses propres moyens, l’ont consigné des heures sous un arbre, histoire de bien lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, et lui avaient enjoint de reprendre immédiatement la route vers Gao : « On ne veut pas de toi ici. »


  • Note de do :

  •  

    Ce fait ne m’étonne en rien et tend à faire penser que les journalistes français ont bien été assassinés par la France.

  • Les journalistes qui se sont fait tuer ont commis une grave erreur : ils ont été interviewer des gens considérés comme des ennemis par l’impérialisme français, tout en se faisant transporter par des militaires de la MINUSMA française.

    Ces journalistes auraient dû se faire protéger par le service d’ordre du MNLA, pour interviewer un leader de ce parti ! Et surtout ne PAS prévenir les militaires français qu’ils allaient faire cette interview. Car c’était de l’autodénonciation !

    Une fois rentrés en France et leur reportage diffusé à la télé, ils ne risquaient pratiquement plus rien.

  • Tandis que là, les services secrets français savaient parfaitement où les trouver pour les abattre, ou les faire abattre, afin de les empêcher de livrer le point de vue des Touaregs du MNLA à la télé française

 

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BAVURE MILITAIRE ? Mali: Al Watan accuse l’armée d’avoir tué les journalistes de RFI

Publié le nov 5, 2013 @ 13:27

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El Watan avance la thèse d’une bavure militaire. Le quotidien algérien cite des témoignages, à Kidal, accréditant la thèse d’un tir ami venant d’un hélicoptère français qui aurait abattu les ravisseurs et les otages en voulant les bloquer. Voici cet article:


Des témoins oculaires locaux affirment que les deux journalistes avaient été embarqués par trois hommes armés, enturbannés, à bord d’un 4×4 beige sans immatriculation.


Nouvelles révélations sur la mort des deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI), Ghislaine Dupont et Claude Verlon, samedi à Kidal, dans le nord du Mali. Joints par téléphone, des témoins oculaires font état des circonstances dans lesquelles les deux journalistes ont été tués en revenant sur des détails assez surprenants. «Ils ont tenté d’avoir des entretiens avec de nombreux notables, notamment l’amenokal de Kidal, mais en vain. Ils ont pris attache avec Ambéry Ag Rissa, un notable de la tribu des Imgad, qui habite en plein centre-ville. Lorsqu’ils sont sortis de chez lui, leur voiture était garée juste derrière celle d’Ambéry.

Les deux assaillants, dont le visage était couvert d’un chèche, ne voulaient pas entrer à l’intérieur de la maison d’Ambéry. Ils attendaient que les journalistes en sortent pour les embarquer à bord d’un 4×4 de couleur beige, sans plaque d’immatriculation, conduit par un troisième homme qui avait mis le moteur en marche. Un autre véhicule similaire, avec à son bord deux hommes enturbannés surveillaient de loin la scène. A peine sont-ils montés dans le 4×4 (qu’ils avaient loué auprès du maire de Tessalit), que deux hommes, le visage masqué d’un turban, leur ont intimé l’ordre de ressortir. Mon fils était à quelques mètres seulement. L’unité de l’armée française n’était pas loin. Elle a été informée au moment où les ravisseurs embarquaient les deux journalistes…», révèle notre source. Et de préciser : «L’action était très rapide. Il était 13h35, lorsque les deux véhicules avaient pris la direction de l’est de Kidal, en empruntant la route de Tin Inssako.»

Sous le couvert de l’anonymat, de peur de représailles, notre interlocuteur précise que cette route mène au Niger, «lieu où se rencontrent souvent contrebandiers et terroristes». La même source affirme avoir obtenu des informations «fiables» qui permettent de reconstituer les circonstances de la mort des deux journalistes. «En fait, le véhicule qui transportait les deux journalistes s’est arrêté à 27 km de la ville, alors que celui qui assurait l’escorte a continué sa route. Nous ne savons pas pourquoi. Est-ce qu’il est parti récupérer du carburant ? Est-ce qu’il attendait ceux qui devaient prendre les otages ? Rien n’est sûr. Ce qui est certain, c’est qu’une trentaine de minutes plus tard, un hélicoptère de l’armée française a survolé l’endroit. Les ravisseurs et les otages étaient déjà sortis du véhicule. C’est alors que l’hélicoptère a tiré plusieurs salves en leur direction, tuant sur le coup les trois ravisseurs ainsi que les deux otages», raconte notre source. Selon elle, personne ne peut être sûr de l’identité des auteurs, mais certains évoquent une «commande» qu’auraient pu exécuter des groupes armés, des contrebandiers surtout, au profit des terroristes.

«Ici tout le monde sait que les Français représentent une lourde monnaie qu’il est facile d’échanger contre d’importantes sommes d’argent. Il est probable que les journalistes aient été enlevés par des contrebandiers. Ces derniers devaient les revendre par la suite à un groupe terroriste qui, lui, négocierait leur libération contre une rançon», souligne notre interlocuteur.  En tout état de cause, ce témoignage permet de comprendre les informations fournies hier par le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Tout d’abord, il met un terme aux rumeurs selon lesquelles les deux journalistes ont été égorgés par leurs ravisseurs en disant : «Ils ont été tués par balles par les groupes terroristes que nous combattons», précisant : «Ils ont été assassinés froidement. L’un a reçu deux balles, l’autre trois balles.»

Lors d’une réunion de crise consacrée à cette affaire et présidée par le chef de l’Etat, François Hollande, Laurent Fabius a souligné : «Les assassins, ce sont ceux que nous combattons, c’est-à-dire les groupes terroristes qui refusent la démocratie et qui refusent les élections (…) Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été kidnappés par un petit commando et emmenés hors de Kidal. Leurs corps ont été retrouvés à 12 km (…) à quelques mètres de la voiture fermée à clé, il n’y avait aucun impact de balle sur la voiture.»

Des détails importants qui rejoignent le témoignage de notre source. Ce qui rappelle étrangement la bavure de l’armée française, au cours de l’été 2011, lorsqu’une unité militaire avait pourchassé les ravisseurs de deux otages français et mitraillé leurs véhicules, tuant tous les occupants (y compris les otages). Peut-on mettre cette affaire dans la case «pertes et profits» de la guerre contre le terrorisme au nord du Mali ? Pour nombre de spécialistes des questions sécuritaires, cela va de soi. «Il n’est pas question pour l’Etat français, qui venait de dépenser plus de 20 millions d’euros pour la libération des quatre otages détenus par des terroristes depuis plus de trois ans, de reprendre à zéro une autre négociation et de payer une nouvelle rançon, d’autant que ces derniers jours, le gouvernement est au centre de lourdes critiques», explique une source sécuritaire au fait de la situation au Sahel.

Pour notre interlocuteur, «en s’installant militairement dans la région, la France a ouvert la boîte de Pandore. Le terrorisme sera de plus en plus fort et les populations locales de plus en plus exclues et sous-développées faute de sécurité et de stabilité. Les unités militaires présentes sur le terrain, qu’elles soient françaises, africaines ou maliennes, ne pourront rien faire, si ce n’est multiplier les bavures dont les victimes se compteront surtout parmi les civils».

 

Salima Tlemçani / Al Watan

 

http://allainjules.com/2013/11/05/bavure-militaire-mali-al-watan-accuse-larmee-davoir-tue-les-journalistes-de-rfi/

 

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LA VRAIE QUESTION DES OTAGES - Un risque consenti ?
LA VRAIE QUESTION DES OTAGES

Un risque consenti ?


Michel Lhomme
le 04/11/2013
Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI) en reportage à Kidal (nord-est du Mali) ont été enlevés et finalement exécutés samedi. Les corps ont été découverts par les militaires français de la force Serval. Les deux journalistes ont  été enlevés en plein centre-ville de Kidal alors qu’ils sortaient d'un entretien avec un représentant du MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad), au domicile d'Ambeiry Ag Ghissa, l'un des leaders du mouvement autonomiste touareg, pour prendre la route de Tin Essalit au Nord. Selon le gouverneur de Kidal Adama Kamissoko, ils ont alors été emmenés de force à bord d'un pick-up Toyota. La situation dans le pays est loin d’être sécurisée. 

L'assassinat des deux journalistes français intervient alors que les quatre otages français détenus au Sahel depuis plus de trois ans ont été libérés mardi. Dès l’annonce de l’enlèvement samedi des deux journalistes français, un hélicoptère de la force Serval a décollé pour tenter de retrouver leur trace. Il n’aura hélas retrouvé que leurs corps sans vie, abandonnés lâchement auprès du pick up.
 
Reste la question de Kidal, que nous avions déjà posé, et qui reste au Mali, une région incontrôlable. Peut-on et doit-on aller plus loin que Kidal dans l’état actuel de nos forces ? Si la situation est toujours aussi délicate c’est que l’Etat central n’y a aucun pouvoir. Fief historique des rébellions touareg, Kidal, la grande ville du Nord malien, est le théâtre depuis des semaines d’incidents violents, d’échanges de tirs entre des membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des soldats de l'armée malienne. Le problème du contrôle de Kidal ne date pas d’hier.
 
Pour preuve, les militaires français ont libéré Gao et Tombouctou en 2013 avec l'aide de l'armée malienne, mais à Kidal, les Français ont préféré agir avec les forces tchadiennes plutôt que maliennes, sans doute pour éviter un affrontement ethnique entre soldats maliens nègres la plupart du temps et les militants « blancs » arabes du Mouvement National de Libération de l’Azawad. Kidal est également proche de la frontière avec le Niger, dans une zone où des groupes terroristes se sont réfugiés depuis l'intervention française. Aller plus loin, prendre Kidal implique une intervention française plus musclée, l’envoi de troupes supplémentaires. Or nous avons envoyé des troupes ce mois-ci, discrètement, en République Centrafricaine et un groupe de militaires a été dépêché pour renforcer nos positions au Gabon. Nos forces rencontrent ici de sérieuses limites matérielles alors que nos militaires font tout pour mater les rébellions salafistes présentes dans la région.

Des libérations médiatisées ?

Concernant nos otages libérés mercredi, les déclarations (la gaffe) de Marine Le Pen ont posé crûment un autre problème, celui de l’instrumentalisation politique des libérations d’otages. Depuis Ingrid Betancourt et les infirmières bulgares de Kadhafi, c’est devenu comme un outil politique classique à la veille de scrutins électoraux. Les images livrées cette semaine en pâture d’otages encore affublés des symboles de leur détention et manifestement encore sous le choc d’une détention longue et pénible, ont laissé indubitablement aux téléspectateurs bien informés un sentiment de malaise. Il faudrait donc rompre au plus vite avec ce qui est devenu une tradition française profondément malsaine d’instrumentalisation politique des libérations d’otages.

Faut-il payer des rançons ?
 
Inévitablement se pose la question de la raison d’Etat et du versement de la rançon. La France a-t-elle et doit-elle verser une rançon pour libérer des otages politiques ? Une source proche des négociateurs nigériens a parlé d’une somme versée de 20 à 25 millions d’euros. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé qu’aucun « argent public » n’a été versé. Possible, en effet, mais Areva aurait pu payer. On a aussi parlé d’argent prélevé sur les fonds secrets des services de renseignement qui aurait été convoyé par la DGSE jusqu’à Kidal. Toujours selon la même source touareg, la transaction entre la France et les preneurs d’otage garantirait à Iyad Ag Ghaly, le leader d’Ansar Dine, un des mouvements islamiques armés qui ont occupé le Nord du Mali en 2012 (les autres étant Aqmi et Mujao, Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest, né d’une scission d’Aqmi), une entière impunité. Iyad Ag Ghali vient d’ailleurs de nier toute participation à l’assassinat des deux journalistes. Or, le chef d’Ansar Dine et ses djihadistes étaient sous le coup de mandats d’arrêts divers, comme sédition, terrorisme, crime contre l’humanité pour les multiples atrocités qu’ils ont commisses sur les populations maliennes. 

En libérant nos otages du Niger, le chef d’Ansar Dine aurait eu l’assurance de n’être pas poursuivi. L’enlèvement des deux journalistes ne serait-il pas le fait de proches d’Ansar Dine qui auraient pu voir d’un très mauvais œil cet accord secret entre Paris et Iyad Ag Ghaly ? Si l’impunité accordée à Iyad Ag Ghaly est le point essentiel des négociations, se justifie-t-elle au nom de la raison d’Etat ? S’il y a eu négociation pour la libération des quatre otages du Niger, il y a eu forcément des contreparties comme l’a affirmé si franchement Elisabeth Guigou. Or, quelles que puissent révéler ces "contreparties", ne sont-elles pas, par principe, un encouragement à de futurs enlèvements ?
 
Notre otage Lazarevic au Niger lui, n'a toujours pas été récupéré. Comme l’a précisé sa fille, son père ne peut bénéficier, lui, des largesses d'une "grosse société" : il n’est qu’un modeste entrepreneur ! Mais le propos de sa fille va encore plus loin et à ce titre mérite amplement d’être reconsidéré pour son courage et son sens de l’honneur. Diane Lazarevic a dénoncé en effet le scandale des négociations en elles-mêmes et elle souligne qu'elle ne veut ni du paiement d'une rançon, ni de la libération d'autres terroristes. Ce comportement exemplaire ne devrait-il pas être, en effet, le comportement de tout otage, de tout employé sur un terrain de combat français ? Après tout, nos expatriés volontaires n’ont-ils pas le même devoir de sacrifice envers la France que nos soldats? Le passeport français est dans beaucoup de pays et régions du globe une garantie de protection. N’implique-t-il pas alors pour celui qui le possède un comportement exemplaire, l’exigence éthique du devoir d’Etat et du sacrifice devant le double cœur nauséabond de la barbarie et de la vengeance islamique ?

http://metamag.fr/metamag-1654-LA-VRAIE-QUESTION-DES-OTAGES.html
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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 01:54

 

Non aux pubs sur ce blog !

ALERTE ! Over-blog pollue les blogs qu'on lui confie !

 

Les Européens ne veulent pas punir l'espionnage américain

(réprobations hypocrites, et en réalité, collaboration ! eva)


26.10.2013 13:38 
Tandis que Berlin travaille, avec le Brésil, à la préparation d'une résolution à l'ONU sur la protection des libertés individuelles, Londres ne veut pas froisser Washington et refuse de prendre part aux négociations sur l'instauration d'un "code de bonne conduite" en matière d'espionnage. [Yves Herman - AFP]
Tandis que Berlin travaille, avec le Brésil, à la préparation d'une résolution à l'ONU sur la protection des libertés individuelles, Londres ne veut pas froisser Washington et refuse de prendre part aux négociations sur l'instauration d'un "code de bonne conduite" en matière d'espionnage. [Yves Herman - AFP]

Le scandale de l'espionnage américain a poussé vendredi les dirigeants européens, réunis en sommet, à réclamer "un code de bonne conduite", mais des mesures de rétorsion ont été exclues.
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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 21:01

фф

Interview pour Media Presse: «La Russie connait un renouveau religieux sans précédent».

 

Media presse a eu l’amabilité de m’interviewer et l’interview est consultable ici. Je la retranscris ci dessous.

 


1) Comment qualifierez-vous les relations entre nos deux pays qui défendent des valeurs totalement différentes (loi Taubira et loi interdisant la propagande homosexuel)?


Du point de vue économique elles sont encore plutôt bonnes puisque les indicateurs économiques sont positifs et les échanges entre les deux pays sont croissants. On constate depuis 2009 une hausse des investissements français en Russie et surtout plus récemment une hausse des investissements russes en France. On a d’ailleurs récemment parlé de diplomatie économique pour qualifier la relation de la Russie avec nombre de pays européens, dont la France.

 Sur le plan politique, la relation semble s’essouffler, ce qui était assez prévisible avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en France. La France affirme son statut de terre d’asile pour de nombreux agitateurs politiques, qu’ils s’agissent d’opposants libéraux soupçonnés de corruption ou d’agents provocateurs comme les Femen qui bénéficient des grâces de la république.

L’affaire Syrienne a en outre porté un coup très dur aux relations entre les deux pays car la Russie et la France ont clairement sur ce dossier des approches différentes et surtout des objectifs opposés.

Sur le plan des mœurs enfin une rupture Russie/Europe de l’ouest semble clairement s’établir. Cette rupture semble due aux choix des modèles de société diamétralement opposés que l’Europe de l’Ouest (donc la France) et la Russie développent. Et sur ce plan la nous sommes clairement face à un nouveau rideau de fer moral et sociétal. Il y a aussi le facteur religieux qui est important, la Russie connaît en effet un renouveau religieux sans précédent et dont on ne peut que difficilement mesurer l’ampleur vu de France. A contrario la France semble être entrée dans une période d’athéisme totalitaire qui vise en premier lieu la religion catholique.

 

2) Poutine a porté un sérieux coup à la diplomatie française sur le dossier syrien mais Fabius a déclaré que la position française avait obligé les Russes à négocier. Êtes-vous d’accord avec lui ?


Malheureusement il semble que la diplomatie Française se soit un peu trop rapidement avancée dans cette affaire. La France a joué les Va-t-en guerre de façon irrationnelle et injustifiée et au final l’accord Russo-américain qui émerge de la crise nous laisse totalement à l’écart du centre de prises de décision et nous affaiblit considérablement sur la scène internationale.

Le président Assad, qui est visiblement pour l’instant du moins en train de gagner sur tous les fronts (militaire, politique et médiatique) s’est même permis de rappeler que: « l’Europe n’avait pas mot à jouer dans le règlement de la crise ». Ce faisant on peut penser qu’il visait clairement l’Angleterre et la France.

Laurent Fabius a été ridiculisé et au passage a fait ridiculiser la France, ce qui est plus grave. Il est bien évident que les affirmations que vous citez sont une bien piètre tentative de tenter de sauver le peu qui reste à sauver. Personne ne peut sérieusement croire que la France a dans cette affaire influé la position russe d’une quelconque façon. Au contraire, on peut plutôt penser que les diplomates français ont dans cette affaire pris une bonne leçon de la part de la diplomatie russe. N’est pas joueur d’échec qui veut.

 

3) Certains parlent de l’émergence d’un monde bipolaire ou d’une nouvelle guerre froide entre les USA et la Russie, est-ce exact ?


La guerre froide n’a jamais cessé. Elle s’était atténuée car à la chute de l’URSS les élites russes se sont retrouvées désorientées, à la tête d’un Etat à la dérive et aux mains de lobbies et groupes mafieux qui ont totalement parasitée tant le fonctionnement intérieur qu’extérieur du pays. Certains stratèges américains ont alors pensé qu’il suffisait d’accompagner l’effondrement inévitable de la Russie.

Mais en 2000 à la surprise générale, un nouveau visage est apparu dans la politique russe. Un homme dont le projet politique, le redressement de la Russie, est en train de se réaliser. Ce redressement entre en conflit total avec les projets américains pour l’Europe et le monde, qui passait notamment par une prise de contrôle politique et militaire maximale sur la région Eurasie et la prise de contrôle des réserves énergétiques et des voix énergétiques d’Eurasie.

Plus la Russie se relève et reprend sa position de puissance régionale et désormais (on vient d’en avoir la preuve avec la Syrie) de puissance mondiale, plus la tension entre Amérique et Russie va s’accroitre mais l’Amérique a de moins en moins les moyens de nuire à la Russie. On l’a bien vu historiquement du reste, le département d’Etat américain a d’abord mené la guerre contre la Russie sur son territoire (guerres dans le Caucase russe en 1994 et 1999), puis dans l’étranger proche russe (guerre de Géorgie en 2008) et désormais encore plus loin à l’extérieur des frontières russes (guerre en Syrie de 2011) car il s’agit d’une guerre directement dirigée contre la Russie comme je l’ai expliqué ici.

 

4) En général, comment les Russes perçoivent la politique française et le mandat de Hollande plus particulièrement?


Avec un relatif désintéressement mais une certaine incompréhension.

Le peuple russe a clairement compris la nécessite d’un homme fort à la tête de l’état. Ils savent que la France traverse des moments troubles et donc ils se demandent pourquoi voter pour un socialiste qu’ils assimilent à raison du reste, à plus d’immigration et de laxisme.

Par conséquent, les russes estimant qu’ils faillent moins d’immigrés et plus d’ordre, et ce de façon générale et permanente, chez eux comme chez nous, on peut comprendre leur relative incompréhension face au choix du peuple français de voter pour un candidat socialiste.

 

5) Pour finir, Poutine est l’homme fort de la Russie, qui pourrait lui succéder dans un avenir plus ou moins lointain?

 

Il y a une science qui est celle de la Kremlinologie et qui consiste à tenter de prévoir ce qui se passera au Kremlin. Je peux vous certifier qu’il s’agit de la science la plus incertaine et la plus improbable qui soit!

Il y a de nombreux personnages clefs autour de Vladimir Poutine mais de la à prévoir qui sera le successeur de Vladimir Poutine c’est chose impossible croyez moi. On ne sait toujours pas du reste si Vladimir Poutine se présentera de nouveau en 2018 ce qui repousserait le nécessaire choix d’un successeur à 2024.

D’ici la, beaucoup de choses auront inévitablement changé, en Russie comme ailleurs. Il est plausible que de nouveaux visages apparaissent et peut être de façon aussi surprenante ou inattendue que n’est apparu Vladimir Poutine en 1999.

L’histoire russe est ouverte, contrairement à la situation actuelle dans nombre de nations ouest-européennes, et ce pour une raison principale: les élites russes ont réellement le pouvoir, elles sont souveraines et surtout elles ont un projet colossal pour le futur.

 

http://alexandrelatsa.ru/2013/10/interview-pour-media-presse-la-russie-connait-un-renouveau-religieux-sans-precedent/#more-6988

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 02:09

 

 

 

 

Iran_versus_USA_attaques_d_autres_pays-99b0d.jpg

 

 

Score des attaques :

Iran : 0 - USA : 51.


http://www.europalestine.com/spip.php?article7533

 

Qui a peur de l’Iran ?

Forum


Les intentions nucléaires iraniennes font les manchettes de journaux depuis quelques mois. On soupçonne la république islamique de vouloir produire des armes de destruction massive. Le président Bush a menacé l’Iran de mesures militaires. Le Conseil de sécurité est saisi de la question nucléaire iranienne comme il était, il y a trois ans, la scène des débats sur les armes de destruction massive qu’aurait possédées l’Irak.


Rappelons que c’est sous le régime du Shah et avec le concours des États-Unis, plus précisément de Henry Kissinger, que commence le programme nucléaire iranien en 1975. La révolution islamique suspend le programme mais le renouvelle quelques années plus tard car l’idéologie ne change guère les impératifs géostratégiques. Plusieurs de ses voisins possèdent des armes nucléaires : la Russie, la Chine, l’Inde et le Pakistan. Il faudrait y ajouter Israël, seul État du Moyen-Orient stockant des armes nucléaires. À la différence de l’Iran, Israël ne s’est jamais joint au Traité de non-prolifération et n’est assujetti à aucun contrôle international. C’est également Israël qui a connu une expansion territoriale et se trouve au centre d’un conflit chronique. L’Iran, malgré sa rhétorique révolutionnaire et incendiaire, n’a attaqué aucun pays mais a subi une agression massive de l’Irak de Saddam Hussein qui jouissait alors du concours des États-Unis.


L’on peut comprendre ceux qui croient que l’Iran fait face à des menaces plutôt réelles. Le danger le plus redoutable vient de l’Est, notamment des troupes des États-Unis, installées en Irak suite à une invasion perpétrée à partir de faux prétextes semblables à ceux invoqués actuellement contre l’Iran. L’armement des États-Unis leur permet de mettre à exécution leurs menaces. Peu de pays ont les moyens conventionnels de résister. Les responsables iraniens ont observé que l’Irak et l’Afghanistan, pays non nucléaires, ont été l’objet d’attaques américaines. En revanche, les États-Unis sont entrées en pourparlers avec la Corée du Nord, qui possède un certain armement nucléaire. La leçon est claire : pour se mettre à l’abri d’une attaque américaine, il vaut mieux avoir les moyens de dissuasion. Il ne serait guère surprenant si l’Iran voulait fabriquer des armes nucléaires.


Deux poids, deux mesures


Grâce aux menaces que lui adresse Washington, Téhéran symbolise l’abîme qui s’ouvre de plus en plus entre les pays non-alignés, d’un côté, et les pays occidentaux, de l’autre. Les pays du tiers-monde tendent à admirer l’Iran qui tient tête aux pressions américaines qu’ils jugent injustes. Ils notent que l’Iran- que l’on soupçonne de vouloir se doter d’armes nucléaires d’ici quelques années- attire des foudres tandis qu’Israël- qui possède déjà un arsenal nucléaire- reste à l’abri de toute critique occidentale.


L’Iran n’est pas moins démocratique que le Pakistan ou la Chine qui possèdent des armes nucléaires. L’Union soviétique, difficilement un exemple de démocratie, a manié ses armes nucléaires avec prudence et responsabilité pendant des décennies. L’attaque des États-Unis contre l’Irak, les abus commis durant l’occupation de ce pays ainsi que la manière cavalière dont son gouvernement actuel traite le droit international suggèrent que le lien entre la démocratie et la retenue dans les affaires internationales reste à prouver.


Les États-Unis ont plusieurs objectifs dans la région, comme le rappelle une récente publication qui déplore l’influence du lobby israélien sur la politique américaine au Moyen-Orient et présente Israël comme le bénéficiaire principal des actions des États-Unis. Cette publication, qui provoque un débat intense, demande de recentrer la politique de Washington, en prenant compte de tous ces intérêts, parfois contradictoires. On comprend alors mieux l’adoucissement des déclarations que font les responsables américains à l’égard de l’Iran. Ils commencent à reconnaître que les rapports avec l’Iran sont plus complexes que ne laissent entendre les concepts simplistes comme " l’État voyou " ou " l’empire du Mal ".


Avec nos remerciements à

 

  • Yakov M. Rabkin est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université de Montréal, membre du Centre canadien d’études allemandes et européennes.

 

http://www.cerium.ca/Qui-a-peur-de-l-Iran

 

 

 

L’Iran prêt à rejoindre les BRICS

Iran bricsL’Iran veut faire partie du groupe des BRICS et de ses mécanismes financiers, a déclaré le vice-ministre de l’Economie et des Finances de la République islamique, Behrouz Alisherí. « L’Iran qui soutient le groupe des BRICS, est appelé à devenir l’un de ses membres dans le cadre de son fonds de réserve», a déclaré le vice-ministre iranien cité par plusieurs sources.


Les pays qui composent le bloc des BRICS sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Lors de leur sommet en Afrique du Sud qui s’est tenu au printemps de cette année, les BRICS ont décidé de créer la Fondation pour les réserves de change, le montant devrait être à 100.000 millions d’euros. La Russie, le Brésil et l’Inde vont fournir jusqu’à 18.000 millions de dollars chacun, tandis que la Chine a alloué 41,000 millions d’euros et l’Afrique du Sud 5,000 millions. Le groupe, dont la somme des PIB combinés est de 21% du PIB de la planète, s’est sont réuni pour rompre la domination occidentale sur les institutions financières comme le FMI et la Banque mondiale. La Russie et la Chine estiment que les BRICS sont une plateforme utile pour démocratiser l’ordre financier international.


Source: actualidad.rt.com Traduction LME

 


L’Iran prêt à rejoindre les BRICS

 

 

 

 


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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 02:01

 

Moi, je me suis demandée s'il ne s'agissait pas d'entraîner le principal investisseur (Chinois, rival des USA) dans la chute des Etats-Unis (eva)

Shutdown : Une mise en scène pour ....
Shutdown : une mise en scène pour ....  
IRIB-Hier, lors d’une audition de la Commission bancaire du Sénat américain
sur les dangers d’un défaut sur la dette américaine, démocrates et républicains se sont accordés sur deux points : 1- il faut payer les banquiers ; 2- il faut utiliser la mise en scène du « shutdown » pour couper dans les prestations sociales, en particulier pour les plus âgés.

L’accord en négociation entre l’administration Obama, les dirigeants républicains du Congrès et Wall Street, doit être vu à la lumière de la proposition faite devant la Commission par le président de l’American Banking Association (ABA), Frank Keating [1], également connu pour son opposition farouche au rétablissement du Glass-Steagall Act.


Reprenant un thème développé par la tristement célèbre Banque des règlements internationaux [2] dans son dernier rapport annuel, Keating a averti d’emblée que les Américains vivent trop longtemps et que par conséquent les systèmes de retraites et de soins aux plus âgés vont mettre le pays en faillite : « D’ici 2025, chaque centime d’impôt fédéral ira au paiement des retraites, à la santé et aux intérêts sur la dette », et il faudra donc, « une fois la crise [du shutdown] passée, s’asseoir pour négocier avec ardeur et de manière non partisane pour trouver comment rattraper cette fuite en avant. »


Bien évidemment, Keating a oublié de mentionner comment la politique de libre-échange, la fermeture des usines, la baisse généralisée des salaires d’une large partie de la population américaine, la baisse des impôts pour les catégories les plus riches, l’évasion fiscale, le coût des renflouements bancaires,


l’hyperinflation provoquée par la Réserve fédérale et les guerres impériales sans fin... ont provoqué une chute des revenus (tant pour les individus des classes moyennes et inférieures que pour l’Etat), ainsi que des ressources permettant de garantir le maintien des régimes sociaux du pays.


Le laquais des banquiers s’est ensuite évertué à décrire comment les personnes qui prenaient leur retraite à 62 ans en moyenne en 1959 vivaient seulement jusqu’à 69 ans, tandis qu’elles meurent aujourd’hui en moyenne à 80 ans. Ainsi, a-t-il conclu, « toutes les tables actuarielles sont fausses. Nous vivons heureusement bien plus longtemps, ce qui provoque d’énormes tensions en ce qui concerne nos capacités à fournir les services aux personnes plus âgées dans notre pays, et ceci va continuer à empirer au cours des 20 prochaines années. (…) La seule manière [de résoudre le problème des tables actuarielles] sera de lier la levée du plafond de la dette à une réduction durable des engagements à long terme de l’Etat [pour tout ce qui concerne les programmes sociaux]. »


Il a ajouté que la meilleure manière, à son avis, de réduire les prestations sociales aux plus âgés est d’introduire, au-delà d’un aménagement de l’indice des prix à la consommation (désindexer les prestations de l’inflation), un « indice de longévité », en quelque sorte une retraite dégressive encourageant les gens à se laisser mourir lorsqu’ils prennent de l’âge !


Devant ces propos dignes des théories économiques appliquées en Allemagne dès 1933, aucun parlementaire n’a sourcillé, montrant bien comment la mise en scène du « shutdown » a permis de conditionner les esprits à une austérité meurtrière.


Mais elle a aussi pour but de tuer le débat qui s’empare des Etats-Unis et pour lequel des propositions de loi existent déjà au Congrès : un nouveau Glass-Steagall Act. Car la stricte séparation entre banques de crédit et banques-casino condamne à mort les mégabanques de Wall Street. C’est la seule solution pour échapper à ce nouveau fascisme.


[1Keating n’est pas banquier, mais est un ancien procureur et homme politique qui, selon sa biographie officielle sur le site de l’ABA, a démarré sa carrière comme agent du FBI !


[2La BRI entretenait des relations troubles avec le régime nazi pendant les années 1930 puis la Seconde guerre mondiale.


Solidarité et Progrès
http://linkis.com/french.irib.ir/analy/XagH
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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 01:49

 

 

 

 

Les frères Obama : Protecteurs du terrorisme islamique saoudien

 

La vice-présidente de la Haute cour constitutionnelle égyptienne, Tahani al-Gebali, a affirmé lors d’une entrevue à la chaîne Bitna al-Kibir en août dernier que « le frère d’Obama [Malik] est l’un des architectes de la stratégie d’investissements pour le compte de l’organisation internationale des Frères musulmans ». 

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Ahlul Bayt Nouvelles Agence (ABNA) : Selon une traduction faite par Walid Shoebat (un ancien membre des Frères musulmans aujourd’hui activiste pour la paix), al-Gebali a déclaré :


Nous allons faire respecter le droit, et les Américains ne pourront pas nous en empêcher. Nous devons ouvrir les dossiers et initier les procédures judiciaires. L’administration Obama ne peut nous arrêter ; ils savent qu’ils ont soutenu le terrorisme. Nous allons ouvrir les dossiers pour que les nations concernées soient exposées, afin de montrer comment elles ont collaboré avec les terroristes.


Shoebat a indiqué le 5 septembre que plusieurs personnalités médiatiques égyptiennes ont rapporté que Malik Obama, le demi-frère du président américain Barack Obama, fait actuellement l’objet d’une enquête en Egypte concernant son rôle au sein de l’Organisation islamique Dawa (IDO), domiciliée au Soudan, ainsi qu’au sein des Frères musulmans plus généralement.

Des plaintes ont été déposées auprès du procureur général Hisham Barakat, afin que Malik Obama soit placé sur la liste de surveillance des autorités égyptiennes et interrogé sur son rôle dans le financement du terrorisme islamique international.


Malik Obama est le secrétaire exécutif de l’IDO, dont l’objectif est de promouvoir la version Wahhabite saoudienne de l’islam à travers tout le continent africain. Il est probable que l’IDO soit associée l’International Islamic Council for Dawa and Relief (IICDR), qui fédère 86 organisations islamiques, et qui est domiciliée au Caire. Son secrétaire général est Abdullah Omar Nasseef, également président du Congrès islamique mondial, une des principales organisations des Frères musulmans. Nasseef a été également secrétaire-général de la Ligue islamique mondiale (une organisation sponsorisée par l’Arabie Saoudite) et a co-fondé en 1988, avec l’ancien président pakistanais Zia-ul-Haq, le Rabita Trust, le bras financier de la Ligue. Celui-ci a été placé sous enquête par le sénat américain (et plus tard désigné par le Comité Al-Quaïda du Conseil de sécurité des Nation unies comme organisation proche d’Al Quaïda.


La relation qu’entretient le président Obama avec son demi-frère Malik n’est pas distante, puisque les deux ont été le témoin de l’autre au cours de leurs mariages respectifs, et que Malik Obama s’est rendu à la Maison Blanche à plusieurs occasions.


Malik Obama dirige également la Fondation Barack H. Obama, qui a été dénoncée pour avoir collecté des fonds déductibles d’impôt sur internet entre 2008 et 2011 alors qu’elle ne bénéficiait pas du statut requis pour le faire. Cette situation a été régularisée en juin 2011, suite à des interventions appropriées, avec en prime un effet rétroactif couvrant les irrégularités jusqu’en 2008.

La famille Obama dispose également d’une deuxième fondation, la Mama Sarah Obama Foundation. Celle-ci accorde des bourses pour l’étude de la charia auprès de trois écoles spécialisées en ce domaine en Arabie Saoudite : l’Ecole Umm al-Qura, l’Université islamique de Médine et l’Université islamique Imam Muhammad bin Saud de Riyad.


Rappelons pour terminer que Saad al-Shater, le fils du dirigeant des Frères musulmans emprisonné Khairat al-Shater, avait déclaré en août dernier détenir des preuves susceptibles d’« envoyer Obama en prison ». Il avait affirmé par la suite que le président Barack Obama avait envoyé une délégation au Caire pour faire libérer son père et d’autres personnalités dirigeantes des Frères musulmans, afin d’empêcher la publication de documents explosifs pouvant incriminer tant Obama que les Etats-Unis. Saad al-Shater fut arrêté par les autorités égyptiennes les 28 août.


Ces nouveaux événements nous permettent de mieux comprendre pourquoi l’administration Obama s’est évertuée, malgré la promesse formelle faite par Barack en 2009 aux famille des victimes des attentats du 11 septembre 2001, à obstruer les efforts de ces familles pour obtenir la publication du chapitre de 28 pages du rapport de la Commission d’enquête conjointe du Congrès documentant, selon les informations disponibles, le rôle de l’Arabie Saoudite dans ces attentats.


Une campagne de plus en plus médiatisée est en train d’émerger pour obtenir la publication de ces 28 pages, avec la formation récente d’une association baptisée « Les familles du 11 septembre unies pour mettre le terrorisme en faillite » (9/11 Families United to Bankrupt Terrorism). Ce groupe appelle le président Obama à respecter sa promesse et bénéficie du soutien de deux quotidiens de Floride, le Miami Herald et le Sarasota Herald-Tribune.

Une requête auprès d’une tribunal fédéral a été déposée, afin d’obliger le FBI à obtempérer aux requêtes de déclassification faites par diverses personnalités et associations sous l’égide de la Loi d’accès à l’information.


On comprend mieux maintenant pourquoi les intérêts saoudiens associés à la famille Bush ont trouvé en 2008 en Barack Obama un allié fiable dans la défense de leurs intérêts ; et pourquoi ils se sont mobilisés, à l’échelle internationale, pour que celui-ci devienne le digne successeur de Bush à la Maison-Blanche.

 

http://avicennesy.wordpress.com/2013/10/10/les-freres-obama-protecteurs-du-terrorisme-islamique-saoudien/

 

http://abna.ir/data.asp?lang=8&Id=470456

 

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Les Observateurs de France24: Au service de l'Empire US et des guerres (eva)

(médias et situation internationale)

La dictature du Nouvel Ordre Mondial sur la Grèce et.. sur toute l'UE (eva)

Syrie: Tout ce qu'on ne vous dit pas dans les médias menteurs. Effrayant !

Les Islandais se sont débarrassés avec succès de la mondialisation financière

L'Histoire de France et les Empires, vidéo : 2 formidables heures avec F. Asselineau

Un Lecteur dit ce qu'il pense de Nicolas Sarkozy (eva R-sistons aussi)

On vous ment ! Le terrorisme islamique n'existe pas en France

Le vrai Kadhafi, à partir de documents anciens. Un grand dirigeant !

Diminuer votre consommation de carburant : Tous les conseils

Les expériences secrètes de la CIA : Vidéo passionnante !

Les clefs pour comprendre les évenements majeurs de l'Actualité (eva R-sistons)

Guerre contre la Syrie: Tous les mensonges (massacres, images, analyses..)

Comment l'Occident déstabilise les pays hostiles et sème le chaos

Propagande de guerre (les règles) et manipulation des masses

Gbagbo n'est pas un criminel mais un démocrate. Vrais criminels pas jugés à La Haye

26 vérités sur le groupe État islamique EI qu’Obama veut vous cacher


 

 

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(Conditionnement par les Médias)

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