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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 23:15

 

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Petit abrégé d’histoire du pays du goulag levant (ex-USA) depuis la seconde guerre mondiale (Howard Zinn)


“Les Etats-Unis ? C’est l’histoire d’une bande d’esclavagistes qui voulurent être libres. Alors ils ont tués plein d’Anglais blancs pour pouvoir garder leurs esclaves noirs africains et ils purent continuer à éliminer les hommes rouges, continuer à bouger vers l’Ouest pour aller voler les terres des Mexicains bronzés, ce qui leur donna un espace volé pour pouvoir plus tard bombarder nucléairement les jaunes. Vous savez ce que devrait-être le slogan de ce pays: ‘Donnez-nous une couleur, on l’éliminera !”


~ George Carlin ~

 

Une nation pacifique ?

 

Howard Zinn

 

Extrait d’une conversation avec Anthony Arnove sur le terrorisme et la guerre (2002)

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

[...] Vous ne pouvez pas dire aux Américians Originels (Indiens) que nous étions une nation pacifique alors que nous mouvions au travers du continent et nous engagions dans des centaines de guerres contre eux. Les Etats-Unis se sont engagés dans au moins vingt interventions militaires dans les Caraïbes dans les vingt premières années du siècle dernier (XXème siècle), de la seconde guerre mondiale à aujourd’hui, nous avons eu une interminable succession de guerres et d’interventions militaires.

Juste cinq ans après la fin de la guerre la plus désastreuse de l’histoire de l’humanité, après la seconde guerre mondiale, nous sommes en guerre en Corée. Ensuite, presqu’immédiatement, nous allons aider les Français en Indochine, suppléant plus de 80% de leur équipement militaire et bientôt nous sommes impliqués en Asie du Sud-Est.

 

Nous bombardons non seulement le Vietnam mais aussi le Laos et le Cambodge.

Dans les années 1950, nous sommes aussi impliqués dans des opérations secrètes de renversement de gouvernements en Iran (1953) et au Guatémala (1954). De plus alors même que nous sommes impliqués par la suite au Vietnam, nous envoyons également l’armée en République Dominicaine. Dans cette période nous donnons aussi une énorme aide militaire à l’Indonésie, aidant ainsi le dictateur local Suharto, à mener une guerre interne contre son opposition au cours de laquelle plusieurs centaines de milliers d’opposants à son régime seront tués. Puis en 1975, le gouvernement américain apporte un soutien critique à la campagne féroce et brutale de mise au pas de la population du Timor Oriental, dans laquelle des centaines de milliers de personnes seront tuées.

Dans les années 1980. Lorsque Reagan arrive aux affaires, nous commençons une guerre secrète en Amérique Centrale, au Salvador et au Honduras, au Costa Rica et spécifiquement au Nicaragua, y créant une force contre-révolutionnaire les Contras, que Reagan appelle les “Combattants de la Liberté”.

 

En 1978, avant même que les Russes n’entrent en Afghanistan, nous envoyons secrètement des armes aux rebelles les moudjahidines. Certains d’entre eux deviendront par la suite les Talibans, les gens qui soudainement deviendront nos ennemis. Le Conseiller à la Sécurité Nationale du président Carter, Zbigniew Brzezinski, crânait alors qu’il savait que les Etats-Unis allaient “provoquer une intervention militaire soviétique” en Afghanistan. Ceci se produisit, provoquant une guerre qui dura 10 ans. La guerre fut dévastatrice pour les Afghans et laissa le pays en ruine. Dès que ce fut fini, les Etats-Unis se retirèrent. Les gens que nous soutenions, les fondamentalistes religieux prirent le pouvoir en Afghanistan et y établirent leur régime.


Presqu’aussitôt la venue aux affaire de George Bush Sr en 1989, il lança une guerre contre la Panama, qui tua plusieurs milliers de personnes. Deux ans plus tard, nous étions en guerre dans le Golfe, utilisant l’invasion du Koweït par Saddam Hussein (NdT: qui eut au préalable le feu vert de Washington et fut encouragé de le faire se faisant ainsi piéger…) comme excuse pour intensifier notre présence militaire dans la région et pour stationner des troupes en Arabie Saoudite, ce qui devint par la suite un des crimes principaux qui fit réagir Oussama Ben Laden et d’autres nationalistes saoudiens.
Puis, avec l’administration Clinton, nous avons bombardé l’Afghanistan, le Soudan, la Yougoslavie et encore l’Irak.


Pour que quelqu’un comme Bush nous appelle une “nation pacifique”, cela veut dire qu’il faille laisser de côté une bien grande portion de l’histoire.

Il est en fait juste de dire que depuis la seconde guerre mondiale, il n’y a pas eu de nation plus belliqueuse et activement engagée dans les conflits que les Etats-Unis.


[...] Pour nous faire entrer de nouveau en guerre (NdT: Après les attentats du 11 Septembre 2001), ils veulent nous faire agir comme si nous étions nés hier. Ils veulent que nous oublions l’histoire de nos gouvernements, parce que si vous oubliez l’histoire, c’est à dire si vous êtes nés d’hier, alors vous allez croire n’importe quoi. Comment croyez-vous que nous ayons ajouté le Texas, le Colorado, le Nouveau-Mexique, l’Arizona et la Californie aux Etats-Unis ? Parce que les Mexicains nous aimaient beaucoup et qu’ils nous les ont donné ? Nous avons acquis ces territoires suite à la guerre contre le Mexique et nous avons pensé que les Mexicains devraient être contents que nous n’ayons pas tout pris. Cette guerre contre le Mexique a commencé avec un mensonge. Il y a eu un incident à la frontière américain-mexicaine. Des troupes américaines allèrent en zone disputée et des gens y furent tués. Le président James Polk décréta que le sang avait coulé en terre américaine et les armées furent envoyées vers Mexico-City, peu de temps après nous avions la moitié du Mexique.

[...] Ainsi l’histoire peut-être utile. Elle peut vous en dire beaucoup sur votre gouvernement, au sujet des mensonges et de la tricherie perpétuelle. Si les gens savaient cette histoire, ils ne resteraient pas assis béatement à écouter un Bush parler et à s’émerveiller qu’il soit capable de lire.

[...] Le gouvernemnt nous dit qu’il est absolument déterminé à éradiquer les camps d’entrainement terroristes (NdT: créés par la CIA, MI6, Mossad, ISI et financé par les Saoudiens et pays du Conseil de Coopération du Golfe), mais ici aux Etats-Unis, la sinistre “École des Amériques” (NdT: autrefois basée au Panama) a entraîné et entraîne toujours des personnels qui s’engagent dans le terrorisme, elle entraîne des gens qui deviennent les organisateurs des escadrons de la mort en Amérique Centrale (NdT: technique de “contre-insurrection” développée par l’armée française lors de la bataille d’Alger de 1957 et que des cadres tortionnaires français comme le général Aussarès, enseignèrent à l’École des Amériques…).


Si vous mettez au mur des photos de classe de l’École des Amériques, vous aurez une une sérieuse galerie de terroristes internationaux, comme par exemple le chef des escadrons de la mort salvadoriens Roberto D’Aubuisson, qui prît par au massacre de 811 personnes à El Mozote en 1981, ainsi que beaucoup de généraux et de dictateurs qui passèrent dans les rangs de l’École des Amériques.


Vous savez, le dictateur panaméen Manuel Noriega est allé à l’École des Amériques, puis est devenu un employé de la CIA, puis soudainement est devenu un ennemi et un terroriste, alors nous sommes entrés en guerre contre le Panama pour le capturer.

Nous n’irons probablement pas de si tôt en guerre contre Henry Kissinger !


Les Etats-Unis se sont opposés de manière persistante à la création d’un tribunal international contre les crimes de guerre parce qu’il pourrait être utilisé contre les personnels du gouvernement américain et ses militaires…

Kissinger a écrit récemment qu’un tel tribunal serait un mauvaise idée ! Bien sûr que c’est une mauvaise idée, il pourrait bien être un des premiers à y être jugé. (NdT: N’oublions pas que Kissinger est le protégé et l’homme d’action de la famille Rockefeller…)


[...] Le gouvernement américain quel qu’il soit n’est clairement pas intéressé en une telle initiative.

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Sur les mouvements sociaux et la lutte anti-ségrégationniste dont Zinn fut un fervent activiste il dit ceci (toujours avec Arnove en 2002):

Pas en notre nom


[...]

 

La guerre a toujours diminué notre liberté. Quand notre liberté s’est étendue, cela n’a jamais été le résultat de guerre ou de quoi que ce soit le gouvernement aurait fait, mais toujours en résultat de l’action directe des citoyens. Le meilleur exemple de cela est l’histoire des afro-américains aux Etats-Unis, l’histoire de l’esclavage et de la ségrégation. Ce ne fut pas le gouvernement qui initia le mouvement contre l’esclavage mais les abolitionnistes noirs et blancs. Ce ne fut pas le gouvernement qui initia la bataille contre la ségrégation dans les années 1950 et 1960, mais le mouvement social des peuples du sud des Etats-Unis. Ce ne fut pas le gouvernement qui donna aux ouvriers la liberté de ne travailler que huit heures par jour au lieu de 12. Ce furent les ouvriers et les travailleurs eux-mêmes qui s’organisèrent en syndicats, firent grève après grève et firent face dans les rues à la répression de la police. Le gouvernement était de l’autre côté, le gouvernement a toujours été du côté des employeurs et des grosses entreprises.


La liberté des travailleurs, la liberté des noirs ont toujours dépendu des luttes du peuple lui-même contre le gouvernement. Donc, si on y regarde de près historiquement, nous ne pouvons certainement pas dépendre des gouvernements pour maintenir ou gagner nos libertés. Nous ne pouvons compter que sur nos propres efforts bien organisés.

Une autre leçon que nous enseigne l’histoire est que vous ne devez jamais dépendre de vos droits légaux. Ne croyez jamais que vous pouvez montrer un statut légal ou la constitution et dire: “Vous voyez, c’est ce qu’il y est dit et donc c’est ce que je vais avoir.” Parce que quoi que dise la constitution, quelque soit ce que disent les statuts, quiconque en fait détient le pouvoir en une situation donnée déterminera si les droits que vous avez sur le papier seront les droits que vous aurez de fait. Ceci est une situation très commune dans notre société. Les gens luttent pour avoir leurs droits, ils les obtiennent sur le papier, mais la réalité du pouvoir et de la richesse intervient et ces droits légaux ne veulent plus dire grand chose. Vous devez vraiment lutter pour qu’ils deviennent réels.


[...] Je pense que l’échec du système capitaliste pour résoudre les problèmes fondamentaux va devenir de plus en plus évident.

[...] Un système qui place les bénéfices des entreprises et des actionnaires au dessus de toute autre considération est voué à être exposé à l’échec. Je ne sais pas quand cela deviendra l’évidence même pour la vaste majorité du public américain mais cela est certain de se produire dans le futur.

 

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Source:

Terrorism and War”, Howard Zinn with Anthony Arnove, Open Media, 2002

 

http://resistance71.wordpress.com/2014/06/14/petit-abrege-dhistoire-du-pays-du-goulag-levant-ex-usa-depuis-la-seconde-guerre-mondiale-howard-zinn/

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 02:54

 

 

Ce qui est à retenir : L'Ukraine est sacrifiée pour le compte d’intérêts transatlantiques. Et coup porté à la relation euro-russe ainsi qu'à la paix 

 

9 juin, 15:03
Réflexions sur l’Ukraine « libérée »
Réflexions sur l’Ukraine « libérée »

 

Par La Voix de la Russie | Les élections en Ukraine viennent de se terminer et le monde entier a pu constater l’état de névrose politique dans lequel se trouve ce pays.

 


Sans trop de surprises c’est l’oligarque Porochenko qui a été élu président du pays avec 54 % des voix au premier tour, soit un score équivalent à celui obtenu par Vladimir Poutine en 2000. L’oligarque Porochenko, dont les visites en France durant le Maïdan se faisaient systématiquement accompagné de son « ami » Bernard-Henri Lévy a pu bénéficier d’une situation politique interne difficile (Du Maïdan à la Crimée en passant par le Donbass) mais surtout de l’étonnante maladresse de tous les autres principaux candidats, à commencer par l’égérie de la révolution orange, Ioulia Timoshenko, qui n’obtint que 12,8 % des suffrages.


La belle Ioulia avait créé un petit scandale durant la campagne en affirmant qu’il fallait « prendre les armes et aller buter ces chiens de Russes et leur foutu chef », « Soulever le monde entier pour qu’il ne reste même plus un champ brûlé dans cette foutue Russie », « Pulvériser (les Russes) à l’arme atomique » et encore qu’elle pourrait « prendre sur le champ un automatique et mettre une balle dans la tête de ce salopard (de Poutine) ». Heureusement pour la paix en Europe, et visiblement à la grande déception de la fraction la plus dure du département d’Etat, Ioulia Timoshenko n’a pas convaincu le peuple ukrainien, malgré ses menaces de Nouveau Maïdan, cette fois dirigé contre ses alliés d’hier.


En troisième place, le candidat du parti radical Oleg Lyashko à lui obtenu 8 % des voix. Ce dernier avait notamment proposé à la Rada issue du Maïdan une loi permettant de qualifier de « saboteurs et complices de l’occupant russe » tous les citoyens ukrainiens s’opposant à la nouvelle Rada post- Maïdan et aux mouvements de troupes armées dans le territoire ukrainien. Le projet de loi prévoyait que ces mêmes saboteurs devaient être tout simplement condamnés à la peine de mort. Ce dernier a également fondé un bataillon militaire appelé « Bataillon Ukraine », coupable de l’assassinat de deux civils pro-russe lors de l’assaut d’un bâtiment gouvernemental dans la ville de Torez.


Les candidats des partis nationalistes Pravy Sektor et Svoboda obtiennent respectivement 0,7% et 1,16%, des résultats, mettant un terme définitif aux rêves des nombreux nationalistes européens qui ont soutenu Maïdan en pensant que cette révolution allait être en quelque sorte la leur. Les premiers comme les seconds sont sans doute les grands perdants de la bataille d’Ukraine et semble partager en commun de nombreux traits de caractères tels qu’en premier une touchante naïveté qui, il faut bien le dire, s’apparente clairement à une forme de bêtise.


La tentative de séduction opérée par Dimitry Iaroch envers certains milieux nationalistes (italiens et français notamment) auraient pourtant dû permettre à ces derniers de se rendre compte qu’ils avaient affaire au Jean-Claude Van Damme de la politique ukrainienne. Dans ses interviews, Dimitry Iaroch a en effet réussi à successivement affirmer que le prochain président de la fédération de Russie serait Ramzan Kadyrov (SIC), à confirmer la main de l’Occident dans le renversement de Ianoukovich ou encore que Poutine serait (involontairement) le premier promoteur de l’intégration européenne et enfin que Pravy Sektor ne nourrissait aucune haine pathologique envers l’Amérique mais était pour un monde multipolaire… On peut se poser de grosses questions sur l’état neurologique du führer de Pravy Sektor ou sur sa sincérité.


Sur le plan géostratégique c’est un peu plus clair, Dimitry Iaroch affirme militer pour la création d’un axe stratégique de la Baltique à la mer Noire, avec la participation des Etats baltes, la Biélorussie, la Pologne et l’Ukraine, contre l’impérialisme russe… Quelqu’un devrait sans doute lui expliquer qu’il s’agit du plan américain de «Nouvelle Europe » déjà en vigueur et que ces Etats sont déjà l’anneau périphérique de l’Otan sauf la Biélorussie qui, si elle était à l’avenir déstabilisée par la galaxie Pravy Sektor pour le compte des intérêts américains et renversée comme ne l’a été le gouvernement ukrainien, permettrait aux Etats-Unis de disposer d’une base militaire a une heure d’avion de Moscou, comme c’est également l’objectif avec Kiev. Une vision du monde bien loin de tout idéal multipolaire et que ne partagent pas du tout les nations de la vieille Europe, France en tête.


La corrélation des objectifs stratégiques globaux américains dans la région et des objectifs régionaux du Pravy Sektor ne sont plus un mystère pour personne alors que ces derniers ont œuvré comme sous-traitants efficaces pour permettre le renversement d’un pouvoir pourtant élu et favoriser la prise de pouvoir d’une nouvelle oligarchie elle clairement aux ordres. Nulle surprise des lors que Dimitri Iaroch dans sa dernière interview ait jugé bon de remercier l’Amérique et de rappeler à quel point la nouvelle Ukraine devait renforcer ces liens avec les Etats-Unis, tandis que le président Porochenko souhaite lui accélérer une intégration européenne pourtant toujours pas souhaitée par une majorité d’Ukrainiens.

 

Alors que les élections en Ukraine ont sans doute permis à Iaroch de constater qu’il avait plus de soutien dans les galaxies nationalistes ouest-européennes qu’en Ukraine, ses militants ces dernières semaines se cantonnent à ce qu’ils savent faire de mieux : affronter leurs concitoyens, Slaves et orthodoxes avant tout, que ce soit les civils du Donbass ou les policiers ukrainiens qui risquaient leur vie pour 250 euros par mois. Ce faisant les militants de Pravy Sektor ne font pas que confirmer leur caractère de petits voyous mais mettent également en péril la relation entre l’Europe et la Russie.


L’Ukraine, tout comme la Russie des années 90, fait désormais face à un conflit sur son territoire, clairement nourri par les haines pathologiques que les militants majoritairement issus de de Pravy Sektor nourrissent, non contre l’Amérique donc, mais contre la Russie et les russophones. Pravy Sektor bénéficie pour cela d’un soutien de poids : l’oligarque Igor Kolomoiski qui malgré avoir été le représentant du Conseil européen des communautés juives pendant 5 ans se retrouve désormais sponsor des mouvances nationalistes radicales qui ont compris que l’antisémitisme était bien moins rentable que la russophobie et l’antipoutinisme. Peut-on qualifier cette surprenante et contre nature alliance de version ukrainienne du front Orange-brun ?


L’oligarque Kolomoiski n’est du reste pas le financier de la nouvelle garde nationale par accident mais bien l’une des pièces maitresses et un relai essentiel du dispositif américain de prise de contrôle de l’Ukraine, dispositif dont les contours commencent à être visibles. Celui-ci dispose par le biais d’une société écran basée à Chypre (Burisma Holdings) du contrôle de la majorité des sociétés gazières ukrainiennes. Au cours du mois de mai, Burisma Holdings a confirmé la nomination à son conseil d’administration de R. Hunter Biden, fils de Joe Biden, le vice-président des Etats-Unis, et de Devon Archer, financier et ami de John Kerry.


Au pillage énergétique en cours et à la mise du pays sous la coupe d’oligarques (sans doute tout aussi corrompus que ne l’était Ianoukovich) le pays semble devoir également continuer à s’enfoncer dans la grave crise morale et démographique qu’il connait depuis le milieu des années 90. La population de l’Ukraine est passée de 52,2 millions d’habitants en 1994 à 45,4 millions en 2014, soit une diminution de près de 7 millions d’habitants en 10 ans, soit plus que la Russie pour une population 3 fois moindre. A cela il faut rajouter un solde migratoire négatif (près de 700.000 Ukrainiens sont notamment entrés en Russie depuis janvier 2014) et que le pays comporte le plus haut taux de Sida d’Europe, avec près de 1,5 % de la population adulte contaminée. Enfin et peut être surtout, le démographe Emmanuel Todd a récemment rappelé que les inquiétants indicateurs de mortalité infantile (indicateur le plus significatif de l'état réel de la société selon lui) ne laissaient pas beaucoup d’espoir d’échapper à une poursuite de la malheureuse dégradation systémique que connait l’Ukraine en tant que pays.


Un regard objectif porté sur les évènements en Ukraine ne peut que traduire un seul et unique constat : l’Ukraine de 2014 prend le chemin de la Russie des années 90, que ce soit sur le plan politique, économique, militaire ou démographique. Pour s’en convaincre je renvoie notamment vers cette excellente synthèse sur le site d’Olivier Berruyer.

Un chemin à la russe extrêmement risqué dont les activistes de Maïdan et leurs complices, en Europe et en Amérique, portent clairement la responsabilité puisque les premiers comme les seconds ont non seulement sacrifié ce pays pour le compte d’intérêts transatlantiques mais aussi porté un coup direct à la relation euro-russe mais aussi à la paix sur le continent.


Il reste à espérer que de ce chaos ukrainien émerge dans un avenir proche un « Poutine ukrainien » pour empêcher la dislocation du pays mais on peut en douter malheureusement pour les Ukrainiens. Au contraire tout laisse plutôt imaginer que l’Ukraine comme Etat tel que nous le connaissons, n’existe en réalité déjà plus vraiment.

 

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur

 

 

 

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6 juin 1944 – 6 juin 2014 (Olivier Berruyer)

 

 

 morts de la seconde guerre mondiale décès pertes deuxième

 

 

 

Mon analyse :

Merci la Russie pour ses bienfaits ! D-day, mythe pour la propagande de guerre

 

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Vladimir-Poutine.jpg

 

Vladimir Poutine est-il le plus grand dirigeant de notre temps ?

 

(Posted by Marucha : 2014-03-30) http://marucha.wordpress.com/2014/03/30/czy-wladimir-putin-jest-najwiekszym-przywodca-naszych-czasow/

 

Merci à Domremy pour la traduction

 

Source : Bilzerian Report

 

 

http://thebilzerianreport.com

 

De nombreux citoyens de l’Ouest ont une opinion négative concernant Vladimir Poutine, résultant de la partialité des informations que leurs délivrent les medias occidentaux . Si l’on en croit ce que disent les medias U.S. ils sont amenés à croire que Poutine est un dictateur tyrannique adoubé par sa famille - alors qu’en réalité il est né dans une famille ouvrière et qu’il est plus soutenu par ses concitoyens que ne le sont tous les autres dirigeants occidentaux.

 

 

En huit ans de gouvernement Poutine l’économie russe a progressé chaque année au point que le Produit Intérieur Brut s’est accru de 70%. Durant cette période les investissements ont augmenté de 125%, la production de 76%, et le seuil de pauvreté a diminué de 50%Le salaire moyen en Russie est passé de 80 à 640 dollars par mois et la classe moyenne s’est accrue passant de 8 millions à 55 millions de sujets.

 

 

Les analystes économiques nous indiquent que l’accès à de pareils résultats économiques trouve sa source dans un fort « macromanagement », un afflux de capital, une réforme de la politique fiscale ainsi que l’accroissement mondial du prix de l’énergie  La Russie est un grand exportateur de pétrole brut et de gaz).

 

 

Poutine de façon intelligente a fait retour à l’énergie nucléaire et a positionné la Russie comme une superpuissance énergétique dont l’Europe est dépendanteIl a puissamment investi dans les infrastructures russes et notamment dans les pipe-lines. Parmi ses autres réalisations il faut citer l’introduction du taux uniforme d’impot à 13%, ainsi que la baisse d’impot pour les sociétés passant de 35 à 24%. Ceci ayant pour résultat que Poutine a trouvé un incroyable soutien dans le peuple russe en obtenant sa seconde réélection avec un score de 71% des votants en sa faveur .

 

Ces réalisations de Poutine s’avèrent encore plus impressionnantes quand nous réalisons qu’il a eu à faire à l’un des gangs les plus menaçants du monde.

 

Nous avons nommé la « mafia russe » dirigée par les biens connus gangster-milliardaires qui profitent de leur double nationalité dans les pays ne pratiquant pas l’extradition (comme par ex. Israël) pour échapper à la justice et qui est responsable des esclavages sexuels, du trafic des armes, du trafic des drogues, - en plus de la corruption démentielle qui a infesté la Russie lors de la chute de l’Union Soviétique.

 

De multiples fois Poutine a risqué sa vie afin de s’opposer à ces gansters mais il a pu en fin de compte amener un grand nombre de ces bandits devant la justice. Malgré celà dans les prisons russes nous trouvons moins d’incarcérations qu’aux U.S.A.

 

Les medias américains ne cessent de questionner l’intégrité des élections en Russie. Or personne n’a pu présenter une quelconque preuve de tricherie électorale concernant Poutine – alors qu’existent de solides preuves concernant des tricherie commises par le Parti Républicain à l’encontre du candidat Ron Paul.

 

Quand Obama a obtenu son « prix Nobel de la Paix » tout en tenant en main les ficelles conduisant à la guerre en Irak et en Afghanistan – guerres que nul n’a déclarées - Poutine utilisait toutes ses influences pour s’opposer et empêcher les guerres illégales, autrement dit l’invasion des pays étrangers.

 

En 2003 les puissances occidentales ont utilisé toutes leurs influences pour envahir sans cause l’Irak au prétexte de possession d’armes de destruction massive par ce paysCette guerre a amené la hausse du prix du pétrole ainsi que le massacre de un million (1 000 000) de civils Irakiens innocentsQuelques personnes lucides des Nations Unis à l’instar de la Russie de Poutine se sont opposées fermement à l’invasion de l’Irak tout en exprimant des doutes quand à la véracité des preuves matérielles présentées par les leaders rivaux de Saddam Hussein. Poutine a essayé d’empecher la guerre désastreuse contre l’Irak en mettant son veto lors des résolutions de l’O.N.U mais l’AIPAC, -le puissant lobby israélo-américain- a convaincu les politiciens américains d’attaquer l’Irak sans le soutien de l’O.N.U.

 

Comme pour l’Irak Poutine s’est vigoureusement opposé à l’intervention en Libye qui s’est, elle aussi, révélée être une catastrophe humanitaire. La Libye est passé du statut de pays conforme aux lois internationales à une nation en déroute gouvernée par des éléments les plus radicaux. Ses infrastructures ont été en grande partie détruites et les atteintes aux droits humains sont de loin pires qu’ils ne l’ont jamais été du temps de Kadhafi.

 

Maintenant le lobby israélo-américain et les medias de masse poussent à d’autres guerres non-déclarée en  Syrie et en Iran. Encore deux guerres qui amèneraient à d’importantes hausses du coût du pétrole et à la régression de la déjà fragile économie mondiale.

 

Pour Poutine l’accroissement du prix du pétrole – principale marchandise d’exportation russe - serait une aubaine. Mais Poutine prend plus en compte, dans ce cas, les conséquences humanitaires de pareilles guerres que le profit financier pour sa nation. C’est pourquoi il a utilisé son droit de veto au Conseil de Sécurité pour bloquer l’attaque contre la Syrie. Les medias américains assoiffés de sang ont immédiatement condamné Poutine l’accusant d’être un « obstructionniste » entamant une seconde guerre froide. Poutine quand à lui s’est tenu au dessus des roquets belliqueux et n’a fait qu’enseigner aux américains qu’ils devraient freiner le prurit qui les pousse à entamer sans cesse de nouvelles guerres.

 

La lucidité de Poutine dans les affaires économiques, ses décisions justes en matière de politique étrangère, le caractère humanitaire de la conduite de sa politique sont des choses dont le monde entier devrait le féliciter.

 

Si les présidents américains pouvaient respecter la liberté et la souveraineté des autres nations comme le fait Vladimir Poutine notre planète serait – et de loin - bien plus paisible.


  http://delire-des-livres.over-blog.fr/article-vladimir-poutine-est-il-le-plus-grand-dirigeant-de-notre-temps-123202616.html

http://thebilzerianreport.com/is-vladimir-putin-the-greatest-leader-of-our-time/ viahttp://marucha.wordpress.com/2014/03/30/czy-wladimir-putin-jest-najwiekszym-przywodca-naszych-czasow/

 

 

Poutine-ours-russe.jpg

Vladimir Poutine défenseur de la paix : y en a-t-il que cela embarrasse ? (lettre ouverte)

 

 

 

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Actualité

 

 

L'UMP un Parti qui rime avec faillite

 

L’UMP en décomposition accélérée : la nécrose d’une association de type mafieux

Une préfiguration du « Grand Marché Transatlantique » : Philip Morris attaque l’Uruguay : qui va gagner ?

L’histoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer «le débarquement des anglo-saxons»

Palestine - 10 juin 2014 - 48e jour de grève de la faim pour les prisonniers palestiniens
Traité transatlantique - PDF qui dénonce le traité de soumission des pays d’Europe à l’impérialisme américain

 

 

  Complot visant à tuer Maduro: Le Vénézuela exige que les États-Unis expliquent leur rôle

 

 

Le plan du MEDEF pour démanteler la Sécurité Sociale

 

L’affaire Nemmouche et les services secrets atlantistes


 

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Mehdi Nemmouche


 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:12

 

 

Le Peuple syrien a parlé

 

 

L’élection présidentielle syrienne a surpris aussi bien les Syriens que leurs alliés et leurs ennemis. Le scrutin, dont chacun s’accorde à dire qu’il a été sincère, a mobilisé 73,42 % des électeurs, malgré l’impossibilité dans laquelle certains se trouvaient d’aller aux urnes du fait de l’occupation d’une partie du pays par des mercenaires étrangers. Bachar el-Assad a recueilli 88,7 % des suffrages exprimés et a été reconduit pour 7 ans.


| 5 juin 2014

 

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Depuis plusieurs mois, les 11 États restant membres du Groupe de Londres (anciennement dénommé les « Amis de Syrie », à l’époque où ils étaient 114) dénoncent l’élection présidentielle syrienne du 3 juin comme une « farce ». Selon eux, d’une part il serait grotesque de tenir un scrutin dans un pays en proie à une « guerre civile », d’autre part, le président sortant Bachar el-Assad serait un tyran, recourant massivement à la torture et bombardant son propre peuple, donc illégitime. Toujours selon ces 11 États, la seule sortie possible d’une guerre qui a déjà fait « au moins 160 000 morts syriens » serait de laisser la place à un « organe de transition » désigné non pas par les Syriens, mais par eux.

Les grands médias des États membres de l’Otan et du CCG avaient donc prévu d’ignorer cette « non-élection », selon l’expression du secrétaire d’État John Kerry. Cependant, le scrutin anticipé pour les Syriens résidant à l’étranger ayant donné lieu à des manifestations de masse au Liban et en Jordanie, il était évident que la presque totalité des Syriens de l’intérieur qui pourrait voter le ferait. Dès lors, ces grands médias ont dépêché in extremis des équipes pour couvrir l’événement.

Jusqu’à ce moment-là, il était généralement admis —sauf par le Réseau Voltaire— que les Syriens en exil étaient opposés à la République et qu’ils avaient fuit le pays pour échapper à la « répression politique ». L’épisode des scrutins à Beyrouth et Amman a montré qu’en réalité, la grande majorité d’entre eux avaient fuit les exactions des mercenaires étrangers qui attaquent leur pays. Tout autant surpris que l’ambassadeur syrien au Liban, le ministre libanais de l’Intérieur dénonça la présence sur son territoire de prétendus réfugiés syriens qui soutiennent leur gouvernement, refusant de prendre en compte l’attaque de leur pays et la destruction de leurs maisons par plus de 250 000 mercenaires en 3 ans.

La République syrienne s’évertua à suivre méticuleusement les normes occidentales de la démocratie. Le Parlement adopta un nouveau Code électoral qui institua les droits accordés aux candidats aussi bien en matière d’affichage, et de passages à la télévision et dans les journaux que d’escorte assurant leur sécurité en ces temps de guerre.

Le pays, qui a abandonné le système du parti unique pour celui du multipartisme en adoptant la constitution du 26 février 2012, avait eu deux ans pour former de nombreux partis et apprendre le débat politique public.

La République syrienne, qui accepte la présence de journalistes occidentaux depuis novembre 2011, avait eu deux ans et demi pour apprendre à satisfaire leurs exigences professionnelles. Il avait progressivement noué des contacts positifs avec nombre d’entre eux, notamment depuis la Conférence de Genève 2. Plus de 360 médias étrangers étaient ainsi accrédités, disposant de la plus totale liberté de circulation dans tout le pays, malgré la guerre.

Les arguments politiques

Pour le Groupe de Londres, il serait impossible d’organiser une élection dans un État en guerre. C’est oublier que récemment, les mêmes États se sont réjouit des élections présidentielles en Afghanistan et en Ukraine.

En Afghanistan, le 5 avril, se tenait le premier tour de l’élection présidentielle sous la surveillance des troupes de l’Otan. Un électeur sur trois a fui le pays, mais pouvait voter de l’étranger. Selon les États membres du groupe de Londres, il aurait fallu obtenir 50 % des suffrages exprimés pour être élu dès le premier tour (il y en aura un second le 14 juin). Dans ce cas, compte-tenu du taux d’abstention de 67 % le président aurait été élu par 16,5 % du corps électoral).

En Ukraine, les putschistes de Kiev ont annoncé un taux de participation, le 25 mai, de 60 %. Ce faisant, ils ne comptaient pas les électeurs de Crimée, bien qu’ils affirment que cette région fait toujours partie de leur pays. Le président élu, Petro Porochenko récolta 54 % des suffrages exprimés. Cependant, si l’on ramène ce score à l’ensemble des électeurs sur l’ensemble du territoire qu’il revendique, il n’a le soutien que de 27 % d’entre eux.

On ne doit pas s’étonner de la faible exigence des États du Groupe de Londres : à la dernière élection du Parlement européen (25 mai), le taux de participation était exceptionnellement bas (seulement 13 % en Tchéquie). Cette élection sans le peuple a pourtant été considérée comme « démocratique » (sic).

Le rôle belliqueux des médias atlantistes en 2011-2012

La guerre contre la Syrie a débuté, en 2011, comme une guerre de 4ème génération. C’est-à-dire que l’Otan entendait renverser l’État en décourageant la population de le défendre plutôt qu’en lui livrant une guerre conventionnelle. De grands médias internationaux (Al-Arabiya, Al-Jazeera, BBC, CNN, France24, Sky), coordonnés par l’Alliance, devaient faire accroire aux Syriens et au monde que leur pays était agité par une « révolution » et que leur gouvernement allait inévitablement être renversé. La guerre aurait du culminer, début 2012, par une substitution de fausses chaînes syriennes aux vraies chaînes, afin d’annoncer la fuite du président el-Assad et l’instauration d’un « gouvernement de transition ». Cependant l’opération fut déjouée et échoua. La Russie et les États-Unis conclurent, en juin 2012, les grandes lignes d’un accord qui prévoyait aussi bien la paix en Syrie que le partage de la région entre eux.

Toutefois, la France, Israël et l’opposition démocrate au sein du gouvernement Obama (Hillary Clinton, David Petraeus, James Stavridis) relancèrent la guerre sous une autre forme. Il s’agissait cette fois d’attaquer le pays avec des forces non-étatiques, sur le principe des condottières de la Renaissance ou, plus récemment, des Contras au Nicaragua. Durant cette seconde période, les médias atlantistes et du Golfe continuèrent sur leur lancée à décrire une révolution imaginaire face à une dictature cruelle, tandis que l’opinion publique en Syrie terminait de se rallier au gouvernement. De sorte qu’au moment où débutait la campagne présidentielle syrienne, les médias donnaient une narration complétement différente de la situation selon qu’ils étaient basés dans un pays de l’Otan ou du CCG, ou non.

Comment donc les médias atlantiques allaient-ils traiter de cette élection ?

La stratégie de dénigrement des médias atlantistes en 2014

Durant les jours précédents, ils ont utilisé plusieurs arguments pour discréditer le processus électoral.

• « Le résultat est connu d’avance », martelaient-ils. Effectivement, il ne faisait aucun doute que le président sortant, Bachar el-Assad, serait élu pour un troisième mandat de 7 ans. Cette affirmation laissait à supposer que le scrutin ne serait pas sincère.

Toutefois, si les Européens veulent bien comparer ce qui est comparable, la situation de la Syrie rappelle celle de l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 26 août 1944, le président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), qui avait été créé à Alger quelques jours avant le débarquement en Normandie, le général Charles De Gaulle, remontait les Champs-Élysées escorté d’une foule innombrable. Il n’y avait pas eu alors d’élection. La légitimité de De Gaulle était indiscutable car il avait été le premier homme politique à refuser la Collaboration en 1940 et à immédiatement entrer en Résistance. Les Français saluaient en lui l’homme qui avait su s’opposer à la fatalité et les conduire à la victoire. De la même manière, les Syriens voient en Bachar el-Assad l’homme qui a su s’opposer à la recolonisation du pays et les conduire à la victoire.

• « Les deux autres candidats sont de simples faire-valoir », poursuivent les médias atlantistes, sous-entendant que le pays en est resté à l’époque du parti unique et que cette élection est une mise en scène.

Or, le propre du multipartisme, c’est de pouvoir voter pour un candidat que l’on choisit. Dans de nombreux scrutins, les électeurs ne se reconnaissent dans aucun candidat. Ils peuvent alors soit s’abstenir, s’ils considèrent que le système est vicié ; soit voter blanc, s’ils veulent soutenir les institutions, mais aucun candidat ; soit voter pour un candidat marginal afin de relativiser le score du candidat principal (ce que l’on appelle le « vote protestataire »).

Dès lors, avant même d’examiner le score des candidats, le plus important, c’est le niveau de participation. Dans la Syrie en guerre, où une partie du territoire est actuellement occupée par au moins 90 000 mercenaires étrangers, et malgré l’appel de la Coalition nationale syrienne au boycott, ils ont été 73,42 % des électeurs à voter. À titre de comparaison, c’est mieux en France que toutes les élections au Parlement européen (depuis 1979), mieux que toutes les élections législatives (depuis 1986), mais moins bien que l’élection présidentielle (80,34 %). La différence évidemment, c’est que la France est en paix.

• « Le pays est largement détruit et les bombardement continuent », assurent les médias atlantistes. L’élection ne serait donc qu’un épiphénomène, la réalité quotidienne étant l’omniprésence de la guerre. Pour en rajouter, l’AFP assure que le gouvernement ne contrôlerait que 40 % du territoire, hébergeant 60% de la population.

La participation étant supérieure à 60 %, il convient d’abord de noter que les chiffres de l’AFP sont imaginaires. Les zones contrôlées par l’Armée arabe syrienne sont bien plus larges depuis qu’elle a reconquis la côte. Les mercenaires sont encore présents à la frontière turque et dans quelques poches ici ou là. Ainsi, le district de Damas fait 18 000 km2, dont seulement 75 km2 sont tenus par les Contras, mais l’AFP considère que l’ensemble du district est aux mains des « révolutionnaires ». En outre, dans certaines zones, l’Armée arabe syrienne est absente, mais les fonctionnaires de l’État sont toujours présents. C’est le cas des zones kurdes qui assurent elles-mêmes leur sécurité tout en reconnaissant la République. Enfin, l’essentiel du territoire est un désert inhabitable que chacun peut prétendre contrôler. Toutefois, lorsque des Contras le traversent, ils sont abattus par l’aviation syrienne.

Par ailleurs, montrer des images de Homs dévastée ne signifie pas que le gouvernement « bombarde son propre peuple ». Là encore, si l’on reprend l’exemple de la Seconde Guerre mondiale, ces images sont comparables à celles de Stalingrad car les méthodes des Contras y sont les mêmes que celles des nazis : celle des « trous de souris ». Pour ne pas être éliminés en sortant dans les rues, les snipers étrangers creusent des passages d’une maison à l’autre dans les murs latéraux.

Enfin, pour bombarder les positions ennemies, l’Armée arabe syrienne peut-être amenée à bombarder des civils à la manière dont les Alliés bombardèrent Lisieux, Vire, Le Havre, Tilly, Villers-Bocage, Saint-Lô, Caen etc. durant le débarquement en Normandie. Pourtant, si l’on discute la manière dont les Alliés ont procédé, il ne vient à l’idée de personne de les accuser d’avoir délibérément tué 20 000 Français.

Les conséquences du scrutin

À la surprise générale, la participation a été massive partout où il était possible de voter, y compris dans les zones kurdes, alors que les médias atlantistes relayaient des appels de kurdes au boycott.

Il faut donc conclure :

Les accusations de dictature et de torture sont imaginaires.
Dans aucun État au monde, on n’a vu le peuple voter pour un dictateur qui l’oppresserait. Le parti nazi allemand n’a jamais obtenu plus de 43,9 % des voix (mars 1933) et a immédiatement supprimé les élections pluralistes.
Les Syriens de l’intérieur savent certainement mieux ce qui se passe chez eux que les Syriens de la Coalition nationale, dont la majorité vit à l’étranger depuis au moins vingt ans. Ils ne croient plus la narration états-unienne du début des événements (des enfants que la police aurait torturé à Deraa) et ils n’ont jamais cru la narration actuelle (les 10 000 personnes torturées et mortes de faim dans les prisons du « régime »).

La Coalition nationale syrienne ne représente pas le peuple syrien.
La Coalition, organe créé par les services français et aujourd’hui contrôlé par l’Arabie saoudite après l’avoir été par le Qatar, a été reconnue « seule représentante du peuple syrien » par le Groupe de Londres. Malgré son appel au boycott, l’abstention ne représente que 26,58 % des électeurs inscrits, ce qui semble avant tout correspondre aux électeurs empêchés de participer du fait de l’occupation d’une partie du territoire par les Contras.
On ne voit d’ailleurs toujours pas comment une instance qui utilise le drapeau vert-blanc-noir à trois étoiles —c’est-à-dire le drapeau de la colonisation française de l’entre-deux-guerres— pourrait être soutenue par le peuple syrien.

• Les Collaborateurs des puissances coloniales se sont discrédités.
Au cours de débats télévisés, des membres de la Coalition ont expliqué l’absence de leader capable de rivaliser avec Bachar el-Assad par la dictature qui étoufferait depuis longtemps le pays. Or, nous l’avons vu, il n’y a pas de dictature aujourd’hui en Syrie.
Si l’on reprend la comparaison avec la Seconde Guerre mondiale, l’absence de rival à Charles De Gaulle, en 1944, ne signifiait pas qu’il avait imposé une dictature, mais que les politiciens français s’étaient discrédités en collaborant avec les nazis. C’est pourquoi aucune des personnes ayant participé à la Coalition nationale ne peut espérer jouer un rôle politique à l’avenir dans le pays.

 

[Réseau Voltaire]


 

Voir aussi :

Grande Syrie et misérable Presse - Vanessa Burggraf icône de la désinfo

(avec vidéos)


 

 

Poutine parle :

Que pense Poutine de la situation ? (vidéo, interview. L'intégrale)
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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 04:46
Que cachent les plans occidentaux contre le régime syrien ? par Nicolas Bourgoin
 Que cachent les plans occidentaux contre le régime syrien ? par Nicolas Bourgoin  
IRIB-Épine dans le pied des dirigeants occidentaux,

la Syrie de Bachar el-Assad est toujours debout malgré 3 années de terrorisme, de saccages et d’intimidations diplomatiques. Rien n’y fait, le peuple syrien soutenant très majoritairementson dirigeant et l’armée nationale reprenant l’une après l’autre les zones aux mains de l’opposition. Seule chance pour l’Empire de faire tomber le régime de Damas : passer d’une guerre menée en sous-main par les "rebelles" – des mercenaires djihadistes à la solde des monarchies du Golfe – à une intervention militaire ouverte. Celle-ci requiert l’aval du Conseil de Sécurité de l’ONU mais surtout le soutien des opinions publiques occidentales qui restent pour l’heure réticentes à cette option, échaudées par les précédents irakien et lybien. Pour lever ces obstacles, la guerre se mène préalablement sur le front médiatico-diplomatique et elle fait rage. Une question subsidiaire demeure : à qui profiterait un renversement de Bachar el-Assad ?

Des "armes de destruction massive" aux armes chimiques

On s’en doutait mais c’est désormais une certitude : la France et les Etats-Unis ont menti à propos des attaques chimiques en Syrie en les attribuant aux forces de Bachar el-Assad. Un rapport publié à la mi-janvier, passé sous silence par la quasi-totalité des medias officiels (à l’exception notable du Point), contredit les arguments avancés en septembre dernier par Paris et Washington pour justifier une intervention militaire en Syrie. Interrogé au sujet de ce rapport, le 4 février dernier, Laurent Fabius a décrété que celui-ci contestait l’évidence. Il est pourtant réalisé par deux experts de renommée internationale : Richard Llyod, ancien expert auprès de l’ONU spécialiste des missiles et Theodore Postol, professeur au prestigieux Massachusets Institute of Technology. Ils affirment que les missiles qui se sont abattus sur la banlieue de Damas le 21 août dernier n’ont pu être tirés des positions gouvernementales mais bien des zones tenues par les « rebelles » syriens. Pour se prononcer, les deux experts américains ont étudié des "centaines" de photos et des vidéos d’ogive, de restes de roquettes, d’impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin. Quand Laurent Fabius affirme qu’une "enquête des Nations Unies a établi de la façon la plus ferme qu’il y a eu un massacre chimique et que ce massacre chimique trouvait son origine dans les rangs du régime", il oublie au passage que l’ONU n’a jamais identifié les responsables de l’attaque, n’ayant pas de mandat pour le faire. En réalité, il semblerait que ce mediamensonge des armes chimiques ait été largement prémédité : il était déjà "dans les cartons" 7 mois auparavant, en janvier 2013.

Mais les impérialistes occidentaux ne renoncent jamais. Après avoir balayé d’un revers de main les preuves avancées par le rapport, Fabius récidive. Lors d’un voyage officiel à Washington, mardi 13 mai, il a publiquement reproché au régime de Bachar el-Assad d’avoir continué à utiliser des armes chimiques lors des combats contre la rébellion. Il a toutefois précisé que les témoignages sont difficiles à obtenir car le gaz chloré s’évapore rapidement …. ce qui sera sans doute aussi le cas de ces accusations puisque l’arsenal chimique syrien est à ce jour entièrement détruit.

Le syndrome de Pearl Harbour.

Le scénario apparaît immuable et a déjà fait ses preuves : attribuer à un État voyou (comprendre "hostile aux intérêts d’Israël") des agissements criminels ou un arsenal prohibé afin de pouvoir justifier une guerre humanitaire ou préventive en bénéficiant du soutien de l’opinion publique nationale. La Serbie et l’invention du génocide commis sur les Albanais, l’Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001, l’Irak et ses fausses armes de destruction massive en 2003, la Lybie de Khadafi en 2011 et ses prétendues menaces de bain de sang,… avec dans le collimateur l’Iran et son arme nucléaire (pour l’instant totalement virtuelle)…, la liste est longue de tous les États victimes de ce que l’on peut appeler le « syndrome de Pearl Harbour » : inverser les rôles en faisant passer la victime pour l’agresseur et l’agression préventive pour une mesure de défense contre celui-ci.

Dans le cas Syrien, la mécanique de cette propagande apparaît plus fragile du fait des informations disponibles sur la nature et la composition des forces d’opposition syriennes. Il est notoire que la « rébellion » syrienne est infiltrée par des djihadistes étrangers dont un certain nombre viennent de France. On sait également que les groupes armés de l’opposition ont accès aux armes chimiques et qu’ils s’en sont déjà servi plusieurs mois auparavant, d’ailleurs sans susciter la moindre réprobation de la part de la « communauté internationale », tandis que le régime de Damas n’a aucun intérêt à le faire : il est en position de force sur le terrain et sait bien que l’usage d’armes chimiques, aisément décelable, l’exposerait à une intervention extérieure qui lui serait sans doute fatale. Pour ces raisons, une majorité de citoyens français et américains sont toujours opposés à la guerre.

Fabius dans le pas des néoconservateurs

En réalité, cela fait belle lurette que le gouvernement baasiste est dans le collimateur des puissances occidentales et le renversement de Bachar el-Assad était dans l’agenda américain bien avant l’épisode des armes chimiques, déjà au lendemain des attentats du 11 septembre. L’administration Bush prévoyait de s’attaquer à la Syrie immédiatement après l’Irak et avant une série de pays qu’elle estimait devoir être détruits : le Liban, la Lybie, la Somalie, le Soudan et l’Iran, le tout sur 5 ans. Regrettant que les États-Unis aient "lâché" la France en renonçant à frapper la Syrie à l’automne 2013 – le Congrès s’y étant opposé -, Laurent Fabius inscrit sa diplomatie dans la continuité de celle de George Bush en copiant la posture martiale des néo-conservateurs américains : après avoir déclaré vouloir "punir" les "terroristes" au Mali, fait échouer les négociations avec l’Iran lors de la conférence de Genève, fait exclure celui-ci de la conférence sur la paix en Syrie (Genève II), soutenu sans réserves les putschistes ultra-droitiers ukrainiens, il veut "en finir" avec Bachar el-Assad et le traduire devant la Cour Pénal Internationale. Le tout sur fond d’allégeance inconditionnelle à Israël.

Un gaz peut en cacher un autre

Les mobiles affichés pour justifier une intervention n’étant pas crédibles, il semblerait que les motivations réelles soient une fois de plus de nature géo-stratégique et économique (voir à ce sujet la déclaration du Parti Communiste Syrien). L’enjeu pour les occidentaux est de taille :  se débarrasser du régime syrien leur permettrait d’affaiblir l’Iran en le privant d’un allié stratégique, de mettre en échec le Hezbollah libanais principal soutien des palestiniens, et de renforcer ainsi leur influence et celle de leurs alliés saoudiens, qataris, turques et israéliens dans cette région. On ne s’étonnera guère, dès lors, de l’hostilité que porte la presse dominante d’obédience sioniste au régime de Bachar el-Assad.


Les menaces de guerre en Syrie cachent des conflits d’intérêt commerciaux entre l’Orient et l’Occident. Le transatlantisme n’est pas seulement économique, il est aussi militaire, le second étant d’ailleurs une condition de la bonne marche du premier. Dans cette compétition, la Russie est un adversaire de taille pour l’Occident car elle est un frein au contrôle des voies énergétiques qui relient l’Europe à l’Eurasie en passant par les Balkans.  La guerre en Serbie de 1999 ainsi que le coup d’État récent en Ukraine ont été des moyens radicaux pour "sécuriser" l’accès des occidentaux à l’énergie. Quid de la Syrie ? Elle se trouve sur la trajectoire d’un projet de gazoduc reliant le Qatar à l’Europe en passant par l’Arabie Saoudite et la Turquie, nouvelle version du défunt projet "Nabucco" à l’époque soutenu par les Turcs et les étasuniens mais abandonné faute de fournisseurs de gaz fiables. En renversant le régime syrien pour le remplacer par un gouvernement docile, les occidentaux feraient d’une pierre deux coups : ils accéléreraient la réalisation de ce projet destiné à réduire leur dépendance énergétique à la Russie et ils priveraient celle-ci d’un de ses partenaires économiques et énergétiques précieux – la Syrie se trouve sur une gigantesque réserve de matières premières, notamment gazières. On comprend mieux dès lors ce qui peut pousser un certain nombre de pays du bloc occidental à s’engager activement dans le soutien à l’opposition syrienne.

Face au poids de ces enjeux géopolitiques, il aura fallu toute l’habileté de la diplomatie russe pour désamorcer les risques d’un conflit militaire aux conséquences potentiellement dévastatrices. Le veto russe et chinois imposé une nouvelle fois aux plans occidentaux de déstabilisation de la région a permis de repousser provisoirement le spectre d’une troisième guerre mondiale. Mais celle-ci est à terme rendue inéluctable par la compétition énergétique entre blocs impérialistes rivaux, clé de voûte de la suprématie militaire.

 

http://french.irib.ir/analyses/articles/item/326121-que-cachent-les-plans-occidentaux-contre-le-r%C3%A9gime-syrien-par-nicolas-bourgoin?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 02:47

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LA DEMOCRATIE DE LA HONTE !

19 mai 2014, 11:20 
LA DEMOCRATIE DE LA HONTE

Honte à la France de François HOLLANDE et son équipe de pro-sionistes, Honte, auxUSA, berceau de la démocratie à multiple visages, radieux ou hideux, réel ou fictif selon leur bon vouloir.
Honte à la Tunisie et sa troïka qui ont chassé l’ambassadeur Syrien, et enrobés quelques milliers de jeunes Tunisiens pour combattre leurs frères Syriens auxcôtés des groupes terroristes engagés par l’oncle Sam et les frères musulmans,les islamistes wahhabites alliés des sionistes .
Honte aux capitales Européennes qui ont imposé la fermeture des Ambassades de la  République Arabe Syrienne pour empêcher les citoyens Syriens résidant dans ces pays d’accomplir leur devoir électoral ,ce qui constitue l’essence même de la démocratie
Honte à certains pays du Golf arabiques, les monarchies désuètes trempées jusqu’au cou dans le complot Américano-sioniste-maçonnique visant le démembrement des pays arabes et particulièrement la Syrie.
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Malheureusement pour eux tous, la Syrie est bénie de Dieu, c’est le pays de la Révélation, le berceau des religions révélées, de toutes les confessions, un pays ,exemple vivant, de la coexistence pacifique et fraternelle entre les ethnies et les religions. La Syrie est fidèle à ses principes et ne transige pas avec la souveraineté et ses idéaux de justice, d’équité et de liberté. Un pays qui œuvre à l’instauration d’un monde plus juste et plus respectueux des droits inaliénables, des peuples à choisir leurs dirigeants et à vivre en paix sur la terre de leurs ancêtres  à l’intérieur de leurs frontières.
Quelle est donc cette démocratie américano-occidentale qui prétend nous offrir un beau printemps arabe qui chante, mais qui en réalité, nous gratifie d’un sombre printemps sanguinaire ?
Quelle est donc cette même démocratie qui finance et arme les plus dangereux criminels qui’ouvrent la poitrine de leur victime et mordent à pleines dents son cœur ?
Quelle est donc cette démocratie qui finance et arme des   hordes de terroristes sans foi ni loi pour massacrer par tous les vils moyens des milliers et des milliers d’innocentes victimes, de braves citoyens, hommes femme, et enfants ?
Quelle est donc cette démocratie qui dénie aux peuples le libre choix de leurs élus et sabote ainsi le processus démocratique ?
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Les BUCH, BLAIR, OBAMA, Mc CAIN et autres néoconservateurs, les HOLLANDE, FABIUS,BERNARD HENRI LEVY, ainsi que le néo sultan ERDOGAN et les cheikhs  d’Arabie Saoudite et de Qatar, les muftis de la honte tel El Karadhaoui et j’en passe …. où se situent-ils dans cette démocratie ?
Bien d’autres tyrans hégémoniques, tout au long de l’histoire et de l’humanité ont fini dans la poubelle de l’histoire, malheureusement pour eux ,ceux d’aujourd’hui n’ont pas compris la leçon. ni tiré, les enseignements, ils suivrontce triste chemin «  Qui sème le vent récolte la tempête » dit le proverbe !
La Syrie se range bon gré malgré aux côtés de l’oppressé contre l’oppresseur, et du spolié contre le spoliateur .Elle restera le fer de lance pour le juste droit du peuple Palestinien à recouvrer sa patrie spoliée ; Tel est la Syrie qu’on s’acharne à déstabiliser et à détruire en mobilisant, à force d’armes de destruction et  de millions de dollars et d’euros, des hordes de terroristes sanguinaires en provenance de plus d’une quarantaine de pays, engagés dans une sale guerre par procuration contre la Syrie, pour le compte de l’oncle Sam , d’une Europe décadente et de fanatiques islamiques de monarchies golfiques n’ayant pour seule culture politique historique et culturelle, que celle des pétro dollars, des pays qui ont abdiqué leur souveraineté et leur dignité au service de ces puissances occidentales qui leur servent de parapluie, car ils ne bénéficient d’aucune légalité au légitimité populaire , ni d’Institutions démocratiquement élues.
Honte aussi aux peuples des pays occidentaux, qu’il s’agisse des USA, de L’Europe, du Maghreb ou du Moyen Orient , qui ainsi frappés d’amnésie, de léthargie et d’un mutisme complice assument une lourde responsabilité dans la politique partisane et désastreuse menée par leurs dirigeants, tournant ainsi le dos aux grands principes de justice  d’égalité et deliberté, et les nobles valeurs universelles dont ils se vantaient d’être les détenteurs.
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Cette génération de meneurs Européens et Outre Atlantique aux commandes des pays prétendus civilisés, sous prétexte de sauver le pauvre peuple Syrien, s’est acharnée à le massacrer, à le jeter dans le chaos, à l’affamer par ses embargos inhumains. De quel humanisme vous vous réclamez ? de quelle justice ?de quelle légalité pour justifier votre hargne à détruire un pays souverain à l’instar de votre sale besogne en Lybie, livrée aux massacres, au chaos, aux luttes intestines à l’instar de votre printemps arabe qui a ouvert les portes de nos pays au terrorisme international sous l’instigation et la folie expansionniste sioniste d’un certain Bernard Henri Levy , un criminel de guerre et  un certain Mc CAIN, un faucon américain et un certain saoudien qui a vendu son âme au diable (Bender BENSOLTAN), sans oublier le néo sultan ERDOGAN ; ceux-là sont la honte de ce vieux continent  Européen et du monde qui ont pourtant  souffert de l’injustice et de l’hégémonie, et auxquels on fait porter aujourd’hui le masque hideux,partisan, injuste et inhumain d’une fausse démocratie pour plonger le monde dans la déchéance, la discorde, les massacres et les guerres.
Mais l’histoire inexorable du temps, lèvera le voile sur la vérité, celle qui aura le courage de dénoncer les mensonges (érigés en doctrines) ; les crimes et les complots de tous les dirigeants qui à l’inverse des grands chefs d’état  Français, tels que  MENDES FRANCE, et le  GENERAL DE GAULLE, et MITERRAND.. ceux d’aujourd’hui sont des cowboys, des aventuriers qui cultivent l’anarchie, le terrorisme,la politique des deux poids deux mesures , entrainant l’humanité dans un tourbillon de violence, de terreur et d’injustice.
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Malheureusement pour ces criminels, en Syrie ils sont tombés sur un « Os » bien dur,qui a brisé leur élan .La vaillante armée syrienne, s’est avérée l’une des plus fortes du monde depuis  plus de trois ans, elle fait subir aux hordes de mercenaires et de terroristes affluant de partout de lourdes pertes ,en  s’adaptant parfaitement à la  guérilla ,bien qu’elle soit  une armée régulière,enregistrant victoire sur victoire .Devant leur impuissance face au soldat syrien, ces fanatiques se rabattent sur d’innocentes victimes, femmes et enfants en utilisant des « HAWN »ou des voitures piégées, ce qui met à nu leur impuissance et leur lâcheté et celles de leurs commanditaires.
Peuples d’Occident, s’il vous reste en zeste de conscience ,un brin d’humanisme et de justice et quelques  « restes » des nobles idéaux dont vous aviez nourri vos générations, ayez  le courage d’aller à contre courant de ces politiques désastreuses, stigmatisez l’agresseur et l’oppresseur , dénoncez l’injustice et l’hégémonie , bannissez la politique des «  deux poids deux mesures », enfin engagez  l’humanité sur la voie du salut,de la paix, de la coexistence pacifique entre les peuples ,et envoyez aux enfers les démolisseurs. N’oubliez pas qu’on pourrait s’accommoder avec un dictateur élu démocratiquement et peut-être accidentellement par son peuple,mais JAMAIS avec un dictateur qu’on veut lui imposer par la force et  de l’extérieur. Face   à ces criminels et ces terroristes de tous bords déferlant sur le monde, .que pensent et que font les « NATIONS »dites « UNIES » face à cette situation qui menace sérieusement la paix et la sécurité dans le monde ? A QUAND L’EVEIL D’UNE CONSCIENCE INTERNATIONALE VERITABLE ?

 Signé:Un citoyen Arabe et Tunisien, enraciné dans son arabité et sa Tunisianité  et profondément imprégné  par les nobles idéaux  de la Révolution de 1789.
 

 

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LIBRE OPINION : Budget : le coup de sang des généraux français

 

Aux Militaires, gens d'Honneur, spoliés !

L'appel d'eva R-sistons

 

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 02:52

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Démonter les arguments des eurobéats

Posted: 20 May 2014 10:55 PM PDT

 

Dans la dernière ligne droite des élections européennes, les partisans de l’UE jouent le tout pour le tout et essaient de convaincre les électeurs de ne pas envoyer valser cette mauvaise Europe qui les torture et refuse de les écouter. Petit florilège et décryptage des arguments les plus courants.

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L’Europe, c’est la paix : voici sans doute l’argument le plus tarte à la crème. Si on ne peut pas ignorer que les pays membres de l’UE ne se sont pas faits la guerre depuis 1945, on peut mettre au défi quiconque de démontrer que tel n’aurait pas été le cas s’il n’y avait pas eu la CEE ou l’UE. De nombreuses autres raisons expliquent la paix : l’arme nucléaire, la guerre froide, le dégoût suscité par les deux précédents conflits. Et cela ne signifie pas non plus qu’il faille construire l’Europe de la manière dont elle est construite depuis 30 ans. Il existe de nombreuses autres façons de le faire
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L’Union, c’est la force : c’est l’argument massu choisi par le centriste Jean-Louis Borloo. Même s’il y a une part de vérité, à savoir que les alliances peuvent donner de la force, cet argument reste bien léger. D’abord, il y a des unions qui affaiblissent. Il suffit de voir la croissance de la zone euro depuis la mise en place de la monnaie unique pour s’en rendre compte… Car le problème de cette UE, c’est justement qu’il s’agit d’une union uniformisatrice et néolibérale. La taille unique ne convient pas à des pays aussi différents. Et le dogme de la libre-circulation des biens, des capitaux et des personnes pénalise des pays européens au modèle social avancé. Enfin, l’union, ce n’est pas forcément l’UE. On peut la concevoir de manière souple et à la carte, comme le plan B défendu par Debout la Républlique. On peut travailler avec les peuples européens sans sacrifier ce qui nous distinguent et en refusant le néolibéralisme.
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Les euro-sceptiques / anti-européens : pour les UE-béats, toutes les personnes qui osent critiquer l’UE sont tout de suite qualifiées d’hostiles à l’Europe. Par-delà le fait qu’il est difficile d’être hostile à une réalité géographique, les eurosceptiques ne sont pas forcément hostiles à toute idée de construction européenne. Si certains le sont, une majorité reste favorable à une coopération avec les autres pays européens, mais une coopération radicalement différente de l’UE, une coopération qui respecte la volonté démocratique des peuples, une coopération qui refuserait la mise en place d’une bureaucratie qui dicte les politiques à mener dans les pays européens, une coopération basée sur des projets concrets visant à construire les Airbus du 21èmesiècle, dans la lutte contre le cancer, les énergies propres ou les substituts des hydrocarbures. Ce sont les euro-béats qui détruisent l’idée européenne avec leur monstre.

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Si l’Europe ne marche pas, c’est à cause des égoïsmes nationaux : voici l’argument traditionnel des fédéralistes qui admettent que la situation n’est pas très bonne, et qui retournent la responsabilité des problèmes sur les nations. Si cela est habile, cela est très contestable. Après tout, l’UE a été enrichi de nombreux traités et règles qui devaient justement bien la faire fonctionner. A quoi servait le traité de Lisbonne sinon ? Et depuis, nous avons eu droit à tout un arsenal austéritaire, avec le six pack, le two pack et le TSCG. Les nations ont beaucoup cédé. Alors certes, cela n’est pas trop le cas sur le budget, mais en quoi mettre en place un budget commun règlerait les problèmes. Si on prend à Paul pour donner à Pierre, l’un en profitera, mais l’autre y perdra. Il s’agit d’un jeu à somme nulle. 
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Si l’Europe ne marche pas, c’est parce qu’on est pas allé assez loin : c’est encore un argument classique des eurobéats, qui renverse le problème dans leur intérêt. Mais il reste très contestable. En effet, plus l’intégration européenne avance, plus les pays européens vont mal. Il semble donc au contraire que c’est parce que nous allons de plus en plus loin que nous allons de plus en plus mal, comme le montre notamment les chiffres de croissance ou du chômage de la zone euro. En outre, on se demande bien sur quelles preuves reposent un tel argument. En quoi confier plus de pouvoir à l’UE aurait permis d’éviter la crise espagnole par exemple ? Pour eux, ce pays était un modèle en 2007.
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Les euro-sceptiques sont des passéistes : c’est l’argument ultime, mais bidon, de la modernité, qui reflète souvent un manque criant d’arguments chez ceux qui l’utilisent. Mais cet argument est doublement ridicule. D’abord, plus de 160 pays dans le monde ne voient pas l’utilité de se doter d’une structure comparable à l’UE. En outre, l’idée d’une Europe fédérale et intégrée commence à dater (Victor Hugo en parlait au 19ème siècle). On pourrait donc dire que c’est l’UE elle-même qui est une idée passéiste et qu’il faut regarder vers l’avenir pour construire une Europe qui fonctionne.
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Notre seule solution dans la mondialisation : il s’agit sans doute de l’argument le plus fort des partisans de l’UE, largement utilisé lors du référendum sur le traité de Maastricht. Face aux Chinois, aux Indiens, ou aux Etats-Unis, l’Europe serait notre seul moyen de se défendre. Mais ce raisonnement a une double faiblesse. D’abord, des pays bien moins riches que la France parviennent à dompter la mondialisation et à se protéger, y compris par des mesures protectionnistes fortes, comme la Corée du Sud, ou l’Argentine. Et la Malaisie, en 1998, a mis en place un contrôle des changes, dont le FMI reconnaît, avec retard, qu’il s’agissait de la bonne option, alors qu’il recommandait l’inverse à l’époque. Mais en plus, ce n’est pas parce qu’il y a la mondialisation qu’il faut construire l’Europe à la manière de l’UE, bien au contraire. L’UE n’est pas la seule voie possible pour la construction européenne, mais une voie (défectueuse) parmi d’autres.
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http://www.gaullistelibre.com/2014/05/demonter-les-arguments-des-eurobeats.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29

Élections européennes 2014

Scandale.L'UPR est le Parti qui progresse le plus, et TOUT est fait pour le masquer

 


 

 

Europe-des-banksters.jpg

 

 

 

 

Appel d'eva R-sistons


 

Je  ne résiste pas au plaisir de poster cette vidéo,

 

où est la vraie résistance aujourd'hui ?


 

Le Système me dégoûte,

 

je n'ai plus envie de voter

 

pour des partis bidons, interchangeables,

 

qui tous promettent le changement

 

sans jamais rien changer

 

dans le sens que nous voulons,

 

nous citoyens et citoyennes.

 

Comment le pourraient-ils, d'ailleurs,

 

avec Bruxelles ? Impossible !

 

Il faut sortir de cette UE abominable !


 

Cette UE a été créée par les Américains

 

pour servir seulement leurs intérêts.

 

Ne nous couchons pas devant eux !

 

Et ne laissons plus l'OTAN,

 

le bras armé des Etats-Unis,

 

décider pour nous de la paix

 

et surtout de la guerre

 

même au risque d'une nouvelle

 

guerre mondiale, cette fois nucléaire,

 

contre un "ennemi" artificiellement créé,

 

la Russie que le Général de Gaulle

 

voulait unie à l'Europe

 

pour l'Histoire, la culture, l'économie,

 

pour la paix, pour un monde multipolaire !

 

 

 

Je ne suis membre d'aucun Parti.

 

Mais cette fois, je vais voter.

 

Pour le Parti créé afin de rassembler

 

quelles que soient origines ou appartenances,

 

ceux qui ne veulent plus subir cette UE

 

comme je l'ai écrit ici en 2009,

 

"tremplin du Nouvel Ordre Mondial" !

 

Je pense aussi que l'UPR,

 

que les médias font tout pour censurer,

 

est aujourd'hui le vrai Parti de la résistance,

 

résistance à cette UE monstrueuse,

 

et plus généralement, au Système

 

qui broie Nation, Etat, libertés, territoire,

 

industrie, agriculture paysanne, emplois,

 

médias, acquis sociaux, services publics,

 

Droit du Travail, patrimoine, avenir...

 

et nous tous, juste pour ne jamais

 

arriver à satisfaire la soif insatiable

 

d'une Oligarchie arrgante, cupide, inhumaine !

 

Alors oui, résistons au monde intolérable

 

qu'on nous prépare ! Tous ensemble !

 

Pour notre avenir,

 

l'avenir de nos enfants,

 

l'avenir de la France !

 

Eva R-sistons à l'intolérable

 

 

"L'UPR est le parti qui reprend la Résistance !"

Claude Roddier, astrophysicienne,

fille d'un responsable de maquis en 40 :

https://www.youtube.com/watch?v=FYnD_5DQlTE&feature=youtu.be

 

 

 

UPR-Roddier.jpg

 

"L'UPR : c'est le parti qui reprend la Résistance !".
Ces mots prononcés par une personnalité

de la Résistance varoise

sonnent comme un nouvel appel du 18 juin.
La situation de la France de 2014

est comparable à celle de 1944.

Le peuple a été trahi par ses représentants

qui ont accepté l'asservissement à une puissance étrangère.

La France comme l'ensemble des nations européennes,

se retrouve sous la domination d'une oligarchie

animée par une volonté impériale.
La stratégie est la même qu'avec les Indiens d'Amérique,

puis avec les Etats d'Amérique du Nord :

la signature de traités qui seront imposés

aux peuples colonisés

sans être jamais respectés par leurs instigateurs.
En France, nous avons eu les traités de Rome,

puis de Maastricht puis de Lisbonne et demain le "TAFTA".
Assez de collaboration, assez de soumission !
La solution c'est de briser l'engrenage en exigeant,

sans ambiguïté, la dénonciation de ces traités infâmes.
L'article 50 du traité de Lisbonne le permet.
Exigeons sa mise en application sans délai.
Tel le but de l'Union Populaire Républicaine... son seul but.
Plus d'infos www.upr.fr
Pour en savoir plus sur Mme RODDIER, c'est là :
http://rene.merle.charles.antonin.ove...

 

 

 

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 09:13

 

 

 

..

 

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Le FN est un Parti mis en avant par le Système mondialiste dans ses médias. Donc il est DANS CE Système, "sa roue de secours". Le SEUL VRAI Opposant à l'UE qui détruit la Nation, l'industrie, l'emploi, les services publics, le social, etc., est l'UPR Parti sérieux et rassembleur, lui.

eva R-sistons


www.dailymotion.com/video/xhaysd_francois-asseline...
1 mars 2011
Asselineau lève le voile sur le FN ainsi que sur les autres partis et personnages de la scène politique française ...
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 08:27

 

 

Kemi Seba:  "La face cachée de l'Affaire Boko Haram (Africo, Brezynski, Plan Yinon)"

 

.

,
Le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (en anglais United States Africa Command ou AFRICOM) est un commandement unifié pour l'Afrique
.
Voir aussi :

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 19:46
Le président russe Vladimir Poutine
10:23 23/04/2014
Par Alexandre Latsa, La Voix de la Russie – RIA Novosti

Les mythes sur la Russie de Poutine : un regard critique d’Alexandre Latsa, écrivain et analyste français, et de Pierre Gentillet, président des Jeunes de la Droite Populaire afin de permettre aux lecteurs de se faire une idée un peu plus objective sur la Russie d’aujourd’hui.

***

Le président russe Vladimir Poutine, qu’une commentatrice talentueuse a récemment qualifié de « volcan de givre », vient de jouer un drôle de tour à la communauté internationale en agrandissant le territoire de la Russie vers l’ouest et l’Europe.

Pourtant cette réunification des territoires russes n’est pas si inattendue qu’il peut paraitre et s’inscrit dans une logique politique et stratégique tout aussi méconnue que ne l’est la situation réelle en Russie, pays victime de préjugés et de mythes apparus au cours des dernières années au sein de la majorité des médias occidentaux.

Par souci de vérité et volonté de réinformation nous avons choisi de porter un regard critique sur ces mythes afin de permettre aux lecteurs de se faire une idée un peu plus objective sur la Russie d’aujourd’hui.

 

Mythe n°1 : La Russie ce pays qui a annexé la Crimée de force

A tel point que la population s'est prononcée à plus de 96% en faveur du rattachement à la Russie avec une participation de 83%. En réalité si l'on fait un peu d'histoire on s'aperçoit que la Crimée est devenue définitivement une province Russe dès 1774 grâce à Catherine II. C'est en 1954 que l’Ukrainien va rattacher administrativement à la république soviétique Ukrainienne la péninsule de Crimée.

En somme la Crimée ne reste véritablement Ukrainienne que de 1991 à 2014 soit à peine 23 ans. Contrairement à certaines idées reçues le Kremlin n’avait pas manigancé ce rattachement de la Crimée. La Russie avait en effet depuis déjà quelques années lancé une politique de rapatriement des russes vivant en Crimée et souhaitant rentrer sur le territoire russe. L'argument de velléité impériale est donc totalement hors de propos. La Russie a simplement saisi l’occasion historique qu'elle n'attendait pas de pouvoir réunifier son territoire en y rattachant la Crimée qui est un territoire russe sur le plan ethnique, linguistique, culturel et historique. Un rattachement vécu en Russie comme les allemands de l’ouest ont vécu le rattachement avec l’Allemagne de l’est en 1991.

 

Mythe n°2 : La Russie, ce pays ou Vladimir Poutine est élu via des élections truquées

Depuis 13 ans celui-ci remporte en réalité haut la main et au premier tour toutes les échéances électorales présidentielles ou il se présente obtenant 52,52% des voix en 2000, 71,22% en 2004 et 63,6 % en 2013.

Seule la dernière élection de 2013 a été critiquée par des ONG américaines qui prétendent que celui-ci n’aurait dû obtenir que 55% au premier tour et non 63%!

Le parti dominant, Russie-Unie a lui obtenu 37% en 2003, 64,1% en 2007 et 49,3% en 2011. En réalité les soupçons de « fraude électorales en Russie » sont nés des élections législatives de fin 2011 qui ont été entachées d’irrégularités administratives réelles. Pour autant nombre d’études ont démontré que ces fraudes locales et identifiés n’auraient pu influer sur les scores finaux puisque ne comptant pas (selon les analyses sérieuses a ce sujet) pour plus de 3 à 5% des bulletins dans le pire des scénarios.

Il faut noter que ces fraudes ne concernent du reste pas que le parti du pouvoir mais également tous les partis politiques participant aux élections notamment ceux d’opposition.

 

Mythe n°3 : La Russie, ce pays qui a orchestré un Génocide en Tchétchénie

La Russie est toujours présentée comme le pays dont le pouvoir aurait orchestré un véritable génocide en Tchétchénie. La réalité n’est évidemment pas aussi simple.

En 1994, une prise de pouvoir par la force et des élections entrainent la proclamation de l’indépendance de la Tchétchénie. Craignant que la vague sécessionniste ne s’étende le pouvoir russe décide d’intervenir pour mater ce coup d’état militaire intérieur. Cette guerre régionale durera 2 ans et fera plus de 100.000 morts jusqu’au cessez le feu d’août 1996 qui laisse à la Tchétchénie un statut d’autonomie régionale mais pas d’indépendance.

Peu à peu la rébellion va s’islamiser avec la présence croissante de combattants djihadistes étrangers (Wahhabites) souhaitant l’instauration d’un califat islamique pancaucasien. En 1999 la guerre reprend lorsque des attentats terroristes frappent Moscou mais aussi car des groupes armés mènent de nombreuses incursions dans les régions voisines du Caucase pour y attaquer les forces de l’ordre et kidnapper des civils dont certains seront décapités.

La guerre verra la victoire de l’armée russe dont la réaction musclée a sans doute néanmoins évité que ne se constitue dans cette région un authentique Djihadistan qui aurait été déstabilisateur pour toute la région. Il est également difficile d’appréhender les évènements de cette époque dans cette région sans les mettre en relief au cœur de la bataille stratégique que ne se livrent l’Amérique et la Russie pour le contrôle des ressources énergétiques régionales et notamment de la Caspienne.

 

Mythe n°4 : La Russie, ce pays ou le pouvoir tue les journalistes

La Russie est souvent décrite comme le pays dans lequel on assassinerait les journalistes puisque 300 journalistes ont été tués en Russie post-soviétique soit l’équivalent d’un journaliste par mois.

Pourtant si l’on prend en compte les journalistes tués de façon avérée dans l’exercice de leurs fonctions ou à cause de leur activité de journaliste le chiffre tombe à 56 selon le CPJ dont 28 entre 1992 et 2000 soit avant que Vladimir Poutine n’arrive au pouvoir.

Depuis l'accession au pouvoir de Vladimir Poutine, 26 journalistes ont été tués de façon avérée dans l’exercice de leurs fonctions ou à cause de leur activité de journaliste. La tendance longue semble elle à la normalisation puisque 13 ont été tués entre 2000 et 2005, 9 entre 2000 et 2010 et 4 entre 2010 et 2014.

Il faut noter que parmi ces 26 journalistes 12 ont été tués dans le Caucase russe, 3 à Rostov sur le Don et 2 dans la ville de Togliatti, soit dans des zones relativement « mafieuses » et donc à haut risque.

 

Mythe n°5 : La Russie, ce pays où l’on ne fait pas d’enfants

La Russie est souvent présentée comme un pays avec une démographie déclinante et donc voué à disparaitre. Fort mal en point durant les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union Soviétique la démographie russe s’est redressé sous les années Poutine surpassant les scénarios démographiques les plus optimistes.

De 1992 à 2000 le nombre de naissances s’est effondré et le nombre de décès a augmenté entrainant une baisse naturelle de population de 6.830.423 habitants soit une baisse moyenne annuelle de 758.935 habitants. Cette diminution fut cependant compensée par l’immigration retour vers la Russie des russes ethniques habitant dans les républiques soviétiques.

A titre d’exemple pour la seule année 1999 avec 1.214.689 naissances et 2.144.316 décès la population a baissé de 929.627 habitants. Le taux de fécondité est durant cette période passé de 1,89 enfants / femme en 1991 à 1,17 enfants / femme en 1999.

A partir de 2001 le nombre de naissances s’est mis à remonter et dès 2005 le nombre de décès à diminuer. Année après année, l’amélioration des conditions de vie associée à une forte propagande d’Etat défendant la famille et incitant à faire des enfants ont eu des résultats plus qu’inattendus. Le nombre de naissances ne cesse d’augmenter et l’année 2012 a même vu une hausse naturelle de population avec 1.901.182 naissances et 1.878.269 décès, le taux de fécondité atteignant 1,73 enfants / femme soit plus que dans l’UE.

 

Mythe n°6 : La Russie, ce pays qui ne profite qu'aux riches

On renvoie souvent l'idée fausse que la richesse en Russie ne profiterait qu'à des élites financières, militaires et aux fameux oligarques. Il s'agit de remettre un peu de vérité en apportant quelques éléments de ré-information.

Tout d'abord, le revenu annuel moyen des russes est passé de 1.322 euros en 2000 (arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine) à 7.988 euros en 2013. Le taux de pauvreté quant à lui a littéralement fondu passant de plus de 35% en 1999 à près de 13% en 2012, soit l’équivalent de la moyenne française, pendant que le taux de chômage n’est lui que de 5,5%

Dans le même temps le pays a connu l’apparition d’une très importante classe moyenne qui représente selon les critères de définition de 25 à 40% du pays. Ces résultats économiques ne sont pas dus qu’à la rente énergétique (qui ne représente que 20% de la création de richesses et 50% des recettes du budget fédéral) mais aussi à une relativement saine gestion économique ayant permis des taux de croissance positifs sur 12 des 13 dernières années.

 

Mythe n°7 : La Russie, ce pays ou Vladimir Poutine serait détesté

Tellement détesté que le dernier sondage sur sa cote de popularité dépasse les 80% d'opinions favorables. Plus sérieusement il s'agit maintenant de sortir de l'image du despote tsariste aux relents staliniens pour constater que l'immense majorité du pays soutient le président russe.

Le parti présidentiel Russie Unie est le premier parti du pays depuis 15 ans, les élections présidentielles ont toujours été remportées par une très large majorité des suffrages dès le premier tour et les récents évènements ont vu l'ensemble du peuple Russe très largement favorable à l'action de Vladimir Poutine en Crimée.

Cette adhésion populaire se couple sans difficulté à l'exercice d'un pouvoir fort, seul capable de maintenir l'unité et l'importance de la Russie dans le jeu des grandes puissances du monde.

Malgré avoir pris les rênes d’un pays au bord du gouffre et traversé deux guerres (en 2000 et 2008) ainsi qu’une crise économique (en 2009) la cote de popularité du président russe sur les 13 dernières années n’est jamais descendue au-dessous des 60%.

Les mouvements de contestation de 2011 n’ont finalement jamais réuni plus de 80.000 personnes dans tout la Russie (en réalité surtout Moscou et dans une moindre mesure Saint Petersburg) ce qui correspondrait, toute proportion égale, à 30.000 personnes en France.

Loin de l'image du despote tsariste aux relents staliniens trop souvent véhiculée il faut accepter de comprendre que l'immense majorité du pays soutient le président russe et que cette tendance devrait s’accentuer à l’avenir puisque des JO de Sotchi (que la Russie a organisé et remporté) à la Crimée le seuil de popularité du président russe atteint désormais les 80%, preuve que les attentes des russes de voir leur pays redevenir une grande puissance sont réelles.

Sa gouvernance réformatrice (modernisation économique du pays) et conservatrice (sur le plan des valeurs) mais aussi relativement verticale et autoritaire semble parfaitement conforme aux attentes du peuple russe et permet d’atténuer l’apparition de potentielles tendances d’inerties territoriales voir séparatistes, tendances inévitables sur un aussi grand et vaste territoire.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

 

La Voix de la Russie

 

http://fr.ria.ru/discussion/20140423/201039644.html

 

.

Quelques échos de Russie

pour compenser le parti-pris

anti-Russe de nos médias

de désinformation :

 

 

www.prorussia.tv/Journal-hebdomadaire-21-avril-201...
Il y a 4 jours
Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de ProRussia.tv. Ce rendez-vous hebdomadaire en ...

 

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 00:35

 

 

 

Traités européens : Les Français se sont fait escroquer. Que peuvent-ils donc faire maintenant ?

 

 


Traités européens : Les Français se sont fait escroquer. Que peuvent-ils donc faire maintenant ?

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Norvège et ailleurs: La lutte contre la Droite raciste haineuse doit être engagée

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Qui est à l'origine de la dette qui empoisonne nos vies ? Tout savoir

Les atteintes répétées du gouvernement aux droits des malades

Alerte ! La dictature européenne se met en marche ! Explication.

A l'origine de la dette, de la crise en France : Pompidou, Giscard !.

Fausses Révolutions pour la démocratie. "Droit" d'ingérence, guerres "humanitaires"

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(médias et situation internationale)

La dictature du Nouvel Ordre Mondial sur la Grèce et.. sur toute l'UE (eva)

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Les Islandais se sont débarrassés avec succès de la mondialisation financière

L'Histoire de France et les Empires, vidéo : 2 formidables heures avec F. Asselineau

Un Lecteur dit ce qu'il pense de Nicolas Sarkozy (eva R-sistons aussi)

On vous ment ! Le terrorisme islamique n'existe pas en France

Le vrai Kadhafi, à partir de documents anciens. Un grand dirigeant !

Diminuer votre consommation de carburant : Tous les conseils

Les expériences secrètes de la CIA : Vidéo passionnante !

Les clefs pour comprendre les évenements majeurs de l'Actualité (eva R-sistons)

Guerre contre la Syrie: Tous les mensonges (massacres, images, analyses..)

Comment l'Occident déstabilise les pays hostiles et sème le chaos

Propagande de guerre (les règles) et manipulation des masses

Gbagbo n'est pas un criminel mais un démocrate. Vrais criminels pas jugés à La Haye

26 vérités sur le groupe État islamique EI qu’Obama veut vous cacher


 

 

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(Conditionnement par les Médias)

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